Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP/OUVERT] SMALA; Récits de voyages et Archives..

Loup_alpha
En route vers Grandson, un retour aux sources qui allait faire du bien Un retour à la source. L’occasion de revoir, de retrouver les montagnes qui avaient bordés sa jeunesse, le lac… tant de souvenirs lui revenait. Ce voyage, il avait été prévu depuis bien longtemps avec Sarcelle, et enfin il se réalisait. De plus, une pause était prévue à Autun, lui permettant de revoir sa fille et Tigalia. Tout cela s’annonçait au mieux.

Le voyage se passait bien, Loup passait pas mal de temps avec Moon, sa louve. Ils chassaient tous les deux, car il fallait bien nourrir l’animal, mais aussi parce qu’avoir autre chose que de la viande séchée était agréable pour les voyageurs. Mais, il devait aussi rester avec elle lors de leurs étapes en ville, car les gens sont assez ‘méfiants’ quand ils croisent un loup en ville. Autant éviter les appels à la garde et toute forme de panique généralisée qui serait nuisible.

Loup ne put pas vraiment profiter des tavernes, il arriva tout de même à croiser ses compagnons de routes Arthur et Sarcelle un matin, et plus récemment, croiser Sarcelle à Lyon tard le soir, quand il n’y avait plus grand monde dans les rues pour crier au loup.

Après leur discussion Loup retourna au campement, ranger ses affaires pour partir aussitôt, la ville était un peu grande pour la louve. Les autres attendraient sur place, des fois que Kalena arrive.
_________________
Sarcelle
[Lyon / Duché Lyonnais Dauphiné]

22 janvier 1460


Heure de songé à Loup de l'autre côté....
Heure de ne pas avoir de nouvelles de Kal.

Heure de détesté que le groupe soit séparé!

Heure de retrouver Arthur ENFIN!
Heure de le serrer vraiment fort et d'être trop contente de le retrouver.

Heure d'apprendre que Arthur s'est fait raquetter en chemin... entre Vienne et Lyon.
Heure d'avoir un regard noir s’installer dans ses perles d'émeraude si vives.
Heure de gouter à nouveau le plaisir de la violence
Heure de songer à sa lame tranchante, s'insérant bien vivement dans la chair de cette Malthura, mutilée meurtrie et mortelle qui goutera son propre sang.
Heure d'imaginer l'odeur du sang entourant cette divine vision du cadavre, lasse, jonchant le sol.
Heure de vouloir faire vengeance...
Heure de réaliser qu'il y a longtemps qu'elle n'avait pas ressentie cette rage remonter en elle.
Heure de réaliser qu'elle avait réussi à la contrôler...

Heure de se faire désamorcer complètement.. mais COMPLÈTEMENT
Heure de sourire
Heure de l'accompagner... en prison !
Il se fait raquetter.. et est obligé d'aller en prison parce que ici c'est le coût de l’hôtel obligé...
Heure de se dire que c'est là un stratagème de la voleuse brillant... malheureusement... MOI je suis là!! ET MOI, je peux me déplacer et la trouver!

Heure de mettre en perspective biens des choses.....
Heure d'attendre l'aval des autorités..... il faudrait... ou pas...?

Heure de songé à ses années d'assassins....
Heure de respirer ces idées... violente moi?

Heure déjà de penser complètement à autre chose!
Heure d'aller en prison.. pour la première fois et ce, volontairement..
Heure de sourire!
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Lyon - ENCORE GRRR- / Duché Lyonnais Dauphiné]

24 janvier 1460

C'est la frustration!!

Nah mais c'était quoi cette ville grr!! Elle songeait à sa voisine Kachina et la meute qu'elle avait rencontré plus au sud, ils se dirigeaient tous en bande secrètement pour faire la surprise lui avait-on dit à Toucoule pour le mariage. Selon la dernière lettre qu'elle avait reçu de Alcide, le mariage avait eut lieu. Finalement avec tous les délais, elle aurait presque eu le temps elle aussi de faire demi-tour et d'aller assister à l'heureux évènement mais bon, à la base le plan était autre.

Mais bref. Loup était en direction de Autun, ou bien était-il déjà arrivé. Arthur lui s'était fais détroussé au chemin entre Viennes et Lyon. Et Sarcelle en apprenant la nouvelle s'était vue éveillée en elle une part de ce qu'elle avait réussi à maitriser avec tant de mal depuis quelques années... sa rage meurtrière. Il faut dire que de quitter les rangs de certains regroupements nous dirons, lui avait permis d'insister un peu moins sur ses compétences et sa vivacité aux armes tout comme aux embuscades et à l'attaque. Parce que l,attaque avait bien meilleur goût que la défense.

Malgré que la triste nouvelle d'Arthur ait éveillée en elle de sombres desseins, elle n'en était pas plus mal. D'ailleurs, elle avait presque oublier, ou plutôt disons qu'elle avait fait de très grands efforts pour mettre de côté son adoration de la vision d'un corps ennemie mort baignant dans une marre de sang encore chaud. Délectable son qu'était le tintement des lames et la couleur métallique enduit de coulisses rouges dégoulinant et tombant doucement dans un " ploppp" sur le sol.

En fait, l'image qui lui était principalement venue en tête, alors qu'elle surmontait Arthur l'ayant accueilli un peu trop vivement peut-être, mais il n'en était pas plus déçu et s'étaient tous les deux retrouvé au sol, bref, lorsqu'il lui avait annoncé le vol, elle avait surtout vue la tête de la malfrat, l'immonde connasse il faut dire qui avait osée s'en prendre aux avoirs d'Arthur. Donc, c'était une belle image de la tête en sang et amochée de la folle, la lame de Sarcelle transperçant vivement la chair, séparant le corps et la tête de l'autre future victime qui lui venait en tête. Arthur l'avait remarqué d'ailleurs. Sur le coup, sans s'en rendre vraiment compte Sarcelle avait eu un petit sourire se dessiner sur ses lèvres et son regard s'était assombrit fortement. De ses yeux d'émeraudes, ce que l'ont pouvait facilement voir c'était l'humeur de la demoiselle et, lorsque ses yeux étaient sombre, c'était connu, valait mieux vraiment savoir qu'elle tenait à vous pour l'approcher. Sinon, il était fortement suggéré de partir... ou de tenter de partir. M'enfin! Il avait sourit en la voyant faire. Il faut dire qu'il y a longtemps déjà qu'elle n'avait pas vu quelqu'un faire ce qu'il avait fait. Mieux encore, il lui avait répliquer quelque chose qu'elle garda pour elle. Touchant. Puis, il lui avait enfin dit des mots qui l'avait bouleversées. Non pas que les mots étaient bouleversant, loin de là, mais seulement, c'était exactement les même mots qu'on lui avait déjà dit et, pas n'importe qui. Il y a de cela plusieurs années, l'homme qu'elle aura tant aimé lui avait dit les mêmes mots, dans le même ordres... et il se trouvait que cet homme, c'était le frère d'Arthur. Cette phrase n'aurait pas pu tomber de façon plus " puce à l'oreille" que maintenant. oubliant presque l'idée de vengeance, bien qu'au fond, elle n,oublie jamais ce genre de chose, mais elle mit l'idée de côté, elle se concentra sur le moment présent.
Effectivement, depuis quelques semaines ses questionnement semblaient trouver quelques réponses et elle n'arrivait tout simplement pas à le formuler. C'était un peu un refus qu'elle se faisait à elle même mais trop de signes s'accumulaient pour qu'elle fasse fit encore longtemps de ses sentiments. Bien que cela puisse paraître inapproprié ou incongrue, elle ne savait pas trop comment réagir face à tout cela. Mais il le faudrait, éventuellement.
Chose d'ailleurs qu'elle fit le lendemain soir.

Elle repensait sans cesse depuis une semaine aux petits mots qui avaient su quitter la barrières de ses lèvres. Ce " Je t'aime " inattendu, mais partagé finalement. " Je t'aime" !! Trois mots à vous foutre la frousse immédiatement à force de se faire larguer ou trompé. À force d'être merveilleusement génial mais si occupé dans les ordres de l'armée que tous les deux ont finissent par s'y perdre, à force qu'on partage si peu de temps ensemble qu'on a l'impression d'être seule, à force qu'on rencontre un homme merveilleux mais qui a peur, à force de tomber sur des cons qui ne pensent qu'à nos attributs, à force d'être fiancée à un riche héritier poète et craquant qui finalement ne pense qu'à son prestige, à force d'écrire à un voyageur qu'on recroise rarement mais toujours avec hâte, à force qu'on vous arrache le meilleur de vous pour aller se réfugier dans les bras d'une amie... à force d'être fiancé à un infidèle à qui on a dû régler son compte, à force qu'on vous fiance enfin pour ensuite partir, et mourir. Et, à force de se faire dire: " je ne veux pas te faire de mal".
Tout le monde dans ce royaume sait très bien qu'une lame est bien moins douloureuses qu'un adieu, et cela, Sarcelle le savait mieux que personne.

Dernièrement, elle avait écrit une belle lettre à Jesse. Par delà la mort, elle espérait qu'il puisse l'entendre et qu'elle ne se soit pas trouver. Mais tout concordait. Naturellement elle n'en avait toujours pas parler à Arthur. Non pas de la lettre, parce que ça, c'était autre chose, mais bien de ce qui se passait. Son histoire passée avec Jesse semblait l'avoir mener d'un bout à l'autre vers quelque chose, qu'elle espérait meilleur. Il fallait voir. Mais bref, elle avait d'autres sujets à parler avec Arthur. Et même avec Loup d,ailleurs à qui elle devrait écrire. Elle espérait qu'il avait fait bonne route et avait hâte que le groupe soit reformé. D'ailleurs, toujours aucune nouvelle de Kalena.

Franchement, c'était frustrant. Personne dans se royaume de routes ne semblaient daigner lui répondre depuis 2 jours. Outre!!! Outre la mairesse de Viennes qui l'avait fait prestement. MERCI! Voilà ce qu'elle pouvait lui dire pour l'instant. Mais ni la mairesse de Lyon ni même, et là c'était fort scandaleux, le chef de l'armée Lyonnaise ne lui avait encore répondu après 2 jours. DEUX JOURS!!! FRANCHEMENT!!

Et après on se demande pourquoi il y a tant d'histoire de vols et de malfrats dans les plaines environnantes de Lyon. Nah mais quel Duché!!! Kachina avait semblé elle aussi ne pas beaucoup apprécier Lyon, surtout avec leur facturation de nuit d'hôtel obligatoire. Bref, Sarcelle avait hâte de partir de ce lieu. Et pourtant la ville était joli. Mais bon, Arthur était en prison et c'était inacceptable alors, aujourd'hui, elle allait à la prévôté porter une lettre.


La dame demoiselle arrivait au bureau de la Prévôté de Lyon, cette ville dont on entendait parlé et dont malheureusement, on entendait aussi parler des malfrats qui l'entouraient. On en entendait parlé jusque sur le long de la méditerranée bien plus au sud.

Sarcelle avait prévu le coup et le groupe se suivait sans cesse... sauf, cette nuit là! Quelle me.. quelle chias... quelle malchance!! Quoiqu'il en soit, le groupe était éclatée et elle n'ayant que bien peu de gens à craindre au final était par contre bien moins sur du contraire pour certains de ses compagnons. Et voilà que le mal était arrivé et que le beau grand brun s'était faite détrousser au passage par une raclure de première qui profitait de l'abri de la route pour se faire discrète lorsque les gens armées comme Sarcelle passait.

D'ailleurs, cette pauvre sotte pouvait toujours courir, la jeune femme aux cheveux bleu finirait bien par la retrouver, dans le cadre de l'armée, ou pas! Mais bon, pour l'instant, croyant encore aux bonnes mœurs en général, elle donnait la chance aux autorités de faire justice et de rendre son bien à Arthur, qui d'ailleurs croupissait injustement en prison.

Mais quel était ce système injuste mettant au trou les gens se faisant dévaliser? C'était le non sens, il n'avait même pas le droit de travailler pour payer sa pitance. D'ailleurs, la jeune demoiselle aimerait bien savoir comment il pouvait faire pour sortir de la prison. C'est que, ils étaient attendu eux!

Il fallait déjà que les dirigeants de la ville daignent enfin répondre à ses missives. Elle avait écrit avant hier au responsable de l'armée et à la mairesse de Lyon. Seule la mairesse de Viennes lui avait répondu. Mais Hey Oh!! C'était URGENT. Comme dans URGENCE ON SE MAGNE!

Elle-même ayant fait partie de deux armées, et pour avoir été lieutenant elle savait qu'il y avait toujours eu des histoires de passage d'informations et compagnie mais tout de même, il fallait répondre au courrier non de dieu.

C'est donc en se calmant le réflexe de la lame qu'elle prit plutôt la plume pour ré-écrire encore mais cette fois-ci à la prévôté, parce que là, 2 jours, c'était insoutenable et dieu sait où pouvait bien être rendu cette pure rebuts de la société qu'était la dame brune sans beaux atours ni vêtements qui détroussait les passant entre Viennes et ici, Lyon !

Elle prit alors la plume et plongeant al pointe métallique dans l'ombre coulante d'un noir d'ébène elle laissa la pointe gratter la surface du parchemin pour dessiner de sa belle calligraphie experte une claire lettre.



Cher Prévot Bonissima,

avant hier, en date du 22 janvier 1460, mon compagnon Arthur s'est fait détrousser sur la route entre Viennes et Lyon. La malotrus ayant commis le crime là donc laissé partir sans le sous.

Arrivant ici et cherchant à déclarer le méfaits, il à été mit sous les verrou. N'ayant ainsi aucune possibilités de payer les frais afférant à la nuit à l'hôtel, ni même de travailler pour payer son dû. De plus, cela, sans aider nullement à faire rendre la justice, à rattraper l'infâme voleuse, nous nous voyons contraint d'attendre sa libération pour poursuivre notre route alors que nous sommes attendu.

J'ai écris à la mairesse de Lyon ce même jour du 22 janvier 1460, dame Plume d'Ange, de qui j'attends toujours des nouvelles. J'ai également écrit cette même lettre au chef de l'Armée Lyonnaise , je n'ai toujours aucune nouvelles de cette personne. Le délais devient problématique.

La seule réponse que j'ai eu nous vient de la mairesse de Vienne qui m'a suggérée de vous écrire à vous. J'espère que son conseil portera fruit.
J'attends donc impatiemment votre réponse afin de réglé les problèmes expliqués plus haut, soit:
- L'arrestation de la malfrat
- Le remboursement des biens et des 200 écus de sir Arthur
- La libération de prison de Sir Arthur


Cordialement,
Dame Sarcelle Rahl Smala


Et, afin d'éviter qu'un con de pigeons ne se rende pas assez vite à destination, elle trouva le bureau de la Prévôté et alla porter sa lettre elle-même. Évidemment, elle était assez sage et diplomate, pour faire le tout le sourire dans la voix, poliment mais fermement. Car, une réponse était attendue et pas dans une semaine. Mais, elle gardait toujours confiance la première fois que les gens étaient de bonne foi.
Maintenant, il lui fallait donner des nouvelles à Loup et savoir comment son déplacement à lui allait. Bien qu'elle ne craignait pas du tout qu'il puisse facilement se défendre. Il faudrait aussi songer à trouver un forgeron fiable en Helvétie pour faire une bonne épée à Arthur.
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Ville du Cachot nul / Duché frustrant et ennuyeux]

Jour où j'en ai plein le ... d'attendre!
25 janvier 1460

Ce matin, un courrier était arrivé. Un ami de Sbc m'annonçait que j'avais embauché un villageois à salaire trop bas. Et évidemment, cela c'était produit le jour fatidique de la nouvelle du vol. Là, il faut le dire, elle en avait un peu marre.
ENFIN! Vous l'auriez entendu crier de joie si vous aviez été dans le Duché frustrant et ennuyeux qu'était celui portant le nom de Lyonnais.
Alors que les champs en friches sous la fine couche glacé leur avait fait un si bon accueil, voilà que même l'hiver semblait plus chaud que la ville. Une seule envie, retrouver les collines et les pâturages, revoir cette sinueuse allée de terre et de roches guidant nos pas toujours vers les destinations suivantes.

De son corps élancé elle grimpa sur un rempart de l'amphithéâtre, en haut de la colline surplombant la ville. L'air y était nettement plus frais et les courants d'air venant des Alpes, dissimulées sous une étendues de brouillard de fin d'après-midi étaient tout de même à même de faire sentir leurs forces par les vents de glaces qui parvenaient jusque-là.

Fermant les yeux, dans sa sombre solitude, elle inspira doucement.
Elle était encore retournée voir au bureau de la Mairie et toujours aucune réponse, cela en était scandalisant.

Ayant besoin d’un moment à elle, elle était grimpé en hauteur, les bras ouvert dans le vent et savourant toute la caresse de la bise, lui rappelant la Lombarde. Ses cheveux, au vent frivole, tendaient la main pour la danse intenable et prodigieuse dans l’espace encadrant le visage de la demoiselle. Gracieuse dans son moment taciturne , elle réfléchissait.

Les derniers jours avaient confirmés certaines choses et au plus profond de son être, elle réalisait qu'elle eut beau taire des moments de sa vie, son caractère agressif existait toujours. Elle avait simplement trouvé une façon de contrôler une part de cette furie divine qui l'habitait. à cette seconde précise, toute son âme s'accordait à réfléchir à quelques mots qu'elle avait échangés dernièrement. De milles et une armes qu'elle aurait pu offrir, peut-être avait elle utiliser la pire.

Dans les soubresauts qui assaillaient la montagne, le sifflement de l'air s'engouffrant dans la vallée à travers les arbres n'avait pas d'égale pour tenter de faire taire les images qui se propageaient dans son esprit. En avait-elle trop dit? Et pourtant, elle ne regrettait pas. Elle ne regrettait aucune des seconde.

Lorsque s'infiltre en vous le vent de passage, apportant avec lui la vapeur humide d'Aquilon, l'annonce informelle n'avait pas besoin d'un affichage ou d'un crieur de rue pour vous rappeler qu'il était temps de redescendre; sur terre. Ouvrant les yeux et constatant à quel point l'horizon s'embrumait, elle se dit qu'il valait mieux se faire hâte et retrouver ses affaire. Elle avait des lettres à écrire encore et lasse d'attendre certaines réponses, elle allait frapper à quelques portes.

Ce soir, c'est à la prison qu'elle se rendrait. Voulant impérativement faire sortir Arthur de l'emprise des barreaux. La jeune femme sentait bien que ce soir, la tempête ferait rage.
N'ayant pas de nouvelles de Loup, elle lui écrirait un petit mot également et si les forces de l'ordre refusaient de laisser sortir Arthur, c'est de là bas qu'elle écrirait. Car en ce temps de brume, au vent glacial et à l'air mauvais, il était hors de question qu'ils soient plus longuement séparé. Le groupe devait retrouver son unité et ce soir, la part manquante de son groupe, la part manquante de ses jours se retrouvait derrière un grillage. Un grillage qu'elle songeait de plus en plus à forcer. Il devait bien y avoir une clé en quelque part d'accessible de toute façon.....

[...]


Et c'est un moment plus tard qu'elle rentra en ville pour régler les courriers et toute l'histoire de l'emprisonnement. Il fallait que celà se règle promptement, elle en avait marre faut dire.



Cher Tristan,

Comment dire!! Milles pardons. Je noterai bien dans mon agenda a réglé ce tord en effet, lorsque j'ai lancé l'offre d'emplois, alors que j'étais à Lyon, y étant encore prise d'ailleurs car Arthur s'est fait voler sur les chemins et n'ayant plus aucun avoir et Lyon chargeant des frais d'hôtel obligatoire, ils l'ont mis Arthur en prison, injustement. C'était justement le 22. Et depuis ce temps les autorités tardent à me répondre.

Vous imaginerez donc bien mon agressivité montée d'un cran. Après plusieurs déboires et lettres, et quelques portes agressées de mon poing il faut dire, j'ai ENFIN reçu une réponse de la prévôté m'expliquant que JE dois demander au MAIRE, qui ne me répond toujours pas, de donner un écu à Arthur que je m'engage évidemment à payer. Hors, le Maire ne me répond PAS. Le délai de notre voyage s'allonge et cette ville est d'un ennuie insupportable. Voilà donc, je déteste foncièrement Lyon.

Bref, nos rires en tavernes et nos discussions me manquent cher ami. J'espère que vous et votre douce vous portez bien et sachez que dès qu'il me sera possible, ce ne sera pas un souci de rembourser ce jeune homme. D'ailleurs, dans quelques jours peut-être même pourrais-je lui offrir un emploi au meilleur salaire.

Donc voilà cher ami, sachez que je suis bien heureuse que vous me fassiez part de cette erreur de ma part, vous honoré ces tâches pour lesquels nous vous faisons confiance.
Passez une bonne semaine Tristan,

À bientôt,
Amicalement, et... honteusement pour l'erreur,
Sarcelle




Et aussi





De dame Sarcelle Rahl Smala
À destination de Dame Plume D'ange Mairesse de Lyon.

En date du 25 janvier 1460

Chère Mairesse,

J’ai reçu un message de la prévôté ce matin, dame Bonissima, m'expliquant que pour sortir de prison Arthur, il fallait que vous et moi nous entendions tout simplement. Il me tarde donc vraiment d'avoir de vos nouvelles.

Elle m'écrit ceci:
« Pour le sortir de prison il faut lui donner un écu, comme il n'a pas d'objet sur lui il faut demander au maire de Lyon ou au CaC du LD de lui verser un écu, que vous pouvez vous engager à rembourser. »

Donc voilà, je suis en effet toute disposée à vous rembourser sans problème ce frais afin de libérer Arthur de prison et que nous puissions enfin tenter de reprendre le retard accumulé.
La prévôté m'a dit qu'elle était en charge du dossier criminel de la voleuse qui a détroussé mon ami.
Donc, vivement, j'attends de vos nouvelles afin de régler définitivement cette situation.

Notez, je viens de faire un don de 2 écus à la mairie de Lyon dans le but de payer la caution d'Arthur afin qu'il soit libéré. Vous trouverez mon don dans les archives.
Événements récents :
25-01-1460 19:12 : Vous avez donné 2 écu(s) à la mairie de Lyon.

Cordialement,
Dame Sarcelle Rahl Smala!

******************************


Voilà qui était fait, maintenant, quand est-ce que la mairesse de Lyon se décidera-t-elle à me répondre!


Ensuite, un peu d'encre pour le commissaire au commerce CaC du Lyonnais Dauphiné.



De Dame Sarcelle Rahl Smala
à destination de Samthebeast C.A.C

Date du 25 janvier 1460

Messire Samthebeast,
C.A.C du Duché

Je vous écris cette courte missive afin de m'assurer que mes démarches ne seront pas vaines et m'assurer des preuves de ces dernières également.

Mon ami Arthur087 a été détroussé avant d’arriver à Lyon. Il a donc été jeté en prison injustement puisqu'il ne pouvait pas payé les frais de un écu pour l'hôtel.

J'ai donc fais un don ce matin à la mairie de Lyon et réécris à la mairesse dame Plumedange qui ne m'a toujours pas répondu depuis le 22 janvier. Le responsable de l'armée non n'a pas donné suite à ma lettre. Seule la prévôté m'a répondu ce matin en me disant de payer la caution d'Arthur pour le faire libéré. Donc voilà, c'est fait. J'ai cru comprendre qu'en tant que CaC vous et la mairesse de la ville étaient les responsables de la libération d'Arthur alors, je vous demande donc de prendre en considération mon don à la mairie comme étant le paiement de la caution, vous signifiant ainsi ma réelle fiabilité dans cette affaire.

Événements récents :
25-01-1460 19:12 : Vous avez donné 2 écu(s) à la mairie de Lyon.

Dans l'attente d'une réponse de votre part,
Je vous prie d'accepter mes sincères salutations,

Dame Sarcelle Rahl Smala


Envoyant tous les pli, cacheté de sa cire bleue, elle prit son paquetage et se dirigea vers la prison. Elle allait chercher Arthur!!!
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Routes Lyonnaises maudites / Comté du perpétuel ennuie]

26 janvier 1460


Officiellement marre!

Officiellement en mode se contenir!

Alors que la route s'allongeait encore devant elle, il lui fallait voir la réalité en face. Il y avait nettement trop longtemps qu'elle n'avait pas eu de combat de rue et les malfrats dans le coin, de toute évidence il y en avait trop. Bien TROP!!
Comme Loup l'avait soulevé, la blessure de la jeune femme au bras était certe guérie en surface, mais la longue entaille dont elle avait hérité lorsque de son dernier combat d'entrainement abusif n'était pas du tout guérit à l'intérieur et cette nuit, elle en avait payée les frais, largement, n'arrivant pas à retenir ses biens, elle s'était principalement défendue mais noir de rage, il était hors de question que cet homme s'en sorte indèmne. Forte en dessin, elle userait de se talen pour partager ce visage qu'elle portraiturait et l'acheminerait aux autorités... et peut-être aussi à certaines autres personnes de sa connaissance.

Un très long soupire s'extirpa de son corps. La route avait affaiblit la jeune demoiselle depuis presque un mois qu'ils étaient sur les routes et comme elle l'avait soupçonner, plus le temps avançait et plus les problèmes s'amoncelaient. Le comté Lyonnais, franchement ca ne valait pas le détour, au contraire même, on est séparé, les responsables ne répondent aucunement aux courrier, il aura fallut presque 4 jours pour libérer Arthur de la prison et outre la prévôt dame Bonissima, rien a faire il n'y a aucun trou de pseudo responsable en poste.

L'absence flagrante de groupes armées et de l'armée même sur les routes était ridiculement non professionnelle et franchement déplorable.

Que le très haut Aristote me garde un jour de faire parti d'une armée aussi misérable et peu crédible! Je comprend maintenant tellement bien pourquoi on entend les méfaits de la région jusque si loin le long de la mer. C'est une vrai abération! Plus jamais je ne passerais par cette maudite ville remplie de me... bref!! Vous saisissez!
Sam avait tellement raison!


Dieu merci,elle avait eu de belles nouvelles de son fillots Belgarath! Oh combien elle avait hâte de le revoir. Elle lui avait donné une date approximative mais c'était tellement relatif avec tous les délais qui s'accumulaient. Évidemment, ce n'était pas tant aux délais qu'elle en voulait, qu'aux responsables voleurs des routes.

Une soif de sang s'éveillait en elle. Depuis 4 jours, avec l'histoire de l'emprisonnement, elle avait recommencé sans trop s'en rendre compte à passer davatnage de temps à songer les routes, les documents et archives de la prévôtés et moins à discuter avec Arthur de par delà les barraux de la prison. Enfin, il avait été libéré. Il lui avait d'ailleurs écrit une gentille lettre. Il se doutait que la grande demoiselle qui l'accompagnait y était pour quelque chose. Et c'était vrai mais elle ne le lui avait pas dit en fait. D'autant plus avec la conversation de l'autre soir, elle n'avait pas voulu que Arthur pense qu'elle aurait agit autrement. Elle l'aurait sorti du pétrin de toute façon!! Elle avait toujours eu à coeur d'aider les gens qu'elle aime et c'était aussi vrai il y a plusieurs années derrières que la semaine dernière avec Loup qu,avec Arthur cette semaine. Elle ne laissait pas les siens derrière....outre.... ceux de Grandson qu,effectivement elle avait laissé derrière bienlongtemps. Trop longtemps peut-être??!!
Elle allait le savoir prochainement.

Qoiqu'il en soit sans trop s'en rendre compte elle passait beaucoup de temps en extérieur sur les sommets les plus haut qu'elle trouvait, sondant de son regard vert sombre les alentours. Elle avait besoin de se retrouver peut-être. Quoiqu'il en soit, Arthur avait écrit une toute petite phrase dans sa lettre, une phrase que Sarcelle nota mais qui aurait pu faire plus d'échos en elle encore si elle n'avait pas été si préoccupée.






Expéditeur : Arthur087
Date d'envoi : 26/01/1460 - 05:19:18
Titre : Fini les barreaux!

Chère Sarcelle,

Je vien tout juste de sortir de prison, la mairie ma offert 5 écus et comme je sais que tu es a l'origine de tout ça je voulais te remercier, tu a été d'une très grande aide et je l'appréci beaucoup. Alors demain soir ou ce soir tout dépendant de l'heure que tu recevras mon pigeon nous devrions prendre la route, cette ville nous aura laissez un bien drôle de souvenire et je t'avoue avoir hâte de sortir d'ici. Je suis désolé car j'ai manquer ta présence tout à l'heure en taverne, j'ai cru sentir ton parfum. Tu m'as manquée aujourdhui... j'espère te voir demain avant de reprendre route.

Encore une fois merci bleuet,

Je t'embrasse,

Arthur Galahad.


Une phrase toute simple mais qui en disait long : « elle n'avait pas été très présente depuis deux jours». C'est en lisant cette phrase qu'elle réalisa un peu ce qui était en train de se passé mais une part de son esprit tenta de chasser le sujet de sa mémoire immédiate, la harcelant de milles et un problèmes urgents.

Il lui fallait contacter Loup pour l'aviser, mais plus prestement, les autorités des villes avoisinantes et, dans son élan, elle n'allait en laisser passé aucune. AUCUNE! la région au complet entendrait parler de la demoiselle aux cheveux bleu et si ce n'était pas par la pointe de sa plume qu'elle règlerait le soucis, Sarcelle eut une saveur âpre et sombre lui rouler en bouche. Le goût se faufillait subtilement en elle. Tel un virus mesquin qui se loge doucement comme un doute, semant en vous des choses dont on fini par oublier l'origine, il se propageait.

Diaphane nuée qui, volage, parcourait tendrement le corps de la jeune femme, encerclant son être tout doucement, son âme. Laissant des traces de son passage de temps à autre, la jeune femme sentait de drôles de petits picottements parcourir sa peau lorsqu'elle inspirait très profondément. Ses sens s'éveillaient à nouveaux uns à uns, reprennant vie tel un souffle qui se meurt d'être trop longtemps sous l'eau et qui, au moment d'atteindre à nouveau la surface nous fait ouvrir si largement la bouche pour respirer que tout le reste du corps tombe dans l'oublie. L'air entre alors enfin blessant la trachée et les poumon au passage mais même la douleur n,arrive pas a cesser la respiration qui fraye son chemin avec ou sans notre consentement, poussant tout le corps a rejetter la douleur dans un étouffement intense comme si l'air pouvait être de trop alors qu'il est essentiel. S'était donc chacun de ses sens qui reprennait leur place sans demander l'avis de la jeune femme elle les discernait encore à peine tant ils travaillent discrètement. Une chose était certaine, ce soir, toute son épiderme était en éveil et ça, elle s'en rendait compte. Alors qu'ils arrivaient à Maçon, l'air lourd et chargé de nuage, Arthur restait silencieux mais Sarcelle encore plus.... elle sentait que quelque chose changeait doucement mais après tant d'année sans faire l'armée et de réel combat, elle avait travaillé si fort pour enterrer certaine chose qu'elle n'avait pas connu le « réveil» depuis quelques années déjà..... ou du moins, pas de la sorte.

Alors que ses pas se posaient dans la neige durci de la route, elle remonta la manche sur son bras qui avait été blessée quelques semaine plus tôt. Le grand brun marchait à sa droite et elle regardait subtilement son bras gauche. Elle remarqua alors une équimose claire qui apparaissait lentement, pas trop intense, mais tout de même présente, exactement là où elle avait eu la large entailles qui avait cicatrisée. Du moins, c'est ce qu'elle avait cru jusqu'à maintenant et c'est ce qu'elle avait dit à Loup cette semaine en lui montrant son bras.

Voyant la couleur qui laissait une petite marque pur qui savait que regarder, elle glissa alors les doigts de sa main droite sur son bras et c'est à ce moment précis que la chose se produisit.

Les picottements se multiplièrent et un frisson chaud et électrisant remontant jusque dans la nuque de la jeune fille laissant un petit soupire surprit traverser ses lèvres rouges. Une tension au centre de son bras semblait s'étirer le long de l'os de son bras et pourtant elle dû fermer les yeux sans s'en rendre compte . Le frisson électrique l'avait surprise et laissé un petit goût d'ennivrement. Savoureux contact tactile en complète opposition à la mince douleur de son bras.

Ouvrant à nouveau les yeux, étonnée de sa découverte, elle remonta ses doigts vers sa nuque attendant quelques secondes, elle glissa alors ses doigts sous son foulard. L'épiderme chaude en alerte reçu le contact de ses doigts tel un message électrisant diregement propagé le long de sa nuque, parcourant cette partie de sa peau elle en frisonna agréablement. Étrange. Se mordant la lèvre inférieur, cherchant dans sa tête la cause de cette réation, d'autant plus qu'elle avait été détroussée un peu plus tôt. Ouvrant les yeux à nouveau, elle vit qu'Arthur plus attentif qu'elle ne le croyait l'avait entendu lâcher le petit soupire...












Cher Loup,

définitivement je HAIS le comté!!!
C'est moi qui cette fois s'est fait raquetté! Alors que hier soir Arthur avait enfin été libéré apres maints courriers que je n'ai eu de cesse d'écrire... alors.. je dois rester un jour a Macon pour travailler mais dès que j'ai manger on PARS dans TA DIRECTION!!!Je pense que la route sera longue. Je t'avise officiellement qu'en arrivant je reprend l'entrainement et la viande!!!

J'ai eu de belles nouvelles de Belgarath, mon fillot de grandson, il va nous attendre et vérifier un peu les routes pour nous. ce qui ne fera pas de tords!

Alors voilà, j'ai hâte de te revoir et de rencontrer ta petite fille. Souhaite nous que le reste de route se passe bien.

prends soin de toi loup.
affectueusement,
Sarcelle

_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Maçon /Duché de Bourgogne]

29 Janvier 1460


Il est de ces jours, parfois, où même la vie semble vous offrir un instant, un souffle, un intermède si doux et suave qu'on s'en délecte à rebours, encore. Cette soirée avait été le cas hier et ce soir encore, allongée de tout son long après une bonne journée de pêche, la jeune femme , lascive, laissaient les postes de ses yeux tomber lourdement sur sa vue, savourant la subtile empreinte de la chaleur sur son épiderme. Les flammes dans l'âtre dansaient, ne se préoccupant ni de l'hiver au dehors, ni même de la présence de quelques ivrognes plus loin dans la taverne, simplement de ses bûches et de ses braises qui lui fournissaient tout l'intérêt nécessaire à sa propre combustion.

Et c'était devant ce spectacle somptueux que Sarcelle était étendue, le sourire aux lèvres, songeant au délectables plaisirs donc elle avait pu saisir le fruit hier. Toujours blessée, son bras lui procurait une timide douleur perpétuelle. Ses chairs et muscles s'en ressentaient encore. Loup avait eut raison de lui dire de se méfier, que cette blessure n'était pas guérit comme l'y paraissait. Évidement, ses talents d'herboristes et son expérience dans le domaine lui murmurait l’écho des dangers d'un combat, mais trop téméraire, ils avaient prit la route l'avant veille et voilà qu'elle avait enfin payer un peu pour sa témérité. Bien bon pour elle finalement. La vie devait se lécher les babines de voir ainsi cette demoiselle aux cheveux bleuté avoir tant souffert de son orgueil. Par contre, la vie savait également, tout comme Arthur avait prit la peine de discuter brièvement , que la jeune femme s'était fait moudre le cœur mainte fois. Et pourtant, elle avait survécut.

L'odeur de l'endroit était horrible lorsqu'on s'approchait trop vers le fond de la salle. Quelques habilités, et mentionnons-le, ivrognes!! Avaient même réussi à donner la forme de leur corps à certaines chaises et tabourets de la taverne municipale offrant de la bière à prix modique. Même les traces collantes par terre laissaient croire qu'effectivement, la bière ici était si peu cher qu'on pouvait se permettre d'en mettre partout, et même de tenter d'en laver les plancher. Visiblement, cela n'était pas efficace! Certains vieux ivrognes rigolaient et murmuraient en changeant de place . Trois hommes, dont un plus jeune s'étaient même déplacés un peu plus près de la position de la jeune femme allongée sur le divan. La reluquant de leur air fière et supérieur, savourant les quelques courbes que les vêtements de la guerrière laissaient entrevoir. Un des vieux murmura de façon disgracieuses à un de ses comparses, faisant quelques gestes en liens avec d'éventuels actes dont elle ignora complètement le jeu.

À cet instant, Sarcelle glissa la main dans son sac et en sortie la lettre écrite au moins une semaine plus tôt. Un nom de belle calligraphie y était indiqué: Jesse.
Évidemment, elle avait écrite la lettre et cacheté cette dernière en sachant très bien qu'il n'était plus là pour la lire mais étrangement, elle avait l,impression que son âme s'était présenté lorsqu'elle la lui avait écrite. Songes un peu fous peut-être!!?? Ses doigts dessinaient des cercles sur le vélin de l'enveloppe. N'arrivant toujours pas à la jeter au feu. Et pourtant, elle l'avait écrite dans cette même intention. Elle avait cru avoir réussi à enfermer dans un coffres tant de souvenirs furtifs, tant de moments volés qu'au final leur temps passé pouvait presque être compter. Mais elle savait, comme on le lui avait dit, qu'elle avait été le seul amour de la vie de Jesse. Ce grand brun aux fines boucles sombres et aux yeux perçants. Un inventaire d'images et d'éclats de rires défilèrent alors dans son esprit, revoyant du premier jours où ils s'étaient croisé en taverne et combien elle l'avait bousculé pour qu'il parle ce jour là, alors que lui avait été obnubilé par elle. Ce fait, elle l'avait ignoré longtemps. Et puis de fils en déboires, d'aiguilles en litiges et d'anicroches en distances, ils s'étaient retrouvées et voilà que depuis une année elle en faisait le deuil. Et pourtant parfois, elle pensait encore à lui. Chacun des mots couchés sur la feuille avaient été écrit avec son cœur , elle l'avait aimé oui, sincèrement. Et probablement que si la vie avait été faite autrement, ils auraient été encore ensemble, s'il n'avait pas passé son temps à partir. Il fallait croire que la vie en avait voulu autrement. La chaude peau de son index glissant autour du sceau de cire passa sous la lame du papier. La fine pellicule, d'une inclinaison parfaite traversa alors de façon succulente la chair de l'index de Sarcelle. Aillle!! Chaque fibre du papier eut alors l'occasion de se délecter d'une bonne grosse goutte de sang d'un rouge à faire pâlir le volume des lèvres de la jeune femme. Portant immédiatement son index à ses lèvres, humectant ainsi la fine plaie, elle regarda la lettre. Elle était décidé. Elle n'allait pas cesser de lui parler, même s'il n'était plus là! Elle était persuadée que d'une certaine façon, il veillait sur elle.

Combien les souvenirs de Grandson la bouleversèrent ce soir là. Elle tenta de ne pas trop y pensée et décida que la soirée à l'auberge bon marché serait encore ce soir la bienvenue. Elle rangea la lettre dans son sac à nouveau.

Redressant de tout son haut son corps, elle arracha du divan, sa longue cape blanche à la base bruni par la terre du sol. Enfilant le vêtement de protection sous les regards baveux et remplie d'images salaces à son endroit de la part des quelques ivrognes adossés contre le comptoir, la reluquant depuis un petit moment, ou particulièrement, reluquant ses courbes féminines, Sarcelle fit voler sa cape dans l'air chaud et humide au parfum de bière et de pain ranci. Claquant ainsi au nez d'un vieux moustachu qui au même moment vit la lame de Sarcelle apparaitre juste devant ses yeux. Les deux autres hommes de la table, tout aussi stupéfait cessèrent immédiatement leurs ridicules allusions. le plus jeune déplaça sa main vers sa taille, cherchant probablement à saisir une armes mais avant que le mouvement ne se termine, Sarcelle, dans un geste rapide appuya son poignard contre l'intérieur de la cuisse du plus jeune, tenant en joue, ou disons, en cuisse et joue, deux des hommes.

Un sourire s'esquissa sur ses lèvres et un petit bruit accompagné d'un mouvement négatif de la tête attira les regards de tous ces disgracieux personnages. Elle leur sourit et leur dit tout doucement, cherchant à taire ses propres des autres oreilles nettement plus attentives dans la pièces.

- Avant de reluquer une DAME, et non une catin, assurez-vous d'avoir ce qu'il faut pour pouvoir répondre...

Regardant avec intention le plus jeune des trois, elle fit ramper la lame de son poignard le long de la cuisse de ce dernier. Approchant lentement la pointe de fer de ses attributs de famille. L'homme aux cheveux teinté de mèches grises ravala sa salive sans bouger. Son stress était palpable dans tout l'air environnant et il fallait avouer que c'était un luxe dont la jeune femme n'avait pas eu le plaisir de se divertir depuis un moment.

Quand à l,autre, la lame contre sa jugulaire semblait le maintenir calmement en place. Le troisième pour sa part eut alors droit à un regard intensif et agressif de Sarcelle. Il cessa de respirer un court instant dans son mouvement de recul. Le reste des ivrognes de la salle commençaient à regarder dans la direction de l'action silencieuse.
Satisfaite, Sarcelle regarda alors les trois lurons qui riaient bien moins et tout à coup, s'imaginaient bien moins oh combien de choses concernant son corps de femme.

Elle leur sourit et leur lâcha un : " Bonne soirée.... messieurs!" Puis refaisant claquer sa cape blanche, elle tourna les talons et se dirigea vers la sortie, entendant derrière des respirations se reprendre et un silence qui lui dit que ces messieurs seraient certainement moins enclin à L'avenir de grommeler quelques insultes ou sparages à saveurs non désirable face à une belle inconnue. Et c'était tant mieux. Elle quitta alors l'endroit, se dirigeant vers l'auberge, elle sourit en remarquant que ses pas faisaient un petit bruit de craquement dans la neige. C'est d'un sourire qu'elle prolongea sa marche sur la neige, empruntant un petit chemin vers le marché fermé à cette heure, juste question de rester dehors un peu plus longtemps avant de rentrer à l'auberge. Souriant en songeant à quelqu'un qui aimait particulièrement cette petite mélodie de la neige.

Demain, elle tâcherait de donner quelques nouvelles par courrier à Loup évidemment. Mais également à Ange dont elle n,avait pas de nouvelles depuis un moment, mais aussi à Sam et Wellan. Il lui faudrait aussi contacter à nouveau Belgarath qui les attendaient à Grandson. Toujours aucunes nouvelles d'Arna..... Elle posa la main sur la poignée de la porte et pénétrant dans la chambre où des affaires s'amoncelait dans le coin, elle sourit en entrant, regardant les lieux et le lit et referma la porte pour la nuit.
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Châlon / Duché de Bourgogne]

30 janvier 1460


De bon train la route

La route était belle et calme. ENFIN! Les deux voyageurs avaient grande hâte de retrouver enfin Loup et Moon qui les attendaient à Autun.

Ce matin là, Sarcelle avait prit le temps d'écrire quelques lettres, Ange, Sam et Belgarath en étaient les destinataires. Toute la journée, Arthur et elle avaient marché sur les sinueuses allées de terres, admirant le paysage. Le fait d'être sur la route éveillaient des sourires qu'ils partageaient, tels des enfants heureux de la première neige. Il faut dire qu'ils avaient enfin eu un peu de repos après les rackets et les déboires dans la merdique ville au nom du roi des fauves. Quel déshonneur pour le fauve d'ailleurs.


de Sarcelle Rahl Smala,
à destination de Ange Smala,

Cher Ange,

Enfin je prend la plume pour t'écrire quelques nouvelles. Nous avons eu quelques soucis avec certains brigands ajoutés sur notre listes noire d'ailleurs. Tout cela pour dire que actuellement nous sommes à Châlon en direction de Autun. Cette semaine nous prendrons donc la route vers Grandson pour ENFIN arrivé à destination.

Je n'ai pas eu de tes nouvelles dernièrement alors j'espère que tout vas pour le mieux de ton côté. Je ne sais pas quand tu compte arrivé à Grandson mais certains amis qui me sont chers devraient, j'espère, t'y faire bon accueil. En fait... peut-être es-tu déjà allé à Grandson de lorsque Bubu était encore parmi nous. Donc voilà, le bon Atila, cette chère Angie, mon très cher Belgarath y sont. Arnagorn ne semble pas donner de nouvelles, mais bon, je verrais rendu sur place.

Quoiqu'il en soit, j'espère que pour toi tout se passe bien. J'ai hâte de te rencontrer enfin.
Passe une bonne semaine et, au plaisir de te voir al semaine prochaine.

Amicalement,
Sarcelle


Mais bon, la route s'étaient bien déroulée il faut dire et le soir venue, le campement monté ils avaient eut le plaisir de manger un bon lapin grillé au feu avant d'aller profiter de la nuit. Arthur s'était endormit dans al tente alors que Sarcelle s'étaient affairée à sa toilette. En entrant, elle prit un moment pour croquer sur le vif le grand brun endormie sous la lueur de la chandelle. Elle pensait ne pas avoir fait de bruit mais finalement il s'était réveillé alors, s'en était suivi de belles discussions sur des souvenirs de Grandson, des gens que Sarcelle aimaient beaucoup et qu'elle et Loup avaient hâte de revoir.

Le grand brun silencieux et la demoiselle aux cheveux bleu y avaient partagé de nombreux moments et d'excellent souvenirs. C'était aussi là qu'ils avaient adoptée la belle louve maintenant devenir grande et forte. Pour Loup et Sarcelle, il s'agissait donc d'un retour aux sources, de souvenirs et d'un moment privilégié que de faire ce voyage ensemble.

Pour Arthur, c'était la découverte et il semblait avoir tout aussi hâte qu'eux d'arriver à destination pour découvrir ce monde où son frère Jesse avait passé tant d'années. Mais également, de comprendre et connaître un peu davantage ce passé qui forgeaient ces amis Loup et Sarcelle.

Le voyage se poursuivrait donc demain, mais pour ce soir, la discussions avait connu ses silences lorsque des anges passaient, c'était l'heure de laisser leurs rêves remplies d'images allées animer le monde de Morphée.
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Autun / JOIE, j'espère]

1 février 1460



La saveur de l'air qui change. Le goût des retrouvailles. Et l'entrain dans le pas, les jambes délassées et la marches qui fera pause quelques jours.

Le cheveux dans le vent, le vent sur le visage, le visage affichant un sourire, un sourire reflété dans les yeux, les yeux éclatants de joie et la joie d'être ensemble encore. Oui! Encore, à nouveau, de retour, enfin!

Les deux dernières soirées avaient été bien intéressantes et c'est d'un délectable sommeil que ce matin, le réveil avait prit ses sources. Une petite demie-journée de marche et nous voilà enfin!

N'ayant toujours pas trouver Moon, la jeune femme avait fait une petite tournée en taverne mais n'y avait trouver que peu d'âme.

Elle se dirigea donc vers le poste du Tribun .

Une silhouette sous une longue cape blanche, taché à sa base par les traces éparses du voyage entra, capuchonnée. Son pas était précis et silencieux, toute l'attitude d’habitude inculquée et développée depuis tant d'années n'avait jamais réussi à quitter ses pas et son cœur.

Sous l'ombre projetée de son capuchon blanc, ses yeux d'émeraude parcourait les lieux à la recherche du fameux registre à griffé.
HUm! Voilà qu'un comptoir et un messire discutait de temps à autre avec quelques autres personnes portaient également des traces de la route autant à leur chaussures, que parfois sur certains corps chétifs. D'autres par contre qu'elle avait croisé au marché semblaient bien plus robuste, un peu comme elle et ses compagnons.M'enfin! Elle, elle avait des courbes féminines que les autres n'avaient pas, entendons-nous. Et l'allure, était-ce les lègues d'un passé, ou simplement la génétique? UN mélange des deux surement car haute de son mètre 75, la jeune femme était généralement de stature impressionnante pour l'époque. Et il faut dire qu'elle ne détestait pas du tout!

D'un mouvement silencieux, elle posa sa main sur le col de son vêtement d'hiver et fit glisser le capuchon, dévoilant ainsi sa belle chevelure bleuté qui la poursuivait depuis l'enfance. Un charmant sourire se dessinait sur ses lèvres alors qu'elle approchait du fameux registre. Ou du moins, du paquet de feuilles sur le comptoir qui semblait faire office de registre. Voilà, qu'avec toute sa légende, elle allait bientôt griffé d'encre d'ébène le vélin d'Autun. Une ville prometteuse? C'était une question conflictuelle encore pour l'instant...certaines retrouvailles étaient supposées y avoir déjà eu lieu.... à suivre se dit la jeune femme pleine de vivacité.

- Bonsoir Messire! On m'a dit de venir signer votre registre! temps de pause, laissant le messire la sonder de la tête aux... la tête... voilà... il regardait, évidemment, c'était surprenant... puis.. de la tête aux pieds.

Enfin elle reprit, à des fins d'inventaires registurieusement démographique!!

- Je ne suis que de passage pour quelques jours, mais néanmoins vous aurez l'occasion de me croiser au marché et dans les tavernes. Je me nommes Sarcelle Rahl Smala.

Certes armée et dont l'allure laissait voir ostensiblement qu'elle n'avait rien d'une boniche ou d'une femme de maisonnée, elle lui fit un sourire rassurant. En plus, elle portait une robe cette journée là alors!!! Et elle signifia qu'elle était venue sans intention hostiles, mais qu'elle voyageait.
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Autun / Aucune envie de revoir l'ennemie]

2 février 1460


Lorsque la hargne existe depuis des années, et qu'une part d'histoire du passé ne peut pas être effacée, certaines personnes demeurent sur la
" black list".

Et, malheureusement, sur cette liste noire figurait le nom d'une ennemie d'avec qui elle "devait" tenté de rester polie depuis si longtemps! Elle imaginait bien la tête de la brunette en compote....
Depuis tant d'années, elles avaient fait l'effort mutuel de s'éviter. Tigalia avait fréquentée Loup, puis l'avait épousée, et, ils étaient devenu parents ensemble.
Sarcelle elle, avait un lien particulier avec Loup depuis qu'ils avaient été fiancé, voilà longtemps. Mais le conflit entre Tig et Sarc' remontait à une histoire antérieure de leur relation parentale.
Le point de départ: Tag_le_jeune! Toute qu'une histoire

Elles avaient donc, dans le mutisme, tenté de s'éviter par respect pour leur point commun, Loup. Tant et tant bien que l'autre brune avait même fini par quitter la ville de Saint-Bertrand des Comminge... ça aussi, une autre histoire.....


Ce soir, 2 février 1460, la demoiselle aux cheveux bleuté s'était allongée sur le divan de la taverne municipale, relaxant après une bonne longue journée de travail, se disant que ses compagnons de voyage finiraient bien par retentir....



Traduction:
Black list = liste noire. Ou la liste d'ennemies

_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Autun / Conté de la Bourgogne]

2 février 1460


L'ivresse de son sang!!


Un battement de cœur. Le flot bouillant dans les veines. L'atteinte de ses membres, les reflex à contenir. Voilà, elle devait se contenir. Mais il est vrai qu'une forme de jouissance s'éveillait en elle, largement, lorsqu'elle imaginait sa vengeance. Ce menu qui se mange froid. Après tant d'années de décantation, le plat était certainement assez froid. Mais pourquoi diable avait-il fallut que cette femme qu'elle déteste tant ait maintenant un lien familiale avec Loup que la demoiselle guerrière portait tant dans son cœur.
Malgré sa blessure qui dernièrement s'était avéré non guérie, elle n'avait qu'une envie: sentir la pointe de sa lame acérée traverser le corps de Tigalia. Ou mieux encore, transpercer son cœur, faisant éclater ses veines et son être en milles éclaboussures de sang se répandant au sol. La scène était trop belle. Le sentiment de vengeance trop intense et la victoire bien éphémère puisqu'elle devait ne pas le faire.

Cette contrainte l'avait poursuivit pendant 2 années durant, côtoyant les même gens, les même lieux, les mêmes rues... puis enfin, cette traitresse avait quitté la ville de Saint-Bertrand. Permettant ainsi à Sarcelle de songer un peu moins souvent aux épisodes déchirant que cette Tig lui avait infliger avec Tag. Le départ de Tig, bien que positif pour Sarcelle puisqu'elle n'avait plus a perpétuellement se contraindre à afficher un faux sourire de bienséance pour la cause, avait néanmoins brisé le cœur de Loup qui avait vu son mariage avec la brune dissolu, ainsi que devant accepter le départ de son unique enfant, la petite fillette Naïa.

Mais bon, le destin aura voulue qu'elle marche jusqu'à cette ville et que lors de son premier soir en taverne à Autun, elle tombe sur cette femme a qui elle lancerait des flammes si elle le pouvait. Trop d'images se bousculaient dans sa tête alors. Son cœur surmenée et la rage tonnant dans ses veines, sa vision prit alors une teinte sombre en voyant l'autre devant elle. L'orage se réveilla alors en elle, cette furie que si longtemps quelle avait réussi à contenir et qu'elle calmait et cachait doucement au plus profond d'elle, voilà que les viles souvenir s’éveillaient en elle. L'accélération rapide de son battement de cœur lui fit porter sa main directement à la garde de son épée, prête à la transpercer de sa lame froide, avec la passion d'un éclair elle savourait déjà les spasmes de sa brune victime qui l,avait tant souffrir. Elle revoyait encore leurs lèvres se dégustant avec passion. Dévorant la peau de celui qui, jadis, l'avait demander en mariage une semaine plus tôt. La sensation maintenue sous clé s'éveillait vivement, empoignant le cœur docile de Sarcelle et usant de toutes ses aptitude pour le combat, ce jour là Tag avait sauvé la vie de sa maitresse Tig dieu seul sait comment. à l,époque la douleur avait été intense mais aujourd'hui, il ne restait plus que la sombre haine et une disjonction animale entre la bonne conduite et l'instinct puissant qui lui avait toujours servit lorsqu'elle avait été lors de ses nombreux combats. de l'enfance à s'entrainer, à l'adolescente asservit à un militarisme étrange jusqu'au passage à al vie adulte dans l'armée, elle avait même tenté d'asservir ses instincts dans un sombres groupes muet qui avait su faire profit de ses talents. Puis ensuite faire tout en son possible pour calmer la fureur et la rage qui la consumait, elle avait appris à l'utiliser à bon usage.
Tant d'efforts en une seule seconde détruit. Ou disons, en une seule seconde elle en prenait conscience. Le curieux et jouissif râle bien intercepté lorsque Tig d'une humeur semblable lui tendit la main. Le danger de l'absence de contrôle avait été bien réel et tout à coup la demoiselle aux cheveux bleu reprenait le dessus et tendait à son tour la main.

À l'intérieur d'elle, une part fulminait de rage et une envie impalpable se dessinait jusque dans le bout de ses doigts qui griffèrent presque la qu'elle prit soin de ne pas trop toucher. Son autre poing fermé, elle sentait ses ongles lui traverser la peau et elle voulait la voir chanter son repentir jusqu'à ce que les cris aiguës de sa voix n'arrivent plus à être autre chose que des gémissements inaudibles.


Le visage de Loup, ses longues mèches sombres encadrant son visage et le bleu de ses yeux apparurent dans l'Esprit de Sarcelle et elle eut l'impression de respirer de l'air la calmant. Droite et se tenant fermement sur ses jambes, la porte de la taverne s'ouvrit enfin, permettant une pause d'intensité qui les sauvèrent peut-être d'un drame plus que sanglant.

La soirée s'était terminée étrangement.

3 février 1460
Mes mots tranchant

Le lendemain soir, alors que la foule s'assemblait en taverne, Tigalia et elle furent à nouveau réuni dans un même lieux. à croire que le destin s'acharnait à éveillé en elle ce vile souvenir. Tentant au mieux de se concentrer sur les autres discussions, et recevant de plein fouet certains commentaires d'incompréhension de la part d'un ami de son ennemi, la situation dégénéra.

Les quelques personnes présentent d'Autun qui étaient présentent ce soir purent trop facilement palper le regard noire de la jeune femme qui lançait tout autant d'éclair que le regard de Tigalia à son égards. Leurs haine était mutuelle et réciproque pour des raisons qui dépassaient littéralement tout les autres qui n'avaient d’existence que comme spectateurs. Tentant de modérer leur actes, ce furent les mots qui tels des lames acérées vinrent se placer en plein cœur à chaque attaque. les Autunois et Autunoises présentes commençaient à saisir une part du sujet de disputent sans pour autant comprendre les détails du sujet. Après une bonne demie-heure de pointes bien placé, l’altercation dura quelques minutes jusqu'à ce que Sarcelle transperce le cœur de Tigalia de ses pointes empoisonnées. Dénichant d'un coup le point faible et très douloureux de l'ennemie ex épouse de son meilleur ami Loup, le jet de ses mots eurent un effet si intense que Tigalia en resta figée et quitta la place, déconstruite.

Sarcelle ne pu s'empêcher de vivre un réel sentiment de joie intense, comme transporter par une vague brûlante d'un feu passionnel qui la submergeait en total opposions avec le regret qui S’installait en elle de savoir que bien qu'elle avait réussit à ne faire usage que de ses mots, ne "touchant" aucunement à l'autre demoiselle, elle avait si bien visé qu'elle devrait avouer son crime à Loup. Chose qui le peinerait probablement plus que ce qu'il n'avouerait jamais. Lui, après sa rupture d'Avec Tigalia, avait toujours espéré que els deux femmes enterrent la hache de guerre, d'autant plus que l'histoire de base concernant Tag était nettement terminée et enterrée; tout comme l'était le grand blond de Tag depuis bientôt deux ans.
Comment Sarcelle pouvait-elle espérer être une figure amicale et stable pour la petite Naïa si elle était la cause de la mort de la mère de l'enfant, et du regret de son père. Comment Sarcelle pouvait-elle espérer conserver cette amitié si chère à son cœur et ce lien si particulier qui depuis tellement d'année s'était forgée et solidifié, résistant à bien des fracas et des émois que tous les deux avaient vécu ensemble ou côte à côte. Car de toutes les personnes de toute la famille Smala et du cercle d'amis des 8 qu'ils étaient depuis le tout début de leurs rencontre à Grandson, les deux seuls qui ne s'étaient jamais JAMAIS quittés, c'étaient Loup_Alpha et Sarcelle. Comme un binôme, une paire, ils avaient toujours été là l'un pour l'autre quoiqu'il arrive dans leur vies respective. C'était ÇA. CE lien là qui maintenait le cœur de la jeune femme aux cheveux bleu et aux yeux vert comme prit dans un étaux de douceur et de compassion... les mains de Loup. Sarcelle était bien consciente que du côté de Tigalia, la haine avait augmenté au cours des années à force de recevoir tant de haine de la part de Sarcelle mais qu'étant la femme, puis l'ex femme de Loup, le même genre de lien la retenait également. C'était une situation sans fin et l'évitement était la meilleure des solutions.

Cette soirée là, après que la brune ait quitté les lieux, la conversation sur le sujet s'était poursuivit et Arthur étant arrivé à ce moment là avait fortement contribué à calmer la furie de la jeune femme. Comment arrivait-il à faire celà d'ailleurs. Sarcelle songea alors à cette fameuse lettre qu'elle avait écrite à Jesse voilà quelques semaines. Arthur l'avait presque désamorcé, s'en était épatant et troublant tout à la fois. Ils rentrèrent au campement, partageant toute cette histoire avec Arthur qui l'écoutait. Il fallait qu'elle en parle au plus vite à Loup.


5 février 1460

Le baisé inattendu, et ... ai-je vraiment entendu : "amoureux" ???

Les aveux d'il y a deux jours avaient fait leur chemin et les deux jeunes femmes évitaient scrupuleusement de se croiser. Des amitiés bien fortes se forgeaient et Sarcelle avaient même serré la main d'un certain autre " Franchimont" sous le regard attentif de la belle soeur de Tig, d'un de ses meilleur ami Boromir ainsi que du regard attentif d'Arthur qui surveillait chacun des mouvement de Sarc'. Visiblement, le frérot Franchimont n'était au courant de rien et la journée s'était très bien passé. Sarcelle n'en voulait pas à al terre entière, seulement à la personne qu'incarnait la brunasse.

Cette soirée là fût occupé par autre chose d'un peu troublant. Alors que Boromir et certains ami tentaient de faire apparaitre un pardon et des excuses, la colère montaient mais les jeunes femmes accompagnées avaient toutes les deux de bonnes personnes les entourant et elles semblaient s'être mutuellement maintenue au mutisme. Lorsque l'ambiance se calma enfin, l'autre Burnasse à sa tache de tour de garde.

Un bel après-midi en compagnie de Loup à écrire maintes lettres à la mairesse, à la comtesse, à son père qui refusait de répondre et à un très cher fillot devenu ami depuis bien des années. Loup regardait la carte avec attention, sondant les routes possibles selon la neige tombée et les risque d'avalanche dont ils connaissaient tous les deux les endroits clés. Les Alpes les attendaient sous peu.
Ils étaient près à fixer la date de départ. Une semaine les séparait de leur destination tant attendue. S'endormant, épuisée de fatigue près de Loup qui avait poursuivi le travail un moment passa et des voix résonnaient dans la tête de Sarcelle.

Elle se réveilla au campement, en état d'ivresse complet. Loup un peu pompette semblait s'être endormie lui aussi. Qui les avaient ramené là? Toutes les lettres semblaient avoir été envoyée et le sac de Sarcelle était accroché là où elle le posaient toujours dans al tente. Loup était étendu de tout son long, dormant ou faisant la sieste sur sa couche alors que Sarcelle se réveillait un peu éméchée. Une envie pressante d'aller au petit coin la fit sortir de la taverne pour trouver le lieux approprié. Après ce réveil abrupte, elle constata qu' Arthur n'était pas là. Elle décida donc d'aller un peu en ville où elle croisa sa nouvelle amie Skyleen, la dulcinée de Boromir. Constatant l'ivresse de la jeune femme, elles allèrent donc en taverne s'avachir devant un bon feu où l'heureux coupable de la gratuité de son état festif vient les rejiondre peu de temps après: Icebear!! Les blagues et les rires fusèrent et Nath arriva et voilà que notre demoiselle bleuté recevait un baisé sur le coin des lèvres. Inattendue, surprise elle repoussa le jeune messire un peu plus vieux qu'elle qui fini par quitter les lieux suite à des discussions un peu trop féminines.

Ses long cheveux bouclant légèrement, c'est à travers un large lot de *hips* qu'elle raconta la soirée au beau grand brun qui vient la chercher ce soir là, ne l'ayant pas vu de la soirée. L'évocation du baisé sembla l'affecter Sarcelle cru alors entendre de sa bouche des mots qui résonnaient dans sa tête.

Avait-elle vraiment entendu " Comment ne pas tomber amoureux de toi?"

Alors qu'elle arrivait enfin au campement dans ses bras, elle s’affalât telle une roche et s’endormit de si tôt, hipsant jusque dans ses rêves. La séries de mots dansant dans sa tête et refusant de défaire l'enchainement.
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Autun / Comté de bourgogne]

8 Février 1460

Hier....

Hier, un autre jour, un jour passé, un beau jour, un souvenir? une promesse? une ouverture,

Hier. Elle en restait songeuse, n'arrivant point du tout à se sortir d ela tête ce qui s'était passé. Mais n'arrivait pas non plus à se sortir de la tête la soirée en présence indigne de la brunasse. Encore elle. Vivement qu'elle parte d'ici!

Néanmoins, elle avait bien aimé Autun. C'était, il faut le dire, une ville avec de la vie en taverne et de la populasse. Bien que comme partout ailleurs il n'y avait pas 10% de la population qui participaient aux activités, la ville était animé par ses amours et ses déboires. Et c'est ici, à Autun, que Sarcelle avait été embrassée publiquement hier, prise de surprise complètement et charmée, tout à fait.

...(suite plus tard)
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Autun / Comté de Bourgogne]

9 février 1460



Les joies des petits courriers en attente.

Longtemps qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de certaines personnes...
mais pour l'instant, la lettre pour les laissé passé se faisait attendre alors, plume et encre s'étalèrent et dessinèrent sur le long vélin quelques lettres de calligraphie particulière afin de faire accélérer la chose.



À la prévôté, Dame Riese
Copié également au Capitaine: Devilfred
Copié également à la Bailli : Flory..

De la part de Sarcelle Rahl Smala

Jeudi 9 février 1460

Bonjour dame Riese, Dame Flory ainsi que messire Devilfred

Je voudrais donc vous aviser que moi et mes 2 amis devons traverser le territoire de la Franche-Comté. Je voulais à cet effet vérifier avec vous à savoir si nous avions besoin d'un laissé-passé, et également s'il y avait des zones à éviter.

Nous sommes donc un groupe de trois personnes( Loup_Alpha, Arthur087), non hostile qui désirons poursuivre notre voyage et nous ne désirons pas rester prit aux frontières.

S'il nous faut un quelque laisser passé, je vous serai reconnaissante de m'en aviser au plus tôt s'il vous plait.

Sur ce, je vous souhaite une excellente journée.

Cordialement,
Demoiselle Sarcelle Rahl Smala


Voilà qui était fait. Grand bien en fasse, car le départ approchait nettement et chacune de ses tentatives d'avoir une discussions avec une dame bien charmante de Autun, Yrys, était mise en échaec par l'arrivée d'une horde de gens et d'amis/es. Certes, c'était agréable, mais la jeune femme au caractère bien trempée, et à la force de caractère notable se dit que les courriers feraient l'affaire.

Alors, après avoir enfin quitté les tavernes et après avoir vécue une révélation choc de la part d'un nouvel ami, elle décida de saisir le moment de calme pour écrire un peu à Yrys.

Plongeant la pointe métallique de la plume dans l'encre, elle ferma les yeux et réfléchit un peu. Ce calme qu'ele arrivait à faire en elle lorsque la rage lui était utile, elle le retrouvait en songeant à certains moments.

Plock!
L'encre avait fait une goutte... dommage.
Elle réutiliserait ce vélin pour faire un dessin. Moment de méditation et de complaisance intéressant qu'elle avait un peu trop mis de côté. D'ailleurs, en y songeant, elle se rendit compte qu'en général, lorsqu'elle dessinait beaucoup, c'était parce qu'elle était heureuse, ou en grand besoin de reflexion. Quoiqu'il en soit, les doigts de la jeune femme saisirent un nouveau vélin et elle possa alors la pointe près de l'entête.

à destination de dame Yrysbleue,
de la part de Sarcelle Rahl Smala..


Quelques mots déjà s'enchainaient et la main de la jeune femme se mit à valser rapidement au dessus de la feuille, tracant un parcours linéraire et cursif de gauche à droite. Chaque lettre débutant les phrases était bien aérienne et finement tracée.
Cette discussion d'avec Yrys, tout avait commencé lorsqu'elle était arrivée en taverne, surprise de trouvé Arthur et Yrys en train de discuter, elle avait eu l'impression d'interrompre un sujet dont tous les deux avaient fait mine de ne pas être dérangeant, ou de nature confidente. Sarcelle avait bien saisit après coup qu'elle était arrivée au mauvais moment.

M'enfin, plus tard, elle avait eu elle aussi l'occasion de partager un brin de confidence avec Yrys et elel avait cru comprendre certaines choses. Comme Yrys espérait terminer la conversation tout autant qu'elle, Sarcelle finit alors le courrier.





à destination de Yrysbleue
de la part de Sarcelle Rahl Smala

en date du 9 février 1460

Chère Yrys,

Comme il est bien difficile parfois d'arriver à une conversation en taverne, parce qu'on tente de la faire de façon un peu plus discrète, je pense qu'on peut attendre longtemps. Alors voilà, je voulais juste vous faire un petit retour de la situation [...]. Puisque je pense que vous êtes un peu à l'origine de son élan d'ouverture de ce fameux soir où il m'a embrassé publiquement, [...]
Ma surprise et mon émerveillement était au comble. Mais je n'ai que peu réagit, me souvenant de mes dernières discussions sur le sujet avec lui [...]

[...] mais j'avoue que l'idée de revenir ici à Autun m'enthousiasme tout autant qu'elle réveille en moi certaines choses que j'avais réussi, depuis une année et demi, à renvoyer en état de sommeil profond; du moins, je le pensais.

Lorsque vous m'avez parlé, j'ai cru que vous m'aviez dit qu'il avait tout simplement peur de s'engager avec moi. Qu'il avait peur LUI d'avoir mal vu ma personnalité. Ce n'est pas ce qu'il ma dit, il ma répété qu'il ne voulait pas ME faire de mal. Il m'a dit souvent qu'il ne ferait rien qui me nuierait. La semaine avant que nous arrivions à Autun, et voilà 4 jours à peine encore, il me serrait contre lui en me murmurant qu'il risquerait sa vie pour moi, et m'a murmurer " Je t'aime". alors que hier soir, il m'a dit " je t'aime bien aussi". Ah les hommes.... à froid, pour eux les mots semblent toujours plus difficile à dire il semblerait.

Je n'ai pas l'intention de revivre à nouveau certaines erreurs du passé. C'est d'avancement dont j'ai envie et besoin.
Alors que par le passé je me suis tant battu [...] Je n'ai pourtant pas eu peur de le lui dire, et chaque fois qu'il me regarde, il fait ressortir le positif de moi.

bref voilà,
c'était mon petit résumé de la situation.

ce sera un grand plaisir de vous revoir chère Yrys!
Souhaitez nous une belle route,
je vous souhaite à vous, un excellent mois.
à bientôt,

Amicalement
Sarcelle RS


Voilà! Elle essuya la pointe de sa plume et la rangeant dans l'étuie de roseau. Son bloc de cire bleue sous la flamme d'une chandelle devenait lustré et ramollissait. Elle fit tomber quelques gouttes sur le vélin plié et quelques secondes plus tard, elle enfonçait son sceau dans la matière chaude et moëlleuse qui prennait l'empreinte.

Les lettres étaient prêtes à être postées, et elle, prête à partir de cette ville. Autun! Tout compte fait, lors de leur séjour, elle n'avait pas beaucoup vu Loup mais sa soirée avec lui et Naïa, sa petite fille de 5 ans que Sarcelle voyait pour la deuxième fois, avait fait prendre conscience de bien des choses concernant le grand brun mystérieux. Certes, chaque père aime sa fille...du moins, en général, au vu de la dernière lettre de Arna! Mais bon, elle avait vu dans le regard de Loup combien elle ignorait à quel point il était fortement attaché à cette petite fille aux cheveux sombres. Alors qu'ils s'étaient dit tous les deux se sentir chez eux maintenant à Sbc, un sujet s'Était immisé dans son esprit. Peut-être que Loup préfèrerait habiter ici, à Autun, non loin de sa fille? Ou peut-être justement qu'il n'avait aucune envie de rester trop près de son ex-femme Tig. Chose que Sarcelle partageait complètement avec lui, elle n'avait nettement aucune envie de la revoir celle-là. Outre, morte!

Ce qui d'ailleurs fit s'esquisser un sourire sur les lèvres de la femme aux cheveux bleuté. Réminescence d'un souvenir d'une certaine Lya, morte.... " sur les routes". Elle chassa se souvenir, le sourire aux lèvres tentant de ne pas songer à cette part de son passé qu'elle avait réussi à faire taire pendant plus d'une année. Rare étaient les personnes de confiance qui connaissait certains de ses secrets et; c'était mieux ainsi. Surtout maintenant.

Rangeant tout son packetage, la belle se releva et portant à la poste ses courriers, elle alla rejoindre ses trois très chers compagnons de voyage, prête à reprendre la route.
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Dôle / Franche-Comté]

12 février 1460


Pas de blonde, que de la brune!

Une chopine bien remplie, tel était le désir de la demoiselle de grande taille qui s'amenait d'un pas silencieux, se déplaçant rapidement avec sa longue cape blanche au capuchon renfoncé.

Sa main bandée d'une cuirasse poussa la porte sur ses gonds. Le grincement indiquant que l'humidité de l,extérieur travaillait en contradiction avec la douce chaleur de l'âtre de l'intérieur.

Pénétrant dans le lieux éclairé par la dansante lumière dorée provenant de l'âtre, la jeune femme sonda un peu les alentours, constatant que bien peu de personnes prenaient place en ces lieux habituellement si festifs. Un endormi au fond, la mâchoire appuyé contre son bras indiquait nettement moins l'état d'ivresse avancé dont il était le porteur, que le long filet de bave qui ornait ses lèvres entrouvertes et la table.... c'était un peu dégoutant... dans tous les sens du terme il faut le dire.

Ensuite, un habitué surement, était appuyé contre le comptoir avec quelques choppes entassées devant lui et lisait en silence la feuille de choux du coin. Ruminant un petit morceau de chique . Le bruit de son sapage , humide et disgracieux laissait entendre un petit échos jusqu'à la position de Sarcelle.

Un autre encore, un homme de forte carrure et au mantel vert sombre était appuyé sur sa banquette, bien au fond de la taverne, sous le drap sombre de la pénombre. Sa chope entre les mains, il reluquait la généreuse poitrine de la demoiselle qui passait le balais non loin. Il faut dire que la demoiselle avait dequoi attiré le regard à ce niveau. Quelle paire!! À en faire rougir la plupart des femmes d'ailleurs.

Dégraffant l'attache de son capuchon, la jeune voyageuse laissa alors tomber le tissus, découvrant ainsi sa chevelure bleuté au doux reflets sombres. Elle s'approcha du tavernier et lui fit un sourire charmant. Prenant place sur l'un des tabourets, elle entendit alors l'immonde crachat du chiqueur qui au moins, savait visé l'urne à son côté. Comme Sarcelle était heureuse d'avoir choisie une place éloignée. Le chiqueur lui lanca un premier regards en coin puis, dans son mouvement automatique de retour, il s'interrompit et la regarda fixement. S'était donc en effet un régulier qui constatait que Sarcelle ne venait pas du coin. Ou bien accrochait-il simplement sur sa chevelure particulière et à mi remontée, ou encore sur cette pointe qui dépassait de sa cape maintenant qu'elle était assise. Sa belle et longue lame légèrement incurvée était sagement rangée dans son fourreau, marqué à jamais de quelques traces d'adn humain qui semblait imprégner la chair même du métal, indicible, mais parfumant l'éclat de l'arme.

Levant la main, elle reçu directement une chope de nectar dorée qu'elle repoussa vers le tavernier.
Une noire.... vous avez?
Le tavernier de la place sourit, cette demande moins fréquente signifiait pour lui davantage d'écu alors, se tournant vers l'autre tonneau, celui éloigné, il versa une pleine chope et la posa devant la demoiselle.
3 écus mademoiselle.

Tendant sa paume ouverte vers le tavernier, les écus en vue, elle le regarda. Sa bière, elle espérait qu'elle en vaille le coup. Depuis bien longtemps qu'elle buvait de la bière française. Arrivée en Franche-Comté, elle avait hâte de retrouver un peu de familiarité. Le grand brun échangea alors un regard avec Sarcelle. Voyant son regard d'un vert profond, il vit alors les vêtements de combat de la nouvelle cliente et lui sourit. Prenant deux des écus, il empocha et s'en retourna à ses taches.

L'arôme moussue qui s'en dégageait était un bon prémisse. Portant la chope à ses lèvres, elle laissa lentement le tiède liquide humecter ses lèvres. Un plaisir tendre et savoureux. Puis, atteignant sa langue, elle eut le plaisir de redécouvrir à nouveau l’amertume du bouillon qu'elle laissa s'engorger vers son estomac. Ce n'était pas le résultat attendu, mais c'était bien agréable tout de même. Un sourire se dessina sur les rouge lèvres de la demoiselle qui prit, cette fois, le temps de savourer ainsi quelques chopes de ce sombre liquide. Le tavernier bien heureux eut même le regret d'apprendre le départ prochain de Sarcelle, mais lui souhaita bonne route.

La route avant le point de destination prendrait fin bientôt et c'est avec hâte que Grandson commençait à marteler le cœur et l'âme de Sarcelle. Combien d'années n'y était-elle pas retournée?? Même son père adoptif avait quitté la ville dernièrement, elle l'avait apprise par la mairesse de la ville, un jour avant de recevoir la tant attendue réponse de ce fameux père adoptif qui semblait avoir quitté l'armée et tous ces souvenirs. Dans une réponse bien froide il lui avait simplement dit que son pigeons n'était pas très futé d'avoir mit tant de temps à le trouver, et qu'il déménageait. Tout simplement.. quelques mots seulement agencés d'une façon si froide.
Par chance, comme Arthur et Loup le lui avait dit, elle était ce qu'elle était et passerait facilement par dessus la froideur. Et de biens bons souvenirs l'attendait à Grandson.... bientôt... elle avait hâte. Et tout à la fois ces deux derniers jours, une petite nostalgie s'installait subtilement dans ses souvenirs. Elle sourit en recevant enfin des nouvelles de Ari. Quelques phrases la firent sourire.



[...]
Pourquoi je ne t'écris plus ? Surement parce que je ne sais plus ou tu te trouves... même si je ne me fait pas d'illusion, il y a un fort pourcentage pour que tu ne revienne plus jamais sur SBC.

Oui, déprimé en ce moment non ^^ J'espère que ton voyage se passe bien et que tu rencontre toujours de nouvelles têtes. Qui sait l'une d'elle sera peut être ton futur amoureux. Mais je ne m'en fais pas, une tête brulée comme toi trouvera surement un amour à ta hauteur. [...]


Ne pas revenir... tout le monde lui disait ça, de partout où elle partait... étrange.

Tête brûlée! Ces mots firent s'afficher un large sourire sur le visage de Sarcelle.. Téméraire... certes Ari avait raison. Exaltée... encore une fois, il avait visé juste. Il était vrai qu'elle avait cette réputation...et il faut dire, que la réputation venait aussi de quelque part au final! Elle souriait, aux abords du feu alors que Loup et Arthur mangeaient et discutaient.
Ce soir là, elle relue quelques lettres.....
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Dôle/ Franche-Comtél]

13 février 1460


Le cimetière de Dôle..

Il fût un temps, indigne et parfois indigène, où chaque âme possédant un corps fini par être transcendé par des images d'un lourd passé. Parfois même, pas les images d'un passé merveilleux qui s'en est allé.

Leur marche avait déjà prit plusieurs semaines pour grimper jusqu'en Franche-Comté. La route avait été parsemée de bons et de moins bons moments. Mais chaque jour de marche avait été fait en excellente compagnie. Franchement, il aurait été difficile de demander mieux comme compagnon de route que ses chers Loup et Arthur ainsi que cette belle Louve qui était un peu la sienne, et ce depuis maintes années dans les montagnes Helvètes où elle et Loup l'avait recueillit. Elle était devenue forte et grande, et une chasseuse tout aussi hors paire qu'une farouche défendrice de ses " parents" adoptifs avec qui elle avait grandit; surtout Loup en fait.

La route se passait tout de même bien mais depuis Autun, il faut dire que Sarcelle bavardait un peu moins qu'à l'habitude... s'en étaient-il rendu compte? Elle avaient eu maintes discussions avec plein de gens qui al faisaient réfléchir et faisaient aussi ressurgir en elle plusieurs souvenirs. Le dessin même de ces belles montagnes découpant le ciel par delà l’atmosphère nuageuse était aussi un prémisse de cette belle ville qu'elle avait hâte de rejoindre. Signifiant aussi un bon lots de souvenirs. Elle songeait à des gens, parti rejoindre pour toujours le royaumes des morts et Jesse, avec son petit sourire et son air discret revenait beaucoup dans ses rêves depuis 3 jours. Elle se savait pas pourquoi. Par contre, elle savait qu'elle aimait Arthur. Situation tout aussi improbable que cela puisse en paraître, elle en avait même glissé un mot à Loup, subtilement. Mais ils n'avaient pas vraiment abordé le sujet tant les histoires de déménagement avaient occupé leur rare temps libre ensemble assis devant une pinte en taverne.

Le cimetière! Quel bon lieu de recueillement, surtout après avoir parcouru les routes environnantes il y a si longtemps, et y ayant perdu trop de gens. Elle restait un peu méfiante face à certains resurgissements du passé qui auraient pu avoir eu lieux mais savait que toute bonne personne pouvait passé outre le passé, question de grandir. L'eau avait bien coulée sous les ponts.

Ce soir en taverne, elle avait ENFIN rencontrée Ange! Ce demi frère Smala qu'elle n'avait encore jamais vu. Il était temps! Donc à L'improviste, ils s'étaient enfin croisé, 3 jours avant la destination prévu et elle l'avait adoré, lui ainsi que sa douce Louna. Par contre, le grand châtain lui avait appris une nouvelle bien troublante.... une grande rouquine, sa mère comme il l'appelait, était en vie.
Mais comment une telle chose était-elle possible?
Pourquoi lui auraient-on dit L'inverse il y a de cela plusieurs années?
Si c'était bien elle, pourquoi les avoir maintenu dans l,ignorance alors qu'ils étaient majoritairement dans le sud, ensemble?

Ces questions éveillaient en la jeune demoiselle aux cheveux bleuté une idée de plus en plus prégnante. De son caractère solide et d'affront, elle se disait que peut-être quelqu'un aurait usurpé l'identité de cette femme rousse qui l'avait adoptée voilà si longtemps, bien qu'elle ait été déjà adoptée par Arnagorn Rahl et feu Polgaraval. Combien de questions resteraient sans réponse. Et la route qui les attendait.

Le cimetière, vraiment, un excellent lieu pour réfléchir et demander l'écoute de ces gens qui l'avaient eux aussi un jour aimé.
Elle poussa alors la large porte de métal et entra dans ce lieu calme et habituellement fleurie, pour laisser ses traces dans la très mince couche de neige qui nacrait le sol....
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Ruines de Besançon / Franche-Comté]

Ce qu'il en reste..... et une taverne aux parfums de vices...


Dans ses souvenirs, Besançon en Franche-Comté était une ville animée...Le quartier principal comptait deux belles tavernes qui jadis, se faisaient presque face alors, les gens, ivrognes, fêtard et voyageurs avaient une forte tendance à passé d'une à l'autre pour savourer les chopes, les festins et la bonne compagnie.

Les festivités de la ville avaient laissé leur traces...

Aujourd'hui, sur ce qu'il restait de la ville de Besançon, entre Dôle et Pontarlier, on retrouvait encore quelques bicoques en ruines autour de la grande place abandonnée qui servait, jadis, de marché. La mairie était en miette et seules les fondations s,y trouvaient encore. Quelques marques de feu permettaient de faire états que pour les voyageurs, les restes de murs étaient un bon coupe-vent où monter le campement pour la nuit, lorsqu'il fallait y faire un point d'arrêt.

Étrangement, deux bâtiments étaient encore debout et en bon état. En fait, on pouvait constater que des réparations avaient permis de rafistoler les deux battisses qui étaient tout ce qu'il restait de potentiel vivant à la ville, les deux tavernes face à face.
Les seuls endroits d'ailleurs, où il était possible de manger quelques choses. Un des deux taverne offrait une bière sombre à un prix de luxe. Alors que l'autre taverne misait sur un menu accessible. Du pain, tout simplement, mais au moins du pain!! Et une petite bière blonde légère....

Un repère? Peut-être de temps en temps. Mais on pouvait y voir, par le maintient des lieux, que c'était surtout une volonté d'épauler les voyageurs et surtout, d'avoir un commerce dans un lieu où de toute façon, les gens avaient encore à circuler.

La jeune femme entra donc dans le premier établissement. Le parfum du vice encore décelable embaumait la pièce. L'âtre n'avait pas de feu et une dame au décolletée plongeant était attablée et jouait aux cartes. Les quelques cheveux attachés dehors laissaient présager que les "clients" s'occupaient plus haut ou dormaient tout simplement.

S'appuyant au comptoir, la jeune femme demanda une bière pour la déguster tranquillement avant de passer la nuit autour d'un bon feu. Elle se demandait encore s'il était plus sage de monter leur campement dans le froid de l'hiver, ou de prendre une chambre tous ensemble question d'assurer leur arrière mais aussi, une nuit un peu plus reposante.

L'air humide et froid dehors attaquait la peau du visage de plein fouet. Février était cruel. La fine couche de neige dénantissait la beauté de l'hiver car tous voyageurs approchant des Alpes savaient très bien les risques de la montagne mais aussi, ceux de l'hiver.

Il faudrait qu'elle aille en parler à Loup et Arthur qui étaient restés dehors à faire le tour des ruines de la ville....
Saleté de mois de Février
_________________
Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)