Alexielle.
[Un 9 février enneigé]
Quelques jours après avoir discuté un soir en taverne, la jeune femme à boucles châtaines décida quil était temps de réaliser un projet. Elle sétait levée de bonne heure, avait fait bouillir de leau pour ensuite la verser dans celle froide de son bain. Dès quelle se fut assurée que son eau était à bonne température, elle releva ses cheveux avec une broche et se dévêtit pour entrer dans leau tiède.
La veille, au moment où elle avait pris sa décision, elle avait envoyé un petit message à lintéressé.
Cher Egilon,
Nous avions évoqué lidée de prendre le petit déjeuner un jour ensemble. Je viendrais donc demain munie de petites choses dont entre autres, miel et thé, à neuf heures.
Au plaisir de vous revoir,
Elle prit son savon à lamande pour se laver puis shabilla. Elle sassit ensuite devant sa coiffeuse pour démêler sa longue chevelure. Tout en brossant ses mèches, elle jeta un coup dil par sa fenêtre qui donnait sur son jardin et celui de son agréable voisin Un léger malaise lenvahit Et sil ne souhaitait pas la voir ? Si elle dérangeait ses projets ? Elle avait eu le courage la veille de prendre cette initiative et de le prévenir, mais à présent elle doutait, angoissait
Elle descendit dans sa petite cuisine et prépara dans un panier ce quelle souhaitait emporter. Le stress ne la quittait pas Un regard vers son cadran solaire lui indiqua quelle approchait des neuf heures. Elle posa alors sa cape sur ses épaules et verrouilla toutes ses portes, panier sous le bras. Une fois dans son jardin, elle se dirigea vers le portillon du fond. Il faisait tellement froid quelle avait abandonné lidée de faire le tour pour passer par la porte principale comme tout le monde.
Ses jambes tremblaient Pas à cause du froid mais parce quelle angoissait. Au moins le temps serait une bonne excuse à son visible état. Elle sappuya contre le mur et frappa deux coups à la porte de derrière de la maisonnée dEgilon. Il était trop tard pour faire demi-tour. Elle était certaine dau moins une chose, elle sourirait à la seconde où elle le verrait, restait à savoir sil perdurerait ou pas
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Quelques jours après avoir discuté un soir en taverne, la jeune femme à boucles châtaines décida quil était temps de réaliser un projet. Elle sétait levée de bonne heure, avait fait bouillir de leau pour ensuite la verser dans celle froide de son bain. Dès quelle se fut assurée que son eau était à bonne température, elle releva ses cheveux avec une broche et se dévêtit pour entrer dans leau tiède.
La veille, au moment où elle avait pris sa décision, elle avait envoyé un petit message à lintéressé.
Cher Egilon,
Nous avions évoqué lidée de prendre le petit déjeuner un jour ensemble. Je viendrais donc demain munie de petites choses dont entre autres, miel et thé, à neuf heures.
Au plaisir de vous revoir,
Elle prit son savon à lamande pour se laver puis shabilla. Elle sassit ensuite devant sa coiffeuse pour démêler sa longue chevelure. Tout en brossant ses mèches, elle jeta un coup dil par sa fenêtre qui donnait sur son jardin et celui de son agréable voisin Un léger malaise lenvahit Et sil ne souhaitait pas la voir ? Si elle dérangeait ses projets ? Elle avait eu le courage la veille de prendre cette initiative et de le prévenir, mais à présent elle doutait, angoissait
Elle descendit dans sa petite cuisine et prépara dans un panier ce quelle souhaitait emporter. Le stress ne la quittait pas Un regard vers son cadran solaire lui indiqua quelle approchait des neuf heures. Elle posa alors sa cape sur ses épaules et verrouilla toutes ses portes, panier sous le bras. Une fois dans son jardin, elle se dirigea vers le portillon du fond. Il faisait tellement froid quelle avait abandonné lidée de faire le tour pour passer par la porte principale comme tout le monde.
Ses jambes tremblaient Pas à cause du froid mais parce quelle angoissait. Au moins le temps serait une bonne excuse à son visible état. Elle sappuya contre le mur et frappa deux coups à la porte de derrière de la maisonnée dEgilon. Il était trop tard pour faire demi-tour. Elle était certaine dau moins une chose, elle sourirait à la seconde où elle le verrait, restait à savoir sil perdurerait ou pas
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