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Adieu mon Yliade...

[RP] L'impossible est possible ce soir

Yliade
La mort est un roman*


    C'est la fin. Le dénouement d'une pièce trop longue, le point final d'un mauvais roman. C'est le déclin d'un visage à multiple-facette, la chute d'un mystère, la dernière note d'un murmure. Bats-toi. Non, il est trop tard ! C'est la fin.

    Car existe-t-il pire supplice qu'une sinistre solitude ?
    Ses yeux sont vides, son cœur pleure.
    La vie s'enfuit du creux d'un lit. La vie s'échappe de la carcasse.

    - Robin ?
    La main en cherche une autre. Déjà sa vue se brouille.

    - Ne me laissez pas mourir toute seule !
    La poitrine se cambre et expire. La convulsée insiste.
    Reste avec moi ce soir encore, je t'en prie. Laisse moi quelques heures, après, tu t'en iras.


    Ses pensées vagabondent, se croisent et s'entremêlent une dernière fois.
    Ce sont les vivants qui requièrent ses premières faveurs. Le sage Stradivari, Zeb, Sans, Celhia, Ninon, son cher Kenishi, Quiky et Lakdan, Isaure, Robin, Deorann, Nathan et ses frères entrent en scène, puis en viennent d'autres, plus pâles encore, Guenièvre, le tendre Sylve, leur fils Théodemar, Arthefax, Ante, Schehezarade et Aiyla, mais, et surtout, Coyotte.

    - Raconte-moi une histoire Robin, une histoire où je serais l'infini.




*Friedrich Hegel
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Robinet
Robinet se tenait là, à côté d'elle. Assis sur le lit, il ne la quittait pas des yeux. Il suivait chaque mouvement de sa respiration guettant le signe de la fin. Il avait les yeux humides.

Dans un murmure, elle l'appela :

- Robin ?

Yliade chercha à attraper la main de Robinet. Leurs doigts se croisèrent. Il lui prit tendrement cette main désormais décharnée et la pressa légèrement afin de lui signifier qu'il était là avec elle.

Je suis là, ma chère amie, je suis là. Tout va bien.

Une larme lui coula le long de la joue puis vint s'écraser sur la main d'albâtre de l'agonisante.

Maintenant, elle voulait qu'il lui parle. Robinet était désemparé. C'était la première fois qu'il veillait quelqu'un, il ne savait pas vraiment quoi faire, que dire. Il était envahit par la tristesse. Il essaya de rassembler ses idées, de se concentrer, puis il ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit. Les mots étaient bloqués par sa gorge serrée. Ses épaules s'affaissèrent, il baissa la tête de dépit, impuissant.


*Je ne sais pas, je n'en suis pas capable. Tout-Puissant, aidez moi je vous en prie !*
Yliade
    Sagement, elle l'aurait réprimandé si son état le lui avait permis, lui rappelant, propablement, qu'il est recommandé de répondre aux exigences d'une femme. Seulement, il y a certains contextes plus propices que d'autres aux conseils.
    - J'ai une lettre, pour toi Robin, mais avant, il te faut raconter.

    A défaut de naître comme germe une idée, elle aurait aimé s'éteindre comme sèche l'encre sur le papier.

    - S'il te plaît.
    Une ondée qui parsema ses joues et de petites perles carmins qui glissèrent le long de son menton, accompagnèrent le gémissement.
    Ferme les yeux, ne me regarde pas, ne me regarde pas.

    Combien de temps encore ? L'enfant craquait et ses mains se crispaient, mais c'était, en vérité, tout son corps qui se cassait.

    - Parle-moi !

    Le visage ensanglanté s'enfouit au creux des bras amis.
    Ne me laisse plus jamais seule, jamais.


    Les rôles devaient s'inverser.

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Robinet
Robinet se ressaisit, il ravala ses sanglots. Un sentiment étrange s'empara de lui progressivement ; cela venait des tripes, du plus profond de lui même. Il se sentit plus calme, plus fort, plus sûr de lui.

Yliade s'était blottie dans ses bras ; il avait désormais envie de la rassurer, de la protéger. Il se mit à la bercer et les mots vinrent d'eux même.

Il commença l'histoire que sa mère lui racontait souvent le soir pour le rassurer et pour qu'il puisse s'endormir. Il s'agissait du récit d'un jeune berger qui fut invité par Dieu à visiter le Paradis.

Robinet décrivit avec force détails le paysage enchanteur, l'ambiance fraternelle et pleine d'amour qui y règne, la beauté des archanges, la bonté du Très-Haut.

Il parlait avec douceur et ferveur, il ne s'arrêtait plus. Ses propres larmes avaient cessé de couler, il se sentait rassuré et comme soutenu par une main invisible.
Yliade
Rideau


    Au son de la berceuse, c'étaient à ses enfants qu'elle accorda ses ultimes pensées. Les joues roses de ses fils, s'étaient, quelques jours auparavant, pressées une dernière fois contre leur mère. D'abord l'aîné, l'insoumis, l'étranger, qui avait fait sa fierté secrète, puis le sage second, le réfléchi, et, enfin, le troisième, l'ingénu aux yeux véreux. Dès lors, tourmentée par le doute, une angoisse terrible ne l'avait plus quittée. C'était pour leurs survies mêmes, et non pas pour son souvenir comme elle se l'était imaginait, qu'elle craignait. Ils allaient perdre leur mère. Elle avait perdu ses repères.
    - Je vous aimerai pour toujours, gardez-moi avec vous.

    Alors que la douleur s'étendait à tout son corps, sa poitrine se pressa subitement plus fort encore. Son sang, lui, coagulait aux commissures de ses lèvres associées, et elle se noyait au son des syllabes, doucement entrelacée.
    Déjà le conte ne lui parvenait plus, et ce fut tout bonnement que le dénouement se passa sans elle. C'était la fin d'une histoire pour une autre.
    Qui sait, qui seulement sait où elle l’emporta ?

    Sans regret.





"ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons : c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, chose parmi les choses, hommes parmi les hommes" Sartre
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Robinet
Robin continuait de raconter son histoire lorsqu'il sentit le corps d'Yliade se raidir. Il s'arrêta, la regarda : son visage était apaisé. C'était la fin. Il se pencha sur elle et déposa un doux baiser sur le front d'albâtre.

Doucement, il l'a reposa sur le lit, puis lui ferma les yeux. A côté de l'oreiller, il trouva un morceau de papier plié en deux. Il l'ouvrit, c'était la lettre. A la lecture des derniers mots de son amie, Robinet laissa couler ses larmes. Jusqu'à la fin, elle lui donnait des conseils, elle ne pouvait s'en empêcher.

* Que vais-je faire sans elle maintenant *, se dit-il. Il soupira, replia la missive et la mit dans sa poche.

Il contempla la défunte une dernière fois. Il se leva et se dirigea vers la porte ; il devait aller quérir le voisin d'Yliade.


* Comment s'appelle-t-il déjà ...? Ah ! Oui... Zeboss3. J'espère qu'il saura quoi faire. *
Zeboss3
Zeb regarda l'homme qui se dressait devant sa porte. Il l'écouta parler et appris pour la mort d'Yliade. Son cœur se serra un peu, il venait de perdre une grande amie et cela le touchait. Il alla voir Sans sa femme qui la connaissait aussi et lui raconta pour Yliade. Il mit les enfants dans parc et pris la main de Sans pour se diriger vers le corps de leur amie gisant. Il la regarde et ferma les yeux un instant puis serra la main de Sans et remercia Robinet de l'avoir amené.

Je parlerais a Patrocle pour qu'il enterre Yliade dans la cimetière de Bourbon.

Il serra Sans dans ses bras et réfléchit a la lettre a adresser à Patrocle
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Sansoucis


Sans accompagnait donc zeb dans cette mort de leur amie. Elle se demandait si elle avait été assez présente, elle revoyait tous les moments avec elle. Lui avait-elle montré suffisamment qu’elle tenait à elle?
Elle revoyait son arrivé à bourbon, la friction qu'elle avait eu avec elle, la jalousie constante qu'elle avait eu puis enfin une paix et une amitié...
Tout cela paraissait si loin..coyotte était vivant à cette époque et matty, l'aveugle n'était pas né...
Serré contre zeb, elle songeait qu'yliade allait apprendre bien des choses la haut...Qu'elle allait pouvoir les regarder constamment. Ça la faisait doucement sourire, tendrement, comme si elle resterait omniprésente à jamais. Sa taverne, la "fontaine de calva" ne serait plus pareil sans sa tavernière mais son ombre resterait toujours présente, entre les verres, et son l'ombre du bar, accoudée.
Elle était triste, mais ne le montrait pas. Seul zeb le saura le soir venu quand elle se serrera dans ses bras en la regrettant.

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Sansoucis


Sans accompagnait donc zeb dans cette mort de leur amie. Elle se demandait si elle avait été assez présente, elle revoyait tous les moments avec elle. Lui avait-elle montré suffisamment qu’elle tenait à elle?
Elle revoyait son arrivé à bourbon, la friction qu'elle avait eu avec elle, la jalousie constante qu'elle avait eu puis enfin une paix et une amitié...
Tout cela paraissait si loin..coyotte était vivant à cette époque et matty, l'aveugle n'était pas né...
Serré contre zeb, elle songeait qu'yliade allait apprendre bien des choses la haut...Qu'elle allait pouvoir les regarder constamment. Ça la faisait doucement sourire, tendrement, comme si elle resterait omniprésente à jamais. Sa taverne, la "fontaine de calva" ne serait plus pareil sans sa tavernière mais son ombre resterait toujours présente, entre les verres, et son l'ombre du bar, accoudée.
Elle était triste, mais ne le montrait pas. Seul zeb le saura le soir venu quand elle se serrera dans ses bras en la regrettant.

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Robinet
Robinet revint accompagné du couple de voisin. Ils avaient été touchés lorsque le jeune langrois leur appris la mort de leur amie commune. Zeb s'adressa à Robinet :

Je parlerais a Patrocle pour qu'il enterre Yliade dans la cimetière de Bourbon.

Robinet regarda l'homme avec gratitude.

Je vous remercie. C'est fort aimable de votre part. Je resterai à Bourbon le temps qu'il faudra, alors dès que vous en savez plus faites le moi savoir. Vous êtes un homme bon Zeb. Que le Très-Haut soit avec vous !

Robinet lui fit un large sourire. Il était soulagé.
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