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[RP.reservé aux perso joués] L'évêque de Tours reçoit

Clodeweck
Installé à Tours pour quelques temps le cardinal-archevêque de la Province avait décidé d'ouvrir une salle de visite.
Cette salle accessible à tous et toutes devrait permettre aux gens ayant des questions à poser à père Clodeweck de ne pas le faire par des chemins détournés, mais directement.

La salle était simple, blanchie à la chaux, les murs avaient été recouverts de tentures la plupart évoquant des scènes de chasse, pour pallier un peu au froid ambiant.
Une grande cheminée dans laquelle tenait assez de bois pour chauffe l'endroit.

Le père ne doutait pas que la majorité des "gens-qui-parlent-haut" n'aurait pas le courage de parler en face à quelqu'un de réel, mais il connaissait trop bien la nature humaine pour en prendre ombrage. Certains peut-être auraient le courage de venir engager le débat.
D'autres se contenteraient de hurler à hue et à dia, sans savoir et sans courage.
Il laissa, le soin aux gens de son train de préparer une table, des sièges, afin que toute personne soit reçue correctement quelque soit sa condition, ses orientations et l'objet de sa venue.
Il ne restait qu'à attendre...

Le père passa dans la pièce à côté, ayant pris soin de faire allumer de feu et laissa son secrétaire, dom Courtin attendre à sa place. Celui-ci le ferait mander si par cas, quelqu'un passait.

Il pensa à la foule d'affiches qu'il avait reçu à l’archevêché, il se demanda si leurs auteurs seraient capables de venir jusqu'ici.

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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.
Fingolfin
La présence de cet homme en terre loyale et Aristotélicienne était toujours sujette à controverse, pouvait-on le laisser libre de ses mouvements à cause de sa place dans l'Église alors même que tous savaient qu'il ne la sert point mais se fait le serviteur de la Bretagne seulement ? C'était là un problème, plusieurs fois l'idée de le mettre à mort afin d'en débarrasser tant le Royaume que l'Église avait été émise, mais quel intérêt de tuer un homme avant qu'il ne confesse publiquement ses crimes contre Dieu et contre la Couronne de France ? Tout comme les traîtres d'Anclair il faudrait attendre qu'il fasse l'erreur de se montrer sous son vrai jour à la face de tous avant d'user des armes pour l'éliminer avec le soutien de tous. Mais avant que Dieu n'accorde au peuple de le libérer de ce démon, il fallait apprendre de lui afin de le mieux combattre pour l'empêcher de pervertir d'autres familles que celle d'Anclair dans le but de déstabiliser une fois encore la Touraine et peut-être même de presque réussir à la donner en pâture à la Bretagne comme lorsque Camille d'Anclair ouvrit les portes de Tours avec son plein soutien.

C'est donc avec un large sourire que le baron apprit que l'archevêque simoniaque désirait se faire voir meilleur qu'il ne l'est réellement, certainement suite aux déboires de ses amis d'Anclair, en se présentant, une fois n'est pas coutume, devant le peuple sans être protégé par l'une de ces armées de faux prêtres regroupant tous les pauvres d'esprit qu'il parvenait à amener à la félonie en leur faisant croire qu'ils servaient ainsi le Très Haut alors qu'ils ne servaient que de pions dans les intrigues fomentés par lui même et ses amis.

Étant dans un bon jour et ne désirant point laisser ce serviteur du sans nom seul avec des âmes innocentes qu'il aurait vite fait de damner sans même qu'elles ne le comprennent, le baron décida de profiter de l'occasion pour lui rendre visite et peut être ainsi parvenir à lui faire avouer d'une manière ou d'une autre qu'il ne sert que la Bretagne et le sans nom à travers elle puisqu'habitué des mensonges, des trahisons et du soutien aux hérétiques qu'il refusait sans cesse de voir massacrer.

Arrivant à la salle, il l'a vit vide de tout être si ce n'est d'un pauvre bougre qui devait n'être autre que l'un des serviteurs de l'archevêque, certainement un lettré du fait de sa tenue, peut-être un scribe alors.


Veuillez annoncer à l'archevêque que le Baron de Villemardy, dont il se souviendra peut-être sous le nom de Fingolfin, est présent et l'attend afin de pouvoir parler des choses de ce monde dont il aimerait connaître la vision précise du grand inquisiteur.
Clodeweck
Le Baron de Villemardy ? Qui est-ce ? Je suis sensé connaitre tous les barons de la planète ? Courtin pour l'amour de Dieu il ressemble à quoi ce baron ? Est ce que je le connais ?

Fingolfin ?

Tu ne pouvais pas le dire plutôt ?


Le pauvre Courtin écouta les reproches et subit l'ire de l'archevêque sans rien dire, il avait l'habitude et assez de con,stance pour cela puis il demanda en souriant à moitié.

Dois-je introduire ?

Soupire du cardinal.

Bien sur que tu dois, pour une fois qu'il y en a un qui à les c...les "choses de la vie" au bon endroit. Il me déteste cet homme là, je n'ai d'ailleurs jamais vraiment su pourquoi, cela doit remonter à la croisade en Béarn...Peut être,...Bref...Qu'il entre, il est comme tout le monde, bienvenu.

Le père se leva et alla attendre le visiteur dans la pièce ad hoc.
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Fingolfin
Voyant revenir le serviteur de l'archevêque, le baron le suivi dans la salle où semblait l'attendre ce dernier.

Mon Seigneur, c'est là un grand plaisir que de pouvoir à nouveau vous parler en face à face comme du temps de la croisade en Anjou.

La croisade en Anjou, triste affaire, l'ennemi aurait pu être massacré et ses soutiens du Ponant avec lui si cet homme n'avait pas préféré pousser l'Église à donner la ville aux félons plutôt que de servir Dieu en soutenant la nécessité de les frapper d'excommunication pour leur soutien aux hérétiques et en ordonnant leur mise à mort comme tout inquisiteur digne de ce nom aurait dû faire.
Clodeweck
Damned ! ce n'était donc pas celle du Béarn mais la croisade Angevine qui avait été la pierre de discorde entre Fingolfin et l'évêque. Salle affaire que cette croisade, on lui avait fait un cadeau immense avec ça...
Restons civilisés un baron mérite bien qu'on lui fasse servir à boire.
Un regard et cela fut fait.


Un vin que je fais venir d'une bourgade à côté de Tours, Mont-Louis, ils ne font que des vins blancs, pas encore de clairet, mais leur cépage "chenin" est d'une fraicheur inégalable dans les environs, sauf Vouvray mais ils se ressemblent tant.
D'ailleurs je m'en sers de vin de messe, le blanc ne tache pas les linges, c'est pour cela que les vins de messes sont blancs.

Santé.

La croisade en Anjou, oui une salle affaire et un combat de dupes...

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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.
Izaac
Mieux vaut s'adresser au bon dieu qu'à ses seins... Quand y'en à marre, y'a......... Clodeweck ?

Citation:
De Chinon,

Pape Clodeweck,

Je prends la plume aujourd'hui pour vous écrire respectueusement. Je serai aussi bref qu'il m'est possible. Je vais faire un effort. Je suis Izaac, bourgeois de la bonne cité de Genève. Je suis aussi ce que chez vous, l’on appelle bêtement un « hérétique », mais bon, là n'est pas le sujet de mon mot, ce jour. Comme l’on parle régulièrement chez vous de lever les saintes armées contre ma cité, qui en a vu d'autres, et que vous êtes à portée de pigeons courts, je m'adresse à vous directement, ça ira plus vite.

Si le loisir de Rome est de bruler ses "hérétiques", qu'elle aille le faire là où il faut au lieu de tracasser mes pauvres frères et sœurs, hères de France et d’Empire et de la Confédération Helvétique, elle en trouvera des pas pleutres, qui accepteront volontiers de lui montrer de quel bois il faut les chauffer. Qu'elle cesse de venir importuner le gouvernement de ma cité, le lac et les alpages et tracasser nos voisins impériaux qui ont bien d'autres soucis que de se torturer les méninges sur la nature des guerres saintes ou pas de leurs Altessissimes régents de la Curie. Cela fait deux fois que la pauvre petite Comté Franche de Bourgogne se fait cocufier ses chemins par vos capitaines sans autres formes de procès. Cela nous met le pauvre chancelier de Dole, le seigneur Imladris de Voiteur, le séant entre deux chaises à devoir nous supporter en retour quand vos compagnies défaites sont allées voir ailleurs. La guerre est chose sérieuse, Votre Eminence ! Elle n’est point faite chez nous pour amuser quelques Namaycush et autres barons en mal d’ordalies d’un autre âge moyen moyen. Franchement ! Ce n'est point querelle de religion que l’on nous mène chagrin, mais quelques loisirs de saigneurs las des chasses de chez eux. Ces chevauchées de loisirs sont des braises qui enflamment et ravagent l'Aristotélité ! Et bien davantage si certaines oies pourprées du Capitole continuent à vouloir chercher des noises à tout ceux qui ne leur déroulent pas le tapis pourpre. Dans l’Empire, je dois dire que c’est le privilège de leurs Altesses, feu l’Empereur Jean long d’Argent, presque tison l’Empereur Raboude aujourd’hui. Chez nous autres helvètes, on peut aller se brosser ! Nous sommes des hommes et des femmes libres. Propres en plus. La seule pourpre que nous accordons, elle est pour nos votations en plein air. Même quand il fait un sale temps.

Je prie Votre Eminence, et ce n'est pas toujours comme ça que je vous appelle croyez-moi, alors voyez-y une parole mesurée, pour une requête hautement sérieuse. Je prie votre sainteté, de bien vouloir rappeler la Curie à plus de raison. Il est déjà assez difficile de vivre sereinement au contact de certains des vôtres chez nous, des plus fervents aristotéliciens romains, sans avoir une sévère envie de leur ficher une bonne torgnole tel le bon père de famille à son fils imbécile, pour qu'il soit inutile d'y rajouter des français, guère connus pour leur capacité à se donner de grands gouvernants. Qu'on descende chez vous de ses talonnettes, je vous en conjure, ou l’on va nous mettre tout l'Empire et le royaume de France sans dessus dessous, quand sera achevée la fâcheuse affaire de la guerre des feudataires du ponant.

La république de Genève est souveraine, et terre de libertés, et il n'est pas criminel d'être croyant en la réformation de l'Aristotélité chez elle. La pratique des cultes est réglée par des lois équitables qui partagent l'usage de l'église dite cathédrale et laissent deux jours aux romains, alors que les réformés ne disposent de son usage que le vendredi. Si aujourd'hui, l'évêque de Genève ne pratique pas sa messe dans la cathédrale, c'est qu'il se refuse à accepter la légalité de ce simultaneum. Cet irrespect de nos lois est toutefois toléré tant qu'il n'y a pas de provocation outrancière de la part des "romains". Comme l'avoyer Guidrion a fait voter un décret d'amnistie et de paix religieuse, toute messe qu'il ferait dans l'église cathédrale Saint Pierrot seraient une provocation illégale, l'évêque le sait et s'en dispense donc. Et comme ce ne sont pas trois mariages et un enterrement qui attirent du monde à vos messes… Que les français, et vos calotins ne se servent pas de l'épouvantail léonin pour justifier ce qui n'est qu'une tentative criminelle pour imposer le culte romain, exclusivement.

Enfin, si Genève use de mercenaires, et parmi eux des sicaires du Lion de Juda, c'est que Genève est un petit État qui n'a pas le loisir de s'offrir de belles oriflammes à chaque caprice de ses princes et princesses. Genève entend qu'on respecte sa justice et use des armes qu'elle a. L'usage de spécialistes de la guerre d’escarmouches en est une. Enfin, la confédération helvétique n'a pas à être tenue responsable de la politique de Genève, nos institutions confédérales garantissent la souveraineté des cantons. Chacun d’entre eux a son propre gouvernement, sa propre diplomatie et son propre juge souverain. La Suisse est propre. C'est connu. Attaquer l'ensemble de la confédération, c'est un acte hautement injuste et un péché devant Deos. Franchement, c’est mal.

Saint Père, il n’est de Deos que Deos. On dit chez moi qu’il transmet ses commandements par le verbe et par le rêve. Je suis fervent aristotélicien, je rêve que vous entendiez ma requête. Libérez ceux qui craignent plus la terreur qu’inspire les saintes Armées de vos cardinaux que nous autres genevois. Faut-il que le châtiment que leur promet l’Eglise soit infernal, pour qu’ils soient devenus tel Loth abandonnant Sodome et Gomorrhe sans se retourner ? Deos est amour aussi, Saint Père ! Je me permets de vous alerter humblement, monsieur Clodeweck, la morgue de certains au sein même de votre grande Eglise met en péril la Création. Plus que le message d’amour d’une charmante diaconesse, ce sont les cris de haine des teutons qu’on entend, ici-bas. Autorisez les princes ligottés par d’iniques concordats à refuser de suivre les guerres contre nous que l’on appelle fort légèrement chez vous d’un tintinnabulement du grelot béni de Saint Titus. Levez l’Interdit de Tolérance proclamé par le cardinal Mrgroar contre nous ! Et surtout dites à vos princesses bourguignonnes de rester chez elles compter les bijoux de leurs couronnes sans venir en chercher chez moi dans les alpages en passant sur les comtois, ombrageux du coté de l’Honneur de leur postérieur. Comme mon voisin dit chez moi sur le Salève, chacun son métier, les vaches seront bien gardées.

Respectueusement

A Tours,

Izaac Dusalève

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Clodeweck
Le secrétaire vint apporter une missive.
Le cardinal lui fit signe de la poser sur un petit meuble, une sorte d'écritoire. Comme il était particulièrement incorrect de lire son courrier en présence de quelqu'un, il se promit de la lire et d'y répondre plus tard. Puis il reporta son attention sur son vis à vis.

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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.
Fingolfin
Nul doute que l'archevêque avait oublié l'échange vigoureux qui avait eu lieu entre les deux hommes lorsque l'annonce fut faite par l'Église que la ville d'Angers serait donnée aux troupes du Ponant qui devaient se charger d'en chasser les hérétiques, autrement dit lorsque l'hérésie fut reconnue comme acceptable par l'Église et qu'elle déclara rien de moins que la souveraineté du Ponant sur le Royaume de France ainsi que sur l'Église.

Qu'importe cette croisade, nous en avons déjà assez parlé à l'époque pour ne pas avoir à rappeler une fois encore que du plus grand succès militaire de l'Église vous fîtes naître sa plus grande honte.

Affichant un sourire narquois, le baron ne laissa point le temps à l'archevêque de répondre puisque ce n'était pas là ce pourquoi il était venu, cette croisade appartenant au passé ils auraient bien du mal à en changer son issue qui fut fatale pour la crédibilité de l'Église. Non, d'autres affaires plus importantes devaient être traitées.

Mais oublions le passé, et oublions également le présent puisque celui-ci nous amènerait encore à parler de votre étrange façon de répandre les valeurs réclamées par le Très Haut, telle la loyauté, puisque votre soutien aux traîtres d'Anclair est avéré de par vos déclarations.

L'on disait même en ce jour que l'inquisitrice Naudeas n'était là que pour faire fuir Camille d'Anclair. C'était là une chose bien étrange que de voir une inquisitrice protéger celle que les rumeurs accusaient depuis quelques temps d'avoir rejoint une secte hérétique se réclamant des Ismaélites d'Orient et prônant la guerre contre les Saintes Armées. Mais qui aujourd'hui pouvait encore s'étonner de voir les serviteurs de l'archevêque défendre félons et hérétiques ? C'était là après tout ce qu'ils faisaient depuis des années.

Non, parlons plutôt du futur, j'aimerais savoir ce que le Grand Inquisiteur compte faire pour rétablir la foi en ce Royaume et les valeurs autrefois défendues par l'Église et instaurées à travers la chevalerie et les nombreuses règles de celle-ci. Que fait l'Église aujourd'hui pour défendre l'ordre des choses et rappeler à chacun que tout Homme doit fidélité à Dieu et au Roy ? Nous ne comptons plus les déclarations de l'Église, ou de membres de son clergé, condamnant les armées loyales à la Couronne, celles-là même qui servent l'Église et le Très Haut en croisade, et défendant dans le même temps les duchés félons dont les armées se font boucliers des hérétiques et sont toujours absentes, voir dans le camp opposé, lorsque l'Église demande aux Osts de se rassembler pour servir le Très Haut dans une juste guerre contre les impies.

La question pouvait sembler obscure, aussi le baron se décida à préciser en faisant le parallèle avec une affaire que personne ne peut ignorer.

Je crains de plus en plus de voir en ces temps les derniers jours de l'Église qui, tout comme notre défunte Reyne à la dernière heure, ne fait plus que défendre ses ennemis et condamner ses alliés.

Si les propos se voulaient prononcés de sorte à forcer l'archevèque à prendre position autre que son habituelle neutralité hypocrite, les craintes du baron n'en étaient pas moins grandes, l'Église aujourd'hui était au service des félons et ne faisait plus rien que les aider dans leurs sombres desseins alors même que la seule façon pour elle de redevenir ce qu'elle était reposait dans son plein soutien aux régnants légitimes de ce monde et donc dans la condamnation des félons puisqu'elle ne pouvait à la fois enseigner au peuple la droiture que Dieu réclame de lui et soutenir ceux cherchant à la faire disparaître de sorte à accroitre leurs profits commerciaux et leurs pouvoirs.
Clodeweck
Au risque de te paraitre d'une neutralité que tu trouveras hypocrite je te répondrai que l’Église a souvent en sa possession des éléments qui dépassent le côté partisan.
Je ne reviendrai pas sur cette croisade, quoi qu'il y aurait encore à dire.

Il y a beaucoup de choses dans tes propos et j'avoue qu'il va être difficile de répondre à tout en même temps.
mais voyons.
Je vais commencer par ceux que tu appelles les "traitres d'Anclair", pour ma part, je ne connais que la sœur Camille.
De la sœur Camille je ne connais que le côté religieux, c'est mon travail, le seul reproche que j'aurais à lui faire c'est d'avoir voulu être en charge d'une responsabilité temporelle, qui à mon sens, est rarement compatible avec la neutralité qui doit être celle d'un religieux.
Mon soutien à Camille est d'ailleurs le soutien que j'aurais apporté à quiconque, y compris toi ou le Duc Llyr ou même falco s'il devait être besoin.
J'ai refusé de livrer une femme à une condamnation sans procès.
Cela te choque ?
Pas moi. Le duc avait refusé un procès neutre, puisqu'il souhaitait, selon ses propres dires être juge et partie, et je ne pouvais tolérer cela.
Je ne le tolérerais pas d'avantage si je devais le faire aujourd'hui.
J'en ai discuté après avec Camille, qui m'a dit "condamnée d'avance de toute façon laissez les faire !"
Voilà.
Si c'est cela que tu appelles soutenir les d'Anclair ?
Moi j'appelle cela être humain.

Donc que compte faire le grand inquisiteur "pour rétablir la foi en ce Royaume et les valeurs autrefois défendues par l'Église..."
Tu me prends pour Dieu ?
Si j'avais le moindre pouvoir de faire quelque chose pour rétablir la foy je le ferais immédiatement.
Mais je n'ai pas plus de pouvoir que n'importe quel curé.
Quand je demande à un duc de la justice il me répond par des insultes m'accusant d'un soutien politique à une famille que je ne connais guère !
La justice ? Elle s’efface devant les querelles politique
L'amitié et l'amour ? Des valeurs déchues car on hait un homme en Touraine parce qu'il est berrichon et on hait un homme en Anjou parce qu'il est Mainois. Parce que lorsqu'un clerc parle de Paix chaque parti l'accuse de soutenir le camp adverse!
Durant le dernier conflit chaque camp m'a demandé d'excommunier ceux d'en face parce qu'ils étaient hérétiques !
Alors j'aurais du excommunier tout le monde ?
Moi, je vais te poser une autre question
Il faudrait que l'église soutienne Dieu, cela est normal et le Roy les yeux fermés ? Le roy ou la reyne ont aussi prêté serment de soutenir l'Eglise mais des gens comme 19 ou Finam bien qu'excommuniés gardent leur titres de noblesse.

Lorsque le Duc Llyr a attaqué le Berry, j'ai demandé à l'église de ne pas prendre parti dans une lutte entre noble, une sorte de guerre privée en somme.
En tant que Camerlingue il fallait que je soutienne les huguenots ou les berrichons ?

La Reyne fut assez surprise lorsque je lui ai donné mon point de vue, je suis un partisan de l'unité du royaume de France, dans la vertu et la foy.
Car si ce royaume éclate, nous verrons partout des petits Ducs monter l'un contre l'autre, des brigands régner et l'ordre et la foy disparaitre.
Mais ça ce ne peut étre possible qu'avec un Roy ou une Reyne qui aurait la capacité de tenir ses vassaux.
Or depuis SM Levan...Je n'en ai pas vu.

Alors que vais je faire ?
Déjà remplacer les clercs manquant en Touraine.
Prêcher les valeurs de l'église à mon humble niveau.
Quand à l'inquisition elle est là pour sauver les âmes pas pour bruler les corps.
Chose qu'elle n'a d'ailleurs jamais eu le pouvoir de faire puisque c'est au pouvoir temporel que revient cette charge !

Mais si tu pense que je peux faire quelque chose de plus je suis prêt à l'entendre.


Ne pas oublier de reprendre son souffle et de boire un coup.
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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.
Fingolfin
En effet cela me choque que vous vous fassiez avocat du sans nom alors que vous êtes serviteur du seigneur. Une traîtresse reconnaissant l'être puisqu'ayant avoué avoir en effet trahit son duché n'a pas à recevoir de procès, encore moins lorsque le Duc la déclare coupable, car il est, vous semblez l'oublier, maître et seul juge sur ses terres de par l'autorité qui lui est conférée par la Reyne de France qui la tient elle même de Dieu. Ou bien mettriez-vous en doute le fait que Dieu seul choisit le Roi de France, quand bien même celui-ci est élu, et lui donne de fait tout pouvoir en ce Royaume ?

Quant-à Camille, pensiez-vous vraiment qu'elle viendrait vous dire croire être innocentée alors qu'elle venait d'avouer avoir fait ce dont on l'accusait après que l'on ait prouvé qu'elle avait falsifié ses rapports afin de couvrir son crime ? Me serais-je trompé ? Serait-ce elle qui vous manipule comme un pion et non le contraire ?


Cette question n'était pas ironique, il se demandait vraiment si tel n'était pas le cas, car tant d'hypocrisie de la part de l'archevêque lui paraissait être une chose impossible, quand bien même celui-ci était breton et donc entraîné dès son plus jeune âge à l'art du paraître.

N'oubliez pas que le fer a été donné à l'Homme par Dieu et que Sainte Kyrène elle même a dit que la violence est acceptable si le but est la justice ou la défense de la foi. Alors si Dieu octroi au régnant ses pouvoirs et que le régnant les octroi au Duc et que le Duc rend justice par le fer, qui êtes-vous pour vous y opposer ?

Vous êtes chancelier de la congrégation de la sainte inquisition et de ce fait votre rôle est de lever les peuples de ce monde contre ceux qui le menacent en ne respectant point ce que Dieu y a établi, mais tant que vous resterez timoré et vous refuserez à admettre que vous avez passé votre vie à ne dire ni oui ni non mais sans cesse peut-être vous ne ferrez rien.

Plutôt que de passer son temps à juger innocents les coupables et coupables les innocents en s'opposant ainsi aux droits et devoirs des régnants il ferait bien de faire ce pourquoi il est inquisiteur, trouver les foyers hérétiques, ceux où les réformés refusent de ne point prêcher, et les faire exterminer afin de rappeler qu'un réformé n'a point le droit de prêcher en public.

Pour le reste, comment pouvez-vous justifier votre comportement lors de la guerre en déclarant que nos armées avaient des huguenots, exactement deux, ayant juré de ne point prêcher, sur plus de trois cents soldats au plus fort du conflit, lorsque l'ennemi en alignait plusieurs dizaines de l'espèce de ceux que l'on doit exterminer puisqu'ils prêchent en terre Aristotélicienne et désirent ouvertement la destruction de l'Église ? Eussiez-vous était honnête, vous auriez condamné la Touraine pour ces deux huguenots mais soutenu les droits de la Couronne, mais vous n'avez fait ni l'un ni l'autre et avez ainsi justifier la félonie en ne déclarant point ennemi de l'Église car de Dieu toute personne s'opposant à l'ordre établi par le Très Haut.

Pour ce qui est des régnants, comment voulez-vous que l'Église voit ses excommunications suivies de sanctions lorsqu'elle condamne toute entreprise armée visant à appliquer ses sanctions ? Un noble ne peut perdre ses titres et terres que si les armes les lui arrachent, mais puisque l'Église passe son temps à refuser à la Couronne et à ses sujets le droit à guerroyer contre ceux qui sont traîtres et, ou, excommuniés, comment voulez-vous que la Couronne puisse respecter ses engagements autrement qu'en écrivant sur un papier qu'elle acquiesce ?

Où étaient donc passé ces grands serviteurs du seigneur qui autrefois n'agissaient que dans le but de restaurer l'empire de Charlemagne afin de faire face aux hérétiques d'Orient ? Où étaient ces prêcheurs qui ne craignaient point de déclarer ennemi de Dieu les peuples les plus puissants car assurés de la victoire au nom du Très Haut ? La baron savait très bien ce que cet homme devait faire, mais il savait très bien que jamais il ne le ferait.

Vous voulez savoir quoi faire ? Allez à Rome, réunissez les cardinaux et faites qu'ils rappellent au peuple que le régnant est le plus haut représentant de Dieu en dehors du pape, faites qu'ils rappellent au peuple qu'il est du droit de chacun de fourbir les armes pour porter la guerre en terre félonne et pour châtier toute personne qui se verrait frapper d'excommunication. Rappelez au peuple qu'il ne saurait être jugé autrement qu'innocent s'il venait à se révolter contre son seigneur si l'Église lançait contre lui l'anathème. Vous vous plaignez que l'Église ne soit pas servie ? À qui la faute puisque vous interdisez aux fidèles de servir l'Église ! Donnez leur le droit de châtier ceux qui s'opposent à Dieu et alors vous prierez le Très Haut pour que les souffrances des hérétiques prennent fin !

Et ce jour là vous comprendrez à quel point notre Duc est grand car a su différencier parmi les réformés ceux qu'il faut combattre de ceux qu'il faut guider. Car les premiers prêchent la réforme et la guerre contre l'Église et se rendent ainsi coupables puisqu'ils sont une occasion de chute pour les fidèles, mais les seconds gardent leur foi pour eux, se contentant de dire qu'ils sont réformés pour ne point mentir mais servant aussi bien le duché et le Royaume, parfois même mieux, que n'importe quel Aristotélicien sans tenter à un quelconque moment de détourner de l'Église les fidèles, ainsi aux premiers il faut opposer le fer tandis qu'aux seconds il faut opposer les mots.
Clodeweck
Oui le roy est sacré, et les vassaux tiennent leur autorité du suzerain, mais tout être vivant a le droit à un procès même s'il est coupable et surtout s'il l'est.
Il ne m'appartient pas de juger de la culpabilité de quiconque en matière de délit de droit commun.
Si le Duc me demande de lever un immunité il est normal que je lui demande un procès équitable, sinon pourquoi lever une immunité ?
Si c'est pour condamner de façon discrétionnaire pas la peine de lever une immunité, en ce sens Falco a raison on tue d'abord et vogue la galère.
Ce faisant ce n'est pas Camille que je défend, c'est une vision de la justice qui dit que chaque personne doit avoir le droit de se défendre. C'est une des bases du tribunal d'inquisition qui est pour cela en avance sur la féodalité.
Car même après sanction, nous acceptons de revenir en arrière si la personne est entendue.
C'est l'un des principe fondamentaux de notre relation avec Dieu,
"le Fort n'a pas vocation a dominer le faible"
Si demain le Roy ou la Reyne de France décide de frapper quelqu'un de sa propres volonté, arguant du droit divin, il n'est pas besoin de venir demander une quelconque levée d'immunité ou un assentiment de l'Eglise.
Car la finalité est là, et je l'ai dit au Duc.
Pourquoi lever une immunité sur quelqu'un qui est déjà condamné ?

D'autre part comme l'ont dit SM LevanIII et l'empereur Long John Sylver, la seule personne habilité à donner la mort est le « juge » c'est quand même bien le pouvoir royal qui a mis en place les tribunaux, et jusqu'à aujourd'hui aucun souverain ne les a remis en cause.
C'est donc bien la volonté du Suzerain mis en place par Dieu que de voir une justice héritière du droit romain et non une justice féodale dans le royaume de France..


souriant

Cela aura au moins servit à occuper les foules, il faut toujours occuper la foule sinon elle pose de vraies questions.

Ceci étant le rôle de l'inquisition n'est pas de lever les peuples les uns contre les autres « son but est de sauver les âmes. »
Il n'est donc pas question de prôner la guerre mais de combattre les déviances hérétiques, non en brulant les corps mais en tentant de remettre les suspects dans le droit chemin.

La France est une idée neuve, elle n'existait pas il y a cent ans, les gascons, les armagnac, les bourguignons, les anglais etc, viennent de se battre durant un siècle pour des territoires, ceci ont été conquis ou reconquis par Charles VII, puis administrés par Levan III, ce n'est pas à l'inquisition d'intervenir dans les affaires de la noblesse.
Si la haute noblesse doit se battre pour des possessions terrestres cela est du ressort de la royauté.

Je suis cependant d'accord avec toi sur un point.
Si l'église lutte pour la paix et que les régnants veulent faire des guerres nous ne pouvons pas nous entendre.
Sauf a savoir réellement ce qui doit être du ressort de chacun.
A la fin du XIIéme siècle les grandes nations ont demandé à l'Eglise des concordats pour savoir justement ce qui est permis et ce qui ne l'est pas.
Je suis un farouche opposant des concordats signés entre l'Eglise et les duchés, car les duc et comtes ne respectent jamais leurs signatures, d'une part ce qui les rend inutiles, mais surtout parce que justement ils ne traitent jamais des vrais sujets.
Comme tu le dis si bien, et là ce serait une réelle avancée nous pourrions poser la question des guerres privées ou des guerres justifiées.
Or jamais celle-ci ne fut posée.
Nous voyons bien que se flou entraine des incompatibilités.
Enfin au risque de te surprendre, ce que tu dis en conclusion, j'en suis d'accord avec toi.

Nous pourrions effectivement rappeler aux peuples quels sont leur devoirs...Mais à condition de pouvoir rappeler aux régnants quels sont les leurs.

Discussion que j'ai eu avec plusieurs souverains, hélas disparus, mais tant que cela ne sera pas clairement défini nous resterons dans le flou.
Car nous n'interdisons pas aux fidèles de servir l'Eglise mais nous ne pouvons pas couvrir de notre bénédiction tout et son contraire.
Qu'une armée veuille châtier un hérétique notoire oui, mais qu'elle décide de son propre chef qu'untel ou une telle est hérétique parce qu'il ou elle ne lui plait pas, non.
Donc il nous faudrait clairement définir le rôle de chacun

Je donne un exemple.
Un félon est quelqu'un qui renie son serment d'allégeance
Pour l'Eglise il est considéré comme parjure, nous avons donc là une personne qui est à la fois, dans l’erreur vis à vis de l'Eglise et de la royauté.

Par contre une guerre privée, contre quelqu'un qui n'est ni félon, ni parjure, ni hérétique, ni apostat...
Nous sommes forcément en opposition avec la personne qui va la décider.

Allons plus loin.
Si la royauté nous demande de cautionner une guerre menée contre un dirigeant félon, pourquoi ne guerroie-t-elle pas contre un dirigeant hérétique ?

Le jour ou nous serons d'accord sur ce point nous aurons fait un grand progrès. Mais j'ai bien des doutes hélas.

Pour finir je suis ravi que tu me rejoignes sur un autre point.
A certains il faut opposer le fer
A d'autres ils faut opposer les mots.
La charge de l'inquisition c'est la deuxième, le fer c'est pour le temporel éventuellement les Sainctes Armées.

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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.
Fingolfin
Là où vous vous trompez c'est que la haute justice est du ressort du Duc et non de qui que ce soit d'autre, les juges sont ses conseillers et ne parlent qu'en son nom, ainsi le Duc décide et le juge applique, de la même façon que la Reyne parle et que ses vassaux appliquent. Je vous concède néanmoins que jamais le Duc n'aurait dû perdre de temps à demander à l'Église de lever l'immunité de Camille, la trahison étant avérée il aurait dû la livrer à la potence, mais que voulez-vous, notre Duc est bon et aime à respecter l'Église comme le devraient tous les hommes, malheureusement l'Église ne l'a pas respecté en retour ni même la Touraine en refusant à ce que la traîtresse soit châtiée, démontrant par là sa préférence pour les félons que pour ses serviteurs.

Souriant à son tour, il continua, tout en sachant que l'archevêque clamerait aussitôt qu'il le pourrait la nécessité d'une justice ne dépendant pas des régnants, autrement dit le droit aux coupables d'être innocents, puisque tout le monde le sait, la loi protège les coupables et condamne les innocents lorsque les régnants condamnent les plus dangereux, usent de clémence envers les plus démunis et protègent les innocents.

Mais comment pourrais-je attendre de vous que vous compreniez mes mots défendant le droit lorsque vous ne parlez que de lois et déclarez ouvertement que vous vous refusez à soutenir la royauté, celle-là même qui vous protège et fait quérir ses vassaux pour les croisades, parce que vous estimez qu'elle ne vous soutient pas ? Est-ce là ce que vous enseignez à vos clercs ? Que l'on ne doit servir qu'à condition de l'être ? Quel bel exemple, je comprends bien mieux maintenant ce pourquoi vous défendez les félons, eux aussi exigent d'être servis par tous mais se refusent à servir qui que ce soit...

Nouveau sourire, le choix des mots de l'archevêque ne pouvait que ravir le baron.

Mais ne nous laissons pas distraire par quelques maladresses, vous n'avez point considéré comme une offense la pauvreté de mon langage, aussi serais-je bien mal avisé de vous tenir rigueur d'un exemple bien osé, oublions donc mes derniers mots et avançons plutôt.

Sachez que je vous rejoins lorsque vous dites qu'il faut à la fois rappeler aux peuples et aux régnants leurs devoirs, c'était d'ailleurs là ce que j'entendais que vous fassiez avec les autres cardinaux, il va de soi que tous, aussi bien le gueux que le Roy, doivent servir, au moins Dieu, et ont donc des devoirs.

Néanmoins, pour reprendre vos mots sur la royauté et son service envers le tout puissant, je n'ai jamais vu un dirigeant déclaré hérétique ne pas être inquiété par la Couronne de France après que l'Église l'ai réclamé. En effet, elle appelle toujours ses vassaux à lever des armées afin de mener un juste combat pour servir le Très Haut. Tout au plus peut-on l'accuser de ne point envoyer les Ordres Royaux au combat, mais lorsque l'on sait le Domaine Royal entouré de félons dont les armées ne partent pas à la croisade et lorsque l'on sait qu'ils n'ont cure de l'Église, le Roy serait mal avisé de déployer toutes ses forces dans ce saint combat car verrait son Royaume prit d'assaut et livré à des gens de peu de foi, faisant donc plus de mal que de bien.


Enfin, je suis d'accord avec ce que vous avez dit de l'Église, elle se doit de lutter pour la paix, et c'est là ce que font les armées fidèles à la Couronne de France. Car de paix il ne pourra y en avoir que lorsque l'ensemble des Ducs et Comtes de ce Royaume plieront genou devant le Roy, lui jureront allégeance et tiendront leur serment jusqu'à la tombe. Et c'est là ce que l'Église doit aider à instaurer car elle se doit de défendre la Couronne tout comme la Couronne se doit de défendre l'Église. Mais tant qu'aucun des deux ne servira l'autre avec zèle rien ne bon n'adviendra pour les deux et tant les félons que les hérétiques croîtront en nombre et en puissance.
Clodeweck
Bien, je tire un trait sur nos définitions réciproques de la justice, quoi que nous pourrons y revenir un jour , au calme.

Comme je le disais à la Reyne Nebisa, et comme d'ailleurs j'en avais parlé avec la précédente, s'il y a bien une chose que je ne souhaite pas c'est bien la chute du royaume de France.
Je viens d'ailleurs de dire l'inverse.
Même d'origine Bretonne j'en arrive parfois à regretter le règne de SM Levan III. En toute franchise je souhaiterai un régnant qui puisse avoir suffisamment de charisme et d'autorité pour pouvoir "tenir" le royaume.
Nous n'avons pas en tant que clerc l’intérêt de guerres permanentes.
Ensuite, oui je pense qu'un concordat royal pourrait être une bonne chose, les autres ne servant à rien, mais ce n'est que personnel.

Dans ma position, je ne peux que m'occuper de la Province , et c'est déjà assez complexe que d'avoir Le Maine, La Touraine, L'Anjou et la Bretagne.
Le représentant de la Curie est un Italien, le camerlingue...
Cela nous rappelle aussi que la France n'est pas la seule préocupation de l'Eglise dans ces royaumes.

Quant à l'inquisition elle fait son travail au mieux qu'elle peut mais elle n'est que peu concernée dans les guerres stricto sensu.


Citation:
Et c'est là ce que l'Église doit aider à instaurer car elle se doit de défendre la Couronne tout comme la Couronne se doit de défendre l'Église. Mais tant qu'aucun des deux ne servira l'autre avec zèle rien ne bon n'adviendra pour les deux et tant les félons que les hérétiques croîtront en nombre et en puissance.


Entièrement et totalement d'accord.
A condition de ne pas s'accuser en permanence. Car le manque de cohésion entre la royauté et l'église est partagé et la faute revient aux eux entités.

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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.
Fingolfin
Malheureusement nous ne connûmes aucun régnant digne depuis que feu Levan III accéda au trône, car si certains lui octroient des mérites, la vérité est qu'il fut le plus grand soutien des félons car fut celui qui, alors qu'il portait la Couronne de France de ses aïeux, déclara rien de moins que d'accepter l’indépendance de terres lui devant serment d'allégeance. Il fut celui qui signa cette succession de guerres contre les félons car refusa de faire un exemple en Bretagne. Tel Rome autrefois contre Carthage, il préféra promettre le Royaume à une succession de guerres cruelles et coûteuses plutôt que de s'assurer dès la première fois que jamais ses ennemis ne pourraient se relever. Si aujourd'hui nous pleurons notre Reyne qui aurait pu être grande ce n'est que parce qu'elle fut frappée de la folie lorsqu'enfin elle compris que ses prédécesseurs avaient si peu de sagesse qu'ils permirent aux félons de régner en maître et aux vassaux de ne point remplir leurs devoirs puisqu'ils savaient ne rien risquer de la Couronne et, au cas où, qu'il leur suffirait d'embrasser les sombres desseins de la Bretagne pour s'assurer de ne point être inquiétés.

Une réalité souvent oubliée par les sujets encore fidèles, mais connue des félons qui se plaisaient ainsi à pouvoir faire ce que bon leur semble tout en sachant que la Couronne ne ferait rien contre eux.

Ce n'est point par hasard qu'elle déclara ennemis ses amis et amis ses ennemis, la peur lui inspira la folie et la folie la poussa à renier ses alliés pour ses ennemis de peur de perdre ce qu'il lui restait et alors même qu'elle était sur le point de récupérer ce qu'elle avait perdu. Mais comment pouvait-elle reconnaître cette réalité alors même que ses conseillers les plus proches, ceux-là même prétendant servir le Royaume, ne sont capables que de dire la Bretagne et ses alliés immortels alors que la Touraine seule et quelques uns de ses alliés ont su écraser les armées félonnes tant et tant de fois que les félons n'osent plus l'approcher à moins d'être à neuf contre un ?

Voyez, ce qui ronge ce Royaume se nomme la peur. Et comment ôter cette peur du coeur de nos régnants si ce n'est en y instaurant la foi à la place ? Si Charlemagne vainquit les ennemis du Très Haut ce n'est pas parce qu'il était plus fort mais parce que le tout puissant lui l'accorda eu égard de sa foi, et si Louis IX fut nommé Le Saint et déclaré le plus grand souverain de cette terre tant par ses alliés que ses ennemis ce n'est que parce qu'il avait la foi et de ce fait ne connaissait point la peur et était ainsi capable de conseiller et d'agir avec sagesse.

Aussi, si vous êtes honnête et désirez réellement voir renaître le Royaume de France tel qu'il fut autrefois, et non un Royaume du Ponant, il faut que vous poussiez l'Église à s'intéresser de près à l'élection du nouveau souverain, que vous la forciez à communiquer aux duchés et comtés le nom de celui qui, selon le collège des cardinaux, serait le meilleur serviteur du Très Haut, que vous rappeliez, ainsi que nous l'avons dit, les devoirs du régnant mais également de ses vassaux et enfin ceux du peuple. Car si le trône se voit occupé par un régnant dont l'Église rappellerait, tel qu'il le faudrait, qu'il est le représentant du Dieu Très Haut, qui osera s'opposer à lui et déclarer qu'il est là dans son bon droit ? Aucun ! Car s'ils dérogent à leur serment une fois encore alors l'Église sera à même de soutenir une juste guerre contre eux puisqu'en s'opposant au Roy ils s'opposeront à l'Église et donc au tout puissant.

Je ne peux donc que vous inciter à réunir les cardinaux et à oeuvrer avec hâte sur des déclarations rappelant les devoirs de chacun, à inviter à Rome les prétendants au trône afin de sonder leur foi pour guider le peuple dans son choix et, enfin, de travailler sur, comme vous le nommez, un concordat royal, bien qu'une fois encore je crois qu'un texte n'a aucune utilité car seuls comptent les serments et si le Roy jure de servir le Très Haut et donc l'Église, il sera aisé pour elle de le frapper d'Anathème sans avoir à recourir à des textes s'il venait à se détourner du Très Haut.

N'oubliez pas que l'Église fut servi, est l'est encore, par la Couronne de France et ses vassaux avec ferveur et qu'aujourd'hui la Couronne de France requière l'aide de l'Église à son tour.

La conversation commençait à durer, aussi le baron espérait-il que la prochaine réponse de l'Archevêque ne demanderait point elle même de réponse, non parce qu'il voulait arrêter de parler mais bien parce qu'il devait justement se rendre au château pour parler de futurs régnants.
Clodeweck
Le père Hocha la tête.

Pour ce qu'il est du vote, cela fait effectivement débat parmi les évêques, savoir s'il en sortira quelque chose, je ne sais pas encore.
Nous savons déjà pour qui ne pas voter
Mais aurons nous réellement une préférence, il faudrait pour cela que nous soyons devins.
Qui aurait pu augurer de ce que ferait ou ne ferait pas la Reyne Nébisa ?

Sur ce je te remercie d’être venu, l'important n'est pas forcément d'avoir les même idées, mais de les défendre avec honnêteté et vertu.

La porte te sera toujours ouverte tant que nous poursuivrons des buts semblables voir le même, même , encore une fois si nous ne le faisons pas avec les même moyens.

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