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[RP]Cathédrale de Narbonne : Mariage Ayena/Adrien, le 25/02

Landyves
Quand il était question des fleurs languedociennes, on ne pouvait bien évidemment pas tarir d’éloges. Et si les hommes étaient persuadés que leurs épousées étaient les plus belles et les plus parfaites, alors Yves ne dérogeait pas à la règle. Lui aussi avait une femme formidable doublée d’une grâce et d’une beauté qui pouvaient en faire faner les autres merveilles des plus somptueux jardins. Et son ventre allègrement rebondi ajoutait à cet ensemble harmonieux une délicate touche de féminité.

Alors oui, effectivement, c’était une amie qu’il verrait se marier ce jour là le benêt, mais il était impossible pour lui de ne pas repenser à ses propres épousailles. Un jour festif et inondé par le monde. Mais surtout, un de ces moments où il fut le plus fier d’être au bras de sa blonde.

D’ailleurs, où Mounia pouvait-elle bien être ? Yves avait beau la chercher, il ne la trouvait nulle part. Sauf après quelques instants durant lesquels un doux parfum de lavande vint se mélanger à cet affreux songe.
Un œil enfin entrouvert, puis le second, dès le matin l’homme retrouvait son sourire habituel. Il s’étira dans un long soupir.


J’avais cru t’avoir perdue, mais j’ai dû faire un mauvais rêve.

A Narbonne, il était aussi agréable de se lever qu’à Nîmes. Et bientôt Yves se redressa dans le lit pour venir embrasser sa délicieuse épouse. Elle était déjà prête à cette heure. Pire, elle était magnifique. Elle n’avait besoin d’aucun artifice. Et cette simplicité le fit frissonner. Il était heureux d’être là avec elle et de pouvoir profiter d’un aussi joyeux évènement pour la retrouver vraiment après une si longue absence.

Mais assez parlé de son bonheur. Il n’était pas à l’honneur et n’était pas non plus le clou du spectacle. Se redressant tout à fait, il profita de l’eau encore tiède du bain pour aller se décrasser. Il ne se souvenait pas d’avoir assisté à un mariage comtal auparavant, mais savait toutefois qu’il devait être propre.

Après plusieurs longues minutes, il sortit de la pièce, les cheveux encore un peu ébouriffés, mais il était habillé. Rien de bien flashy ni même de riche. Cela concordait assez bien avec les habits choisis par Mounia. Seule petite fantaisie, les boutons en étain qui ornaient les manches de la chemise blanche. Pour le reste, un pourpoint bleu nuit faisait l’affaire. Les poulaines en pointe étaient retroussées sur un collant blanc, et un chapeau en feutre terminerait de cacher le chef du benêt.

S’aplatissant les cheveux, il revint vers sa compagne.


Nous voilà prêts ?!
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    « Si tu passes ta vie sur le canapé à bouffer des Granola®, t’es mal barré ! »
Lovly


De très bonne heure... Dire qu'elle était épuisée, légèrement certes, mais quand même. Après la nuit d'enfer qu'elle avait passé en compagnie de Mayhri, l'intendante et de la Dame d'Alquines, Ayena, elle se demandait comment elle faisait encore pour sourire. Bien que la question ne se posa pas. Quelles que soient les épreuves qu'elles avaient plus ou moins affrontés ensemble, il n'en demeurait pas moins que l'heure des festivités était advenue. Et ce ne serait certainement pas l'annonce du décès de Sa "Très Aristotélicienne Majesté" de Malemort qui ternirait ce jour.

Ce jour-là, une fois que la jeune et sublime Ayena fut réveillée - de meilleur humeur que la veille, faut pas croire ! -, Catarina se chargea de lui couler son bain puis, passé cela, de la rendre plus belle que jamais, avec l'appui de toutes les autres femmes de la mesnie aidant à cette tâche. Au moins, les femmes, elles n'avaient pas à supporter les foudres - plutôt rares mais pleins de vigueur - de la jeune promise, elles.

Puis on ne se plaindrait pas... Pas de rides ! Non mais...

Laissant le père et la fille s'entretenir, Catarina avait prit place dans l'un des nombreux autres carrosses tout laid en comparaison de celui de l'Alquines mit à la disposition des servantes et valets. C'est dire, si elle n'aurait pas préféré plutôt monter son fier destrier...

Partout, des couleurs chatoyantes, la joie et la douce mélodie des troubadours et ménestrels. Et elle, dans les beaux et neufs vêtements que lui avait donné sa noble maitresse pour l'occasion, attendait. Que le mariage se fasse. Mais en entendant, et il n'y avait aucune raison que ce ne fut pas le cas, elle sourit pour le bonheur prochain de sa patronne.


Catalina_constance
ô Languedoc...
Le moment ou elle avait traversé la frontière la séparant des terres d'Oc, tout ceux qui l'accompagnaient dormait, le voyage était long et tous était épuisé, et alors que la journée touchée à sa fin, que le soleil rejoignait l'horizon elle avait reconnu l'endroit, ce n'était pas la première fois qu'elle prenait cette route.

Elle avait regardé le paysage d'un nouvel œil à ce moment,bien qu'en vérité rien n'est vraiment changé, mais cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas venu dans ce comté...
Depuis le départ de sa chère sœur elle avait du y repasser une ou deux fois tout au plus, peut-être trois mais en une dizaine d'année cela était fort peu.

ô Languedoc... puis la duchesse avait finit par réveiller sa petite protégée pour lui parler des terres qui étaient également celle de la petite brune, la ou elle était née, la ou sa mère avait...
Elle avait tu ce moment, car si l'enfant savait pertinemment que Catalina ne fut pas véritablement sa mère, elle ne savait ce qu'il était réellement advenue de la sienne.

Elle lui parla encore quelques longue minute en oubliant ce qui l'amenait ici, ce qui lui trottait toujours dans la tête, ce qui... lorsque l'enfant qui grandissait en elle sembla réveiller par les secousses du coche.
La nuit était presque tombée et il fut l'heure de s’arrêter dans la plus proche auberge pour que la jeune Volpilhat se repose.


[Les dernières heures de route...]

Après une nuit agitée, la troupe avait reprit sa route vers la capitale, vers la cathédrale, dans un peu plus d'une heure ils y seraient et alors la rousse pourrait assister aux noces de celle qui, même si elle l'ignorait peut être avait été d'une aide précieuse lors des siennes.

Sinon elle serait peut-être resté dans sa chambre rongé par la terreur, de toute façon c'est sur qu'un jour elle deviendrait folle.

Comme à son habitude elle descendit première du coche, comme toujours vêtu de blanc de la tête au pied, comme toujours à la fois ravie du moment, mais maussade en générale.

Et la cérémonie n'a pas encore commencé, l'ambiance est faste, festive, la rousse emporte alors sa petite brune vers l'édifice, il lui faudrait s'assoir mais pour sur le carrosse de la future épousée va arriver, le ventre lui pèse lourd tire sur son dos, mais elle patiente car comme il se doit il leur faut accueillir sa belle fille et le comte du Languedoc, au moins il n'y a plus les secousses de la route à supporter.

Elle se tourne vers la ou le couple est censé arrivée, puis patiente.

Âh Languedoc, qu'est ce que la Volpilhat était heureuse d'être de retour.

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Adriendesage
Et bientôt, le cortège du Coms arriva devant le parvis de la cathédrale. Deux rangées de soldats se postèrent de chaque côté des marches menant au perron, sur lequel patientait l'évêque Galahaad. Adrien descendit de cheval d'un saut leste, puis un page lui amena son manteau. Ainsi sa tenue était complète. Un palefrenier se chargea de conduire la monture du coms dans une écurie provisoire que l'on avait aménagé dans le creu d'un contrefort de la cathédrale.

Adrien, salua avec un certain émoi la foule qui s'était déjà massée autour des marches et qu'une rangée de soldat peinait à contenir encore. C'était la seconde fois qu'il allait gravir les marches de la cathédrale de Narbonne pour se donner à une femme. Forcément, son émotion était grande et son visage ne tarda pas à se fermer un instant. Un fantôme passa refroidir son bonheur. Il marqua un temps d'arrêt et leva au ciel, un regard revenchard. Non, cette fois, l'histoire allait être belle.
L'Hibou, inflexible, ne tarda pas à reprendre son avancée et bientôt salua l'évêque qui allait officier:


"Monseigneur, bonjorn. J'apporte des fidèles, aujourd'hui!" s'exclama-t-il tout sourire.

Et il se tourna vers la place, vers la foule, vers la ville, vers le Languedoc. Le visage illuminé, sans trace de nul doute, de nulle rancoeur de rien d'autre que de la joie, de l'assurance, de la fierté, il attendit l'arrivée du convoi de la future comtessa consort du Languedoc.
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Ariana_anthea


[ Demeure Casalièr, Narbonne]

Non, elle n'aimait pas la guimpe. Cet artifice que l'on réserve d'ordinaire aux veuves ou aux vieilles femmes, quand celles-ci ne sont pas les mêmes.
Cependant, elle avait, après en avoir discouru avec Tiberge, décidé de la porter. En temps normal, lorsqu'il lui fallait couvrir sa gorge et sa tête, elle usitait d'un simple voile, qui certes la couvrait comme la guimpe ce jour présente, mais était tout de même moins formelle.
Enfin, un mariage Comtal vaut bien quelques sacrifices...surtout lorsque celui-ci se déroule lors d'un petit deuil, elle pourrait presque dire deux deuils...
Non qu'elle ne soit pas affectée par le décès de la Reyne, il est toujours triste de voir un enfant du Très-Haut rejoindre son Père, mais son cœur était bien plus attristé par un autre trépas. Et c'est aussi par respect pour le disparu qu'elle avait souhaité une vêture si discrète et peut-être austère...

Elle en est là de ses pensées lorsqu'elle porte regard sur son époux. Elle sourit, sachant qu'il n'a rien manqué de sa préparation. Elle peut même avouer qu'elle s'est arrangée pour faire durer le tout un peu plus qu'il ne fallait...elle sait qu'il aime à la détailler ainsi, alors pourquoi se hâter ?
Elle fait d'ailleurs de même...il est tout de blanc vêtu, et elle sourit. Elle qui le nomme Meu Angel*, cela prend toute sa signification en l'instant.

Elle est enfin prête, lorsqu'il la rejoint, elle l' embrasse et répond à sa demande en lui prenant la main.


[ Cathédrale de Narbonne]


Après quelques minutes de marche, minutes qui avaient paru bien plus vu l'encombrement des rues et ruelles en ce jour de liesse, ils arrivèrent en vue de la Cathédrale.

Une foule s'était déjà amassée devant l'édifice et elle convint avec son époux de prendre un petite ruelle adjacente qui avec quelque chance serait moins encombrée et qui leur permettrait d'arriver au pieds des marches du Saint lieu tout en ayant contourné une partie de la foule.
La chance fut avec eux, tout se passa comme ils l'espéraient.
Ils n’eurent que le temps de voir arriver le Coms sur le parvis et avant qu'il ne mette pied à terre, ils s'engouffrèrent dans la Cathédrale après avoir salué comme il se doit l'Archevêque de Narbonne.

Il faisait plus frais à l'intérieur et un reste d'humidité subsistait. Malgré cela, tout avait été préparé pour que les futurs épousés soient accueillis dans la joie et l'allégresse du jour.

Quelques personnes étaient déjà présentes, aussi ne sachant quel protocole avait été adopté pour ce mariage s'installèrent-ils au milieu de la nef évitant ainsi tout manquement au protocole.



(*: Mon Ange)

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La meuna anma a morit...Pregatz per me...
Kelak
Pour la seconde fois de sa vie, Kelak était invité au Mariage d’un Desage, plusieurs moi plutôt, il avait en effet eu la chance d’assister au mariage de la fille Desage, et en tant que témoin même…

Ah la jeune Liloïe, l’une des rares si pas la seule « héritière » qui avait su se montrer digne de son héritage et qui par près d’un an de mayorat avait forcé l’admiration et le respect de nombreux Monpeliérains dont Kelak.

Le père Desage n’était pas en reste, Adrien que Kelak avais si souvent cotoyé dans les bureaux du CLE, un homme bon, un homme droit c’était toujours un honneur et un plaisirs de le cotoyer…

Vraiment avec le famille Desage, le mot noblesse pouvait être écris avec un grand N, ils ne fesaient pas que prendre les droits liés à leur rang, voir il les négligeaient même en faveur de leur devoir…

Ces nobles là aimaient le peuple et le peuple le leur rendait bien.

Seule chose étrange dans le chef d’Adrien, alors que le comté regorgeait de jolie femme… il était parti dans des contrées perdues, à la limite même de la civilisation :p et y avait trouvé une compagne.

A de nombreuse reprise Kelak avait croisé sa route, sans même se douter se son statut ou de sa destinée, à l’assemblé des tribuns, à une réunion de conseils communaux, chez les médiateurs, bref là ou se croisent les personnes qui s’investissent pour leur comté et un relation amicale s’était bien vite formé, malgré le côté râleur de Kelak et le manque occasionel de diplomatie de la jeune femme, un profond respect était né.

Enfin tout ca pour dire que que Kelak était ravi de se rendre, accompagné de Lise au mariage comtal…

dans la charrette qui les menaient à la cathédrale les 2 jeunes animateurs récapitulaient

Bon Lise on récapitule, primo on oublie complétement l’idée de se glisser durant la cérémonie dans l’isoloir à confession pour hum…loué le Très Haut à notre façon…. Dona Ayena a été formelle, pas de galipettes sinon plus de rillettes

Secundo on ne tente pas de chaparder du vin de messe, y aura a boire à la fin de la cérémonie

et tertio on ne s’écrie pas en apercevant Arthur « faites gaffe il est nu sous sa toge »


kelak rit en énonçant cette dernière recommandation… c’était tellement tentant

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Mounia
[Dans une auberge narbonnaise]

Yves se réveilla d'un mauvais rêve qu'elle chassa d'un baiser, le rassurant par là même sur son éternelle présence à ses côtés. De doux baisers et son tendre mari partit se préparer dans le cabinet de toilettes.

Mounia, elle, se rapprocha de la fenêtre et exposa son visage aux premiers rayons de soleil printanier. Une main sur le ventre, elle scruta les toits de la ville, la danse des mésanges et des rouges-gorges en souriant. Le bébé bougea. Il fallait donc supposer que le bébé serait costaud. Yves était enfin de retour et le printemps revenait.

La porte du cabinet s'ouvrit. La blonde se retourna en souriant et d'un regard détailla la tenue de son aimé. Simple et élégant comme souvent.


Nous voilà prêts ?!

La blonde sourit, s'approcha et l'embrassa tendrement.

Nous voilà prêts. N'arrivons pas en retard pour une fois.

[A l'entrée de la cathédrale]

Une courte marche au bras de son tendre les firent arriver devant la cathédrale. Elle qui espérait de pas être en retard afficha une moue boudeuse en apercevant Adrien, attendant sa promise, fier comme Artaban et droit comme un I.

Amour, allons nous nous installer de suite?Ou peut être préfères tu voir arriver la promise?
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Lise_
Le grand jour était arrivé, celui du mariage comtal.

Lise avait comme beaucoup d'autres reçu invitation, pour assister à ces fastueuses noces.
Un profond respect pour Adrien, un petit penchant pour les rillettes de la promise et l'occasion de se rendre dans la plus belle ville du Languedoc, Narbonne la belle, la merveilleuse...bref, tout cela avait décidé la blonde à mettre de côté son aversion pour les grandes cérémonies.
A cela se rajoutait bien évidement le plaisir non dissimulé de s'y rendre avec Kélak, ce qui dans son esprit lui garantissait de ne point trop s'ennuyer si les choses venaient a s'éterniser.

En arrivant sur Narbonne, Lise ne put s'empêcher de sourire. Des scènes de liesse un peu partout, des ménestrels, des troubadours, et les chaudes couleurs du Lengadoc qui flottaient fièrement aux quatre coins de la ville.
Finalement, ce serait sans doute une belle journée enfin le crut t-elle quelques instants...du moins jusqu'a ce que Kélak lui intime ses dernières consignes de bienséance.

Médusée, Lise ne retint que, fait pas ci , fait pas çà...Tous ses espoirs de divertissements s'envolaient les uns après les autres.
Humpf, décidément le mandat municipal avait une bien mauvaise influence sur l'homme qu'elle aimait...a l'entendre, on aurait pu le surnommer Kélak le prude.
Tsss quelle ineptie, enfin, peut être avait t-il raison, a un mariage comtal, toutes ces choses là ne se font pas.
Docile comme une agnelle, Lise acquiessa

J'ai bien comprit, pas de galipettes dans le confessional, pas touche au vin de messe, pas de chants grivois, je vais être sage comme une image.
Mais pour Arthur, je suis désolée, mais il est bien nu sous sa bure, a Narbonne tout le monde est au courant..enfin.


La somptueuse cathédrale se dressa alors devant eux...ce qui coupa court au questionnement sur le livre d'où pourrait être tiré la dite image...

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Ayena
(Charles) - Vous êtes magnifique ma fille.

Ho ! Ha ! D'un teint pâle, elle passa à un joli rose, de celui qu'on les jeunes femmes confuses et joyeuses à la fois lorsqu'elles sont prises au dépourvu par un compliment qui ne peut être que sincère.
La présence de son père émue soudain Ayena dont le trop plein d'émotions ferait sous peu un cocktail détonnant. Son ventre serré, elle eut aussi les yeux embués.


- Vous allez me faire pleurer de joie... Attendez donc encore un peu, que l'on arrive.

Mais le ton de voix utilisé ne signifiait en vérité qu'une chose : merci d'être présent et de ne pas m'avoir laissée seule. Si elle avait osé, elle l'aurait serré contre son coeur pour lui montrer à quel point elle s'était attaché rapidement à ce père qui n'était qu'adoptif. Mais, réservée de nature, elle ne prit que les mains de Charles, et les serra. Peut être un peu trop fort.
Comment comprendre ce qui les unissait ? Ils s'étaient choisis comme père et fille et montraient cela ostensiblement à chacun : l'un en largesse pécuniaires et dans un regard protecteur et bienveillant, l'autre en laissant échapper le nom de famille Talleyrand à chaque conversation et en baignant l'homme d'un oeil qui diffusait une tendre fascination.

Et puis, au détour d'une rue, le son de la foule se fit plus dense et le bruit des cloches plus présent : la cathédrale venait d'être atteinte. Ayena lâcha les mains de son père qu'elle avait serrées jusqu'à là et se cala dans le fond de l'assise, indécise et pétrifiée du moment qui approchait. Elle ferma les paupières qui se froissèrent sous la force du mouvement et lâcha les dernières paroles destinées à Charles :


- Promettez moi d'être toujours là.

Juste pour "le cas où"... Cette future jeune mariée n'avait l'air de rien d'autre en cette instant que d'une biche effarouchée devant un dilemme : fuir ou rester pour protéger son petit.

Déjà, le convoi ralentissait. Il s'arrêtait. Le temps était venu pour Charles de descendre et d'emprisonner le bras d'Ayena pour ne plus le lâcher qu'en offrande à Adrien. Et pour Ayena, il était trop tard pour fuir. Alors elle rouvrit les yeux et les laissa reprendre pied dans une réalité colorée qui n'attendait plus qu'elle.

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*En refaisage*
Vicomtesse de Saint Rémezy
Baronne de Crussol
Dame d'Alquines
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Héraldique>Ne pas cliquer ici
Eilinn_melani
Il y a des invitations qui ne se refusaient pas. Assister aux noces d'une ancienne collègue de la maison du Roy en faisait partie, même si pour certaines Eilinn ne se serait surement pas déplacée.
En compagnie de sa fille adoptive, la Vicomtesse d'Avize descendit de la voiture aux armes d'Avize, et entra dans la cathédrale. Il lui faudrait à l'issue de la cérémonie présenter ses félicitations aux nouveaux mariés, car avant les choses étaient bien trop angoissantes pour profiter sereinement de l'arrivée des invités.
Installation sur un des bancs inconfortables, en espérant que la cérémonie ne serait pas trop longue, notamment pour Alice, qui comme toute enfant de son âge avait tendance à ne pas vouloir rester en place.

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Bbred
BBred avait attendu une bonne paire d'heure avant de se décider à faire route vers Narbonne. De Pézenas à Narbonne, le trajet n'était pas long. BB avait toutefois décider de se mettre en route sur un coup de tête ... du style ... Ca y est ... c'est maintenant le moment !
Pourquoi ? Comment ? Aucune importance.
Après avoir fait toilette, fait mander Alandrisse et l'avoir jetée dans le carrosse. Avoir fouiller pour trouver la blonde puis ne lui avoir laisser qu'un messager au final ...
Il arrivait à Narbonne.
Tenue luxueuse mais avec un brin de sobriété.
BBred aurait pu faire l'étale de son immense fortune ... mais il ne le fit pas.
Pour 3 raisons.
La 1ère, le deuil ...même si la dessus, il avait nombreuse chose à reprocher à Feu Nebisa, sa GO de femme ne lui avait pas laissé le choix.
La seconde ... l'éducation qu'il avait reçu lors de son apprentissage de la noblesse .. auprès de ... Cristol de Siarr ... un Hospitaliers ... donc Exit les réguliers signes de grandes richesses.
Le 3e ... par respect pour le comte du Languedoc, après tout c'est lui le "héros" de la journée.

Une fois arrivé, il salua de suite Adrien.


Mes respects et mes futures salutations.

Il parcourra le reste de l'assemblé en saluant le maximum de personnes au possibles, laissant Alandrisse en faire de même.
Il remarqua une couronne peu commune ...
Une couronne qui semblait venir de l'Empire.
Le personnage ne lui ait pas connu, celui-ci était en discussion avec Ayena, il ne les dérangea point.
Il se dirigea vers Kelak, tout en saluant la Siarette au passage, quand il manqua de sursauter devant le passage d'un jeune homme fluet.
Pas que celui-ci l'inquiéta... Même si certain trait lui rappela une jeune fille qui trainait avec la petite rouquine de Volpilhat ... Il n'essaye pas de le/la dévisager pour le/la reconnaitre par politesse. On ne froisse pas les gens de la sorte ...
Non, le coupable de son sursaut intérieure fut le fantôme qu'il cru apercevoir à cotés de celui/celle-ci ... Une silhouette blanche, entièrement blanche comme il n'en avait jamais vu ... il tourna son regard vers la personne Androgyne qui l'accompagnait pour saluer.



B..Bonj'... Adieussatz ...A l'intention d'Elinn pour continuer ensuite la route vers Kelak ... En espérant de pas avoir laisser filer un signe visible d'impolitesse ... et en masquant des signes de troubles.
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En noir et blanc
Takoda
[Narbonne, Auberge du centre]

Takoda entrouvrit un oeil, étira un bras et tentant d'échapper aux brumes matinales, se plongea dans la contemplation du plafond. Arrivée la veille, l'écuyère de la Montbazon-Navailles avait pris ses quartiers dans l'auberge au centre de la ville, non loin de la cathédrale. Et ce matin, c'était les cloches qui l'avaient réveillé de leurs tintements...C'était le jour J! Retardant au maximum le moment où elle devrait s'extirper de la chaleur des couvertures, elle se prit à imaginer la journée à venir...

Ella avait hâte de voir Ayena faire son entrée dans l'église et de découvrir les atours de sa consoeur couturière. La Fraise se disait que dans tout les cas, la brune ne pourrait qu'être radieuse, n'était ce pas le plus beau jour de sa vie après tout? Bon! Ce n'était pas tout de bailler aux corneilles, il fallait dès à présent se lever pour soi même se préparer.

D'un coup de reins, elle se redressa dans le lit et sauta à bas de ce dernier, sa chainse retombant sur ses jambes nues. Il y avait du boulot!!!
La rousse s'activa donc pour réaliser une toilette soigneuse, enfiler ses vestures et se coiffer pour la circonstance.
Et une fois son reflet dans le miroir la satisfaisant, elle se hâta vers la cathédrale où étrangement, elle arriva en même temps que le carosse frappé des armes de Pézénas pour en voir descendre Bbred puis Alandrisse...Juste à l'heure!

Large sourire à sa maîtresse à laquelle elle emboîte le pas, le tout avec une grande dignité et une politesse mesurée, saluant chacun de ceux que sa brunette saluaient.



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Liloie
Depuis leur arrivée en Languedoc, le couple Baronnial logeait à Narbonne, dans de luxueux appartements réservés pour l’occasion. Le voyage avait été long et fatiguant, tant pour les maîtres que pour les domestiques.

Cela faisait drôle à la Baronne de revenir sur ces terres qu’elle avait tant foulées auparavant. Cependant, elle avait choisi de les abandonner en partant vivre avec son époux dans une autre contrée.

En ce jour si spécial, la jeune noble voulait être parfaite pour les épousailles de son père. Dans la chambre, les servantes lui avait d’abord enfilé une robe rouge bordeaux brodée de fils d’or, spécialement cousue pour l’occasion. Puis une des domestiques commença à serrer le corset.


Mais faites attention Agnès ! Serrez moins fort, pensez à mon enfant !

Désolée, madame… Répondit-elle, confuse.

La domestique termina son ouvrage, sans trop serrer. Pendant ce temps on s’occupa de la noble en la poudrant, la parfumant et en la coiffant de sorte à ce que ses cheveux soient détachés et légèrement bouclés. Quant à sa tête, on la surmonta de la couronne baronniale.

Un page frappa ensuite à la porte et on le laissa entrer.


Madame, la voiture vous attend, ainsi que le Baron votre époux.

On lui enfila ensuite une cape noire, avant de rejoindre son époux.



Devant la cathédrale, ils descendirent de voiture, et regardèrent le cortège des futurs époux. Liloïe était fière de son père. Elle le sentait heureux, et rien ne lui faisait plus plaisir.

Puis, ils entrèrent dans la bâtisse religieuse, et s’installèrent sur un banc, attendant le début de la cérémonie.

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Galahadd
l'Archevêque vit tout d’abord s’avancer Messire Adrien Il avait une démarche un peu raide, comme quelqu’un de tendu ou de nerveux, sur son visage on remarquait l'émotion qui grandissait de minute en minute cependant son regard montrait une grande joie. Mgr Galahadd l’accueillit devant l’autel
Ca va aller, tout va très bien se passer, c'est un jour de fête pour toi, et pour toute ta famille, pour moi aussi car rien n'est plus beau que d'unir deux êtres qui s'aime..
Puis il entendit le pas de Dame Ayena dans l’allée centrale qu’elle remontait à son tour . Elle était rayonnante, Mgr Galahadd était certain qu'avec cette femme Messire Adrien allait connaitre la joie d'homme marié!!!!!!, Il l’accueillit à son tour:

Ayena, ma fille, veuillez vous placer là, à coté de votre promis. Prenez sa main et tournez vous vers l’assemblée puis prenez place sur ces deux chaises, là devant nous. pendant que je dis le discours d’introduction.

Galahadd se tourna ensuite vers l’assemblée, nombreuse en ce jour magnifique :
Chers fidèles, de toute notre belle province et ailleurs.
Nous sommes réunis en cette belle journée du mois de Mars, mois d'hivers, mais annonceur du printemps l'amour qui réunis ces deux êtres nous réchauffe à tous le cœur. Celui-ci va être reconnu par le Très Haut et Tout Puissant par le sacrement du mariage. Nous allons donc commencer cette cérémonie en nous reconnaissant pécheur afin d’entrer librement et sans tache dans cette magnifique célébration qu’est la messe servant à unir devant le Très Haut deux êtres exceptionnels qui s’aiment. Je demande aux futurs mariés ainsi qu'aux témoins de répéter après moi ce serment:


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Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Alice_liddell
Cette fois-ci la gamine ne boudais pas. Ben oui, cette fois, elle avait juste été avec Eilinn pendant le voyage, alors elle avait pas été mise à l'écart. Même que du coup, elle avait pu montrer à Eilinn les choses qu'elle avait pu voir pendant qu'elle regardait dehors durant leur dernier voyage ici. Bon, elle lui tenait quand même la main, même si maintenant, normalement, l'albinos, elle était grande et pouvait se débrouiller toute seule. Mais bon, elle était contente : elle avait pu passer beaucoup de temps avec Eilinn, alors elle allait pas râler, hein ?

Mais par contre, Eilinn, elle alla tout de suite vers les bancs. Sans même aller faire les salutations normales dans des cas comme ça. Pourquoi qu'elle faisait ça ? Bon, comme toujours dans ce genre de circonstance, l'attitude d'Eilinn montrait bien qu'elle voulait pas qu'elle fasse de bêtise, ni même qu'elle pose trop de questions. Mais quand même ! Là, c'était vraiment trop bizarre ! Elle se tournait vers elle pour lui demander ce qu'il se passait quand un monsieur la coupa. Elle le vit effacer un mouvement de recul, puis il bégaya quelque chose à Eilinn. Alice n'avait pas cessé de le fixer de ses rubis. C'était rigolo comment il agissait ! Maintenant, la plupart des gens qu'elle rencontrait, c'était tout juste s'ils semblaient voir comment elle était. Bah, nan, c'était pas dérangeant, en fait. C'était pas très drôle quand les gens ils disaient qu'il fallait la brûler. Et encore moins quand le prêtre la sermonnait presque tous les jours parce qu'il disait que c'était pas une créature du Très-Haut ! Et ben donc oui, c'était mieux quand même quand les gens ils criaient pas des choses comme ça. Mais en même temps, c'était aussi drôle quand ils avaient peur comme ça ! Et pis maintenant, comme y avait Eilinn pour la protéger...

Elle lui jeta d'ailleurs un coup d’œil. Le prêtre venait de lancer la messe, et Eilinn récitait le Confeitor à voix basse, sans faire attention à elle. Le moment où jamais ! Elle glissa au bas du banc et, cherchant l'homme du regard se glissa à ses côtés, le plus discrètement possible, son agilité étant bien meilleure depuis les cours que lui donnait EIlinn. Heureusement, il était pas trop loin ! Une fois à ses côté, elle lui fit un petit signe de main et un grand sourire, pour être bien sûre qu'il la remarque. Puis, l'air de rien, entrepris de réciter bien gentiment son Credo. En latin, s'il vous plaît ! Comme Eilinn lui avait appris.

La messe serait peut-être moins ennuyeuse que prévu !

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