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[RP] Puisqu'en pigeon ça passe pas, essayons en Colombe !

Andrea_
Des kilomètres à bougonner...
Oui la Chiasse était en grande forme aujourd'hui.
Elle s'était pris une murge la veille, et puisqu'elle reprenait sa vie en main elle s'était dit que c'était le moment.

Le moment de quoi, elle savait pas trop, mais la vie est trop courte pour se poser des questions. Et puis elle ne répond pas aux questions qu'elle juge sans importance, donc ça limite pas mal.

Le bruit de ses bottes sur les pavés ralentissent et l'allure se fait plus féminine, plus féline. Un p'tit détour dans une ruelle pour se refaire une beauté, et surtout admirer son reflet.

Non, vraiment, à bien y réfléchir elle n'a rien à faire ici, si ce n'est de se faire connaitre... Et c'est déjà un bon début !

Elle est prête, ou presque. Un dernier regard à son visage -qu'elle seule juge parfait-, un domptage de mèche rebelle et...arf... un remontage du jupon bien en rêgle pour remettre les bas en place, rho y a personne elle a bien deux minutes quand même !
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Nicolas.df
Le page faisait la tête. Il avait vu s'approcher une jolie jeune femme et avait espéré qu'elle se dirigeait vers l'AAP, auquel cas il aurait pu minauder un peu avant de la guider jusqu'au chef... mais elle tourna dans une ruelle.

Chiottes.
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Andrea_
Une petite tête tout parfaite, dépasse du coin de la rue... Elle dévisage l'homme...


Chiottes ?


Un large sourire et la Colombe s'approche de l'homme, lentement, prenant bien le temps de passer une main dans ses cheveux et s'arrête à sa hauteur.

Non juste Andréa en fait...
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Nicolas.df
Le page devint à peu près aussi rouge que le derrière du journaliste moyen après une correction à la badine.

Ah, euh, héhé, vous avez entendu. C'est amusant ça. Hum. Pardon. Enchanté ?

Lui n'avait pas de nom, ce n'était qu'un des esprits conjurés par le rédacteur en chef lors d'une séance d'occultisme impliquant des sacrifices humains. Il pouvait ainsi garder l'AAP jour et nuit sans jamais manger, boire, dormir ou se plaindre. Muahaha.
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Andrea_
La belle sourit au sans nom. Pas LE Sans Nom hein, juste l'homme qui est là mais qui n'en a pas.

Enchanté, vous sûrement... Moi... et bien j'ai pour habitude d'attendre avant de me ravir.
Dites donc, j'aimerais voir un gars d'l'AAP, a priori c'est dans l'coin.
Tant qu'a faire j'aimerais voir un Came et Ramane, mais si y en a pas, j'me content'rais d'un journaliste...

Et r'prenez une teinte correcte Berdol ! j'vais pas vous manger!

Quoiqu'elle pourrait la chiasse, le bouffer, mais ça il ne l'sait pas.
Elle le fixe, dans les yeux, histoire de voir s'il peut nous sortir un cramoisi de derrière les fagots.
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Nicolas.df
Oui c'est bien là dame. Je suis le page.

Le jeune homme brandit sa fonction comme on porte un étendard. Page, oui madame, et de l'AAP, encore ! Attention les yeux. Cela dit elle ne semblait pas très impressionnée, et il était quasiment certain qu'elle se moquait gentiment de lui. Il tâcha donc de reprendre contenance.

Vous voulez que je vous emmène au bureau du chef ?

Mangera bien qui mangera le dernier... le borgne avait son caractère.
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Andrea_
Page ! ça alors ! Si elle avait su elle.. non en fait ça n'aurait pas changé, on change pas une chiasse comme ça. Y en a qu'ont essayé ! Mais c'est pas l'moment de s'étaler et d'expliquer. quoique...

D'abord il y a eu machin, qui voulait qu'elle dise moins de gros mots, puis y a eu truc qui voulait qu'elle arrête de boire, et bidule qui... Comment ça c'est pas l'endroit ? arf bon on reprend alors.


Page... Rien qu'ça !

Elle le regarda dans les yeux, et hoche doucement la tête

Le chef ?! Carrément ! J'vous suis alors.

Ah ça fait moins la maligne là hein! Le chef ! Wouaou, elle en r'vient pas, direct' chez l'chef !
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Nicolas.df
Héhé, elle ne savait pas dans quoi elle se fourrait. Le page l'invita à suivre d'un geste du bras, entra à l'intérieur du bâtiment et gravit les deux étages jusqu'au bureau du chef. Il annonça son entrée de quelques coups frappés à la porte, patienta quelques instants, puis poussa le battant pour laisser le passage à la visiteuse. Lui ne s'aventurait entre les quatre murs couvert de la collection de badines du tyran qu'en cas d'absolue nécessité.

Le regard du borgne se leva des documents qu'il étudiait, passa sur le page sans s'arrêter, et se fixa sur la jeune femme.

Bonjour. Que puis-je pour vous ?
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Andrea_
Suivre un homme c'est une chose, suivre un page, ç'en est une autre.
Nan c'est pas ça que j'voulais dire.

Suivre un homme est une chose, mais le faire rapidement, et joliement... Rha que de concentration pour la Colombe.

Garder l'sourire, le port de tête altier, et la dégaine... présentable.

Elle gravit les marches et attend que la porte s'ouvre, avant d'entrer en dévisageant le page.


Bah... tu rentres pas?


La Colombe fonce tête baissée -mais poumons relevés- et s'arrête près de son bureau, relevant le nez pour voir "le chef".Elle s'était préparée à sortir son sourire charmeur, son regard de braise, bref la panoplie " j'te charme j'te roule" au grand complet, mais finalement se retrouve juste ... bête.
Elle ne peut retenir une moue de surprise heu... mitigée.
Mi grimace - mi rire retenu alors qu'elle observe son " pas oeil".
Discréte la belle, c'est bien connu !


Bonjour, je heu... quand on n'a qu'un oeil on voit les gens plus maigres ?


Et les deux pieds d'dans ! Elle lui aurait bien dit qu'il avait d'la chance, qu'au pays des cyclopes les borgnes sont aveugles mais bizarrement... elle l'retient. Insortable...
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Nicolas.df
Allons bon, ça commençait fort. Il aurait dû garder les mercenaires polonais pour les visiteurs de ce genre-là... il allait être obligé de faire le tour du bureau pour la coller dehors, il le sentait venir.

J'espère pour vous que tel n'est pas le cas, car vos dimensions me semblent déjà respectables.

Ce n'était pas vrai, mais elle n'avait rien fait jusque là pour s'attirer les bonnes grâces du Florentin.

Si nous en venions à l'objet de votre visite ?
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Andrea_
Respectables, ô combien qu'elles étaient respectables les formes de la petite chataîne, si Déos avait été généreux sur le physique, en revanche il l'avait été beaucoup moins sur sa façon de s'exprimer - mais ça... tout le monde le sait.

Un large sourire s'affiche sur son visage, alors qu'il s'incline respectueusement, qu'elle est naïve...

Il passe aux choses sérieuses et la chiasse se met en branle. Elle ne le quitte pas des yeux et pose une fesse sur son bureau pour s'y asseoir avec toute la grâce dont elle est capable.


Au fait, j'suis La Colombe, l'objet de ma visite...
Vous faites un travail remarquable Les hommes aiment qu'on flatte leur égo... mais je trouve que vos informations se limitent aux affaires politico-économiques.

Saviez vous que ça gavait les trois quart des habitants ?


Elle se glisse un peu plus vers l'homme, glissant une main sous son menton pour qu'il la regarde et lui sourit

J'vais vous dire c'que les gens cherchent.
Le frisson, l'aventure, le pot d'thym non attendez.... Comment qu'elle lui avait dit sa blonde ? le... rhhhhaaaaa POTIN ! ouoi voilà ! le potin. Les gens veulent du potin.
Les gens veulent savoir qui est avec qui, qui trompe qui, qui vole qui, qui séduit qui, pourquoi Arnaut d'Malemort s'est marié avec untel alors que j'étais disposée à l'épouser,
c'est ça qu'les gens veulent.

Et dans mon immense bonté... J'me propose de vous aider à rendre ce rêve réalité. J'ai même pensé à des noms...

La Belle lâche son étreinte fixe le plafond, déplie ses bras comme si elle ouvrait un vélin à l'horizontal - vous voyez où j'continue?- et lance...


" CLOS'HEURE" ou "PUBLIQUE" ou bien "ENTRE EUX, VUS" mais avec ce dernier j'ai peur qu'on cible qu'une infime partie de la populasse non?
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Nicolas.df
Il y avait des gens qui étaient destinés à mourir jeune, et la visiteuse en faisait de toute évidence partie. Elle prenait ses aises, envahissait complètement l'espace de travail du borgne, et essayait de l'allumer comme une apprentie racoleuse. Nicolas fut d'abord trop abasourdi pour réagir, et l'insolente eut le temps de reculer avant qu'il ne puisse lui coller le coup de badine mérité.

Fort bien, la Colombe... premièrement, si vous comptez travailler ici, je serai votre chef, et je ne suis pas réputé pour être chaleureux. Alors faites attention à votre comportement. Deuxièmement... sur le principe, pourquoi pas, mais j'attends d'avoir un exemple concret sous les yeux pour donner un avis définitif.

Ou comment envoyer gentiment paître un interlocuteur agaçant. En général, les gens à qui il répondait ça ne revenaient jamais, incapables de donner le jour à leurs projets. Et celle-ci avait beau être jolie et audacieuse, elle ne lui faisait pas vraiment l'impression d'être un bourreau de travail. Il lui offrit donc un sourire froid avant de demander, en forme de conclusion :

Autre chose ?
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Andrea_
Léger plissage des yeux alors que le borgne affirme sa place de chef, ouai bon, y en faut bien un.
Elle opine du chef -vilain jeu de mot-, se poste debout devant le bureau, va pour lui tendre la main puis se ravise alors qu'un sourire illumine son visage.


Hahin, hahin, d'accord. Parfait. J'vais m'mettre en condition, j'vous ponds tout ça et j'reviens.


Une nouvelle mêche rebelle est domptée, la belle se retourne et file vers la porte, pour se retourner dans l'encadrement, sourire enrôleur au borgne

Hey, je r'viendrais hein ! Bonjour chez vous.

Bah quoi? Il croyait quand même pas qu'on s'débarrassait d'une chiasse si facilement non? Des idées plein la tête elle quitta la pièce, bien décidée à faire de cette hypothèse une réalité.
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Nicolas.df
Voilà, faites donc ça, revenez. Grumf.

Il n'avait que vingt-quatre ans, mais certaines personnes avaient le don de le faire se sentir vieux, très vieux...
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