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[RP/OUVERT] SMALA; Récits de voyages et Archives..

Ange



[ Montpellier, le 11 Avril 1460 ]

Allongé seul dans un grand lit douillet, les bras croisés derrière la tête posée sur l'oreiller moelleux comme il aime, les yeux rivés au plafond entrain de suivre une araignée à la lumière des premiers rayons de soleil printaniers, lentement il émergeait de quelques heures de sommeil.

L'araignée ... cette petite bête qui effraie ces d'moiselles ... pourtant une p'tite bête n'a jamais tué une grosse bête ... 'fin ca doit être ca la phrase...
Bref, il suivait des yeux l'araignée qui commençait à tisser une toile au coin de la fenêtre. Montpellier s'éveillait lentement. On commençaient à entendre quelques gens passer, se héler pour se dire bonjour , un bonjour que le printemps rendait plus gai et donnait plus d'entrain pour se rendre au labeur et gagner quelques écus.

Il se leva d'un bond, enfila ses braies et ses bottes puis alla ouvrir la fenêtre en ayant oublié l'araignée puis respira à pleins poumons l'air frais matinal où les odeurs de miches fraichement sorties des fours à pain venaient lui chatouiller les narines et son ventre fit entendre des gargouillis.

Il s'étira longuement puis alla faire un brin de toilette rapide avant de descendre et passer à la réception de l'hôtel afin de savoir si Loup était encore à la ville. La réceptionniste lui répondit qu'il avait rendu sa clef la veille en libérant la chambre et qu'un couple l'occupait.

Il était donc parti rejoindre leur sœur . Il sourit repensant à leurs conversations. Elle lui manquait déjà ... au bout d'une journée qu'elle était partie rejoindre son brun qui avait pris les devants seul et s'était rendu dans la ville voisine. Ange l'avait taquinée en lui disant qu'il était parti afin de se reposer loin d'elle car elle l'épuisait trop le pauvre héhé. Il se rendait compte qu'elle tenait une grande place dans sa vie.

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Sarcelle
[Béziers / Comté du Languedoc]

11 avril 1460


Elle laissait le jeune frérôt derrière. C'est peu dire qu'elle était franchement contente de pouvoir enfin retrouver le grand brun. Mais en arrivant à Beziers, elle trouvait la taverne vide. La laissant à loisir songer qu'elle venait un peu de rompre avec la pseudo promesse de "veiller" sur les Smala Loup et Ange. Bien que Loup n'avait nullement besoin qu'on le veille, elle avait tout de même rassuré la matriarche par courrier en disant qu'elle gardait un œil sur eux.... ratté!! Mais bon, ils en avaient discuter et le blondinet avait ses propres raisons de vouloir rester un temps dans al capitale. Et sur celà, elle ne pouvait en rien lui reprocher quoique ce soit, puisque elle-même venait de faire la route seule pour rejoindre Arthur... Loup les rejoindrait demain. Se retrouvant à nouveau en mode trio du sud. Le premier jours de son arrivé elle tenta de ne pas trop y penser. Pourtant, Ange lui manquait déjà!! C'était d'ailleurs - et de loin- le plus bavard des trois mousquetaires! Son absence allait certainement se faire sentir davantage que prévue.

Dans la taverne où elle était, la porte s'ouvrit enfin et la voix familière clama:

- Coudonc!!! Vous jouez à cache-cache ma chère dame!!!


À vrai dire, elle avait passé toutes les portes de toutes les tavernes du coin dans l'espoir de trouver le grand brun. Qui finalement l'avait vu et suivi pendant tout ce temps il semblerait. Elle était follement heureuse de le revoir enfin après une semaine d'absence. Elle couru dans sa direction et lui sauta au cou, l'enlaçant très fortement. Comme il lui avait manqué. D'ailleurs,même son sommeil en avait été troublé tant elle s'était éveillée en sueurs si souvent dernièrement. Par chance, ils avaient tous dormi dans des chambres d'hôtel obligatoire...ce qui finalement l'avait arrangé!!

Ses sentiments étaient mitigés depuis quelques temps. Elle en avait même discuter avec le frérot. L'absence est une chose difficile à vivre pour une enflammée dans son genre. Mais ce qui était le plus dur encore, c'était bel et bien cette genre d'hésitation qu'elle notait chez Arthur chaque fois qu'ils arrivaient à se croiser en taverne. Où était le grand gaillard qui la désirait si fort?? Où était ce temps de Grandson? Fallait-il qu'ils soient arrêter dans une ville longtemps pour que naissent en lui le fonceur? M'enfin!! Elle aurait voulu en parler à Mandorrallen qu'elle avait eu le plaisir de recroiser à Lodève en allant voir Arna. Lui aurait comprit mieux que quiconque! Toujours aussi agréable de lui parler, ils avaient dû écourter leurs discussions et elle n'avait pas eu le plaisir de le revoir ensuite, étant parti trop vite. Et, ces courriers qui volaient entre ici et Grandson... comment dire, celà la faisait réfléchir nettement.

Pour l'instant elle s'était concentré sur le présent. Ce qui n’effaçait en rien bien des songe et des rêves qui l'éveillaient en pleine nuit. Trouvant le chemin des lèvres d'Arthur, elle l'embrassait et -enfin- il passèrent la nuit ensemble. La soirée fût des plus douce. De toute évidence, le grand brun avait grande hâte de faire "visiter" sa chambre d'auberge à la jeune guerrière. Elle surprit à un moment le regard du chambreur détaillé ses courbes féminines alors qu'elle lui parlait. Un petit sourire amusée se dessinait alors sur ses lèvres. Elle détachait alors - innocemment !!- sa cape qui tombait au sol en découvrant ses épaules et sa gorge. S'en était fait de lui. Ange avait peut-être raison... elle allait épuisé le pauvre Arthur; mais allait-il vraiment s'en plaindre? En général, il en redemandait.

La voix masculine prenait alors des nouvelles de sa blessure à la cuisse.

- Comment va ta blessure à la cuisse alors?
Un sourire amusé sur les lèvres de Sarcelle et elle répondait:
- Tu veux voir?
Sans une seconde d'hésitation Arthur répondait
- Oui!
S'assoyant sur le lit, elle se défit de ses bottes et remontai le tissus de sa robe sur la jambe blessée... lentement. Le regard d'Arthur alternait entre les émeraudes de Sarcelle et sa cuisse qui naissait de sous le tissus doucement. Comme elle était en train de le chercher à ce moment précis. Mais s'étant réellement inquiété pour elle lorsqu'elle avait été blessée, il prit le temps d'inspecter la plaie se cicatrisant plutôt bien. Les talents d'herboriste de Sarcelle remontaient à loin, et il fallait dire qu'elle s'en servait souvent. Ce n'était pas de ces vieux savoir qu'on oublie dans une boite!

Après quelques minutes, les mains du jeune homme sur la cuisses de Sarcelle finirent par prendre un aspect plus sensuel. Les yeux bleu d'Arthur plongeaient alors dans le vert de ceux de la belle, perdant ainsi tout l'aspect guerrier et la noirceur qu'elle s'avait si bien envoyer, son coeur prennait alors un rythme différent. Une seule envie, l'embrasser. Une main du jeune homme venait glisser sur al joue de la jeune femme, prit de cette même brûlante envie de goutter le parfum de sa peau, le nectar de ses lèvres. L'hésitation d'Arthur se dissipait alors et il approchait son visage sans quitter des yeux celle qu'il désirait alors ardemment. Leurs lèvres se trouvèrent et il était hors de question qu'il la laisse s'enfuir ou s'endormir.

Elle en aurait bien fait son esclave, mais ce soir là, l'amant jouait le protecteur la narguant. Rester habillé était exclu!! D'ailleurs, quoi de plus séduisant d'ailleurs que le torse nu et le dos musclé d'un homme? Alors qu'il repoussait la belle sur le lit, grimpant au dessus d'elle, elle souriait et lui retirait cette nouvelle chemise qu'il portait. Leurs lèvres ne se quittaient plus . Dévorant avec ardeur la chaleur de l'autre, laissant leur langue danser d'un commun accord, le pourtour du lit voyait apparaitre des morceaux de vêtements tour à tour alors que la flamme de la chandelle dansait joyeusement sur la table de nuit, observant en silence la route et le parcours des mains et des lèvres des deux amants qui se retrouvaient après une bonne semaine d'absence. C'est le sourire au lèvres, que plus tard, la jeune femme s'endormit dans les bras de son partenaire. Arthur la maintenait fortement contre lui, sa main glissant dans la chevelure bleuté de la belle alors que leurs jambes s'entrelaçaient. Dans ces moments là, elle avait l'impression que le jeune homme l'aimait bien davantage que ce qu'il ne lui disait....
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle
Vers Castelnaudary /Comté de Toulouse

17 avril 1460

Lorsqu'on quitte le Languedoc....c'est pour mieux y revenir


Ses pas étaient lent. Comme si la langueur du temps de ce jour pesait sur ses épaules. Les pieds l'un devant l'autre, elle regardait les rides des histoires passées dans la boue du chemin. C'était intéressant de constater combien parfois des amoncellements de rochers, ou encore des sillons dans la terre pouvaient vous informer des activités de passage des grands chemins.

Et le Languedoc avec ses villes portuaires étaient un haut-lieux d'arrivage pour le commerce en tout genre, il fallait en être conscient. Comme elle avait apprécié l'odeur de la mer. Les derniers jours à Cascassonnes, elle avait laissé les deux brun partir devant elle. Elle avait prétendu avoir trop de fatigue, ou quelque raison butoir du genre. Tout le trio était impatient d'arriver à Sbc. Même si les dernières nouvelles de Toucoule lui annonçait la présence festive d'un groupe de voyageur, ce matin même en taverne elle avait croisé des compatriotes de Auch qui arrivaient de par la même route. Le constat était le même qu'il y avait 3 mois avant son départ : mort désolation. Enfin! Quoiqu'en général le mot mort puisse éveiller l’intérêt de la belle, lorsqu'on parlait d'une ville, elle trouvait le mot sombrement triste. Elle aimait la vie, l'action, le rythme et l’enivrement.

Enivrement! Elle n'osait même pas y songé tant c'était le désespoir!!! Dans tous les sens du terme!! Sans le sous pour exagéré dans la boisson, elle avait ce matin appris à son grand regret la "disparition" étrange aux effluves mortuaires de l'ainée de la famille Smala. Dal!! Enfin, il se faisait appeler Saintjust le 'Toine depuis quelques années déjà. Ses dernières nouvelles remontaient à voilà bien trop longtemps et elle n'avait même pas eu l,occasion de lui parler. Dire qu'il y a trois mois, ils étaient en même temps à Montpellier, mais elle n'avait pas persisté à rester sur place quelques jours pour prendre une choppe avec lui. Elle se maudissait intérieurement.

Antoine était donc porté disparu, voir pire encore, mort!!Et celà à Carcassonne!! C' était pathétique combien la nouvelle lui fracassait le crâne alors qu'elle était ce matin même assise en ces lieux.

Wellan était parti au monastère en retraitre après, de toute évidence, que son ancienne vie ait refusée de le reprendre! Chose qu'elle ne pouvait que comprendre mais bon!

Ari était mourant à Saint-Bertrand! Et ne lui donnait plus de nouvelles, trop faible pour écrire. Même le médicastre ne donnait pas trop d'informations.

Ange avait décidé de rester à Montpellier pour s'incruster un peu dans la ville et prendre part à l'activité "débordante" selon lui. En plus, son ancienne conjointe et son petit groupe l'avait rejoint. Voir son fils pour la première fois avait dû être quelque chose pour le blondinet! Elle ne se sentait pas mal de l'avoir laissé derrière. Il avait fait son choix, et elle le respectait. Par contre, elle avait une nette impression de dissolution du groupe. Mais elle savait que sa relation fraternelle avec le frérôt résisterait à tout.

Puis hier soir, elle avait laissé partir Loup devant. Accompagner d'Arthur dont elle ne voulait pas se séparer, mais, les choses devenaient un peu... difficiles moralement pour elle. Car en effet, même de ce côté là, elle manquait d'enivrement. Non pas qu'elle ne l'aimait plus autant, au contraire. Mais c'était justement là le soucis. Elle l'aimait et avait l'impression de ne plus rien faire d'autres de son "corps" .- On se comprend bien? - Ses rêves se faisaient de plus en plus insistant et la charmeuse en elle n'était pas éteinte pour autant. Mais de tous les jours, elle évitait depuis plus d'un mois, et au maximum, de se retrouver trop souvent en taverne. La fatigue d'Arthur se notait, et ils ne prenaient pas toujours la route au même moment depuis 3 semaines. Pour la femme de feu qu'elle était, celà devenait dangereux. Certes la fidélité était pas mal dans ses principes, mais, lorsqu'on est pas officiellement engagé, que ce passe t'il donc? Les hommes qui la charmaient en général recevaient soit une réponse brûlante, soit une claque brûlante en pleine tronche ou encore un couteau sous la gorge accompagné de son regard qui tournait au noir si l'impudent s'aventurait verbalement trop à fond. Nul n'arrivaient d'ailleurs à franchir se cap, outre si elle le laissait faire. Et, depuis plus d'une semaine, elle était un peu trop tenté d'en laisser faire un.... mais, fallait il déjà qu'elle en rencontre un intéressant. Et elle s'interdisait ce vice. Délectable vice. Enfin!!
L'enivrement, c'est point barre depuis un moment, et elle en avait marre. Ses rêves la trahissait! Et se réveiller en sueurs, haletante entre Arthur et Loups - séparés on s'entend...- dans la tente, ça ne le faisait pas trop.

Elle étirait la route devant elle, ayant choisi de bifurquer par Castelnaudary....là où gens et taverne il y avait. Mais aussi parce que c'était un peu moins chiant que de camper toute seule sur la route dans un nœud abandonné. Bref, scrutant les cicatrices de la terre battue, elle avançait vers la ville se dressant comme un miracle. Un mirage brun sur fond vert. C'était pas la classe, mais elle connaissait la ville alors, elle s'avait à quoi s'attendre. Un brin de folie, beaucoup de suspicion surement, un bel accueil, quelques personnes sympathiques. Paquita était-elle encore mairesse?? Elle le saurait très bientôt.

Plus elle avançait, et plus elle avait envie de revêtre sa cape à capuchon rouge, question de cacher son identité, et de reprendre le rythme de SarViathan.... elle voulait de l'action...
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Son regard d'émeraude cacherait-il quelques magie que ce soit? Le mystère reste à découvrir.
Sarcelle



St-Lisiers / Armagnac et Comminges

Je REFUSE les rumeurs ingrates!!


Comme s'il ne fusse pas suffisant que d'avoir à vivre l'isolement et la solitude, le cœur de la belle guerrière avait reçu des coups de fouets dans les derniers jours. Arthur lui avait glissés quelques lettres mariant les " tu me manques " avec les " il faut qu'on parle". Il abordait des histoires de rumeurs.... mais QUELLES RUMEURS.

La Smala n'avait point du tout aimé cette idée mais bien qu'elle avait tentée de ne pas se monter la tête avec ça, rageuse comme elle était reconnue pour l'être, la colère n'avait pas prit bien plus de quelques minutes à bien s'installer en elle. Elle égratignait les rebord du comptoir lorsqu'elle reçue la visite d'un autre pigeons effrayé de son attitude. Le beau Galahad tentait de se faire, tout en parler d'aller rejiondre une amie. Val! Mais à la fin qui était cette amie Val qui pouvait peut-être arrivé à ce qu'il parte la voir, alors qu'il disait à Sarcelle l'aimer. Elle était décontenancée et les nuits furent longues avant qu'elle n'arrive - ENFIN - à entrer en taverne pour le voir. à croire que même les tavernes pendant 3 jours tentaient de faire tenir les doutes et les inquiétudes de l'agressive tueuse. Elle en était même venue à songer demander à son frère d'écrire à Arthur afin de calmé ces âneries de racontars.

Déjà par le passé, les racontars avaient été alimentés. Des histoires comme dequoi aucun homme n'arrivait à la saisir, à la garder pour lui seul, et que celui qui réussirait aurait donc fait un bel exploit.

Elle se rappelait encore sa rencontre avec Joran, le copain de Kachina, qui lui avait dit : " Sarcelle, la légende en chair et en os, la guerrière que nul n'arrive à retenir ". Ce qui voilà quelques mois l'avait bien faite rire. Mais dans les heures actuelles, la faisait bien moins rire, parce que additionné aux portes verrouillées des tavernes, la communications avec son beau brun devenait bien trop mince et peu fréquente. Pas assez fréquent!!

Et puis vient avant hier.... à Tarbes, où ils s'étaient enfin revu. L'ambiance des retrouvailles étaient loin d'être le feu et les flammes qu'avait escompté Sarcelle. Il était fâché, renfrogné et distance. Ne la regardant pas toujours, puis il lui parlait de rumeurs, et qu'il se demandait si elle arriverait à se " contenter" de lui seul.
Quel étrange discours! D'une part, elle lui avait été fidèle, alors qu'ils n'étaient même pas engagés, (outre 3 hommes qui avaient embrassés Sarcelle, et dont il était au courant et parfois même assisté) et d'autre part, c'est lui qui depuis des mois n'avait eu de cesse de lui dire qu'ils étaient tout deux libres de leur côté. D'ailleurs elle s'était fait embrasser. Non pas comme lorsqu'on partage un baisé, mais bien comme lorsqu'on vous plaque sa bouche contre la vôtre sans que vous ayez demandé quoique ce soit. En général, c'était de la pointe de l'épée qu'elle répondait à ce genre d'affront. Outre si elle était consentante, vachement ivre ou très célibataire. Ce qui depuis qu'il lui avait dit l'aimé, n'était plus le cas. Certes, on anéantie pas les rêves incontrôlables, ni même les désirs très fort mais, outre les mains d'Arthur, et ses propres mains... nul autre ne l'avait touché depuis leur descente de la Confédération Helvétique.

Bref, il s'en suivi d'éclats de voix et de fracas de verre contre le mur de la taverne. Elle avait parlé de Jesse. Toute l'émotion du souvenir y était!

- Le seul qui a réussi et avec qui sans craintes je voulais partager ma vie, et bien, il est MORT!!!

C'était sorti de sa bouche malgré elle. Ses yeux d'un vert éclatant n'auraient point su être plus frappant, plus flagrant.
Et elle déballait le reste d'un seul jais, n'arrivant pas à retenir les mots.

- Et l'autre c'est son con de frère qui refuse de me regarder, assis dans son cadrage de fenêtre à m'ignorer alors que ce ne sont que des rumeurs!!

Elle rageait! La colère gagnait du terrain et elle avait nettement du mal à contenir cette force qui l'envahissait subitement. Elle connaissait si bien ce feu. Mais les mots, trop durs étaient sorti, et l'amalgame à éviter - Jesse, frère, amour, mort- était déjà dit. Trop tard!

Arthur avait changé d'état, complètement. Une attitude qu'elle ne lui connaissait pas encore. Il s'éloignait puis rageusement balançait à son tour des choppes en réponse, après les avoir vidé d'une traitre, frustré. Il avait fini par sortir en claquant la porte. Un vrai Galahad! Alors que la guerrière se tuait de l,intérieur pour arriver à se taire mais surtout, cette fois, ne pas laisser la rage gagner comme elle l'avait toujours fait dans les 6 dernières années de sa vie dans les méandres de la vie amoureuse.
Reprenant autant que possible le dessus, elle partait à sa suite, criant son nom en excès de rage qu'elle n'arrivait pas à contenir. On aurait pu croire qu'elle allait lui donner la mort, comme un héros au combat qui convie son ennemie.Il était là, adossé contre un mur de taverne avoisinante. S'approchant de lui elle lui criait tout ces refus de croire en tant de sornettes qu'elle n'eut pas le temps de terminer ces phrases. Soudainement, la large main d'Arthur lui saisissait le bras et l'attirait violemment contre lui et la plaquait fortement dans le mur. Le choc la surprit, mais jamais autant que la vivacité et la passion dont fit preuve Arthur. Le jeune homme plaquait ses lèvres brûlantes contre celles de Sarcelle, la graciant d'un des baisés les plus passionnel qu'ils n'avaient eu l'occasion de partager. Toute la rage refusant de se replié, le moment farouche dura encore. Le grand brun serrait ses doigts dans ceux de la jeune femme pour plaquer la main au mur et l'embrasser d'une passion amoureuse mi rageuse. Ils étaient tout deux fâché, mais ils s'aimaient. Et elle l'aimait tant, qu'il lui était bien impossible encore de s'imaginer vivre trop loin de lui longtemps. La distance était cruelle.

Au matin, parce que vous aurez compris que la fougue des amants est loin de s'être clôturée à un baisé, le dos écorchée de la belle se rappelait encore de la force d'impact contre le mur. Elle souriait. Lové dans les bras d'Arthur au réveil, était nettement un moment qui embellissait le jour. Toujours sans nouvelles de Loup, malheureusement, ils avaient décidé de reprendre la route vers Montpellier pour aller retrouver Ange Smala qui les y attendait.
La route se faisait dans les échanges de sourires, la main dans la main et le sujet n'était toujours pas revenu sur le tapis.

Un pigeon tournoyant au dessus d'eux fini par atterrir en face de la jeune femme à la chevelure bleuté. Une lettre.... Christian...
Le cœur de Sarcelle se serrait doucement. Voilà donc que le frère de sang d'Ari, lui annonçait la mort d'Ari.

Citation:
Il est indiqué dans son testament qu'il vous considère, ainsi que moi même, comme membre de sa famille.


La vie était parfois cruelle. Demandant une pause au grand brun, elle saisit l'écritoire et rédigea une courte lettre à Christian, l'invitant à se joindre à eux vers Montpellier, pour aller rencontrer les autres. Sinon, elle devrait trouver un temps pour rencontrer Christian. À l'instant, Ange attendait à Montpellier avec un petit bébé de neveu dans les bras.
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