[RP.reservé aux perso joués] L'évêque de Tours reçoit

C’était de plus en plus logique, un procureur femme de ménage…
C’est vrai que tous les procureurs, font le ménage et range l’appartement des cardinaux.

Alors deux solutions :
Soit j’ai en face de moi une cinglée complète et il vaut mieux ne pas la contrarier.
Soit elle est vraiment procureur et il existe une explication.

Mon beau frère aurait il une maitresse ?

Alors dans tout les cas la cardinal après avoir laissé échapper un long soupireeeeeeeeee, choisi la voie du calme.

Donc… Je suis Verty de Montfort-Toxandrie je viens de passer plus de six semaines à essayer de rester en vie.
Le Très Haut a voulu que je ne perde que les jambes suite à l’attaque dont j’ai été victime de la part des armées de Touraine.

Je suis ici dans l’espoir de retrouver mon beau frère afin d’obtenir un peu de ce réconfort qui fait du bien au malade et qui me manque cruellement depuis quelques semaines.

Ou est-il ?

Je suis alitée depuis six semaines, comment le saurais je, s’il n’est pas chez lui ?

Cette présentation achevée elle attendit une réponse.
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Temps d’arrêt, instant de réflexion, qu’avons-nous devant les yeux ?
Une femme, qui dit être procureur, qui a sur la tête une mitre qui appartient au Grand Inquisiteur.

Attendu que Clodeweck n’est pas une femme, n’est pas procureur, j’en tire la conclusion que ce n’est pas lui ! Me voilà bien avancée…

Poussant la réflexion plus loin, si c’est femme est vraiment procureur, que fait elle sous la mitre du père Clodeweck ?

Les choses ne paraissant répondre a aucune logique, tentative d’explication numéro deux.

J’ai posé la question qui est tu ? C’est une question que je pose d’ordinaire aux gens que je ne connais pas.
Donc à la question nous connaissons nous ? Je réponds bien évidement non !

Quand au verbe tutoyez j’en ignore la signification.

Pour tenter d’avancer un peu, je suis Verty de Montfort, et je viens ici à la rencontre d’un vieil ami le cardinal Clodeweck de Montfort.

J’estime que mon temps de parole étant passé, il serait bon de prendre le relais et de m’expliquer ce qu’une femme qui se dit procureur fait sous la mitre du cardinal ?

Et cela avant que je ne devienne plus rouge que ma soutane.
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En effet Eminence, une personne presque morte ne pouvait répondre, mais que ce soit le père Waleran , ou moi même, nous avons posé la question, et ma foy, pas de réponse

Lady Eden est ici depuis le début, elle pourra le confirmé.

J'ai cru au départ que le père Waleran savait ou était son Eminence Verty, et je lui ai dit que nous pouvions soit la soigné à Véretz dont les portes avaient été ouverte pour l'acceuillir, soit ici même.
Que nous ferions préparer une chambre et appeler un médicastre. Quelle fut ma surprise d'apprendre que lui même ne pouvait me répondre, le père Waleran a donc posé la question au Prévôt, qui a prit congé sans pouvoir nous répondre

Se tourne vers Lady-Eden

Savez vous ou le capitaine a fait conduire son Eminence Dame Lady-Eden?
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Le temps s'était écoulé doucement il était l'heure de quitter les lieux.
Le père fit envoyer une missive. La personne qui la recevrai serait sans doute surprise.
Puis il sortit.
Sa présence était requise ailleurs.
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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

Verty pestait !

De chaque coté de sa chaise un porteur. Cela fait trois personnes.
Quel est l’abruti d’architecte qui a inventé les portes si étroites ?!

Elle eut une envie frénétique puis s’arrêta soudain hantée par une question existentielle :
« Est-ce qu’un cardinal clouée sur une chaise à le droit de battre à coup d’éventail des porteurs maladroits ? »
Les pauvres faisaient de leur mieux et la porte franchie lorsqu’ils eurent posée au milieu d’un vestibule qui lui paru soudain étriqué, elle regarda l’escalier assaillie par une vague de découragement.

Jamais il n’arriverait à me porter la haut, non que je sois grosse, ni lourde, mais la façon dont ils s’y étaient pris pour passer une porte, jamais ils ne franchiraient un escalier !

Plan B :
Quand on a une voix à remplir une cathédrale, on est capable de tonitruer en bas d’un escalier.

PADREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Oreille attentive pas de réponse, bis repetita :

PADREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Pas de réponse…Peut être va-t-il lui aussi placarder sa réponse sur les murs de Touraine plutôt que de me répondre de vive voix !

Profondément agacée, CLODDDDEWECKKKKK !

Descend ou je monte te chercher sur les mains !
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Voyez vous mon père. Je vais partir. Je prend congé. Fidèle à lui mesme votre Cardinal archevesque frappe d'interdit et fait procès contre des personnes qu'il déteste par conviction personnelle et temporelle. Et c'est ce fait qui va d'ici peu me faire sortir de mes gongs.
Je n'ai plus rien à faire ici, vous avez entendu les excuses sincères, vous allez entendre ce qu'il suit: la Touraine ne laissera pas faire le sans nom en ses terres. L'acédie est un péché capital. La rancune et le mensonge ne sont pas mieux loties.

Sur ce, je vous souhaite la bonne journée.

Joachim_ sorti des lieux avant de ne plus pouvoir se contrôler.

Bond façon saut carpé de l'écossaise, quelque chose entre le très gracieux et le ridicule.

Mais qui hurle comme une possédée comme ça? Encore une a qui Clode a promis le mariage? O.MG.!

Un coup d’œil vers la porte et de nouveau le cri de la donzelle...faut agir et vite...

L'avait raison l'blond avec son diable tiens..marmonne la brune...j'fais quoi moi..

Regarde à droite à gauche et ..aperçoit une mitre posée sur le bureau..et comme elle sait pas faire dans le simple, comme crier a son tour que point de padré dans le coin...et qu'elle était intimement persuadée d'avoir un grand talent d'imitatrice...

Décidée, elle s'empare de la mitre la posa sur sa tête, ouvrit la porte la faisant juste dépasser un peu,
ravie de l'idée en pensant: elle veut du Cloclo elle va en avoir la hurleuse! elle se lança:

PAR LES SAINTES BURNES DU PAPE QUI ME DÉRANGE DE LA SORTE!


Pas trop mal se dit Ed, pourvu que Clo parle de la sorte sinon t'es cuite ma grande, pis occupation illégale de l'appart d'un prélat, imitation douteuse du Prince de l'église, la sainte mouise te guette, voir le bucher.

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Geste distrait vers la mitre, sourire en coin et regard dans le vague.

Hannn la mitre! ...oui Ed vas y explique la mitre là sans avoir l'air dinde...eh bien...nouveau geste de la main..je devais la ranger avant de fermer l'appartement à la demande de Clode qui est parti un peu vite et! comme je ne savais pas où la mettre je l'ai posée sur ma tête!

Et la brune qui prend un air convaincu! Bah oui le coup du "c'est le nouvel attribut de la procure lui semblait gros même à elle.

Mais c'était provisoire hein!

Se pousse un peu afin de laisser le passage, les porteurs semblaient eux proches de l'apoplexie, l'écossaise eut pitié, tant pis pour les heures tranquilles qu'elle comptait savourer ici.

Vous voulez entrer? Il doit y avoir à boire quelque part...

*regard soudain inquisiteur*

Mais expliquez moi..si Clode est un vieil ami, comment se fait il que vous ne sachiez pas où il se trouve??

Bah vi on est proc ou on l'est pas!
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Ne nous énervons pas...Ne nous fâchons pas...Rien.

- Lady, s'ils sont partis c'est qu'ils sont venus.
Je voudrais savoir quand, comment, où ?

Se tournant vers Lladrane.

- Des blessés qui ne peuvent pas se déplacer, où ont ils été amenés ?
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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

L'échange qui s'en suivit entre Joachim et le curé la laissa encore plus perplexe et quand elle se tourna vers le siège que Clode occupait peu de temps avant elle le vit vide.
Intriguée elle s'approcha et ramassa le petit mot qui était posé et qui disait a peu près ceci:

S'occuper...bon...mais enfin elle n'était pas chez elle ici...
La brune tendit le mot à la Mère Lldrane.
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Le Vicaire diocésain se devait d'intervenir:


- Il semblerait que le Capitaine ait fait une erreur aux dires de mon Fillot,le Prévôt.

"Errare humanum est"

Tout le monde sait que la Touraine est Aristotélicienne comme Sa Majesté qui nous a fait l'honneur de venir tantôt.
Pour l'instant ,il m'importe de régler l'intendance des déconvenues de Son Eminence Verty.
Je parle des déconvenues urgentes telles que les blessures corporelles,

Il nous faut séance tenante,médicastre pour soigner Son Eminence afin de la transporter au Domaine Veretz.

Mère Lladrane,prenez les directives qui s'imposent.
Pour tout le reste,on verra plus tard!







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† Seigneur de l'Abbaye de la Virginité †

Tout d'un coup la pièce lui avait semblé bien petite avec tous ses visiteurs, Eden s'était fait discrète dans un coin suivant les échanges et dessoulée pour le coup.

Elle pensait pouvoir s'éclipser discrètement, ne sachant pas trop bien quoi faire là, mais Joachim bloquait la porte et soudain elle fut prise d'un doute affreux...

La nuit d'avant elle avait patrouillé dans le noir, Line n'avait pas pu avoir les torches a temps et a un moment...
La brune ouvrit la bouche comme prise d'une furieuse envie de crier, et finit par fourrer son poing dedans pour éviter justement de crier...
Ensuite ce furent ses yeux qui s'agrandirent et...Oh misère...

Joachim confirmait le désagréable pressentiment...

A ce moment là elle se laissa glisser le long du mur, priant de se transformer en petite souris et comme bien entendu cela n'arrive jamais et qu'en général c'est à ce moment là que tous vos efforts s'écroulent, on vous interpelle...

Un sourire gêné plus tard...

Ma Mère, bien entendu je me dois d'aider toute personne blessée, vous pouvez compter sur moi... je voudrais aussi vous dire quelques mots en privé si cela est possible, mais après les premiers soins cela va de soi. Un de mes amis est médicastre, j'ai quelques notions si jamais..
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Lladrane passant par le bureau de son Eminence, car elle venait prendre les courrier pour lui remettre entendit le père Waleran discuter avec frère Princedusud

Bonjour à vous deux
Père Waleran, je suis l'archiprêtre de Tours, Mère Lladrane de Hasselt, vous me voyez désolée de ce qui vous est arrivé, je suis certaine que les autoirités de Touraine vont prendre les mesures qui s'impose
Pour ce qui est d'un lieu ou mener son Eminence Verty et vous pour vous remettre, sachez que j'ai prit contact avec mes parents, qui vous ouvre les portes de leur domaine , Véretz es mise à votre disposition et ils feront venir les médicastre pour prendre soin de vous

Frère Princedusud, avez vous une autre suggestion à proposer pour que son Eminence et père Waleran puisse être prit en charge assez rapidement ?


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Enchanté, malgré les circonstances, mais je ne sais si le corps de son éminence est transportable.Elle demeure inanimée depuis cette nuit.

Les autorités de Touraine ? J'ai bien crainte qu'elles n'aient guère envie de quoi que ce soit. C'est une armée régulière qui nous a attaqués, je trouve que l'erreur se répète trop souvent pour n’être qu'une erreur.

Vous savez je suis un jeune prêtre mais j'avais été avisé du danger que représentait la traversée de la Touraine pour un clerc.

Vous connaissez une dicte Line ?
C'est ainsi que les soldats qui nous ont attaqué nommaient leur capitaine.

S'adressant au femmes présentes.

Ma mère, ma sœur, pensez vous que l'ont puisse transporter Son éminence ici même, vous pourriez la soigner ou veiller sur elle.
Je pense que l'on peut avoir confiance en ces dames ici présentes, si le cardinal de Montfort leur laisse libre accès c'est qu'il a confiance.
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Lladrane écouta le jeune prêtre

oui je connais la dict line .....

Hélas se dit-elle, puis écouta la demande du père

Oui bien sur , je vais faire préparer une chambre ici même pour son Eminence, il n'y a pas de souci

Elle fit signe au aide de camp de la famille de courir tout préparer

que l'on aille quérir un médicastre s'il vous plait, en attendant j'aiderais de mon mieux à panser les blessures de nos amis

Le prévôt de Touraine fit son entré, elle l'acceuillit tout en surveillant que tout se mettait en place pour son Eminence et le père Waleran

Bonjour mon fils que pouvons nous pour vous ?
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Entrant doucement...

Y'a quelqu'un ?
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Je cherche son éminence le Cardinal...

S’arrête un instant interloqué, c'est pas un cardinal qui est là...

L'on m'a dit que je le trouverai ici.
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Elle écoute distraitement les paroles de l'écossaise, et les sourcils se froncent au fur et à mesure que s'égrainent les explications.
De fait, elle est plus attentive aux attitudes de son amie qu'à son palabre.

C'est marrant comme Ed' est toujours plus claire avec ses gestes qu'avec ses mots...
Se dit l'échevelée en regardant Eden examiner le sol comme si elle allait y trouver quelques révélations divines.

Du Foudray...

Elle soupire et tend son godet, mais reste silencieuse.
Elle ne parlera pas plus en le déquillant consciencieusement, tout en réfléchissant aux motifs de la présence de son amie chez Clodeweck.

Bah, peu importe après tout...

Alors elle lève le nez de son verre, qu'elle pose sur le bureau de l'Archevêque, vide.

Hermine c'tait une amie.
Une tête de mule dans son genre, mais la meilleure amie qui soit, j'suppose.

Et de se lever de sa chaise en grimaçant un peu.

'tain il tape le Vouvray du Clode...
Ed' j'dois partir. J'vais pas passer la nuitée à écouter chanter le nez de l'Archevêque.
J'aurai d'autres occasions j'suppose, de lui parler. Ou repasserai plus tard.

Après un instant de réflexion, elle pose le vieil acte d'excommunication concernant Hermine sur le torse de l'Archevêque endormi.
La main sur la poignée de la porte, quand même, elle donne une précision.

Autant j'supporte assez bien les fadaises des amis, autant je souffrirai jamais celles des équipiers.

Sans attendre de réponse, parce que ça n'est pas une question, elle file, direction sa nouvelle demeure.
Chinon, son port grouillant de vie, son fleuve poissonneux, ses auberges rustiques, et son Fort de Coudray qui bientôt accueillera les Cavaliers de Cartel.
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Alors qu'elle papotait tranquille avec le petit messire, voila que Prince se matérialisa comme par magie dans la pièce.
Se demandant si c'était lui ou l'effet du vin, elle alla se planter devant son nez, levant les yeux sur le grand homme.

Mouarf c'est bien vous Prince??

*tire un peu sur la tunique richement brodée histoire de vérifier quand même*

Mais...comment vous arrivez a faire ça hein?? Apparaitre comme ça ??? Z'avez un truc?


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Tout en farfouillant sur le bureau, elle entend le monologue de son amie et équipière.

Vouvray...
Pitin la vala qui chante...

Ou quand Clode chante Cloclo, interprété par Eden...

Et en anglois maintenant raaaaaaah...

Elle s'interrompt brièvement et lève un peu le nez en entendant la question de l'écossaise, qui encore un coup semble avoir compris de traviole.

De quoi Reyne ?! T'as perdu les péda... Vouvray crénom !
Non mais c't'agaçant !
Des mois qu'Eden est en Touraine et pas moyen de lui faire dire Vouvray !

Elle arrête alors de farfouiller, vu qu'elle a même épilé les tiroirs.

Mais bon sang ! Y a que des lettres de doléances sur son bureau à l'Archevêque !
Tu m'étonnes qu'il se mette à la picole !
Et Monseigneur par ciiii. Et Monseigneur par lààààà. Faudrait voir miiii.
Quand je le dis qu'y faut jamais faire Chef de rien.
Que des emmerdements derrière !

Théorie de l'échelle sociale pour les nuls par une pouilleuse :

Plus t'as des gens dessous, plus tu leur montre ton fessard, Ed'.
La vérité, dans la vie, faut faire sous-fifre !

Théorie longuement mûrie ayant justifié bieeeen des moments de glande pour l'échevelée, qui n'est certes pas fainéante, mais a développé un don pour la délégation verticale à trajectoire ascensionnelle, à coup de "Aaaaah ça faut voir avec le Chef, heiiiin".

Baaaaan. Soit il a vraiment perdu sa paperasse, soit comme j'le pense, y a jamais eu d’aveux.
Je sens que ça va rester le mystère de la Foy c't'histoire...

Petit regard en coin à l'Archevêque qui continue à buller du sommeil du juste dans le fauteuil.

Dis donc, quand il roupille, il a l'air plus détendu...

Et de tirer une chaise près du bureau après s'être servi un godet de Vouvray, puis de toiser Eden de haut en bas.

Bien. Soit on attend gentiment qu'il se réveille, soit on attend pareil, mais en lui faisant une moustache à la cire à cacheter.
Mais avant, dis donc, toi, au fait, si t'étais point venue estourbir çui-ci, tu fichais quoi dans les parages ?

Eeeeet oui, une fois la spéléologie pour trouver ce qu'elle était venue chercher terminée, bien qu'infructueuse, il fallait bien que la brunette se penche sur les réponses à d'autres questionnements enquiquinants.
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Bon Kay avait pas l'air fâchée de la blague, c'était déjà ça, puis elle semblait aux 400 coups avec une histoire d’hermine?? Elle voulait être Reyne maintenant ou bien?
Un brin perplexe l'écossaise du coup...

Oh ben écoute hein j'crois que on a tout notre temps pour chercher ton truc là, j'étais en train de discuter tranquille avec lui pendant qu'il sirotait votre truc là du Coudray?? Foudray?? enfin le jus d'raisin là..

*montre la carafe a demi vide*

Bref qui il me racontait sa vie tu vois des trucs que j'ai pas tout compris..
Un coup il disait:

Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil

M'enfin on était pas lundi...mais crois moi j'ai fait celle qui comprenait hein, fallait pas vexer l’archevêque Cloclo quoi..j'ai pas du être super convaincante du coup car il a ajouté:

Your girl is crying in the night
Is she wrong or is she right
Je ne peux plus rien y faire
Your girl is shining in the night
Burning burning burning bright
Je ne sais plus comment faire

Je savais pas qu'il causait ma langue tu sais, ça m'a sciée, bien que je ne sais pas qui est cette fille dont il causait...
J'allais lui demander quand il s'est effondré là dans le fauteuil, ronflant plus fort que le bourdon de Clermont...

*haussement d'épaules*

Mais..tu peux m'expliquer pourquoi tu t'es mis dans la caboche de devenir Reyne??

Puis si t'as soif il reste du Poudray hein..
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Les doigts encore poisseux de cire rouge, la brune s'évertuait a en coller sur le bureau de Clo pour s'en débarrasser, après tout c'était sa cire, autant lui rendre.
Elle sursauta violemment quand la porte fut ouverte avec grand fracas, mazette des voleurs peut être? des bandits?? des harpies a qui il avait promis des noces?? Camille qui venait lui régler son compte pour l'avoir expédiée comme un vieux paquet de linge sale en Bretagne??

Toutes ses pensés s'enchainaient dans un flot continu, quand a sa grande surprise et vit Kay, toque de traviole, bottes crottées, qui brandissait un drôle de parchemin qui menaçait de se désintégrer tant il semblait vieux.

Avait elle retrouvé les tables des lois d'Aristote???

Eden cacha ses mains toujours rouges dans son dos, comme une enfant prise en faute, colla un sourire niais sur sa face, et tenta de ne pas rire quand la brunette lui demanda si elle avait buté l’évêque.

Sur que ça lui ferrait une bonne raison d'être là..sinon comment expliquer sa présence icelieu? Lui dire que le mitré voulait l'épouser et l'avait invitée a boire un verre risquait de s'averer un brin dangereux pour l’Écossaise qui connaissait les ressentiments de son amie envers le Cloclo national...

Aheuuum... oui yes oui ...buté...vi vi j'ai pensé que ça te ferrait bien plaisir hein??
Genre cadeau quoi...j'aurais pas du???


*regarde en biais sa copine et lui montre ses mains rouges*

Personne t'as vue entrer??
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L'est pas mort tu dis?? T'es sure??

Suivant des yeux la brunette qui s'agite, tentant de cacher son fou rire qui monte, elle s'approche du ronfleur.

Ah ben nan t'as raison...mais finalement ça tombe bien nan? Tu voulais pas lui causer t'as dit??
Pis c'est quoi ce truc là? Ce parchemin??

Et j'prefere car comme tu semblais pas apprécier mon cadeau..

*Air dépité*

Mais dis.. ça te fait quoi d'avoir un archevêque dans les bras???

Un peu malicieuse elle regarde son amie qui porte toujours le Clo contre sa poitrine, la toque plus des travers que jamais, suant à grosses goutes.
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Le palais de l'archevêché.
Voilà un monument plus sculpté que le château de Tours.
Il regarda les vielles pierres de la Loire qui ont fait ce bâtiment.

Tk entra dans le salon d'entrée, et rechercha un instant les bureaux du chef du palais. Parcourant les couloirs à la recherche d'une personne qui connaissait peut importe soit elle, Prince, rhianna, dieu lui même qui sait ?
Il n'avait jamais était dans ce lieu à moitié froid et mystérieux.

Un panneau l'indiqua devant une pièce "Salle des invités".
Un valet ou un moine ? ou un prête ? Sans doute un clerc le salua puis l'invita à attendre car son Éminence était en entretien.
Tk regarda avec curieusité les tableau d’Aristote dans le salon.
Comment l'homme peut peintre un être vivant qui ce fait mal traité ?
Il ne compris pas là chose.

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[Et pendant ce temps là...]

yessssssssssssssss ! comme dirait l'ami scotiche. quand même, on n'est jamais mieux qu'à pécher au bord d'un lac. Soit, celui de Chinon est petit, mais quand même, faut pas cracher dans la soupe.

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

En avançant elle aperçut un bout de soutane, un pied dans un soulier verni à rendre jaloux tous les barbeaux de la cour des miracles et enfin le proprio du tout penché sur une table bureau.

Voila qu'il se disait surpris de sa visite, alors qu'il lui avait lui même écrit pour l'inviter, un air perplexe se peignit sur les traits de la brune qui craignit que le Cloclo il commence sérieusement à yoyoter de la touffe, ce qui promettait une drôle de soirée.

Sa défunte mère lui ayant toujours dit de ne point contrarier les gens à l'air étrange, elle se força à sourire en coin et le salua de la tête.

Mais quand il lui indiqua la carafe, elle ne put retenir sa langue toujours bien pendue.

Laisse donc cette carafe mon cher Clo, à mon avis elle doit être vide..tu as du a mon sens en abuser pour ne plus te souvenir que tu m'as écrit pour m'inviter à passer te voir ce soir..


*Regard interrogatif*

Et dois je comprendre..silence entendu....que tu as volontairement congédié tes gens ce soir??
Voulais tu te retrouver seul avec moi? et tu n'oses le dire?

En quelques pas elle fut près de lui, se penchant pour plonger son regard dans le sien.
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Quand il se leva pour le servir sa présence semblait envahir tout l'espace dans la petite pièce, sans doute ses habits prestigieux y étaient pour quelque chose, mais la brune se prit à regretter qu'il n'ait pas un appartement plus grand.

Poliment elle se saisit du hanap, le porta à ses lèvres priant qu'il ne contienne que du Vouvray, prit un air ravi malgré que son palais sans doute brulé par le whisky de la réserve paternelle n'avait jamais vraiment été sensible à ce jus de raisin que tous appelaient vin par ici.
Une boisson de fillette auraient dit ses frères!

Amusée par cette idée, elle fixa Clode en tentant de l'imaginer mouflet, tout en lui parlant afin d'éviter de pouffer bêtement tant l'image qui lui venait à l'esprit était cocasse.

Ah oui, et qui donc est l'autre personne? Raconte moi tout, il est vrai qu'au fond et même en surface d'ailleurs, je ne sais que peu de choses sur toi...


*fait quelques pas, laissant ses doigts fins se promener sur le bois d'un coffre*

Et... si j'osais...

*le regarde toujours s'approchant de lui *

Je te demanderais pourquoi as tu choisi d'être ce que tu es? N'est il pas trop difficile d'être si entouré mais si seul au final? De ne voir que crainte , haine ou respect dans ceux qui devant toi plient l'échine pour baiser ta bague?

Toutes ses courbettes ou salamalecs pleines d'ironie et d'hypocrisie pour une sacro sainte étiquette..

*lui tend son verre à nouveau*
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Bonne journée, nous avons...Comment dire ? Nous avons tous une obligation de moyens !

Il laissa partir l'homme avec le sourire.
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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

De retour après une virée en Limousin accompagner une MA qui devait ravitailler la Touraine, Eden posa son sac à son antre et vérifia les différents messages qui s'entassaient dans un coin.
Un des vélins attira son attention, très luxueux, plein de cachets rouges et un somptueux ruban.

Fichtre pensa t elle, on m'écrit du Louvre ou quoi? Ils ont besoin d'une escorte p'être et ma réputation les a laissés sur le fondement sans doute.

Elle doutait de rien l’Écossaise faut dire et comme on ne lui offrait pas assez de fleurs à son gout, elle n'hésitait pas a s'en lancer toute seule, après tout on était jamais aussi bien servi que par soi même qu'on disait.

Toute a ses considérations, elle décacheta la missive, avec un peu de mal vu tous les sceaux utilisés, pestant intérieurement contre les gens qui devaient certes pas payer la cire pour en étaler autant sur un simple message.

Bla bla bla...le grand plaisir de vous inviter ma très chère Lady bla bla bla
je vous attends avec impatience....bla bla bla ....il me tarde de vous revoir...je suis enfin revenu....

Clode.

Bon voila autre chose marmonna la brune.

En effet elle avait rencontré Clo un soir à Loches, puis il l'avait retrouvée à Tours un jour plus tard, il semblait apprécier la jeune Lady, tant et si bien qu'il lui avait proposé de l'épouser, même si tous savaient (oui il y avait des témoins)que de par ses fonctions il ne pouvait pas honorer une telle demande, il lui avait dit qu'il ferrait d'elle une duchesse, et voulait qu'elle l'accompagne en Bretagne, partir le soir même.
Bien sur pour elle qui avait combattu à Tours rien que le nom de Bretagne la hérissait, puis elle ne pouvait partir, d'autres missions l'attendaient.
Il avait semblé déçu, et lui avait demandé de l'attendre, promis qu'il reviendrait...qu'il lui écrirait...

Le temps avait passé depuis, elle n'y avait plus pensé, sauf quand lisant les différents communiqués, elle avait été outrée de voir qu'il protégeait une traitresse, Camille.
Sa déception fut immense.
Sans doute voulait il lui expliquer cela?

Prenant son plus beau tartan et ajustant son béret, elle prit sa besace et remonta en selle pour se rendre chez Clode.
Il lui fallait clarifier tout cela.

A l'adresse indiquée, mit pied à terre et frappa deux coups secs de son poing ganté, attendant qu'on veuille bien venir lui ouvrir.
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ENTREZ

Une voix masculine se fit entendre.

Par les saintes noisettes du pape z'ont même plus de gens de maison maintenant les Princes de l’Église ....de demandait la brune poussant le battant.

Pénétrant dans un pièce claire, presque austère dans sa décoration, elle se demandait vers où aller maintenant.

Tiens une toile d'araignée dans le coin...remarqua t elle en laissant ses yeux de jade parcourir les murs...déjà qu'il n'a même pas un Butler, mais on dirait que pas de femme d'entretien non plus...Clo manquerait il de fonds?


Eden fit quelques pas encore espérant signaler sa présence.
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Bien, je tire un trait sur nos définitions réciproques de la justice, quoi que nous pourrons y revenir un jour , au calme.

Comme je le disais à la Reyne Nebisa, et comme d'ailleurs j'en avais parlé avec la précédente, s'il y a bien une chose que je ne souhaite pas c'est bien la chute du royaume de France.
Je viens d'ailleurs de dire l'inverse.
Même d'origine Bretonne j'en arrive parfois à regretter le règne de SM Levan III. En toute franchise je souhaiterai un régnant qui puisse avoir suffisamment de charisme et d'autorité pour pouvoir "tenir" le royaume.
Nous n'avons pas en tant que clerc l’intérêt de guerres permanentes.
Ensuite, oui je pense qu'un concordat royal pourrait être une bonne chose, les autres ne servant à rien, mais ce n'est que personnel.

Dans ma position, je ne peux que m'occuper de la Province , et c'est déjà assez complexe que d'avoir Le Maine, La Touraine, L'Anjou et la Bretagne.
Le représentant de la Curie est un Italien, le camerlingue...
Cela nous rappelle aussi que la France n'est pas la seule préocupation de l'Eglise dans ces royaumes.

Quant à l'inquisition elle fait son travail au mieux qu'elle peut mais elle n'est que peu concernée dans les guerres stricto sensu.

Entièrement et totalement d'accord.
A condition de ne pas s'accuser en permanence. Car le manque de cohésion entre la royauté et l'église est partagé et la faute revient aux eux entités.
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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

Le père Hocha la tête.

Pour ce qu'il est du vote, cela fait effectivement débat parmi les évêques, savoir s'il en sortira quelque chose, je ne sais pas encore.
Nous savons déjà pour qui ne pas voter
Mais aurons nous réellement une préférence, il faudrait pour cela que nous soyons devins.
Qui aurait pu augurer de ce que ferait ou ne ferait pas la Reyne Nébisa ?

Sur ce je te remercie d’être venu, l'important n'est pas forcément d'avoir les même idées, mais de les défendre avec honnêteté et vertu.

La porte te sera toujours ouverte tant que nous poursuivrons des buts semblables voir le même, même , encore une fois si nous ne le faisons pas avec les même moyens.
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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

Oui le roy est sacré, et les vassaux tiennent leur autorité du suzerain, mais tout être vivant a le droit à un procès même s'il est coupable et surtout s'il l'est.
Il ne m'appartient pas de juger de la culpabilité de quiconque en matière de délit de droit commun.
Si le Duc me demande de lever un immunité il est normal que je lui demande un procès équitable, sinon pourquoi lever une immunité ?
Si c'est pour condamner de façon discrétionnaire pas la peine de lever une immunité, en ce sens Falco a raison on tue d'abord et vogue la galère.
Ce faisant ce n'est pas Camille que je défend, c'est une vision de la justice qui dit que chaque personne doit avoir le droit de se défendre. C'est une des bases du tribunal d'inquisition qui est pour cela en avance sur la féodalité.
Car même après sanction, nous acceptons de revenir en arrière si la personne est entendue.
C'est l'un des principe fondamentaux de notre relation avec Dieu,
"le Fort n'a pas vocation a dominer le faible"
Si demain le Roy ou la Reyne de France décide de frapper quelqu'un de sa propres volonté, arguant du droit divin, il n'est pas besoin de venir demander une quelconque levée d'immunité ou un assentiment de l'Eglise.
Car la finalité est là, et je l'ai dit au Duc.
Pourquoi lever une immunité sur quelqu'un qui est déjà condamné ?

D'autre part comme l'ont dit SM LevanIII et l'empereur Long John Sylver, la seule personne habilité à donner la mort est le « juge » c'est quand même bien le pouvoir royal qui a mis en place les tribunaux, et jusqu'à aujourd'hui aucun souverain ne les a remis en cause.
C'est donc bien la volonté du Suzerain mis en place par Dieu que de voir une justice héritière du droit romain et non une justice féodale dans le royaume de France..

souriant

Cela aura au moins servit à occuper les foules, il faut toujours occuper la foule sinon elle pose de vraies questions.

Ceci étant le rôle de l'inquisition n'est pas de lever les peuples les uns contre les autres « son but est de sauver les âmes. »
Il n'est donc pas question de prôner la guerre mais de combattre les déviances hérétiques, non en brulant les corps mais en tentant de remettre les suspects dans le droit chemin.

La France est une idée neuve, elle n'existait pas il y a cent ans, les gascons, les armagnac, les bourguignons, les anglais etc, viennent de se battre durant un siècle pour des territoires, ceci ont été conquis ou reconquis par Charles VII, puis administrés par Levan III, ce n'est pas à l'inquisition d'intervenir dans les affaires de la noblesse.
Si la haute noblesse doit se battre pour des possessions terrestres cela est du ressort de la royauté.

Je suis cependant d'accord avec toi sur un point.
Si l'église lutte pour la paix et que les régnants veulent faire des guerres nous ne pouvons pas nous entendre.
Sauf a savoir réellement ce qui doit être du ressort de chacun.
A la fin du XIIéme siècle les grandes nations ont demandé à l'Eglise des concordats pour savoir justement ce qui est permis et ce qui ne l'est pas.
Je suis un farouche opposant des concordats signés entre l'Eglise et les duchés, car les duc et comtes ne respectent jamais leurs signatures, d'une part ce qui les rend inutiles, mais surtout parce que justement ils ne traitent jamais des vrais sujets.
Comme tu le dis si bien, et là ce serait une réelle avancée nous pourrions poser la question des guerres privées ou des guerres justifiées.
Or jamais celle-ci ne fut posée.
Nous voyons bien que se flou entraine des incompatibilités.
Enfin au risque de te surprendre, ce que tu dis en conclusion, j'en suis d'accord avec toi.

Nous pourrions effectivement rappeler aux peuples quels sont leur devoirs...Mais à condition de pouvoir rappeler aux régnants quels sont les leurs.

Discussion que j'ai eu avec plusieurs souverains, hélas disparus, mais tant que cela ne sera pas clairement défini nous resterons dans le flou.
Car nous n'interdisons pas aux fidèles de servir l'Eglise mais nous ne pouvons pas couvrir de notre bénédiction tout et son contraire.
Qu'une armée veuille châtier un hérétique notoire oui, mais qu'elle décide de son propre chef qu'untel ou une telle est hérétique parce qu'il ou elle ne lui plait pas, non.
Donc il nous faudrait clairement définir le rôle de chacun

Je donne un exemple.
Un félon est quelqu'un qui renie son serment d'allégeance
Pour l'Eglise il est considéré comme parjure, nous avons donc là une personne qui est à la fois, dans l’erreur vis à vis de l'Eglise et de la royauté.

Par contre une guerre privée, contre quelqu'un qui n'est ni félon, ni parjure, ni hérétique, ni apostat...
Nous sommes forcément en opposition avec la personne qui va la décider.

Allons plus loin.
Si la royauté nous demande de cautionner une guerre menée contre un dirigeant félon, pourquoi ne guerroie-t-elle pas contre un dirigeant hérétique ?

Le jour ou nous serons d'accord sur ce point nous aurons fait un grand progrès. Mais j'ai bien des doutes hélas.

Pour finir je suis ravi que tu me rejoignes sur un autre point.
A certains il faut opposer le fer
A d'autres ils faut opposer les mots.
La charge de l'inquisition c'est la deuxième, le fer c'est pour le temporel éventuellement les Sainctes Armées.
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Ne répond plus aux MP à caractère HRP.

Au risque de te paraitre d'une neutralité que tu trouveras hypocrite je te répondrai que l’Église a souvent en sa possession des éléments qui dépassent le côté partisan.
Je ne reviendrai pas sur cette croisade, quoi qu'il y aurait encore à dire.

Il y a beaucoup de choses dans tes propos et j'avoue qu'il va être difficile de répondre à tout en même temps.
mais voyons.
Je vais commencer par ceux que tu appelles les "traitres d'Anclair", pour ma part, je ne connais que la sœur Camille.
De la sœur Camille je ne connais que le côté religieux, c'est mon travail, le seul reproche que j'aurais à lui faire c'est d'avoir voulu être en charge d'une responsabilité temporelle, qui à mon sens, est rarement compatible avec la neutralité qui doit être celle d'un religieux.
Mon soutien à Camille est d'ailleurs le soutien que j'aurais apporté à quiconque, y compris toi ou le Duc Llyr ou même falco s'il devait être besoin.
J'ai refusé de livrer une femme à une condamnation sans procès.
Cela te choque ?
Pas moi. Le duc avait refusé un procès neutre, puisqu'il souhaitait, selon ses propres dires être juge et partie, et je ne pouvais tolérer cela.
Je ne le tolérerais pas d'avantage si je devais le faire aujourd'hui.
J'en ai discuté après avec Camille, qui m'a dit "condamnée d'avance de toute façon laissez les faire !"
Voilà.
Si c'est cela que tu appelles soutenir les d'Anclair ?
Moi j'appelle cela être humain.

Donc que compte faire le grand inquisiteur "pour rétablir la foi en ce Royaume et les valeurs autrefois défendues par l'Église..."
Tu me prends pour Dieu ?
Si j'avais le moindre pouvoir de faire quelque chose pour rétablir la foy je le ferais immédiatement.
Mais je n'ai pas plus de pouvoir que n'importe quel curé.
Quand je demande à un duc de la justice il me répond par des insultes m'accusant d'un soutien politique à une famille que je ne connais guère !
La justice ? Elle s’efface devant les querelles politique
L'amitié et l'amour ? Des valeurs déchues car on hait un homme en Touraine parce qu'il est berrichon et on hait un homme en Anjou parce qu'il est Mainois. Parce que lorsqu'un clerc parle de Paix chaque parti l'accuse de soutenir le camp adverse!
Durant le dernier conflit chaque camp m'a demandé d'excommunier ceux d'en face parce qu'ils étaient hérétiques !
Alors j'aurais du excommunier tout le monde ?
Moi, je vais te poser une autre question
Il faudrait que l'église soutienne Dieu, cela est normal et le Roy les yeux fermés ? Le roy ou la reyne ont aussi prêté serment de soutenir l'Eglise mais des gens comme 19 ou Finam bien qu'excommuniés gardent leur titres de noblesse.

Lorsque le Duc Llyr a attaqué le Berry, j'ai demandé à l'église de ne pas prendre parti dans une lutte entre noble, une sorte de guerre privée en somme.
En tant que Camerlingue il fallait que je soutienne les huguenots ou les berrichons ?

La Reyne fut assez surprise lorsque je lui ai donné mon point de vue, je suis un partisan de l'unité du royaume de France, dans la vertu et la foy.
Car si ce royaume éclate, nous verrons partout des petits Ducs monter l'un contre l'autre, des brigands régner et l'ordre et la foy disparaitre.
Mais ça ce ne peut étre possible qu'avec un Roy ou une Reyne qui aurait la capacité de tenir ses vassaux.
Or depuis SM Levan...Je n'en ai pas vu.

Alors que vais je faire ?
Déjà remplacer les clercs manquant en Touraine.
Prêcher les valeurs de l'église à mon humble niveau.
Quand à l'inquisition elle est là pour sauver les âmes pas pour bruler les corps.
Chose qu'elle n'a d'ailleurs jamais eu le pouvoir de faire puisque c'est au pouvoir temporel que revient cette charge !

Mais si tu pense que je peux faire quelque chose de plus je suis prêt à l'entendre.


Ne pas oublier de reprendre son souffle et de boire un coup.
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Le Baron de Villemardy ? Qui est-ce ? Je suis sensé connaitre tous les barons de la planète ? Courtin pour l'amour de Dieu il ressemble à quoi ce baron ? Est ce que je le connais ?

Fingolfin ?

Tu ne pouvais pas le dire plutôt ?

Le pauvre Courtin écouta les reproches et subit l'ire de l'archevêque sans rien dire, il avait l'habitude et assez de con,stance pour cela puis il demanda en souriant à moitié.

Dois-je introduire ?

Soupire du cardinal.

Bien sur que tu dois, pour une fois qu'il y en a un qui à les c...les "choses de la vie" au bon endroit. Il me déteste cet homme là, je n'ai d'ailleurs jamais vraiment su pourquoi, cela doit remonter à la croisade en Béarn...Peut être,...Bref...Qu'il entre, il est comme tout le monde, bienvenu.

Le père se leva et alla attendre le visiteur dans la pièce ad hoc.
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Damned ! ce n'était donc pas celle du Béarn mais la croisade Angevine qui avait été la pierre de discorde entre Fingolfin et l'évêque. Salle affaire que cette croisade, on lui avait fait un cadeau immense avec ça...
Restons civilisés un baron mérite bien qu'on lui fasse servir à boire.
Un regard et cela fut fait.

Un vin que je fais venir d'une bourgade à côté de Tours, Mont-Louis, ils ne font que des vins blancs, pas encore de clairet, mais leur cépage "chenin" est d'une fraicheur inégalable dans les environs, sauf Vouvray mais ils se ressemblent tant.
D'ailleurs je m'en sers de vin de messe, le blanc ne tache pas les linges, c'est pour cela que les vins de messes sont blancs.

Santé.

La croisade en Anjou, oui une salle affaire et un combat de dupes...
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Le secrétaire vint apporter une missive.
Le cardinal lui fit signe de la poser sur un petit meuble, une sorte d'écritoire. Comme il était particulièrement incorrect de lire son courrier en présence de quelqu'un, il se promit de la lire et d'y répondre plus tard. Puis il reporta son attention sur son vis à vis.
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La présence de cet homme en terre loyale et Aristotélicienne était toujours sujette à controverse, pouvait-on le laisser libre de ses mouvements à cause de sa place dans l'Église alors même que tous savaient qu'il ne la sert point mais se fait le serviteur de la Bretagne seulement ? C'était là un problème, plusieurs fois l'idée de le mettre à mort afin d'en débarrasser tant le Royaume que l'Église avait été émise, mais quel intérêt de tuer un homme avant qu'il ne confesse publiquement ses crimes contre Dieu et contre la Couronne de France ? Tout comme les traîtres d'Anclair il faudrait attendre qu'il fasse l'erreur de se montrer sous son vrai jour à la face de tous avant d'user des armes pour l'éliminer avec le soutien de tous. Mais avant que Dieu n'accorde au peuple de le libérer de ce démon, il fallait apprendre de lui afin de le mieux combattre pour l'empêcher de pervertir d'autres familles que celle d'Anclair dans le but de déstabiliser une fois encore la Touraine et peut-être même de presque réussir à la donner en pâture à la Bretagne comme lorsque Camille d'Anclair ouvrit les portes de Tours avec son plein soutien.

C'est donc avec un large sourire que le baron apprit que l'archevêque simoniaque désirait se faire voir meilleur qu'il ne l'est réellement, certainement suite aux déboires de ses amis d'Anclair, en se présentant, une fois n'est pas coutume, devant le peuple sans être protégé par l'une de ces armées de faux prêtres regroupant tous les pauvres d'esprit qu'il parvenait à amener à la félonie en leur faisant croire qu'ils servaient ainsi le Très Haut alors qu'ils ne servaient que de pions dans les intrigues fomentés par lui même et ses amis.

Étant dans un bon jour et ne désirant point laisser ce serviteur du sans nom seul avec des âmes innocentes qu'il aurait vite fait de damner sans même qu'elles ne le comprennent, le baron décida de profiter de l'occasion pour lui rendre visite et peut être ainsi parvenir à lui faire avouer d'une manière ou d'une autre qu'il ne sert que la Bretagne et le sans nom à travers elle puisqu'habitué des mensonges, des trahisons et du soutien aux hérétiques qu'il refusait sans cesse de voir massacrer.

Arrivant à la salle, il l'a vit vide de tout être si ce n'est d'un pauvre bougre qui devait n'être autre que l'un des serviteurs de l'archevêque, certainement un lettré du fait de sa tenue, peut-être un scribe alors.

Veuillez annoncer à l'archevêque que le Baron de Villemardy, dont il se souviendra peut-être sous le nom de Fingolfin, est présent et l'attend afin de pouvoir parler des choses de ce monde dont il aimerait connaître la vision précise du grand inquisiteur.

Donc… Je suis Verty de Montfort-Toxandrie je viens de passer plus de six semaines à essayer de rester en vie.
Le Très Haut a voulu que je ne perde que les jambes suite à l’attaque dont j’ai été victime de la part des armées de Touraine.

Je suis ici dans l’espoir de retrouver mon beau frère afin d’obtenir un peu de ce réconfort qui fait du bien au malade et qui me manque cruellement depuis quelques semaines.

Ou est-il ?

Je suis alitée depuis six semaines, comment le saurais je, s’il n’est pas chez lui ?

Tiens elle sait parler sans gueuler, c'est déjà ça je commençais à souffrir des tympans..bon

Un hochement de tête après la tirade, la mitre qui manque de choir, un regard las façon et moi qui voulais la paix, le tout ponctué d'un long soupir.

Clode n'est pas là, il est en Bretagne.

Alors comme je peux pas vous dire quand il va revenir car je n'en sais rien et que question réconfort des malades je suis pas la meilleure personne,de deux choses l'une:

Ou vous entrez vu que vous connaissez l’archevêque, je suppose donc qu'il n'y verrait pas d’inconvénient et vous claquerez la porte en partant,
Ou bien vous revenez une autre fois et moi je finis ma siest.. heu ce que je suis venue faire.

Nouvelle attente que la dame veuille bien se décider avant que l'envie de la pousser dans l'escalier devienne trop forte...mais ça se faisait pas...
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