Desiree.
[Salon du boudoir
un lardon pendu au sein, ça fait bien pour les présentations !]
Corset serré, elle soupire enfin. Elle est presque présentable quand Rouquine arrive.
Elle na pas remarqué Emilla. Pas vraiment. La « petite » se fais si petite justement, si invisible que la blondine fatiguée la un peu perdue de vue. Elle voit bien que le travail est fait, que les draps sont lavés, les placards emplis, les clients servis.
Mais elle passe tant de temps à essayer de se reposer, et à profiter de son fils quand celui-ci séveille, quelle ne voit plus vraiment le reste du monde. Ces dernières semaines ont passé à la vitesse du vent, dans un brouillard rythmé de clients et de sommeil tronqué.
Rencontrer la jeune dame de Jules est le premier événement marquant depuis louverture du Boudoir. Elle compte bien en profiter.
Dautant que le Jules a lair si anxieux quand les coups retentissent quelle a vraiment envie de découvrir qui peut ainsi lui tourner les sangs.
La porte souvre, la blondine croise discrètement les doigts dans son dos. Et rougit quand la dame sadresse à elle. Elle aurait tant voulu lui être présentée autrement quavec lenfançon au sein.
Il est rare de la voir ainsi, la blondine. En public tout du moins, cest inédit.
Ma Demoiselle. Je suis ravie de votre venue. Oui, il sagit de mon fils Artur qui est là.
La main libre caressa le fin duvet sur le crâne du nourrisson, alors que déjà Rouquine appelait Emilla.
Elle observa la jeune fille du coin de lil, la trouvant dramatiquement maigre. Depuis combien de temps avait elle oublié de la regarder ?
Elle glissa un regard vers Rouquine. Il leur faudrait en parler.
Elle inclina la tête et sourit alors que Jules entrainait sa cliente si particulière vers les fauteuils. Coup dil vers Rouquine, et murmure :
Tu crois quon doit les laisser ou les suivre ?
Pour elle, il fallait les laisser, cela semblait évident. Mais le manque de sommeil pouvait fausser son jugement elle le savait, aussi se reposa-t-elle sur la flamboyante pour en décider.
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Corset serré, elle soupire enfin. Elle est presque présentable quand Rouquine arrive.
Elle na pas remarqué Emilla. Pas vraiment. La « petite » se fais si petite justement, si invisible que la blondine fatiguée la un peu perdue de vue. Elle voit bien que le travail est fait, que les draps sont lavés, les placards emplis, les clients servis.
Mais elle passe tant de temps à essayer de se reposer, et à profiter de son fils quand celui-ci séveille, quelle ne voit plus vraiment le reste du monde. Ces dernières semaines ont passé à la vitesse du vent, dans un brouillard rythmé de clients et de sommeil tronqué.
Rencontrer la jeune dame de Jules est le premier événement marquant depuis louverture du Boudoir. Elle compte bien en profiter.
Dautant que le Jules a lair si anxieux quand les coups retentissent quelle a vraiment envie de découvrir qui peut ainsi lui tourner les sangs.
La porte souvre, la blondine croise discrètement les doigts dans son dos. Et rougit quand la dame sadresse à elle. Elle aurait tant voulu lui être présentée autrement quavec lenfançon au sein.
Il est rare de la voir ainsi, la blondine. En public tout du moins, cest inédit.
Ma Demoiselle. Je suis ravie de votre venue. Oui, il sagit de mon fils Artur qui est là.
La main libre caressa le fin duvet sur le crâne du nourrisson, alors que déjà Rouquine appelait Emilla.
Elle observa la jeune fille du coin de lil, la trouvant dramatiquement maigre. Depuis combien de temps avait elle oublié de la regarder ?
Elle glissa un regard vers Rouquine. Il leur faudrait en parler.
Elle inclina la tête et sourit alors que Jules entrainait sa cliente si particulière vers les fauteuils. Coup dil vers Rouquine, et murmure :
Tu crois quon doit les laisser ou les suivre ?
Pour elle, il fallait les laisser, cela semblait évident. Mais le manque de sommeil pouvait fausser son jugement elle le savait, aussi se reposa-t-elle sur la flamboyante pour en décider.
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.