Clodeweck
Le père s'approche de la lice et s'adresse à l'Eglise.
Mes frères, mes surs,
Elle est belle la Bretagne!
La Bretagne de 1459
Où êtes vous bretons....A prier vos faux druides, les bateleurs de foire, à vous rouler dans la fainéantise, à courir après des titres ou des honneurs.
Vous m'entendez, mais je vais m'adresser aux absents.
A tous ceux qui ne sont pas là où ils devraient être, c'est à dire ici.
A tous ceux qui ne savent plus où ils vivent, où ils sont et ce qu'ils sont.
Nous sommes tous, hommes et femme des 1459, des créatures du Très Haut, et ce repas pris symboliquement en commun, que l'on nomme « messe » ou « partage du pain », doit être l'instant de nous rappeler que nous partageons la même, terre, un seul soleil, et le même Dieu. Unique, créateur du ciel et des enfers, de la terre, de l'univers visible et invisible. Qu'enfin nous partageons la même foy.
Cette foy qui nous donne la force de supporter, de tolérer, la vie qui nous est imposée en cette vallée de larmes.
Les guerres, les abus des petits tyrans, les tricheries des politiques, les famines, l'infamie, les impôts qui nous privent du fruits de notre labeur, les épidémie, la peste le choléra et les benêts...
Comment supporter cet enfer que les hommes et les femmes vivent tous les jours sur terre sans l'espoir de cette vie meilleur et promise au gens vertueux ?
Si nous supprimions la foy ou la religion de notre vie, que resterait-il ?
Que ferions nous ?
Que vivrions nous ?
Nous serions tels des légumes au soleil, à nous nourrir et grossir oisivement avec autant d'esprit et de spiritualité que les dicts légumes !
Nous ferions des guerres, des guerres sans mort, Aristote renvoie les soldats sur terre, il n'en veut pas, sans but et sans victoire, les deux camps s'auto-proclamant vainqueurs et les militaires sauto-déclarant héros ! Cela peut être amusant un moment.
Nous ferions de la politique partisane, traitant nos adversaires d'incapables tous les deux mois, les insultant, leur faisant porter le poids de tous les échecs passés...Puis prendrions le pouvoir pour deux mois, pour ne rien changer.
Les fleuves couleraient toujours vers la mer, le soleil se lèverait à l'Est, un jour chasserait le précédent et une génération chasserait l'autre...Et le discours politique serait encore et encore le même.
Alors...
Alors que les absents refusent le partage, refuse la spiritualité !
Dans le même temps ils réclament les curés, qui devraient être à leur disposition en cas de besoin nuptial !
Eux ne sont pas là quand les curés sont là.
J'en conclurais en disant haut et fort ceci.
Méritez vos prêtres et vous en aurez.
Agissez en nobles et vos titres auront de la valeur, ou n'en auront pas.
Soyez des hommes et des femmes de 1459 sinon crédibles, du moins plausibles.
Et si vous n'êtes pas ici, c'est que vous ne valez pas , aujourd'hui ce que vous croyez valoir.
A force de ne croire en rien, vous n'êtes rien.
Je vous laisse méditer.
Le Père Clodeweck sapproche de lautel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage
Il continue en disant
Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine sabattent elles ne sabattent pas sur lun dentre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Quil en soit ainsi
Vient le moment du partage en lui même
Clodeweck reprend la parole
maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.
Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en bu. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans la communion puis s'avancent vers l'autel, il leur distribue les pains, il invite lassemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.
Suivent quelques instant de méditation
Je terminerai en remerciant les fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.
Il lut la dernière prière.
Et Il bénit lassemblée.
Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos
Lassemblée répond :
Quil en soit ainsi
Ite messa est
Pour en savoir plus sur lEglise Aristotélicienne posez la main sur limage ci-dessous :
Comme il est habituel de le faire lors des Tro Breizh, je demeure sur le parvis de lEglise, à disposition, afin de répondre à tous ceux qui auraient envie de poser une ou plusieurs questions. Cela jusquà ce soir heure de notre départ pour létape suivante.
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Mes frères, mes surs,
Elle est belle la Bretagne!
La Bretagne de 1459
Où êtes vous bretons....A prier vos faux druides, les bateleurs de foire, à vous rouler dans la fainéantise, à courir après des titres ou des honneurs.
Vous m'entendez, mais je vais m'adresser aux absents.
A tous ceux qui ne sont pas là où ils devraient être, c'est à dire ici.
A tous ceux qui ne savent plus où ils vivent, où ils sont et ce qu'ils sont.
Nous sommes tous, hommes et femme des 1459, des créatures du Très Haut, et ce repas pris symboliquement en commun, que l'on nomme « messe » ou « partage du pain », doit être l'instant de nous rappeler que nous partageons la même, terre, un seul soleil, et le même Dieu. Unique, créateur du ciel et des enfers, de la terre, de l'univers visible et invisible. Qu'enfin nous partageons la même foy.
Cette foy qui nous donne la force de supporter, de tolérer, la vie qui nous est imposée en cette vallée de larmes.
Les guerres, les abus des petits tyrans, les tricheries des politiques, les famines, l'infamie, les impôts qui nous privent du fruits de notre labeur, les épidémie, la peste le choléra et les benêts...
Comment supporter cet enfer que les hommes et les femmes vivent tous les jours sur terre sans l'espoir de cette vie meilleur et promise au gens vertueux ?
Si nous supprimions la foy ou la religion de notre vie, que resterait-il ?
Que ferions nous ?
Que vivrions nous ?
Nous serions tels des légumes au soleil, à nous nourrir et grossir oisivement avec autant d'esprit et de spiritualité que les dicts légumes !
Nous ferions des guerres, des guerres sans mort, Aristote renvoie les soldats sur terre, il n'en veut pas, sans but et sans victoire, les deux camps s'auto-proclamant vainqueurs et les militaires sauto-déclarant héros ! Cela peut être amusant un moment.
Nous ferions de la politique partisane, traitant nos adversaires d'incapables tous les deux mois, les insultant, leur faisant porter le poids de tous les échecs passés...Puis prendrions le pouvoir pour deux mois, pour ne rien changer.
Les fleuves couleraient toujours vers la mer, le soleil se lèverait à l'Est, un jour chasserait le précédent et une génération chasserait l'autre...Et le discours politique serait encore et encore le même.
Alors...
Alors que les absents refusent le partage, refuse la spiritualité !
Dans le même temps ils réclament les curés, qui devraient être à leur disposition en cas de besoin nuptial !
Eux ne sont pas là quand les curés sont là.
J'en conclurais en disant haut et fort ceci.
Méritez vos prêtres et vous en aurez.
Agissez en nobles et vos titres auront de la valeur, ou n'en auront pas.
Soyez des hommes et des femmes de 1459 sinon crédibles, du moins plausibles.
Et si vous n'êtes pas ici, c'est que vous ne valez pas , aujourd'hui ce que vous croyez valoir.
A force de ne croire en rien, vous n'êtes rien.
Je vous laisse méditer.
Le Père Clodeweck sapproche de lautel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage
Il continue en disant
Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine sabattent elles ne sabattent pas sur lun dentre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Quil en soit ainsi
Vient le moment du partage en lui même
Clodeweck reprend la parole
maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.
Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en bu. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans la communion puis s'avancent vers l'autel, il leur distribue les pains, il invite lassemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.
Suivent quelques instant de méditation
Je terminerai en remerciant les fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.
Il lut la dernière prière.
Et Il bénit lassemblée.
Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos
Lassemblée répond :
Quil en soit ainsi
Ite messa est
Pour en savoir plus sur lEglise Aristotélicienne posez la main sur limage ci-dessous :
Comme il est habituel de le faire lors des Tro Breizh, je demeure sur le parvis de lEglise, à disposition, afin de répondre à tous ceux qui auraient envie de poser une ou plusieurs questions. Cela jusquà ce soir heure de notre départ pour létape suivante.
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