Landyves
Quand il était question des fleurs languedociennes, on ne pouvait bien évidemment pas tarir déloges. Et si les hommes étaient persuadés que leurs épousées étaient les plus belles et les plus parfaites, alors Yves ne dérogeait pas à la règle. Lui aussi avait une femme formidable doublée dune grâce et dune beauté qui pouvaient en faire faner les autres merveilles des plus somptueux jardins. Et son ventre allègrement rebondi ajoutait à cet ensemble harmonieux une délicate touche de féminité.
Alors oui, effectivement, cétait une amie quil verrait se marier ce jour là le benêt, mais il était impossible pour lui de ne pas repenser à ses propres épousailles. Un jour festif et inondé par le monde. Mais surtout, un de ces moments où il fut le plus fier dêtre au bras de sa blonde.
Dailleurs, où Mounia pouvait-elle bien être ? Yves avait beau la chercher, il ne la trouvait nulle part. Sauf après quelques instants durant lesquels un doux parfum de lavande vint se mélanger à cet affreux songe.
Un il enfin entrouvert, puis le second, dès le matin lhomme retrouvait son sourire habituel. Il sétira dans un long soupir.
Javais cru tavoir perdue, mais jai dû faire un mauvais rêve.
A Narbonne, il était aussi agréable de se lever quà Nîmes. Et bientôt Yves se redressa dans le lit pour venir embrasser sa délicieuse épouse. Elle était déjà prête à cette heure. Pire, elle était magnifique. Elle navait besoin daucun artifice. Et cette simplicité le fit frissonner. Il était heureux dêtre là avec elle et de pouvoir profiter dun aussi joyeux évènement pour la retrouver vraiment après une si longue absence.
Mais assez parlé de son bonheur. Il nétait pas à lhonneur et nétait pas non plus le clou du spectacle. Se redressant tout à fait, il profita de leau encore tiède du bain pour aller se décrasser. Il ne se souvenait pas davoir assisté à un mariage comtal auparavant, mais savait toutefois quil devait être propre.
Après plusieurs longues minutes, il sortit de la pièce, les cheveux encore un peu ébouriffés, mais il était habillé. Rien de bien flashy ni même de riche. Cela concordait assez bien avec les habits choisis par Mounia. Seule petite fantaisie, les boutons en étain qui ornaient les manches de la chemise blanche. Pour le reste, un pourpoint bleu nuit faisait laffaire. Les poulaines en pointe étaient retroussées sur un collant blanc, et un chapeau en feutre terminerait de cacher le chef du benêt.
Saplatissant les cheveux, il revint vers sa compagne.
Nous voilà prêts ?!
_________________
Alors oui, effectivement, cétait une amie quil verrait se marier ce jour là le benêt, mais il était impossible pour lui de ne pas repenser à ses propres épousailles. Un jour festif et inondé par le monde. Mais surtout, un de ces moments où il fut le plus fier dêtre au bras de sa blonde.
Dailleurs, où Mounia pouvait-elle bien être ? Yves avait beau la chercher, il ne la trouvait nulle part. Sauf après quelques instants durant lesquels un doux parfum de lavande vint se mélanger à cet affreux songe.
Un il enfin entrouvert, puis le second, dès le matin lhomme retrouvait son sourire habituel. Il sétira dans un long soupir.
Javais cru tavoir perdue, mais jai dû faire un mauvais rêve.
A Narbonne, il était aussi agréable de se lever quà Nîmes. Et bientôt Yves se redressa dans le lit pour venir embrasser sa délicieuse épouse. Elle était déjà prête à cette heure. Pire, elle était magnifique. Elle navait besoin daucun artifice. Et cette simplicité le fit frissonner. Il était heureux dêtre là avec elle et de pouvoir profiter dun aussi joyeux évènement pour la retrouver vraiment après une si longue absence.
Mais assez parlé de son bonheur. Il nétait pas à lhonneur et nétait pas non plus le clou du spectacle. Se redressant tout à fait, il profita de leau encore tiède du bain pour aller se décrasser. Il ne se souvenait pas davoir assisté à un mariage comtal auparavant, mais savait toutefois quil devait être propre.
Après plusieurs longues minutes, il sortit de la pièce, les cheveux encore un peu ébouriffés, mais il était habillé. Rien de bien flashy ni même de riche. Cela concordait assez bien avec les habits choisis par Mounia. Seule petite fantaisie, les boutons en étain qui ornaient les manches de la chemise blanche. Pour le reste, un pourpoint bleu nuit faisait laffaire. Les poulaines en pointe étaient retroussées sur un collant blanc, et un chapeau en feutre terminerait de cacher le chef du benêt.
Saplatissant les cheveux, il revint vers sa compagne.
Nous voilà prêts ?!
_________________
-
------
« Si tu passes ta vie sur le canapé à bouffer des Granola®, tes mal barré ! »