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[Rp] Une histoire comme une autre...

Navis
Cette nuit là, le froid avait redoublé et la neige s'était mise à retomber. Nos deux compères s'étaient posés la questions: resteraient ils malgré le froid ou rentreraient ils au chaud dans la première taverne de Mimizan?

Après réflexion, ils avaient tranché pour une soirée de plus sur les chemins. Cela faisait longtemps qu'ils étaient habitués à dormir sur de simple lit de feuilles mortes, une couverture et un petit feu rendait toute fois la chose supportable par ces températures.
Cependant avant cela, il fallait se faire discret...l'argent facile ne tombe pas du ciel et il faut être aussi agile que le chat et aussi rusé que le renard pour espérer obtenir quelque chose. Pour le coup, la neige les aideraient en masquant leurs traces de pas et nul ne se douterait de ce qui l'attendait. Le feu et le repos, ce n'était pas pour tout de suite..

Voila plusieurs heures que les deux compagnons attendaient dans le froid et le vent et ils commençaient à douter de leurs plans. Les routes par ces temps n'étaient pas très fréquenter et ils le savaient mais au moment où ils allaient abandonner, une silhouette apparut au loin..


En v'la un... Je me mets en position, on fait comme d'hab!

Leurs techniques étaient pour le moment infaillible, enfin lorsqu'il s'agissait d'un homme...
Navis se positionna sur le chemin, bien en vue. L'homme, souvent, se laissait approcher par une donzelle et n'avait aucune crainte en s'approchant d'elle... Imaginez une fille, en petite tenue simplement recouverte d'une cape, qui vous aborde sur le bord de la route...
Son compagnon, lui, se cachait toujours derrière un arbre ou un rocher et surgissait au bon moment, lorsque l'homme ne prêtaient plus aucune attention à son entourage.
Nos deux compères étaient prêts.

L'homme se rapprocha des deux compagnons de routes et Navis joua son rôle de pauvre fille éplorée...


Brrr...il fait froid ne trouvez vous pas? J'aimerai bien que quelqu'un me réchauffe..., dit elle en le regardant de haut en bas avec un sourire en coin...
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--La_victime
Après avoir fait quelques achats aux artisans du village, notre messire avait décidé de rentrer chez lui. Pas que Mimizan l'ennui mais de temps en temps il faut bien rentrer chez soi et savourer des biens que l'on a acquis si durement.
Le froid l'avait, bien sur, fait réfléchir à deux fois avant d'emprunter les routes mais un grand gaillard comme lui, ça n'a peur de rien!
Le soir, après avoir manger, il partit donc en direction de Dax y retrouver son chez lui.

Les chemins lui semblait bien vide en cette saison, pas un chat à l'horizon et pis ce silence à vous faire sursauter au moindre pet de mouche.
Il avait bien parcourut 10 lieux quand une ombre se dessina à l'horizon. Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il s’aperçut qu'il s'agissait d'un humain.
Une fille, on dirait bien..

Curieux et ne se doutant pas une seconde de ce qui l'attendait, il s'approcha sans hésiter...


Brrr...il fait froid ne trouvez vous pas? J'aimerai bien que quelqu'un me réchauffe...,
lui dit elle.

Euh.. Notre gaillard ne savait plus quoi dire. Bouche bée, les yeux comme des soucoupes, il parvint tout de même à faire quelques pas de plus dans sa direction.
Elle était à moitié dénudée, deux petits points apparaissaient sous son corsage noir et sa peau frissonnait sous sa cape. Elle était captivante à tel point que notre gaillard ne s’apercevait de rien, ni de son approche, ni de la main qu'elle glissait derrière son dos.

Il s'approcha encore un petit peu et ....
Jeanraoulducable
Tapi dans les fourrés depuis des heures, le temps semblait s'être figé comme cette petite flaque non loin de là. Le froid glacial de cette soirée d'hiver rendait les choses encore plus difficiles qu'à l'accoutumée.
Ses doigts engourdis commençaient à le lancer et il tenta de les réchauffer en soufflant dessus.
Que ne fallait-il pas faire pour gagner son pain!

Il repensa, non sans émotion, à ses dures journées de labeur d'antan. Le bruit du marteau battant le fer, la chaleur dégagée par la forge, tout ça n'était plus qu'un lointain souvenir.
Il s'était séparé de tout ce qui aurait pu lui rappeler sa vie passée, allant même jusqu'à vendre l'épée forgée de ses mains qui l'avait accompagnée dans quelques campagnes militaires sanglantes.
Il lui préférait désormais sa fidèle hache.
Dérobée il y a fort longtemps à un riche marchand bourguignon, il l'avait trouvée bien plus appropriée à sa nouvelle activité.
Faut dire que ça impressionnait bien plus qu'une vulgaire rapière, aussi aiguisée fût-elle.

Bref, il était posté là, attendant quelque généreux mécène qui lui permettrait de renflouer sa bourse devenue bien maigre.
C'est alors que sa comparse prit pied sur la route. Un coup d'oeil à l'opposé et, oui, quelqu'un venait. Elle avait l'oeil la gamine.

Il la détailla de la tête aux pieds dans sa tenue légère.
Qu'elle était courageuse de braver le froid aussi peu vêtue, courageuse et...
Son oeil s'attarda sur cette gracile silhouette, dévorant du regard ces cuisses à la peau si lisse et ses deux petites protubérances qui pointaient par dessous son chemisier.
Jusqu'à présent il l'avait considéré comme un compagnon de route, un camarade de rapine avec qui il partageait boisson, nourriture, plaisanteries grasses et un goût immodéré pour l'argent facile. Mais là, devant pareille vision, il devait bien se rendre à l'évidence.
La gamine avait quelques atouts dont il avait jusqu'à présent ignoré l'existence mais qui risquaient désormais de hanter ses nuits.

- Brrr...il fait froid ne trouvez vous pas? J'aimerai bien que quelqu'un me réchauffe.

Et voilà qu'elle faisait son numéro.
Jean détailla le voyageur.
Quel accoutrement étrange, il n'en avait jamais vu de pareille. Certainement un excentrique ou quelque chose de ce goût là. Et quand on a les moyens de se payer ses excentricités, on ne voyage que très rarement avec une bourse vide.

Le moustachu sortit de sa cache, brandissant sa hache dans une main et se posta dans le dos du voyageur.

- Que diriez-vous de verser une petit obole à ma charmante amie messire?
Navis
- Que diriez-vous de verser une petit obole à ma charmante amie messire?

Jean arrivait à point nommé, pile au moment où le gaillard allait poser sa main sur elle. Navis regarda la victime dans les yeux et lui tint à peu près ce langage:


Allez le messire! On s'exécute et plus vite que ça.
On vide ses poches et son baluchon et on déguerpit avant que je te fiche un coup de pied au derrière!


Le gaillard posa à terre toutes ses affaires. Il semblait perdu et confus. Lui s'attendait à toute autre chose mais pas à ce qu'un truc pareil n'arrive. Les chemins de Gascogne sont censés être sur et pas remplis de vils brigands, de méchants sans scrupule. Ces sacs de farine et ces miches de pain, il ne veut pas les donner comme ça et d'un geste plutôt rapide il se retourna pour essayer de prendre le dessus.
Malheureusement pour lui son geste fut stopper net et Jean et Navis lui bottèrent le train arrière en réprimande.


Nan mais on va t'apprendre à nous résister!
Et Bim bam boum, le gaillard se retrouve les fesses dans la neige. Navis en profite pour récupérer les affaires à terre et Jean en fit tout autant. Après une petite vérification que le gaillard ne tenterait plus rien, ils s'éloignèrent du malheureux.

Navis devait retrouver son oncle et sa famille à Mimizan, tandis que le gaillard rentrait chez lui à Dax.
Les deux compagnons remontèrent donc sur leur chewal et filèrent en direction de la première taverne Mimizanaise.


Eh ben, on a fait une prise pas si mauvaise que ça, hein Jean? Qu'est ce que tu en penses?
Combien on peut tirer de tout ça..?


Mais à peine avaient ils franchi les premières maisons que..
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--La_victime
A Dax...

Au petit matin, le gaillard était enfin arrivé dans son village. Les poches, le baluchon, et tout ce qui avait un peu de valeur se trouvaient maintenant entre les mains des deux compagnons de routes.
Mais le gaillard n'avait pas dit son dernier mot.


Mais c'est que je vais plus pouvoir m’assoir pendant des jours moi!
Raah...Corne de bouc! C'était qu'une puterelle avec son rustaud! De la merdaille! Des pendards!

Je vais pas en rester là!


L'homme se dirigea aussi vite qu'il le put, c'est à dire pas trop vite quand même, vers la maréchaussée. Un sergent recueillit sont témoignage qui le porta directement au bureau des plaintes. C'est qu'on plaisante pas à Dax et les Daxois ont toujours raison d'abord!

A Mimizan..


Quoi ? Le sergent de Dax a retranscrit une plainte faite par une victime?
Et la victime a subit des coups et des pertes?
Ventre-Dieu!


Oui, le pigeon avait atteint le village plus rapidement que n'importe quel autre pigeon, un pigeon de haute compétition, et l'affaire avait atterri entre les mains du prévôt. Naturellement le prévôt présenta le dossier et le procureur donna les directives à suivre pour que ces brigands soient traduis en justice.

La maréchaussée se mit donc directement en quête des deux malfrats après avoir reçut les ordres du procureur.
Des soldats parcourraient déjà les rues lorsque les deux compères arrivèrent à Mimizan. Ils furent vite appréhendés, sans management, et se retrouvèrent au tribunal, devant le juge à devoir se défendre..
Cependant il y avait quelques soucis dans cette démarche à vouloir trop bien faire et trop vite... Des broutilles s'étaient mis en travers de la route judiciaire..
Navis
Mais à peine avaient ils franchi les premières maisons que..que des soldats les interpellèrent et les conduisirent directement à travers le village en direction du tribunal.

Oh! C'est quoi cette histoire?

Navis essayait vainement de se battre mais malheureusement les gardes étaient trop nombreux pour elle et son ami. Les soldats les poussèrent dans les couloirs du tribunal et c'est ainsi qu'ils se retrouvèrent devant le procureur:

Dame Navis et Messire Jeanraoulducable vous êtes accusés de troubles à l'ordre public!

Les deux compères en restèrent abasourdis. La justice Gasconne était plutôt rapide..peut être un peu trop rapide.

Votre honneur, on va pas en rester là! Je demande un avocat!

Jean et Navis avait le droit, pendant le procès, de rester libre de leurs actions. Ils auraient bien évidement pu prendre la fuite, mais ce n'était pas dans leurs intentions. Ils assumeraient leurs actes jusqu'au bout.
Pour se défendre, ils avaient fait appel à un avocat du dragon, les meilleurs du royaume!, et il s'avéra que ce fut un choix judicieux!
En effet les deux compères n'avaient pas l'habitude des procès et un avocat les défendrait nettement mieux, ce qui fut le cas.
L'avocat avait fait une plaidoirie magnifique et Navis en resta sur bouche bée!


Punaise il est bon!

Pendant ce temps, dans une autre salle du tribunal, un de leurs anciens amis devenus depuis un ennemis, les trahissait ouvertement. Il dénonçait au procureur un fait remontant à un mois pour essayer d'alléger sa propre peine. Ce traitre essayait de s'en sortir par la vengeance.
Et dans la confusion ainsi créée, le duché de Guyenne en profita. Un nouveau procès était lancé.


Nan mais oh! Qu'est ce que c'est que ce binz!
Deux procès?

On est dans la mouise...


Navis et Jean se concertèrent et d'un commun accord ils rappelèrent l'avocat. Arnaud Giboint les défendraient encore pour ce nouveau procès. Il avait encore surpris les deux compères par de magnifiques arguments et encore une fois Navis et Jean ne regrettèrent pas son intervention.

Punaise! Il est vraiment très bon!


Quelques échanges plus tard, les deux compagnons de route se retrouvèrent devant la porte du tribunal:

Dis Jean, en attendant le verdict, si on faisait un tour en ville?
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Navis
Les deux compagnons n'avaient fait qu'un petit tour dans la ville, ils voyaient bien qu'ils ne seraient pas les bienvenus. Leurs réputations avait déjà fait le tour du duché et tous les habitants semblaient au courant de leurs méfaits.

Le premier procès s'était terminé quelques jours plus tard et comme à l'accoutumé, les paroles de l'avocat n'avaient fait que passer par une oreille pour en ressortir aussitôt par l'autre.
Coupables qu'ils avaient dit. Le juge semblait avoir suivit les ragots plutôt que le bon sens. Cela dit le séjour en prison fut court et heureusement!
Les geôles de ce duché sont des plus infâmes, sales, puantes et leurs gardiens...je n'en parlerai pas, trop d'oreilles sensibles...

Au moment du verdict le juge leurs avait donné l'ordre de rembourser la victime: 10 sacs de farine, 10 sacs de blé et 10 miches de pain.
Curieux lorsqu'on sait que pas un sac de blé n'étaient en possession de la victime, le juge était décidément assez tête en l'air.
Navis et Jean avait longuement réfléchi au remboursement et la décision avait été prise: pas de remboursement si pas de réclamation! Après tout ils avaient toujours un autre procès en cours et impossible, dans ces conditions, de circuler.

Le deuxième procès commençait également à leurs peser. Le juge de Guyenne avait semble-t-il lui aussi envie de les faire mariner. Voila plus de 10 jours qu'ils patientaient sagement!


Mais qu'est ce qu'il fout? Il veut qu'on s'installe ici ou quoi?
C'est pas que je m’ennuie mais j'irai bien voir ailleurs si j'y suis...pas toi?


Heureusement pour eux, pendant le deuxième procès, ils avaient le droit de faire ce que bon leurs semblaient et c'est ainsi que malgré la rancœur pour ce duché, Navis avait finit ces études d'astronomie et qu'elle était proche de finir ceux de compétences maritimes de base. Jean, quand à lui, faisait profité le duché des pierres qu'il allait piocher et personne ne semblait s'en soucier.
Les ragots et les rumeurs faisaient parfois beaucoup de mal.
Certes ils n'étaient pas innocents mais pour elle ce premier procès là aurait du se terminer autrement...faute de preuves et de compétences policières.

Sur qu'ils feraient de la publicité pour ce comté mais pas forcément en bien....

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Luludja
Ils avaient trouvé un coin paisible à l'intérieur des remparts de Mimizan pour y installer la roulotte. Quelques arbres, un point d'eau et une vue impayable sur la plage et l'océan.

Assise sur un muret, caressant sur ses genoux Diavolo, son chiot de six semaines, Lou sentit des fourmis lui démanger les jambes, l'envie d'aller visiter la ville, qu'elle découvrait pour la première fois. Elle savait qu'elle y retrouverait quelques connaissances, en particulier une qu'elle n'avait pas eu le temps de remercier comme elle l'aurait voulu pour son aide providentielle quelques temps plus tôt.

Se relevant, elle s'approcha de son brun qui s'affairait autour de la roulotte et dit:


Vais faire un tour en ville, Am's! Tu pourras me rejoindre plus tard si t'en as envie.

Déposant Diavolo sur le sol, elle ajouta:

Garde un oeil sur lui et le laisse pas trop s'éloigner, d'accord?

Puis se relevant elle alla déposer un baiser sur la joue de son brun et s'éloigna en sifflotant.
La première chose qui frappait à Mimizan c'était cette odeur d'iode et de poisson qu'on sentait partout. Cela fit ressurgir en Lou des souvenirs du Languedoc où elle avait passé une bonne partie de la fin de l'automne.

Elle traversa le marché et se promit d'en ramener un pour le cuisiner plus tard, façon manouche, pour Am's et elle. Elle vit aussi quelques porcelets destinés à l'élevage et à l'engraissage pour devenir de futurs jambons.

Enfin elle trouva une taverne dans laquelle elle retrouva un couple entrevu quelques jours plus tôt à Bayonne, qui voyageaient en compagnie d'un curé étrange. Un peu plus tard, ayant changé d'auberge, elle tomba enfin nez à nez avec celle qu'elle souhaitait revoir.


Naviiiiiis!

Quelques chopes plus tard, histoire de fêter ces retrouvailles, les deux femmes se mirent à rattraper le temps perdu. Même si la pauvre Navis n'avait pas le coeur à rire, toute empêtrée qu'elle était dans des procès qui s'éternisaient.

Bon, ma belle, est-ce que je peux te rendre un service? Venir témoigner en ta faveur? Ce serait la moindre des choses après le secours que vous nous avez apporté en Armagnac quand on était coincés en rase campagne....

Petit regard par dessus la chope vers sa copine.

J'sais que j'suis pas le meilleur témoin de moralité qui soit... mais si jamais je peux t'aider, n'hésite pas! On reste ici quelques temps avec Am's, de toute façon.

Elle appuya sa proposition d'un sourire sincère.
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Navis
Toujours dans l'attente d'une réponse du juge Guyennois ou Gascon, Navis avait décidé d'aller se rafraichir les idées en taverne. C'est que ça commençait à bouillonner sévère dans sa petite tête et pis la bière n’arrangeait rien..
Elle était prête à se rendre en salle des doléances pour les faire bouger un peu quand la porte de la taverne s'ouvrit..


Lou!!

Bien sur Navis en profita pour boire encore quelques choppes avec son amie pendant qu'elles échangeaient des nouvelles. Elles avaient toutes les deux voyagé et Lou avait plus de chance qu'elle apparemment.


Oh bah merci Lou..ça me fait rudement plaisir!
Mais tu sais, ici, la justice à une façon bien à elle de fonctionner et je ne crois pas que ton intervention puisse changer quoi que ce soit...
Mais merci quand même.


Oui, il fallait se rendre à l'évidence que le juge Guyennois avait déjà choisit la sentence qu'elle et Jean purgeraient. Six jours de prisons à en croire les autres verdicts.


Mais tu sais dans tout ça ce qui m'enquiquine le plus, c'est l'attente....Raah j'en ai marre de poireauter sur ma chaise au tribunal! Je te jure c'est insoutenable!
D'ailleurs avant que tu arrives j'avais décider d'aller en salle de doléance pour essayer de faire avancer l'affaire. Si ils ont déjà décidé de la peine, ben qu'ils nous mettent en prison! Après on sera tranquille au moins!
Nan, tu crois pas?


Navis, qui sentait de nouveau la chaleur monter en elle, appela le tavernier pour une autre tournée.
Les choppes commençaient à s'amonceler sur la table et il fallut plus d'une fois en retirer si les deux amies voulaient toujours s’apercevoir...

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Zigom
Le jour du départ approchait... Zigom se promenait dans la ville afin de profiter encore de ses odeurs, de ses amis et entendre encore le clocher de l'église avant de partir pour un long voyage.
Il y avait de la lumière en taverne alors, ni une ni deux... Il entra...

(click !)

Justement, il y retrouva Lou et sa Nièce Navis. Une fois les bises d'usage faites, il s'adressa à Lou...

Vraiment, je suis content que tu viennes avec nous Lou !!! Je vous ai préparé une cabine à toi et Am's dont tu me diras des nouvelles. Et puis tu vas apprendre à monter dans les cordages, à plier ou déplier la voile, à faire les noeuds aussi...
Sans compter qu'on joue au ramponneau sur notre bateau, bonne occasion pour apprendre...

Puis, se tournant vers sa Nièce...

Et toi alors, qu'est-ce que t'attends pour grimper à bord ? tu aurais du le faire bien avant... Tu aurais échappé à ces deux procès qui n'en finissent pas et tu le savais...
Tu me parais bien honnête pour une soi-disant brigande...
Mais il est encore temps... Si tu es condamnée à la prison, je te promet de te trouver une cale bien aérée où je te mettrais aux fers comme il se doit mais avec amour... ^^

Hum... Je vous offre une bière ?
Luludja
Tu sais, ici, la justice à une façon bien à elle de fonctionner et je ne crois pas que ton intervention puisse changer quoi que ce soit...
Si ils ont déjà décidé de la peine, ben qu'ils nous mettent en prison! Après on sera tranquille au moins! Nan, tu crois pas?


Lou l'écoutait en fronçant les sourcils. Elle avait eu la chance de tomber sur un juge qui tenait compte des versions de chacun lors de son dernier procès mais elle ne savait que trop bien que ce genre de juge était plutôt rare. En général ils se contentaient de faire leur boulot mécaniquement et sans plus d'égards pour leur métier qu'un fonctionnaire de bas étage, se contentant de répéter inlassablement les mêmes phrases toutes faites et les mêmes verdicts cousus de fil blanc.


J'en sais rien, ma belle...

Elle allait ajouter quelque chose d'autre lorsqu'un grand brun fit son apparition. Pas celui que Lou avait laissé près de la roulotte mais un autre qu'elle avait rencontré depuis peu et qu'elle avait appris à apprécier pour sa franchise et son bonhommie.


'lut, Zig! Plaisir de te revoir...

Elle sourit en l'entendant parler du voyage en bateau. C'était un rêve de petite fille qui allait se réaliser là, même si Zigom l'ignorait.

Moi aussi je suis très contente, Zig! Je te remercierai jamais assez de ce que tu fais pour Am's et moi.
Et oui... comme tu vois, j'ai décidé de suivre ton oncle, Navis.
dit-elle en souriant à son amie.

Comme Zig se mettait à encourager sa nièce à les rejoindre également, Lou fixa sa chope, un peu mal à l'aise. Elle savait que malgré cette proposition pleine de bon sens, Navis avait certainement d'autres projets qui ne collaient pas avec un voyage en bateau. Au grand regret de Lou...

Profitant que Zig se proposait d'apporter une nouvelle tournée, Lou répondit:


Avec plaisir!

Puis s'approchant de Navis, loin des oreilles de Zig, ajouta:

Tu es certaine de ton choix? Rien de ce que Am's et moi ne pourrions te dire ne te fera changer d'avis concernant... tu sais quoi?

Elle la regardait d'un air presque suppliant, consciente que si Lou ne l'avait pas approchée avec ses châtaignes grillées ce jour-là, elles ne seraient certainement pas en train d'avoir cette conversation. Mais malgré tout ce que Lou et Am's avaient pu apprendre à Navis à leur arrivée à Mimizan, la jeune femme semblait avoir arrêté son choix.

En tout cas si tout ça se termine mal, tu pourras toujours compter sur moi. J'insiste là dessus. D'accord?

Elle se tut, car Zig revenait déjà vers elles, les bras chargés.

Merci! Santéééé! A votre accueil magnifique à Mimizan! Vraiment il me restera au fond du coeur!
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Navis
A croire que certaines oreilles trainaient dans tous les coins...Ces dires avaient été entendu et c'est de la prison que Navis se remémorait les faits.

Zig était partit chercher quelques choppes pour fêter le grand voyage et Lou en avait profitait pour lui dire quelques secrets.
Navis la remercia du fond du coeur et se dit qu'elle avait trouvé là une amie, même si pour le moment leurs chemins se séparaient.


Oui, Lou, je me souviendrai de tout ça et tu sais que toi aussi tu peux compter sur moi en cas de problème.


Mais Zig revenait les bras chargés et coupa leur conversation. Pas que ce soit un mal mais elle aurait voulut encore une fois la remercier pour sa gentillesse et son affection.

Dans la famille, on se soutenait toujours peut importe les actes et c'est ainsi que Zig lui avait proposé de filer à l'anglaise, de prendre le large et ainsi échapper à la justice. Idée pas mauvaise mais avant qu'elle ne put donner sa réponse, et comme si le hasard faisait mal les choses, un groupe de soldats rentra dans la taverne.

Même pas le temps de finir sa choppe que les soldats l'attrapèrent par les bras et la trainèrent dehors comme un vulgaire sac de patates.


C'est pas moi je vous dis! Je suis innocente!

Bien sur tout cela ne servit rien et les soldats la conduisirent directement au tribunal pour entendre le verdict.


Quatre jours de prison pour ces brigands! Qu'on les emmène aux geôles!

Et c'est ainsi que Jean et Navis se retrouvèrent en prison...mais pour un jugement rendu le 22 février et appliqué seulement le 28, il y avait comme un petit retard mais on le savait bien, dans la justice la rapidité n'était pas de mise.
Navis se promit d'écrire à Lou pour lui donner des nouvelles, de toute manière elle avait que ça à faire...à part jouer avec les rats bien sur!

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Zigom
Fort marri de voir sa Nièce enlevée comme un sac de patates par la maréchaussée, Zigom posa la main sur son épée pour la défendre et puis.... c'était la maréchaussée... Il ne pouvait rien faire.

Il avait eu beau gueuler comme un putois
: MAIS BON SANG, JE SUIS VICE AMIRAL DE FRANCE et même plus !!!
Rien n'y avait fait, ils s'en moquaient comme de l'an 40 alors il la regarda se faire emmener et partir vers les geôles...

Aussitôt, il s'empressa de réunir quelques vivres et alla du coté des barreaux de la prison, enfin ceux qu'on voit de dehors...
A force de grands gestes et de coups de sifflets intensifs, il fini par la trouver... Elle était là, tenant les barreaux, faisant pitié....

Alors, plein d'espoir, il jeta de loin quelques légumes, des fruits, des poissons, du maïs et quelques miches mais malheureusement aucun n'atteignit son but...

Zigom, désolé, ne put que lui adresser un au revoir de loin mais plein d'amours familial avant de partir vers le port et d'embarquer pour un voyage dangereux certes mais plein de découvertes...
Vivilolo
Vivi se faufilait le long des murs de la prison.......à chaque fenêtre elle regarde à peine et chuchotait.......Navis!!!...tu m'entends....

Après qq mins, qui lui paraissaient comme des hrs, elle entend un faible....Je suis là!!!!!!! ....je suis là!!!!

Monte du mieux qu'elle peut sur le rebord de la fenêtre......apperçoit sa charmante nièce, qui déjà est toute pâle....n'a plus son beau sourire habituel.


Ma nièce adorée, je suis triste de te voir ainsi, je sais que c'est pas un grand hotel ici hein, rien à manger et je parle pas de l'endroit où tu dois dormir. Je vois que qq'un est passé pour te donner à manger , tonton Zig surement.Bon je vais tenter moi aussi de t'envoyer de quoi, je t'ai mit le tout
dans un ptit baluchon......j'espère que tu y auras accès.


Voit bien que Navis est loin, qu'elle doit balancer le tout avec précision ........
Réfléchie.....

Sort une corde de sa besace, l'attache à son épée et au baluchon......


Bon, habituellement j'ai un bon lancé avec ma canne à pêche, je devrais réussir......

Première tentative ...........ratée!!!!!
Deuxième ........encore ratée!!!
serre les dents et se concentre pour la troisième........réussie!!!!!!!!!!!


Whaouuuuu!!!!!! mange tout hein ma belle, prend soin de toi aussi.

Oups...j'entends qu'on vient...........je file!!!!!


Lui envoie plein de bisous soufflés.....saute en bas de la fenêtre.....prend ses jambes à son cou et décampe à toute vitesse......elle va rejoindre son amour sur leur bateau.
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Luludja
Lou avait assisté à la scène elle aussi. La maréchaussée ne faisait qu'exécuter les ordres du juge mais malgré tout, ce n'était jamais très agréable de les voir débarquer ainsi.

Lorsqu'ils eurent disparu, Lou salua le pauvre Zigom, bien abattu d'avoir été séparé de sa nièce de cette façon. Mais pour Lou et Am's il était temps de reprendre la route déjà.


[Deux jours plus tard..]

Retour à Bayonne. Lou et Am's avaient retrouvé leurs affaires et leur roulotte. Il était temps de préparer le long voyage qui les attendait. L'aventure promise était finalement au rendez-vous, puisqu'ils allaient embarquer sur un bateau, Am's et elle.

Tout en empaquetant ses malles, Lou ne pouvait s'empêcher de laisser ses pensées vagabonder en direction de Navis et sa prison. Elle avait promis de lui donner des nouvelles et une promesse était une promesse pour la Châtaigne.

Elle s'assit donc sous un arbre, laissant son brun continuer les préparatifs et prenant plume et parchemin, se mit à écrire tant bien que mal:




Navis

On a eu si peu de ten pour se parlé toi et moi... je voulé te remercié de m'avoir présenté ton oncle qui es quelqu'un que j'aprécie vrémen.
J'été un peu perdue apré tou ses événements et j'avé besouin de nouvo proget de nouvo zespasses ossi...
Cette in peu une nouvele vie que tu ma oferte en me présantan Zigom et sa je le doi a notre rencontre et je l'oublirai pas
Ams et moi on a un proget com je té di, en lien avec mes origines manouches
Alore quen on reviendra dans kelke mois si tu a envie de faire un bou de chemin avec nou suffira que tu nou fasse signe avec Jean

En atendan sa menpechera pas de técrire pour te raconter notre voiaje parse ke come tu voi jé ancore bocoup de progré a fer

Je tenbrase

Ta Lou


Lou replia le parchemin truffé de fautes, mais écrit avec le coeur et alla l'accrocher à la patte d'un pigeon, direction les geoles gasconnes.
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