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[RPA] La torture, le fer et la flamme t'attend...*

Grimoald
(Certains passages de ce rp peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes)

[Bourges, 1460... Une ancienne forge souterraine]

    « La torture, le fer et la flamme t'attend » Jean de Rotrou


Un couloir, des portes qui se referment. Un long corridor, des portes, et encore des portes. Et toutes se referment. Elles semblent vous regarder, et elles vous regardent, et elles rient. Un rire sonore, un rire glacial, un rire féroce. Elles rient parce qu'elles savent. Elles rient parce que vous courrez, vous courrez pour fuir, pour atteindre la porte suivante et sortir de cet infini et infernal couloir. Vous courrez, vous suez, vous haletez. Et la suivante se referme, elle se ferment toutes les unes après les autres. Il n'y a aucune issue. Il n'y a rien d'autre que cet étroit et interminable corridor, que ces odieuses portes qui se ferment les unes après les autres. Et vous êtes seul...
Une lumière éblouissante, un souffle glacé qui vous fait frissonner et qui vous soulève comme une pauvre brindille. Une lumière aveuglante et des bruits de pas qui approchent. Le claquement des pas sur les pierres gelées semble se rapprocher. Une ombre se dessine. Elle s'avance, lentement. Qui est-ce ?
Des boucles blondes, des traits familiers. Grande, mince, dans sa longue et simple robe bleue sombre, elle était là, se tenant devant lui. Elle était là, et elle posait ses yeux sur lui. Les larmes coulaient sur son doux visage. Elle regardait son ange, son enfant, et les larmes jaillissaient de ses yeux d'un bleu un peu terne.
Il se tenait devant elle, nu comme au premier jour. Elle était apparue dans ce long corridor, elle était sortie de l'aveuglante lumière. Il était seul, dans ce long couloir, courant après les portes qui se referment, quand sa défunte mère est apparue. Il la regardait, la bouche ouverte, les bras ballants. Elle était toujours aussi belle, elle était toujours sa douce maman. Et elle regardait son petit ange en sanglotant. Il s'approche, lentement. Est-ce bien réel ? Il la sent, elle est là. Il sent sa douce main qui tremble, il la prend. Elle lui effleure le visage, son doux visage d'enfant. Elle caresse sa joue, et les sanglots se font plus violents. Elle se penche vers lui et l'étreint comme avant. Il lui demande pardon, les yeux pleins de larmes. Elle le serre plus fort encore. Il lui dit comme il l'aime. Elle sanglote et lui baise le front.
Et l'étreinte de desserre, elle s'éloigne. Un épais brouillard l'emporte, elle disparaît dans la brume. Elle le regarde toujours, en s'éloignant. Elle est inquiète, inquiète pour son enfant. Et elle disparaît, en sanglotant. Puis la pâle lumière qui avait envahie le corridor disparaît à son tour. Il est seul, à genoux sur la pierre froide et rugueuse, tête baissée, perdu dans ses pensées. C'est alors que les portes se mettent à claquer. Ensemble, en cœur, elles claquent. Elles s'ouvrent et se referment. Elles rient de plus belle, elles narguent le jeune nain qui se tient les oreilles pour ne pas qu'elles explosent. Il tente d'échapper à ce brouhaha infernal. Il s'agenouille, se replie sur lui-même... il hurle !
Un grand silence, un silence pesant, un silence effrayant. Et tout est emporté dans un tourbillon. Les portes volent, les pierres se brisent, le sol s'effondre. Le nain ferme les yeux, son crâne le fait souffrir. Il ferme les yeux et attend. Il attend que ça cesse ! Et le silence revint... Et il ouvrit les yeux. Tout ceci n'était qu'un rêve...

Retour à la réalité. Et quelle réalité ? Où était-il ? Que faisait-il ici ? Que s'était-il passé ? Il avait mal, il souffrait. Pieds et poings liés par une lourde chaîne, il était suspendu au plafond comme une vulgaire carcasse de bovidé. Il n'était plus rien qu'un morceau de chair. Un petit morceau de chair qui ne demandait qu'à être découpé. Et il souffrait, il suait, il suffoquait. Il tourna difficilement la tête. Il n'y avait point de lumière. L'endroit était dans la plus totale pénombre. L'endroit était lugubre. Il n'y avait rien d'autre que de l'obscurité, de la poussière, des pierres ruisselantes et des chaînes. Il gesticula et parvint à regarder en-dessous.
La pièce était vide. Le sol était jonché de chaîne. Il cherchait un moyen de se libérer. Impossible, il était solidement attaché. Des vapeurs chaudes vinrent effleurer son corps. Il y avait un four, on l'entendait gronder. Où était-il ? Probablement dans une ancienne forge, une forge souterraine. Il aurait put crier, mais à quoi bon ?



-"A l' AAAAAIIIIDEEEEEE !!! Aidez-moi !!!!" se mit-il tout de même à hurler.


Il était nu, il n'avait plus une once de dignité. Il n'était plus rien d'autre qu'un tas de chair. Il gigotait, en vain. Il essayait de se défaire de ses chaînes, en vain. Il ne lui restait plus qu'à prier. Il ne lui restait plus qu'à se demander pourquoi. Pourquoi il s'était retrouver ici ? Qu'avait-il fait ? Qu'allait-il se passer ?
Et les larmes se mirent à couler. Il sanglotait, en silence, en attendant la suite. C'est tout ce qu'il pouvait faire à présent. Attendre, et encaisser...

_________________
Sebilia
[Quelques jours plus tôt]

J'veux la moitié d'l'or d'avance.

Le contrat est scellé comme ça. Pas de signature sur un coin de vélin, pas de poignée de main ou de courbettes. Juste le bruit des pièces qui changent de main.
Le gars veut qu'elle joue avec un nain, et il paie grassement. Elle demande pas pourquoi, c'est pas son problème. En route vers sa mission, elle s'y plonge, dans son problème : trier par ordre de priorité ce qu'elle compte acheter avec l'or fraichement gagné.


Une robe !

Un bustier ?

Oh oui, un bustier ! Et une cape !

Et des bottes ?

Bien sûr, des bottes !


[Présent... Une ancienne forge souterraine]

On voit rien là d'dans.

Soulevant sa robe d'une main, levant une chandelle à la flamme vacillante de l'autre, la précieuse descend, marche après marche, l'escalier creusé à même le sol dont la traitrise lui arrache plus d'un juron.
Arrivée en bas, elle se retourne et, moue boudeuse sur le visage, regarde son compagnon de mission descendre à sa suite.


Hey l'bourru, t'nous fait d'la lumière ? On peut pas bosser dans l'noir...

Pis c'est un coup à se blesser avec tout ce qui traine sur le sol...

Ouais, j'allais l'dire.

Au début, l'idée de pas être la seule sur le coup l'a ennuyée, mais en fait, l'homme s'avère utile pour faire tout ce que Seb n'a pas envie de faire. Tâtonner dans le noir à la recherche de lampes pour en enflammer l'huile, alimenter la forge, rougir quelques outils... Tout ce qui manque totalement de raffinement et relève plus du travail d'un gueux que d'une demoiselle.

Comme ouvrir la porte...

Oui.


Pour elle, c'est évident, mais pour son compère pas forcément, alors elle pointe sa faible lumière en direction de la lourde porte, quelques mètres devant eux, et attend qu'il la pousse.
De l'autre côté, sa mission, enchainée au plafond. Elle, elle n'a fait qu’appâter la cible en usant de ses charmes. Frapper, assommer, trainer, porter, attacher... Elle a laissé tout ça à l'homme.

Elle a mangé, elle s'est reposée, elle est prête à travailler, et alors qu'elle attend que la porte s'ouvre sur son contrat, elle s'imagine déjà se glisser dans un bustier de soie rose...

_________________
--Servitude


    [Une ancienne forge souterraine, avec une chieuse qui le prend pour de la vermine]


De son vrai nom : Valérien. Sauf que ça le fait pas trop, hormis si on connait un minimum l'histoire romaine. Mais, c'est peut-être pas une mauvaise chose que vous ne le connaissiez pas, car c'est pas principalement glorieux.Bref. Il avait des dettes de jeux, et faisait ce job que pour cette raison : Les effacer. Du donnant-donnant. Toutefois, ne vous méprenez pas, son petit surnom de : Servitude, ne lui vient pas du fait qu'il est esclave de ces dettes. Non. Du tout. Au contraire, on lui a donné parce qu'on disait de lui qu'il était assujettit à la Faucheuse du fait qu'il avait les mains tâchés de sang. Froid, autoritaire, il n'avait pas peur de rien et il aimait l'alcool, le jeu et les femmes. Rien de très original. Et pour payer tout ça, mercenariat tout ça tout ça. Peut importe, tant qu'il avait les écus à la fin. Sauf que là... il était avec une de ses chieuses. Et qu'il avait dû faire tout le sale boulot. Définitivement, ce travail emmerdait grave Servitude. S'il n'avait pas cette mission, sans doute qu'il aurait un forcé sa main sous la jolie robe de mademoiselle, mais s'il avait peu de qualité celle de mener un contrat à terme en était une, ainsi le borgne se garda bien de tout les commentaires et toute attaques envers sa « partenaire ». D'ailleurs, pourquoi était-elle là ? C'était limite vexant cette histoire...

- Z'avez peur d'sâlir vos jolies p'tites mains m'dame ?

Un sourire arrogant s'affiche sur son visage, alors que quelques mèches rebelles vient y tomber sans demander d'autorisation. D'une main autoritaire il les repousses, avant de détailler, comme il le peu, la silhouette de sa partenaire, dans le noir.Il s'approche ensuite de la porte pour la pousser. Définitivement, elle le prenait pour le laquais de service, et il n'aimait pas spécialement ça. Pour l'instant il la laissait joué à son petit jeu de supériorité, mais elle n'avait rien pour attendre la folle. Enfin. La porte grinça sous sa force, ce qui fit rire quelque peu Servitude, alors que leurs chairs à canon se dévoilait devant les yeux, à tout deux. Il laissa rentrer la damoiselle, presque galamment, profitant de nouveau pour reluquer un peu le tout. Il n'était qu'un homme après tout. Enfin, il la suivit, et jeta un œil au nain qui semblait venir de se réveiller et qui hurlait à mort.

- Ça sert à rien d'crier l'nain. Personne va t'entendre ici. N'est-ce pas ?
Dit-il en lançant son regard sur la Femme. Il s'approcha de la victime, sourire carnassier.Z'aviez j'mais connu la Servitude ? Z'allez voir...Et il se tut, reculant légèrement, juste assez pour de nouveau regarder sa partenaire.On commence par quoi ? Vous lui expliquer pou'quoi il est lô ?Tant qu'à faire la laquais, il va beurrer épais le borgne.
Sebilia
La porte s'ouvre sur les cris de son contrat, et aussitôt ça l'agace, la précieuse. Pourquoi est-ce qu'ils ont tous besoin de beugler à chaque fois ?

La peur, sans doute.

Hmm ? Oh...

Elle se pare de son plus beau sourire et passe la porte d'un pas mesuré.

Shhhhhhh... Faut être gentil et pas crier. Là... Là...

Calmer un cheval ou calmer une cible, au final c'est pareil.

L'homme dont elle a hérité avec ce contrat s'approche de la petite chose enchainée au plafond, lui parle, et Seb écoute, souriant toujours, jusqu'à ce qu'il s'adresse à elle et que le sourire se transforme en moue de dégoût. Ca lui plait pas, ça, qu'il s'adresse à elle. Un bon esclave est un esclave qui se tait. Elle secoue imperceptiblement la tête alors que la mémoire lui revient : ce n'est pas un esclave, lui aussi a été embauché.
Un soupire plus tard, les noisettes se détachent du contrat et se posent sur le non-esclave juste assez longtemps pour accompagner ses paroles.


On commence par faire d'la lumière avant qu'j'me blesse sur un outil qui traine.

Oh et le fer le fer le fer !

Ah oui, le fer... Profites z'en pour mettre une paire d'fers à rougir. Rapide regard à ses pieds avant de donner un coup de botte dans ce qui ressemble, dans la pénombre, à une tenaille. Ca manque pas dans l'coin l'fer.

Il serait fier, son frère, s'il la voyait prendre les choses en main comme ça. Cette idée plait tellement à la Seb qu'elle se pavane, droite dans ses bottes, fière d'elle-même.
Retrouvant son sourire, elle repose ses noisettes sur le contrat suspendu au milieu de la pièce et s'en approche lentement, glissant ses pieds pour ne pas trébucher sur un outil.


T'as été vilain, p'tite chose. L'Jojo l'a payé cher pour qu'je... Léger mouvement d'humeur. Elle a faillit oublier qu'elle est pas seule sur le coup. ...qu'on...vienne te l'montrer.

Vilain, pas vilain, elle en sait rien au fond, et ça l'intéresse pas de savoir, de toute façon.

Elle approche son unique source de lumière du petit corps enchainé et, relâchant le pan de sa robe, glisse sa main ainsi libérée vers la peau offerte. Elle frôle le cou, du bout des doigts, juste assez pour y sentir battre la vie, puis descend plus bas pour poser le plat de sa paume sur le coeur affolé.
Fascinée, la précieuse se penche en avant et vient plaquer son oreille où était sa paume, laissant glisser sa main plus bas jusqu'à griffer doucement, tendrement même, le ventre souple de sa cible.


On va jouer...
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Grimoald
Des chaînes, partout des chaînes. De lourdes chaînes qui lui font mal. Pieds et poings liés, le corps qui se plie, la peau qui se tend, le cou qui se dresse dans un ultime effort parce que garder la tête haute et hurler, c'est tout ce qu'il peut faire à présent.
Alors il se tend, il hurle, il appel à l'aide. Mais la pièce est encore vide, et les murs sont épais. Pas un filet de lumière. Il ne sait rien, il ne sait plus.
Quelle jours sommes-nous ? Quelle heure est-il ? Cela même est une torture. Il n'a plus de repères. Il est seul et prisonnier. Il est nu comme un vers.... Il n'est plus rien, il n'est plus qu'un tas de chair enchaîné et mis à nu. Il n'a plus aucun droit, plus aucune dignité. Alors ses membres se tendent. Ils se tendent pour se persuader qu'ils existent.

Des bruits de pas, presque inaudibles au début et qui se font de plus en plus proches. Une voix, une voix de femme. Une seconde voix qui lui répond, une voix d'homme. Une porte qui grince.
De l'aide ! Enfin !
Le nain hurle plus fort encore, ils donnent ses dernières forces. Sous son corps enchaîné au plafond, un homme et une femme. Peut-être ont-ils été alertés par ses cris ? Peut-être viennent-ils le libéré ?
Perché là-haut, impossible de les décrire. Alors il gigote, fait vibrer les chaîne pour attirer leur attention.
La voix féminine lui dit de se calmer. La voix est douce. Pour sûr, ils viennent le libérer.
L'homme approche, le nain ne peut le regarder, mais il le sent tout proche. Puis il entend sa voix, il lui parle...
Il lui dit qu'il ne sert à rien de crier, que personne ne l'entendra. Il se rapproche encore et lui demande s'il n'a jamais connu la "Servitude"... Qu'entendait-il par là ? Le nain était un serviteur zélé, la servitude, il connaissait ça. Mais qu'entendait-il par "Servitude" ? Il essayait de regarder l'homme qui lui parlait. Mais il fallait tendre le cou pour cela. Et il n'en avait plus la force. Qu'allait-il voir ?
Et le voilà qui demande à la femme par quoi ils allaient commencer. Et le nain qui commence à y voir un peu plus clair... ils n'étaient pas venu le libérer !
Que faisait-il ici ? Pourquoi ? Il n'allait pas tarder à le comprendre.
La femme se met alors à parler. C'est la cheffe. C'est elle qui dirige les opérations. Elle demande au type de faire de la lumière.
Le fer ? Pour quoi faire ? le faire rougir ? Mais... pourquoi ? Et là le petit tas de chair écarquille les yeux. Le fer, c'était pour lui !
Pas le temps de gémir, de hurler à nouveau. Elle lui parle. Elle le nomme "petite chose". Et c'est vrai... ce n'était plus rien d'autre qu'une petite chose.
Elle lui dit qu'il a été vilain et que... Jojo ?
Le nain alors comprend, et se souvient. Jojo le Borgne, tenancier d'un petit tripot dans les faubourg de Thiers. Cela faisait si longtemps qu'il n'en avait plus entendu parler.
Le nain avait beaucoup jouer, et beaucoup bu dans ce tripot. Il avait beaucoup perdu et avait fait beaucoup de dette. Il avait échappé à Jojo le Borgne, mais on finit toujours par payer ses dettes... Et ils étaient là pour ça. Ils allaient lui "montrer"... il allait payer !

Et la lumière approche et vient aveugler le jeune nain à bouclettes blondes. Et il sent sa main effleurer sa peau. Elle est douce.
La main effleure son corps nu. Elle passe sur les fines cicatrices qui jonchent son torse et ses flanc. Des fines cicatrices qu'il abhorre fièrement. Certaines sont dues à la guerre, les autres à son lynchage au début de l'été.
Elle écoute son petit cœur qui bat. Et il bat plus fort que jamais. Il a peur, il est terrorisé. Puis il sent sa main glisser sur son ventre. Elle le griffe un peu. Il est affolé. Il n'ose même plus bouger.
Il lui murmure alors... "on va jouer"
Et la petite chose se met à pleurnicher....
Ce n'était rien d'autre qu'une petite chose. Une petite chose haute comme trois pommes. Une petite chose aux bouclettes blondes et soyeuses. Une petite chose maigrelette. Une petite chose aux visage d'enfant, aux joues roses et potelées. Il avait dix-sept printemps mais on aurait dit encore un enfant. Il refusait de grandir d'ailleurs, il ne voulait pas devenir un adulte... il voulait prendre la vie comme un jeu... Et ils allaient jouer...


-"Lâchez-moi... je vous en prie... lâchez-moi... je... je..."

Il a peur, et il gémit. Il supplie... Il espère toucher ses tortionnaires...
Il ferme les yeux et les larmes s'échappent tout de même. Elles filent comme un torrent sur ses joues.
Il ne gigote plus, il ne crie plus... Il n'en a plus la force...

_________________
--Servitude


- Z'êtes pas capable d'en faire vous-même d'lô lumièreu ?

Il est agacé. Ce faire dire des ordres par une femme, c'est quand le bouquet pour un homme de sa trempe. Mais les dettes, toujours les dettes, il s'en rappellent, et s’accommodent donc de cet air qu'elle se donne la « gentille dame », car elle n'est pas si gentille si elle est là avec lui. Il en ait sur, elle est là pour s'assurer qu'il fait le job comme il faut, et qu'il ne triche pas comme au ramponneau. C'est sa perception à lui, au Borgne. Il regarde la victime, approuvant pour lui-même comme il aime privé de la liberté un homme pour mieux le rendre animal, le blessé, voir quelques fois le tué, pour certaine victimes. Il est fou. Un peu. L'alcool, les femmes et le jeu n'est pas des plus aristotéliciens, ni le crime et le mercenariat.

Et voilà qu'il doit faire rougir le fer maintenant ! Définitivement elle veux pas se salir les menottes la femelle. D'un œil, le seul qu'il a d'ailleurs, Servitude la regarde qui s'avance vers le nain. Il sourit, et observe. C'est sa façon de comprendre rapidement sa partenaire, et s'il est préférable pour lui de se méfier un peu, ce même si elle est une femme, et lui un fort homme. Elle discute. Elle oublie qu'il existe. Il grogne un peu, mais elle s'est reprise. Définitivement, c'est une chieuse. Pour lui, bien entendu. Il comprends rien au geste qu'elle semble tracé sur le nain, et il secoue la tête. Lui, il aurait déjà commencé à lui faire pisser sa vie à la victime. Il l'aurait insulté, lui aurait fait peur avec les mots. Vous savez, c'est ce qu'on appelle de la violence psychologique, et elle, elle a des gestes qui semble tendre.

Si ça se trouve c'est sa fiancée au nain ! Il regarde la femme. Il ne dit rien. Il est idiot.

D'un geste lasse, il cherche lampes ou torches, de quoi allumer la forge souterraine, et éclairer le tout. Il se décide de se mettre au boulot finalement. Une fois que la lumière fut, il va vers le four. L'observe, un peu stupidement et ajoute des bûches dedans avant de prendre l'énorme soufflet qu'il actionne en faisant crispé ses muscles qui s'actionne au travail. Il ravive les flemmes qu'elles soient assez grosses pour faire chauffer le fer. Une fois fait, l'homme cherche de quoi faire rougir. Le fer manquait pas, mais c'est que quand il travaillait, le Borgne aimait bien signé les victimes. Et ça, la créature (la femme) n'allait pas lui en empêcher. Juste une petite signature...

Enfin, il met quelques fer à chauffés, et se tournant vers la femelle.


- Cé fait.

Finalement, regard vers le nain qui crie et sanglote comme une fillette. Ça fait soupirer Servitude ça. Alors il se rapproche, énervé, et lance un regard menaçant vers la victime, mais elle ne peut le voir. Malheureusement.

- La prochain' foé qu'tu cri j't'arrache la langue ! Capiche ? Et r'tiens toé donc un peu de pleurnicher !

Aucune finesse. C'est un homme. Et se retourner vers la femme.À son tour de s'imposer un peu.

- Allez. On s'bouge. J'vais pas y passer la s'maine !

Il avait des femmes à prendre lui.
Sebilia
Elle écoute le petit coeur s'agiter dans le torse de la petite chose et ne prête pas attention aux allées et venues de son compère forcé tandis qu'elle se balance légèrement, de gauche à droite, bercée par le rythme effréné des battements à son oreille.
La lumière éclot enfin et repousse les ombres dans chaque coin de la pièce, mais la précieuse reste impassible, toute à son écoute. L'homme s'approche pourtant et brise son instant de grâce. Il menace la petite chose, lui fait encore plus peur. Il s'impatiente. Il essaie de s'imposer, d'imposer un rythme à la précieuse.
Depuis quand les esclaves...


C'est pas un esclave.

Elle a presque oublié, encore une fois.
L'oreille quitte son coussin de chair alors que Seb se redresse d'un geste vif. Les noisettes roulent un temps et s'arrêtent sur le briseur d'instant, le non-esclave. Elle sourit du bout des lèvres, mais rien dans ses pupilles ne confirme ce sourire. Si un regard pouvait tuer, l'homme serait déjà mort.


Fais ton affaire.

Le ton est glacial, tranchant. Qu'il passe en premier, puisqu'il est pressé. La précieuse, elle, n'a qu'un seul rythme : le sien.
Les noisettes se décrochent de l'homme et s'adoucissent en venant capter le regard de la cible.


J'te laisse au bourru, p'tite chose, sois sage.

Un pan de la robe est repris en main, et, après un dernier regard assassin en direction du non-esclave, Seb se retourne et s'éloigne, laissant les hommes, petits et grands, jouer entre eux.
Elle aime jouer, la précieuse, mais elle aime aussi regarder, pourvu que le spectacle soit beau !

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Grimoald
Qu'allait-il se passer ? Qu'allait-il faire ?
Il n'arrivait pas à se souvenir. Il marchait dans la rue, sans but précis. Il errait comme il le faisait souvent et... oui... il se souvenait maintenant de cette femme. Celle-là même qui avait l'oreille collée sur son cœur. Celle-là même qui baladait son corps mis à nu. Celle-là même qui avait bien l'intention de jouer.
Il était sa "petite chose"...
Elle semblait mené les opérations. Elle avait voulu de la lumière... Et la lumière fut !
Il déclare alors que c'est fait... le fer... le fer qui rougit... c'est fait... ça allait commencer... est-ce que ça fera mal ?


-"Non, non... j'vous en prie..." gémissait-il encore lorsque l'homme s'approcha.

Il lui dit alors qu'il lui arracherait la langue s'il criait encore. Il était certainement sérieux. Le petit bout d'homme, la petite chose, gémit alors en silence. Il avait peur, il n'avait jamais eu aussi peur...
Et ça l'agaçait, le borgne, qu'il pleurniche ainsi. Mais comment ne pas pleurnicher. Lui qui pleurnichait pour un rien, comment pouvait-il retenir ses larmes en de pareilles circonstances ?
Il dit alors à la femme de se bouger. Il était impatient, il voulait commencer. Le supplice allait commencer, et le nain était loin de se douter.
Il était nu, humilié... Il était enchaîné, pieds et poings liés... et il souffrait déjà. Mais ce n'était rien à côté de ce qu'il l'attendait.
Et le fer, pendant ce temps, rougissait encore. Un rouge de plus en plus vif, de plus en plus violent.

Le nain n'avait plus la force de faire le moindre mouvement.
Le nain n'avait plus la force de crier.
Les larmes, elles, coulaient sur son visage. Elles ne s'arrêtaient point de couler... Comment ne pas pleurer ?
La femme se tourna alors vers le borgne et lui dit de faire son affaire.
Et le nain pâlit... Les festivités étaient sur le point de commencer.
Elle lui murmura alors ces dernières paroles... elle lui dit de rester sage... elle lui dit qu'elle le laissait... au bourru !
Puis elle s'éloigna, et il cria :


-"NNOOOOOOOOOOOOONNNNNN !!!"

Mais qu'il le veuille ou non... il n'était plus qu'une petite chose.
Qu'il le veuille ou non... on finit toujours, un jour ou l'autre, par payer ses dettes.
Qu'il le veuille ou non... on en a cure !
Que les festivités commence !

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--Servitude


Définitivement, elle est chiante l'autre. Lui, normalement, il l'aurait tabassé dans une ruelle et l'aurait laissé en miette le pauvre nain, et il serait reparti en disant simplement que c'était la dette qu'il devait à l'autre. Facile, rapide et net. Mais il avait fallu le kidnapper d'abord, l'attacher ensuite, et puis ils allaient devoir le torturé, mais c'était moyennement de sa trempe ce genre de chose. Lui, Servitude, aimait la la baston, la vrai où il voit sa victime vouloir déguerpir et lui qui donne des coups. Il aime aussi qu'on ose le défier en entendant de riposter. Quelques uns de ses cicatrices sont la cause de contrats qui a failli mal tourner, mais dans tout les cas, il les as fait et a eu la prime. Toutefois, là, il doit s'occuper d'un nain pleurnichard attaché. Rien de passionnant. Vraiment pas.

Un soupire traverses ses lèvres dur, et il se fous bien de ces regards assassins qu'elle lui envoie. Comme si elle lui faisait peur. Toutefois, encore une fois, il allait garder ça pour lui. On sait jamais, elle a peut-être de bonne bottes à son savoir faire, et si elle était pas chaperon pour lui, elle devait pas avoir été engagé pour rien. Prudent ? Dans un sens oui, dans l'autre non. Il a peur de rien le gus, mais mettons que lui aussi à des dettes, et que s'il tombe sur meilleur que lui, il pourrait bien être à la place du nain. Enfin, passons. C'est jamais bien bien intéressant les explications.


- J'tai dit d'la fermer l'nain !

Et de s'approcher vivement dans l'intérêt de lui faire peur. Puis il recule et va chercher un fer sur lequel il souffle légèrement, regarde sa couleur et sourit, mesquin. Revenant vers le nain, plus aucun regard vers la spectatrice, il se penche assez pour qu'il le voit, lui et son œil en moins.

- T'auré un endroit particulier ?


Approche le fer, faisant semblant de vouloir lui brûler la langue, revenant sur sa menace fait un peu plus tôt.

- Ton visage, pour qu'tu arrête d'pleurnicher ?


Se relève, et touche le torse de ses doigts secs.

- Où bien l'tIorse ? Sinon lé jambes... ? J'y vé pour le dernier choix, l'reste on verra plus tard, qu'en pense-tu vermine ?


Et d'approcher le fer vers un tibia. Sourire narquoisement, et d'y aller doucement pour que la petite chose sente bien ce qui lui arrive, la chaleur qui se rapproche et sa peau qui succombe à la brûlure fait par le faire. Légère, souffrante, elle marquera assez pour qu'il s'en rappelle, mais pas trop pour qu'il n'en soit pas victime à vie. Il s'amuse, mais ça l'ennui aussi un peu le Borgne, alors il se tourne un peu vers la femelle.

- C'vous gêne pô qu'j'le détache ?

Il a bien envie de faire des poings sur le nain. Simplement. Après, elle pourra faire ce qu'elle veux.
Sebilia
Elle baille, la précieuse, et bruyamment, avec ça.
Faut dire, le bourru lui a brisé son instant et l'a bousculée comme s'il avait un chariot à prendre, mais au lieu de s'activer pour faire son affaire, il joue mollement avec la petite chose.


Ca valait bien le coup de nous bousculer tiens !

Ouais...

Nouveau bâillement... La précieuse jette un coup d'oeil à ses ongles bien propres avant de se ré-intéresser vaguement au centre de la pièce.

Hey, l'bourru, t'veux t'la marier la p'tite chose ou quoi ?

Ouais, elle est comme ça la Seb, elle aime pas qu'on lui brise ses instants et qu'on lui casse son rythme. Encore moins si c'est pour rien, comme ça a l'air d'être le cas. Ca la rend mauvaise, ce genre de truc.
Quand le non-esclave demande s'il peut détacher le contrat, elle se contente de lever la main sans même lui offrir un regard. "Va", "fais ce que tu veux", dit sa main en s'agitant dans les airs, "mais fais le vite".


Quelle idée d'embaucher deux personnes pour un boulot...

Léger hochement de tête. La précieuse affiche sa moue boudeuse et se replonge dans la contemplation de ses ongles si blancs.

Sans compter que ça fait moins d'or, forcément...

Les sourcils se froncent, les noisettes se braquent sur le non-esclave, l'homme mal dégrossi qui lui a été imposé. Seb se demande combien il est payé, le bourru, pour chatouiller la p'tite chose. Plus qu'elle ? Non, il peut pas toucher plus d'or qu'une Corleone, c'est pas pensable.
L'ombre d'un sourire nait sur ses lèvres, d'un coup. Et s'il revenait pas, le mâle ? Sa part lui reviendrait à elle, non ?


Et pourquoi le Jojo payerait un absent, hein ?

Soupir et retour de la moue boudeuse. Elle l'aimait bien pourtant, cette idée, toucher la part du bourru après s'en être débarrassée...
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Grimoald
C'est terrible d'être enchaîné. Les chaînes se tendent, se resserrent sur les petits poignets. Elles sont lourdes ces chaînes, incassables.
Et le petit corps nu se plient, toujours un plus. A mesure que les forces s'amenuise, le corps semble fondre.
Il ne peut strictement rien faire. Il pourrait hurler, mais il n'en a plus la force. Il pourrait gigoter, mais il est à bout.
Alors la petite tête blonde qui semblait à tout prix vouloir se maintenir cesse de se battre, elle abandonne, et elle tombe. Il n'a même plus la force de lever les yeux.
Et puis l'homme s'approche, il lui parle. Il lui dit de la fermer. Mais le nain à déjà abandonner. Il ne crie plus, il est las. Il s'approche un peu plus, il veut lui faire peur. Mais la petite chose est déjà tétanisée. Elle à peur, mais elle est trop lasse pour que la peur s'exprime sur corps et sur ses traits.
Il attendait. Il attendait que ça commence. Il attendait en se demandant à quel point cela pouvait faire mal. Il se demandait combien de temps cela durerait. Il se demandait s'il sortirait un jour de cet endroit, ou s'il crèverait là, enchaîné, privé de toute dignité.
Il s'en va, et il revient. Avec le fer rouge cette fois. Il est prêt. Le fer est prêt à pénétrer la peau. Il n'attend plus que ça.
Ce n'est pas qu'une question de secondes. Quelques petites secondes encore de répit.
Le borgne lui demanda alors par où il voulait que l'on commence les festivités ? Le nain ne répondit pas. Il continuait à pleurer, en silence. Il fermait les yeux pour le point voir. S'il l'avait pu, il se serait boucher les oreilles pour ne point entendre.
Le visage ? Le torse ? Les jambes... il allait commencer par les jambes. Et il lui demandait ce qu'il en pensait, le réduisant au passage à l'état de "vermine". Peu importe ce qu'il en pensait. Il restait muet, et les larmes continuaient à couler. Et il garde ses petits yeux fermés. Il ne veut point voir.
Il ne veut point voir le fer se rapprocher. Il sent juste la chaleur. Tiède d'abord, et ça chauffe. Ça chauffe de plus en plus jusqu'au moment où...


-"AAAAAAAAARRRRRRGG !!"

Un cris de douleur sortit d'on ne sait où. Comment ne point hurler ?
Le fer rouge entre en contact avec la peau. Et le nabot souffre. Il souffre et ce n'est que le début.
Et il n'a aucun moyen de mettre fin à la douleur. C'est peut-être ce qu'il y avait de plus terrible au fond. Seul le borgne décidait du moment où il retirerait le fer de sa chair.
Il en avait oublier la femme. Et sa voix retentit. Elle en voulait encore, elle trouvait qu'il n'avait pas assez souffert. Elle en voulait plus, elle voulait qu'il souffre !
Et la petite chose sentit une vague de colère le submerger.
La voix emplit de sanglot, il trouva la force d'articuler ces quelques paroles :


-"Vous crèverez ! Justice sera faite ! Vous serez pendu !
Toi ! Tu seras pendu !
Et toi, la catin, ils te pendront aussi ! Justice sera faite ! Vous crèverez ! Porcs !"


Et il se remit à sangloter. Il savait que rien n'était terminer.
Il savait que cela ne faisait que commencer...

_________________
--Servitude


Elle va l'énerver. De plus en plus. Définitivement. Déjà que le hurlement de la petite chose lui a vriller les tympans, voilà qu'elle se met à être arrogante avec lui la femme. Il a plus envie de le torturer elle, que le pauvre nain accroché. S'imagine que c'est elle qui est prise au piège, salit - car il a l'impression qu'elle aime la propreté - et qu'il la brûle avec les fers et lui détruit son joli visage. Ça serait tellement bien. Il pourrait même, potentiellement, prendre la part du butin qu'elle devrait avoir. Ce qui ferait que, au lieu de faire un travail pour rembourser ses dettes, il aurait aussi un peu de liquidité dans ses poches. Ça ne serait pas plus mal finalement. L'idée est vraiment très intéressante, il en délaisse même un instant la victime du moment pour y réfléchir. Car oui, tout le monde le sait, un homme ça ne sait que faire une chose à la fois, ou à peu près. Toutefois, le nain est venu déranger l'instant de réflexion avec ses paroles insultantes qui parle de pendaison. Le Borgne ramène donc son attention sur la petite chose, glissant le fer vers le torse, le regard soudainement plus méprisant qu'il ne l'avait été depuis le début de la « séance ». Et il ne se gêne pas a enfoncer le fer encore chaud dans la chair, et Servitude d'en sourire. Il sait que sa proie va potentiellement se tortiller, hurler de nouveau, et là, il se venge le Borgne des paroles qui lui a lancé. Ce qu'il a dit à elle, il s'en fiche, bien sur !

- J'te le répètera plus. J'tai dit la fermer !


Et d'enfoncer encore plus le fer. Oui, le nain vient d'éveiller ce qu'il recherchait, l'envie de faire mal. Il avait prouvé qu'il restait une once de défense dans ce petit corps, et le savoir, ça donnait le goût au brun de se délecter de la souffrance qu'il administrait. Il bouge le fer pour aller brûler une autre partie de cette chair qui lui est tout disponible. Ça glisse sur la peau avant se s'enfoncer et faire fondre la peau. Et le sourire devient carnassier. Il s'ennuie plus, et n'a plus aucune envie de le détacher d'ailleurs.

- Donne toi en spectacle petite chose. Vas-y montre moi qui tu es.


Le Borgne tourne autour de sa proie, laissant le fer simplement glissé sur la peau, la brûlant minimement au passage. Il la toise, regarde ses chairs, observe ce corps nu avec l'envie de faire souffrir plus. Mais il veux aussi qu'il se débattre jusqu'à pu possible, il veux l'entendre crier, insulter, qu'il n'écoute pas ce qu'il lui a dit, pour se donner une raison d'enfoncer le fer plus loin encore. Et le brun de se pencher pour que le nain le voit, et de lui offrir un sourire malveillant. Une main se glisse sur le corps de la victime, alors qu'il donne une poussée pour qu'il se balance au bout des chaîne. Il s'en doute Servitude que ça doit tirer les membres, que ça se resserrer encore plus lorsqu'on est balancer comme un bœuf au bout d'une chaîne. Puis, il se relève, envoie le fer qu'il utilisait avec les autres, et en reprend un autre plus chaud. Il en a oublier la femme. Toute sa concentration est revenu sur son travail, sur cette envie qui l'anime, qu'il veux assouvir, comme si torturer c'était aussi jouissif que de prendre une femme. Sans attendre, il va dans le dos du nain, et enfonce le fer, le déplaçant pour qu'il s'enfonce mieux dans la chair, et qu'il marque en longueur tout comme en profondeur. Mais il se s'attarde pas et reviens vers les cuisses, osant même brûler si près de l'intimité, pas trop, mais juste assez pour provoquer une peur au nain.

- Alors t'aime p'tite chose ? Tu en r'demandes ?

S'il savait que tout fait juste commencer...
Sebilia
Catin ?

Elle se retourne, la précieuse, et regarde derrière elle, des fois qu'une catin s'y trouve. Non, le contrat doit parler d'elle. Mais elle n'est pas catin, pourtant. On ne la touche pas, elle.
Ses lèvres se pincent, ses noisettes se figent sur la cible. Si elle n'était pas une dame, elle lui cracherait au visage, là, maintenant. Au lieu de ça, elle regarde le bourru s'agiter le fer et se délecte de la souffrance du contrat, de ce petit corps qui se tord pour essayer d'éviter l'inévitable contact du métal rougit sur sa peau.


Tortille toi, p'tite chose ! Tortille toi ! C'est nous la justice ! Ah ah !

Elle rit, la précieuse, elle montre les crocs et s'amuse. Bientôt elle jouera avec le petit corps, il sera tout à elle. Et comme un enfant à qui on a promis un cadeau, elle pétille, excitée par la promesse du jeu à venir.
Elle rit, mais quand l'odeur de chair brûlée atteint ses narines, une moue de dégout revient se poser sur ses lèvres et un mouchoir immaculé est tirée d'une manche, afin de venir recouvrir le nez délicat.


Ca pue le cochon grillé...

Ouais... C'toi l'porc p'tite chose, vu l'odeur qu'tu dégages.
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Grimoald
Il avait déjà été lynché, roué de coup à tel point qu'il en était resté alité une petite vingtaine de jours. Il s'était fait taillader lors des combats, si bien qu'on l'avait laissé pour mort. Mais jamais il n'avait ressenti pareille douleur.
Il avait connu les coups qui cognent, le fer qui coupe... Mais jamais il n'avait connu le fer qui brûle la chair tendre et la peau qui fond.
Et le Borgne s'en donne à coeur joie. Il s'est mis en action.
Le fer brûle ses cuisses, son torse, se ballade sur sa peau laissant dans son sillage des marques que ni les larmes, ni le temps ne pourraient jamais plus effacer.
Il souffre, il hurle... Jamais il n'avait ressenti pareille douleur. Il n'était plus que douleur, il n'y avait rien d'autres. Il ne parvenait même plus à penser tant la douleur l'envahissait.

Il lui dit la fermer. Il devrait se taire et ne plus hurler. Oui, c'est probablement ce qu'il aurait fallu faire dans une situation pareil.
Mais comment ne pas hurler ? Comment ne pas hurler alors que le fer rouge vous dévore, lentement. Il vous dévore et il s'enfonce. Il marque plus profondément encore, il veut que vous souffriez, il veut atteindre votre coeur !

Il lui dit de se montrer en spectacle. Il n'est vraiment plus qu'une petite chose. Il est une animation, un divertissement. Il n'est plus un homme. Il n'est plus rien.
Et le petit être à bouclettes blondes pleure toutes les larmes de son corps. Il hurle mais sa voix, fatiguée, peu à peu s'éteint.
Et la femme qui lui crie de se tortiller... "tortille toi, p'tite chose !". Il n'est vraiment plus rien, plus rien d'autre qu'un jouet. Elle rit, elle exulte. Ces mots lui arrive en plein coeur. Toute menace est vaine, il ne peut décidément rien faire.
Et elle lui dit qu'il pue. Il est un porc, un porc grillé. Il est une bête, un animal que l'on fait souffrir pour le simple plaisir de la faire souffrir. Se rendent-ils seulement compte que la souffrance est réel ? Sont ils sur le point de lui faire subir le triste sort de l'araignée ? L'araignée avec laquelle on joue, à qui l'on arrache les pattes une à une et que l'on écrase enfin entre ses doigts. Et puis ça fait "spuiish"... et on sourit. Est-ce qu'il va faire "spouiish" lui aussi ?

Alors le Borgne passe derrière lui, et il le pousse. Il le pousse pour qu'il se balance. Et les chaînes se resserrent, le corps se plient un peu plus.
Tous ses membres hurlent de douleurs, et ses chaires calcinées suintes, elle pleurent, elles souffrent encore même lorsque le fer est parti.
Mais le fer ne s'en va jamais, il se ballade, il parcours le petit corps à la recherche d'autre chairs à marquer.
Il va en prendre un autre, quelques instants de répit. Et il revient avec un fer plus rouge encore. Il avait marqué le côté face, il allait s'attaquer au côté pile.
Et le fer s'enfonce dans son dos. C'est atroce ! Le nain se cambre et souffre encore plus !

Le nain est en larmes, il essaye de hurler. Hurler de rage, de colère. Hurler parce qu'il souffre et n'a jamais autant souffert !

Alors il lui demande s'il aime ça, s'il en redemande. Et là, le nabot trouva assez de colère et de rage pour commettre l'impensable. Un geste stupide qui causera inévitable sa perte...
Il regarda Servitude avec tout le mérpis qu'il pouvait mettre dans son regard, se racla la gorge expulsa un crachat. Il voulait l'atteindre. Il ne le pouvait par les paroles, et il ne pouvait point se mouvoir. Alors tout ce qu'il pouvait faire à présent, c'était d'essayer de la cracher sa rage et sa souffrance à la figure.

_________________
--Servitude


Ça pue et ça craint, mais peu importe. Un sourire satisfait se prolonge sur les lèvres du Borgne de le voir se cambrer sous les assauts tu fer. Magnifique. Il travaille et officie avec précision, cherchant les chairs les plus grasses pour l'instant, laissant la peau se brûler avec délectation et bien malgré l'odeur que ça dégage. Il est habitué le brun à ces puanteurs, alors il s'en fou. Sourit presque d'entendre la voix de la femme dire que ça pue le cochon grillé ce qui n'est pas faux. Cela n'a plus d'importance quand il voit le petit être se tortillé. Il fait son office et ça lui plait au Borgne beaucoup plus qu'auparavant. Puis la petite chose ose. Elle ose ce qu'il n'aurait pas cru. Le petit homme ose s'en prendre à son bourreau alors que la situation est contre lui. Il se défend, lui hurle sa haine dans cette action délibérer qu'il lui crache presque au visage. Un dégoût s'affiche sur le visage de Servitude, puis ses membres tremblent un instant la haine et l'impulsivité. La proie peut le voir, il est à la hauteur de ses yeux. Et le brun l'observe avant de le gifler avec force, tellement fort à en fendre la lèvre. Et encore. Et sans arrêt. Trois, quatre, cinq. Gifle, rafle, torture, il veux que sa proie goûte le sang dans sa bouche. Il n'aura que des rougeurs qui partirons dans les jours qui viennent. Une lèvre enflé possiblement. Rien de permanant, mais de quoi donner une leçon. Il aurait bien fait les poings, mais Servitude ne veux pas marquer la chair du visage. Les gifles font mal, mais ne marquent pas à long terme. Elles sont subtiles, mais féroces. Et à son tour de lui craché dessus.

- Vermine !


Rancunier ? Jusqu'au bout des ongles, jusqu'à la l'épiderme, même. Il reprend le fer qu'il a abandonner et sans vergogne l'enfonce dans le torse de sa victime. Sans répit, il ne relâche pas la pression, tant qu'il ne hurlera pas, tant et aussi longtemps qu'il ne comprendra pas que c'est lui le maistre maintenant, et que c'est lui qui décide des règles. Avec la femme. Mais ça n'a pas d'importance actuellement.


- Souffre p'tite chose ! Souffre ! Soit humilié. Dégoûte-toi d'ce corps qu'j'malmène ! Tu m'refras plus jamais ça !

L'odeur augmente, les chairs sont de plus en plus brûlés. Torses, dos, cuisses. Puis le fer descends et va sur les avant bras. Douloureusement là aussi ça brûle, et l'intérieur des poignets, les pieds, le tibias. Tout. Et plus fort. Plus que la surface, il enfonce le brun, avec malveillance, avec mépris. Il en oublie la présence de la femme, il en oublie même que c'est seulement un travail. Du fer rougit il fait cuire les chairs, et sadique, le Borgne va souffler sur chaque plaie. Tout le monde sait que les brûlures sont douloureuse du fait de sentir le vent contre elles. Alors il souffle, il n'en oublie pas une. Il sourit. Il rit. Puis d'un coup envoi le fer au bout de la pièce. Il aurait envie de l'achever là-maintenant, le petit homme, mais il se rappelle que ce n'est qu'un job, et qu'il ne doit pas enlever la vie. Il soupir, énervé. Pour l'instant, fini le spectacle. Il commence à en avoir marre, alors il regarde la femme.


- T'veux peut-être continuer ?

Va montre moi ce que tu sais faire !
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