Fantou
Voici donc aujourdhui la dernière partie de mon exposé concernant ceux que lon appelle troubadours, trouvères ou jongleurs ! Je vais vous parler des ménestrels ! Les nobles en quelque sorte de la jonglerie, l'élite !
Bientôt je me consacrerai à un autre sujet je pensais à l'origine de l'utilisation de pigeons pour porter des messages, mais c'est beaucoup de travail de recherches diverses et variées ....
Le ménestrel qui veut dire au sens propre chargé dun ministère, dune fonction est un mot qui désigne au départ lensemble des serviteurs dune maison la ménie.
Progressivement il a été attribué à la seule fonction de musicien-conteur, signe de limportance donné par les châteux et la cour à ces personnages.
Les ménestrels seront, de fait, mieux considérés que les jongleurs et ces derniers pour se donner de limportance, chercheront à sapproprier le titre à défaut de la fonction. Car lambition de tous est de se faire repérer et engager comme ménestrel dans un château pour y séjourner même temporairement et sassurer ainsi une qualité de vie sans commune mesure avec ce quils pouvaient avoir sur les places ou les tavernes.
Il faut dire que dans une cour les bons ménestrels sont rétribués parfois en monnaie, mais toujours ils sont assurés davoir le gîte et le couvert, des vêtements, un chevalet (petit cheval) , son entretien et parfois même si le seigneur les apprécient particulièrement un fief avec des revenus, un nom et même un titre.
Cette exceptionnelle distinction récompensant un talent ou des services dépassant le rôle damuseur.
En effet, chargé de distraire son hôte de ses soucis et difficultés, le ménestrel se devait dans un premier temps dapprendre à les connaître et à les partager avant de tenter de les chasser.
Engagé comme agent de divertissement, il acquiert là le rôle de confident, nouveau degré dans léchelle de la hiérarchie auquel sajoutent pour certains celui de compagnon ou même de conseiller.
On comprend bien que cette ascension sociale fera rêver plus dun jongleur itinérant !
Selon les circonstances, le ménestrel écrit et compose pour divertir son protecteur, mais il sait aussi, à loccasion chanter ses louanges, conter sa geste et rédiger ses messages. Le rôle se fait alors publicitaire, politique et littéraire. Ecrire devient une fonction, un métier indépendant de celui du spectacle, qui annonce la formation dune figure nouvelle : lhomme de lettres.
Le développement de linstrumentarium coïncide exactement avec lapparition des troubadours et des trouvères.
En effet, jusquau XIe siècle, la musique vocale et monodique, est totalement dominée par lEglise qui tolère les rares instruments à cordes issus de lAntiquité, la harpe et la lyre, et lorgue hydraule (dans lequel lair insufflé dans les tuyaux est produit par pression hydraulique), mais condamne les instruments à vent considérés comme diaboliques car ils monopolisent le souffle du musicien.
Avec les troubadours, la musique savante nest plus seulement religieuse et fait appel pour son accompagnement à de nouvelles sonorités instrumentales.
Lapparition, avec les trouvères, de la polyphonie et de la musique instrumentale donne aux musiciens loccasion de se constituer un répertoire spécifique et indépendant de la musique religieuse qui les conduit à réhabiliter des formes anciennes tout en multipliant les emprunts et les inventions.
Ainsi se construit un instrumentarium dune variété et dune richesse extraordinaires qui profite du développement des techniques, de lextension du commerce et des croisades.
Les musiciens distinguent les « hauts » et les « bas » instruments, non pour leur registre mais pour leur intensité sonore et lutilisation qui en est généralement faite.
Ainsi les « hauts » instruments, ceux qui sonnent haut et fort : chalémie, cornemuse, chifonie, trompette, tambour et cymbales, servent pour la guerre, la chasse et la danse de plein air.
Les "bas" instruments accompagnent la chanson et le récit, à lintérieur des murs, ils ont des sons bas et doux : gigue, flûtes, psaltérion, harpe, guitare, citole, vièle et luth.
Ceux qui viennent écouter des chansons de troubadours savent qu'une part de leurs racines profondes, celles qui touchent au coeur, se trouvent derrière ces vers obscurs chantés sur une mélodie hiératique , solennelle.
La découverte déroute, provoque une surprise souvent égale à lidée préconçue que lon se fait de cette musique elle va de pair avec limage stéréotypée du troubadour évoquée plus haut.
Démythifier lune comme lautre permet de pénétrer sous la surface, dapprocher de la lettre, du sens de cette oeuvre.
Musique éloignée de nous par les strates successives de lévolution polyphonique, obligeant notre oreille à un effort, elle nous invite pourtant à un retour aux sources.
Quelque chose nous touche instantanément dans la simplicité de la mélodie. Les sonorités elles-mêmes, brutes et franches, sont celles qui perdurent dans la tradition musicale.
Mais loeuvre nous touche surtout indirectement par sa signification profonde, même si au premier abord elle présente une difficulté dapproche.
Je vais aussi vous expliquer succintement les mots particuliers employés en poésie et musique, la liste n'est pas exhaustive il en existe bien d'autres encore mais le lieu n'est que de définir les mots utilisés dans les exposés.
PETIT LEXIQUE DES MOTS EMPLOYES POUR LA POESIE ET LA MUSIQUE
- Allitérative : allitération n.f (mot savant formé avec le lat. ad et littera, lettre). Répétition de
mêmes lettres, surtout des consonnes, ou des mêmes syllabes, dans des mots qui se suivent pour produire un effet dharmonie initiative ou suggestive (ex : les souffles de la nuit flottaient sur Galgala. Victor Hugo ).
- Assonancée : assonance : (du latin assoneras, faire écho). Répétition à la fin de deux ou plusieurs vers de la même voyelle accentuée (ex : sombre, tondre ; peindre, cintre ; âme, âge)
- Ballade monodique : chanson de danse popularisante à une seule voix. (monodie : du grec monodia : chant seul. Musique constituée dune seule voix) .
- La Canso : désigne la chanson damour dans la lyrique occitane elle se compose généralement de quatre à huit strophes égales. Les vers se terminent par des rimes qui se répondent avec habileté dune strophe à lautre.
- Chansonnier : désigne, en musicologie médiévale, des recueils de chansons profanes manuscrits et, à la Renaissance, imprimés.
- Chanson à Toile (ou chanson de toile) : souvent nommée chanson de femme, ou « romance dont elle est une variété », la chanson de toile est caractéristique du « registre popularisant » de la lyrique doïl. Elle met en scène une jeune héroïne. La jeune fille, belle par convention, est dépeinte en train de coudre.
- Chevalet : petit cheval.
- Conductus : originairement monodique, le conductus est probablement dérivé du trope dintroduction, et il servait principalement à accompagner des processions à lintérieur de
léglise (entrée, évangile, offertoire, etc...).
- Contrafactat : (du latin contrafactum). Ce procédé dinventions sobserve dans nombre de cultures orales du bassin méditerranéen. Il consiste à réutiliser le cadre métrique et musical
dun chant pour créer un nouveau poème.
- Cortezia : (espagnol) Courtoisie, politesse.
-Descort : genre lyrique occitan puis français qui se définit par sa nature désaccordée, peut être moins long que le lai avec lequel il présente des similitudes, tout y est désordonné, aussi
bien le poème que la musique. Chaque strophe possède une formule métrique et une mélodie propres. Cest en quelque sorte une «Antichanson », lenvers de la canso avec sa strophe isométrique où tout est équilibre et convenance. Néanmoins, le sujet du poème traite de
finamor, damour courtois.
- Hiératique : (du grec hiératikos) Qui concerne les choses sacrées. Qui est conforme aux normes dune tradition liturgique.
- Lai : sans doute issu de loid, attesté en irlandais au IXe siècle, le mot désigne plusieurs genres se développant du milieu du XIIe siècle jusquau XVe siècle et couvre des hamps sémantiques très larges : chant, musique, narration
Les quatre types principaux : le lai,le narratif, le lai-descort, les lais lyriques et enfin le « grand lai » du XIVe siècle.
- Manichéisme : doctrine des disciples de Manès, des manichéens, fondée sur la coexistence des deux principes opposés du bien et du mal.
- Médiolatine : latin du Moyen Age, latin médiéval.
- Motets : morceaux de musique religieuse, assez court, écrit sur des paroles en latin qui ne font pas partie de loffice.
- Onomatopée : n.f (bas latin, onomatopoeia). Mode de formation de mots qui fait dun son vocal le représentant dun bruit naturel ou dun son produit par un être animé ou une chose
(ex : coucou, toc toc, crac etc .)
- Organum : (latin) Le mot recouvre plusieurs acceptions techniques. Lorganum libre, ou diaphonie, est le plus ancien procédé polyphonique attesté. Il perdurera jusquau XIIe siècle : il sagit de lembryon de la future pratique du déchant (style note-contre-note)
- Polyphonie : n.f (du grec poluphônia) Grand nombre de voix ou de sons dans lAntiquité grecque, assemblage musical de voix ou dinstruments quelle que soit leur nature.
- Reverdie : chant de trouvère qui exalte le renouveau de la nature.
- Rondet de carole [/b]: chant dorigine cléricale, comme en témoignent les rondets latins de lécole de Notre-Dame. Il séduira les trouvères par son caractère populaire : la chanson de la
Belle Aeliz, fréquemment recopiée à lépoque, montre à quel point le genre était apprécié en France du Nord à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe.
- [b]Sémantique : n.f (du bas latin sémanticus, significatif, grec sêmantikos). Qui signifie, qui indique, faire connaître, faire savoir, expliquer.
- Strate : (latin stratum, couverture, lit, couche). Lun des niveaux dune substance quelconque qui se présente sous forme de couches successives.
- Le trobar leu : genre poétique simple, immédiatement accessible à tous.
- Le trobar ric : recherche lhabileté technique dans le vocabulaire, le style et les sonorités.
Le trobar clus : ne peut être compris que par quelques personnes. Il est réservé à des « spécialistes » qui connaissent parfaitement la poésie et la société noble de lépoque.
- Virelai : son étymologie semble devoir être recherchée dans les différentes formules allitératives vireli, virela, virelai.
Formées à partir du verbe virer (tourner), elles évoquent peut-être lusage des onomatopées pour marquer les refrains de la danse. La structure musicale du virelai est intermédiaire entre celles du rondeau et de la balada. Comme dans cette dernière, le refrain y est utilisé en tant que tel.
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Bientôt je me consacrerai à un autre sujet je pensais à l'origine de l'utilisation de pigeons pour porter des messages, mais c'est beaucoup de travail de recherches diverses et variées ....
Le ménestrel qui veut dire au sens propre chargé dun ministère, dune fonction est un mot qui désigne au départ lensemble des serviteurs dune maison la ménie.
Progressivement il a été attribué à la seule fonction de musicien-conteur, signe de limportance donné par les châteux et la cour à ces personnages.
Les ménestrels seront, de fait, mieux considérés que les jongleurs et ces derniers pour se donner de limportance, chercheront à sapproprier le titre à défaut de la fonction. Car lambition de tous est de se faire repérer et engager comme ménestrel dans un château pour y séjourner même temporairement et sassurer ainsi une qualité de vie sans commune mesure avec ce quils pouvaient avoir sur les places ou les tavernes.
Il faut dire que dans une cour les bons ménestrels sont rétribués parfois en monnaie, mais toujours ils sont assurés davoir le gîte et le couvert, des vêtements, un chevalet (petit cheval) , son entretien et parfois même si le seigneur les apprécient particulièrement un fief avec des revenus, un nom et même un titre.
Cette exceptionnelle distinction récompensant un talent ou des services dépassant le rôle damuseur.
En effet, chargé de distraire son hôte de ses soucis et difficultés, le ménestrel se devait dans un premier temps dapprendre à les connaître et à les partager avant de tenter de les chasser.
Engagé comme agent de divertissement, il acquiert là le rôle de confident, nouveau degré dans léchelle de la hiérarchie auquel sajoutent pour certains celui de compagnon ou même de conseiller.
On comprend bien que cette ascension sociale fera rêver plus dun jongleur itinérant !
Selon les circonstances, le ménestrel écrit et compose pour divertir son protecteur, mais il sait aussi, à loccasion chanter ses louanges, conter sa geste et rédiger ses messages. Le rôle se fait alors publicitaire, politique et littéraire. Ecrire devient une fonction, un métier indépendant de celui du spectacle, qui annonce la formation dune figure nouvelle : lhomme de lettres.
Le développement de linstrumentarium coïncide exactement avec lapparition des troubadours et des trouvères.
En effet, jusquau XIe siècle, la musique vocale et monodique, est totalement dominée par lEglise qui tolère les rares instruments à cordes issus de lAntiquité, la harpe et la lyre, et lorgue hydraule (dans lequel lair insufflé dans les tuyaux est produit par pression hydraulique), mais condamne les instruments à vent considérés comme diaboliques car ils monopolisent le souffle du musicien.
Avec les troubadours, la musique savante nest plus seulement religieuse et fait appel pour son accompagnement à de nouvelles sonorités instrumentales.
Lapparition, avec les trouvères, de la polyphonie et de la musique instrumentale donne aux musiciens loccasion de se constituer un répertoire spécifique et indépendant de la musique religieuse qui les conduit à réhabiliter des formes anciennes tout en multipliant les emprunts et les inventions.
Ainsi se construit un instrumentarium dune variété et dune richesse extraordinaires qui profite du développement des techniques, de lextension du commerce et des croisades.
Les musiciens distinguent les « hauts » et les « bas » instruments, non pour leur registre mais pour leur intensité sonore et lutilisation qui en est généralement faite.
Ainsi les « hauts » instruments, ceux qui sonnent haut et fort : chalémie, cornemuse, chifonie, trompette, tambour et cymbales, servent pour la guerre, la chasse et la danse de plein air.
Les "bas" instruments accompagnent la chanson et le récit, à lintérieur des murs, ils ont des sons bas et doux : gigue, flûtes, psaltérion, harpe, guitare, citole, vièle et luth.
Ceux qui viennent écouter des chansons de troubadours savent qu'une part de leurs racines profondes, celles qui touchent au coeur, se trouvent derrière ces vers obscurs chantés sur une mélodie hiératique , solennelle.
La découverte déroute, provoque une surprise souvent égale à lidée préconçue que lon se fait de cette musique elle va de pair avec limage stéréotypée du troubadour évoquée plus haut.
Démythifier lune comme lautre permet de pénétrer sous la surface, dapprocher de la lettre, du sens de cette oeuvre.
Musique éloignée de nous par les strates successives de lévolution polyphonique, obligeant notre oreille à un effort, elle nous invite pourtant à un retour aux sources.
Quelque chose nous touche instantanément dans la simplicité de la mélodie. Les sonorités elles-mêmes, brutes et franches, sont celles qui perdurent dans la tradition musicale.
Mais loeuvre nous touche surtout indirectement par sa signification profonde, même si au premier abord elle présente une difficulté dapproche.
Je vais aussi vous expliquer succintement les mots particuliers employés en poésie et musique, la liste n'est pas exhaustive il en existe bien d'autres encore mais le lieu n'est que de définir les mots utilisés dans les exposés.
PETIT LEXIQUE DES MOTS EMPLOYES POUR LA POESIE ET LA MUSIQUE
- Allitérative : allitération n.f (mot savant formé avec le lat. ad et littera, lettre). Répétition de
mêmes lettres, surtout des consonnes, ou des mêmes syllabes, dans des mots qui se suivent pour produire un effet dharmonie initiative ou suggestive (ex : les souffles de la nuit flottaient sur Galgala. Victor Hugo ).
- Assonancée : assonance : (du latin assoneras, faire écho). Répétition à la fin de deux ou plusieurs vers de la même voyelle accentuée (ex : sombre, tondre ; peindre, cintre ; âme, âge)
- Ballade monodique : chanson de danse popularisante à une seule voix. (monodie : du grec monodia : chant seul. Musique constituée dune seule voix) .
- La Canso : désigne la chanson damour dans la lyrique occitane elle se compose généralement de quatre à huit strophes égales. Les vers se terminent par des rimes qui se répondent avec habileté dune strophe à lautre.
- Chansonnier : désigne, en musicologie médiévale, des recueils de chansons profanes manuscrits et, à la Renaissance, imprimés.
- Chanson à Toile (ou chanson de toile) : souvent nommée chanson de femme, ou « romance dont elle est une variété », la chanson de toile est caractéristique du « registre popularisant » de la lyrique doïl. Elle met en scène une jeune héroïne. La jeune fille, belle par convention, est dépeinte en train de coudre.
- Chevalet : petit cheval.
- Conductus : originairement monodique, le conductus est probablement dérivé du trope dintroduction, et il servait principalement à accompagner des processions à lintérieur de
léglise (entrée, évangile, offertoire, etc...).
- Contrafactat : (du latin contrafactum). Ce procédé dinventions sobserve dans nombre de cultures orales du bassin méditerranéen. Il consiste à réutiliser le cadre métrique et musical
dun chant pour créer un nouveau poème.
- Cortezia : (espagnol) Courtoisie, politesse.
-Descort : genre lyrique occitan puis français qui se définit par sa nature désaccordée, peut être moins long que le lai avec lequel il présente des similitudes, tout y est désordonné, aussi
bien le poème que la musique. Chaque strophe possède une formule métrique et une mélodie propres. Cest en quelque sorte une «Antichanson », lenvers de la canso avec sa strophe isométrique où tout est équilibre et convenance. Néanmoins, le sujet du poème traite de
finamor, damour courtois.
- Hiératique : (du grec hiératikos) Qui concerne les choses sacrées. Qui est conforme aux normes dune tradition liturgique.
- Lai : sans doute issu de loid, attesté en irlandais au IXe siècle, le mot désigne plusieurs genres se développant du milieu du XIIe siècle jusquau XVe siècle et couvre des hamps sémantiques très larges : chant, musique, narration
Les quatre types principaux : le lai,le narratif, le lai-descort, les lais lyriques et enfin le « grand lai » du XIVe siècle.
- Manichéisme : doctrine des disciples de Manès, des manichéens, fondée sur la coexistence des deux principes opposés du bien et du mal.
- Médiolatine : latin du Moyen Age, latin médiéval.
- Motets : morceaux de musique religieuse, assez court, écrit sur des paroles en latin qui ne font pas partie de loffice.
- Onomatopée : n.f (bas latin, onomatopoeia). Mode de formation de mots qui fait dun son vocal le représentant dun bruit naturel ou dun son produit par un être animé ou une chose
(ex : coucou, toc toc, crac etc .)
- Organum : (latin) Le mot recouvre plusieurs acceptions techniques. Lorganum libre, ou diaphonie, est le plus ancien procédé polyphonique attesté. Il perdurera jusquau XIIe siècle : il sagit de lembryon de la future pratique du déchant (style note-contre-note)
- Polyphonie : n.f (du grec poluphônia) Grand nombre de voix ou de sons dans lAntiquité grecque, assemblage musical de voix ou dinstruments quelle que soit leur nature.
- Reverdie : chant de trouvère qui exalte le renouveau de la nature.
- Rondet de carole [/b]: chant dorigine cléricale, comme en témoignent les rondets latins de lécole de Notre-Dame. Il séduira les trouvères par son caractère populaire : la chanson de la
Belle Aeliz, fréquemment recopiée à lépoque, montre à quel point le genre était apprécié en France du Nord à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe.
- [b]Sémantique : n.f (du bas latin sémanticus, significatif, grec sêmantikos). Qui signifie, qui indique, faire connaître, faire savoir, expliquer.
- Strate : (latin stratum, couverture, lit, couche). Lun des niveaux dune substance quelconque qui se présente sous forme de couches successives.
- Le trobar leu : genre poétique simple, immédiatement accessible à tous.
- Le trobar ric : recherche lhabileté technique dans le vocabulaire, le style et les sonorités.
Le trobar clus : ne peut être compris que par quelques personnes. Il est réservé à des « spécialistes » qui connaissent parfaitement la poésie et la société noble de lépoque.
- Virelai : son étymologie semble devoir être recherchée dans les différentes formules allitératives vireli, virela, virelai.
Formées à partir du verbe virer (tourner), elles évoquent peut-être lusage des onomatopées pour marquer les refrains de la danse. La structure musicale du virelai est intermédiaire entre celles du rondeau et de la balada. Comme dans cette dernière, le refrain y est utilisé en tant que tel.
Sources multiples comme indiqué au début de cette partie de topic concernant les troubadours.
Texte rédigé par Fantou
Texte rédigé par Fantou
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