Emilla
[Alcove : les grandes eaux se tarissent parfois]
Parle moi... je t'en prie.
Emilla se recroqueville, tentant de faire croire qu'elle dort. Elle est épuisée par les jours de labeurs, la rupture brutale de ses derniers liens avec Jules, son accusation de voleuse. Elle voudrait s'enfoncer dans les draps, disparaitre, ne plus exister pour que les autres n'aient plus à subir à cause d'elle. Tout est de sa faute, elle est ingrate, stupide, capricieuse et ne mérite pas qu'on s'occupe d'elle. Alors elle garde les paupières closes, cachant son visage dans ses mèches, songeant au livre, sur le lit, qui semble un brasier, symbole de ses ignominie. Oui, c'est une voleuse, car elle a embarqué le livre dans ses affaires en partant de la Rose. Elle n'a pas fait exprès mais elle l'a fait, comme elle volait autrefois les pommes et les miches de pain sur les étals dans la rue, avant la Rose. Elle ne mérite pas qu'on s'occupe d'elle.
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Parle moi... je t'en prie.
Emilla se recroqueville, tentant de faire croire qu'elle dort. Elle est épuisée par les jours de labeurs, la rupture brutale de ses derniers liens avec Jules, son accusation de voleuse. Elle voudrait s'enfoncer dans les draps, disparaitre, ne plus exister pour que les autres n'aient plus à subir à cause d'elle. Tout est de sa faute, elle est ingrate, stupide, capricieuse et ne mérite pas qu'on s'occupe d'elle. Alors elle garde les paupières closes, cachant son visage dans ses mèches, songeant au livre, sur le lit, qui semble un brasier, symbole de ses ignominie. Oui, c'est une voleuse, car elle a embarqué le livre dans ses affaires en partant de la Rose. Elle n'a pas fait exprès mais elle l'a fait, comme elle volait autrefois les pommes et les miches de pain sur les étals dans la rue, avant la Rose. Elle ne mérite pas qu'on s'occupe d'elle.
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