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[RP/OUVERT] SMALA; Récits de voyages et Archives..

Sarcelle



[RP] SMALA; Récits de voyages et Archives.. Une famille et +


Grandson- Helvétie : 1453

Un couple heureux d'amoureux, Bubu et Morgan, adoptent leur premier fils... Dalmont. Impliqués, dévoués e très actifs tous les trois, ils formeront une belle famille dans une des vallées des Alpes.

La famille était déjà unis. Atila, Marras et Misamisa, respectivement les frères et la soeur de Bubu. Angel81, la marraine dévouée . Quant à la famille de Morgan, il a toujours été mystérieux à ce sujet....

Des amis, des fêtes, des rencontres... un jour, d'autres personnes vinrent s'ajouter à la famille.
Et voici comment Bubu elle-même parle de sa famille adoptée:


Le premier, le meilleur : Saintjust autrefois, il se nommait autrement..
Une que j'aime plus que tout: Sarcelle ( déjà adoptée par d'autres mais...)
Lui que du bonheur...mon loup...: Loup_Alpha
Le gourou de la Smala : Skippy_le_grand
Le très discret et amoureux : Jesse87 (feu)
Mon fils chevalier que j'aime ! Chevalierwellan


Et c'est ainsi que la famille SMALA fit ériger son étendard en larges lettres et fièrement.
SMALA

La guère en Helvétie rageait et l'implication dans l'armée de plusieurs membres de la famille influença des changements importants. Bubu et Morgann mais également Loup_Alpha lieutenant sous le chef Arnagorn Rahl,père adoptif de Sarcelle, et de cette dernière sous-lieutenant impliqués dans la défense et la guère saisirent la fin du conflit comme une opportunité d'un nouveau départ.
Les " parents" ayant une petite famille à venir, ils décidèrent de déménager.



Saint-Bertrand des Cominges- Comté d'Armagnac et Cominges : 1455

Le groupe d'inséparables amis et de Smala partirent eux aussi à 8, en direction des montagnes du Sud, bien loin de la neige des Alpes. Participant alors à la fondation de la ville de Saint-Bertrand des Cominges. Les fidèles amis dont Kalena et Hireo, Saltimbanque, Taglejeune composaient également le groupe, laissant derrière eux leur ancienne ville, pour rejoindre une nouvelle ville en construction, Sbc.
Lieux où tous se firent de nouveaux amis et trouvèrent à s'impliquer.

Les "parents" les rejoinrent et la famille s'agrandit encore au cours des nombreux déplacements de Bubu et Morgan.


Celle qui lui déchira les entrailles ( à prendre ig) : Perle
Lui, il va de paire avec son frère Well: Sart(feu)
Un délice : Melar(feu)
Un jeune homme plein de poèmes dans les yeux: Ari94
Une grande déchirure...Mon remi: Remiemo(feu)
Lui du feu qui nait...Mais il doit faire attention!: Alonzo (Feu)
Un futur chevalier (à prendre ig): P'titlouis
Un cœur à prendre, mais elle doit avoir de quoi le tenir: Adrien(feu)
Samdebeaulieu Un jeune homme qui demande qu'à vivre et voir le monde. Alors Vois le...
Ange: Mi-ange Mi-démon, mais bien sur ses deux pieds.




Et c'est ainsi qu'avec les années... les amitiés se construites plus fortement. Les amours se forgèrent et parfois, se brisèrent. Les rencontres furent festives, ou pas.... et... les membres de la famille SMALA se perdirent parfois un peu de vu. Dommage... mais par l'heureux miracle des mésanges, et certains liens plus forts, certains d'entre eux vivent toujours ensemble ou garde contact......



Dans le Royaume : 1460
À l'aube de cette nouvelle année...

Certains sont toujours en Helvétie. Grandson = l'origine!
Atila(oncle)

D'autres sont encore à Saint-Bertrand des Comminges.
Loup_Alpha, Sarcelle, Ari94, Skippy_le_grand

Dans les Comminges à Auch ou Saint-Liziers
Saintjust, Chevalierwellan

Dans les alentours de Cosne
Sambebeaulieu

Certains sont décédés....
Morgann(père), Jesse87, Melar, Remiemo, Sart, Adrien, Alonzo



Et plusieurs amis/es et connaissances font partis de leurs vies....


Quelles archives, quels courriers, quels récits de voyage pourraient parler d'eux et peut-être, éventuellement, les rassembler.....




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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
Préparatifs de voyage....

|Armaniac / Saint Bertrand des Cominges |
17 décembre 1459


Les rires d'enfants lui firent lever la tête.
Le vent souffla sur ses longues mèches sombres bleutées qui s'égaraient sur la peau de son visage. Elle le regarda courir, encore, insouciant et rieur. La joie d'un enfant, le sourire aux lèvres.

Le vent froid d'hiver lynchait le creux des montagnes de Saint-Bertrant. Déjà 2 mois étaient passé depuis qu'elle et Loup avaient planifié de partir retrouver leur ville souche, blotti dans le creux des montagnes, et le lac miroitant où tant de souvenirs les attendaient. Mais, le départ se faisait toujours attendre et entre temps, à travers les tristes nouvelles, une lettre. Cette fameuse lettre ayant changés tant de choses depuis déjà près d'un mois.

Les rires des enfants se firent échos dans son crâne alors qu'elle repensait à ces mots : « Sa dernière volonté, son souhait était que je vous rencontre». Et c'est de cette lettre que bien des années écoulées s'étaient effondrées derrière elle. Jesse était mort. Le voyage vers Grandson prennait alors tout son sens. Étrange d'ailleurs que ce soit un projet qu'elle avait planifié depuis quelque temps avec le frère Smalien de Jesse.

Et cette Smala. Qui en restaient ils au final depuis la disparition de Bubu et de Morgann. Peut-être que les gens partent, mais le passé lui reste. On ne peut pas effacer le passé, il reste gravé dans les cœurs et dans les âmes, tels qu'on grave dans la pierre des prières et des visages ornant les templons de nos lieux de cultes. Ou encore, comme cette gravure qu'il y a trois semaine, elle avait fait sur un mur de roche avec lui. Ce frère de sang, réel et bien vivant de Jesse dont elle avait toujours ignoré la réelle existence, ou presque. Certes certaines histoires avaient été racontées mais, jamais elle n'avait eu de détails et surtout, il était disparue lors de l,enfance alors, tout à coup, il apparaissait, apportant avec lui son lot de douleurs et de bonheur, et son courage tel un cœur heureux. Elle l'aimait déjà beaucoup. Il faut dire que les dernière semaines à Tarbes et son retour a SBC avaient été intensif et, maintenant que l'hiver approche à grands pas, les Pyrénées lui sonnaient des chants majestueux de ces hautes Alpes et ses nombreux lacs qu'elle aimait tant.
Jamais les Alpes n'avaient quittées son coeur.

l'hiver y serait rude. tellement plus rude qu'ici, dans le sud du Royaume au décors des anciennes villes Romaines.
Un petit garçon la bouscula dans sa course éfreiné pour fuir gaiement un ami non plus loin.

P'excusez moiâ m'sieur! Dit-il d'un air impressionnée et craintif.

Probablement que c'Était la première fois qu'il heurtait quelqu'un portant la ceinture de l'OS et un foureaux d'une large épée aux couleurs de l'armée. En effet, elle en avait fait parti un long moment, mais lasse des guerres interminables, elle n'en avait conservé que quelques éléments visuels dans son quotidien. Le reste de son armure était dans un coffre ayant échappé au feu de l'Auberge du Canard Mouillé. Son ancienne auberge. Elle sourit en voyant l'air du garçon remarquer qu'elle était une dame en voyant plus haut que les braies bleu qu'elle portait.
Euh... m'Dame! Pard'nez moiâ ma-dame! Reprit-il d'un ton courtois et craintif.

Va mon petit! Allez, cours quérir les jupes de celle qui t'a demandé ces courses avant que tu les perdent toute comme ce fruit.

Et Sarcelle lui tendit un fruit de son panier qu'elle venait de remplir au vergé. Elle regarda le jeunot repartir en courant et aperçu l'autre garçon le rattraper pour se raconter on ne sait quoi.

La dame glissa sa main dans son sac. Ses doigts eurent le plaisir d'effleurer la douce texture de la lettre usée. Les mots lui reviennent en tête. Bientôt, il serait temps de partir. Trop de temps passait et, bien que Arthur disait aimé la ville, elle savait que si elle ne pressait pas un peu, Loup finirait par se trouver d'autre occupations.

Les Fêtes de la nativité approchaient à grands pas et Loup_Alpha avait été précis dans sa demande. Il voulait enlacer sa fille bientôt.
Sarcelle s'imagina bien combien un enfant pouvait manquer à ses parents. Elle songea à ce fils, ou cette fille qui l'été passé avait quitté son ventre de force des moines dû à son état. Étrange souvenir.

Elle voulait donc en ce jour passé chez Loup et lui apporter quelques tissus bien chaud et de la viande séchée. Se demandant s'il se souvenait bien des rites de la route. Ils en avaient déjà fait ensemble, à la montagnes, à l'armée et lors de voyages. D'ailleurs, elle se trouva stupide tout à coup car Loup avait cesser de voyager plus tardivement qu'elle, puisqu'elle avait ouvert une auberge à SBC. Ils devraient discuter du départ, même si Loup lui avait donné carte blanche sur les dates et l'itinéraire, elle ne voulait pas l'interrompre non plus en pleine tache de clôture de saison.

Ensuite, il faudrait trouver Arthur. Elle se demandait bien où il pouvait être à cette heure du jour. En fait, il donnait des coups de main a diverses personnes du village dans les champs et parfois, elle le croisait, belle surprise, au vergé. Son large sourire et son air sur de lui lui octroyaient un charme fou. Il fera des ravages ce jeune homme, se dit-elle.
Elle se dit alors qu'il en avait déjà fait par le passé, c'était certain. Ses doigts toujours dans son sac cherchèrent alors à tâtton, poussant les fioles d'élixir, et plusieurs petits sachets d'herbes qu'elle trimballait toujours avec elle. Elle repensa aux cours de médecine absent dans le comté et se dit que pour celà aussi, c'était une bonne chose de quitter un moment. Puis, derrière un paquet de feuillets pliées à dessiner, elle trouva le bout de tissus attachant une lettre. Elle sourit et passant le tissus entre ses doigts, savourant la texture et imaginant très bien sa couleur rouge.

Elle respira un bon coup et sortie sa main de son sac pour replacer ses cheveux qui ne cessaient de jouer avec le vent.

Aller moi!! Un tas de trucs à faire!!
Elle voulait préparer ses bagages ce soir, elle voulait être prête à partir et ses réserve de nourriture s'accumulaient dans des pots et des plis de tissus depuis une semaine. Il fallait acheter de la viande et la fumer. Beaucoup de viande.

C'est donc ainsi qu'elle tourna les talons de ses grosses bottes grises et marcha vers le boucher le plus près dans l'espace du marché. Elle adorait cette ambiance de vie et, certains membres du village étant parti, la vie était bien moins active. Elle se dit que sa voisine d'en face, Kachina, avait bien fait d'en profiter pour voyager un peu.

Puis, un bon gros morceau de viande rouge interrompit le fil de ses pensées. C'était l'heure du marché!
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
Préparatifs de voyage toujours...

[Armaniac / Saint-Bertrand des Comminges]
19 Décembre 1459


* Lettre pour elle même * 6h du matin*

Les longues heures s'épuisent et se ressemblent. Roulent, et puis s'emmêlent et s'entrelacent alors que dans mes rêves tout est si pure parfois. Parfois!

Mes pieds ballottes sous le tabouret. Coincé contre ce large comptoir que je connais déjà depuis quelques années et que notre amis à tous, Toucoule, tiens toujours d'une main propre et joviale. Chaque matin il passe faire sa ronde. Ce matin encore, tout à l,heure en fait, je l'ai croisé. En fait il m'a fait sursauter tellement je n'attendais plus âme qui vive en cette heure. Mais quelle folie d'ailleurs de se levé si tôt qu'il a!!! Ou quelle folie bien sûr de se coucher si tard vous me direz! Ce n'est pas faux.

Hier soir, j'ai fouillé dans le coffre qui pèse contre le bout de mon lit. Il renferme tellement de chose que parfois même j'en oublis les objets mais jamais les souvenirs. Aucun de mes deux acolytes ne s'est pointés hier, alors, je suis rentrée chez moi et c'est avec ce bon vieux lots de souvenirs que j'ai fais causette. Parfois je me dis que ce sont mes souvenirs, bien davantage que moi, qui font la causette à l'autre.

Évidement, les choses les plus récentes sont sur le dessus. Question de fonctionnalité, ou de rangement ou que sais-je?? C'est comme ça; « point barre» comme aurai eu le plaisir d'ajouter cette mère adoptive et amie Bubu. Il y a déjà des lustres qu'elle est partie avec son Morgann, envolée.

J'ai ouvert le coffre. C'est dans un grincement tonnant que j'ai réalisé qu'il y avait bien plus de trois saisons que je ne l'avais ouvert. C'était l'an dernier, avant de partir et de laissé ma maison seule, afin d'aller donner mes services aux sœurs, mais également afin de songer à autre choses. Ces autres choses qui nous occupent et écourte la langueurs du temps qui passe sous le trépas de minuit.

Je cherchais plus ou moins en fait et c'est là que je suis tombé sur ce que je cherchais en mémoire. Des affaires.
J'ai glissé ma paume contre l'étoffe du mantel sombre et masculin. Mes doigts saisissant l'encolure, j'ai pu sentir l'usure d'un des côté. Ça m'a arraché un sourire, et une masse de souvenir d'un large sourire flottant dans une tignasse sombre et frisotante. Tristes souvenirs à la fois. Je saisi le fameux vêtement, un peu lourdaude et le portais à mon visage. Respirer. Oui, son odeur familière y était tout de même décelable, lorsqu'on savait ce qu'on cherche. Comment décrire. Comme le vent, feuillage et boisé, doux et tendre. On m'a dit dernièrement que j'avais été son seul et unique amour. Et que malheureusement il avait eu peur de ne pas en être digne. Cet instant de révélations me remonte encore jusqu'au fond de la gorge. Pire encore! Ces paroles vont elles se répéter sans fin? Suis-je maudites à la fin?

Honnêtement je ne crois pas. Quand même il y ait de ces jeux et ces mensonges que l'esprit se crée tout seul que maintenant, avec le temps, j'ai appris à contrôler et en d'autres cas, à semer.
J'ai déposé le mantel. Voilà que le visage dans ma tête avait changé. Je souris. Il en aurait plus besoin que moi, c'était évident.
Je m'approchai encore du coffre et la large couverture caché sous un petit lots de chemise me fit sourire. Chemises blanches, à manches larges. Pourquoi les avait-il laissées ici si au final il pensait ne jamais revenir. Je n'aurai jamais la réponse. C'est la couverture qui eut la faveur de sortir à son tour de l'étreinte boisé du coffre. La bande d'attache était cousue et bien fixée à la couverture, ce qui franchement en voyage, valait son pesant d'or. En poussant les chemise à leur place un petit bout de tissu attira mon attention. Délicat, mince sur un de ses quart, car il était plié en quatre, je reconnu le mouchoir. Rarement je l'avait vu en fait. Tellement que je ne savais pas vraiment le nom à qui appartenait les lettres brodées sur le rebords. Sa mère surement.

C'est alors que je ressenti le petit anneau de métal contre ma poitrine, soutenu par sa délicate chaine.J'ai posé ma main sur l'anneau et, le ruban rouge que j'avais ajouté dernièrement au petit paquet de grande valeur. De très grande valeur, se trimballant à mon cou généralement. J'ai serré fort dans ma main le ruban et, décidé, j'ai ajouté le mouchoir brodée aux autres articles.
En descendant vers la cuisine, j'ai pris papier et encre et je suis allé écrire des lettres. J'ai tout emballé. Tout ça et, la gourde de cuir. Une lettre bien peu émotive pour tout ce qu'elle contenait, car, il fallait tout de même se garder un peu de contenant après avoir vu Arthur quitter si vivement l'autre soir. Je dois avouer que des larmes roulèrent dans mes yeux, mais j'aurai bien le temps de les laisser tomber plus tard. De toute façon, après presque une année, le deuil se fait. Disons que, le deuil à dû se faire, à force de tant de départ et d'absences. Et, des gens que j'aime me restent, et, d'autres encore adorables arrivent aussi. Il fallait continuer.

La première lettre....




Mon cher Arthur,

bien que j'attende toujours la confirmation de Loup, que d'ailleurs tu n'as pas encore eu l'occasion de croisé malheureusement, je tenais à te dire que le départ se fait sentir. Alors, si tu as toujours envie d'une ballade, il faut nous préparer.

Je prévois un premier voyage de 16 jours environ. Nous ferons un petit arrête ensuite pour nous ressourcer et ensuite, direction Grandson.

Je te suggère donc de préparer ton matériel de voyage. |...| Je joint cette lettre à un colis. Je me suis dis que peut-être tu aimerais récupérer quelques affaires que j'ai toujours, qui appartenaient à quelqu'un qui nous fût cher à tous les deux, et qui te seront bien utile en voyage.

Donc voilà, assez de victuailles pour faire le voyage. Nous devrons faire quelques arrêts à L'occasion je crois bien pour subvenir à notre faim. |...|
Donc voilà.

|...|
à très bientôt.

Sarcelle

En la relisant, je me rend compte que j'ai l'air tellement ....pragmatique!! Tellement pas moi!! Mais bon, attaché d'un large et beau ruban blanc, le colis était prêt!!


Une nouvelle feuille, encore un peu d'encre....




Très cher Loup,

ta dernière lettre remonte à quelques jours déjà et je n'ai toujours pas réussi à te croiser. Où es-tu? J'aimerai bien savoir où en sont tes travaux dans les champs et avec les animaux, pour voir lorsque tu seras prêts à partir... je le suis. |...| |...|

J'ai prévu l'itinéraire voilà, puisque tu m,avais laissé le choix, je me suis acquitté avec plaisir de la tache. |...|


J'attends donc de tes nouvelles cette semaine idéalement, question que toi et Arthur vous vous rencontriez, que toi et moi on pose choppe depuis trop longtemps empoussiérée d'attentes.
Bonne nuit,
Sarcelle



Et voilà, les hommes allaient au moins être avisé officiellement de mes intentions. Je voulais profiter du temps de grâce pour marcher et, nous habituer au froid, justement avant qu'il ne tombe. Mais bon.
Allez!!

Sarcelle Rahl Smala


**********************************************

La jeune dame interrompit sa lettre à elle même. Elle allait la poser avec les autres. Souvent accompagnant des changements, des évènements ou des pensées, des dessins.

Elle retira son séant du tabouret et attrapa sa cape pour l'enfiler au passage de la porte, le froid cru la saisissant de la taille au visage. Merci que les tavernes de la basse ville ne représentaient pas plus de 20 minutes de marche vers le Trou des Sapins perdus où sa petite maison annexée à la meunerie l'attendait. Elle ne s'était pas vraiment habillé pour aller dehors, il avait fait chaud cet après midi.

Et elle marcha, vers le Trou des Sapins perdus, sur le flan de la ville de Saint-Bertrand.
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Armagnac- Saint-Bertrand des Cominges

[Lundi 19 décembre, tard en soirée]

« Entrainement »

Les semelles de ses bottes grises frappaient contre le pavée immergé des larmes du ciel. Interrompant brusquement leur chute contre la lourdeur des choses de ce monde matériel.

« Aide »

Elle courrait sous les flocons fondant qui se transformaient en pluie. Et elle courrait encore. Les images revenaient en flash, torturantes et agressives. Elle courrait le plus vite qu'elle le pouvait et Aristote lui même savait combien Sarcelle était de celle qui pouvaient courir vite étant plus jeune. Jeunesse qui s'effaçait doucement, elle en avait bien peur. Les souvenirs ne la quittaient pas.

« Je me suis perdu encore»

Elle réalisait, plus les années passaient, combien elle était petite dans l'univers. Mais peu importait pour le moment. Sale idée. Sale foutue idée qu'elle avait: le besoin d'aller s'entrainer encore et encore pendant de longues heures.

Flash! son regard alerte et ses sens en éveils étaient fébriles alors que la lame de son adversaire s'approchait vivement de son corps. Elle bondit et roula par terre.. Son adversaire se retournait au même moment où elle se propulsait de ses mains. Les jambes projetées vers lui elle lui fit écarquiller les siennes et perdre l'équilibre alors qu'elle se redressait, allongeant sa lame vers la gorge du jeune homme. Le cœur battant la chamade, les perles de sueurs ruisselaient sur toute sa peau.//

Elle entendait le son lourd des éclaboussures qu'elle créait et recevait, mais le seul son qu'elle entendait était celui du tintement des épées, de sa lames et ses propres gémissements mêlées de ceux de ces adversaires qu'elle avait affrontés un après l'autre tout l'après-midi durant. Retentissant, tel un écho agressif qui refuse de vous laisser un moment de répits.

Flash! Chaque ecchymose gonflait au battement de son sang dans ses veines. Telle une bulle de sang sur le point d'éclatée. Elle les sentaient toutes les unes autant qu'elles étaient, telles des blessures, mais rien de comparable à la large entaille qu'elle avait sur le long de l'avant bras gauche d'avoir laissé un de ses deux adversaires frapper au dessus de son bouclier; elle s'était laissé distraire. JAMAIS elle ne se laissait distraire. Elle avait ragé et regardé celui qui venait malencontreusement de l'entailler réellement. Ses yeux se remplirent de rage, non pas contre lui, mais bien plus contre elle-même. Envoûtée ou presque! Elle avait répliqué avec force et rapidité, volontairement lui avait asséné un coup immonde à la cuisse. Alors qu'elle terrassait son autre adversaire, son propre sang coulait, se mélangeant à la sueur. //

Les formes des maisons s'évadaient doucement de son regard. Le terrain des joutes et de l'entrainement était un peu loin de la colline où était juchée la ville mais, peu importe la douleur. Elle s'y rendait en courant et le froid se saisissait tout autant de son âme que de son corps meurtrie qu'elle n'avait pas ménagé. Lorsqu'elle passa les thermes, le bruits des carillons vinrent d'entremêlés des chants métalliques et des tintements qui résonnaient dans sa tête, elle ne les voyaient plus, il fessait nuit et tout ce qu'elle voulait c'était ne plus les entendre.

Flash!!
Le ciel s'assombrissait, les guerriers quittaient doucement mais elle avait trouvé deux inconnus qui, malgré l'heure tardive, avaient bien voulu l'affronter. Leur arrogance n'avait d'égale que les survêtements ostentatoires de leur prestige et leur ignorance de l'adversaire féminine au passé glorieux et vigoureux qu'ils avaient devant eux. Elle avait sourit et avait terrassé le premier. Honteux il s'était trouvé des défaite pour expliquer son malaise, cause de ce terrassement. Il avait ensuite assisté à la même comédie de son compagnon. La jeune femme aux cheveux bleu se tenait toujours debout, ses cheveux lâchaient doucement le nœud qui les retenait et les hommes s'étaient prit à deux pour tenter de la désarmer. Certes le jeu à la base était amical mais les trois personnages étaient tous tout aussi orgueilleux. Ou du moins, elle, était fière mais redevenait compétitive et agressive. Ils croisèrent le fer à trois, et le combat brute avait débuté. //


Chaque rue, chaque maisonnée passaient de devant elle à derrière et s'ajoutaient au capharnaüm intérieur. Son corps en sueur et trempé par la pluie ne ressentait pas le froid tant elle tentait de chasser les images et les souvenirs qui tout à coup la tenaillaient, ils ne la lâchait pas, IL ne la lâchait pas. Des tonnes de sourires et d'images lui assénaient l'esprit et la tenaillaient comme une lame qui s'enfonce doucement dans notre chair alors qu'en pleine prise de conscience il n'ait aucun mot qui puissent enrayer le froid et le silence qui s'installe alors lourdement en soi, pour ensuite laissé place à la terreur ou la rage.
La ville, juchée sur sa montagne, se rapprochait et chaque rue était comme une petite gloire qui la rapprochait un peu de son but. Les cliquetis du métal résonnaient toujours.


Flash! Elle l'avait donc terrassé et son comparse était un peu noir de rage mais épuisé, sans force après 2h30 de combat acharné. Sarcelle était vannée, n'en pouvait presque plus. Son souffle était lent et sa main fermement tenait la poigne de son épée en appuyant dans la peau du cou de l'homme au sol. Il ne bougeait plus et leva doucement la main en signe de défaite. La jeune dame recula alors la pointe de sa lame, laissant ainsi l'homme retirer son haulme. D'un mouvement lent il le retira de sa main gauche et c'est alors qu'elle le vit. Ses boucles trempées plaquaient le contour de son visage et il la regardait. Elle ferma les yeux quelques fois mais les deux visages s'entremêlaient. Le visage plus fin, les mèches sombres, les yeux bleu de l'océan. Elle trembla de tout son corps et sa main se desserra. Elle avait l'impression de le voir et ce fût elle qui fût plaquée, terrassée. Tel un cœur qu'on plaque au sol elle eut le souffle coupée. Le visage d'un mort, d'un amour qui la regardait. C'était lui. Ce n'était pas lui... //


Elle grimpa dans les escaliers ruisselantes autant qu'elle. On aurait dit que la terre entière pleurait des larmes à rebours et que le ciel s'était mis de la partie également. Les tambours résonnaient dans sa tête. Tout était sombre, c'était presque la nuit et le brouillard de l'hiver empilait des flocons dans les hautes sphères alors qu'au sol tout tombait sous pluie. Elle courrait, haletante. Le sang sur son bras avait recouvert tout le bas de ses braies et le cuir de sa botte gauche. Ne sentant plus son souffle, exténuée et la haute murale carrée s'élevait devant elle.

Traversant le marché et les ruelles, passant devant les tavernes elle courrait et grimpa les dernières marches puis contre la porte de l'église, elle s'effondra.

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Archive de journal...

[Armaniaque / Église de Saint-Bertrand des Comminges]
19 décembre 1459

Elle n'y voyait plus rien.
Et en plus elle avait froid. Mais qu'est-ce que c'était que cette poudreuse tout à coup.

Elle redressa son corps de sur le parvis de l'église. La blessure sur son bras, elle se souvenait. Le sans avait coagulé. Lui laissant une belle croute sur le bras gauche. Elle était fatiguée. Combien de temps avait-elle pu dormir ainsi, exténuée, contre le pas de la porte de l'église.

Elle se souvenait oui.
Sentant son corps frémir sous le vent froid, elle se replia et c'est en ramenant vers elle ses jambes qu'elle bondit sur deux pattes. Le corps et la tête contre la porte, elle s'appuya sur celle-ci et poussa. La gonds grincèrent lourdement.

La silhouette se dessinait à travers les mille et uns flocons poudreux de neige qui entraient farouchement à travers les égarements du vent. Recouvrant le sol d'une fine pellicule de neige brillante. Sarcelle entra dans l'enceinte, et repoussa la derrière elle, fatiguée. Elle s'adossa contre la lourde monture de bois et regarda devant elle, là où se dressait l'autel et quelques statuaires qui étaient, depuis la fin de l'empire Carolingien, redevenus une forme d'art acceptable dans le milieu ecclésiastiques. Les crucifix monumentaux prenaient maintenant une place de choix dans les lieux de culte et ici, comme à bien des endroits, ne faisait pas exception.
Ce cher " Artistote" Dieu de tous les dieu évidemment, prenait sa place et meublait même l'air de sa présence. Du moins, c'est ce que les pèlerins avaient tendance à dire alors, de temps à autres, il fallait aussi y croire ou du moins, faire semblant d'y croire.

plouck! Petit son sourd sans écho qui arrivait du sol. Plouck! à chacun de ses pas par terre s'accompagnait une suite de points rouge et parfois une trainée. Son sang. La plaie de son avant bras s'était remise à saignée, probablement que le sang n'était pas très bien coagulée et que d'ouvrir et de refermer la porte avait suffisamment fait bouger sa peau pour ré-ouvrir la large plaie tranchée d'une lame d'arme affûtée.

La jeune femme s’avança jusqu'à l'avant, trouvant un coin tranquille, dans cette immensité vide et close et s’accroupit au sol. Chacune des images qu'elle avait vues, ou croyaient avoir vu se bousculaient dans sa tête et refusaient de partir, refusaient de se taire. Des rires et des voix résonnaient, mélangeant histoires passées et récentes. La confusion.
Cet homme qu'elle avait vaincu quelques heures plus tôt, pourquoi diable lui avait t'elle vu le visage de son ancien fiancé?? Pourquoi maintenant alors que tous les projets avançaient de bon train, qu'elle s'entendait à merveille avec le frère de Jesse et qu'elle croyait son deuil fait. Ou du moins, en train de se clôturer complètement.
Certes, elle l'aimerait probablement toujours. Lorsqu'on aime quelqu'un, est-ce que le sentiment disparaît de notre pensée? Voilà une bien grande question que mainte fois elle s'était posée. Chaque fois, les réponses avaient variés mais, dans certains cas, elle avait fini par réaliser que de perdre certaines personnes qui lui avaient finalement fait bien du mal, avait été une souffrance bien différente que de perdre un être cher, qui lui, ne nous avait pas blessé de la même façon. Un amour reste il faut croire, mais change avec le temps. C'était là ses conclusion jusqu'alors.

Le fait est qu'il était parti, et qu'elle n'avait jamais eu le temps de lui dire qu'elle portait son enfant, l'hiver dernier. Et qu'à bout de ressources pour le retrouvé, lorsqu'il avait cessé de donner suite à ses lettres parce qu'il avait réalisé qu'elle cherchait à le rejoindre, elle avait vécue dans la solitude la plus immense. Croisant rarement des gens, elle avait passé une part de l'année au couvent où, tombée malade, on lui avait arraché du corps cet enfant vers la fin juillet. Était-ce qui venait troubler son esprit?? Ou était-ce la confirmation du décès de Jesse qu'elle avait eu en novembre? Ou encore, était-ce cette simplicité qu'elle retrouvait avec Arthur qui finalement lui apportait milles et une questions? Ou bien, comme Arthur et quelques personnes lui avaient demandés, question qui d'ailleurs l'avait surprise, était-ce le retour de Loup dans sa vie qui la faisait se questionner?
Comme elle avait dit à Arthur, elle aimerait Loup toute sa vie durant et il conservait une place particulière à son cœur. Chose qui était réciproque d'ailleurs. Tant de question qui au font étaient un peu inutiles. Saletés de femmes!!! Elle avait envie de crier "" Hey ohhhh l'homme en moi... réveille toi, reprend ta place dans ma tête un peu!! "

Ses questionnements l'avaient justement poussés à faire ce qu'elle savait probablement le mieux faire: retrouver sa plénitude dans le combat. Un entrainement, un pantin, un combat, une chasse aux bandits dans la région, un tour en lice ou encore participer à la formation des jeunes combattant... n'importe quoi qui nécessitait de frapper avec son épée et donnait à son cerveau un éveil des sens grandiose et aussi, une absence de bien des choses. Tout le jour durant, finalement, elle avait peut-être un peu abusée.

Quoiqu'il en soit, elle était là, assise sur le sol froid, son bras sanguinolent et aucune réponse ne semblaient venir s'attacher à ses prières, à ses questions, à ses doutes. Une longue heure passa, dans le silence. Il était temps, l'envie de partir la démangeait. Elle voulait ne plus trop y penser et faire ce fameux voyage . Elle voulait partir le plus rapidement possible. Avec les deux hommes en question, elle savait que la route lui ferait le plus grand bien et que quelques réponses viendraient probablement lors du chemin.

C'est en sortant de l'église qu'elle réalisa enfin que la neige tombait et que le vent soufflait bien fort pour un mois de décembre. Chez elle était un peu loin, alors, c'est à la taverne de Touc qu'elle fini par s'arrêter et nettoya sa plaie.

Cette soirée là, assise à boire quelques choppes, son corps était bien moins actif que son esprit. Quelques nouveaux amis passèrent et elle eu ainsi l'occasion d'aborder un ou deux sujets qui l’agaçaient, et donc elle n'avait pas de réponse. Quelqu'un lui dit même : " mais vous ne pensez pas, simplement, qu'il vous aimait tant, qu'il a voulu que quelqu'un veille sur vous? Ou... qu'il voulait que vous soyez heureuse, sincèrement?" Ces quelques mots furent tel un baume, apaisant, réconfortant et calmant. D'ailleurs, elle l'en remercia.
Lorsque le vent se fût enfin calmé, plusieurs choppes plus tard, elle fini par rentrer chez elle et s'effondra dans son lit d,un sommeil profond, qui d’ailleurs lui fit grand bien.

21 décembre, mercredi soir à la Taverne.

Un journée à flâner et à dessiner en taverne. Dans l'espoir d'enfin revoir Loup. Il y avait presque une année qu'ils se disaient sans cesse " il faut qu'on se voit". En effet il le fallait!! Elle se doutait que les chance de croisé Arthur et Loup à la fois étaient plutôt mince, bien dommage d'ailleurs, elle avait hâte que les deux jeunes hommes se rencontrent enfin. Mais bon, c'est alors qu'elle avait une conversation avec un nouvel ami que le grand brun fit son entrée.
Sa silhouette dans l'embrasure de la porte ne pouvait tromper personne,sa stature de guerrier y était toujours. Ses cheveux mi long venaient effleurer ses épaules et ses yeux bleu offrirent un éclat de sourire que Sarcelle lui rendit aussitôt en le voyant. Le câlin était inévitable. Une année entière, ou presque, ça avait été franchement long et ce fut avec un plaisir partagé qu'ils échangèrent un long enlacement. Et, tel que prévue, plusieurs tournées. Il y en avait des bières de retard dans tous ces racontar d'histoire et de vie. Les *hips* s’installèrent dans leurs conversations jusqu'à en devenir néfaste au maintient sur un cheval. Par chance, ils étaient à pieds.
Après plusieurs heures, Sarcelle finie par sortir sa fameuse carte de parcours parce que, il fallait bien en parler. Loup lui avait laissé le soin de faire l'itinéraire complet. Elle avait tout de même voulu le lui montrer puisque la nécessité alimentaire obligeait à faire quelques arrêts dans le parcours. Le soleil avait disparu depuis si longtemps , qu'il allait bientôt renaître de l'autre face de la terre lorsqu'ils eurent terminé leur conversation. Loup avait regardé le bras de Sarcelle et en écoutant l'histoire de la longue journée d'entrainement, suivi des duels de soirée et du combat contre deux il lui avait lâché d'un air moqueur : " Tu n'aurais pas un peu abusée par hasard ma chère???" Une bonne tape sur l'épaule avait suffit à les faire éclater de rire.

Voilà que son empressement s'était calmé, tout comme elle et c'était l'heure de se dire au revoir et d'aller dormir. Mais cette fois, ce fût en se promettant de reprendre une bonne soirée de taverne avant le départ prochainement.
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Armagnac- Saint-Bertrand des Cominges]

2 Janvier 1460


Voilà! Le tournant de l'année était passé. Les dernières soirées avaient été plus qu'arrosé et l'ivresse s,était épris particulièrement de certains habitants du village. Une belle ambiance régnait et la jeune femme ne cessait de savourer le temps en taverne et au marché de noël, respirant l'odeur du coin avant le grand départ dans quelques jours.

Les trois acolytes allaient même escorter deux voyageurs devenus amis, question de leur rendre service. Ce qui allait d'ailleurs rappeler quelques souvenirs de l'armée.

Quoiqu'il en soit, tout le monde avait été consulté et la jeune femme en fin de vingtaine préparait les plans et les itinéraires pour tout le monde. UNe petite lettre pour tous allait être envoyée par pigeons demain, afin de s'assurer que tous soient au départ de la ville en même temps.

Le grand périple vers les Alpes hivernales allait débuté et Sarcelle savait très bien que des contretemps vu le groupe allaient arriver. Elle connaissait aussi els danger de circuler dans les Alpes si la fonte débutait alors, il fallait absolument partir le plus tôt possible, parce que mars serait atrocement dangereux dans la région où ils allaient.

Mais bon, un demi mois de marche les attendaient tout de même avant d'en arrivée là.

Sarcelle avait écrit à ce père adoptif qu'elle n'avait pas vu depuis 3 ans. Elle se demandait bien s'il se souviendrait d,elle. Aucune réponse n'était revenus. Par contre, elle avait eu la joie de savourer de la neige Helvète.... en plein visage. Gracieuseté de l'oncle et ami Atila qui ne semblait lui avoir donné que ce tas de neige en guise de réponse à sa lettre. Peu importe... elle allait boire un bon coup avec lui c'était certain.

Ici à Sbc, c'était Ari qui ne semblait pas vouloir la laissé partir. Par deux fois il l'avaient attaché à son siège en lui disant
"- Mais tu ne reviendras pas!" .

- Mais siiii!!!
lui répondait-elle en riant chaque fois!

Elle riait chaque fois. C'était un ami de longue date mais elle avait un peu oublié qu'il était un Smala . C'est en ouvrant un vieux livre qu'elle se souvient qu'il avait été adopté plus tard par Bubu et Morgan. Deux disparus ces deux là d'ailleurs.

Arthur était avisé et prêt au départ. Loup restait un peu difficile à joindre, surchargé par ses taches.
Handy et Harmony semblaient prêt et avaient eux aussi festoyer l'accueil de la nouvelle année avec eux... le voyage promettait.... et, Sarcelle avait bien hâte de prendre la route avec ces deux là qui ne s'étaient toujours pas rencontrés...
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Sarcelle
[Armagnaq / Saint-Bertrand des Cominges]

3 Janvier 1460



Elle avait passé plusieurs jours à trifouiller un peu partout dans ses vieux documents. Ceux qui n'étaient pas passé au feu avec son ancienne Auberge du Canarad Mouilllé. Chaque fois qu'elle pensait à cette Auberge, le seul nom et les souvenirs de maintenance avec son ami Hireo la faisait largement rire. Comme c,était de belles années et des délires de "foux".

Mais bref, un nom l'asticotait beaucoup et elle savait que Ari94 était plus qu'un ancien ami avec qui elle avait fait l'armée. Elle avait un lien avec lui et elle le cherchait ardemment.

C'est au détour de lettres de nouvelles de Morgann qu'elle trouva le lien. Ari était un Smala!!! Adopté lors de leur arrivée à Sbc, il avait brillé par son implication sincère. Voilà! Elle avait mit le doigts sur le lien et souriait largement. Tout s'éclaircissait.

C'est alors qu'elle eut l'impression de mieux comprendre pourquoi il ne voulait tellement pas qu'elle parte. Tout s'expliquait. Elle décida donc de lui écrire une lettre.


Cher Ari!

Bien que tu ai tenté quelques fois de m'attacher ici pour ne pas me voir partir, je t'annonce que notre départ se fera sous peu.

J'avais de vagues souvenirs de toi il faut dire alors c'est en parcourant un vieil albums de lettres que je suis tomber sur ce fait qui m'a ébranlé. Certes je me souvenais que nous étions amis de longue date et il me semble que nous avons combattu côte à côte. Je sais aussi que tu as été impliqué longtemps à Sbc parce que je voyais ton nom. Par contre, j'avais oublié que tu étais membre de la Smala, adopté par Bubu et Morgann.
Comme je me suis sentie ridicule à cet instant!!

Moi qui avait toujours été très occupé à cette époque avec mes débats amoureux entre Taglejeune et Jesse87, j'avais zapper cette info.

Je comprend un peu mieux maintenant pourquoi tu étais si craintif de mon départ. Deux des tiens partent pour une longue ballade.... même, presque trois. Savais-tu que Arthur était le frère de sang de feu Jesse87?

Loup et Jesse étant Smala depuis l'époque Grandson, et toi depuis Sbc, ils sont donc également tes frères. Alors, Arthur est également en lien avec toi. Et, moi aussi. Même si dans mon cas j'avais déjà été adoptée auparavant, Bubu m'a toujours considéré comme sa première fille. Ce qui d'ailleurs m'avait posé en situation un peu étrange vu mes amours mais bon...

Donc voilà. C'est ce que j'ai réalisé hier soir en parcours mes vieux recueil de lettres. Et je suis nettement désolé de ne pas avoir tilté plus tôt.

Je ne sais pas si tu as eu des nouvelles de Bubu et Morgann. Moi, pas depuis bien des années. J'avais eu vent de décès lors d'un combat mais jamais eu de confirmations. Donc voilà.
Je voulais t'écrire cette petite lettre ce matin, afin de te dire que j'ai conservée ta corde, celle avec laquelle tu m'as attachée. Comme ça, elle me servira peut-être en voyage, et je te la rendrais au retour.

Si nous n'avons pas l'occasion de nous revoir en taverne d'ici mon départ, et bien sache que je t'écrirai de temps à autres. Ne te gêne pas d'en faire autant.

J'espère que tu passeras une belle journée,

à bientôt!
Amicalement,
Sarcelle



Et voilà!! Le lien était fait et elle se dit que c'était un bon début de journée. Elle avait hâte en soirée ne taverne pour voir un peu de monde mais pour l'instant, elle voulait savourer son matin encore tant elle avait passé une excellente soirée en excellente compagnie et une bonne nuit .

Le reste des préparatifs iraient à plus tard... la journée commençait à peine!
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Sarcelle
[Armagnac / Saint-Bertrand des Cominges]
4 janvier 1460


Voilà! Tous les préparatifs étaient fait, tout était prêt. Malheureusement elle avait manqué Loup et Arthur en taverne ce soir. Elle avait été un peu occupée en fait à tout fignoler.

En passant par les vêtements chaud qu'elle n'avaient pas sortie depuis trois ans et qui étaient bien emballés, mais aussi par l'emballage de la nourriture séchées qu'elle préparait depuis un mois déjà.Tout celà serait excellent et, il lui était impossible de ne pas sourire en songeant aux deux dernières soirées et matinées qu'elle avait passées avant le départ.

La fameuse discussion avec Arthur avait eu lieux, et elle se disait qu'elle avait, il lui semblait, répondue clairement à cette question qu'il lui répétait sans cesse. Elle avait quand même sourit lorsqu'il lui avait demander si elle avait fréquenter quelqu'un dernièrement. Il avait semblé soucieux.. très drôle pour un jeune homme ne voulant pas s'engager et qui plus est, tournait autour du sujet.

Ce qui d'ailleurs lui fit penser aux commentaire de la petite nouvelle adolescente du village. Elle lui avait dit en taverne des commentaires un peu lancée concernant Falken. Elle n'avait pas eu l'occasion d'en discuter avec lui d'ailleurs. Notre grande demoiselle passé la mi vingtaine espérait bien avoir l'occasion de le revoir avant de partir...demain.

Elle songea aussi au joli couple de Alcide et sa douce Ange. Alcide était bien déçue que Sarcelle parte si longtemps. Leurs projets de comité des Festes semblaient être mis en attente; dommage. Mais Sarc se dit qu'elle allait tenter de prendre quelques soirées de voyage pour lui écrire quelques lettres afin de faire une tempête d'idées d'animations, de sorte qu'à leurs retour, le comité se lancerait ressourcé. Ce qui d'ailleurs était plus qu'urgent pour cette ville mourante tant les gens impliqués ne participaient plus du tout aux loisirs de la ville, et combien les nouveaux arrivant semblaient se fondre dans les murs.... discrètement. Vraiment dommage. Demoiselle aux cheveux bleuté se dit que c'était d'ailleurs un problème récurent dans les villes. Faire une petite tournée des villes pendant le voyage serait peut-être prolifique..... idée à suivre.


Donc voilà, demain était le grand jour. Elle avait entrecroisé Harmony et Handy qu'ils allaient escorter Elle avait hâte et les grands froids s'installait. Son huile d'allumage était bien ranger dans une poche d'estomac souple assurant ainsi la pérennité de la chose.
Il fallait qu'elle voit Loup!! Il lui manquait de toute façon, et les innombrables heures à marcher tous ensemble allaient leurs faire grand bien à tous. Et, cette peau de mouton que Loup devait lui apporter était la clé de ses bagages.... demain....

Demain serait un grand jour. Alors, après l’ivresse de la soirée, la dernière avant longtemps, Sarcelle alluma un large feu dans l'âtre de sa chambre et se glissa enfin dans les draps tristes de son lit esseulé. Mais, c'est le sourire aux lèvres qu'elle s'endormit ce soir là.
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Sarcelle
[Route Commingienne/ Armagnac]

5 Janvier 1460



Le départ du marché de Sbc c'était bien passé. Loup était venu chercher Sarcelle qui avait lancé une lettre pour un jeu juste avant de partir. La lettre " S" et elle avait entendu qu'elle avait marqué le coup. Elle était donc partie le sourire aux lèvres. Se disant qu'Alcide et les autres trouveraient surement la solution au jeu.

Elle s'approcha du groupe qui l'attendait. Car, c'était bien connue; on attend toujours après les femmes. Et, derrière son allure guerrière et ses aptitudes aux combats, elle était une femme!!! Oui Oui!!

De derrière le groupe surgit alors une belle louve large de coffre et d'épaules qui courrait vivement vers elle. Son pelage clair dansait dans le vent suivant la rapidité de sa course. La foule adjacente se compressa à l'opposée de la scène. Une large louve de la sorte n'était pas chose courante. Seuls les amis proches de Loup connaissaient Moon. Sarcelle eut à peine le temps de s'agenouiller par terre en ouvrant largement les bras, que Moon était déjà en train de lui sauté dessus de joie. Sarcelle l’enlaça fortement, la bourrassent un peu et lui tapotant la bedaine et la tête. C'était son bébé depuis qu'elle était petite et il est vrai qu'elle la voyait nettement moins souvent maintenant. Elle lui sourit et lui murmura quelque chose à l'oreille. La louve leva ses oreilles et regarda vers le groupe qui les attendait. Seul Loup avait un regard calme et serein, c'était sa louve à lui aussi après tout, même, plus à lui maintenant. Arthur, Handy et Harmony, bien qu'averti étaient resté un peu médusé face à la taille de l'animal et à ses réactions.


Sarcelle se releva. Il était temps de partir. Sarcelle fit un petit signe de tête vers le groupe et Moon regarda le grand brun aux cheveux lui frôlant les épaules. Loup lui sourit et lui fit un discret signe de la main. Elle accourue vers Loup et s'assi très sagement pour se faire présenter.

Après un petit moment, le groupe se mit en marche...
Le soleil était dans sa montée lorsqu'ils quittèrent les rempart de la ville de Saint-Bertrand. Plus le soleil approchait de son zénith, et plus la ville juché sur sa montagne semblait rapetisser doucement. Puis, les arbres et les collines la firent disparaitre complètement.

Finalement, Sarcelle était un peu perdu dans sa tête et n'écoutait pas trop les conversations. Elle avait voulue fermer la marche mais finalement elle s'était décida de rester près des autres, question de participer à la rencontre de Loup et d'Arthur. Ils attendaient tous ce moment depuis longtemps alors, il fallait savourer le moment, les rires et tout ce qui venait avec. Handy souriait largement en tenant la main de sa douce Harmony. Ils étaient mignons à regarder les amoureux et cette première journée permettait de les voir enfin dehors et de les observer un peu.

La jeune dame marchait de façon relaxante mais elle portait subtilement une grande attentions aux réactions du groupe de voyageurs. Sondant les tonalités, le langage non verbale et leur interactions. Elle souriait la plupart du temps mais dans sa tête c'était presque un bureau d'analyse qui s'éveillait et se construisait. Elle jaugeait alors une part du déroulement de leur long voyage qui s’entamait à peine.

Vers la rivière traversant le chemin, ils firent une halte courte de dîner, question de savourer un brin de pain, fromage, saucisson et quelques fruits frais du verger.
La marche avait repris, sans fausses notre et ils avaient rencontré sur la route un groupe de défenseurs de St-Liziers.

La lueur des maisonnettes de St-Lizier s’allumèrent doucement dans la brume froide du soir. Ils venaient d'arrivé et c'était l'heure de trouver l'auberge du village et de profiter de ce luxe tandis que l'opportunité s'y prêtait. Ce qui en outre permettait de ne pas dé pacqueter tout le bardas directement. Ils auraient pu dormir dehors certes mais, St-Lizier était reconnue pour être abordable comme ville d'hébergement et les voyageurs étaient bien accueillis alors, pourquoi pas. Tant que les auberges acceptaient la présence d'un animal disons.. plus ou moins " domestique" ça allait. Ils tentaient de ne pas trop laisser entrevoir la louve disons.. c'était mieux! Sarcelle et Loup, pour avoir déjà fait la route avec Moon savaient très bien que ces endroits seraient très rare.

Petit tour en taverne... Harmony et Sarcelle avaient eut l'occasion de discuter un peu. Où étaient les hommes d'ailleurs??? Ils devaient bavasser en quelques part.

La nuit étendait son voile sur la voute céleste et l'heure avançait.... Sarcelle fini par quitter les lieux, se dirigeant vers l'auberge, songeant aux derniers jours à Sbc.. ses lèvres dessinaient un joli sourire.
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Sarcelle
[Foix / Comté de Toulousel]

7 Janvier 1460



La lettre que Sarcelle avait reçue de son amie Harmony.....


Expéditeur : Harmony_de_monloup
Date d'envoi : 07/01/2012 - 01:53:00
Titre : voyage

bonsoir Sarcelle,

je suis désolée, je vais quitter le groupe et rester un peu a St-Lisier. Handy a |...| Je l'attendrai donc ici . Je vous souhaite une bonne route et une bonne continuation de votre voyage. J'ai été ravie de vous rencontrer et si vous le voulez bien nous pouvons rester en contact par pigeon. |...|

A bientôt peut être,
Amitiés Harmony


Lors de sa journée à travers la ville, elle avait eu des heures et pensées diverses alors que le soleil se couchait...
Citation:
Heure d'avoir reçu des nouvelles de Sam... et bien coudonc!!
Heure d'avoir cru comprendre que quelqu'un était toujours en vie...
Heure de devoir fouiller le sujet


Heure d'avoir reçu une lettre de mon amie Harmony.
Heure de la remercier pour ses bons voeux.
Heure de devoirs voir avec ses deux messieurs ce qu'ils vont faire... mais Harmony m'indique de poursuivre...

Heure d'espéré des nouvelles de Ari et Skippy... j'attends moi.
Heure de se demande si Loup et Arthur vont se décider enfin à lui dire ce qu'ils pensent du parcours... saleté de mecs!!

Heure de dormir dans un premier campement ce soir....
Heure d'avoir tout de même hâte... ca l'amuse beaucoup il faut dire!

Heure de se demander comment se passera cette première nuit avec ces deux grand gaillards aux bon pas de marche.....
Heure de songer à lui quand même... et de sourire..






Cher journal!

Et bien voilà! Hier soir après avoir eu cette jolie conversation avec Harmony, je suis directement filée à l'auberge pour dormir. Une très bonne nuit d'ailleurs. Une série de bonnes nuits comme ça j'en veux bien!!

Ce matin, j'ai reçu un courrier de mon amie Harmony, elle était retournée sur le chemin. En effet, pendant la nuit, Handy avait disparu et était retourné chercher quelque chose qu'il aurait échappé ou je ne sais trop. Franchement, de les savoirs sur la route sans notre accompagnement ne me plait guère, j'ai l'impression d'avoir manqué à ma tâche.

Il me semble pourtant avoir tellement bien préparé l'itinéraire, avec les dates et les destinations indiqués précisément. Et en plus j'avais confirmé le jour du départ, l'ambiance en marchant était superbe. Je m'en veux presque de ne pas avoir vu ce quelque chose tomber. Mais enfin, c'est la perte de deux membres du groupe qui me chagrine, parce que cette compagnie était bien agréable aussi.

Le choix s'impose donc encore à moi. Faire une journée d'halte pour les attendre, ou, simplement suivre le plan initiale, comme Harmony me l'écrit dans la petite note qu'elle m'a laissé. Il est vrai que nous ne sommes pas très loin de leur destination et, en plus, hier et aujourd'hui, sur la route, nous avons rencontré des groupes armées de défenses des villes. Ça me fait toujours plaisir de rencontrer les couleurs des armes en chemins. Un bon tas de vieux souvenirs me remontent en mémoire. D'excellent souvenirs en général. Beaucoup de souvenir des armes avec Loup aussi en fait. Il faut dire que les nombreux entrainements que nous avions à programmé et à faire du temps de notre implications dans l'armée Helvète, était franchement intense. Parfois je me demande si c'est aussi pour celà que la guerre rageait tant en France Comté à l,époque. Ah les conflits politiques et religieux. J'ai peine à croire parfois que celà s'arrêtera un jour. Et, chaque fois que je pense à ça, j'ai le visage fort souriant de mon gourou favori qui me revient en tête. Skippy!!! Je me demande bien où il en est depuis toutes ses années avec les Richenoux. Combien de fois nous avons rit avec tout celà d'ailleurs. Dès que je trouve un jambonneau, il faut que je lui en envoie un par courrier, je suis certaine qu'il adora! D'ailleurs, il n'a toujours pas répondu à ma dernière lettre.

D'ailleurs, je suis allé frapper à la porte du domicile de Chevalierwellan, le petit frère Smala.... il habite Saint-Lizier mais, il semblerait qu'il soit en retraite spirituelle selon les voisins de chez lui, dommage. Il y a fort longtemps que nous ne l'avions pas vu... au retour peut-être... Sur la poignée de Smala toujours vivants, je me demande combien nous réussirons à revoir... Déjà.. Ari est à Sbc... j'ai hâte d'avoir de ses nouvelles...

Ici, à Foix il semblerait que les prix des vêtements soient ridiculement chers!! C'est fou!! Le pain et le poisson sont abordable, mais bon! Ce n'est pas ici que nous allons rencontrer les grandes voilures de bateau qui étaient à vendre à Saint-Lizier hier. Pour l'instant, le marché ferme, le soir est arrivé et Loup et Arthur doivent m'attendre au campement. Ce soir, premier soir du trio au abords du feu. La présence des forces armés me donne envie de ne pas organiser de tour de garde... et de juste, dormi tranquillement. Je vais aller leur en discuter le sujet très bientôt. Je pensais le faire en taverne, mais je n'ai croisé que le parfum d'Arthur dans un divan.... si c'était lui d'ailleurs.

Toujours aucunes nouvelles des amis de Sbc... Allez!! Allons rejoindre ces chers jeunes hommes que j'apprécie tant. En espérant enfin pouvoir avoir leur opinion personnel de ce fameux voyage. Mais aussi, de savoir ce que nous allons faire concernant le retard de Handy et Harmony. Sujet à discuter.

Bonne nuit journal!
Sarcelle RS

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Arthur087
Encore une autre journée de marche avec ces deux compagnons. Jusqua présent tout ce passait bien , la route était calme , aucun problèmes n'était survenu , le soir derière une choppe pleine .. où vide .. et le jours , marche , marche et marche. Arthur observait la jeune femme prendre des notes chaques soir avant de s'endormir.. un journal .. un journal qui semblait en contenir beaucoup. Alors le jeune homme décida d'en faire autant , pourquoi pas écrire chacune des ces journée sur du papier.. c'était une bonne idée alors il fit.


Chère journal,

euh..

Chère feuille

Depuis quelques jours déja je parcours les routes avec la jolie sarcelle et son ami .. Loup .. qui jusqua présent n'est pas très bavard , tout le contraire de cette tête bleu! Nous avons fait la rencontre de plusieurs personnes en taverne , je dois l'avouer tout ceci me manquait beaucoup, le voyage , les nouvelles têtes , de nouveaux village et de nouveaux paysages. Chaque jours que Dieu amène je pense a mon frère .. tant de chose j'aurai voulu lui demander .. mais bon .. la vie est comme elle est. Ma vie de voyageur me plait , et la compagnie est bonne , Sarcelle est une personne charmante , j'apprend a connaitre cette jeune femme de jours en jours et je crois en être attacher .. est-ce un mal? .. Nous avons une belle relation qui jusqua présent fonctionne très bien .. espèrons que rien ne change ceci .

En attendant je file dormir ..

Bonne nuité la feuille .. demain tu aura une autre feuille avec toi !
Sarcelle
[Foix / Comté de Toulouse]

7 janvier 1460




Les voix de l'armée!
C'est parfois tellement plus simple que tout le reste, n'est-ce pas? C'est en sommes un sujet de discussion qu'elle avait beaucoup eu cet apres-midi en taverne avant de se préparer à partir. Car la route vers Castel s'annonçait un peu longue. On lui avait même offert de joindre les rang pour une mission mais non, elle avait d'autres plans en tête.

Elle avait eut le temps de parcourir les archives du comité des Festes de Foix et et de rencontrer un ancien ennemies frontalier de l'époque Helvète. Ils avaient beaucoup discuter et même, elle avait été draguée fortement.Ce qui d'ailleurs leur avait alu beaucoup de rires. Arthur étant en taverne également, Mifa lui avait demander s'il pouvait emprunté la demoiselle au cheveux bleu.


- Hey oh!! Mais je ne suis pas un objet moi!!
Qu'elle avait répondue dans ses grand airs offusqué. Un jeu de défi avait été lancé, mais, le jeu n'avait pas été fait. Arthur avait dû partir. Aucune trace de Loup de tout le jour. Du moins, de tout le jour qu'elle était en taverne. Mifa s'était avéré un camarade de taverne à la discussion agréable, bien qu'il se soit avancé dans de bonnes avances ouvertes. Ce qui faut l'avoué, était un peu inattendu. Ils s'étaient laissé sur un aurevoir un peu rapide, évitant la casse. Les commentaires se résumaient clairement.

Bref, le moment clou de la journée..... Canhouston.
La jeune demoiselle n'en revenait toujours pas. Comment était-il possible qu'après deux ans sans se revoir, et une longue période de correspondances, ces deux âmes se croisent par hasard à Foix en plein janvier du nouvel an. Leur réaction avait été identique. En fait il faut dire que Sarcelle ne se rappelait plus du tout des discussions qu'il y avait eut "avant" l'arrivé de Canh ( outre des histoires étranges de vampire... ou étais-ce peut-être après...). Bref. La porte s'était ouverte, et la silhouette effilée de l'homme appuyé sur une canne, toujours dans ses plus beaux vêtements lui avait coupé le présent.

- Oh mon dieu!!!!
- Nonn?????
- Canh??.... C'est pas vrai!!??
- Sarcelle... mais c'est toi????
-TOI!!!!
- Non.. TOIIIIIIII?


Deux larges sourires avaient fendu leur visage jusqu'aux oreilles. Comment était-ce possible? Elle avait repoussée vivement sa chaise pour aller le rejiondre vers la porte en lui ouvrant largement les bras. C'était incroyable et comme c'était bon de le retrouver. Le plancher craquait sous sa canne et son air un peu blême n,enlevait rien à son sourire aussi large que son cœur. C'était une surprise de la vie, un hasard heureux.

Bref, une belle journée remplie de surprise. Et quelques nouveaux amis au passage qu'elle reverrait certainement.

Voilà, l'heure de la route était sonnée.... aurevoir Foix! à bientôt
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Sarcelle
[Castelnaudary / Comté Toulouse]

8 janvier 1460




Cher journal,

La nuit à été mouvementé et calme ce soir. J'avais besoin de faire le tour de garde alors... plume et journal me voici. La journée à été remplie de beaucoup de travail.
Je vais devoir prendre le temps d'écrire à David et Alcide pour le comité des Festes. J'ai al réelle intention, malgré que ce Loup et Arthur m'ont dit ( comme quoi,a loin je n'aurais pas trop le temps), de faire ma petite recherche pendant le voyage.

J'ai pris la peine de m'informer comme il faut des historiques des Festes de Foix. J'ai parler avec plein de gens sympathique et puis voilà, par hasard, j'ai vu Canhouston. Je n'en reviens pas encore. Quelles retrouvailles brèves, mais si subite, c'était presque inimaginable.
Arthur, que je vois griffonner en ce moment d'ailleurs là-bas, c'est drôle de le voir faire, mais ca lui donne un petit air charmant. Comme s'il ne l'était pas déjà assez!! Bref, Arthur à rencontré Canh, j'étais bien contente.

D'ailleurs, en taverne, j'ai rencontrer un homme qui m'a fait des avances. M'enfin, oui, on peut dire ça. Il à demandé à Arthur s'il pouvait " m'emprunter". Il lui a demandé si nous étions un couple. J'avoue que ça m'a fait sourire. On s'entend à merveille lui et moi et je l'adore. Parfois, ça me fais me poser des questions bref, j'en ai parlé un peu avec mon moi-même et deux amis/es. Les deux m'ont dis des commentaires semblables alors bref, on verra. Il a voulu m'échanger contre un singe!! J'ai vraiment rit. Mais la discussion d'avec Mifa, le fameux mec qui m'a fait du charme m'ont apporté un point de vu différent. Il m'a dit être jaloux de la chance que cet autre homme avait. Pourtant nous ne sommes pas un couple. Mais Mifa m'a dit : " Je suis jaloux que vous l'ayiez ainsi dans votre coeur et auprès de vous". Venant d'un inconnu, ça sonnait un peu drôle. Mais, c'était très flatteur. Nous avons parler un peu après le départ d'Arthur. J'ai eu le fond de sa pensée.

Bref, la marche. Tout l'après-midi, et une bonne partie de la nuit à marché. Loup est particulièrement silencieux. Moon gambade beaucoup, nous ne la voyons pas tant que ça. Dans ses larges enjambées, Loup nous sourit parfois et évidemment, même sa démarche est silencieuse. Arc à la main, je pense qu'il prend plaisir à revivre un peu la chasse. Ça fait du bien de le voir un peu plus. Franchement, il me manquait beaucoup. J'ai hâte qu'on ne fasse pas de tour de garde et qu'on se paye une bonne soirée à jouer au cartes autour du feu, ou simplement, qu'on regarde un peu les étoiles et qu'on discute écrasé dans la large peau de mouton qu'il m'a offerte pour le voyage. Franchement il m'en a pas choisie une vielle comme je le lui avait dit. La laine est superbement douce. On peut dormir tous les trois la tête dessus tant elle est large. En faisant les garde comme ce soir... il faut dire que la conversation est un peu mise de côté, puisque chacun doit dormir. Mais bon. J'ai décidé de le faire parce que à Foix on m'a parlé d'un brigand important. Un certain Logann qui serait bien recherché pour cause de trahison.

En fait nous avons marché une partie de la journée à proximité des gens des corps armés. Entre autre avec un nouvel ami: Parotech. Bien sympathique.

Et ce soir en arrivant, après avoir monté le campement je suis allé visiter les tavernes de CAstel... quelle belle ville.
Surprise!!! Je suis tombée sur Isaline Ardais! J'étais tout aussi surprise que contente, et elle aussi. Ça fait toujours plaisir de croisé des amis/es et des connaissances alors qu'on ne les attendait pas. Elle m'a dit:
- Sarcelle???

Nous avons discuté un peu et quand elle m'a demandé si je rentrait à Sbc je lui ai dit
- Bah non, ça y est le grand voyage. Au moins un mois et demie ma chère.

Elle m'a répondu en tonnerre
- Non mais MISÈÈÈRRREEEEEEEE!!
Elle m'a dit que les halles seraient plus ternes sans moi et que j'allais lui manquer, mais qu'elle me souhaitais bon voyage. Franchement, c'était gentil.

Bref, on a jaser un bon moment et j'ai rencontrer un voisin de Saint-Lizier : Zhenkiel! Quel homme sympathique. Sa douce n'était pas là, dommage vraiment. Mais on était un petit groupe et nous avons discuter su sujet mondial numéros un : l'AMOUR. C'est Arthur qui est arrivé plus tard qui à déterminé le titre. C'était rigolo. En effet on en a parler toute la soirée. Une partie de la nuit en fait. Isa à fini par partir à ses occupations. Zhen m'a donné deux phrases à médité. Un homme plein de sagesse!!

1- On peut renier l'amour, mais on ne l’oubli pas, il ne disparait pas.
2- Les sentiments des Hommes ont des marées.

J'ai rencontré l'OC aussi de Castel, bien sympathique la dame Paquito.
Ah et... je me suis mangé une balle de neige en pleine tronche!! Avec un petit bout de papier que le pigeons m'a laissé.... " Kalena".

Un large sourire a illuminé mon visage. J'aime mes amie. Kalena est ma meilleure amie et elle me manque. Ça veut dire qu'elle est sorti du couvent et qu'elle a reçu mon courrier. Dommage, je l'ai manqué à Auch l'autre fois.... Mais je vais tâcher de lui écrire demain.

Pour l'instant, j'ai passé une excellente soirée, et j'ai été raccompagné par le grand brun qui de toute évidence, à fini d'écrire puisqu'il a rangé ses choses. Loup n'est pas revenu encore, il est allé faire un tour, je l'attend pour boire un truc chaud , ensuite, je l'envoie se reposer, ce sera mon tour de garde pour de vrai.

Allé, on lâche la plumes!
Bonne nuit.

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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Castelnaudary / Comté de Toulouse]

8 Janvier 1460


DIANTRE!!

Voilà le seul mot qui lui traversa la tête en se réveillant! Le sable roulait dans sa bouche et elle toussait. Vous savez ces moments où l'ont tente d,ouvrir les yeux mais que l'embrun ne se dissipe pas. Où était-elle? Diantre! Elle prit une large inspiration. Beurk encore plus de sable. Son corps froid jonchait le sol dur et froid et le brouillard se dissipa au moins de son regard. Elle releva la tête et d'un geste vif elle roula sur elle-même tirant son épée de son fourreau et la pontant prête à l'attaque.

- Personne -

La jeune femme aux cheveux bleuté en position de réception de combat, étendue sur le dos sur un sol de terre froide s'appuya sur sa main et bondit sur ses jambes, scrutant l'alentour.

Le vent soufflait sur la plaine et les collines. Même les feuilles des arbres sifflaient doucement dans l'air. Inondant tout l'espace d'une musique de solitude. Le ciel se noircissait dans des nuées étranges et la couleur jaune du paysage donnait au décor un aspect étrange.
- Ne pas se laissé distraire-
C'était le mot d'ordre en combat. Sarcelle se déplaça silencieusement et vérifia le caniveau. Après un petit moment d'attente, lasse de se faire fouetter le visage de ses mèches bleu qui se chamaillaient, elle vérifia le contenue de son sac, ses vêtements et ses armes. Tout y était. Elle se recroquevilla. Sentant le poid de son corps descendre et la chaleur de la position se faire sentir. Sa main glissa le long de sa jambe, sur son mollet et elel glissa son doigt dans l'une de ses bottes. Le petit bout métallique y était toujours. Elle fit mine de rattacher son lacet et se releva doucement. Regardant toujours furtivement autour, elle vit des traces de pas sur la route. Une horde d'empreinte s'étiraient d'un côté de la route. Elle sourit en reconnaissant les traces des bottes au sol.


Elle s'approcha et vit des empreinte de bottes semblables aux siennes, des empreinte de bottes de l'armée Helvète, avec un petit croissant de lune creusé dans les talons. Aucun doute à avoir, il était le seul à avoir fait cette marque précise sur ses bottes. C'était Loup. L'autre paire d'empreinte, tout aussi grande, des bottes qui ne venaient pas du sud étaient assurément celle d'Arthur. Elle en reconnu le tracé vers le côté du pied. La confirmation des empreintes de la jeune et large louve, empreintes de courses confirma sa théorie. Son groupe était passé par ici... mais elle, pourquoi était-elle derrière et pourquoi s'était-elle réveillée là, maintenant???

Mystère qu'elle n'aurait pas le temps de fouillé. Il lui fallait rattraper les autres. Elle couru un instant trouver un endroit sécuritaire, qui la couvrirait. Non pas qu'elle était parano, mais son instinct de guerrière lui avait apprit à rester sur ses gardes sans cesse, surtout dans ce genre de situation étranges. Elle arracha alors deux feuilles de son journal et et écrivit de courtes missives à Loup_Alpha et Arthur. Leur expliquant sa situation. D'ailleurs peut-être savaient-ils quelque chose qu'elle ignorait? Ou peut-être l'avaient-ils simplement devancée. Cette idée la fit sourire. " bande de sales traitres" se dit-elle en souriant.

Bref! La nuit tombait et le vent de janvier n'apportait avec lui aucun réconfort. Comme dormir blottie lui faisait envie à cet instant précis. Mais il n'était pas du tout le temps de songer à ces choses. Elle embarqua son bardas sur son dos et tenta de faire un petit détour pour éviter la route un moment. Question de surveiller cette dernière. Ces armes bien en place, elle croqua un morceau de viande séché qu'elle gardait dans son petit sac et avança dans cette pénombre entre chien et loup qui s'installait progressivement. Marcher sur la roue, la nuit, ce n'était pas particulièrement prudent et bien qu'elle avait grande confiance en ses propres moyens de défenses, et qu'en plus, elle les avait mis à profit si longtemps, elle n'était pas bête et misa sur l'intelligence pour s'éviter toutes ses histoires de brigands des chemins dont on entendait tant parlé depuis qu'ils étaient entrée dans le comté de Toulouse. L'armée se déplaçait vers le nord, elle, vers le sud.

Une tour se dessina enfin devant elle. Une faible lueur, et la proximité de la tour vers un bâtiment adjacent à la route lui fit comprendre qu'il s'agissait d'un pigeonnier. Elle saisit donc sa chance et alla vers le bâtiment. Quelle chance, les indications des sections étaient claires et elle envoya ses deux pigeons en direction du sud, avec ses deux lettres.

Ses pas ne laissaient entendre qu'un petit son et elle était bien décidée de rattraper les deux jeunes hommes qui à la base l'accompagnaient. Elle avançait rapidement. Tout aussi rapidement que la nuit noire s'installa.

Voilà! Le dilemme y était... poursuivre en pleine noirceur, ou monter son campement. La logique indiquait de monter un campement. Soupirant, elle se dit que c'était là la meilleure des options. Où du moins, la plus intelligente.

Elle avança encore un moment. Ses yeux s'habituant à L'obscurité et, avant que la nuit ne soit noire, elle s'empressa d'ammaser du bois pour se faire un feu.

- B R A V O Sarc!! Franchement Bravo!! Quatre jours de marche et les amis que vous escortiez ont décrochés les premiers jours, perdant des trucs sur la route, et toi, chef d'itinéraire, tu es la première à décrocher du groupe. Franchement pas " succès" là!!

Elle s'en voulait beaucoup et étrangement, elle avait un blanc de mémoire. Ce blanc lui indiquait nettement qu'il y avait un soucis en quelque part dans l,histoire. Les seuls moments où elle avait eu de tels blanc c'était... oui bon enfin, elle se rappelait des quelques rares causes qui expliquaient ce genre d'oublis et.. dans ce cas ci, ni l'alcool, ni le rejet de sentiment ou la maladie n'était en cause. Quelque chose de louche s'était tramé.

Pour l'instant, toujours sur ses gardes, elle trouva un coin qui semblait sûr et fit un feu. Plus grand. C'était le moment d'usé de cette fameuse huile grasse et flammable qui habitait un contenant dans son sac.

Elle prépara de petits bouts de bois enrobé dans des herbes et du lichens séché et les enduits de son huile. Enveloppant le tout de feuillage de roseaux ramasser dans les caniveaux, elle fabriqua rapidement de petites torches qu'elle utilisa pour délimiter un petit périmètre autour de la petite partie de la tente qu'elle monta. Elle ne devrait dormir que d'un œil, ce serait plus sur. Un peu plus loin, elle installa un amas qui ressemblait à quelqu'un qui dort, caché sous une couverture, dans l'ombre et éloignée des torches du périmètres. Les branches cassantes caché sous la couverture feraient du bruit si quelqu'un les attaquaient, pensant que c'est une ruse. En fait s'en était une, mais elle se dit que la tente cachait le "nombre" de campeur.

Sa stratégie se dessinait et elle commençait à opter pour dormir DANS la tente, alors qu'à la base, elle pensait l'utiliser comme un leurre. Elle dormant plus loin, dans un arbre ou caché en quelque part. Il fallait qu'elle se décide. Le grand avantage du camouflage d'un arbre, était également un danger d'encerclement. Mais, elle n'avait vu personne sur la route ni dans les alentours alors qu'elle avait marché un peu plus loin, sondant le terrain. Les alentours, franchement, semblaient bien dessert. Peut-être que la forte présence des armées montant vers le nord dissuadaient complètement les rebelles qui auraient pu rôder dans les alentours. Finalement, elle décida d'user du leurre du nombre avec la tente et s'y réfugia. Posant tout autour des lieux des brindilles craquantes qu'elle trouva un peu partout dans les espacements de la route.

La nuit s'annonçait courte. Dès que l'aube pointerait son nez, elle remballerait le tout et marcherait rapidement vers sa destination. Ne sachant pas combien de jours la séparerait des autres.

Ce soir là, dans la noirceur de la tente qu'elle avait ouverte pour la première fois depuis Tarbes, depuis son séjour aux abords du Lac, la présence de Loup et d'Arthur lui manqua amèrement. Elle se sentait bien fautive d'avoir manqué le départ... l'avait-elle manqué? Cette question la tenaillait.

Depuis quelques jours, elle n'avait pas songé à Jesse, mais voilà que son image lui venait en tête, calme et souriant. Elle aurait aimé lui poser maintes questions, mais, elle ne le pouvait plus maintenant. Pour une première fois, ce sentiment de son absence était davantage empreint de bons souvenirs, que de la douleur poignante lui traversant le cœur. Le bruit de la respiration de la jeune femme était à peine audible. Elle sourit en songeant à Arthur qui hier même disait : " Sarcelle ronfle". Elle savait bien que c'était faux. Enfin... elle espérait!!! Les gens qui avaient dormi avec elle l'avait généralement cru morte tant sa respiration était silencieuse et lente. Alors qu'elle pensait à eux en souriant, une stupide question la faisait sourire et la troublait. Occupant ainsi une partie de sa nuit... horreur.... " ROnflait-elle?????" O o
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Carcassonne / Comté du Languedoc]

9 janvier 1460


Pleine lune!

Au petit matin, dès les premières lueurs du jour, Sarcelle était sortie de la tente. L'air était bien frais pour une nuit qui avait été si noire.
Elle tourna la tête vers le ciel et c'est alors qu'elle le vie. Ce globe immense dans le ciel qui se couchait à l'opposé du soleil levant. C'était la veille de la pleine lune mais la nuit avait été nuageuse.

Plusieurs brides de conversations lui revinrent alors. Un homme de Foix, Sir Parotech qui s'était déplacé le même jour qu'elle vers Castel lui avait parlé de ces histoires de vampires vers Castres. Elle se souvient aussi de son attitude étrange et de ses bouts de phrases qui ne semblaient avoir aucun sens, et des confusions lorsqu'il lui avait dit " je suis le méchant". Bref, un amalgames de choses étrange jusqu'à sa présence en taverne, tôt le matin et très tardivement le soir.

Car il fallait dire que Sarcelle était bien davantage un oiseau de nuit que bien de ses confrères. Elle dormait peu en général. Outre quelques nuits dont le souvenir dessinait sur ses lèvres un doux sourire, souvenirs qu'elle appréciait particulièrement d'ailleurs, elle avait tendance à ne dormir que peu. Mais bref, les mots de cet homme étrange résonnaient dans sa tête comme un souvenir dont il manquait des parties.

- Je trouve que vous en savez bien trop sur l'armée, je me méfie de vous.
Ce "capitaine" de soule dirigeait un groupe de défense en vu de régler un conflit et ne cessait de rabâcher que la tenue d'une armée était chose complexe et pourtant, il n'avait jamais fait partie de l'armée. Mais savait-il simplement qui était cette femme de fort caractère à qui il proférait un commentaire hargneux?? Visiblement non, et il n'avait pas écouté du tout les parties qu'elle avait raconter à des gens de confiances en sa présence. Elle avait été très bien accueilli dans toutes les villes où elle passait et y avait rencontré DEVANT lui, ce monsieur Parotech, un ancien dirigeants diplomate fort connu dans les comté d'Armagnac et de Comminges, comme dans celui de Toulouse. Elle pensait ici à Canh!! Et, elle avait eu le plaisir de revoir Isa, une amie commerçante de Sbc fort connue et respectée entre les comptée. De plus, bien qu'elle n'affichait pas de façon ostentatoire les marques de ses grades dans les armes, il n'en reste pas moins que quelqu'un dans la même situation qu'elle le remarquait généralement assez vite. Alors, qui était-il ce "capitaine" qui visiblement était étrange dans son langage, semblait douteux avec ses histoires et qui la regardait avec méfiance.... Certainement pas quelqu'un à qui elle confierait des choses importantes de sa vie. S'en était décidé et la faire changer d'avis demanderait pas mal de travail. Elle est rancunière la demoiselle aux cheveux bleu.


Le large globe blanc se dessinait, diaphane sur la voute céleste qui à l'opposée se dégradait déjà de tons de bleu sombre et de plus en plus clairs jusqu'à épouser le sol. En fait c'était l'inverse, mais l'attention vers cette pleine lune laissait la jeune femme en admiration, mais aussi bien pensive.

En un quart d'heure, elle avait remballé toutes ses choses et mangé. Prête pour la longue marche de la journée en direction de Carcassonne, tentant de rattraper le plus vite possible ses chers Arthur et Loup qui y étaient surement encore à l'heure où elle prit la route. Ayant dormi bien peu, le poids de ses paupières se faisait sentir mais après 30 minutes de marche dans l'air frais, elle était en forme et accéléra le pas.

Alors que chacun de ses pas faisait lever la poussière qui s'entremêlait et s'envolait dans le vent, l'air frais de la matinée tentait de s'infiltrer dans les replis de ses vêtements. Un bain chaud. C'était l'idée qui la traversa lorsqu'elle passa la large rivière du comté. Le pont de pierres était solide et l'écoulement de l'eau était aussi vif que la fraicheur de la substance avec laquelle elle remplie sa gourde à nouveau. Un bon bain chaud, à défaut de caresses et d'enlacements, le bain serait un bon moyen de trouver un peu de chaleur. Sans compter qu'un brin de propreté ne ferait pas de mal. Elle réfléchit, songeant à cet enlacement qu'elle avait eu en taverne à Foix. Suivie de la main tendue à Castel lors de cette fameuse soirée à parlé de l'Amour avec Zhen, Arthur, Isa et l'autre messire.
Elle songea aussi à la fameuse dame Geneviève de Zhenkiel qu'elle avait eu le plaisir de croiser plus tard. Une charmante dame plus âgé qu'elle mais qui avait été une sources de sourire.

Halte dînée terminée, elle reprit vivement la route lorsqu'une envolée d'oiseaux interrompit son regard. Deux oiseaux fonçaient vers elle par l'arrière. C'était des pigeons qui se posèrent un peu plus en avant d'elle. De petite lettre roulées à leur pattes. Elle s'approcha alors avec un bout de pain et saisit les deux lettres. La première était d'Arthur. Elle sourit, il se disait rassuré d'Avoir de ses nouvelles et qu'il l'attendrait sans problèmes à Carcassonne. Profitant ainsi de l'occasion pour travailler un peu. Il avait aussi noté que Loup se faisait très silencieux. La jeune femme se dit que c'était bien son genre de réfléchir en silence et en voyant que le deuxième courrier venait de Loup, un sourire s'afficha dans son visage et elle y lu la raison de son silence. Comme nous tous, les jours de marche incessants nous fatiguait et la disparition de la jeune femme l'avait lui aussi préoccupée. Elle avait tellement hâte qu'ils prennent tous les trois le temps de se reposer un jours à boire quelques chopines en taverne. Celà leur ferait le plus grand bien avant d'atteindre les Alpes. Mais bon, ils avaient le temps et le temps lui les rattrapait.

La pensée des Alpes, avec la lettre de Loup dans la main fit rejaillir dans l'esprit de la jeune femme un tas de vieux et beaux souvenirs les concernant. Elle se demandait comment allait Loup, réellement, depuis quelques années. Elle savait très bien qu'il était un homme merveilleux et dévouée et, sincèrement, elle ne comprenait pas pourquoi Tigalia l'avait laissé tombé. Eux qui semblaient filé un bonheur parfait et s'étaient marié. Avant Tig, Loup n'avait fait que se fiancée, avec Sarcelle, voilà longtemps, à leur époque Helvète. Il est vrai qu'ils ne s'étaient jamais vraiment perdu de vu, restant toujours très attachés mais chacun avait eu sa vie de son côté. Loup était papa depuis quelques années déjà. Elle savait que ce voyage représentait également l'occasion d'aller revoir sa douce fillette aux cheveux d'ébène et qui avait les yeux de son père. Parfois Sarcelle se demandait si ce n'était pas cette séparation et la distance d'avec sa fille qui rendait Loup si silencieux depuis quelques années. Il était jeune et fort, c'était quelqu'un d'enjoué et, pour être une des rares personnes avec qui il n'avait jamais cessé de combattre, Sarcelle savait très bien les qualités qui se cachaient en lui.... Ce silence, bien qu'il ait toujours été un peu plus discret que d'autres à certains moment, restait une intrigue pour la curiosité de la jeune femme.

Ces réflexions habitèrent ses pensée alors qu'elle poursuivi sont chemin sur la longue route sinueuse et sans poste d'armes . Puis, alors que le soleil avait entamée sa descente, les remparts de Carcassonne se dessinait non loin à l'horizon.


Combien cette palissade était imposante et prestigieuse. Plus elle approchait et plus son pas se faisait rapide. La voyageuse croisa quelques autres personnes qui la saluèrent, d'autres se poussaient du chemin. La vie nocturne foisonnait dans al ville lorsqu'elle passa les grandes portes d'entrée. Fatiguée, elle devait trouver Loup et Arthur et ensuite, un bon repas.

Elle fit le tour des campements adjacent la murale, puis ceux dans l'enceinte et fini par trouvé Moon. Ou plutôt, c'est la belle louve qui la trouva la première. Des cris de gens effrayés et une bousculade firent tourner le regard de Sarcelle vers la droite. La belle louve courait dans sa direction et bien que Loup ait prit soin de faire leur campement un peu en retrait, la présence d'un loup n'était pas chose commune et les réactions des gens étaient fort compréhensible.
Sarcelle eut à peine le temps de s'agenouiller que la louve se blottissait contre elle cherchant un immense câlin que la demoiselle lui partagea volontiers.

- Salut ma belle Moon. Tu m'as manqué toi aussi, excuse-moi.

Après quelques caresses derrière les oreilles, Moon la langue pendante repris son élan et s'interrompit quelques mètres plus loin, vérifiant bien que Sarcelle al suivait en direction du feu où était assis Loup tranquillement. La nuit tombait, la lune était haute et ce soir, aucune tente n'était de mise. la voute céleste allait les bercer toute la nuit. Loup accueilli Sarcelle à bras ouvert, tout aussi heureux qu'elle des retrouvailles. Arthur n'était pas là.

Après une bonne tasse de tisane à la framboise, elle ouvrir son paquetas et alla faire un cours tour dans une auberge, question de se débarbouillé et de faire un brin de toilette. Grand bien lui en fit. Elle alla en taverne où le feu l'appela à quelques songes. La fatigue pesante se faisait sentir et elle avait l'impression de rêver lorsqu'elle sentie un contact contre ses pieds. Un petit rire la fit elle-même sourire, elle reconnaissait le ton d'Arthur.
Décidément, c'était les autres qui la retrouvait ce soir. Ils échangèrent quelques rires et un large enlacement de retrouvailles. Question de le faire rire, Sarcelle murmure à Arthur:

- Ton ronflement m'a manqué hier!
Le sourire qui s'était dessiné sur ses lèvres masculines, encadré par sa barbe naissante fit comprendre à Sarc que la blague était bienvenue et que lui aussi s'était un peu inquiété. Le court moment fût remplie de rires et de sourire et, tentant de se dérober, Arthur se leva après un moment et lui dit que c'était l'heure d'aller dormir.

- Tu dois être fatigué après cette longue marche pour nous rattrapé, allez, viens Moon va dormir avec toi pour te surveiller.

- Nah! Moi je dors entre toi, Loup et Moon, elle va tous nous surveiller en dormant à mes pieds!!


Ils sortirent en direction du campement où Loup était allongé près du feu à regarder le ciel, les étoiles et la lune. Ce soir, pas de journal pour Sarcelle. Leurs trois couches étaient posées les unes à côtés des autres. La large peau de douce laine de mouton de Sarcelle l'attendait au centre avec une partie de leur son paquetage leur servant d'oreiller. Moon vient se blottir contre la jeune femme, la réchauffant et écrasant sa couverture contre elle. Après un moment, la louve retourna appuyer sa tête contre son maitre, libérant la couverture de la jeune femme. Chacun avait sa petite façon de s'installer à la belle étoile mais, en ce soir de pleine lune, le feu les réchauffait, et la proximité de leur tête leur permettaient de discuter tout bas en regardant le ciel, sans déranger les campements un peu plus loin. C'était là, un des moment que Sarcelle adorait du voyage.

Sarcelle regarda un moment chacun de ses compagnons et alors qu'ils échangeaient quelques mots concernant la voûte éclairée par la lune, Sarcelle s'endormit à poings fermées.
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