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[RP/OUVERT] SMALA; Récits de voyages et Archives..

Sarcelle
[Pontarlier / Franche-Comté]

Vers la bruine et le vent...de la montagne


Le vent humide et froid glissait dans les cheveux de la jeune femme, plaquant des mèches tout autour de son visage alors qu'elle écrivait cette petite missive commune à ses compagnons de voyage. Elle avait besoin de partager sa joie et... la vue des collines annonçant les montagnes l’enivraient presque.
Combien elle avait hâte....
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Grandson / Confédération Helvétique]

Lorsque même dans le noir, les montagnes nous bercent enfin...



Voilà! Ils étaient arrivés. L'air froid et humide du Lac se partagea dans la longue inspiration que la jeune femme prit. C'était savoureux. Bien que la route s'était terminée au soleil couchant, alors que la pénombre envahissait la petite vallée, Sarcelle devinait déjà très bien les montagnes qui se découpaient dans l'horizon. Et plus au sud encore, les haut pics rocheux enneignés qui laissaient les chemins impraticables l'hivers. Le choix de passé par la Franche-Comté était un bon calcul. Ils n'avaient pas rencontré d'ennuis, même si la vue des montagnes n'était pas la même.
Et il faut le dire, ils s'étaient fait de bons amis en chemin.

L'heure était arrivée. L'heure de vérité où la jeune femme allait annoncer qu'ils occuperaient l'ancienne maison d'Arnagorn. Il était parti dernièrement. La jeune femme n,avait eu qu'une maigre lettre et d'ailleurs, elle n'y avait toujours pas répondu. Elle y avait songer, mais préférait attendre d'arriver à Grandson, à tête reposer, à corps reposer aussi. Elle s'était dit toute la journée qu'elle prendrait un bon bain chaud.... mais finalement ce soir, elle allumerait le feu dans l'âtre de cette vieille maison qu'elle avait tant visiter, mais point du tout vu depuis bien des années. Des souvenirs envahiraient surement l'espace mais dormir serrait sa préoccupation. Dormir, dans un bon lit, chaud, et confortable.
Déjà, afin d'éviter les soucis, une petite annonce en règle s'imposait.

La jeune dame aux cheveux bleu fit avancée ces larges bottes grises dans le bureau annexée à la mairie.
Le capuchon de sa cape, ( d'ailleurs bien moins blanche que voilà un mois et demi lorsqu'ils étaient parti du sud), remonté sur sa tête couvraient d'ombre son visage. Elle s'approcha alors du comptoir et d'un geste silencieux, elle frappa de sa jointure sur le comptoir de bois pour attirer gentiment l'attention de la personne responsable de l'autre côté.

Sondant les lieux, elle sourit en voyant la personne de l'autre côté sursauter car ne l'ayant pas entendu arrivée. Elle adorait ça il fallait l'avouer. Chose qu'elle ferait peut-être un jour d'ailleurs, pour l'instant, elle profitait chaque fois du geste de surprise ou de crainte des gens.

Le sourire aux lèvres, elle annonça alors sa requête.

-Bonsoir! Je suis simplement venu vous annoncer que la maison de messire Arnagorn Rahl sera occupée pendant un petit moment. Alors, malgré son départ, je voulais éviter les surprises et les mauvaises langues dans le village. Simplement vous dires que nous occuperons la maison.


Évidemment, cette annonce était on ne peut plus étonnante, surtout annoncée de la sorte et Sarcelle réalisa alors que la personne de l'autre côté de la connaissait pas... ou du moins, ne la reconnaissait pas. Et pourtant, son nom avait été dans les archives de Grandson si longtemps et un peu partout... elle sourit alors en réalisant que ce qui se cachait sous son capuchon éveillerait surement la mémoire concernant son identité.
Réalisant alors l'intensité du regard interrogateur fixé vers elle, de sa main, elle fit alors glisser doucement le large capuchon, découvrant sa chevelure bleuté sous la lueur des lampes à l'huile.
Sur d'elle, comme toujours, et avec le sourire fendu jusqu'aux oreille tant elle était enthousiasme d'être enfin de retour après tant d'année elle confirma alors son identité.

- Je suis Sarcelle Rahl Smala. La fille adoptive de Arnagorn Rahl.
Et elle brandit son double de clé pour prouver qu'elle n'allait pas forcer la porte.

Ayant bien hâte d'enfin découvrir ce qu'il était advenu de cette maison où elle était allé si souvent, surtout après la dernière lettre d'Arna, attendit un mouvement de confirmation de son interlocuteur et sans trop s’attarder, elle lui dit: Alors, on se revoit surement à demain! Pour l'heure, c'est l'installation.

Se faisant interrompre dans son air d'aller vers la porte on lui demanda..

-Mademoiselle Sarcelle.... vous avez dit.... on?
Elle sourit et inscrivit alors les noms sur le registres.
- Oui... nous sommes trois à voyager ensemble. Dont deux Bocans d'ici... enfin de retour.

D'une belle calligraphie, elle écrivit alors les noms

Arthur
Loup_Alpha
Sarcelle


Alors qu'elle terminait d'écrire, son interlocuteur lui dit alors
- Au fait demoiselle Sarcelle.... bienvenue...

Les sourire échangés mire fin à cette courte discussion et... l'installation était son but ultime de la soirée. Tellement hâte à demain!
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Sarcelle
[Grandson /Confédération Helvétique]

18 février 1460

Arrivée dans la ville de l'origine...


Cette journée avait bien débutée. Déjà, une lettre lui annonçant que le brigand l'ayant racketté à Lyon avait été appréhendé. Juste ça la remplissait de joie. Elle se dit que tant qu'à répondre pour le procès, elle en profiterai pour donner de ses nouvelles aussi.. à quelques amis qui ne lui répondaient guère.....
Écrivant donc à Wellan et à Ari.



à destination de Ari de la Smala
de la part de Sarcelle Rahl Smala

dimanche 18 février 1460

Chers Ari,

il y a un moment que je ne vous ai donné de nouvelles. Alors, tu es restez dans les contrées du Sud alors que Loup et moi entamions la remontée, saches que nous allons bien.
nous sommes enfin arrivé, hier, en Confédération Helvétique, à Grandson en passant par le nord, en Franche-Comté. J'ai reçu nos trois laissés-passés alors que nous l'avions déjà presque franchit. Ça m'a bien fait rire. La gestions des papiers, c'est pas la tasse de thé de tout le monde et depuis un mois j'ai vraiment l'impression de passer mon temps à écrire des lettres


Depuis les racket que moi et Arthur avons subit aux alentours de Lyon, je ne cesse d'écrire et il faut dire que j'écris bien davantage que je ne reçoit de courrier. Parfois, j'ai l'impression que c'est moi qui court auprès de tout le monde. Je dois avouer que ça m'épuise un peu. Ça me rappel de mauvaises années passées, juste avant ma retraite, alors que j'avais l’impression d'être surcharger, et de travailler seule à tout ce dans quoi je m'impliquais. En passant par des animations dans les halles, au courrier, et à mon volontariat de marraine des nouveaux à Saint-Bertrand.

Notre halte à Autun s'est sommes toute bien passé, outre quelques petites altercations entre moi et une ennemie que je hais mais bon, à quoi bon m'étendre sur le sujet, puisque elle ne mérite pas d'en être un!
Loup a eu l'occasion ainsi de revoir sa fille, depuis trop longtemps éloignée de lui et même moi j'ai passé une excellente soirée avec la petite frimousse aux cheveux sombre qu'elle est. Elle est magnifique et amusante.

Arthur lui, a particulièrement aimé cette ville. Il a parlé de vouloir y emménagé. Je ne sais pas s'il mettra à exécution ses dires mais si tel est le cas, je ne sais pas comment se passera la séparation mais je dois dire que mon cœur en prendra toute une vampe. Par les temps qui courent, je le vois bien plus souvent que Loup qui passe beaucoup de temps dehors avec notre belle louve. Je ne sais pas ce que lui veut faire pour la suite mais nous avons défini rester ici un petit bout de temps, ne serais-ce que pour profiter de la rencontre avec tous ces anciens amis que nous avions laissés derrière après la guerre de voilà quelques années. D'ailleurs, il y a encore des histoires concernant le groupe des " Lions". Une armées de brigands à Genèvre qui foutent le bordel. L'hélvétie ne sera donc jamais en paix, outre son lac!.

J'ai ENFIN!!! rencontré Ange de la Smala! Ce frère de la Franche-Comté que je n'avais encore jamais vu. Un des petits derniers d'adoption de la famille d'ailleurs. C'est un grand châtain sombre au large sourire et dont la douce est enceinte. Sa douce se nomme Louna et elle est, elle aussi, très belle. Son ventre n'est pas gros encore mais, il y aura du petit Smala à fêté éventuellement.

Je n'ai pas eu l'occasion encore de boire un tonneau Helvète avec lui mais cela ne saurait tarder. La bière est sombre ici et je dois dire que ça, ça me manquait. Je rêve de ce jour où nous serons, au moins une fois de temps en temps, tous assis ensemble autour d'un bon repas de familles et d'amis, pour le simple plaisir de se voir et de rire ensemble. Le miel sera à volonté! Tradition Helvète oblige!

J'ai également eu une nouvelle importante... concernant Bubu et Morgann. M'enfin, Bubu disons. Je vais t'en replisser mot éventuellement. Trop de choses restent encore à clarifier.

Donc voilà mon cher, j'espère avoir de tes nouvelles prochainement.
Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de croiser Saintjust? Il était vers Montpellier au dernière nouvelles. Lui et Skippy_le_grand ne répondent pas vraiment à mes courriers, c'est fort dommage. Je pense que Skyppi est un peu occuper avec ses conversion dans la secte de Richenou. mais bon, il aura toujours su nous faire rire celui là.

Sur ce,
je te souhaite mon cher, une excellente journée.
Affectueusement,

Sarcelle Rahl Smala



En effet, ils étaient arrivés à Grandson sans encombres réelles et ils habitaient en ce moment dans la maison abandonnée par Arnagorn.

Revenir dans cette maison laissé derrière depuis tant d'année avait fait un choc. Elle se souvenait de hier... très bien.....
***************
17 février...

Glissant la clé dans la serrure, elle entendit le petit cliquetis distinctif et appuya sur le loquet pour ouvrir la porte. Cette dernière grinça et l’air froid de l'hiver se précipita à l'intérieur en même temps que les bottes enneigées de Sarcelle qui entra la première, suivi de Loup et d'Arthur. La porte ouvrait dans un vestibule dans lequel le banc de bois était encore là, ainsi que deux chaises recouverte d'un vieux tissus. Des trucs décrochés des murs de la petite pièce avaient laissé des traces. Ils refermèrent la porte extérieur derrière eux et Sarcelle poussa la porte du vestibule qui ouvrait dans la cuisine. Quelques pas d'avancement sur le bois du planché et elle posa son large sac contre un mur. Ses yeux parcouraient toute la pièce aux large fenêtres dont les rideaux étaient tirées. Elle alla ouvrir ceux dont les fenêtres donnaient sur la cours et sur l'entrée d'où ils arrivaient.

Une seconde passait, elle eut alors l'impression d'entre sa mère adoptive, Polgaraval l'appeler du comptoir de la cuisine pour lui donner un coup de main. Puis elle entendait la voix d'Arna saisir Polga par la taille et ils éclataient de rire. Ces souvenirs étaient bref et lointain déjà. Elle sourit et se retourna, voyant les deux grands hommes poser leurs sacs et attendre dans un espère d'air solennel de respect. Leurs grands yeux bleu ciel et bleu sombre la regardaient. Elle leur sourit.

- Ca va!
ils sourirent. Loup étant déjà venu ici, à l'époque où il était dans l'armée, et surtout , lorsque elle et lui avaient été fiancé, il connaissait les airs de la maison et toujours dans ses gestes de silence, il lui sourit et inclina la tête vers la remise adjacente à la cuisine. Puis il lui lança : " Du bois? "
-Bonne idée! lui répondit-elle.

Loup traversa alors la cuisine, faisant grincer une autre porte et on l'entendait presque immédiatement accumuler du bois dans ses bras. Sarcelle sourit à Arthur qui la regardait toujours un sourire paisible aux lèvres . Elle lui rendit son sourire et poussa la porte entre la cuisine et le salon qui s'ouvrait sur une pièce allongée, se clôturant par un âtre vide à gauche..
Elle se tourna vers Arthur et lui lance
- Tu me donne un coup de main pour ouvrir? en pointant les rideaux
- Oué! Dit-il en la devançant dans la tache.


Loup était revenu avec du bois, Arthur était allé en chercher aussi et la jeune femme s’affairait à sortir des verres abandonné dans les placards. Elle savait que son père n'aurait pas tout apporter. Un autre voyage au moins serait nécessaire... s'il le faisait!! Alors, elle alla chercher une bouteille de rouge et sorti de son sac quelques trucs pris sans vraiment choisir à la fermeture du marché. Le soir tombait, et leur première nuit dans un vrai bon lit ne serait pas de refus. Mais on petit repas serait aussi le bienvenue, ne serait-ce que pour inaugurer leur première soirée à Grandson.

Deux bon gros morceau de fromage, du pain, un pâté de campagne qui sentait fichtrement bon et une galette feuilleté aux pommes sucré. Demain, ils feraient les courses question de s'alimenter nettement mieux après tout ce temps de voyage. De plus, le lac Leman de Grandson renfermait tonne de poisson succulent, même l'hivers.

Sarcelle se dit que puisque Ange et Louna devaient venir les rejoindre à Grandson, elle devrait en profiter pour faire un vrai bon souper, question qu'ils passent du temps tous ensemble. Invitant aussi quelques autres amis de Grandson, tant qu'à vivre un brin de festivités.
Ce soir là, la fatigue se faisait sentir mais le bon feu et le vin leur firent afficher à tous les trois un bon sourire avant d'aller s'endormir... calmement... sans que personne n'ait à monter la garde... sans que Moon dorme d'un demi sommeil... sans avoir froid..... sans monter la tente..... juste... dormir!!!

**********************

Ce matin, elle s'était donc éveillé, dans un lit de la maison de ses parents adoptif. Le feu ne crépitait plus dans l'âtre en bas. Elle avait bien dormir. Une seule nuit, et le simple fait d'être dans un lieu connu avait été relaxant. Enfilant des vêtements plus chaud, elle descendit l'escalier débouchant dans le salon et ralluma le feu dans les cendre d'hier. Quelques restant de bûches non consumées lui facilite la tache dans l'air froid du matin d'une nuit sans feu. Il y avait un moment qu'ils n'avait pas dormir séparément comme ça... habituellement ils étaient serrés tous les trois, avec la belle grosse louve blanche près d'eux, dans le fond d'une tente sur leur peau de mouton. Outre les passages obligés dans les hôtels, cette fois, ils étaient dans une maison... C'était bien différent et la maison éveillait masse de souvenirs à la jeune femme aux cheveux bleuté.

En préparant quelque chose à petit déjeuné, elle se dit qu'aujourd'hui, voir le marché, les amis, et si possible...son ancienne maison qu'elle avait partagée avec Loup un moment, feraient parti de ses plans. Arthur avait tenté de lui dire quelque chose hier mais, ils avaient été interrompu.... elle se disait qu'aujourd'hui, elle en aurait des nouvelles. Pour l'instant, la journée débutais et elle voulait en profiter. à cette heure, elle était loin de se douter de tout ce que la journée du 18 février allait lui réserver. En passant par des aveux intenses, un baissé passionné, la promesse de voir un levé de soleil avec Loup et Arthur, des informations concernant la mort récente de Morgann, alors qu'ils croyaient tous que lui et Bubu étaient décédés voilà 2 ans..., la confirmation que Bubu était toujours vivante, les superbes moment avec Angel et Atila. Rencontrer Tofy, revoir Ange Smala, recevoir une lettre de Freelance, une de Laguna, une autre encore de madame la procureur de Bourgogne.... franchement... toute une journée!!
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Sarcelle
[Grandson/ Confédération Helvétique]

20 février 1460

Le souper de groupe à Grandson....

Quelques jours déjà passé à Grandson et les retrouvailles se faisaient plus lentement que le temps qui passais. Les impôts de Saint-Bertrand des Comminges eux, ne perdaient pas la traces de nos deux Bocan-Commingoies, malheureusement ils en avaient déjà payé deux fois depuis qu'ils avaient prit la route.

La jeune femme, la belle louve Moon ainsi que les deux grands brun Loup_Alpha et Arthur logeaient maintenant dans la maison d'Arnagorn Rahl qui avait déménagé depuis bientôt un mois. L'endroit était resté assez propre. Il faut dire que Arna était réputé pour tenir à carreau à peut-près tout alors, la maison ne faisait pas exception. C'était une chance.

Puisqu'ils ne resteraient pas indéfiniment en Confédération Helvétique, le moment était idéal pour redonner un peu de couleurs et de rougeur aux joues des Bocans et amis du coin qu'ils n'avaient pas vu depuis presque 4 longues années. Chaque retrouvailles étaient savoureuse, même si certains absent manquaient à l'appel.
Sarcelle n'avait toujours pas eu L'occasion de croiser l'ancienne avoyère Arlette. Elle en était déçue car elle voulait la voir et la remercie en personne pour son bon accueil écrit. De plus, dans sa lettre, elle avait semblez avoir quelques informations concernant le départ d'Arna qui franchement, dans sa seule minuscule lettre de réponse, n'avait pas dit grand chose et semblait amer ou fâché.

Donc, hier soir, après une fabuleuse soirée aux abords du lac en compagnie d'Arthur, à regarder le lac mi gelé, les montagnes se descinant et les étoiles formant une voûte au dessus d'eau dans L'air froid de l'hiver, emmitoufflé dans des peau de moutons, ils avaient rit et discuter longuement. Sarcelle avait eu le plaisir de raconter certains excellents souvenirs qu'elle avait eu ici avec des amis, principalement avec Loup. Épargnant évidemment les oreilles d'Arthur sur certains détails qui ne concernaient que Loup et elle-même et leur passé, elle avait au moins raconter l'histoire de l'adoption de Moon, et aussi de quelques épisodes concernant la maison. Évitant encore une fois quelques détails concernant les débuts de sa relations avec Jesse, dont Arthur ne voulait pas vraiment connaître les détails. D'autant plus vu le lien. Bref, le feu s'évanouissant, ils étaient rentrés et dans la tête de Sarcelle, les discussions qu'elle avait eu avec Tofy concernant la possibilité de faire une soirée se dynamisaient en elle...

Ce soir, elle en avait parlé à Loup, qui lui aussi connaissait plusieurs personnes de Grandson et il fût convenu que la soirée serait ce Jeudi. Loup lui avait dit:
- Invite tout ceux que tu veux, je t'épaule!

Croisant Arthur un peu plus tard, elle lui en glissa un mot et il accepta lui aussi.
Sarcelle sourit, se disant qu'ils n'avaient peut-être pas réalisé... mais au fond, qui restaient-ils à Grandson....

Elle sourit, plusieurs personnes déjà qu'elle aimerait revoir.
Alors, l'encre noire glissait de sa plume dans une danse rapide, recopiant la même lettre d'invitation à plusieurs personnes.
Entre autre la famille, Ange et Louna qui étaient sur place, Belgarath et Rempu ses fillots toujours dans la ville, Atila, Tofy, Angel, Freelance, Manureva et quelques autres qui semblaient toujours affiché présents dans le registres....




En date du, 20 février 1460

Chers amis et membres de la famille Smala,

Vous êtes cordialement invités à un petit repas sympathique au 21 Rue des Chants, sur la place du Port de Grandson. Anciennement chez messire Arnagorn Rahl. La soirée débutera vers 19h, à la maison, et nous la finirons surement " rond comme des ronds ".

Je vous souhaite la sainte Boulasse, et ce sera avec plaisir que nous vous accueillerons, " à la maison ".

Au menu;
Potage, Salade, Fillet mignon de sanglier, fromages divers, dessert aux fruits et vanille du sud. Et profitons donc du fameux baril d'Alcool de Frelon Familiale!

C'est un rendez-vous, ce JEUDI 23 FÉVRIER 1460, à 19h +.

Amicalement,
Sarcelle Rahl Smala

vous accueilleront également : Arthur Galahad, et Loup_Alpha de la Smala



Les invitations étaient lancées....
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Sarcelle
[Grandson/ Confédération heurtant de souvenirs]

26 février 1460



Manger autant..... ça se pouvait???

Et bah oui... finalement. La tablée avait été mise de la cuisine au salon, les portes entre les deux pièces grandes ouvertes. Les divans du salon avaient été repoussé longeant les murs, question de faire de la place et la longue nappe n'avait pas suffit, il avait fallut en mettre deux, bout à bout.

Les gens étaient arrivé tour à tour, parfois en petit groupe et la soirée s'était si bien passé, meublé de rires et d'éclats trinquant à la santé de si et de ça! Et à l'amitié qui traversait tous les temps, traversait la distance, car rien au monde ne pouvait effacer ces liens que l'on construisait. Ces moment d'apprivoisements entre des gens, qui un jour, franchissait la barrière de la connaissance, pour obtenir les liens amicaux scellés, qui a chaque retrouvailles, étaient renouvelés.

Cette soirée, interrompant le silence trop criard et heurtant comme le plus haut ton d'une trompette, était venue adoucir le temps autour de la ville ayant vécue trop d'émoies depuis bien des années.
La ville était belle, la neige tombait gaiement, comme si mère nature elle-même avait commander un ajout festif à ce moment où une petite douzaine d'amis et de nouvelles connaissances s'étaient rassembler, dans al chaleur d'un foyer lui aussi laissé sous silence bien longtemps.

La jeune femme, lors de la soirée, avait passé plusieurs fois des moments à regarder de ses yeux vif les gens rires et échangeant des poignées de mains ou cognant leurs chopes dans un éclats festif. Comme elle avait adoré ce moment.

Le temps de revoir enfin sa bonne amie Angel avec qui elle avait enfin pu passer d'une discussion à l'autre, en parlant des projets futurs avec son cher fillot Belgarath qui avait un si merveilleux projet aboutissant enfin.
Ce cher Atila avec qui elle avait tant rit voilà des années, il avait une nouvelles douce , m'enfin....pour Sarcelle Tofy était nouvelle mais que de présence et d'écoute dans cette femme. Et Atila qui sommes toutes, avait certes murit, mais arrivait toujours a faire quelques conneries bien appréciées lors des soirées.

Dames Nini et Minuits, que de conversations palpitantes et l'art de découvrir leurs intérêts et opinions sur des débats tels les jupons et les vêtements d’apparat. Conversation auxquelles Heim et Mirialia avaient eu un plaisir fou à à ajouter leur grain de sel pour le plaisir de tous. D'ailleurs, Sarcelle avait revêtue une magnifique robe qu'elle avait trouvée dans ses propres affaires, dans son anciennes maisons. Tant de choses qu'elle avait dû abandonner derrière elle. Elle n'en revenait toujours pas que sa bicoque soit toujours debout, mais y ayant récupérée dans de choses, elle arborait ce soir, cette tenue qui mettait d'avant de plein fouet sa féminité. Chose, il faut dire, qui était plutôt rare. Ses longs cheveux bleuté se bouclant en leur base dans son dos ajoutait à son air différent. Elle observait, riait et s'amusait.

Quelques nouveaux de la ville s'étaient présentés aussi. Combien ses rencontres avaient été festives, celà avait été pour certains, comme pour messire Roderic, une très belle expérience de rencontre des gens de la ville. Définitivement, c'était une soirée marquante, et une excellente idée dans un village que d'animer les mois de l,hivers par des rencontres amicales et..... familiale.
Car il fallait le dire, celà avait été aussi l'occasion pour Atila de revoir Loup, et pour Loup, Ange et Louna de se rencontrer enfin. Ce qui d'ailleurs avait été un très bon moment remplie d'histoires, de souvenirs et de " Nah!!! C'est pas vrai????" et de " Mais si je te jure". Sarcelle souriait, et regardait toutes ces belles personnes discuter, changer de groupe et reprendre des histoires, partager des points de vus. Même Arthur s'était mêlé au groupe, avec ses sourires et sa perpétuelle envie de connaitre les gens. Le regard vert de la jeune femme n'avait pas pu s'empêcher de s'arrêter sur lui plusieurs fois. Il la faisait sourire, et elle savait que si questions il avait, sur le passé de ce frère qui était maintenant parti bien loin, parmi les étoiles, ils les avaient probablement eu... ou du moins, il n' avait pas posé beaucoup de questions. Mais lorsqu'elle le regardait, c'était autre chose qu'elle voyait. Elle souriait.

Le souper c'était donc déroulé avec charme et appétit. Les arômes émoustillaient les papilles gustatives des invités, autant que des hôtes, et la pièce de viande avait été succulente. Le dessert, bien trop présent il fallait l'avouer, et le vin quant à lui, en quantité dangereusement exagéré.
Il n'en est pas moins que plusieurs d’être eux s'étaient retrouvé, abandonné par les gens trop fatigué... tard dans al nuit. Un petit groupe était donc allé à la taverne, ensemble, gaiement, boire un bon coup. L'état d'alcoolémie et les rire n'avaient pas manqué. Tout le monde avait payé sa tournée et il faut dire que Sarcelle ayant trop fait de biscuits , de croissant et de beignets.... grâce aux singeries de Loup et Arthur qui en riaient encore d'ailleurs!!!!, elle avait prit la peine d'apporter une bonne quantité de tous ces bons trucs en taverne. Tout le monde avait participer à la diminution de la quantité.

Au final... Sarcelle était " rond comme un rond". M'enfin, elle était loin d'être la seule dans cet état. Elle et Loup probablement tout aussi pompette avait mit un peu de temps à rentré, pourtant, le chemin semblait être le même. Mais ils avaient bien rit. Tentant de ne pas faire trop de bruit en rentrant, enfin, c'est ce que la jeune femme croyait, elle vit la pile de vaisselle et malgré la tache que celà représentait, elle était heureuse de sa soirée. En fait... le retour à la maison était un peu flou, mais surtout, atterrissage dans son lit. Quoiqu'il en soit, elle avait extrêmement bien dormi.
Malheureusement, le lendemain, Arthur la croisa avec un large sourire aux lèvres. Il y avait quelque chose de douteux là dessous c'était certain. Il rivait son regard bleu sur elle alors qu'elle était assise dans al cuisine...dans le fouillis. Souriant, il s'approchait et haussa les sourcils.

- Alors??? Une bonne fin de soirée en taverne??
- Vi.. très belle. On a un peu abusé...
- Oui..... j'ai vu ça!

- De quoi?? Qu'est-ce que tu as vu? Lui demanda t'elle un peu intriguée. Puis elle ajouta:
- On t'as réveillé en rentrant??

Il mit un petit silence, moqueur comme à son habitude il prit un air et lance
- J'ai TOUT vu!! Mais je ne pense pas que tu te rappel de la fin de soirée.. n'est-ce pas?

Elle le regardait... qu'est-ce qu'elle aurait pu faire et oublier!!! Elle n'était pas pleine comme une vache hier soir!! Et elle n'avait pas roulé!! Elle vérifia à sa taille.. pas d'épée... regardant ses mains.. pas de sang... puis pas mal nulle part... elle le regarda enfin. Lui affichant toujours son air un peu sévère il lança

- Je t'ai vu.... puis il sourit largement et en riant il dit
- IVROOGNNNEEEEEEE!!
Ils éclatèrent de rire. Il adorait lui dire ça du moment où elle buvait une choppe. Probablement qu'il le lui dirait si même elle ne faisait que regarder une choppe.
Sarcelle sauta alors vers lui pour se chamailler gentiment et riait, en se demandant quelle serait la version des autres de la fameuse soirée



Les jours suivants, lui réservaient de biens moins bonnes nouvelles......
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Sarcelle
[Grandson / Confédération Helvétique]

8 mars 1460


Cher journal,

il y a un moment déjà que je n'ai pas prit la peine de t'écrire. Et j'en suis désolé. Il est vrai qu'ici, les premiers jours ont été long et lancinants. Par contre, il faut l'avouer, j'ai eu le plaisir de revoir aujourd’hui deux bons amis. Déjà, ma très chère Kalena qui ENFIN est arrivée à Grandson alors que nous nous apprêtons à quitter les lieux prochainement. Ce fût un pure délice de la revoir, après deux ans.

Elle, ma chère blondinette, n'a pas revu son mari depuis 2 ans. Mais comment fait-on pour survivre à celà. Il faut le dire, n sujet de discussion que j'ai retournée avec Ludo ce soir. Ce cher Ludo. Moi qui le pensais franchement rabat joie et compliqué. Depuis notre petite discussion de l'autre mâtiné où je n'ai point dormi de crainte du départ d'Arthur, je réalise que Bel et Tofy avaient probablement raison concernant notre responsable de l'armée. Ludo est un personnage intéressant qui m'a bien touché avec ses commentaires lorsque le sujet devenait personnel et sérieux. Ce soir encore, nous avons abordés différents sujet et sincèrement, la soirée à été bien intéressante.
Je dit " notre". C'est dans ces moments là que je réalise que mon cœur Bocan demeure et comme j'en parlais à Loup, toujours je me sentirai Bocane en quelque part au fond de moi.

Je me sent chez-moi ici, même si tout à changé. Et même si bien des gens sont parti ou ne sont plus... mais bon. Je pense que mon temps à SBC est fait. J'ai même rencontré par hasard David ici ce soir. Je n'en revenais pas de voir mon maire de SBC ici-même. Sa vocation la pousser vers de nouveaux défis.. qui s'avèrent être ici. Vraiment étonnant le hasard parfois Le monde est petit.
Il a proposé à Arthur de faire sa garde personnelle... il me l'a offert aussi , en me faisant miroiter les bénéfices pour mes études et pour ma relations avec Arthur. Ah oui.. c'est un autre point ça.

Cette semaine, c'est le point marquant cher journal, dont je n'ai pas eu le plaisir de te glisser mot encore. J'ai eu droit l'autre soir à un évènement des plus heureux. Arthur avait un peu bu. Enfin ce n'était pas moi en mode pompette. Et alors qu'il m'embrassait, tout à coup j'ai revu son regard. Ce regard bleu et profond qui scintille en me regardant... Je lui ait dit que sa façon de me regarder était étonnante et merveilleuse.. comme s'il... et il a terminé ma phrase que j'avais interrompu me disant : " Comme si je t'aimais??". Je suis resté tellement étonnée de l'entendre me dire ces mots là. Il me les a déjà dit 2 fois mais, chaque fois il avait eut une réaction de blocage ensuite ou semblait mal à l'aise avec ses propre mots. Et puis là, ce soir là, il me les as répété, me regardant droit dans les yeux juste avant de glisser sa main dans mon cou pour m'embrasser avec une douceur et une sensualité remarquable. Baisé qui me reste encore gravée en mémoire. Juste après, il a prit mon visage entre ses mains et il me souriait, puis m'a clairement dit : " Je t'aime Sarcelle". Il m'a regarder quelques instants avant de me voler un baisé amoureux. Il avait tant l'air amoureux. Cette soirée là il a dû me murmurer des dizaines de fois ces mots là et m'a dit qu'il voudrait passer le reste de ses soirs à me les murmurer... et se réveiller contre moi chaque matin que la vie ferait.
Je n'arrive toujours pas à le croire. Je l'ai entrainer à la maison et je lui ai fais l'amour toute la nuit, savourant passionnément chaque caresse, chaque baisé avec toute la tendresse qu'il y mettait et son regard. Je suis amoureuse de ce beau brun depuis un moment. Mais depuis que nous sommes arrivé à Grandson, lui un jour après nous, je le trouve tellement plus sur de lui. Comme s'il avait réaliser quelque chose. Je me rappel encore de ce soir où il m'a dit avoir découvert quelque chose qu'il se cachait à lui-même. Je pense de plus en plus que ce quelque choses, c'est qu'il m'aimait, depuis un moment déjà. Comme j'en suis ravie. Tout mon cœur est comblé.
nous avons parler cette semaine Presque tous les soir, blotti l'un contre l'autre à se murmurer ces mots qui depuis longtemps tonnent en moi et n'attendaient que la permission de sortir. il m'a encore demander si on m'avait embrasser depuis Autun, et combien d'hommes m,avaient fait la cours, ou si j'avais reçu des propositions. Je lui avait déjà pas mal racontée les histoires. Il avait l'air content de voir que j'avais dit non à toute, même si on m'avait embrassé.

Arthur.... tant de choses que j'aimerai lui dire. Il fait battre les papillons en moi et m'ensorcelle. Je n'arrive toujours pas à saisir comment il fait mais il réussi très bien. On semble partager nettement plus de points commun que je ne l'aurai cru. Point faible je dois me l'avouer... son absence en halles. Il n'y est pas beaucoup. Mais il m'ensorcelle et ne me laisse jamais froide... il a raviver le feu en moi. Je me sens revivre chaque fois qu'il m' embrasse, quelle joie. À ses côtés, on dirait que tout est merveilleux. Point de discussion avec Ludo d'ailleurs. Ce qui m'a fait resonger à mes " délicieuses tortures" déchirantes d'avec Loup... celà fait longtemps mais, Ludo à plus ou moins mit le doigts dessus....

En parlant de Halles... j'ai lancé une partie de Loup Garou. Quel délectable plaisir auquel j'ai participer et assister. Je n'étais pas dans les joueurs, étant la maitre de jeu dans la taverne mais les gens, quelques nouveaux amis/es se sont bien amusée aussi et, à ma grande surprise et pour mon plus grand bonheur, j'ai retrouvé Loup. Ce savoureux et délectable conteur qui à a merveille jouer son rôle. J'avais l'impression de le revoir à nouveau après tous les heurts que je lui ai moi-même causé suite à notre rupture mais aussi suite aux débats qu'il a lui même eut lorsque nous étions à SBC. Et sa rupture atroce d'avec son ex conjointe qui a mon avis, mérite la mort. Mais bon, jamais je n'aimerais cette femme pervertie. Même Kal ce soir m'a apprit que Tig avait couché avec Hire. Je n'arrive pas à croire qu'elle soit passé à travers presque tous les hommes de notre groupe, détruisant plusieurs couples stables. C'est dégoutant!! Définitivement, je la hais. Loup et Arthur ont un mince espoir que je lave cette histoire, mais je n'y arrive pas du tout. En fait, je n'en ai pas envie. J'ai envie de l'écorcher vive. Je me prépare définitivement à la revoir... et à la trainer dans la poussière.
Ludo m'a dit que peut-être j'étais un peu...sadique. Mais la seule idée m'a fait sourire. Peut-être a-t-il raison.

Je n'ai pas eu le plaisir de reparler à Bel concernant ma lame étrange. Mais le sujet reste encore à démystifier. Nous le ferons, je n'ai pas de craintes. J'espère vraiment avoir le plaisir de suivre mes cours de navigation et de voyager un peu avec lui, au moins jusqu'à Béziers, pour l'amener voir SBC , le temps de vendre mes champs. Il m'avait réellement manqué ce blondinet.

Donc voilà cher journal, je t'avais un peu délaissé. Mais c'est que j'ai profité de chaque moment avec Atila, Tofy, Angel, Arlette, Ludo,Louna, Ange, Loup, Arthur et Bel! Freelance m'a écrit une lettre. Wahl rien du tout, je pense qu'il dort perpétuellement. Je n'ai aucune nouvelles de Skyppi, ni de Hireo le bouffeur de lettres. Pas de nouvelles de cette mère adoptive pseudo mort et à nouveau vivante de Bubu. mais on m'a confirmé qu'elle passait à Grandson de temps en temps. Un jour, elle pourra nous expliquer pourquoi elle nous a fait croire être morte.. pour refaire sa vie au loin.

Pour l'instant, après l'étrange soirée passé... et les discussions, disons... franchement personnelles.... je vais rentré et aller rejoindre mon lit au parfum adorable de la peau d'Arthur qui y a passer les 4 dernières nuits avec moi.... peut-être m'y attend il... ou bien.. il s'est endormit dans le sien.. profitant de la paix de mon absence. !! ahaha.

Bonne nuit cher journal ,

Sarcelle R.S.
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
[Grandson/Confédération Helvétique]

11 mars 1460


AU secours!! Mais où sont les gens???

Cher Journal!!


Je te jure, je deviens furax! Sincèrement, ça me fait CHIER! Je suis là comme une belle dinde ( c'est pas ce que Hire dirait.. mais même lui ne répond pas ce saligo!!), donc je suis là comme une poire délicieuse a atteindre des nouvelles de ma bande de belle tartes. Ils auront mit un gros total d'une semaine à, j'aimerais dire " tous" mais je ne peux pas, me répondre. AGRRR!!

Devine quoi!! Celui que je pensais qui me répondrait en premier, semble être le dernier à le faire. Outre Louna qui finalement ne répond jamais à mes courriels, elle passe par Ange... mais on attend encore de ses nouvelles à la belle enceinte, et bien il s'avère que mon beau brun ne m'a toujours pas répondu. Et CE depuis déjà une semaine. Je ne suis même pas arrivé à le croiser en taverne une seule fois depuis 5 jours AU MOINS!!! Comme si nos horaires ne concordait plus et/ou qu'il ne fait que passer à la va-vite vers les 21h ou 22h, je ne sais trop. Je sais que ça fait plusieurs soir en ligne que j'arrive et que son parfum, délectable je dois dire!!, offre encore à mes narines cet émoustillement précis qui jamais ne me quitte lorsque je le vois.

je pense que je n'en peux plus! Oui, voilà! C'est officiel, je me languis. Putain je suis dans la me.... grrr! Mais comment faire et pourquoi celà m'arrive. Il n'a pas cessé de me dire qu'il m'aime... et après 3 jours à passer de superbes moments ensembles, il disparait presque. En fait... comme on me l'a dit aujourd’hui... c'est plutôt moi qui ait disparue cette semaine. C'est vrai, j'ai eu masse de boulot et celà m'a fait arriver un peu tard j'avoue.

Mais bon voilà!! Je l'attend l'Arthur.... je l'attend et il va prendre cher.....
à moins que je ne flanche... Nah!! Pas flancher!!

à plus tard!
Sarcelle R.S
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Louna....
Grandson…

le 14 mars dans la nuit

Nuit atroce, long moment allongé dans l’herbe humide, la froideur des nuits, mais les yeux dans les Etoiles… cœur serré sachant qu’il prend le départ, s’abandonne un instant à cette tristesse sans fin… mais sais qu’elle se doit d’être forte, que la vie doit continuer malgré cette déchirure… mais ces Etoiles une manière se rapprocher de lui sachant qu’elles sont aussi en dessus lui… souvenir qui seront à jamais gravé dans sa mémoire…. Fraicheur qui prend son corps, qui en tremble mais le moment est tellement difficile aucune envie de se relever à cet instant. Caressant doucement son ventre... se disant qu’il le faut pour le p’tit bout qui vie en elle…

Dépars d’une troupe non pas anodine… sans un dernier regard sur celle si… sans de réelle dernier mot, mais le cœur qui se brise d’avantage quand je me rend compte qu’il n’est plu la… que s’est-il passé pour qu’un amour se détruise ainsi… le cœur qui s’emballe sous cette triste, le corps en souffrance… je vais avoir cet enfant seule, le cœur n’y est pas à le faire naitre… mais les jours approchant, la date se voulant sous peut… et je l’aurais seule, heureusement Mede ma sœur est la… une branche a là qu’elle se raccrocher, éviter de faire des conneries… celle qui peuvent trotter dans la tête quand on baisse les bras…

Tellement que la tristesse m’a envie je n’arrive même plu à faire ressortir toute sorte de sentiments, reste froide et stoïque… une enveloppe vide ou seul le corps et là pour faire signe de présence…

Entendre qu’il faut continuer pour l’enfant, croire que sa vie en restera là à être maman d’un p’tit conçue certes avec amour, mais qui restera la plus grosse souffrance… des souvenir qui ne peuvent s’oublier.

Que faire ou aller… l’envie de rien, ni de rester, ni de voyager… laisse son destin entre les mains de sa sœur, elle sera surement me guider… mais doit ’elle vraiment se priver pour moi qui ne serait pas de bonne compagnie… je sais a présent que se vouer totalement n’en fini que par des souffrances….

J’espère que la p’tite troupe avancera surement, l’esprit à leur coté… surtout près de celui qu’elle aime mais cela sera en discrétion… je ne veux m’imposer, et le respect des choix…

Sarcelle, vrais que c’est dernier temps je n’étais peut causante mais sous ses air de femme indépendante et forte, se cache un cœur, une femme je le pense pleine de mérite… j’espère vraiment la recroiser et profiter d’avantage et pouvoir la connaitre… à vouloir se protéger on se rend compte qu’on loupe beaucoup de chose… mais malgré la douleur je ne veux plu me laisser abattre et m’efforcer à reprendre du poil de la bête et me relever la tête haute…

Carapace qui se construire autour de moi, celle de mes débuts… a Genève… je savais que dans de t’elle situation cela reviendrais, la pierre a nouveau envahie se cœur, qui n’est que trop faible quand il est dévoilé… je savais, j’ai toujours su que l’amour me ferrais souffrir, mais là il se ferme, toujours aussi amoureux, ne laissant pas de place au reste et cela est bien mieux ainsi, comme on dit dans la vie y’a un grand « A » j’ai eu le mien… et il y a toujours un perdant… à ce jour c’est moi….

le 15 mars au matin apres une longue nuit...

Regarde sur l’horizon ou je sais que dans la ville voisine se trouve l’homme qui est partit avec, solitude l’arme qui coule le long de sa joue, mâchoire crispé laissant aller à tout jamais l’espoir de le retrouver… un jour qui sais leur chemin se croiseront et repartiront plu fort mais l’heure n’est pas à cela, elle sait que cette probabilité est de plus en plus mince et ne se raccroche plu a cela…
Sarcelle
[Noeud avant Genève / Confédération Helvétique]

18 mars 1460

Ça sent le poisson! Le vieux poisson! Bref ça pue!

Comme le port de Lausanne avait été accueillant. Et les petites et grand coques qui y prenait l'eau. L'eau.... l'eau remplie de poisson où ils ne s'étaient pas gêné de pêcher il faut le dire. Séchant un peu vite les poisson pour la route, ils avaient même poursuivi l'étape l'arrêt suivant, le nœud morne avant Genève.

La ville qui pointait devant et que la jeune femme énergique n'avait pas revue depuis des lustre il faut le dire. Le cours d'eau les poursuivait subtilement. Parfois près de la route, parfois en sillonnant les vallons de la terre qui dégrisait de l'hiver pas si froid finalement. Il avait plu aujourd'hui et le froid des hautes montagnes des Alpes desquelles le quatuor s'approchait prenaient des proportions vertigineuses. Comme Sarcelle adorait ce moment, cet effet, ce spectacle sublime des sommets embrassant le ciel et défiant monts et marrées de leur pointues hauteurs. Humbles tout de même, les cimes ne narguaient l’œil du voyageur que par son vilain jeu de cache-cache dans les brumeux effet de l'altitude.

Il faisait froid, la nuit s'annonçait même glaciale et le feu avait eu du mal à s'allumer tant que les brindilles et l,herbe étaient humide. Le sol toujours gelée, l,eau n'avait pas été bu de la terre et commençait à se vêtir d'une fine pellicule de glace. C'était jolie, voir même "croustillant" lorsque les voyageurs y mettaient le pied.

D'ailleurs Moon, la belle et imposante louve qu'avait adoptés Loup et Sarcelle voilà déjà 5 ans, dans les alentours d'ailleurs, se savait très bien chez elle et se permettait de courir nettement plus long. Parfois même ils la perdaient de vu pendant plus d'une heure. Elle "couraillait" la démone. Tant mieux!! Songeait la demoiselle à la chevelure du bleu de l'océan sombre. Elle même avait une envie folle de " courailler " depuis une bonne semaine. L'énergie en large haute, et la solitude dans laquelle elle avait été, malgré elle, posée lui avait fait éveiller maints romans en tête. Les soirées loin de l'ivresse lui avait permis d'avoir des discussions plus sérieuses et profondes; et elle avait adoré celà. Mais bon, ne soyons pas fourbe non plus, c'était une bocane reconnue pilier de comptoir à ses heures... les tonneaux ne lui résisteraient pas indéfiniment... voir l'inverse non plus surement. Après tout, le levée du coude était une excellente activité dans les entrainement de l'armée, une tradition qu'elle perpétuait sans gêne!
D'ailleurs, peu de chose la gênait!

Outre cette belle façon que le grand brun avait de la dévorer tendrement du regard lorsqu'elle riait et parlait à d'autres personnes. Lorsqu'elle s'en apercevait, ses joue gagnaient la couleurs des roses pâles et des pivoines. Si elle s'en rendait compte en plus, une petite moue de colère se dessinait sur son visage d'avoir ainsi une réaction " non contrôlée" sur son propre corps. Ce qui avait le brun en question, avait tendance à se terminer en éclats de rires.

Grand brun bien occupé dernièrement d'ailleurs, elle ne le croisait sommes toute, presque plus, depuis une bonne semaine et demie avant le départ. Il était resté bien discret sur ses occupations de jours et n'avaient pas partager sa couche toute les nuits, comme les 5 suivant la dite journée de la "déclaration".
Grands sujets de discussion abordé avec un nouvel amie de la belle. Un ami connu et apprécié de toutes les personnes qu'elle-même appréciait à Grandson alors, le lien s'était créé au fils des choppes et des discussions. Discussions qui en deux jours déjà lui manquaient. Elle sourit en songeant à des parcours " guerroyant" et des anecdotes savoureuses de jeux d'armes qu'elle et Ludo avaient en intérêt communs. Et quelques histoires concernant sa très excellente amie Angel, qu'ils avaient aussi vraiment en commun.

La pluie se remise à tombé et gelait dans sa chute. Sa annonçait une soirée sous la tente, avec le volant d'avant pour protéger le feu. La jeune femme se dépêchait de finir d'amasser du bois et des branches pour en avoir assez pour al nuit mais surtout, pour régler le souper. Ils avaient passé quelques heures à pêcher. Moon avait manger un gros raton dont elle avait fièrement rapporter la fourrure... et quelques morceaux sanguinolents qui trainaient le long de la "chose". C'était dégoutant!! Sarcelle haussa les sourcils et félicita l'autre " guerrière" d'une douce caresse sur la tête.

Le verglas se faisait plus docile, et plus abondant, il fallait trouver le campement. Tous les autres y étaient installés. Arthur et Loup discutaient, alors que le jeune frèrot semblait perdu dans ses pensées. Ange venait de rompre d'avoir la douce Louna. Sarcelle l'observait. Certes elle avait plusieurs " frères", mais des plus jeunes, il était le seul qu'elle connaisse. Outre Henry-Guillaume Rahl, fils d'Arlette et de son père adoptif Arnagorn Rahl. Mais bon, le "hurleur", comme tout le monde de Grandson l'appelaient, n'était qu'un bébé et il était parti, disons plutôt emporté, par sa mère Arlette. Une femme extraordinaire de ce que Sarcelle avait pu en voir. Plus jeune qu'elle un peu. Ça c'était un peu troublant mais bon... le Arna....fallait pas se poser de question il semblerait.

Alors que la tente se dessinait sous les reflets brillants du verglas, Moon se mit à courir pour aller pointé son museau sâli de sang dans un sac qui était dehors. Elle semblait jubiler! Accélérant le pas, mais devancée par Loup qui retirait la le sac de la bête, puisque l'inverse aurait été plus fastidieux, Sarcelle à proximité comprit alors l'intérêt subit de Moon envers le sac.

- Mais PUTAIIINNNN!! Ca shllliiiiingleeeeee ce trucs!

Loup versa un grand regard bleu à Sarcelle, plissant le front et relevant un sourcil vu le fumet que dégageaient le sac. Si le temps n'avait pas été si gelée, il y aurait eu un tas de mouches, ou bien d'autres vermisseau se réjouissant de la puante chose dans le fond du sac. Un poisson mort... non évidé, non séché et vu l'odeur en état de putréfaction.

- Mais ca PUE le poisson ce trucs!! S'écria Sarcelle en interrompant discussions et pensées de ces messires. Même Moon qui battait de la queue s’arrêtât et la regarda! De ces grand yeux vert elle regardait les trois messire, cherchant le coupable.

- Y'aurait pas quelqu'un qui, HIER MATIN aurait oublié d'évider quelque chose provenant du lac?

Ange releva les yeux.... et sourit répondit sans trop réfléchir
- Arfffff défection!! J'avais acheté un poisson au marché dimanche... je ne le trouvais plus en faisant mon sac. !!!

Effectivement, c'était son sac. Et il empestait le poisson qui aurait bientôt une semaine de perte de fraicheur. Deux jours de marche le poisson "collé" à al chaleur du corps, sous la pluie d'hier n'avait vraisemblablement aidé en rien l'état du poisson. En voyant Ange se redresser de sur le long tronc d'arbre taillé qui leur servait de siège, d'un air inquiet qui démontrait qu'il se souciait de la "fraicheur" du dit poisson, le trio du sud se mit à rire largement. 6 jours bien au chaud dans un sacs de voyage, celà expliquait le nauséabond de l'histoire qui avait attirée Moon si promptement.

Sarcelle, les bras chargées de bois, sourit au petit frère qui recevait une tape amical de l'ainé qui lui proposait un coup de main pour "nettoyer" le sac... avant que Moon ne dévore le sac tant elle voulait le fameux contenu!!
Bref, ça puait le poisson!! Ce qu'il allait manger ce soir d'ailleurs, mais, du FRAIS!!

Déposant son bardas de bois par terre sous le court panneau de la tente où ils étaient tous installés. Les cheveux prit dans le verglas bien gelée sur elle, son nez et ses lèvres étaient bien froid lorsqu'elle se pencha sur Arthur pour poser un doux baisé sur ses lèvres. Un baisé de verglas! Elle rit et fila se changer, la soirée trempée dehors, ce n'était pas une bonne idée!!
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Sarcelle
[Genève / Confédération Helvétique]

18 mars 1460

Des clans.... Une première lettre...


Toujours, Grandson nous reste! Qu'on en parte, ou qu'on y revienne.


Partir d'un endroit que l'on aime, malgré le silence, ce n'est jamais chose facile et la marque reste souvent présente.
À la mi mars, le départ sonnait. Encore une fois, quitter Grandson, laissant derrière bien des choses, et cette fois encore, des gens que l'on aime, ou que l'on apprécie sincèrement, et d'autres encore, que l'on aurait aimé avoir l'occasion de connaitre vraiment d'avantage. Cette fois-ci, le départ ne se faisait pas pour "découvrir" une nouvelle ville en population, mais bien pour rentrer à Saint-Bertrand des Comminges, peuplé 4 ans plus tôt. Entre autre par une bonne douzaines de Bocans. Mais cette fois, l'intention était d'aller vider la propriété, vendre les champs et laisser cette ville qui jadis, avait été tout feu tout flammes tant le dynamisme des gens actifs était massivement réuni. Trop de gens semblable, trop de tête pensantes dans un compté endormie, celà n'avait pas perdurer longtemps. Les gens s'étaient éparpillés. La chaleur des Pyrénées y était douce, la ville sur le plateau de la petite montagne merveilleuse. Mais quelque chose manquait.
Et la surdose de taxes et d'impôts en venait qu'à être lourde à porter.

Est-ce que Grandson avait poser une fine goutte de dépendance en leur cœur? En général à Grandson, on parle bien plus de bière de couleurs variées et d'alcool fort des Alpes que drogue. Par contre, la jeune femme n'avait eu de cesse d'y songer depuis 4 jours. 4 jours qu'ils étaient parti et elle avait l'impression que c'était déjà une éternité. Comme l'ennuie était grave sur la route? Pas tant que ça, il ne se passait rien de spécial, ils discutaient, marchaient, riaient de temps en temps. Mais les 4 voyageurs étaient bien silencieux.... et l'idée d'avoir 19 jours de marches...pour l'allée... et donc 19 autre au moins pour remonté n'emballait plus trop la demoiselle....

Ils étaient à Genève depuis hier. Cette ville qu,on disait "dynamique". Bon, d'accord, il y avait généralement des gens en taverne, des clans ont aurait dit. Mais l'envie d'aller faire jaette était, on aurait dit, un peu moins présente. D'autant plus qu'elle avait tenté de lire bien des choses concernant un certain sujet chaud... elle en avait plein le crâne!!!

Alors que le feu crépitait doucement, des morceaux de lard donnant la saveur à une soupe de légume. Sarcelle déchirait du pain sans trop s'en rendre compte. Sa tête était ailleurs. Il faut le dire, c'est mauvais pour une guerrière d'avoir la tête ailleurs. Depuis 2 jours, tout ce à quoi elle songeait, s'était les maintes façon d'égorger, d'étrangler, de décapiter la raclure de brune qui l'attendait au retour à Autun. Mais, elle aussi elle attendait ce moment, c'était presque jouissif. C'était de surcroits, une belle façon de ne pas trop penser à Grandson, et à certaines personnes qui lui manquaient.

Par un heureux hasard, un oiseau vient tourné autour du camp et semblaient mirer sur la demoiselle, et non pas sur les gens des campements de voyageurs voisins. Étrange!
Sarcelle releva la tête. C'était un pigeon. L'animal plongea alors vers le côté, loin du feu surtout. Une fois par terre, il trottina vers la demoiselle.

- Une lettre!!!

Un large sourire égaya l'air de Sarcelle. Se penchant pour libéré l'oiseau, elle lui tendit un morceaux de pain et récupéra le tube. Elle qui songeait justement depuis hier à écrire à quelqu'un. Et elle se disait...peut-être est-ce trop tôt? Cette lettre lui ferait un divertissement intéressant. Du moins, elle espérait que ce n'était pas encore des nouvelles étranges de la ville ici annonçant une autre lois étrange du genre :

« II.VENDREDI, JOUR DES HUMBLES
Décret du 17 novembre de l'an de grâce 1458
*** Nous, Avoyer de Genève, vous informons que Vous, artisans, érudits et notables, êtes soumis à la nouvelle loi en vigueur sur le territoire de la République de Genève.
A dater du 17 novembre de l'An de Grâce de Notre Seigneur, le vendredi, jour du poisson, est déclaré Jour des Humbles. En cela, il vous est désormais interdit de postuler, ce jour, à tout emploi. Ils sont réservés aux plus Humbles. (vagabond, niv0 et niv1)
Sont exclus de cette prescription les employés qualifiés dont l'avoyerie, le bailliage confédéral et la capitainerie du port auraient besoin le Jour des Humbles. Ainsi soit-il. ***»



Stratégie intéressante qu'elle s'était dite hier, mais il fallait avoir un lot de population pour ça et, c'était un peu frustrant pour les voyageurs. M'enfin, à l,heure actuelle cela lui importait bien peu et c'est en ouvrant la lettre que toutes les autres préoccupations qu'elle avait ou auraient pu avoir disparurent.
En un seul nom, ce mot sur la première ligne avait suffit pour éclairer le regard vert de la belle, et laisser voir la dentition de la demoiselle à travers le sourire que dessinait ses lèvres rouges.
Elle relevait la tête, vérifiant que les trois messires n'était pas en train de revenir de la pêche ou d'elle ne savait trop où. Elle voulait lire la lettre, la déguster comme il faut et tranquillement. Même si ses yeux avides de tout lire retournaient directement vers le doux vélin.

Elle souriait. Finalement, ce n'était pas trop tôt pour lui écrire....il venait de lui envoyer une lettre. Un petit rire espiègle traversa sa bouche, se disant qu'il avait été plus rapide qu'elle. C'était un bonheur.

Ses yeux parcouraient les lignes. S'obligeant à les relire une à la fois, pour ne pas descendre trop vite.

[font=Trebuchet MS]« j'espère que ton voyage se passe bien..» [/font]
Si si... ça allait. Ils n'avaient rencontré que deux hommes louches sur la route. Ils semblaient près à les attaquer mais Sarcelle les avait regarder d'un air si noir et persuasif que le premier, la main sur la garde de son épée avait hésiter. Elle s'était alors arrêtée. Laissant Ange marcher un peu, elle lui avait fait signe de poursuivre encore. Se tournant vers l'homme barbu vêtu d'une cape, elle lui souriait d'un vile sourire. Elle espérait un combat. Elle était en manque de se battre. C'était d'ailleurs une occupation qu'elle faisait en entrainement tous les jours pour contrer l'ennuie. Alors, sur la route, ça lui manquait un peu. Repoussant sa propre cape, dévoilant sa très longue lame ornée et ses bottes d'armée usée, les "futurs" assaillants avaient saisi que ce n'était pas une dame de maison. Et l'affront volontaire qu'elle leur offrait en disait long sur sa personnalité fonceuse et d'attaque. Le second dit alors faiblement « Bonne journée madame », puis attrapait les épaules de son compagnon pour poursuivre leur marche vers Loup qui arrivait un peu plus vite ayant vu le geste de Sarcelle. Arthur le suivant d'un pas ferme. Ils avaient diviser le groupe en deux, question de se faire repéré trop facilement et d'attiré l’empathie d'éventuels gens méfiants.
M'enfin.... la route se déroulait bien oui.

[font=Trebuchet MS]« tu ne fais pas encore fuir tout le monde» [/font]
- RHOOOOO!! Nah mais quoi????? S'exclame t'elle!!! Puis en poursuivant la lecture, elle éclata de rire. Et sourit largement en relisant la phrase, et ce qu'elle voulait dire.

Quelques nouvelles de Grandson. Puis d'oncle Atila qui était revenu... peu de temps après qu'elle parte. Arff. Elle sourit en se disant que bientôt il redeviendrait comme d'habitude. Ce cher Atila!!

Et puis il la narguait. [font=Trebuchet MS]« non, je ne dirais pas » [/font] Le vilain. Elle souriait largement. Elle se souvient de ces heures, assis devant quelques choppes vides où elle lui avait dit qu'il allait lui manquer. Aussi étonnant que cela puisse paraitre , elle voulait le lui dire. Il allait lui manquer. Elle était heureuse de le lui avoir dit. Il lui souhaitait bonne route. Elle souriait encore.
Une idée lui traversa alors l'esprit : rebrousser chemin! Non, quand même pas. Elle devait poursuivre. Mais, ces recherche de bateau se poursuivaient. 19 jours, franchement, c'était long!

Pendant quelques instants, elle se maudit ardemment elle-même d'être une femme de paroles. Mais bon, elle savoura encore une fois les nouvelles de la lettre. Puis prit l'écritoire, l'encrier et sa belle plume colorée pour rédiger une réponse, alors que la soupe allait bientôt être à ébullition.
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Sarcelle
Route de Chambéry à Dié / Duché Lyonnais-Dauphiné

24 mars 1460

Quand l'envie de TUER, nous habite comme le sang.....

Elle entendait un bruissement. Comme un petit pas léger dans l'herbe dégelée, pas très loin. Pas assez loin! Et, ce n'était pas le trottinement de la belle louve blanche qu'elle avait adoptée avec Loup_Alpha voilà près de 5 ans. Non, c'était plus lourd, et plus volontairement étouffée.

Elle ouvrit l’œil. Le feu n'offrait que braises peu ardente mais son regard capta immédiatement le reflet si distinctif du métal dans la nuit. Une LAME!! Et, de lame en mouvement toute seule dans l'air elle n'en avait connue aucune. Ses réflexes la firent alors bondir d'un geste rapide, repoussant sa couverture de leur campement de fortune de nuit. Ils n'avaient pas installé la tente ce soir là! Allez savoir pourquoi, la température si clémente des derniers jours lui avait donné envie de dormir à la belle étoile et alors qu'elle atterrissait sur ses deux pieds, des cris retentirent dans la nuit et le reflet de la lame fonçait vers elle.
Dégainant vivement sa longue lame à la forme si singulière, elle la maintenait fermement en réveillant ses compagnons d'un appel.

- Les mmeccccssssss!!! C'est maintenant qu'on se lève!! Attaque!!!

Mais où était donc passé Moon!!! Et pourquoi diable s'était elle endormit de la sorte. Qui était en tour de garde?? Elle???
Le temps n'était point du tout au questionnement car un homme costaud et barbu s'approchait sans discrétion et la narguait de sa lame. Hors, la jeune femme bien habille lui donna plus de fil à retorde que ce qu'en avait croisé le barbu. Un grand homme arriva vivement vers la gauche, les cheveux en broussaille et tentait d’empaler Sarcelle de sa lame. Il faisait noir. TROP NOIR!

les bruits derrière elle lui confirmait que Loup s'était précipité derrière elle et que le combat de menait également de son côté. D'autres bruits de bâtons frappant des surface métallique laissaient croire qu'Ange et Arthur affrontaient soit l'un, soit l'autre des armes et des boucliers, alors que le feu s'éteignait doucement...

N'ayant guère le temps d'aller chercher du bois pour favoriser la vision, Sarcelle fit un bon vers sa couche et attrapa un torche dont elle jeta l'extrémité au feu.
Tel un éclair jaillissant, les huiles s'enflammèrent et firent un éclat de lumière assez large pour que la guerrière constate qu'ils étaient moins nombreux et moins armée que leur assaillants.
- Vivement que Arthur et Ange soient armée!!!-

Protégeant son côté gauche comme elle le pouvait, tout en affrontant le barbu qui stratégiquement, se positionnait à l'opposé de son compagnon pour tenter de diminuer les esquives de leur farouche adversaire, Sarcelle visait à chaque occasion les tendons des genoux des deux hommes. Elle en atteignit enfin un à la jambe droite. Au même moment où elle entendait une voie féminine gémir de douleur suivi d'un large coup d'un bâton dans un bouclier de bois. Il y avait donc une femme non loin parmi les brigands qui les avaient surprit en sommeil.
Sarcelle se haïssait de ne pas les avoir entendu plus tôt. Mais où était donc leur si brillante et meurtrière louve qui généralement levait l'oreille avant Sarcelle.

Le combat se poursuivi un bon moment, jusqu'à ce que Sarcelle reçoive un large coup de bâton dans le dos,la faisant tomber sur ses genoux elle gémit fortement de douleur en se mordant la lèvre.
Lorsque tout son corps n'est que le lieux prestigieux du feu de la guerre, il vient toujours un moment où les flammes se ravivent et inonde chacun des membres de la porteuse de ce don. Dans une douleur aux côtes terrible, elle allongea le bras pour se saisir du bâton l'ayant agressée et attira d'un geste agressif et vif son propriétaire dans le feu, le laissant se plaindre de douleur et reculant vers la lame de Loup. Saisissant le bâton, elle le fit tournée vers devant et percuta de plein fouet les jambes du barbu qui s’effondra par terre. Les yeux imbibés de sang de la jeune femme ne voyaient plus que la douce affliction de son ennemie.
Le métal résonna alors sur sa lame et d'un geste déchainé, elle pointa vers les côtes du deuxième qu'elle atteint... au même moment qu'il tailladait la cuisse gauche de la demoiselle.

Elle entendait des voies familières l'appeler, lui demandant d'arrêter. Une masse de brigands les encerclaient et détroussaient déjà le maigre avoir d'Ange supervisé par Loup, alors qu''Arthur tentait de s'approcher pour calmé la belle dont la cuisse ruisselait. Elle n'entendait pas vraiment les mots, mais sa future victime au sol se relevait à l'aide de deux autres hommes bien armée et celui qui lui avait entailler la cuisse pointait son arme vers Sarcelle qui rugissait de l'intérieur. Un racket.... encore... et ENCORE SUR LES TERRES du Duché Lyonnais-Daufiné. Les 4 voyageurs étaient restreint à l'espace un peu plus loin du feu alors que les brigands fouillaient tous leurs sacs et avoir.

Leur récolte serait bien maigre, car les voyageur n'avaient plus grand chose mais cela n'importait plus à Sarcelle qui voyait rouge. Ange et Arthur maintenaient la demoiselle qui n'avait que faire du nombre et dont l'esprit assoiffée de sang venait d'être éveillé à nouveau, quitte à mourir, des images d'anciennes batailles lui revenaient en mémoire lorsque Loup s'imposa devant elle pour l'empêcher d'aller plus en avant. Voyant qu'elle n'avait rien de calme. Ils la saisirent et la maitrisèrent alors que les brigands quittaient l'espace de leur campement par petit groupes. Laissant les derniers remonter en scelle, puis filer avec toutes leurs provisions, des armes, et leurs écus.

- Putain mais elle saigne vraiment!!! Regarde!
- Ah noooon!!


Et les voies se faisaient un peu lointaine alors qu'à travers son corps se débattant, elle sentait qu'on la forçait à s'étendre au sol, déchirant ses braies jusqu'au haut de la cuisse. Arthur maintenait fermement un garrot sur la cuisse de Sarcelle. Le sang de sa chair coulait tout aussi rapidement que la honte de la défaite l’inondait amèrement. Tentant de se défaire de l'emprise des bras de Loup autour d'elle, sa main glissa dans le sang d'une plaie de se dernier . Inclinant la tête, elle croisa le regard inquiet d'Arthur les mains baignant dans les coulisses de sang de la cuisse qu'il maintenait. Ange déchirait sa chemise. Ses long cheveux blond brillant sous la lueur de la lune. La Lune.... et elle ferma les yeux, stoppant toute réticence. Sa tête remplie de vengeances. On lui fit un large bandage. Elle relâcha sa prise du bras de Loup, et les laissèrent faire. Chacun nettoyant et bandant les plaies ouvertes.


Allongée sur le sol frais, une seule chose occupait l'esprit de Sarcelle.... TUER!! Malgré la pénombre, elle avait réussi à garder en mémoire les traits de 4 de leurs assaillants, et c'était des visage qu'elle s'appliquerait à dessiner. Leur permettant de bénéficier d'une figuration correcte... car, l'envie de tuer était bel et bien éveiller cette fois. Cette douce chaleur brulante qui pendant des années à l'armée, et même avant, ne l'avait pas quitté, et contre laquelle elle avait combattue si ardemment pour vivre " normalement". Cette même force brûlante venait de trouver logis bien stable en elle. TUER!! Voir les brigands mourir et souffrir. Un rictus se dessinait sur ses lèvres alors qu'elle terminait elle même d'attacher le bandage de sa cuisse. En oubliant presque ses côtes fêlées, tant le plaisir savoureux des corps décharnées qu'elle imaginait étaient d'une pure beauté sanguinolente. Elle les retrouverait.....pour leur offrir, leur dernier souffle!
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
--Salti
Parviendrait-elle à se faire voir, cette fois-ci ? Peut être, l'état de conscience relative de la jeune femme aux cheveux bleus le permettrait-il.
Réunissant toutes ses forces, une âme errante vint s'en mêler.

Tu ne peux tuer tous ceux qui t'attaquent, Sarc', On neut pas tuer tous ceux qui nous font du mal, C'est pas possible, j'ai essayé, beaucoup.
Hochement de la tête blonde de droite à gauche, elle voulait aider son amie, mais ... elle même était emplie d'une haine tout aussi forte, et bien plus irrationnelle.

On peut pas tous les tuer, c'est pas possible, c'est trop usant, On peut pas tous les tuer
Peut pas Peut pas Peut pas tous les tuer...


Pas facile de se faire comprendre, quand on n'est plus que le pâle reflet de soi-même, un fantôme sans contact ferme avec le monde réel, sans contact tout court d'ailleurs.
Sarcelle entendrait-elle ? Les autres la verraient-ils ?
La prendrait-on encore pour un homme, comme le dernier gamin qui lui avait parlé, peu avant sa mort ?
Sarcelle
[ Noeud #302 / Duché Lyonnais-Dauphiné]

Dans les vapes!


Après le combat, elle se sentait tout à coup dans un autre état. La rage en elle qui ne cessait de croitre depuis quelques mois prenait de l'ampleur et l'envahissait alors maintenant complètement, s'étant bien fichée en elle, prête pour le déploiement la prochaine fois où l'occasion d'agression se présenterait.

Alors que le chaud liquide rouge quittait vivement le corps de la jeune femme par la plaie bien positionnée sur sa cuisse, Sarcelle se sentait devenir.... faible. Ce mot qu'elle avait détestée toute sa vie. Il était hors de question qu'on réussisse à la faire se sentir faible, et encore moins qu'un homme armée réussisse à lui soutirer ce qu'elle avait de plus cher; sa vie! Mais c'était plus fort qu'elle, elle sombrait doucement dans un état second, son corps se battant toujours alors que son cœur se voyait rassurer d'entendre et de voir les trois hommes à qui elle tenait être saint et sauf autour d'elle, même si tous les quatre semblaeint un peu amoché, chacun de façon différente. Sa tête elle, elle ne pensait qu'à tuer. D'une douce lenteur, elle arrivait à rattraper les truands et c'était d'une façon délectable qu'elle enfonçait sa lame tout doucement dans la gorge de l'un deux, savourant les yeux à l'expression de souffrance de sa victime... et les larmes de pardons qui venaient souiller le visage de l'homme à qui elle extirpait le dernier souffle....

Puis, une voie étrange se fit entendre. Elle vit alors Loup passer derrière elle et l'étendre par terre. Les voies se faisaient plus lointaines, plus sourdes. Arthur pressait en garrot fortement sur la cuisse de Sarcelle, les yeux bleu d'Arthur affichant une inquiétude non familière.

Tu ne peux tuer tous ceux qui t'attaquent, Sarc',
Une voie féminine faisait échos chez la demoiselle... étrange. Puis

- Elle saigne vachement!! Criait Ange près d'elle!
Et à nouveau une voie féminine qu'elle avait l'impression de connaître....


On ne peut pas tuer tous ceux qui nous font du mal, C'est pas possible, j'ai essayé, beaucoup.

mais qu'est-ce que c'était que ça! Sarcelle retournait la tête, apercevant les braises du feu, puis les trois hommes qui afféraient autour d'elle et pansaient sa plaie. Elle perdaient beaucoup de sang. Une légèreté s'installait lentement en elle. Sarcelle reconnu alors la sensation. IL y a bien longtemps, elle avait connu une sensation étrange du même genre, mais de façon différente. C'était il y a au moins 4 ans, lorsque ces expériences avec les poisons l'avaient mené au seuil de la mort.... mais cette fois, elle entendait une voie familière. Une femme qu'elle avait très bien connue. Elle tentait de déchiffrer le son qui se faisait lointain lorsque les mots lui acheminèrent un souvenir. « J'ai essayé, beaucoup »

Le visage de la blondinette sembla alors lui apparaitre vaguement. Un peu diaphane, comme une ombre dans la fumée. Mais c'était impossible. Son amie avec qui elle avait fait l'Os était morte depuis un bon moment déjà... et s'il y avait bien un fantôme qu'elle ne pensait pas qui veillait sur elle, c'était Salti, et pourtant.... confuse et allongée de tout son long, entendant par à-coup des brides de conversations des hommes elle ressenti alors une large pression serrer sa cuisse, coupant la circulation de son sang. Des mains humide de son propre sang lui relevait la jambe un peu et la tapotait doucement. Arthur était inquiet alors que Loup avait posée la tête de Sarcelle pour s'occuper de ses propres blessures, tout en gardant l'oeil sur elle.

La voie féminine reprit alors que le visage d'Arthur s'estompait un peu, comme derrière une nuée de chaleur.

On peut pas tous les tuer, c'est pas possible, c'est trop usant,

- Salti... quoi? lanca t'elle faiblement dans le monde réel!

mais la voie continuait encore...
Peut pas Peut pas Peut pas tous les tuer...

Son cœur reprenait le rythme doucement. La voie s'estompait mais le visage de Salti restait bien ancré en mémoire de Sarcelle. Qu'est-ce qui venait d'arrivée??
Comme si elle venait de courir le marathon, Sarcelle ouvrit alors les yeux et voyait clairement, la fatigue était là mais la douleur aux côtes représentait quelque chose de plus pressant que le sommeil. Elle porta ses mains à sa cuisse, refermant le bandage. Elle était éveillé. Des sourires de soulagement s'affichèrent sur les visages l'entourant. Sarcelle se remémorait alors de bons moments de combat avec Salti, la soeur jumelle de sa meilleure amie Kalena.

On ne peut pas tous les tuer. Celà résonnait dans l'esprit de la belle. Comment était-ce possible qu'elle ait eu cet étrange souvenir. D'ailleurs, cela n'en était pas un, car elle n'avait pas le souvenir d'avoir déjà eu cette phrase dans une conversation avec Saltimbanque. Comment était-ce possible? La réponse n'y était pas mais elle se souvient alors de cette sensation de présence qu,elle avait eut au port de Montpellier, lorsqu'elle avait écrit sa lettre pour Jesse. Cette fameuse lettre dont elle avait réussi à se départir une semaine plus tôt à peine, dans le lac de Grandson. À croire que les morts, parfois, pouvaient réellement refaire surface. De son envie de meurtre, elle ne gardait alors en éveil que la soif de vengeance, et savourait le doux souvenir de présences immatérielles qui surtout à l'instant, semblait avoir tenté de lui parler....

- On ne peut pas tous les tuer. Une constatation bien frustrante en effet. Mais, tellement vrai. Elle prenait alors conscience que tous ces efforts de renvoie de ces sombres pensées violentes étaient alors anéantie, et qu'il lui faudrait soit reprendre ce mutisme de son instinct, soit arriver enfin à le remettre à profit, comme lorsqu'elle avait décider de prendre un autre chemin que l'Os. Rares étaient les personnes qui connaissaient ce secret, même pas Arthur. Peut-être devrait-elle le lui dire éventuellement.


Avait-elle rêvée?? Ou bien l'âme de Salti venait de tenter de lui passer un message? Et dans quel but? L'aider à calmer sa soif..... probablement surtout permettre à Sarcelle de réaliser que cette force en elle, s'était bel et bien réveillée. Elle qui depuis 2 ans avait travailler à calmer sa réputation de coupeuse de tête agressives.... elle devrait faire d'autant plus attention.

L'air frais de la nuit entrait dans ses narines alors que Ange montait la garde, tenant le feu bien allumé et des torches de sureté tout autour. Dès l'aube, ils partiraient en direction de Dié. L'endroit ici, n'était pas sur et il fallait retrouver Moon.
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Sarcelle
31 mars 1460

Arrivé dans le Languedoc, par les portes d'Uzès

Uzès!! Uzès et son équipe de soule qui voilà 2 mois déjà voulait réussir à organiser un tournois! La jeune femme se demandait ce qu'il était advenu de ces gens avec qui elle avait eu l'occasion de rire pas mal, et de boire vraiment beaucoup - voir trop! -.

Mais bon, c'était connu, la coupeuse de tête avait elle aussi ses point faible et depuis toutes ses années elle n'avait rien perdu de son goût pour les bières bien noire et les alcool fort de la région des Alpes. En fait, elle les adorait ses alcool. En passant par l'alcool de Frelon que seul son père adoptif, Anargorn Rahl savait si bien fabriquer, en allant par la verte dorée liqueur qu'on trouvait dans les monastères des pères Chartreuse. Hum! Un pure délice floral il fallait le dire. Mais bon, on s'égare.

C'est donc avec ces bons souvenirs que d'un pas d'assassin, malgré ses blessures, la jeune femme revenait - comprendre sortait enfin- de ce foutu Duché dauphinois où dans la section sud, ils ne savaient que trouver racket, voleurs, absence et solitude. Bien triste mais en effet, pendant plus de 3 mois de voyage, étonnement, tous les soucis de route s'étaient avéré avoir lieux dans le même Duché.
Même avec les soucis politiques présent à Genève, et les histoires du Lion de Judas, les voyageurs n'avaient pas rencontré racket et combats de routes comme dans le Dauphiné. La Savoie leur avait offert de belle amitié et du dynamisme que la jeune femme aux cheveux bleuté regrettait... mais bien moins que son frère d'adoption, le grand blond Ange.

Moins d'une semaine auparavant, il avaient été surprit par un gros groupe de truands qui de leurs actes, avaient réussi à réveiller les instincts assassins de la belle. La cuisse entaillée lui avait donné du fil à retordre dans les premiers jours. Mais malheureusement pour les truands, la jeune femmes préservant toujours ses bons contacts avec les prévôtés et, ses alliées de toujours, les gens des armées, elle avait passé des heures à salir le vélin d'encre. Offrant la danse de sa plume au parchemin, inscrivant lettres, lignes, phrases, strophes même parfois, le tout dans le but de rendre la justice puisqu'elle n'y était pas arrivé elle-même, prise de surprise. Preuve qu'elle avait trop laissé endormir ses instincts de tueuse.

D'un jeux de plumes entaillées différemment, elle avait aussi prit un vil plaisir à se remémorer des visages de ses assaillants, et en avait tracé les portraits alors qu'elle était retenu au lit pour cause d’hémorragie. Sa plaie avait mit trois jours à guérir mieux. Le premier jour, elle avait poursuivit sa route, ouvrant bien amplement la chair et ne permettant pas la guérison. Le deuxième jour, l’exigence du vélin lui avait permit de moins songer à l'inaction, que de toute façon elle s'était empressée de reprendre toute la nuit durant. Le grand brun inquiet de lui faire mal s'était bien vite aperçu que les joies de l'herboristerie n'avaient que peu de mystère pour la farouche jeune femme qui une fois lancée, ne l'avait que trop peu laissé dormir. Il faut dire que elle, elle s'était dans un sens prélassée tout le jour; net avantage! Injuste vous direz...mais quel homme se serait plaint de la nuit qu'elle avait offert au beau brun?? Seuls les autres hommes voulant prétendre à la place dans le lit Sarcelle pouvaient se plaindre.. de ne pas en profiter à la place du brun.

Quoiqu'il en soit, le groupe arrivait dans le Languedoc. Une odeur de soleil et de sel de mer les accueillait alors qu'ils arrivaient à Uzès. Tous... non. Arthur semblait avoir eu besoin de récupéré un peu et les promesses de « -Je vais aller vous rejoindre, prenez de l'avance un peu... » semblaient ne pas avoir été très exploité. Comment lui en vouloir.

Loup et Ange s'était un peu moqué de la situation en reprochant à Sarcelle, sur une note amical, de peut-être en avoir un peu trop "exigé " à Arthur. Maintenant qu'elle y pensait avec du recul, elle se dit qu'ils avaient peut-être raison. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle profita de son arrivée à Uzès pour retourné au port où, quelques mois plus tôt, elle avait écrit cette magnifique lettre pour feu son ancien fiancé; Jesse. C'était dans cette ville qu'elle avait réussi à clôturer son deuil et prendre conscience de bien des choses. C'était également ici qu'elle avait eut cette étrange impression de présence calme et chaude autour d'elle.

Cherchant à retrouver le même endroit près de l'eau, elle marchait sur la berge du port lorsqu'une étrange sensation froide vient lui titiller les orteils.... par en dessous du pied. Regardant par terre, elle vit qu'elle avait les pieds dans une flaque d'eau. Ce qui était étrange, c'était qu'elle " ressentait " l'eau.
Se reculant d'un pas, elle vit alors quelque chose qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps. Sous sa botte, existait maintenant un trou.

- Bah ça alors.... ca tombe mal!!
Son pieds gauche avait donc une nouvelle option. Trou d'aération sous-semelle pour accompagner la douleur de sa cuisse en " réparation". Jolie mélange songe t'elle. Une autre dépense à songer, alors que déjà elle ne profitait d'aucun luxes aux suites du racket et donc, d'absence d'argent toujours.

Elle songeait alors à de multiples choses qu'elle avait dû laisser à Grandson, dans son ancienne ancienne maison, ainsi que dans l'ancienne maison de son père. Entre autre, d'autres paires de bottes. Une mine contrariée s'installa alors sur le visage de la belle qui eut une pensée pour la dernière lettre qu'elle avait reçu de son patelin de cœur. Le sourire se redessinait sur ses lèvres, songeant à tant de gens qu'elle aimaient qui étaient encore là-bas.

Maintenant, il fallait retourner au campement, question de retrouver les autres et de voir quel travail ils pourraient trouver demain, mais aussi pour savoir comment avançait les recherches d'un bateau... question de s'éviter un peu de marche, même si la route dans le Languedoc, en était une sous le soleil.
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Sarcelle
Montpellier / Comté du Languedoc

8 avril 1460



Après quelques jours de marches et de haltes pour refaire des force, nous sommes enfin arrivé à Montpellier. Cette capitale dynamisante de bord de mer aux effluves marines qui donne l'air du grand large. Un savoureux retour au sud!

Profitant de la nécessité de travailler un court moment, la belle demoiselle fila toute seule, après présentation de ses plans aux messires, vers la vile plus au nord; Lodève. Lodève, ville presque trop silencieuse où elle allait retrouver son père adoptif non vu depuis 4 ans, et qui dernièrement avait quitté Grandson. Elle y rencontra donc le Arnagorn en question. Longue discussion, longs silence autour d'une choppe, bref, les 4 ans passé en revue. Mais également la rencontre avec l'une des jumelles, filles de Arna, dont elle n'avaient jamais eu le plaisir de rencontrer en personne parce que placé dans un couvent à leur naissance. Soniaa et sa copine Bibi, toute deux maman. Celà faisait déjà assez de bébé dans l'air pour remuer la belle chez cheveux bleuté. Au plus grand étonnement de Sarcelle, Bibi connaissait Falken de Sbc et elles eurent une trop courte discussion sur le sujet.

Mais la belle ne restait pas sans songer à cette retrouvailles avec sir Mandorrallen qui après ses propres péripéties personnelles, était resté à Lodève, s'y installant et s'y impliquant. Elle n'avait aucun doute sur sa franche implication dans ses projets mais n'eut pas assez le temps à son goût de lui parler. Le devoirs et la route les appelant tous les deux. Il faudrait qu'ils remettent celà. Et c'est d'ailleurs ce que Sarcelle lui écrivit dans sa lettre.

Encore de belles nouvelles de Ludo. Si ce n'était que Grandson avait été ensevelit sous une avalanche. Combien d'années n'avait-elle pas elle-même eut a affronter ce genre de soucis..plusieurs. Encore une fois, les échanges de courriers étaient des plus intéressants et il lui tardait de pouvoir poursuivre les discussions laisser sur le feu, devant un feu de foyer!

Revenant donc à Montpellier, Sarcelle trouva la tente vide d'une place. Arthur était parti en avance vers Béziers. Quelle déception l'empoigna au coeur mais les quelques mots qu'il avait coucher sur papier la rassurèrent. Loup et Ange étaient tous les deux bien préoccupé. Il faut dire qu'il y en avait du monde à Montpellier.

Quelques petites lettres écrites à Toucoule, Ari, Wellan, Alcide, Falken, Nane et Canhouston afin de s'assurer que leurs déplacement iraient pour le mieux et que ce ne serait pas dans l'ennuie et le silence que se ferait la suite de leur route.

Ce que la belle voulait, c'était trouver un bateau, pour leur faciliter le trajet du retour. Mais pour celà, il fallait chercher un capitaine. Comme elle regrettait dans un sens les implications qui occupaient maintenant son fillot Bel. Mais il est vrai que le jour où elle s'embarquerait en mer avec lui et les autres, elle risquait de ne plus trop vouloir quitter le navire.
M'enfin, les journées passaient et tout ce que la jeune guerrière souhaitait, c'était de trouver une façon de rassembler tout ce beau monde en un seul lieu, afin de recréer enfin une ville dynamique remplie de visage souriants.
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