Grimoald
(Certains passages de ce rp peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes)
[Bourges, 1460... Une ancienne forge souterraine]
Un couloir, des portes qui se referment. Un long corridor, des portes, et encore des portes. Et toutes se referment. Elles semblent vous regarder, et elles vous regardent, et elles rient. Un rire sonore, un rire glacial, un rire féroce. Elles rient parce qu'elles savent. Elles rient parce que vous courrez, vous courrez pour fuir, pour atteindre la porte suivante et sortir de cet infini et infernal couloir. Vous courrez, vous suez, vous haletez. Et la suivante se referme, elle se ferment toutes les unes après les autres. Il n'y a aucune issue. Il n'y a rien d'autre que cet étroit et interminable corridor, que ces odieuses portes qui se ferment les unes après les autres. Et vous êtes seul...
Une lumière éblouissante, un souffle glacé qui vous fait frissonner et qui vous soulève comme une pauvre brindille. Une lumière aveuglante et des bruits de pas qui approchent. Le claquement des pas sur les pierres gelées semble se rapprocher. Une ombre se dessine. Elle s'avance, lentement. Qui est-ce ?
Des boucles blondes, des traits familiers. Grande, mince, dans sa longue et simple robe bleue sombre, elle était là, se tenant devant lui. Elle était là, et elle posait ses yeux sur lui. Les larmes coulaient sur son doux visage. Elle regardait son ange, son enfant, et les larmes jaillissaient de ses yeux d'un bleu un peu terne.
Il se tenait devant elle, nu comme au premier jour. Elle était apparue dans ce long corridor, elle était sortie de l'aveuglante lumière. Il était seul, dans ce long couloir, courant après les portes qui se referment, quand sa défunte mère est apparue. Il la regardait, la bouche ouverte, les bras ballants. Elle était toujours aussi belle, elle était toujours sa douce maman. Et elle regardait son petit ange en sanglotant. Il s'approche, lentement. Est-ce bien réel ? Il la sent, elle est là. Il sent sa douce main qui tremble, il la prend. Elle lui effleure le visage, son doux visage d'enfant. Elle caresse sa joue, et les sanglots se font plus violents. Elle se penche vers lui et l'étreint comme avant. Il lui demande pardon, les yeux pleins de larmes. Elle le serre plus fort encore. Il lui dit comme il l'aime. Elle sanglote et lui baise le front.
Et l'étreinte de desserre, elle s'éloigne. Un épais brouillard l'emporte, elle disparaît dans la brume. Elle le regarde toujours, en s'éloignant. Elle est inquiète, inquiète pour son enfant. Et elle disparaît, en sanglotant. Puis la pâle lumière qui avait envahie le corridor disparaît à son tour. Il est seul, à genoux sur la pierre froide et rugueuse, tête baissée, perdu dans ses pensées. C'est alors que les portes se mettent à claquer. Ensemble, en cur, elles claquent. Elles s'ouvrent et se referment. Elles rient de plus belle, elles narguent le jeune nain qui se tient les oreilles pour ne pas qu'elles explosent. Il tente d'échapper à ce brouhaha infernal. Il s'agenouille, se replie sur lui-même... il hurle !
Un grand silence, un silence pesant, un silence effrayant. Et tout est emporté dans un tourbillon. Les portes volent, les pierres se brisent, le sol s'effondre. Le nain ferme les yeux, son crâne le fait souffrir. Il ferme les yeux et attend. Il attend que ça cesse ! Et le silence revint... Et il ouvrit les yeux. Tout ceci n'était qu'un rêve...
Retour à la réalité. Et quelle réalité ? Où était-il ? Que faisait-il ici ? Que s'était-il passé ? Il avait mal, il souffrait. Pieds et poings liés par une lourde chaîne, il était suspendu au plafond comme une vulgaire carcasse de bovidé. Il n'était plus rien qu'un morceau de chair. Un petit morceau de chair qui ne demandait qu'à être découpé. Et il souffrait, il suait, il suffoquait. Il tourna difficilement la tête. Il n'y avait point de lumière. L'endroit était dans la plus totale pénombre. L'endroit était lugubre. Il n'y avait rien d'autre que de l'obscurité, de la poussière, des pierres ruisselantes et des chaînes. Il gesticula et parvint à regarder en-dessous.
La pièce était vide. Le sol était jonché de chaîne. Il cherchait un moyen de se libérer. Impossible, il était solidement attaché. Des vapeurs chaudes vinrent effleurer son corps. Il y avait un four, on l'entendait gronder. Où était-il ? Probablement dans une ancienne forge, une forge souterraine. Il aurait put crier, mais à quoi bon ?
-"A l' AAAAAIIIIDEEEEEE !!! Aidez-moi !!!!" se mit-il tout de même à hurler.
Il était nu, il n'avait plus une once de dignité. Il n'était plus rien d'autre qu'un tas de chair. Il gigotait, en vain. Il essayait de se défaire de ses chaînes, en vain. Il ne lui restait plus qu'à prier. Il ne lui restait plus qu'à se demander pourquoi. Pourquoi il s'était retrouver ici ? Qu'avait-il fait ? Qu'allait-il se passer ?
Et les larmes se mirent à couler. Il sanglotait, en silence, en attendant la suite. C'est tout ce qu'il pouvait faire à présent. Attendre, et encaisser...
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[Bourges, 1460... Une ancienne forge souterraine]
- « La torture, le fer et la flamme t'attend » Jean de Rotrou
Un couloir, des portes qui se referment. Un long corridor, des portes, et encore des portes. Et toutes se referment. Elles semblent vous regarder, et elles vous regardent, et elles rient. Un rire sonore, un rire glacial, un rire féroce. Elles rient parce qu'elles savent. Elles rient parce que vous courrez, vous courrez pour fuir, pour atteindre la porte suivante et sortir de cet infini et infernal couloir. Vous courrez, vous suez, vous haletez. Et la suivante se referme, elle se ferment toutes les unes après les autres. Il n'y a aucune issue. Il n'y a rien d'autre que cet étroit et interminable corridor, que ces odieuses portes qui se ferment les unes après les autres. Et vous êtes seul...
Une lumière éblouissante, un souffle glacé qui vous fait frissonner et qui vous soulève comme une pauvre brindille. Une lumière aveuglante et des bruits de pas qui approchent. Le claquement des pas sur les pierres gelées semble se rapprocher. Une ombre se dessine. Elle s'avance, lentement. Qui est-ce ?
Des boucles blondes, des traits familiers. Grande, mince, dans sa longue et simple robe bleue sombre, elle était là, se tenant devant lui. Elle était là, et elle posait ses yeux sur lui. Les larmes coulaient sur son doux visage. Elle regardait son ange, son enfant, et les larmes jaillissaient de ses yeux d'un bleu un peu terne.
Il se tenait devant elle, nu comme au premier jour. Elle était apparue dans ce long corridor, elle était sortie de l'aveuglante lumière. Il était seul, dans ce long couloir, courant après les portes qui se referment, quand sa défunte mère est apparue. Il la regardait, la bouche ouverte, les bras ballants. Elle était toujours aussi belle, elle était toujours sa douce maman. Et elle regardait son petit ange en sanglotant. Il s'approche, lentement. Est-ce bien réel ? Il la sent, elle est là. Il sent sa douce main qui tremble, il la prend. Elle lui effleure le visage, son doux visage d'enfant. Elle caresse sa joue, et les sanglots se font plus violents. Elle se penche vers lui et l'étreint comme avant. Il lui demande pardon, les yeux pleins de larmes. Elle le serre plus fort encore. Il lui dit comme il l'aime. Elle sanglote et lui baise le front.
Et l'étreinte de desserre, elle s'éloigne. Un épais brouillard l'emporte, elle disparaît dans la brume. Elle le regarde toujours, en s'éloignant. Elle est inquiète, inquiète pour son enfant. Et elle disparaît, en sanglotant. Puis la pâle lumière qui avait envahie le corridor disparaît à son tour. Il est seul, à genoux sur la pierre froide et rugueuse, tête baissée, perdu dans ses pensées. C'est alors que les portes se mettent à claquer. Ensemble, en cur, elles claquent. Elles s'ouvrent et se referment. Elles rient de plus belle, elles narguent le jeune nain qui se tient les oreilles pour ne pas qu'elles explosent. Il tente d'échapper à ce brouhaha infernal. Il s'agenouille, se replie sur lui-même... il hurle !
Un grand silence, un silence pesant, un silence effrayant. Et tout est emporté dans un tourbillon. Les portes volent, les pierres se brisent, le sol s'effondre. Le nain ferme les yeux, son crâne le fait souffrir. Il ferme les yeux et attend. Il attend que ça cesse ! Et le silence revint... Et il ouvrit les yeux. Tout ceci n'était qu'un rêve...
Retour à la réalité. Et quelle réalité ? Où était-il ? Que faisait-il ici ? Que s'était-il passé ? Il avait mal, il souffrait. Pieds et poings liés par une lourde chaîne, il était suspendu au plafond comme une vulgaire carcasse de bovidé. Il n'était plus rien qu'un morceau de chair. Un petit morceau de chair qui ne demandait qu'à être découpé. Et il souffrait, il suait, il suffoquait. Il tourna difficilement la tête. Il n'y avait point de lumière. L'endroit était dans la plus totale pénombre. L'endroit était lugubre. Il n'y avait rien d'autre que de l'obscurité, de la poussière, des pierres ruisselantes et des chaînes. Il gesticula et parvint à regarder en-dessous.
La pièce était vide. Le sol était jonché de chaîne. Il cherchait un moyen de se libérer. Impossible, il était solidement attaché. Des vapeurs chaudes vinrent effleurer son corps. Il y avait un four, on l'entendait gronder. Où était-il ? Probablement dans une ancienne forge, une forge souterraine. Il aurait put crier, mais à quoi bon ?
-"A l' AAAAAIIIIDEEEEEE !!! Aidez-moi !!!!" se mit-il tout de même à hurler.
Il était nu, il n'avait plus une once de dignité. Il n'était plus rien d'autre qu'un tas de chair. Il gigotait, en vain. Il essayait de se défaire de ses chaînes, en vain. Il ne lui restait plus qu'à prier. Il ne lui restait plus qu'à se demander pourquoi. Pourquoi il s'était retrouver ici ? Qu'avait-il fait ? Qu'allait-il se passer ?
Et les larmes se mirent à couler. Il sanglotait, en silence, en attendant la suite. C'est tout ce qu'il pouvait faire à présent. Attendre, et encaisser...
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