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[RP] Ouvert à tous - Le Comptoir Venitien - Maison Ceresa -

Dante.tommaso
Lupino disparu, la brune mise de côté pour le moment, Dante reporta son attention sur l’ombre mystérieuse qui trainait dans son échoppe. Le gamin s’en était approché et le Vénitien se méfiait naturellement. Non pas du gosse qui avait paru plus attiré par les différentes marchandises qui étaient étalées dans la boutique mais plutôt par l’encapuchonnée qui n’avait daigné montrer son visage à la lumière du jour. Cette partie de son commerce était des plus saine et il n’admettrait aucun débordement chez lui. Si certains venaient l’espionner, ils avaient intérêt à le faire avec plus de discernement et surtout de discrétion.

Coup d’œil rapide circulaire dans la pièce, Dante avisa le petit blondinet. Il était mal placé pour voir ce qu’il se disait mais un sentiment que les choses n’étaient pas réellement ce qu’elles semblaient être lui pris les tripes. Fronçant les sourcils, le Vénitien croisa alors le regard du gosse avant que ce dernier ne se retourne dague en main. Prompt comme l’éclair, Dante s’avançait déjà rapidement vers les deux duellistes du dimanche qui prenaient son échoppe pour la cour des miracles et passant derrière le gosse, Dante posa une main sur l’une des épaules en serrant fortement cette dernière, entendant cette fois la fin de son discours.


- Et bien moi je te touche aussi car ici tu es dans mon échoppe le mioche…. Et si tu me disais le nom de ta mère, je pourrais moi aussi savoir qui tu es bonhomme …. Je suis d’une nature curieuse et au vue des menaces qui semblent gronder ici, je voudrais bien savoir à qui j’ai affaire… et c’est valable pour vous aussi…

Dante leva ses billes océanes vers l’encapuchonnée qui commençait à sérieusement lui mettre les nerfs à vif. Qu’on prenne son échoppe pour une lieu de rencontre passaient encore mais qu'on en vienne aux menaces et à sortir les armes, la limite du convenable était atteinte. Et un Vénitien en colère n'était pas des plus plaisant à voir !
Tchitcherine
Le jeune Konstantine était tout fraîchement vêtu. Il écoutait l'aut jeune garçon qui discutait avec le vendeur, il voulu l'interrompre, mais en pleine hésitation, manquait d'adresse et de confiance, car il avait beaucoup de timidité ancré en lui et ne pouvait que se retourner du côté du gérant, mais n'était pas totalement de son avis.

Avec un peu d'impulsion, il voulu dire à l'homme quelque chose. Il avait une manie de surnommer les gens, les autres en d'autres termes. Il regardait le jeune qui défendait son sort, non sa mère et se dit que ce jeune ne pensait pas ce qu'il disait.


Dit viel homme, pourquoi tu l'appelle le môche? Ce n'est qu'un mome comme moi, tu ne devrais pas le renvoyer, nous sommes là pour vous tenir compagnie et c'est à vous de nous dire ce que vous avez...nous sommes vos clients. Vou savez que ma mère est Duchesse?

Elouan. a écrit:
Si tu connais ma mère, tu sais qui j’suis, et tu sais c’que j’cherche ! Mais tu saura qu’j’aime pas qu’on m’touche !


Murmure au jeune garçon.

L'as pas de bonnes manières, non? Comment tu t'appelles? moi, c'est Konstantine.
Blake
-Si tu connais ma mère, tu sais qui j’suis, et tu sais c’que j’cherche ! Mais tu saura qu’j’aime pas qu’on m’touche !

La mimique lui arracha un de ses rares sourire. Tiens. Il avait autant de caractère et de courage qu'il en paressait.

Elle lui montra sa main, vide d'arme, cela n'avait été que son doigt dans ses côtes. La belle ne parlait toutefois pas. Rien n'était à dire.. Déjà le don juan qui servait de propriétaire ouvrait la bouche.

Prenant position derrière Elouan, main sur ses épaules, elle présentit qu'il risquait d'avoir une drôle d'impression le don juan s'il continuait ainsi.


- Et bien moi je te touche aussi car ici tu es dans mon échoppe le mioche…. Et si tu me disais le nom de ta mère, je pourrais moi aussi savoir qui tu es bonhomme …. Je suis d’une nature curieuse et au vue des menaces qui semblent gronder ici, je voudrais bien savoir à qui j’ai affaire… et c’est valable pour vous aussi…

Une pointe d'amusement la pris par surprise sous le " c'est aussi valabe pour vous. ". Il ne manquait pas de culot. Un bon point pour lui.

Toutefois, elle l'ignora royalement. Concentré sur le petit bonhomme.

Sa voix était toujours et encore murmurante. Une petite mélodie aurait-on dit.


Je crois que Rodrielle n'aimerait pas savoir son fils courant dans les rues de Paris. Eut-il aboutis chez un de ses amis.

Glissant une de ses mains gantés sous la cape, l'encapuchonné en sortie un petit paquet, qu'elle tendit au petit.

Prends. Je pense que tu cherches ceci.. Mais garde le secret d'accord?

L'objet en cuir qu'elle lui tendit devrait comblé un des demandes de l'enfant. Elle n'en avait guère de besoin. Cela garantissait également, ou partiellement, sa sécurité.
Elouan.
Elle n’avait pas d’arme, par contre, la main de l’italien venait de se poser sur son épaule et le serrait un peu trop fort. Mais c’était quoi cette mutin’rie d’adulte ! Il avait dit qu’on voulait pas qu’on l’touche ! Donc on l’touchait pas !
Grommelant le môme tenta de se dégager de la poigne du géant, mais l’encapuchonné lui glissa de nouveau quelque mot a l’oreille avant de lui tendre un objet en cuir. Pile poil ce qu’il cherchait !
Enfin presque !

Elouan leva les yeux vers l’inconnu en cherchant croisé son regard, la voir, la connaitre, savoir qui elle était, elle qui semblait bien le connaitre alors que lui ne savait pas du tout qui elle était. Décidément, cette boutique recelait de trésor bien étrange…
L’objet entre ses mains le môme se retourna vivement pour faire face cette fois au géant Italien. Il lui avait posé une question et contrairement a d’ordinaire où il esquivait les présentations, Elouan se redressa fièrement et déclara d’une voix sure, peut être même un peu trop sure de lui, mais qu’importe !


-Moi ? J'suis Elouan ! Elouan Corleone ! Et j’suis pas un mioche ! Gaf' à c'que tu dit !

Na ! Ça au moins c’était dit ! Voyons voir si son nom lui disais quelque chose à l'Italien
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Dante.tommaso
A entendre l’encapée puis Elouan, Dante sourit en coin. Ainsi c’était donc le fils de Rodrielle qui était venu se perdre dans son échoppe. Et bien ma foi, il n’y avait pas d’âge pour commencer à jouer les brigands. Surtout qu’en était le fils d’une Corleone, il était à bonne école… Toutefois, il releva la tête dans la direction de l’encapuchonnée en fronçant les sourcils.

- Que Rodrielle ne soit pas contente que son fils traîne dans les rues de Paris, je le conçois et à la limite ce n’est guère mon problème… Je ne suis pas garde chiourme… Toutefois, il saura maintenant qu’ici il ne risque rien… et qu’il peut y venir autant qu’il le veut…


Dante laissa son regard glisser vers le gosse, sourire amusé flottant sur ses lèvres.

- Enchanté de faire ta connaissance… moi c’est Dante Ceresa mais Dante suffit pour les amis…. Quant au fait que tu ne sois pas un mioche, on en reparlera entre quatre yeux !

Et le regard du Vénitien se fit froid, son visage se ferma afin de s’adresser à celle qui jouait encore les énigmatiques ombres. Si son échoppe était faite pour recevoir qui voulait bien y entrer certaines choses ne se faisaient pas et Dante dut serrer les mâchoires afin de ne pas se mettre à brailler sa colère qui sentait venir en lui.


- Que vous ne désiriez pas vous présenter, à la limite je m’en arrangerais…. Chacun ses petits secrets mais que vous rentriez dans mon échoppe pour offrir des petits cadeaux à des gamins ou à qui que ce soit d’autre, je ne peux le concevoir… Ici, il y a des marchandises qui sont là pour être achetées alors si vous voulez faire du troc, offrir ou commercer, monter votre propre échoppe ! Ce n’est pas une place publique ici alors à bon entendeur… je ne vous montre pas la sortie vous connaissez le chemin !


Vexé le Dante ? non juste qu’il protégeait son commerce. Si tout le monde se mettait à agir comme cette personne venait de le faire, mais où allait-il ?
Blake
( hrp : Bah chiote, on oublie, j'avais pas vu les autres :s

Je fais une correction au poste! )
Elouan.
Ça alors ! Il connaissait sa mère lui aussi ! Mais où est ce qu’il était tombé encore ? Le repaire du clan Corleone ? A moins que sa mère n’ait engagé des personnes pour le suivre et le surveiller ? Bon c’est vrai que ca dernière escapade s’était fini derrière les barreaux, mais quand même, il était assez malin pour ne pas se faire prendre une seconde fois. Et puis… Quoi ! C’était une boutique ici, il avait quand même bien l’droit de faire des emplettes non ? Oui bon, il n’avait pas d’argent sur lui, mais ça, ce n’était pas véritablement un problème pour lui, plutôt pour le marchand je le conçois.

Les bracelets en cuirs dans la main, le môme regarda Dante un instant, réalisant l’échange qu’il venait de se passer et l’encapuchonné qui venait de s’éloigner. Zut ! Il n’avait même pas eu le temps de lui dire merci. Et le géant qui se mettait à râler, exactement comme il faisait lui même ! Un point de plus ! Il lui plaisait c’bonhomme !

Gardant un œil sur l’encapuchonné, bien décider à aller lui causé un peu plus tard ou du moins, savoir qui elle était, Elouan se planta devant le Ceresa pour qu’il le remarque de nouveau.


-Hey Dante ! J’suis ravi d’te connaitre moi aussi, mais ca m’dit pas comment tu connais ma mère !

Le môme afficha une petite moue suspicieuse à l’encontre de l’Italien. Ouais, ça c’était un mystère qu’il aurait bien aimé élucider. Tout comme savoir comment l’encapuchonné savait qu’il cherchait ce genre de bracelet.
Et dire qu’il imaginait passer incognito, embêter les marchand, fouiner un peu partout sans que personne ne le connaisse et bien là…. C’était raté !

Il observa un instant l’italien, son regard sombre, ses bras plutôt bien musclé, et cette main, bien plus grand que sa tête… Valait mieux pas trop l’embêter le gars, ni même s’aviser d’aller chiper un truc sur l’étal. Mais non il n’était pas trouillard le môme, juste un tantinet préventif.
Moment de réflexion…. Partir en courant pour retrouver mamma, ou rester, mine de rien et risquer d’agacer le géant… Hum…


-Bon dit ! P’dant qu’tu t’occupes d’la dame, moi j’vais r’garder c’que t’as. T’as pas des arcs ? Que’que chose pour moi ?

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Blake
La mystérieuse sourit sous cape, Dante Ceresa hin? Elle avait entendu parler de lui lors de quelques recherches.. Marchand hm? Elle était toutefois surprise de le trouver ici, à paris.

L'encapée laissa entrevoir le mauve de ses yeux à l'homme qui devienait maintenant si froid, révélant ainsi sa féminité. En cet instant, il lui ressemblait plus qu'il ne le pensait.

La carapace de froideur qu'elle s'était construite, le détachement de tout.. Mais dans ses yeux, elle percevait.. De la colère?

Cela lui arracha l'ombre d'un sourire. Admirable. Elle le mettait en colère? Amusant.


- Que vous ne désiriez pas vous présenter, à la limite je m’en arrangerais….

À ces mots, elle retient un sourire, rare. Il avait un drôle d'effet cet italien. Elle ne s'attendit toutefois pas à ce qu'il entende le murmure qui suivit ces mots, sa tirade continuant inlassablement.

Blake..

Chacun ses petits secrets mais que vous rentriez dans mon échoppe pour offrir des petits cadeaux à des gamins ou à qui que ce soit d’autre, je ne peux le concevoir… Ici, il y a des marchandises qui sont là pour être achetées alors si vous voulez faire du troc, offrir ou commercer, monter votre propre échoppe ! Ce n’est pas une place publique ici alors à bon entendeur… je ne vous montre pas la sortie vous connaissez le chemin !

Oubliant le petit, le rangeant dans un compartiment de son esprit, elle se concentra sur le brun remonté. Il était mignon lorsqu'il se mettait en colère.

Surprise, elle se demanda d'où venait cette pensée incongru et indésirable.

S'avançant pourtant, Blake s'arrêta près de l'homme, lui glissant à l'oreille. Tel murmure, sa voix était clair, douce, peut etre même un peu trop douce..


Évitez de parler pour rien dire. Lorsqu'on veut quelque chose, on prend ou on demande. Si vous voulez me voir dehors, je vous met au défi de délaisser vos inutiles paroles, et pour une fois, d'agir.

Continuant ainsi son chemin dans l'échoppe, elle le contourna tranquillement, pour regarder à nouveau les armes proposés, bien caché sous son éternel capuche.

Maintenant que je suis ici.. Vous pourriez peut-être m'être.. utile

Se retournant vers lui, elle attendit qu'il en fasse autant, son regard se posant sur sa nuque couverte de quelques mèches brunes.
Dante.tommaso
Devant la réflexion du gamin, Dante sourit. Comment il connaissait Rodrielle ne concernait pas du tout le mioche et si la Corleone voulait affranchir son fils, elle le ferait. Ce n’était pas à lui de le faire après tout. Et son regard suivit Elouan alors que ce dernier s’éloignait pour mieux regarder les articles dans l’échoppe. Même si le Vénitien sentait chez le môme un côté chapardeur hors du commun, il voulait lui faire confiance malgré tout. Et puis, Lupino devait être revenu de l’arrière boutique donc pas de soucis à avoir de ce côté-là, il savait que ses arrières étaient assurés.

Par contre, son regard se porta avec attention sur l’encapuchonnée. Elle avait murmuré peu de temps auparavant ce qui lui sembla un nom mais Dante était trop ancré dans sa colère pour prêter attention à ce bruissement. Il serra des mâchoires, inspira profondément et alors qu’elle venait le provoquer en chuchotant à son oreille qu’il parlait trop, le Vénitien en resta presque surpris malgré l'agréable sensation qu'il venait d'éprouver en entendant sa voix douce et clair... Réceptif aux intonations mélodieuses, un léger frémissement lui parcourut l'échine et un sourire en coin étira les lèvres de Dante. La situation pouvait paraître bien surprenante à quiconque pénétrerait dans l'échoppe à ce moment là. Toutefois, le commerçant repris vite un masque froid, leva un sourcil, se demandant si c’était une provocation gratuite ou bien si elle n’attendait que ça pour le faire sortir de ses gonds. Puis il se souvint qu’il était à l’intérieur de son établissement et qu'il ne pouvait décemment pas se montrer désagréable avec une éventuelle cliente. Aux yeux des autres personnes cela pouvait lui porter préjudice.

Rongeant son frein, il déglutit doucement ne quittant pas des yeux la femme qui se cachait derrière sa capuche noire. Car elle avait beau vouloir passer inaperçue, les intonations de sa voix l’avaient quelque peu trahies et Dante l’observait essayant de s’imaginer le visage d’une telle créature mystérieuse. Mais il se permit un léger murmure à son tour, afin de n’être entendu que de la mystérieuse cachotière.


- Méfiez-vous de vos paroles signora… à vouloir jouer avec le feu, il faut s’attendre à un retour de flammes… Et en général je prends plus que je ne demande….


Piqué au vif, il se rapprocha de la demoiselle en question qui venait de le contourner. Il lui faisait face à présent et doucement il posa sa main sur le comptoir où quelques dagues et autres lames avaient trouvé refuge. Sa voix se fit calme et chaleureuse comme s’il parlait à une connaissance, une éventuelle amie.

- Vous être utile… je suis là pour ça mais…. tout dépend de ce que vous désirez obtenir… signora… Alors dites-moi tout et je vous promets de faire un effort pour vous satisfaire....
Blake
Il l'amusait. Plutôt deux fois qu'une. Étrangement, au lieu de sa froideur et de son insensibilité naturel, la capuche retient un de ses si rare sourire sous son murmure, que pourtant, elle percevait si bien.

Elle n'avait pas pour habitude de discuter des heures durant, où de tout simplement parler. Non. elle écoutait. Et elle apprenait plus qu'en posant des questions. Ce qui n'était guère étonnant. La majorité des gens se considèrent comme le nombril du monde, et jamais ils ne refuse de parler d'eux même. Et ce pendant des heures et des heures. On peut très facilement découvrir qui ils sont, quel vie ils font, leur point fort et faible.

En jetant un coup d'oeil à brun qui se plaçait maintenant à son côté, la belle pensa au fait qu'il était.. étrange. Qu'il retenait l'énergie débordante et presque brutal qui pourrait faire de lui un être si fascinant, du moins, à ses yeux. Il avait l'âme d'un rebel. Et jamais, aussi bon le dressage soit-il, on ne cessait de l'être. On peut l'enfermer, l'emmurer. Mais jamais le tuer.

Toutefois, son murmure de plutôt lui revient à l'esprit.


- Méfiez-vous de vos paroles signora… à vouloir jouer avec le feu, il faut s’attendre à un retour de flammes… Et en général je prends plus que je ne demande….

L'encapée retient à nouveau un sourire en coin. Il essayait de lui renvoyer la balle. Voilà qui était intéressant. Bonne chance à lui. Elle n'en avait que faire de tel pathétique attaque.

Pourtant, elle aimait le feu, le risque.. Elle aimait voguer avec le vent, danser avec les flammes, contempler les cieux.. Les prêtresses lui manquait en cela.

Repoussant ces pensées inopportunes, elle lui répondit, tardivement, du velouté de sa voix.


Lui che non ama il rischio, non darebbe gran parte della sua vita .. Sir. E tu? Ti capita mai di correre dei rischi? Senza tutto ciò che viene calcolato? .. Ne dubito ..

Elle n'aimait pas parler cette langue. Trop de souvenir. C'était comme le Gaélique. Aussi naturel, musical et délicieux entre ses lèvres, les mots lui arrachait le coeur, malgré tout le mal qu'elle se donnait pour l'oublier.

Reprenant toutefois d'une voix sereinement calme, la belle abaissa son regard sur les armes qu'il effleurait des doigts. Aillant parler pour la deuxième fois plutôt, elle lui répondit, cette fois en françois.


Je ne suis pas ici pour me glisser dans votre lit comme la dame qui vient de se retirer. Toutefois, sachez que vos armes m'intéresses par leur diversité. Je ne suis pas contre à faire commerce avec vous. Si vous savez me trouver ce que j'attend.

Tournant la tête un bref instant vers le brun qui semblait vouloir se faire charmeur, le remettant avec froideur à sa place. Il n'était pas dans un de ses bordels dont elle se doutait qu'il était client. Elle ne comprenait pas pourquoi les hommes cherchaient toujours à tout contrôler. Surtout de cette manière..

Aillant toutefois l'impression qu'il serait trouver ce qu'elle désirait, c'est tout ce qui la retenait en cet endroit trouvé par le pur hasard.

Sans le désirer réellement, elle lui laissa entrevoir au reflet de la fenêtre la douce couleur de ses iris, d'un violet étincellant, son teint de lait délicat, ses lèvres rosés et quelques mèches d'ébènes, d'autres rousses qui lui barrait la joue.

Détournant la tête l'instant d'après, l'encapuchonnée rapporta son attention sur ses armes, l'esprit ailleurs.


Lui che non ama il rischio, non darebbe gran parte della sua vita .. signore. E tu? Ti capita mai di correre dei rischi? Senza tutto ciò che viene calcolato? .. Ne dubito .. = Celui qui n'aime pas le risque ne donne pas cher de sa vie.. Sir. Et vous? Ne prenez-vous jamais de risques? Sans que tout soit calculé?.. J'en doute..
Dante.tommaso
Dante éclata de rire. Ce rire franc, amusé presque enfantin qu’il gardait lorsqu’une situation était synonyme d’un grand n’importe quoi. Il regardait la jeune femme à présent dont la couleur des yeux bien étrange l’arrêta quelques instants puis tout en prenant une dague entre ses doigts dont il caressa la lame, il ne put que rajouter à l’intention de la jeune femme.

- Ah signora, moi qui vous prenez pour une femme entourée de mystères, vous commenciez même à m’intriguer… enfin avant de parler... car finalement vous êtes comme la plupart de vos sœurs, à juger et échafauder des jugements sur les autres… quel dommage…Cependant, ne confondez pas tout s’il vous plait. Ici vous êtes dans une échoppe respectable et mon offre de vous satisfaire ne concerne en rien vos éventuels besoins charnels. Il ne faut pas prendre vos désirs pour des réalités, vous avez peut être l’habitude de charmer les hommes ainsi, il m’en faut plus pour m’attirer. Par contre, mon attention elle est tout à fait réceptive au fait que vous désirez commercer.


Le Vénitien reposa l’arme sur la console, la remettant bien en place et se redressa pour contourner le comptoir et se mettre face à elle. Cette femme était bien étrange mais Dante en avait vu d’autres fort heureusement. Quand à sa suggestion de se glisser dans sa couche, il en était encore amusé. Les femmes se faisaient toujours une fausse image de lui, le voyant comme un charmeur invétéré aux appétits insatiables parce qu’il avait la flatterie facile ou au contraire, la répartie ambiguë. Sauf que s’il voulait conquérir une femme et l’inviter à passer la nuit avec lui, il s’y prenait différemment, bien différemment et seules ses compagnes même d’une nuit auraient pu l’affirmer. Secouant légèrement la tête, il chassa bien vite les paroles de la mystérieuse pour se concentrer sur les armes qu’il avait sous la main. La déception qu’il ressentit à un jugement hâtif de la part de l’encapuchonnée le ferma complètement à autre chose que ce pourquoi il était là. Il releva la tête, ses traits avaient perdus de leur joyeuseté et il plongea son regard azuré dans les billes violettes entre aperçu un peu plus tôt.

- Si vous m’en disiez un peu plus… de cette attente. Sinon je risque de vous répondre que vous avez là tout ce que nous possédons et apparemment ce n’est pas ce que vous cherchez… Et contrairement à d’autres personnes, je ne suis pas devin et il me faut des informations concrètes pour pouvoir faire mon travail convenablement !


Le ton n’était plus à l’amusement, bien au contraire. Il est froid, impersonnel et à la limite cassant. En rien il n’était vexé mais depuis que la jeune femme était entrée dans son échoppe, elle se permettait bien trop de choses à son gout et ça commençait à l’horripiler. Elle offrait un cadeau au fils Corleone alors que lui-même faisait commerce d’article identique, elle se permettait d’offrir un jugement sur ses pensées et ses clientes… sa patience était mise à rude épreuve mais heureusement, il avait de l’expérience et tiendrait bon le cap.

Et en attendant qu’enfin elle se décide à faire autre chose que le chambrer, Dante regarda dans la direction d’Elouan afin de savoir ce qu’il faisait et lui rappeler que même s’il n’était pas à côté de lui il le surveillait du coin de l’œil.
Blake
Et bien.. Il en avait du mordant finalement le chien de ses dames. Ses mots lui arracha presque qu'un semblant de sourire.

Ah signora, moi qui vous prenez pour une femme entourée de mystères, vous commenciez même à m’intriguer… enfin avant de parler... car finalement vous êtes comme la plupart de vos sœurs, à juger et échafauder des jugements sur les autres… quel dommage…Cependant, ne confondez pas tout s’il vous plait. Ici vous êtes dans une échoppe respectable et mon offre de vous satisfaire ne concerne en rien vos éventuels besoins charnels. Il ne faut pas prendre vos désirs pour des réalités, vous avez peut être l’habitude de charmer les hommes ainsi, il m’en faut plus pour m’attirer. Par contre, mon attention elle est tout à fait réceptive au fait que vous désirez commercer.

Disait-il. Encore là, mauvais point pour lui, il parlait trop. Et il semblait avoir mal compris ses mots. Ou plutôt.. comprit ce qu'il désirait comprendre. Ce fut d'une pointe d'amusement ironique qu'elle lui répondit de sa voix toujours aussi léger, tel la caresse d'une brise.

Pour quelqu'un qui me dit juge, je vous trouve bien.. tranchant. Mais encore une fois, vous parlez trop pour rien dire. Écourter. Je trouve plutôt pathétique vos manières de parler ainsi. C'est.. dommage. Cela brise le peu de charme que vous dégagiez. Cessez de croire que toutes vous veulent. Vous n'êtes que plus pathétique.

Elle en venait à se demander ce qui attirait les femmes chez ce type d'homme à l'ego surdimensionné.. Réprimant un haussement des épaules, la capuche prit une des armes devant elle, suivant le relief du tout du bout de son doigt ganté, l'écoutant d'une oreille plus que distraite. Il venait de perdre tout son intérêt d'un seul coup.

- Si vous m’en disiez un peu plus… de cette attente. Sinon je risque de vous répondre que vous avez là tout ce que nous possédons et apparemment ce n’est pas ce que vous cherchez… Et contrairement à d’autres personnes, je ne suis pas devin et il me faut des informations concrètes pour pouvoir faire mon travail convenablement !

D'un soupire, elle reposa la dague. Il était italien, cela ne faisait aucun doute. Elle ne devait pas l'oublier. Ces hommes étaient.. pour ainsi dire.. Hm. Elle leur préférait les hommes qui savent réellement ce qu'ils veulent. Elle n'avait jamais entendu un s'en plaindre. Bien au contraire.

Elle secoua intérieurement la tête pour lui répondre tranquillement, préférant maintenant son ton froid et cassant. Tiens. Il venait de se décider de paraître un peu plus homme maintenant. Mieux. Elle n'aimait pas la manière quasi féminine dont il parlait un instant plutôt. On aurait dit les pialleuse des tavernes qu'elle fuyait comme la peste.


Tout ce qui peut être arme, non artisanal. Bouclier, armure tout de cette catégorie. Arme de combat, non ces jolies petites choses que les collectionneurs affectionnent tant.

La capuche pointe, du revers de la main, la panoplie d'arme présenté à son regard, sans pour autant la quitter du regard. Elle voyait, à son expression buté, caché derrière un semblant de froideur, qu'il ne l'aimait, mais pas du tout. Tant mieux. Ainsi, elle aurait moins de problèmes à commercer avec lui, si toutefois cela avait lieu. Pour si peu, elle l'aurait pris pour un parfait imbécile.

Mais elle se permit de rajouter.


Je sais que vous pouvez me fournir en arme. Cela dépend toutefois du prix.

Son oreille était discrète, par les bruits que faisait le petit derrière. Toutefois, ce bout de vie l'amusait, lui arrachait des sourire. Et pour ca, elle l'en remerciait. Cette discution devenait une grosse rigolade, et commençait à lui peser sérieusement..
Dante.tommaso
Dante s’était fermé depuis plusieurs minutes déjà. Il observait Elouan de loin puis chercha Lupino du regard… il y avait des moments où il regrettait vraiment sa vie, ses voyages, son commerce là bas, dans ses pays au loin. Et l’encapuchonnée qu’il avait devant lui faisait ressortir encore plus ce sentiment. Léger soupire qu’il ne retint plus cette fois, il ne releva pas les remarques acerbes qu’elle lui lançait. Pourtant, il leva un sourcil à ses dires et se renfrogna encore plus.

- Vous avez là tout le stock que je possède : armures, boucliers et le reste… n’hésitez pas à observer, à demander à mon bras droit, Lupino, il se fera un plaisir de vous répondre le cas échéant…

Dante posa ses mains à plat sur le présentoir puis observa une dernière fois la femme qui tentait de se cacher derrière une capuche ce qui la rendait encore plus grotesque
.

- Quand à vendre des armes, on vous aura mal renseigné… Il n’y a que ce qu’il se trouve ici… Si cela ne correspond pas à vos attentes, les forgerons de Paris se feront un plaisir d’honorer l’une de vos commandes.

Point, circulez il n y’a plus rien à voir. Le Vénitien salua la jeune femme d’un signe de tête et se décida à aller voir Elouan.

- Ça va bonhomme, tu trouves ce que tu veux ? Si tu as besoin va voir Lupino, il t’aidera….


Dante sourit au gosse avant de continuer son chemin. Le plus dur dans le commerce était de rester calme et serein en toute circonstance et on ne pouvait pas dire que ces dernières semaines avaient favorisé ce sentiment chez le Ceresa. Aussi, il préféra sortir un peu de l’échoppe afin de prendre l’air et chasser ses envies de ruer dans les brancards. Et puis Lupino s’aurait quoi faire, le cas échéant.
Blake
Saluant Elouan d'un signe de tête, elle reprit la route vers l'extérieur, elle n'avait plus rien à faire ici. Les stock d'armes n'était point ce qu'elle recherchait, trop simple, trop.. marchand. Toutefois, elle prit note de Lupino. Étrangement, elle se dit que cet homme serait trouver ce qu'elle cherchait. Mieux que le macho coureur qui lui servait de patron.

Mais plus tard. Bien plus tard...

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Dante.tommaso
Il ne fallut pas longtemps à Dante pour voir sortir l'indésirable. Celle-ci avait beau s'être caché sous sa capuche, le reflet de ses yeux était marqué à vie dans l'esprit du Ceresa et il n'était pas prêt de lui vendre quelque chose à celle-là.
A trop vouloir croire que Dante n'était qu'un coureur de jupons, certaines idiotes en oubliaient qu'à juger trop vite, elles pourraient s'en brûler les doigts. Mais peu importe, que les simples d'esprit lui collent donc une étiquette sur le dos, ça l'arrangeait au final. Dorénavant, l'encapuchonnée n'était plus la bienvenue dans la boutique et à peine entrée dans l'échoppe que Dante fit un signe de tête à son frère afin de lui murmurer les dernières directives concernant certains clients.... S'il fallait en passer par là, les frères Ceresa ne se priveraient pas !
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