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[RP]Cathédrale de Narbonne : Mariage Ayena/Adrien, le 25/02

Charles
Aaah les échanges fugaces dans les derniers instants de "liberté", les deux parents plus complices que jamais échangeaient des banalités. Banalités au combien réconfortantes, le Charles sourit en entendant.

- Promettez moi d'être toujours là.

- Comment en pourrait-il être autrement ?
Ajouta-t-il.

Puis le carrosse s'immobilisa devant le parvis de la Cathédrale de Narbonne, le duc aperçu le coms et fronça un peu les sourcils - bah oui on attend devant l'autel, pas devant l'édifice-. Mais à croire que la pensée de Charles transperça celle d'Adrien car immédiatement ce dernier entra dans la cathédrale, avant que le père n'aide sa fille à descendre, ainsi les deux futurs époux ne se verraient pas avant de s'unir.

Une fois que l'Alquines avait posé pied à terre la foule se transporta de joie et machinalement le duc salua la foule et sourit à sa fille, qui sera dans peu de temps leur comtessa consort. Il positionna la main d'Ayena sous son bras et commença le chemin vers l'autel, lentement pour que tous puissent admirer la mariée et le duc non sans fierté salua les quelques têtes connues, avant de s'apercevoir que sa femme était là présente au premier rang.

La remontée de la nef prit fin, dernier regard entre la fille et le père accompagné d'un sourire, puis Charles très solennel prit la main d'Ayena qu'il remit au coms du Langeudoc en lui disant avec sympathie.


- Je vous donne un trésor, prenez-en soin.

Son devoir de père était fait non sans une certaine émotion puis il rejoint sa mie au ventre bien rond, la vie le gâtait, bientôt il serait de nouveau père. Il prit la main droite de Catalina et y déposa un baiser.

- Ma douce, la grossesse vous sublime, vous êtes radieuse.

L'orgue se tut et l’Évêque commença ses prières.
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Eilinn_melani
Rejoindre le banc fut fait sans difficulté, Alice suivant sagement. Peu après, Bbred la salua d'une façon étrange, posant un regard troublé sur Alice, avant de s'éclipser et semblant alors pressé de rejoindre son banc. Eilinn n'eut que le temps de lui renvoyer son salut.

Adieussatz

La cérémonie débuta enfin. Il fallut quoi ? Un clignement d'yeux et l'albinos avait disparu du banc. Eilinn se retourna, cherchant la touffe de cheveux blancs aux alentours, et appelant à voix basse sa fille adoptive.

Alice !

Et attirer l'attention au moment ou les mariés allaient entrer en scène était la chose à ne pas faire. Elle se leva à moitié, et finit par apercevoir la chevelure d'Alice, qui semblait vouloir entamer la conversation avec Bbred. La vicomtesse retint un juron, alors que les rumeurs annonçaient l'entrée des époux. Raté pour se lever, Eilinn se rassit alors, espérant que l'albinos n'attirerait pas plus que cela l'attention. Faites des gosses tiens...
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Ayena
Bon, son père lui promis ce qu'elle espérait. Vite, vite chercher si on a d'autres demandes pressantes, qui ne pourrait attendre l'union... Retarder l'inévitable parce que l'on a peur... Vite, trouver quelque chose à dire, à annoncer, à dénoncer, à crier... Mais plus rien ne vint, Ayena a été rendue muette : en sortant du coche avec l'aide de Charles elle se rendit compte des acclamations de la foule populaire et cela lui coupa le souffle. Elle, la si réservée, elle qui n'aimait pas être au devant des assemblées étaient servie. Elle attrapa sa cape verte, couleur de la famille Desage et qui tenait sur ses épaules grâce à la lourdeur de la fourrure qui bordait la laine, et la lança derrière elle, telle une traine. La grosse cape était posée sur une houppelande rouge écarlate décorée par les tours du blason ayenien. La jeune femme attrapa le bras tendu de son paire* et s'y agrippa. L'heure était venue d'entrer dans la cathédrale et de voir Adrien. Le regard fixe à présent, elle se tint droite et tenta de marcher en cachant le plus possible le fait qu'elle boitait : Aujourd'hui, il fallait être gracieuse. Alors que les cloches sonnaient leurs dernières notes, la lumière du jour disparut d'au dessus des têtes qui entraient dans l'édifice religieux. En cette instant, il est fort probable que sans le Duc du Piémont à ses côtés, Ayena aurait chu.
Mais dans l'encadrement de la porte, alors que l'orgue prenait le relais des cloches, Ayena avala sa salive et constata que les bancs étaient combles. Après une courte pause où ses yeux s'habituèrent au changement de lumière, Ayena et Charles s'avancèrent lentement.




D'Alquines dont le regard s'était d'abord attardé sur la foule et avait repéré de nombreuses têtes connues se focalisa ensuite sur le but de sa venue ce jour : Le Coms Adrien. Il était venu. Il n'avait pas pris peur à son courrier de la veille. Il la voulait quand même. Il la voulait malgré son passé, malgré les confidences qu'elle avait faites. Il la voulait même en sachant qu'elle avait déjà été mariée, qu'elle avait déjà eu deux enfants qui n'avaient point vécus. Il la voulait juste pour elle.
Ha ! Comprenez que la jeune femme, qui avait cru être abandonnée par Desage sous les huées des invités qui auraient fait le déplacement pour rien, comprenez l'émotion qui lui piqua les yeux.
Et petit à petit, La Demoiselle se rapprochait du si bel homme qui la voulait pour femme. Et plus la distance les séparant s'amenuisait, plus son coeur pétillaient de joie et d'amour. Avant qu'elle n'ait pu apprécier à sa juste valeur cette remontée de la nef, sa main était déjà donnée à Adrien, sur un commentaire de Charles qu'Ayena n'entendit pas. Et la jeune femme, docile, qui venait d'être remise symboliquement à un autre homme par passation de pouvoir s'agrippa cette fois à la main de son futur époux, persuadée qu'ainsi il ne pourrait plus s'envoler et que son désir le plus cher , l'épouser, se réaliserait peut être bien, finalement. Le contact avec la peau d'Adrien fit passer dans son sang de multiples potions qui finirent par la faire véritablement pleurer. Aujourd'hui, elle n'était pas Dame Tartine, elle était Dame Madeleine.

Comme surgissant dans une bulle, Monseigneur Galahad, d'une voix chaleureuse et habituée à s'exprimer devant un parterre plein, indiqua au couple que la cérémonie allait commencer. La jeune femme hocha la tête, navrée, encore une fois, de n'avoir pu prendre plus son temps pour graver cet instant magique en sa mémoire, mais concédant à l'homme d'église qu'ils n'étaient pas seuls et qu'une flopée d'invités attendaient de quoi s'occuper eux aussi.
D'une oreille, la jeune femme qui tentait de se noyer dans le regard d'Adrien, entendit les prémices de la célébration. Les premiers mots de la confession rituelle, récitée en choeur, elle les rata : l'émotion lui avait coupé la voix et ce n'est qu'après avoir ouvert puis fermé la bouche à plusieurs reprises en vain que la mécanique se remit en marche doucement.


- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis...

Cette fois, la jeune femme quitta les pupilles bleutées du Coms pour en chercher d'autres, de celles qui étaient amies : Catalina_Constance, dont les rondeurs étaient manifestes et qui avait pu venir aussi, et Aimelina de Siarr, sa témoin. D'ailleurs, où était le témoin d'Adrien ? Bouap, tout cela disparu à nouveau lorsqu'elle fit de nouveau face à son futur époux et qu'elle continua d'une voix fluette de réciter la confession.

-... Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Enfin, pour nous. Notre couple. Notre famille, notre union. Et tout ce que cela signifie pour la suite. Car Ayena n'est plus seul. Du "nous" noble qu'elle utilise parfois, elle pourra à présent passer au "nous" pluriel.

- Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.




*Paire : père en occitan

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*En refaisage*
Vicomtesse de Saint Rémezy
Baronne de Crussol
Dame d'Alquines
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Héraldique>Ne pas cliquer ici
Adriendesage
Le pas solennel, Adrien avait avancé tête haute, jusqu'à l'autel, en compagnie de l'archevêque. L'homme d'église, plein de bonhommie, conforta le coms dans une sérénité retrouvée, et qui se fit de plus en plus forte à mesure que son regard parcourait l'assemblée réunie. Un sourire avait légèrement fendu le visage du Desage. Il y avait des amis, des languedociens de tous bords, des adoptés aussi, ils étaient tous là, ajoutant leur part de joie et d'émotion au tableau lumineux de ce jour célèste pour les deux futurs époux. Depuis quand une telle cérémonie n'avait-elle pas été l'occasion d'une telle liesse dans le comté? La fierté étreignit le coeur de l'Hibou, qui plus que jamais prenait le peuple languedocien de toute son affection. Il gratifiait qui d'un sourire, qui d'un regard plein d'amitié, qui d'une inclinaison de tête.
La cathédrale elle-même semblait s'être revêtie d'un manteau de lumière. Les vitraux décantaient une lumière teinté de chacune de leurs couleurs, sur les murs dont les peintures se magnifiaient. Oui, tout à cet instant paraissait merveilleux aux yeux d'Adrien Desage. Pourtant, son émerveillement n'était encore qu'à son balbutiement. Car bientôt Elle entrait. Celle qui avait su le rendre confiant dans l'avenir. Celle qui lui promettait un après et qui faisait du futur autre chose qu'une suite éperdue de combats. Elle, qui avait mis fin à une année de chevauchée guerrière, qui lui avait ouvert d'autres chemins que celui de l'épée. Elle enfin, qui avec l'Amour lui offrait de se racheter. Car lui aussi avait été marié. Car lui aussi avait soldé ce premier serment par un saccage et par le sang. A cette différence qu'il en avait conservé le souvenir vivant et une flamme qui n'avait jamais cessé de brûler: il avait gardé de ce précédent serment un enfant, sa fille tant chérie et qui était là, pour lui ce jour.

Il inclina simplement la tête en guise d'acquiescement au murmure du duc du Piémont, car il était déjà entendu que son injonction n'était qu'un point dans le paragraphe. Oui, l'Hibou prendrait soin de l'Alquines de toute son acuité. Adrien prit avec une tendresse toute contenue la main d'Ayena et, rayonnant, lui sourit sans plus de retenue. La lettre qu'il avait reçue la veille trainait sur le bureau de son logis narbonnais provisoire. Elle n'était plus même une bribe de souvenir à l'esprit du futur époux. Mêlant ainsi sa voix à celle de sa promise, il récita de concert et ce fut un murmure qui était comme un chant, dans toute la cathédrale:


"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Ses doigts se resserrèrent sur ceux d'Ayena, et le coms du Languedoc rayonna.
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*En reconstruction*
Baron de Crussol & seigneur d'Alquines
Aimelina
Le problème d'être première arrivée, c'est que c'est long, long, très long, si long, de voir tous les invités entrer, chercher leur place, saluer timidement ou plus franchement, saluer sans connaître, saluer juste parce qu'il est bon d'agir ainsi ; lorsque la Siarrette croisa des saluts de personnes connues, elle les rendit avec enthousiasme, tel celui de l'Ours piscénois, homme bourru et indiscernable pour elle, mais ami de son feu père, alors... !
Et puis ses yeux, qui au début allaient et venaient sur les gens, peu à peu allèrent et vinrent sur son surcot losangé. Elle bondissait d'un losange à l'autre, s'essayant à les compter - comme si le désastre des comptes de ses fiefs n'étaient pas la preuve de son incompétence arithmétique...

Et puis, braoum... Du bruit, le bruit des oraisons, le bruit qui annonçait cette entrée, la seule importante : la mariée. Wow. La mariée, en rouge et... vert... Même Aimelina n'osait pas ce mélange de couleurs ! Mais elle ne portait certes que du bleu, du blanc, du jaune, quoique assortis de la pire des manières. Le regard de la Siarrette se fixa bien vite sur la ceinture, de tout cet ensemble tapageur - n'était-ce pas, après tout, le but d'une robe de mariée ? - l'élément le plus gracieux. Il faudrait demander à l'Alquines qui était son orfèvre...

Pour l'heure, Aimelina se plia à la comptine de rigueur :


-"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

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En dòl... Meu Paire visquèt e moriguèt en eròi.[Pas là jusqu'à lundi]
Leonia
[Bien avant...]

Le père au combat, la fille en pension. Tel avait était la décision prise par le paternel. La jeune Léonie avait eu beau faire des pieds et des mains, il n'avait pas cédé. Il avait voulu que sa fille soit entre de bonnes mains ; cadrée et surveillé. Et puis, c'était l'occasion de parfaire son éducation de jeune fille ; qui avouons le, était un désastre.

Les semaines furent longue... Et la joie fût grande quand elle reçut la précieuse invitation d'un mariage dans la famille. Mais c'était une joie différente de celle à laquelle on penserait en premier. Une Talleyrand allait se marier, mais cela l'importait peu. La jeune fille n'aimait pas les cérémonies, et encore moins les mariages. Et se pouponner n'était pas son activité préférée. Mais cependant, cet événement était annonceur de sa proche libération. En se rendant au mariage, elle quitterait enfin cette maudite pension ! Ensuite, il lui suffirait de trouver un stratagème pour ne pas y retourner avant le retour de son géniteur... Mais qui sait, peut-être serait-il là ?

Le trajet pension-Narbonne fût long, mais la blondinette fût accompagnée de Marie, servante fidèle de la famille. Et toutes deux arrivèrent le 23 février à la ville des festivités...



[Le jour J]

Réveillée de bonne heure, Léonie se prépara ; aidée et dirigée par Marie. La robe choisie fût une longue robe au bustier à lacet, d'un ton bleu, qui allait à ravir avec la chevelure de la blonde. Les cheveux peignées furent laissé libre de tout chignon ou bijoux. Et un châle de fourrure fût rajouté sur les épaules, pour lutter contre la fraîcheur de février.

C'est ainsi vêtue, que la demoiselle rejoignit la Cathédrale avant le début de la cérémonie. Elle s'installa dans un coin discret ; mais du côté Talleyrand. Son regard effectua un tour rapide de l'assemblée déjà présente : pas de trace de son père... Léonie ronchonna. Il l'avait déjà délaissée 2 jours avant, jour de son 15ème anniversaire. Et en ce jour de supplice Léonien, il l'abandonné de nouveau. Cette idée n’enchanta guère la blondinette, qui se sentit bien seule au milieu de tant d'inconnu... Bien sûr, il y aurait son cousin, père d'adoption de la futur marié ; et sa tendre épouse. Mais qu'allait-elle leur dire ? Elle se sentait comme une étrangère, dans sa propre famille... mais il faut dire qu'elle n'aidait pas non plus à arranger les choses.


Le marié fit son entré, et s'installa près de l'autel ; puis se fût au tour de la mariée, dans sa belle robe de cérémonie, au bras de Charles. Le couple se retrouva face au maître de cérémonie, et celle-ci commença...

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Keyan
[Quelques heures avant le mariage, dans une auberge de Narbonne]

Elle était arrivé la veille au soir dans la ville de Narbonne. La fatigue du voyage l'avait emporté dans les bras de Morphée très rapidement, elle eu juste le temps de déballer sa robe pour le lendemain, avant de sombrer dans le sommeil. Et ce fût pourquoi le réveil par la bonne de l'auberge fût difficile. Avec l'aide de celle ci, la jeune femme pris un bain et revêtit ses atours confectionner par sa Tutrice à l'atelier DECO, Dame Elisel d'Andéol. La languedocienne coinça ses longues boucles ébènes dans un délicat filet, et elle fût fin prête pour le mariage d'Ayena. Elle ne connaissait pas Ayena depuis longtemps, la future mariée était Maître couturière dans l'atelier où la jeune femme était apprentie couturière, mais après le défilé de la fashion-week à Paris, les deux jeunes femmes avaient lié connaissance, et la nîmoise fût ravie d'être invité à ce mariage. Au bout de deux heures de préparation elle fût prête et parti pour l'église.

[ Dans la cathédrale peu avant l'arrivée de la mariée]

La jeune femme était assise sur un banc, intimidé par tout ce beau monde, essayant de ne pas montrer son embarras, elle entendit un bruit de talons et ce retourna, la mariée arriva, radieuse dans cette tenue de noces magnifiques, peu de temps après le marié arriva digne auréolé par une aura de pouvoir et de charisme, la cérémonie commença...
Morphee
[A l'Auberge, avant le mariage]

S'il est bien un endroit que la rouquine détestait, c'était les tentes. Aucun confort et peu chaleureux. Sans doute les soldats trouvaient-ils cela pédant, mais elle n'était pas soldat. Là pour aider, apporter soutien, voire même se battre de manière très expérimentale - ses entrainements étaient d'une nullité affligeante - mais sait-on jamais, elle pourrait faire mouche... Un jour.

La belle prit donc la tangente sur le dos de son shire, direction l'agitation de la ville. Du moins le temps de son arrivée, car la Prime avait fort à faire en cette soirée. C'est à dire, prendre un bain. Et se faire papouiller la chevelure par un barbier, qui espérons le saurait dompter cette crinière dont elle était dotée.
L'homme fut admirable, pour la plus grande joie de la jeune femme qui n'avait malheureusement pas eu la main heureuse la dernière fois qu'elle était entrée chez un de ses confrères. Le tout enroulé dans un filet, la jeune femme rentra à l'auberge et se fit servir une simple soupe, suivie bien sur d'un gouleyant morceau de fromage sur une épaisse tartine; sans oublier quelques délices sucrés pour garder quelque formes. Les rondeurs, ça s'entretient!

Quelques missives furent rédigées dans la soirée avant que la jeune femme ne sombre dans un sommeil bien mérité.

Au lendemain, une servante l'aida à s'apprêter. Le Deuil était encore de mise, la jeune femme se fit donc un point d'honneur de respecter cet état de fait.
Ses cheveux furent détressés et lâchés dans un faux naturel le long de ses épaules. C'est que tout avait été fait pour éviter un incident capillaire comme lors des allégeances.

Une collation pantagruellesque fut prise, car il n'y aurait pas de festivités. La Prime n'aurait pas du tout apprécié de sentir son estomac crier famine en fin de matinée.

Prête à se présenter devant le carrosse, la belle descendit en taverne, et se fit servir une petite liqueur, toute petite petite afin de passer le temps.

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Rejoignez vous au Domaine de Melgueil!
Le Lengadoc a besoin de vous!
Charles
Tandis que Charles discourait avec sa femme sur l'arrivée prochaine d'un enfant dans la maison Talleyrand-Volpilhat, il se tourna un bref instant et aperçu une tête connu, oui oui sa cousine Leonia, un franc sourire s'afficha sur le visage du chef de famille et discrètement désigna un siège au premier rang non loin des deux fauteuils des ducs de Piémont.

C'était assurément un jour de liesse pour la Maisonnée, partagé avec le bon Peuple d'Oc, le coeur du balafré était en joie et c'est avec cette même allégresse qu'il récita à voix basse sa prière.


- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
- Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
- Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Celtic_de_vandimion
[Avant la cérémonie]

Le carrosse, dans un bruit que Roderick trouva excessif, s’arrêta devant le Feu des Vestales.
Le celt passa la tête par la portière et héla son valet.


Scapin entre donc prévenir Donasellà Morphée de notre arrivée.

Il vit l'homme descendre de la malle et disparaitre en courant a l’intérieur de l'auberge.
Les cloches se mirent a sonner a la volée.
Roderick se renfrogna un peu, il mettait un point d'honneur a être ponctuel...
Ce coup la il serait en retard, pourvu qu'elle soit prêté et qu'elle sorte ...
Il se demanda si on pouvait suffisamment réduire une clepsydre afin qu'elle devienne portative...
Une clepsydre par carrosse, idée a creuser...

Il regarda la porte d'entrée du Feu qui ne s'ouvrait toujours pas...

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Galahadd
L'Archevêque écouta l’assemblée confesser ces fautes, regarda l'assemblée présente en pensant au deniers du culte puis il poursuivit
Je vais vous lire un passage du Livre des Vertus et plus précisément un extrait de la Création, écoutez bien.


Citation:
Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.”

Chers fidèles,
Cet extrait du Livre des Vertus nous interpelle sur un point essentiel…vous l’aurez compris, je vous le donne en mille, l’Amour.
Oui, vous avez bien entendu l’Amour, ce noble sentiment transmis par le Très Haut. Ce sentiment que l’on voit du premier coup d’œil lorsque l’on regarde Dame Ayena et Messire Adriendesage. Ces deux êtres d’exception ont décidé, aujourd’hui, de s’unir l’un à l’autre devant le Très Haut.
Oui, mes frères, mes sœurs, ce noble sentiment qu’est l’Amour doit être mis au profit de son prochain mais aussi du Très Haut pour le remercier de ces bienfaits envers nous. Ne l’oublions pas, c’est pourquoi nous allons lui montrer notre attachement en récitant le Credo.



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Archevêque de Narbonne. Ancien Évêque de Nîmes, curé Lodève
Morphee
[On avance]

La porte s'ouvrit pour laisser place à Scapin, alors que la Prime jouait aux osselets avec un gamin, histoire de passer le temps, et surtout éviter de se laisser happer par la douce litanie de la liqueur...

Scapin, lo Bonjorn, vous avez trouvé le chemin. Me voilà fin prête pour les épousailles.

L'enfant fut doté d'un baiser morphesque, puis la belle prit le bras du valet afin de se faire mener au carrosse. Les cloches sonnaient déjà... Et bien... Morphée entra dans le coche et prit place aux côtés de Roderick.

Très belle tenue très cher, vous êtes resplendissant... Par contre, j'espère que le cocher connait bien les ruelles de la ville pour nous amener le plus rapidement possible à la cérémonie.

De toute manière, les gens seraient bien trop concentrés à chercher les époux qu'ils en oublieraient qui s'installerait en premier ou en dernier.

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Rejoignez vous au Domaine de Melgueil!
Le Lengadoc a besoin de vous!
Celtic_de_vandimion
[Arrivée a la Cathédrale]

Adissiatz douce amie , je fais pale figure auprès de vous!

Il passa de nouveau la tête a la portière
Cocher a la cathédrale et piquez des deux...!

Le carrosse s'ébranla et son allure augmenta rapidement, Roderick et Morphée étaient secoués comme dans un prunier au moment des récoltes, .
La voiture s’arrêta enfin et Scapin ouvrit la porte du coté de son maitre qui descendit et tendit la main a Morphée afin qu'elle s'y appuie.
Les invités étaient presque tous entrés.

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Morphee
Mordieu, l'on se croirait en pleine tempête!!

Les rires de la Prime s'intensifièrent à mesure que le coche zigzaguait entre passants et charrette. L'on aurait dit le jour ou la paysanne avait tenté de monter sur l'alezan d'un marchand, et s'était retrouvée à se faire chahuter dans tous les sens pour finir la tête dans la poussière, et la chair arc en ciel pendant quelques semaines.

Morphée prit appui sur la main de Roderick et ils filèrent à toute allure vers la cathédrale, la rouquine tentant de ne perdre ni moumoute ni pantoufle de verre comme l'on dirait de nos jours.
Un autre carrosse arrivait, aux armes... Boudiou le carrosse de la mariée...

Les voilà Roderick, nous sommes comme à l'habitude juste à temps.

Ils prirent place là ou il restait de la place, car l'édifice était bondé. C'est qu'un Coms régnant qui se marie, on en voit pas souvent...

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Rejoignez vous au Domaine de Melgueil!
Le Lengadoc a besoin de vous!
Mhayri
C'est à la fois une corvée et un privilège.
Postée tout au fond de la salle, la Saurèla pouvait suivre du regard les arrivées, les chuchotis, les petites mimiques, les regards croisés et les échanges divers, aussi bien verbaux que gestuels. Et elle se régalait. Elle ne connaissait presque aucun visage, mais peu lui importait franchement : qui donc aurait pu avoir la prétention de connaitre tout le Languedoc, a fortiori quand on sortait tout juste de son petit coin de campagne paisible au fond de la pampa languedocienne ?

Le doux brouhaha des discussions s'apaisa enfin lorsque l'Archevêque entra et prit la parole. Mhayri, bien que vaguement instruite de la foi, n'avait que peu l'occasion de fréquenter l’Église dans son quotidien, aussi fut-elle dument impressionnée de rencontrer, même de très loin, un si éminent représentant de cette étrange institution. Étrange car son pouvoir et son rayonnement n'avaient d'égal que son mystère et son opacité, à ses yeux. Sa curiosité était souvent piquée, mais quelque chose d'indéfinissable la retenait toujours de l'assouvir.

La voix sonore de l'homme d’Église se mit à résonner, bientôt suivie par l'écho ronronnant de dizaines de voix qui le rejoignaient. Bien à l'abri dans le dos de la foule, elle les observa répéter la liturgie qu'elle se souvenait d'avoir entendue, quelques fois, dans son enfance... Lors que tous baissaient les yeux avec recueillement, elle leva les siens vers la faîte du bâtiment, le cœur soudain étreint d'émotion en songeant à une jeune fille, soudain tirée de la quiétude du monastère par sa faute. Le monastère avait-il été à la fois si somptueux et calme, si impressionnant et reposant ?
Perdue dans ses pensées, la blonde n'écouta la cérémonie que d'une oreille.

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