Dante.tommaso.
[Quartier des Halles Paris Février 1460]
Voilà, il y était A peine rentré de voyage avec sa sur, son futur beau frère et loisillon que Dante avait reçu un courrier de Lupino pour lui annoncer quil avait trouvé le lieu parfait pour implanter la petite échoppe. Bien située, au cur du Paris marchand, entre plusieurs autres boutiques de plus ou moins grandes renommée, Lupino pensait que cela ferait laffaire et il ne sétait guère trompé. De toute manière, le Vénitien lui avait laissé carte blanche. Coffres décus remplis pour lacquisition et les travaux à effectuer, Dante navait pas eu besoin de superviser le tout tant il avait une confiance aveugle en cet homme. Son bras droit, son ami, son frère mais là était une autre question quil devrait régler plus tard, lorsquil serait certain que ses affaires marchent comme il lentendait.
En effet, la boutique devait refléter son métier et offrir le plus de choix possible à cette clientèle fortement exigeante. Il était Mercier et entendait bien le rester « Merciers, marchands de tout, faiseurs de rien » voilà qui le définissait très bien. Le droit de vendre tout produit finis mais de ne pas en fabriquer Cela larrangeait le Vénitien qui ainsi avait moins dintermédiaire à payer. Il faisait ses petites affaires tranquillement avec les personnes chez qui il se fournissait depuis des années, depuis que Sandeo Ceresa avait monté cet empire et il comptait bien le faire fructifier.
La route navait pas été des plus désagréable pour se rendre à Paris et les quelques rayons du soleil hivernal venaient à réchauffer son visage tandis que son cheval avalait des lieues et des lieues. Cela faisait longtemps quil navait pas pris les chemins seul et lhomme en appréciait les instants de cette liberté totale où il navait personne dautre que lui à soccuper. Loisillon viendrait plus tard le rejoindre car sil avait vu juste, la vie parisienne lui plairait. Elle lui avait confié quelques petits espoirs quant à son avenir et Dante ferait tout son possible pour ly amener Après tout, cétait lui qui lavait choisi en lui proposant de le suivre dans ce périple qui avait duré des semaines et maintenant . Et bien maintenant, Il appréciait sa présence discrète tout autant que les émotions quelle lui offrait en souvrant petit à petit à la vie à lui Petite bulle de fraicheur dans son monde fait d'ombres et de secret... Un coup de talon dans les flancs de sa mouture afin daccélérer le galop, Dante respirait cette joie de vivre qui le caractérisait dordinaire. Et ce fut ainsi quil entra à Paris, sourire aux lèvres, essoufflé mais heureux.
Les rues de la grande ville lui étaient, pour la plupart, parfaitement inconnues aussi dut-il demander son chemin à plusieurs reprises. Son coquet appartement nétait pas vraiment dans le quartier où il se rendait et le Vénitien navait eu que cette idée en tête, voir et apprécier lacquisition faite par Lupino. Et cest ainsi quil se retrouva dans le quartier des Halles. Laissant son cheval à lécurie du coin, Dante continua à pieds, dun pas modéré afin de ne pas montrer son impatience. Ce qui, entre nous, ne servait à rien puisque son bras droit savait très bien quil piaffait dimpatience. Mais cela donnait le change, un petit moment. Et dès que le Ceresa aperçu Lupino, il le héla dans leur langue maternelle. Franche accolade, rires amicaux, les deux hommes se racontèrent en quelques minutes avant que Dante ne finisse par regarder par-dessus lépaule de son ami. La curiosité avait du bon et les mirettes grandes ouvertes sur la devanture de léchoppe, le silence régna. Pour une fois, le Vénitien en restait bouche bée. Là, devant lui, se dressait une porte en bois de bel ouvrage, résistante et ornée en son centre de lemblème des Merciers-Marchands, les trois navires sous le soleil, surmonté d'une banderole. Dante sourit à cette petite touche personnalisée que Lupino avait fait mettre et il lui donna une nouvelle accolade plus fraternelle, passant sa main sur la nuque du brun pour le tenir face à lui.
- mio fratello ... sarei niente senza di te!*
Puis le regard du Vénitien explora les pierres extérieurs toutes en très bonne état ainsi que les deux fenêtres qui souvraient sur la rue afin de pouvoir disposer des marchandises sur les étals.Les auvents étaient dune taille suffisante pour protéger les marchandises le plus possible. Toutefois, ayant des produits qui venaient de loin et considérés comme luxueux, Lupino avait fait installé des étagères ainsi que des tables à lintérieur de la boutique ce que découvrit litalien en pénétrant à lintérieur de léchoppe. Dante regarda dans le moindre recoins afin de simprégner de cette nouvelle ambiance. Il sy sentait déjà chez lui...
- perfetto ... tutto è perfetto**
La visite continua par la cave où serait entreposée certaines marchandises, avec une petite pièce vers le fond et une sortie par une trappe qui donnait dans larrière cour afin de néveiller aucun soupçon... Il noubliait pas que les Corleone était ses principaux partenaires même si bien entendu, Dante nhésitait pas à vendre quelques petites choses à droite à gauche... le commerce avant tout et les profits de toute manière servait à lachat de meilleurs objets pour la famille.
- Hum, je vois que tu as déjà fais venir les caisses dont nous aurons besoin pour louverture de létablissement... Lupino, quand pouvons-nous le faire à ton avis ?
Ses mains avaient agrippé les avant bras de son ami pour linciter à répondre... Cétait trop tentant, tout devenait si limpide pour lheure que Dante ria aux éclats.Ce fut linstant choisi pour son compère pour le trainer jusquà létage où sy trouvait un appartement déjà aménagé.
- Bene Lupino... je crois que nous navons plus quà ouvrir les portes pour attirer du monde...
Tel un gamin, Dante faisait de grands mouvement. Lheure était venue de montrer au tout Paris ce quil avait à offrir.
Avec laide dun jeune commis et de son bras droit, ils installèrent quelques tapisseries vers la porte d'entrée, les soieries venues de si loin ainsi que les mousselines de soie dor, les velours ou les satins et autre camocas prirent place au centre de la pièce... des fourrures de petit vair à lhermine en passant par le renard trônaient pas bien loin de là, quelques passementeries, des broderies arachnéennes au travail plus classique de certaines régions du nord... Tout était fait pour attirer loeil des couturières et des futures clientes... Vers le fond, deux armures dressés près du mur attendait les éventuels clients, sur un étal de bois plus petit furent posés les épices. Véritables mines dor, Dante les exposa dans des poteries colorés : poivres, girofle, cannelle, muscade et macis, gingembre, cardamome, safran, sumac, galanga leurs saveurs envoutantes se répandaient délicatement dans la pièce dès que lon soulevait les cabochons Revenant vers le comptoir, le Vénitien y avait exposer quelques nacres et autres pierres sculptées afin de les sertir sur certaines tenues sur des étagères à labri de petites mains chapardeuses. Les pierres étaient de tailles et déclats différents mais attiraient sans nul doute lil averti du connaisseur ou de la connaisseuse Il possédait aussi des tonnelets de vins dont certains provenaient de Grèce ou de plus loin encore mais ces derniers restaient en retrait disposés dans une petite alcôve, ceci afin de ne pas incommoder la clientèle
Si son comptoir pouvait être allégrement qualifié de bazar, il nétait sans nulle doute pas pour autant foutoir et Dante tenait pour le moment à ce que cela soit ainsi Plus tard il verrait pour agencer son échoppe différemment ou bien en ouvrir une deuxième en séparant certains produits mais pas maintenant le rêve devait déjà se transformer en réalité. Et ce ne fut que très tôt le lendemain matin, après la journée harassante de la veille que Dante et Lupino soulevèrent les auvents dun même geste, souriants puis se reculèrent pour admirer lenseigne. « Le Comptoir Vénitien Maison Ceresa » trônait fièrement sur le mur de la boutique. Il ny avait plus quà attendre la clientèle.
Modification de la balise présente dans le nom de topic.
"[RP ouvert à tous]" devient "[RP] Ouvert à tous"
{Amaterasu}
Voilà, il y était A peine rentré de voyage avec sa sur, son futur beau frère et loisillon que Dante avait reçu un courrier de Lupino pour lui annoncer quil avait trouvé le lieu parfait pour implanter la petite échoppe. Bien située, au cur du Paris marchand, entre plusieurs autres boutiques de plus ou moins grandes renommée, Lupino pensait que cela ferait laffaire et il ne sétait guère trompé. De toute manière, le Vénitien lui avait laissé carte blanche. Coffres décus remplis pour lacquisition et les travaux à effectuer, Dante navait pas eu besoin de superviser le tout tant il avait une confiance aveugle en cet homme. Son bras droit, son ami, son frère mais là était une autre question quil devrait régler plus tard, lorsquil serait certain que ses affaires marchent comme il lentendait.
En effet, la boutique devait refléter son métier et offrir le plus de choix possible à cette clientèle fortement exigeante. Il était Mercier et entendait bien le rester « Merciers, marchands de tout, faiseurs de rien » voilà qui le définissait très bien. Le droit de vendre tout produit finis mais de ne pas en fabriquer Cela larrangeait le Vénitien qui ainsi avait moins dintermédiaire à payer. Il faisait ses petites affaires tranquillement avec les personnes chez qui il se fournissait depuis des années, depuis que Sandeo Ceresa avait monté cet empire et il comptait bien le faire fructifier.
La route navait pas été des plus désagréable pour se rendre à Paris et les quelques rayons du soleil hivernal venaient à réchauffer son visage tandis que son cheval avalait des lieues et des lieues. Cela faisait longtemps quil navait pas pris les chemins seul et lhomme en appréciait les instants de cette liberté totale où il navait personne dautre que lui à soccuper. Loisillon viendrait plus tard le rejoindre car sil avait vu juste, la vie parisienne lui plairait. Elle lui avait confié quelques petits espoirs quant à son avenir et Dante ferait tout son possible pour ly amener Après tout, cétait lui qui lavait choisi en lui proposant de le suivre dans ce périple qui avait duré des semaines et maintenant . Et bien maintenant, Il appréciait sa présence discrète tout autant que les émotions quelle lui offrait en souvrant petit à petit à la vie à lui Petite bulle de fraicheur dans son monde fait d'ombres et de secret... Un coup de talon dans les flancs de sa mouture afin daccélérer le galop, Dante respirait cette joie de vivre qui le caractérisait dordinaire. Et ce fut ainsi quil entra à Paris, sourire aux lèvres, essoufflé mais heureux.
Les rues de la grande ville lui étaient, pour la plupart, parfaitement inconnues aussi dut-il demander son chemin à plusieurs reprises. Son coquet appartement nétait pas vraiment dans le quartier où il se rendait et le Vénitien navait eu que cette idée en tête, voir et apprécier lacquisition faite par Lupino. Et cest ainsi quil se retrouva dans le quartier des Halles. Laissant son cheval à lécurie du coin, Dante continua à pieds, dun pas modéré afin de ne pas montrer son impatience. Ce qui, entre nous, ne servait à rien puisque son bras droit savait très bien quil piaffait dimpatience. Mais cela donnait le change, un petit moment. Et dès que le Ceresa aperçu Lupino, il le héla dans leur langue maternelle. Franche accolade, rires amicaux, les deux hommes se racontèrent en quelques minutes avant que Dante ne finisse par regarder par-dessus lépaule de son ami. La curiosité avait du bon et les mirettes grandes ouvertes sur la devanture de léchoppe, le silence régna. Pour une fois, le Vénitien en restait bouche bée. Là, devant lui, se dressait une porte en bois de bel ouvrage, résistante et ornée en son centre de lemblème des Merciers-Marchands, les trois navires sous le soleil, surmonté d'une banderole. Dante sourit à cette petite touche personnalisée que Lupino avait fait mettre et il lui donna une nouvelle accolade plus fraternelle, passant sa main sur la nuque du brun pour le tenir face à lui.
- mio fratello ... sarei niente senza di te!*
Puis le regard du Vénitien explora les pierres extérieurs toutes en très bonne état ainsi que les deux fenêtres qui souvraient sur la rue afin de pouvoir disposer des marchandises sur les étals.Les auvents étaient dune taille suffisante pour protéger les marchandises le plus possible. Toutefois, ayant des produits qui venaient de loin et considérés comme luxueux, Lupino avait fait installé des étagères ainsi que des tables à lintérieur de la boutique ce que découvrit litalien en pénétrant à lintérieur de léchoppe. Dante regarda dans le moindre recoins afin de simprégner de cette nouvelle ambiance. Il sy sentait déjà chez lui...
- perfetto ... tutto è perfetto**
La visite continua par la cave où serait entreposée certaines marchandises, avec une petite pièce vers le fond et une sortie par une trappe qui donnait dans larrière cour afin de néveiller aucun soupçon... Il noubliait pas que les Corleone était ses principaux partenaires même si bien entendu, Dante nhésitait pas à vendre quelques petites choses à droite à gauche... le commerce avant tout et les profits de toute manière servait à lachat de meilleurs objets pour la famille.
- Hum, je vois que tu as déjà fais venir les caisses dont nous aurons besoin pour louverture de létablissement... Lupino, quand pouvons-nous le faire à ton avis ?
Ses mains avaient agrippé les avant bras de son ami pour linciter à répondre... Cétait trop tentant, tout devenait si limpide pour lheure que Dante ria aux éclats.Ce fut linstant choisi pour son compère pour le trainer jusquà létage où sy trouvait un appartement déjà aménagé.
- Bene Lupino... je crois que nous navons plus quà ouvrir les portes pour attirer du monde...
Tel un gamin, Dante faisait de grands mouvement. Lheure était venue de montrer au tout Paris ce quil avait à offrir.
Avec laide dun jeune commis et de son bras droit, ils installèrent quelques tapisseries vers la porte d'entrée, les soieries venues de si loin ainsi que les mousselines de soie dor, les velours ou les satins et autre camocas prirent place au centre de la pièce... des fourrures de petit vair à lhermine en passant par le renard trônaient pas bien loin de là, quelques passementeries, des broderies arachnéennes au travail plus classique de certaines régions du nord... Tout était fait pour attirer loeil des couturières et des futures clientes... Vers le fond, deux armures dressés près du mur attendait les éventuels clients, sur un étal de bois plus petit furent posés les épices. Véritables mines dor, Dante les exposa dans des poteries colorés : poivres, girofle, cannelle, muscade et macis, gingembre, cardamome, safran, sumac, galanga leurs saveurs envoutantes se répandaient délicatement dans la pièce dès que lon soulevait les cabochons Revenant vers le comptoir, le Vénitien y avait exposer quelques nacres et autres pierres sculptées afin de les sertir sur certaines tenues sur des étagères à labri de petites mains chapardeuses. Les pierres étaient de tailles et déclats différents mais attiraient sans nul doute lil averti du connaisseur ou de la connaisseuse Il possédait aussi des tonnelets de vins dont certains provenaient de Grèce ou de plus loin encore mais ces derniers restaient en retrait disposés dans une petite alcôve, ceci afin de ne pas incommoder la clientèle
Si son comptoir pouvait être allégrement qualifié de bazar, il nétait sans nulle doute pas pour autant foutoir et Dante tenait pour le moment à ce que cela soit ainsi Plus tard il verrait pour agencer son échoppe différemment ou bien en ouvrir une deuxième en séparant certains produits mais pas maintenant le rêve devait déjà se transformer en réalité. Et ce ne fut que très tôt le lendemain matin, après la journée harassante de la veille que Dante et Lupino soulevèrent les auvents dun même geste, souriants puis se reculèrent pour admirer lenseigne. « Le Comptoir Vénitien Maison Ceresa » trônait fièrement sur le mur de la boutique. Il ny avait plus quà attendre la clientèle.
* mon frère... je ne serais rien sans toi !
** parfait... tout est parfait
** parfait... tout est parfait
Modification de la balise présente dans le nom de topic.
"[RP ouvert à tous]" devient "[RP] Ouvert à tous"
{Amaterasu}