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[RP] Ouvert à tous - Le Comptoir Venitien - Maison Ceresa -

--Lupino
Lupino réfléchissait ; non pas qu'il se perdait, le Transalpin. Mais il songeait, à la vue de cette belle femme, au naturel, l'esprit retors peut-être, la chevelure farouche, la moue mutine, le corps ... endiablé. Plusieurs images passèrent dans son esprit, souvenirs d'époques passées, révolues, mais parfois regrettées. Aussi inclina-t-il de nouveau la tête.

Ah, les étoffes .... une beauté, sur cette place. En effet. Du satin, de la soie, Signora, rien qui soit digne de votre beauté, mais tout de même ...

Il sourit, et son regard, qui s'était porté sur les étoles notamment, revint vers la Dame. Il la fixa, mais quelque part, le regard de la femme le troubla plus qu'estimé. Il sentit, comme un tiraillement, une hésitation, chez la femme. Dire quelque chose, ou ne pas le dire ? Penser quelque chose, ou ne pas le penser ? ... Faire quelque chose, ou ne pas le faire ? Alors, se rappelant les gemmes, et autres pierres, qu'il savait être les bijoux appréciés de son frère, l'Italien comprit. Prudence était de mise ; il n'y aurait pas deux Melekons.

Bien entendu, Signora, les voir de plus près ... c'est chose aisée, si vous souhaitez me suivre, dans la salle du fond ? Je vous montrerai toutes ces richesses qui font de notre nation, et ses territoires, une perle parmi les perles.

Il leva sa main à la hauteur des siennes, et faisant tout pour résister au sourire il est vrai charmant de la Dame, il fit un petit geste du menton et se décala sur le côté, laissant la voie libre vers la seconde pièce.

Après vous, Signora ...
--Fiorentina



Ce n'était qu'illusoire que de croire que son sourire enjôleur opérait toujours, c'était un marchand et son premier but était celui de vendre d'où son aménité à la flatter. Il la regardait sans trop insister peut être pour ne pas l'embarrasser aux vues de sa coiffure à la va vite mais assez pour lui redonner confiance en son apparence naturelle.
Mais qu'il était bon l'instant d'un court moment, faire renaître ces années passées et oubliées lorsque la jeune Fiorentina, la jolie fleur, d'où son nom, ravageait tout à son passage. Rien ni personne ne lui résistait. Agile, maline, habile et charmeuse étaient les principaux atouts de la brune.
Cette fleur qui avait scellé ses pétales pour bourgeonner dans une autre vie reprenait timidement place dans cette échoppe face à sa plus grande perdition, les pierres précieuses.

" Si vous souhaitez me suivre dans la salle du fond" Une autre salle attenante à celle-ci ? Oui oui !! Elle devait s'y rendre tout voir tout observer..mais que faisait-elle ? Elle avait perdu la raison ? Recommencer ? Non !!! Surtout pas ! Juste regarder celà n'est point malintentionné ... Mais....

Echange de regards, méfiance des deux parts, elle balaye furtivement la salle avant de le suivre laissant derrière quelques clients et deux autres vendeurs, une jolie jeune fille et un homme lui aussi, plaisant pour les yeux. Manifestement l'un des trois était le propriétaire mais lequel ?

" Après vous, Signora..."

Il s'écarte, Tina garde son calme, surtout ne rien laisser entrevoir et lâchant un sourire de gratitude, passe, effleurant de son épaule son vendeur, dans l'autre pièce.
Dos tourné elle avance indolente, il la regarderait elle le savait c'était un homme et les hommes ça se connait.


J'ai hâte de voir çà sire !! Je m'en rejouis d'avance !

La brunette entre, hésitante, elle prospecte tout de même la salle un vieux réflexe d'antan puis se retourne.
--Lupino
Mio Dio* ... que me fais-Tu là ?

Lupino regarda la femme passer, et il ne put qu'essayer de se calmer en sentant ces effluves le surprendre, et ces épaules, oui, ces épaules sur lesquelles trônaient la chevelure de la femme ... tant de naturel, tant de tension, il prit une profonde inspiration et la suivit, docile mais impétueux, admirant la cliente sous toutes ses coutures.

Son sourire calme reprit cependant le dessus. Ses yeux croisèrent ceux de Tommaso, et ce dernier, ou peut-être était-ce là une interprétation de Lupino, semblait désapprouver. Il serait vigilant, que son frère ne se préoccupe pas de cela. D'une main rapide, il remit à nouveau sa coiffure en place, et songea à la caisse qu'il souhaitait lui montrer.

Car elle devait avoir ... de l'argent, sans doute, elle, femme d'un vieil homme riche, en mal de sensations fortes ? Et voilà que l'esprit du Transalpin retourna à ses sources.

Après être entré dans la pièce, elle regarda ce qui était autour ; Lupino en profita pour tirer le rideau et masquer ainsi la pièce à l'entrée de la boutique. Elle se retourna vers lui et son regard fut comme une attaque contre lui. Elle savait y faire ! Il en rit intérieurement, appréciant à sa juste valeur ces voluptés qui faisaient, chez la Femme, office de seconde nature.


Signora ...

D'une main, il lui fit signe de s'asseoir sur les coussins. Lui alla rapidement vers la gauche, pour sortir d'un buffet un coffre fermé à clé. Il déverrouilla la serrure, laissant le coffre fermé, puis l'apporta et le posa devant la femme, sur la table. Il s'assit alors à côté d'elle.

Vous appréciez, je crois, les gemmes ... ici, nous avons des rubis, et saphirs ; mais si vous le souhaitez, dans cette pièce se trouvent également des grenats, ainsi que de la jade ...

Il ôta sa main du dessus du coffre, et d'un sourire, l'invita à regarder. Il serait vigilant, certes ; mais il était vrai que les pensées de l'homme n'étaient pas toutes tournées vers la vigilance, actuellement.



*Mon Dieu
--Fiorentina



La voilà qu'elle entrait là où elle ne devait pas se trouver. Trop tard pour faire marche arrière elle suit son instinct du passé. Si elle était là il y avait bien une raison et elle n'avait pas envie de chercher le pourquoi.
Courtoisement il l'invite à s'asseoir ayant pris soin de tirer le rideau pour garder une certaine intimité. La belle, buste bien droit gonflant ses atouts, ne lâchait aucun des gestes de son vendeur alors qu'il lui présente un coffret sortit d'un buffet qu'il pose avec grande assurance face à elle.
Rubis, saphirs...il lui propose aussi des grenats et du jade..pourquoi pas ? Elle ferait durer le moment pour tout verifier.
Que Dieu vous bénisse mon cher il venait d'ouvrir la boite découvrant son contenu. Les grands yeux gris perlés de la brune s'illuminèrent en voyant ces beautés délicatement posées sur ce fond de velours noir.
Maitrise de soi, la piémontaise devait calmer son coeur palpitant et ses pupilles anthracite dilatées qui pouvaient la trahir.
Elle lève son regard vers son affable vendeur assit à sa gauche ne pouvant réprimer un sourire des plus enchanteurs, lui, les pierres peu importait, elle était comblée par ce que ses yeux lui renvoyaient.

Quelle merveille sire !! Vous avez là un précieux trésor ...puis-je ?..

Sans attendre la permission, elle plonge sa main pour sortir entre deux doigts gantés une pierre écarlate, elle la relève à hauteur de ses yeux face à la fenêtre à contre jour pour y voir son éclat...on l'appelait le sang du Christ pour sa couleur vive et intense.

Ravissant...

Exaltée, elle ressort un saphir, douce brillance des mers cristalines ...elle penche son regard sur la gemme...

Splendide...

La brune jette entre deux examens, son regard velouté et brillant sur l' italien, il semble confiant, mais sûrement méfiant, le prix de ces pièces lui valait d'être très vigilant.


Mais elle affectionnait tout particulièrement une pierre de caractère qui éveille curiosité et charme par sa beauté enigmatique et inattendue....l'emeraude...
Elle regarde l'intérieur écartant les gemmes ne trouvant pas l'objet de son affection mais appréciant chaque pièce qu'elle découvre.

Sire, vous me parlez de grenats, de jade que vous pourriez eventuellement me montrer mais malgré votre grande diversité de pierres que vous me présentez là...je ne vois pas d'emeraude...auriez-vous celà dans votre réserve ?

Tandis que montait en elle une marée d'ivresse, elle s'engouffrait peu à peu dans une grotte profonde et obscure.


Elouan.
A ben non, ça devait pas se passer comme ca. Non non non. Il devait lui parler et l’écouter, pas partir comme ca. Le môme afficha sa bouille des mauvais jours et croisa les bras. Non seulement l’Italien lui coupait la chique en partant, mais en plus il le traitait comme un pauvre gamin.
N’pas fouiner, n’pas fouiner, l’en avais d’bonne l’Ceresa, mais y s’app’lait pas la Teigne pour rien.

Mais petit angelot oblige, Elouan se contenta d’un grand sourire entendu avant de se caler au fond de son fauteuil et de regarder tout autour de lui.
L’endroit était vraiment joli. Il en avait du gout le marchand, il comprenait pourquoi sa mère avait décidé de faire affaire avec lui. Il y avait vraiment plein de chose intéressante, oui, vraiment, même cette dague là… juste poser sur le bureau devant son nez. Elle était belle, et toute petite en plus, juste c’qu’il fallait pour sa petite main. Oui, mais… le Ceresa lui avait dit de ne pas fouiner. En même temps… il ne fouinait pas, elle était poser là devant lui.

Un regard a gauche, un autre a droite, un dernier vers la porte, personne ! Et d’un geste rapide, le môme s’empara… d’une pomme poser dans la corbeille a fruit, faisant glisser au passage un parchemin sur la dague.

Il lui avait dit de pas fouiné, mais pas de pas faire de blague après tout ! Et mine de rien le môme se calla au fond de son siège, pieds sur la table et croqua a pleine dents dans la pommes en attendant le retour de Dante.


Topic verrouillé à la demande de l'auteur. {Esme}
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Dante.tommaso
[Quartier des Halles – Paris – Avril 1464]



Paris, des années qu'il en avait été absent.
Par hantise mais surtout pour se punir lui-même de ses péchés. Il avait quitté le royaume de France avec perte et fracas, laissant des instructions pour qu'on ferme le comptoir de la maison Cereza.
Et des années durant, il avait vogué sur les mers à s'enrichir autant humainement que monétairement.

Avait-il profondément changé le vénitien, peut être pas mais il voyait certaines choses différemment. Malheureusement le temps ne se rattrape jamais ni se change aussi allait-il devoir vivre avec son passé et s'en accoutumer tout en allant de l'avant. Et l'avant passait aussi par Paris.
Arrivée au cœur de la nuit, il avait trouvé la clé là où il avait demandé qu'elle soit déposée. Entre deux pierres, juste à la gauche de la porte d'entrée. Fouillant dans la serrure cette dernière eut du mal à céder aux avances de Dante puis finalement après s'est fait rudoyer quelque peu, elle céda dans un grincement sinistre. Le vénitien donna l'ordre à l'un de ses hommes de pénétrer en premier, lumière à la main. Dante suivait.

Ce qui frappa l'italien en premier fut cette odeur tenace de poussière et de renfermé. Bien évidement, en plein milieu de la nuit, il n'allait pas se mettre à aérer mais demain, dès les premières lueurs du jour, il irait engager des gens afin de faire le ménage à grandes eaux. La maison Cereza se devait de revenir sur le devant de la scène et il n'allait pas rester les deux pieds dans le même sabot en attendant.
La nuit fut courte mais dès les premières lueurs du jour, Dante fut sur ses deux pieds à aboyer ses ordres. Heureusement Paris offrait son lot de petits bonheurs et ce ne fut guère difficile de trouver les personnes adéquates pour remettre tout en état. Femmes de ménages, menuisiers pour quelques étagères supplémentaires, des verriers pour remplacer quelques carreaux tombés avec les fortes pluies de l'hiver précédent. Quant à celui qui était censé surveiller la boutique et veiller à ce qu'elle ne tombe pas en ruine, Dante apprit qu'il était mort deux étés précédents et que son fils avait fait avec les moyens du bord. Et que c'était pour cela qu'au final, aucun entretient n'avait abouti. Le Vénitien paya ce qu'il devait au pauvre garçon en y ajoutant quelques pièces supplémentaires puis il le remercia de sa bonne volonté. Toutefois, il lui proposa de rester à son service si le cœur lui en disait ce qu'Anselme s'empressa d'accepter.

Dans la journée fut rapatriés des coffres provenant du ventre du libertà et qui encombraient sa calle depuis bien longtemps. Des marchandises provenant de l'étranger, de Constantinople à Alexandrie, des pays Balkans à la Germanie, Dante avait un assortiment bien achalandé. Après tout, les Vénitiens étaient les plus forts dans ce domaine et seuls les Génois pouvaient les concurrencer. Mais le Cereza se faisait fi de les devancer sur ces terres qui étaient forcément un peu des siennes !

Et quelques jours plus tard, le Comptoir Vénitien de la maison Cereza ouvrit à nouveau ses portes.


Liz52
Paris ....
Un rêve qui devenait réalité !
Les gens qui grouillent de partout, les Dames plus richement vêtues les unes que les autres et les Messires qui rivalisent de galanterie pour attirer l'attention de tout ce qui porte jupon.
Bien que cet aspect ne soit pas ce que Liz rêvait de connaitre, elle devait bien reconnaitre que le "spectacle" l'amusait beaucoup.
Elle avait souvent entendu des histoires sur cette ville si riche à tous points de vue
La curiosité de la jeune femme pour Paris c'était exacerbé depuis qu'une de ses amies en était revenue avec des étoffes rares, des essences mystérieuses et des bijoux fins.
Son tempérament n’était pas à parader en société afin d'exposer des richesses ou autres extravagances, mais elle n'en restait pas moins une femme... et une femme qui avait grandement besoin de se divertir.
Y avait il un meilleur endroit que Paris pour cela ?
Elle frappe à la porte de son amie Tuatha et entre sans même attendre une réponse.

La mine renfrognée de la rousse l’arrête dans son élan un instant, mais un sourire étincelant et des émeraudes brillantes d’excitation prennent le dessus alors qu'elle vient s'installer face à elle.


- Tua !!! Fais ta malle on part en voyage ..... on va à Paris !


Mwe .... c'est pas gagné au vu de la tête de son amie à l'annonce du projet un peu fou de la blonde.
Depuis qu'elle était revenue d'un de ses voyages, Tuatha n'était plus aussi souriante et enjouée qu'avant.
Elle n'avait rien voulu dire à Liz mais celle ci sentait bien que quelque chose rendait son amie triste... même pire ... vide.
Le visage fermé, la rousse habituellement flamboyante, regarde la blondeur en soupirant comme si elle portait le poids du monde sur ses frêles épaules.


Cette idée de voyage, Liz y songeait depuis quelques temps déjà et au vue des évènements qui bousculaient le cœur des deux amies, celle-ci jugeait que le moment était venu de penser à elles et de se divertir ni vues ni connues.
Non sans mal, elle l'avait convaincue de l'accompagner, mais malgré la beauté des paysages sur le chemin et l'enthousiasme de la blonde, Tua restait renfrognée et de mauvaise humeur.


Liz essayait désespérément de la distraire et de l’intéresser à la ville pleine de curiosités. La jeune femme n'avait jamais vue une telle citée.
Lorsqu'elle avait quitté sa Normandie natale pour la Bretagne, elle avait effectué là un de ses seuls voyages car hormis un aller retour à Semur plus tard, elle n’était plus jamais sortie de son Duché.
Autant dire que cette virée entre filles à Paris était pour elle un émerveillement de tous les instants alors que pour Tua cela semblait banal.
La Rousse avait beaucoup voyagé et était une navigatrice aguerrie. De nombreuses contrées ne lui étaient plus étrangères.
Peut etre était ce pour cela qu'elle ne semblait pas remarquer toutes les boutiques qui les entouraient....


Que faire ? Liz pensait à renoncer lorsque sa curiosité fut éveillée par une odeur étrange .. épicée... envoutante ...
Elle cherche des yeux et du nez d'où cela provient et est surprise de découvrir la source .
Une boutique apparemment récente ou alors remise à neuf semblait attirer les Dames qui passaient comme par magie.
Cette odeur .....


Tua ... tu sens ? Cela ne serait de l'encens ? viens !! allons voir !!


La vitrine de l’échoppe est toute aussi surprenante que l'odeur qui s'en échappe... des tissus chatoyants, qui semblent si fin ... des bijoux finement ciselés.. des boites étranges ...
Elle se recule pour lire la devanture ...


le Comptoir Vénitien de la maison Cereza

Elle ne laisse pas son amie protester et l'entraine à l'intérieur de la boutique sa curiosité étant à son comble tout comme son excitation.
La curiosité est un vilain défaut ? Non .... pas quand on est une femme voyons !....

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Tuatha
Amirauté de Bretagne ...
Le seul endroit où Liz était sure de me trouver , nos bureaux n'étaient pas au même étage , mais la blonde eut vite fait de pousser la porte et entrer ...à mon grand désespoir .

Non pas que je ne souhaites sa visite , au contraire j'aime bien quand elle vient me faire un coucou , mais là ... visiblement c'est une autre histoire et en voyant son regard briller et son sourire étincelant je me suis soudain doutée qu'elle avait une idée derrière la tête , une de plus !

Pourtant ma tête des mauvais jours devrait la faire rebrousser chemin , mais c'est sans compter sur sa ténacité à vouloir me distraire à tout prix .
Je la regarde se planter devant moi et lancer son boulet de canon .


- Tua !!! Fais ta malle on part en voyage ..... on va à Paris !


Gast !

Je lui jette un regard noir , là si elle ne comprends pas je veux bien être pendue !
Il n'est absolument pas question que j'aille à Paris ! Je lâche un soupir de désespoir , me prenant la tête entre les mains .
Mais qu'est ce que j'ai fait à Aristote pour qu'elle choisisse cette destination plus qu'une autre . Je voulais y aller à Paris , j'ai même fait des pieds et des mains pour y aller fut un temps ,mais lors de mon dernier voyage j'ai bien vu que ma place n'était pas là bas .
" On " m'avait soit disant invité au bal de printemps et finalement d'invitation au bal il n'y avait jamais eu ... Que de belles paroles comme d'habitude ...
Alors que mon amie Liz veuille m'emmener à Paris , certes pas dans les beaux quartiers , ne m'enchantait pas plus que çà finalement .

Et puis je n'avais plus envie de sortir depuis quelques temps , je me terrais dans mes bureaux à travailler comme une damnée afin de ne plus penser et surtout ne plus rêver . Mais hélas les sentiments ne se commandent pas et je ne pouvais m'empêcher de voir le visage de l'homme qui hantait mes pensées plus que de raison à chaque fois que mon esprit n'était pas occupé à autre chose .
Je travaillais donc d'arrache pied du lever du jour , jusqu'au coucher du soleil afin d'occulter sa vision .

Bien entendu Liz avait joué finement la partie et l'avait remporté , me voilà donc assise dans son carrosse , en route pour Paris , mais mon esprit lui est ailleurs ... J'ai beau essayer de m'intéresser à tout ce que me montre ma merveilleuse Liz , rien à faire je suis distraite et songeuse .
Blasée je l'étais aussi , certes , à force de voyager je finissais par trouver certaines choses banales et pourtant mon esprit et mon coeur ne songeaient qu'à s'émerveiller par tout ce que je ne voulais pas voir en cet instant .
J'étais là pour Liz , je faisais ce voyage comme une vierge que l'on mène sur l'autel des sacrifices
Et puis j'en ai rien à faire des boutiques , pourquoi acheter des colifichets , des robes , des bijoux ? Je n'ai à plaire à personne , ma vie et mon avenir m'apparaissent vides et solitaires . Je sais que je suis " chieuse " , mais je n'ai pas envie de faire le moindre effort pour que ce voyage s'avère agréable .


Liz s'arrête soudain

Tua ... tu sens ? Cela ne serait de l'encens ? viens !! allons voir !!

Liz arrêtes on ne va pas entrer là dedans ! C'est hors de question !

Je regarde la boutique d'un air dépitée , tout ce que je vois à la vitrine ne m'attire pas , au contraire de Liz .

Je déteste les tissus légers , c'est bon pour les gourgandines .

Oui bon je ne suis pas vraiment honnête , ce genre de tissu pourrait convenir à une jeune mariée afin d'affrioler son époux , mais je ne l'avouerais jamais , même sous la torture .

Avec une moue de dépit j'entre dans la boutique où m'entraîne Liz , bien décidée à rester dans l'entrée et à laisser mon amie faire ses achats toute seule.
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Meliane26
Méliane pousse un soupir de soulagement. Enfin, elle y est. Après des tours, détours et retours, parce qu’elle s’est encore une fois perdue en chemin. Oui, une grosse difficulté à se situer dans l’espace, couplée à une dyslexie, elle-même doublée d’une bonne dose d’étourderie voilà ce qui caractérise Méliane.
Première fois qu’elle met les pieds dans Paris. Les grandes villes, elle n’aime pas trop, sans aucune raison particulière d’ailleurs, si ce n’est peut-être un peu trop de monde. Comme ici, ces cinq sens sollicités de toutes parts. Et puis, elle ne peut rester trop longtemps au même endroit sans bouger. Elle, elle veut parcourir le royaume dans tous les sens, armée de sa carte détaillée bien sûr et détrousser les passants à l’occasion.

Il lui manque un truc. Malgré les dépouillages successifs qu’elle a commis, pas moyen d’y mettre la main dessus. LE truc qui s’est cassé entre ses doigts quelques jours plus tôt et impossible à réparer. Ce n’est pas l’objet rare et cher* par excellence, mais on ne le trouve pas sous le sabot d’un cheval non plus. Elle n’en a pas besoin tout le temps, mais lors des poutrages qu’elle a déjà subis à plusieurs reprises, elle l’apprécie fortement. Et comme à la Grotte, non seulement personne ne partage son penchant mais n’en trouve pas plus qu’elle, elle doit se résoudre à l’acheter.
Là voilà donc, se promenant dans ce quartier des halles, foulant le pavé de son pas énergique.

Une enseigne attire plus particulièrement son regard émeraude, ralentissant sa marche. Le comptoir vénitien.
Cela lui rappelle sa mère, belle italienne disparue trop tôt. Les souvenirs affluent ……la douceur de ses gestes, ses paroles rassurantes, son rire communicatif …..
Serait-ce un signe du destin ? Y trouvera t’elle ce qu’elle est venue chercher ?
Le plus sûr moyen de le savoir c’est d’y entrer. Elle pousse la porte et emportée pas son élan, bouscule légèrement une jeune femme rousse qui se tient près de l’entrée.
L’excuse jaillit, automatique :


Oh … Pardon ….



(*Tom novembre)
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Merci JD Samaele
Tuatha
Je n'avait pas bougé d'un poil alors que Liz déambulait déjà dans la boutique en poussant de petits cris lorsqu'elle voyait quelque chose à son goût .
Je levais les yeux au ciel et soupirais , impatiente de quitter cette boutique . Ce lieu ne me plaisait pas et l'odeur de l'encens était trop forte pour mes narines délicates .
De toute façon depuis le départ de cette aventure j'avais décidé de jouer ma casse pied , ne pas participer et faire que l'on puisse rentrer rapidement en Bretagne .

Je n'ai rien à faire ici , je n'aime pas Paris , je n'ai pas d'écus à dépenser inutilement en tenues et autres accessoires , personne à qui plaire et à charmer .
Les hommes et moi c'est une histoire perdue d'avance , le seul qui avait réussit l'exploit de briser mes défenses n'est plus de ce monde .
Bon je ne suis pas honnête avec moi même , un autre homme a réussit l'exploit d'attirer mon regard il y a peu de temps , hélas pour moi ...Rien ne sera possible et je le sais .
Alors ne comptez pas trop sur ma participation dans la comédie du bonheur et de la joie , ce sera sans moi , je ne serais pas actrice dans une histoire à l'eau de rose .


Perdue dans mes pensées et maugréant en silence je n'entendis pas la porte s'ouvrir et je me sentit soudain propulsée en avant . Ce n'était pas une forte poussée , mais ayant l'esprit ailleurs elle suffit à me faire basculer vers l'avant .
Un instant de flottement alors que mes jambes cèdent et que mes bras forment des moulinets pour essayer de garder mon équilibre , mais le sol m'attire irrésistiblement .
Mes mains accrochent un étal emplit de balles de tissus , tous les moyens sont bons pour me retenir afin d'amortir la chute au sol , mais celle çi est inévitable et je me retrouve le fessier meurtri par les dalles en pierre alors que les tissus se déroulent , tombent et me couvrent lentement , ne laissant visible que mon visage furibond .

Gast !

Oui ma fierté en a prix un coup là ! Et ce n'est pas le petit


Oh … Pardon ….

Qui va faire que je vais pardonner , ma mauvaise humeur est montée d'un cran et je toise la demoiselle d'un oeil noir alors que les mots se bousculent sur le bout de ma langue.
Je suis prête à l'invectiver copieusement lorsqu'un bruit se fait entendre dans le fond de la pièce , mon attention est détournée ...

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Liz52
Elle n'en finissait pas de s'émerveiller de tout ce qui l'entourait poussant des Ohhhh des ahhhh qui apparemment agaçaient Tua.
La jeune femme n'avait pas réussi a lui faire décrocher un sourire mais elle n'avait pas dit son dernier mot.
Mais pour le moment elle était absorbée par la contemplation d'un tissu bleu nuit fabuleux .... le touché soyeux, les reflets chaud .. Elle s'imaginait déjà dans une toilette que lui confectionnerait une des couseuses des Doigts d'Or.
Elle n'osait imaginer le prix.

Absorbée par ses réflexions, elle en oublie presque sa rousse amie qui n'a pas fait un pas de plus dans la boutique, mais lorsque ses yeux se posent sur une étoffe flamboyante, elle se retourne un grand sourire aux lèvres pour l'inviter a venir voir.
Aucun son de sort de sa bouche bien que ses lèvres forment un "O" parfait lorsqu'elle se retrouve spectatrice d'une chute mémorable et .... bruyante.

Dans un ralenti parfait elle voit Tua qui plonge littéralement sur une étagère pleine de rouleaux de tissus qui viennent la recouvrir elle est son orgueil meurtri...
Aie Aie Aie ....
Elle était déjà de mauvaise humeur mais là ....

Revenant à la réalité, Liz se précipite vers son amie voulant l'aider a se dépêtrer de ce qui la recouvre mais sans succès. Elle a beau soulever les tissus d'autres en équilibre précaire finissent pas l'ensevelir elle aussi .
Le ridicule ne tue pas mais quand meme ....

La blonde remarque alors l'autre Dame qui est entrée dans la boutique et qui les regarde et prononce un "oh ... Pardon..." qui a pour résultat de faire éclater Liz de rire.


- Il y a pas de mal ... cela nous fera un souvenir de notre venue a Paris ....

Elle fait une moue comique en regardant Tua, qui elle fulmine, avant de dire ..

- quoique je suis pas sure que le propriétaire soit du mème avis ....

Un coup d’œil un peu inquiet vers le fond de l’échoppe, car au vu du fracas qu'elles ont causé, il est à parier que celui ci ne va pas tarder à se faire connaitre .... et entendre.
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Meliane26
Méliane a tout juste fini de parler qu’elle voit avec surprise la jeune femme chuter sur le sol. Ce n’est pourtant pas son gabarit qui est en cause, elle n’est pas bien grande et si elle voulait maigrir, il lui faudrait perdre un os.
Quoi qu’il en soit, elle est partagée entre la gêne, la tête de la jeune femme rousse lui en donnant toutes les raisons et le comique de la situation, le même visage coléreux émergeant au milieu des tissus chamarrés.
Heureusement une dame blonde, apparemment son amie, prend le parti d’en rire et ne lui en tient pas rigueur.
"Il y a pas de mal ... cela nous fera un souvenir de notre venue a Paris ...."
Ah ça pour un souvenir pense Méliane, elle s’en souviendra

Le rire menace de l’emporter… Méliane se retient à grand peine, et malgré ses efforts, ne parvient pas à cacher son sourire en ajoutant


Je suis désolée … Vous vous êtes fait mal ?


Elle s’accroupit pour aider, Mademoiselle Optimisme, comme elle la surnomme de suite, à libérer sa copine malchanceuse de son amoncellement de tissus.

En espérant avoir le temps de tout ranger avant l’arrivée prochaine du commerçant...
Tuatha
Oh misère de misère ! Mais qu'est ce que j' avais fait à Aristote pour en arriver là ?

Essayant de me dépêtrer des tissus me recouvrant , je vis du coin de l'oeil arriver Liz afin de m'aider . Bien lui en a prit , au fur et à mesure qu'elle essayait de m'enlever un tissu un autre venait le rejoindre , si bien que je finissais pas ressembler à une Momie d'Egypte , il ne manquerait plus que le Pharaon fasse son entrée et c'était le summum de la honte !


Je fulminais et c'était peu de le dire et j'aurai vraiment poussé le cri qui tue si Liz n'avait finit par se retrouver au sol avec moi , certes moins recouverte , mais au premier coup d'oeil on aurait pu la prendre pour la Vierge Marie ,avec un beau tissu bleu ciel et blanc la recouvrant .

Mon oeil torve regarda une main se tendre vers mon amie alors que celle çi éclatait de rire .
Je serrais mes petits poings et les dents de rage contenue , en plus mon fessier était en bouillie , je n'allais plus pouvoir chevaucher Whisper ( mon cheval ! Bande de vicieux ! ) , pendant quelques jours . Tout çà pour un stupide voyage à Paris qui ne me plaisait pas , encore moins maintenant que j'étais dans une position des plus ridicules . Heureusement la boutique semblait ne pas attirer grand monde jusqu'à présent , sinon j'aurais du essayer de me faufiler dans un petit trou de souris tant la honte me submergeais .


Il y a pas de mal ... cela nous fera un souvenir de notre venue a Paris ....

Bah voyons ! Si tu le dis !

Je n'ai pu m'empêcher de montrer mon désaccord sur cette vérité , qui n'en est pas une pour moi en tout cas . Je continue à essayer d'enlever les monceaux de tissus me recouvrant en fulminant et jurant comme un vrai loup de mer .
Battant des mains et des pieds , j'essaye de m'extirper de toutes les fanfreluches qui me sont tombées dessus . Si j 'entends Liz dire un seul mot sur le chatoiement des tissus je promets de hurler si fort que même les mouches s'enfuiront à tire d'ailes .


Je suis désolée … Vous vous êtes fait mal ?

Mon oeil se pose à nouveau sur la jeune personne qui a fait que je me suis vautrée en beauté et tout de suite je remarque que celle çi se retient à grand peine de rire en m'observant me débattre avec les monceaux de tissus .

Grand dieu ! En plus elle a le culot de se moquer ?
Nan mais elle ne manque pas d'air la gamine hein ?

Je plisse les yeux et la bouche , marmonnant entre mes dents contre l'injustice et l'immoralité des jeunes , qui se moquent des plus vieux . Je continue mon laïus intérieurement , tout en prenant fortement appui sur Liz et la jeune fille afin de me relever .
Une fois cela fait , j'enjambe les tissus et m'éloigne , sans un regard vers mes deux sauveuses , me dirigeant vers une étagère garnie de choses intrigantes .


Merci à vous deux , je vous laisse ranger , j'ai trop mal au dos et aux bras , je ne pourrais vous être d'aucune utilité .

Mon regard porté sur l'étagère , je ne peux m'empêcher de sourire d'un air ravi , le regard brillant par cette idée lumineuse qui m'apporte un semblant de vengeance .
Je retiens même un rire tant l'idée d'imaginer leurs têtes dépitées me mets en joie .

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Dante.tommaso
- Anselme, tu vas me chercher les caisses dans le chariot et tu me les descends dans la cave. Il s'agit là d'une cargaison précieuse de vins qui viennent de l'étranger et je n'aimerais pas que ça finisse au fond du caniveau...
-Bien messire, tout d'suite messire !
- Et arrête avec tes messires ou j'te pends par les tripes !
- Entendu mess... Dante !


Et lorsque la tête du jeune Anselme passa à proximité, la main de l'italien vint à lui frictionner l'arrière du crâne. Dante fit entendre quelques mots en italien avant de rire aux éclats. Depuis que la boutique avait rouverte ses portes, il ne pouvait pas ignorer l'aide précieuse que lui apportait le jeune homme. Il avait bien fait de l'engager lui et son jeune frère. Ça leur permettait de rester dans un environnement qu'ils connaissaient sans être obligé d'aller trainer leur fond de braies à la cour des miracles. Lui-même y avait été plus souvent qu'à son tour aussi c'était mieux ainsi, de les garder à l'œil comme leur père l'avait fait durant toutes ses années avec sa précieuse boutique. Le juste retour des choses.

Dante prenait maintenant la direction de son bureau à l'arrière boutique quand des voix féminines lui parvinrent. Un sourire sur le bord de ses lèvres se plaqua avant de se figer en entendant le vacarme qui se produisait de l'autre côté. Fermant les yeux, il craignit le pire et se précipita pour constater les dégâts.

Un coup d'œil à droite, à gauche, les jupons en l'air, les bras tendus d'une dame puis d'une autre, si elles continuaient toutes comme ça, elles allaient finir par massacrer ce qu'il avait mis du temps à remettre en état. Foutues bonnes femmes qui même dans une boutique ne savaient pas se tenir. A croire que c'était inné chez la donzelle de ne pas se tenir correctement. Évitant de soupirer à en faire résonner la place des doges, Dante plaqua un sourire de circonstance sur son visage et s'approcha du petit groupe.


- Mes dames, mes dames... Benvenuto à la maison Cereza. Je vois que vous êtes agréablement surprise de voir autant d'articles de qualité au point d'en tomber à la renverse !

Le sourire du vénitien se fit légèrement moqueur, pourtant il s'approcha de celle qu'il avait vu à terre avant de lui proposer sa main pour qu'elle le suive vers une chaise non loin du comptoir.

- Puis-je vous proposer de vous remettre de vos émotions quelques instants. Je vais faire apporter de quoi tremper vos lèvres et vous permettre de reprendre vos esprits...

Déjà Dante se libérait pour se diriger vers le couloir menant à l'arrière boutique.

- Anselme, veux-tu nous apporter le tonnelet sur mon bureau ainsi que des verres s'il te plait. J'ai ici des clientes qui aimeraient goûter le vin d'Italie.

Puis se retournant à nouveau vers ses potentielles clientes, le regard plissé pour mieux les étudier, il se rapprocha d'elle tel un félin prêt à sauter sur ses proies.

- Anselme va nous apporter de quoi vous rafraîchir mais que puis-je faire pour vous mesdames ?
Liz52
Aie Aie Aie .... cette fois elle est fâchée la rousse volcanique ....
Liz qui voulait la divertir et lui rendre le sourire .... c’était bel et bien raté.
Bon, le bon coté des choses c’était qu'elles se trouvaient dans une caverne aux merveilles.
Bien que pour le moment elle ne pouvait que se rendre compte que de la qualité des écheveaux de tissus qui la recouvraient, elle espérait bien pouvoir se dépêtrer de tout cela et chiner quelques belles affaires.

Alors qu'elle tente de se mettre debout, une voix suave à l'accent charmant vient la surprendre et la replonge au milieu des tissus luxueux ....
Oh mon dieu ! Le Proprio se dit elle alors .....
Elle ose lever ses émeraudes sur son interlocuteur et se retrouve prisonnière d'un regard prenant.
Pourquoi le dévisage t-elle ainsi sans rien dire, nul ne le sait mais le trouble qu'elle ressent lorsqu'elle prend la main tendue l'irrite.
Quelle mouche la pique ! Un inconnu !
Honteuse de la situation, elle dissimule tant bien que mal une légère rougeur et bredouille des excuses ....


- Veuillez nous excuser ... m'excuser ... je ... on .... un malencontreux accident ....

Elle essaie de remettre de l'ordre dans sa tenue cherchant à prendre contenance lorsqu'elle se rend compte des dégâts occasionnés à la boutique.
Son regard fait le tour de la pièce et se pose sur celui de l'homme qui lui fait face.


- Quel désastre .... je vais aider à ranger tout ceci...


Elle s'agenouille alors ramassant les tissus et les roulants avec soin sur leurs présentoirs. Un coup d’œil suppliant à l'adresse de Tua qui visiblement préfère la laisser se débrouiller .... la vengeance de la rousse ....
Quand à l'autre Dame, elle semble elle aussi s'amuser de la situation.
Bah ... apres tout il valait mieux continuer d'en rire..

Se redressant, elle bute contre l'Homme ....
Mais au fait .... qui est-il ?
Liz avait supposé qu'il était le propriétaire des lieux mais , bien qu'il propose de leur faire servir de quoi les remettre, elle ne connait toujours pas son nom.


- Oh ne vous dérangez pas Messire... c'est nous qui vous sommes redevable... dites moi combien je vous dois pour .....

elle montre de la main la pièce en désordre

- pour le dérangement .... et ... je manque à toutes les politesses...

La jeune blonde tend la main vers lui

- Liz de Dénéré...
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