[RP.reservé aux perso joués] L'évêque de Tours reçoit

Visiblement les deux hommes étaient d'accord, tout du moins en mots, sur la partie la plus importante de leur conversation qui concernait l'avenir, la félonne quant-à elle finirait pendue, qu'il faille attendre un mois ou un an, donc il importait peu d'en parler.

Soyez sûr que je serai plus que jamais attentif aux actes et aux déclarations de l'Église dans l'espoir d'y voir prendre forme vos paroles aujourd'hui prononcées.

Ceci dit, le baron se dirigea vers la porte puis se retourna.

Puisse le Très Haut vous soutenir si vous oeuvrez pour la grandeur du Royaume de France et de l'Église.

Les mots étaient clairs, l'archevêque l'avait sans doute déjà compris, bien qu'ils s'entendent en mots, le baron avait trop l'habitude d'entendre des personnes dire mais ne point faire, aussi attendrait-il avant de juger de l'honnêteté des paroles de celui qu'il considérait comme la plus grande menace pour la Touraine du fait de son don pour s'entourer de tous ceux qui s'acoquinent avec les félons.

Bonne journée, nous avons...Comment dire ? Nous avons tous une obligation de moyens !

Il laissa partir l'homme avec le sourire.
_________________


Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

Eminence pardonnez moi ( HRP , j'ai reçu deux massages de l'évêché de Tours , envoyé par Minlaw , je ne peux répondre ayant égarer mon adresse de connexion au forum de l'église pourriez prévenir ce joueur svp ) de vous ennuyer , j'arrive à Loches après un très log voyage et je ne sais à qui m’adresser .

Merci à vous


Alexandrino ,

de Loches

~*envoyez un mp, ici c'est un topic RP alors pas de HRP merci*~
_________________

De retour après une virée en Limousin accompagner une MA qui devait ravitailler la Touraine, Eden posa son sac à son antre et vérifia les différents messages qui s'entassaient dans un coin.
Un des vélins attira son attention, très luxueux, plein de cachets rouges et un somptueux ruban.

Fichtre pensa t elle, on m'écrit du Louvre ou quoi? Ils ont besoin d'une escorte p'être et ma réputation les a laissés sur le fondement sans doute.

Elle doutait de rien l’Écossaise faut dire et comme on ne lui offrait pas assez de fleurs à son gout, elle n'hésitait pas a s'en lancer toute seule, après tout on était jamais aussi bien servi que par soi même qu'on disait.

Toute a ses considérations, elle décacheta la missive, avec un peu de mal vu tous les sceaux utilisés, pestant intérieurement contre les gens qui devaient certes pas payer la cire pour en étaler autant sur un simple message.

Bla bla bla...le grand plaisir de vous inviter ma très chère Lady bla bla bla
je vous attends avec impatience....bla bla bla ....il me tarde de vous revoir...je suis enfin revenu....

Clode.

Bon voila autre chose marmonna la brune.

En effet elle avait rencontré Clo un soir à Loches, puis il l'avait retrouvée à Tours un jour plus tard, il semblait apprécier la jeune Lady, tant et si bien qu'il lui avait proposé de l'épouser, même si tous savaient (oui il y avait des témoins)que de par ses fonctions il ne pouvait pas honorer une telle demande, il lui avait dit qu'il ferrait d'elle une duchesse, et voulait qu'elle l'accompagne en Bretagne, partir le soir même.
Bien sur pour elle qui avait combattu à Tours rien que le nom de Bretagne la hérissait, puis elle ne pouvait partir, d'autres missions l'attendaient.
Il avait semblé déçu, et lui avait demandé de l'attendre, promis qu'il reviendrait...qu'il lui écrirait...

Le temps avait passé depuis, elle n'y avait plus pensé, sauf quand lisant les différents communiqués, elle avait été outrée de voir qu'il protégeait une traitresse, Camille.
Sa déception fut immense.
Sans doute voulait il lui expliquer cela?

Prenant son plus beau tartan et ajustant son béret, elle prit sa besace et remonta en selle pour se rendre chez Clode.
Il lui fallait clarifier tout cela.

A l'adresse indiquée, mit pied à terre et frappa deux coups secs de son poing ganté, attendant qu'on veuille bien venir lui ouvrir.
_________________

Le père revenait du Berry, c'est toujours un voyage or du temps que de passer la ligne en deux duchés ennemis...Les plaies saignantes qui étaient ouvertes de part et d'autre attisaient des haines incontrôlées...Pourtant, les clercs ne connaissant pas les frontières et l'amitié aristotélicienne étant universelle, c'était souvent qu'il passait de l'Anjou au Maine, de Touraine en Berry et de Touraine en Bretagne.
Fatigué il se laissa aller à s'assoir, la table de travail était chargée de missives diverses, qu'il entreprit de lire.
Maudites lettres qui arrivaient chaque jour...
A peine eu t il pris la première que l'on frappait !
Sans attendre Courtin, le père cria en direction de la porte..

ENTREZ
_________________


Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

ENTREZ

Une voix masculine se fit entendre.

Par les saintes noisettes du pape z'ont même plus de gens de maison maintenant les Princes de l’Église ....de demandait la brune poussant le battant.

Pénétrant dans un pièce claire, presque austère dans sa décoration, elle se demandait vers où aller maintenant.

Tiens une toile d'araignée dans le coin...remarqua t elle en laissant ses yeux de jade parcourir les murs...déjà qu'il n'a même pas un Butler, mais on dirait que pas de femme d'entretien non plus...Clo manquerait il de fonds?


Eden fit quelques pas encore espérant signaler sa présence.
_________________

Le père leva la tête et posa la missive qu'il ne lirait pas...Sourire, voilà qu'entrait la Lady !
Certes il avait aimé, la plaisanter beaucoup dans les tavernes tourangelles, mais il ne s'attendait pas plus que cela à sa visite.

- Bonsoir, soit bénie, et surtout assied toi.
Je suis désolé j'ai congédié mes gens, du moins les ai-je envoyé prendre une nuitée de repos, et tu ne dois qu'à mon courrier de me trouver encore debout.
Je devrais avoir encore à boire, il y a une carafe sur la cheminée...

Puis sur un ton plaisant

Si j'arrive à l'atteindre nous pourrons en partager le contenu.
Que me vaut ta visite tardive ?
_________________


Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

En avançant elle aperçut un bout de soutane, un pied dans un soulier verni à rendre jaloux tous les barbeaux de la cour des miracles et enfin le proprio du tout penché sur une table bureau.

Voila qu'il se disait surpris de sa visite, alors qu'il lui avait lui même écrit pour l'inviter, un air perplexe se peignit sur les traits de la brune qui craignit que le Cloclo il commence sérieusement à yoyoter de la touffe, ce qui promettait une drôle de soirée.

Sa défunte mère lui ayant toujours dit de ne point contrarier les gens à l'air étrange, elle se força à sourire en coin et le salua de la tête.

Mais quand il lui indiqua la carafe, elle ne put retenir sa langue toujours bien pendue.

Laisse donc cette carafe mon cher Clo, à mon avis elle doit être vide..tu as du a mon sens en abuser pour ne plus te souvenir que tu m'as écrit pour m'inviter à passer te voir ce soir..


*Regard interrogatif*

Et dois je comprendre..silence entendu....que tu as volontairement congédié tes gens ce soir??
Voulais tu te retrouver seul avec moi? et tu n'oses le dire?

En quelques pas elle fut près de lui, se penchant pour plonger son regard dans le sien.
_________________

Houlà elle frappe dans les gamelles la demoiselle, elle ne s’aperçoit pas même que le flacon est encore plein.
Le père, lâchant le regard de la belle s'alla vers la cheminée et revint servir à boire.

- Tu seras l'une des deux personnes à qui le grand inquisiteur aura servi à boire

Il rit franchement et tendit le hanap à Lady...

- A notre santé !

- Oui je t'ai invitée, je ne pensais pas te voir venir nuitamment, tu est la seule personne avec qui j'ai eu l'heur de m'amuser un peu dans les tavernes de Touraine.
Il est donc évident que c'est un plaisir de te voir.
Tous ne me parlent que de leurs envies, de leurs visions du monde, de leurs chimères ou de leurs utopies, du fait qu'ils savent tout et comment il faudrait que le monde soit pour ressembler à ce qu'ils en pensent.

- S’arrête

- Au moins, toi tu es capable d’être moins imbue et donc plus grande...Alors disons que j'aime un peu de fraicheur et de bonne humeur dans ce monde de brute.
Nous ne sommes ici que des serviteurs...
Vanitas omnes vanitas et...
On connait la suite

Santé

Boit

Hum, Vouvray, excellent.
_________________


Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

Quand il se leva pour le servir sa présence semblait envahir tout l'espace dans la petite pièce, sans doute ses habits prestigieux y étaient pour quelque chose, mais la brune se prit à regretter qu'il n'ait pas un appartement plus grand.

Poliment elle se saisit du hanap, le porta à ses lèvres priant qu'il ne contienne que du Vouvray, prit un air ravi malgré que son palais sans doute brulé par le whisky de la réserve paternelle n'avait jamais vraiment été sensible à ce jus de raisin que tous appelaient vin par ici.
Une boisson de fillette auraient dit ses frères!

Amusée par cette idée, elle fixa Clode en tentant de l'imaginer mouflet, tout en lui parlant afin d'éviter de pouffer bêtement tant l'image qui lui venait à l'esprit était cocasse.

Ah oui, et qui donc est l'autre personne? Raconte moi tout, il est vrai qu'au fond et même en surface d'ailleurs, je ne sais que peu de choses sur toi...


*fait quelques pas, laissant ses doigts fins se promener sur le bois d'un coffre*

Et... si j'osais...

*le regarde toujours s'approchant de lui *

Je te demanderais pourquoi as tu choisi d'être ce que tu es? N'est il pas trop difficile d'être si entouré mais si seul au final? De ne voir que crainte , haine ou respect dans ceux qui devant toi plient l'échine pour baiser ta bague?

Toutes ses courbettes ou salamalecs pleines d'ironie et d'hypocrisie pour une sacro sainte étiquette..

*lui tend son verre à nouveau*
_________________

Difficile? Non, pas vraiment, être entouré d'hypocrisie ou de crainte ne rend que meilleur les vraies rencontres.
De plus un cardinal est avant tout un prêtre qui est au service de Dieu et des hommes, ne l'oublions pas. Qu'importe après tout ce que les gens que je croise pensent de moi, ce qui importe est que je puisse les aider.

Certains s'en rendent compte, d'autres non, peu remercient. Beaucoup doutent car l'honnêteté et la franchise leur font peur.

Lorsque tu aides, sans arrière pensée, quelqu'un dont le cœur est empli de haine, il ne comprend pas pourquoi, il ne le conçoit même pas. De fait il va chercher les plus sombres raisons qui font que tu es aimable avec lui.
Lorsque tu n'as d'objectif que le bien, tu attire la haine ou la jalousie de tous ceux qui ne comprennent pas qu'on puisse vouloir le bien.

Ressert à boire à son hôte....

L'autre personne ? Tu es bien curieuse... Ce fut ma deuxième épouse, celle dont la perte causa en moi tant de chagrin que j'en suis devenu ce que je suis. Elle était à Laval, moi en Bretagne , j'étais à l'époque , marchand ambulant, et lorsque les troupes de Juju attaquèrent la Bretagne...

Le père s’arrête au douloureux souvenir

J'appris sa mort par des messagers ! Je décidai donc de me battre pour faire cesser ces guerres idiotes et inutiles. De plus la douleur fut telle de perdre la personne que j'aimais que je préférais ne jamais plus aimer une personne, mais me vouer à tous.
Voilà ! C'est aussi simple que cela.

Se ressert à son tour.

Ceci dit, certains de ceux qui plient l'échine, comme tu dis, le font avec sincérité...
Mais parle moi donc un peu de toi.
Tu es parfois si agressive dans tes pamphlets ou tes dires, et tu sembles si honnête et si différente lorsque les flammes réchauffent ton esprit.

Prenant le tisonnier, le prêtre piqua le feu pour raviver quelques brandons et remis deux trois buches dans la grande cheminée.

Il semblerait que la quiétude, fasse de toi une autre femme. L'on en arrive même à se demander quelle douleur tu caches.
_________________


Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

[Et pendant ce temps là...]

yessssssssssssssss ! comme dirait l'ami scotiche. quand même, on n'est jamais mieux qu'à pécher au bord d'un lac. Soit, celui de Chinon est petit, mais quand même, faut pas cracher dans la soupe.

_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Izaac rentrait de la pèche. Fructueuse ce jour encore.

chabadabada, chabadabada !

Passant par le centre ville et la grand place, il s'arrêta un instant devant la boutique d'un tisserand. Jolie devanture, quelques colifichets qui attiraient les pies, une jolie camelote estampillée maidinetouraine, pur laine grandbretonne.

Pas assez cher, mon fils ! assénait à son rejeton, un badaud vaguement averroiste probablement, poulaines ornées à bouts retroussés.

Monsieur ! qu'il dit en inclinant le chef, le vieux.

La Paix, étranger ! qu'il répond poliment l'homme basané.

C'est ce que je me tue à leur dire, brave homme ! si vous saviez.

les salamalek de l'andalou passés, le vieux chancelier a le regard qui tombe sur Coudray et son donjon. En longues raies bien peignées, les vignes maigres et encore nues aux derniers frais de l'hiver, gravissaient les collines en arrière. Dans l'Aristotélité, tu plantes une église, tu plantes un cep. Vin de messe oblige. C'est là où l'on observe tout de même qu'être bon aristotélicien dans le margraviat de Finlande ou dans le royaume de Suède, c'est fichtrement plus exemplaire qu'être évêque sous les coteaux de Lacrima Christi. Un vol de palombes, par dessus les champs montait dans les nuages…

Billevesées et balivernes, je n'y puis croire ! On aura empêché le grand Inquisiteur ! Je ne vois point d'autre explication raisonnable.

Vous avez déjà goûté du vin des côtes d’Armor ? Un petit rosé de Treguier ? Un Château-Couesnon ? Robe pourpre. Le bouquet est presque mielleux si l’on oublie l’aigreur de la piquette. Certainement, être bon aristotélicien dans le duché de Bretagne, ça demande de longues cures à Rome. Sinon, c'est l'ulcère assuré. Je ne vois point d'autre explication raisonnable.
_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Le palais de l'archevêché.
Voilà un monument plus sculpté que le château de Tours.
Il regarda les vielles pierres de la Loire qui ont fait ce bâtiment.

Tk entra dans le salon d'entrée, et rechercha un instant les bureaux du chef du palais. Parcourant les couloirs à la recherche d'une personne qui connaissait peut importe soit elle, Prince, rhianna, dieu lui même qui sait ?
Il n'avait jamais était dans ce lieu à moitié froid et mystérieux.

Un panneau l'indiqua devant une pièce "Salle des invités".
Un valet ou un moine ? ou un prête ? Sans doute un clerc le salua puis l'invita à attendre car son Éminence était en entretien.
Tk regarda avec curieusité les tableau d’Aristote dans le salon.
Comment l'homme peut peintre un être vivant qui ce fait mal traité ?
Il ne compris pas là chose.

_________________

Il parlait, parlait, buvait aussi faut bien le dire, quand après avoir trifouillé dans les braises, il s'installa dans son fauteuil.

Eden s’apprêtait à lui répondre quand un drôle de bruit lui parvint du coté du siège saint?
Se tournant vers le prince, elle fut surprise de constater que le vin pas de messe avait eu raison du serviteur d'Aristote.

Non seulement il dormait comme une masse, mais il ronflait comme un sonneur!
Le jus de raisin lui fut fatal...

Un brin dépitée, la brune entreprit de s'occuper en attendant le réveil du curé au bois dormant.

Un tas de vélins l'attira, des lettres reçue, des pas encore écrites, bref rien de bien passionnant.

Une cependant attira son attention, signée par Izaac, son ami qui lui avait offert une si jolie croix qu'elle portait fièrement, mais qui suscitait souvent la curiosité quand a son culte, bien qu'elle n'en pratiquait aucun.

Tant qu'a faire passer le temps autant lui écrire.

Cela fait elle s'amusa a utiliser tous les cachets prestigieux présents sur le bureau, ce qui donna un vélin couvert de taches rouges dégoulinantes.
_________________