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[RP] J’veux être Calife à la place du Calife !

Blake
Si elle s'était attendu à ça.. Et bah non elle ne s'y était pas attendu du tout.

Le pigeon qui se posait sur sa tête risqua un bref instant de perdre la sienne. D'autant que ne fut pas sa surprise, d'avoir une tel lettre. Quoique ça la soulageait un peu. Ce n'était pas encore Ara. Ou Shawn. Ou Oel.. Ou qui te ce fut de ses imbéciles à demi cerveau!

Secouant la tête, l'encapée déroula le tout d'un geste, se plongeant dans la lecture des écrits.




A la famille Corleone. Bonne ou mauvaise.
Aux amis proches de la famille.

Sadnezz est partie depuis longtemps, maintenant. Il est temps de parler succession, et j’ai évidemment mon idée là-dessus. Rendez-vous dans 8 jours, en Bourgogne, chez moi. Les absents n’auront évidemment pas leur part du festin, donc à vous de voir. Moi je sais déjà ce que je veux, qu’on se le dise.

A bientôt
Rodrielle Corleone.


8 jours? Il faudrait qu'elle voit ça. Il y avait encore beaucoup de chose à faire, le voyage à pensée..

S'accordant un instant de répit, l'encapuchonnée sortie de sa besace plume parchemin et écrivit une brève réponse à la femme qui l'avait retrouvé malgré tout. Chapeau tout de même. Peu y serait arrivé.

Éloignant un instant ses pensées de là, elle écrit ses simples mots.




À Rodrielle, future chef de la famille Corleone,

Je te glisse que ses mots.
Je ne sais si j'aurai la possibilité d'être présente, mais je m'y efforcerait.
Sache que si toutefois je ne puis faire acte de présence, mon approbation te reviens plutôt deux fois qu'une.

Cordialement.

Blake


Se relisant un instant, la mystérieuse envoya le pigeon sans plus attendre, n'aillant guère le temps de s'attarder.

Après l'envois de ce pigeon, la brune reprit son chemin dans les pavées du village, son corps trouvant lui même la direction désiré, son esprit éprit du fleuve des songes.

Elle se rappelait clairement la lettre qu'elle avait reçut de cette même blonde, prétendant qu'elle connaîtrait un certain Liam Corleone. Son père. La capuche ne le connaissait toutefois pas sous ce nom. Pour elle, c'était Athair ou encore Liam MacIain MacDonald. Elle savait qu'il était italien. Qu'il ne venait pas des highlands. Qu'il n'était qu'un homme qui fût adopter par le chef du Clan de Glencoe. Elle même, fille de Caitlìn Sinclair, fût amener plus tard à diriger et le domaine de Rosslyn, et le Clan des MacDonald de Glencoe.

Comme ces terres lui manquait. Les bruyères, les lochs.. Les hommes et leurs whisky aussi, mais ça, c'est une autre histoire.

Tant de noms, tant de vie depuis ce temps là. Maintenant, aillant su reprendre ainsi pied, c'était Blake Corleone. Encore rare était ceux qui savaient son appartenance au Corleone, ou même au Highland qu'elle chérissait tant. À bien y pensée.. Rare était ceux qui savaient quoi que ce fût sur cette capuche ambulante, qui ne soufflait que rarement un mot.


[Bourgogne, ou un mot du style, 8 jours plus tard. ]

Du haut de sa monture, l'encapuchonnée jurait. Une belle bordé à déculotter un vieux barbare. Mais qu'est-ce qu'elle fichait là nom de dieu?

Tout laisser en plan, laisser ces hommes en suspend, ses affaires en suspend, pour une simple réunion de familles? Alors qu'elle détestait ce genre de rassemblement? Là où tout le monde connait tout le monde, où la bière, au drôle de goût, coulait à flot, et où on racontait tel ou tel histoire. Bref, ça résumait à faire connaissance. À "parler".

Non non, s'entend, faut pas trop en demander! Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire là?

Toutefois, ces pensées l'aillant tant occupé, elle ne se rendit compte de son arrivée que lorsque sa monture se mit à s'ébrouer, s'arrêtant sur le pas de la porte.

Soupirant, l'encapée mit pied à terre, remettant les reines au palefrenier qui accourait.

La porte de bois en face d'elle ressemblait à une montagne insurmontable. Bah chiote! Qu'est-ce qu'elle foutait là? Elle? Qui avait la trouille d'une simple porte? Ou d'une salle un peu trop pleine? Ou les gens riaient et les enfants jouaient?

Aller! Secous-toi ma vieille!, se dit-elle en avançant d'un pas vers ladit porte qui s'ouvrait déjà.
Dante.tommaso
La lettre de Rodrielle bien en vue sur le bureau dans la chambre du Vénitien, ce dernier ne l’oubliait pas, bien au contraire. Il avait préparé une besace de cuir pour le voyage, avait confié la boutique à Lupino, pris quelques écus pour le voyage et attendait que le jour se soit levé afin de partir à la conquête de la Bourgogne. Pas la première fois qu’il s’y rendait, quelques souvenirs mémorables s’y rattachaient d’ailleurs mais aujourd’hui, le plaisir n’était pas le même… Avant de quitter sa chambre au petit matin, Dante fourra la missive de la Corleone dans la poche de son pourpoint puis enfila sa cape avec facilité tout en prenant la direction des écuries pour sceller son cheval.
Jetant un dernier coup d’œil sur un Paris qui s’éveillait à peine, Dante sourit. Il savait que Lupino ne dormait plus, l'observant de derrière sa fenêtre. Il l’avait entendu remuer dans sa chambre et il s’en voulait de le laisser là… C’était la deuxième fois qu’ils se séparaient depuis une trentaine d’années et Dante n’aimait pas plus cela que son homme de confiance mais le affaires, la vie… tout ce qui faisait que les décisions se devaient d’être prise pour leur bien… Pied dans l’étrier, le Ceresa se souleva facilement tandis que sa jambe passait par-dessus sa monture avant de prendre les brides dans ses mains et donner un petit coup de talons dans les flancs. Le voyage s’annonçait long et bientôt, Dante ne fut plus qu’un point dans l’horizon.

Les jours s’étaient enchainés, la fatigue aussi mais Dante ne faisait que peu de halte pour arriver en temps et en heure. il avait donné sa parole à Rodrielle et à moins de tomber sur des vilains bien décidés à lui faire les poches, il serait le jour dit au domaine de la tatouée. D’ailleurs, le Vénitien arriva la veille dans le duché désiré. Le temps de prendre une chambre dans une auberge quelconque afin de se retaper le dos et le moral, il avait passé la soirée en tête à tête avec un cru du coin. Et ce fut au petit matin, la tête où l’on entend résonner les cloches que Dante s’éveilla lentement.


[Quand c’est l’heure, c’est l’heure !]

La tête dans un baquet d’eau afin d’effacer les restes de la nuit de beuverie, chemise et braies propres, Dante fit son possible pour paraitre à son avantage. Un sourire naquit sur ses lèvres se rappelant le regard de Rodrielle à leur première rencontre. La cour des Miracles, pas vraiment un lieu pour se la jouer trop bien sur soi mais Dante n’allait pas changer sa façon de vivre pour les gens. Plus de son âge de faire des concessions, on le prenait entier ou on ne le prenait pas. Et la blonde ne s’y était pas trompée. Un dernier coup d’œil au miroir qui lui renvoyait une image pas trop mal de lui-même malgré la nuit passée, il rassembla le reste de ses affaires dans sa besace, remit un peu d’ordre dans la chambre avant de reprendre la route en direction du domaine Corleone…
Une des dernières brumes du matin laissait quelques voiles éparses de ci, de là sur la campagne bourguignonne ce qui rajoutait au sentiment que la journée ne serait pas évidente pour tout le monde. Inspirant profondément, Dante passa les grilles qui délimitaient la propriété. La demeure était maintenant en visuel et dès qu’il fut à quelques pas de la porte, il descendit de cheval non sans lui avoir donné une caresse à l’encolure avant de le laisser aux mains d’une ombre qu’il n’eut qu’à peine le temps de voir. Mais cela n’avait aucune importance, il faisait confiance à son hôte et ce fut donc besace sur l’épaule qu’il se dirigea vers la porte sur laquelle il fit résonner le butoir.

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Envie d'un rp ? Envoi d'un mp !
Ezios
Comment ça on fait quelque chose sans lui ? Pis en plus l'éléction du chef de famille ! Lui ! Celui qui est de par sa mère l'héritier, m'enfin normalement..

Sa mère, la grande soeur de Rodrielle, bref, c'est important.

Pas lent, tenue de combat, tenue d'assassin, maitre, grand maitre, et surtout seigneur..

L'arrivé fut celle d'un noble, il posa pied à terre, pour aller rejoindre une personne qui était déjà stationner devant la porte, en train de frapper...


Buongiorno*, c'est bien ici pour annoncer qu'un est le successeur direct, de pars ma mère ?



*Bonjour

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Requiescat in pace
Xarius
Vent puissant dans ses cheveux blonds, le jeunot allait bon train sur son cheval noir. Les mains se glissèrent autour de sa taille....

Oui, il filait vers le domaine Corlèone à bonne allure depuis quelques jours et dans chaque ville, il cautérisait les blessures de son âme avec une bonne dose d'alcool et un jolie petit minoit à ses côtés pour la nuit. La dernière avait été chaude, très chaude.... il était tombé sur une expert en... bref pour la remercier et sans doute pour continuer la nuit à la prochaine étape, il l'avait enmené la donzelle sur son cheval et sur sa demande.... on appelerait cela dans plusieurs siècles du "stop"....

Il se demanda si sa soeur serait vraiment là-bas et si elle ne lui en voudrait pas trop ... enfin bref... il l'aimait tellement qu'il accepterait tout d'elle...

Arf, les mains glissaient sur son ventre aux abdos impeccables et commençaient un massage qui avait tendance à descendre vers le bas... Difficile de conduire une bête de 500 kg dans ce cas là...


Et sa mère Rod, il lui en voulait... terriblement... même si il la respectait. Les avoir lachement abandonnés, presque une veille de Noël y a cinq ans... il lui dirait deux mots et pas à basse voix, sauf si sa soeur lui disait de se la fermer. Elle soutirait tout de lui et il aimait ça en prendre soin, voir plus....

Les mains s'étaient glissées dans sa ceinture et tripotaient son ....

On ne va pas avancer avec cette donzelle : se dit Xarius en freinant le cheval devant un buisson. Il sauta par terre en lançant sa jambe par dessus la tête du cheval, puis prit la rousse demoiselle par la taille pour la faire descendre. Celle-ci lui sourit avec un air presque vicieux, il l'attrapa par la main et s'enfonca derrière les buissons.

L'affaire finie, il déposa la donzelle dans la prochaine ville et fonça vers le domaine qui apparaissait au loin....
Elwenn
En Touraine ...


Tonnelet ouvert qui trône sur la table du repère de la rousse, une pinte remplie à la main, Elwenn contemplait sa frangine qui se trouvait à l'autre bout de la pièce se demandant ce qu'il pouvait bien se passer dans son cabochon.
Celle ci était arrivée quelques jours plus tôt perturbant ainsi la solitude dans laquelle s'était plongée la Corleone depuis le départ de sa chère cousine.
Le temps lui avait parut long jusqu'à présent et la venue de Ziou n'avait en rien changé cette impression qu'elle ressentait.
Il faut dire que niveau conversation ça ne pouvait pas voler bien haut!
Le godet fut vidé d'un trait puis reposé sans délicatesse alors qu'un bruit sourd provenant de l'entrée venait de la sortir de sa méditation.
Rapidement la silhouette de la rouquine s'était postée près de la porte, dague à la main.
Malgré le fait qu'elle résidait depuis un bon bout de temps ici, elle n'avait aucune connaissance dans ce patlin pommé et n'attendait aucune visite.
Regard inquisiteur vers son hôte qui de sa réponse ne la rassura pas beaucoup plus qu'elle s'y attendait.
La porte fut entrouverte et un soupir s'échappa d'entre ses lèvres crispées lorsque ses pupilles ne constatèrent aucun danger hormis un pauvre volatile quasiment mort au sol.
Qui sait si ce piaf n'était pas porteur de la peste?!
D'un coup de pied elle l'envoya valser se rendant compte que celui ci portait une missive enroulée à l'une de ses pattes lorsqu'il roula boula de l'autre côté de la ruelle.


Et défection!

Ni une ni deux elle alla ramasser la bestiole, en décrocha soigneusement le message et balança dans la foulée le pigeon qui à défaut de prendre son envol se vautra une seconde fois.
Le laissant à son triste sort, la porte claqua lourdement derrière elle.


Hmmm Hmmm.

De nouveau assise sur sa chaise, sourcils froncés, le vélin fut déroulé et lu sur le champs pour finalement choir sur la table non loin de sa chope vide.
Rapide coup d'oeil vers sa soeur puis sur le message.


Ça te concerne aussi, si tu veux lire ...

En somme c'était une invitation à prendre connaissance du contenu par elle même.
Inspiration puis s'en suit une courte mais profonde réflexion.


Remplacer une vieille par une autre vieille ben voyons, surtout celle là!

Oui parce que chez Elwenn ceux qui sont plus âgés qu'elle sont forcement vieux. Et les vieux ça craint.

Et la voilà debout à tourner en rond tout en réfléchissant à haute voix.


Elle est même pas foutue de connaitre les membres de sa famille, la preuve!
Et elle veut devenir cheffe tssss.

Le mauvais souvenir de l'attaque de Rodrielle n'était pas oublié, loin de là.
A chaque fois qu'elle y repensait, la colère l'envahissait.
Son poing cogna la planche de bois, le tonnelet vacilla se rapprochant dangereusement du bord.
La rouquine s'en versa un godet et le but aussi sec puis reposa l'objet où il se trouvait l'instant d'avant.


La Bourgogne c'est à moins d'une Huitaine d'ici, ce soir on se met en route.
Il est hors de question que ça se passe sans qu'on est notre mot à dire.
Puis elle parle d'une part de je ne sais quoi, alors si il y a quelque chose à récupérer au passage je crache pas d'ssus ...


Une brève réponse fut griffonnée.




Citation:
A Rodrielle Corleone.

On en sera.
Pour ce qui est du reste, on verra ça sur place.

Elwenn et Ziou Corleone.


Pas de blabla, l'essentiel était noté.
Les noisettes sondèrent celles de Ziou afin de s'assurer que celle ci était d'accord avec le fait qu'elle signe en son nom et l'embarque dans cette histoire.
L'oiseau porteur de la nouvelle ayant apparemment reprit ses esprits mais n'ayant pas bougé d'une plume de l'endroit où il gisait, la rouquine lui confia à son tour le message et lui offrit quelques miettes de pain avant qu'il ne regagne les airs.

La nuit venue le paquetage nécessaire à cette excursion fut entassé dans la vieille charrette et elles se mirent en route, direction la Bourgogne.

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Rodrielle
[Jour J]


En grande discussion avec la Rasée et la petite inconnue -qui, espérait-elle, n'allait pas rester inconnue longtemps- l'italienne n'eut pas réellement le temps de dire ouf. A peine eut-elle l'occasion de boire une gorgée de vin que déjà des coups étaient donnés à la porte de la bâtisse. Posant son verre, l'italienne sourit et jeta un regard à Miramaz. Qui était-le nouveau venu ? Dans le fond, elle espérait que déjà des têtes nobles de la famille allait faire leur apparition ; elle avait tellement hâte de commencer le "combat" !

La Corleone ouvrit la porte et fut ravie des personnes qui se trouvaient devant elle. Une sorte de jackpot, de belles têtes, dont l'une, évidemment, l'intéressait un peu plus. Sourire mesquin, l'italienne invita les trois personnes à entrer.

Buongiorno. Vous êtes à l'heure.

Toujours pas d'embrassades pour la Tatouée pour les membres de sa famille ; pour la simple et bonne raison qu'il s'agissait de sa famille et que c'était la guerre. Néanmoins, elle offrit une tape sur l'épaule de Blake qui lui avait écrit qu'elle lui offrait son soutient. Elle salua Ezios d'un signe de tête et, enfin, embrassa sur une joue le Ceresa à qui elle lâcha quelques mots au creux de l'oreille...

Toujours ravie de vous revoir...

Elle se recula, ferma la porte et suivit tout le monde jusqu'à la salle où se trouvaient déjà la Rasée, Fralis et l'enfant. Sans avoir le temps de se reposer, encore une fois, un nouveau courrier arriva, plus ou moins aimable. Elwenn semblait toujours lui en vouloir, comparé à sa cousine, de cette rencontre mouvementée. Mais au moins elles seraient là. D'ailleurs, ce fut avec plaisir qu'elle apprit la future présence de Ziou, la Folie rousse avec qui elle partage l'épée à la Cour des miracles. Pourvu qu'elles arrivent aujourd'hui, se dit-elle.

Retour sur les invités. Elle servit des verres de vin à chacun.

Comme vous voyez, tout le monde n'est pas encore présent. Mais si vous avez déjà des questions sur mon courrier, allez-y ! Plus vite on commencera, mieux ce sera.

Derrière son sourire se cachait toujours ce ton autoritaire. C'était le moment de revendiquer sa place et de s'assurer de leur soutient. Et puis, peut-être cela attirerait les autres ! D'ailleurs, où étaient ses enfants ?

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Laell


Comme promit à sa tante, la route avait été prise le soir même. Mais franchement la Bourgogne c'était pas la porte à coté non plus. La gamine n'avait pas trainé en route et elle arriva enfin au bout d'une semaine aux portes du duché.

Elle avait remballé ce qui lui serait nécessaire le plus rapidement possible. Pas besoin de sa charrette pour ce voyage, elle ne pourrait pas s'arrêter pour cueillir des passants. Quoi que peut être au retour... mais une charrette ça ralentis le pas et en plus il faudrait la charger.
La gamine était restée en moment face à sa chope qui se vidait et se remplissait au fur et à mesure de sa réflexion au combien importante.
Il fallait emporter de quoi manger... chasser sur la route faisait aussi perdre du temps et trimballer sa besace pleine de pain ne l'inspirait guère plus. Elle avait fini par se résoudre, faudrait tirer la charrette... ou alors trouver un canasson et des sacoches, tiens c'était pas bête ça. C'est franchement moins fatiguant et plus rapide.
Puis des chevaux, il en passait pas mal chaque soir devant son campement.

C'est ainsi que quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, la gamine rebondissait sur le dos de sa nouvelle monture. Ses muscles avaient perdu l'habitude d'enserrer une selle, elle aurait le derrière tanné et les jambes courbaturées bien avant d'entrevoir la Bourgogne.

Puis enfin son périple arriva à sa fin, elle était arrivée à destination. La dernière fois qu'elle s'était pointé en Bourgogne elle n'avait pas fait le voyage seule. Elle se demanda si sa cousine viendrait, elle n'avait pas encore avalé l'attaque contrairement à elle qui en riait volontiers. Une fois le bourrin entre d'autres mains que les siennes, la gamine s'approcha de la porte et frappa lourdement.

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Dante.tommaso
Alors que Dante attendait il se tourna vers la voix qui venait de lui demander si c’était par là qu’il fallait s’annoncer. Mais pas le temps de répondre que la porte s’ouvrait sur une Corleone toute en beauté. La journée était particulière, Dante le savait et cela conférait à la blonde un regard beaucoup plus profond lorsqu’elle le posait sur les gens. Evaluait-elle ses concurrents ou bien jaugeait-elle leur capacité à prendre la place qu’elle convoitait ? Tout ceci intriguait Dante toutefois il lui offrit son sourire sincère. Pas de faux semblant entre eux, ils avaient dépassé ce stade et lorsqu’elle déposa ses lèvres sur sa joue, baiser léger mais qui amusa le Vénitien, il se redressa légèrement. Rodrielle aimait jouait tout autant que lui. Jouer sur l’image qu’elle renvoyait d’elle, d’eux, sur ce qu’ils étaient réellement, sur ce qu’ils seraient. Pour un peu, il se serait mis à rire mais la situation demandait du sérieux. Son visage se ferma tout aussi vite non sans avoir murmuré à son tour au creux de l’oreille de Rodrielle tout aussi discrètement qu’il le pouvait.

- Vous m’avez manqué Signora…


Simple, sans ambages, Dante étalait rarement ses sentiments, les vrais, ceux qu’il cachait au fond de lui. Rodrielle était une femme qu’il appréciait trop pour jouer constamment au joli-cœur avec elle. Souvent, sous leurs regards complices et leurs petits jeux de mots se cachaient des vérités mais aujourd’hui, il la lui offrait avec sincérité.

Un regard pour les deux personnes qui étaient à ses côtés, tous deux qui se cachaient sous des capuches, ça promettait d’être joyeux si tout le monde se cachait pour ne pas être reconnu… Dante sourit en coin et avança dans la pièce où déjà quelques personnes s’y trouvaient. Un signe de tête à chacune d’entre elle pour les saluer et le Vénitien attrapait le verre de vin que Rodrielle leur servait. Mais avant de le porter à ses lèvres, la curiosité de Dante le poussait à poser une question. Après tout, elle venait bien de leur dire que c’était permis.

- Signora Corleone, loin de moi l’idée de mettre tout le monde mal à l’aise mais y’a –t-il plusieurs personnes qui peuvent prétendre à cette succession ?

Même si son choix n’était pas à remettre en question, fallait bien savoir un peu ce qu’il se passait au sein de ce clan Corleone. Déjà qu’il était en présence d’inconnus si en plus il faisait abstraction de qui était qui et voulait quoi, ça ne lui servait pas à grand-chose d’être venu !

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Envie d'un rp ? Envoi d'un mp !
Blake
Inclinant vaguement la tête pour la maîtresse des lieux, l'encapuchonnée ne le retourna toutefois pas pour les autres qui le lui rendit. Impolie? Peut-être. Arrogante? À coup sûr. Mais plutôt qu'elle désirait ne pas se mêler au gens qui l'entourait. Surtout pas à l'italien qui la suivait.

Même sous sa cape, elle se sentait nue. Habituée à être accompagnée d'un ou de plusieurs de ses hommes, elle ne se l'était toutefois pas permis cette fois ci. Non qu'elle redoute la solitude. Mais pour lire ou écrire, c'était toujours utile.

S'engageant dans la salle, où on lui remit un verre, la mystérieuse le porta à ses lèvres, cul sec. Courage.. Courage..

Ce fut d'un soupire qu'elle se choisit un coin d'ombre pour écouter.
Attia.
Une engrossée Une !
Le courrier l'avait surprise.
Depuis que Sad était partie elle n'avait plus eu de nouvelles de la famille pour le moins panachée des Corléone.
Si la succession ne l'interessait pas, elle avait envie de voir a quoi ressemblait la famille en l'absence de sa bergère.
En plus elle était en Bourgogne, ça tombait bien.

Rodrielle elle la connaissait, mais bien loin des sentiers battus, des taillis embusqués. Elle connaissait l'artiste, non pas la brigande et si elle était faite de la même trempe que Sadnezz, elle aurait tout le soutien de la Des Juli à quelques conditions pres tout de meme.

C'est donc sans avoir rien de plus interessant à faire ce jour la que la Des Juli se rendit au rendez vous.
Pour sur elle se retrouverait encore au milieu de demi douzaine de parents ou amis Corléone inconnus, mais qu'a cela ne tienne.


- Bongiurno Familia !

ça y est Des Juli is in da place* ( *est dans la place).
Ben oui fallait tout de même des gentils dans cette famille de crapules non ?
Elle fit un signe de la main a Rodrielle... Le reste bah elle connaissait vite fait pour les avoir déja vu une fois. Mais la Des Juli ( tout comme sa joueuse d'ailleurs) a fort peu la mémoire des visages, surtout lorsqu'ils n'ont été croisés qu'une fois. Il y avait toujours autant de moules, vous avez dit famille matriarcale ?
La Des Juli trouva donc un banc pour poser son enorme postérieur qui souffrait tout autant que le reste de son corps de la déformante grossesse .Et alors que Rodrielle invitait aux questions la Des Juli leva la main.


- Si j'ai bien compris Roro, tu prétends à la succession de Sad n'est ce pas ? Qu'est c't'fait penser que tu peux être à la hauteur ?

Car tout le monde ici s'en doute bien... Sadnezz Corléone est irremplacable!

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Avant j'étais Dieu... mais ça... c’était Avant.
Xarius
Le Fougeux atterit avec son canasson devant le portail du dit Domaine des Corlèone. Hennissement et cabrement pour clouter le tout.

Bond en dehors de la bête et regard perçant les alentours. Portail laissé ouvert par d'autres invités. Xarius entre en faisant le moins de bruit possible et avance vers la porte d'entrée.


Purée, pourvue de Seb y soit, je l'adore ma soeurette.....

Pas besoin de frapper, jamais, il frappe aux portes le beau blond et il en a eu des surprises, à entrer sans frapper. Ah si !! Il frappe sur du menton mal rasé et surtout en taverne, mais ça c'est autre chose !! Sa main descend sur la poignée... Il a pas vu sa mère depuis si longtemps, et lui, c'est la surprise, personne ne l'attend, mais vraiment personne.

Retient sa main, crache un coup par terre sur le côté. Fixe le bois de la porte, hésitation, fulmination, intériorisation et..
..p*** je sais pas dans quoi, je me fourre encore... Il faut que j'en ai le coeur net....

Ouvre lentement la poignée et pousse gentiment la porte en bois lourd qui grince un peu. Se campe, les pieds écartés, les mains sur son ceinturon, prêt à dégainer sa dague longue. Mate la blonde qui est sa mère et qui lui tourne le dos, alors que d'autres regards se tournent vers lui, soit surpris, soit ignorant de qui il est.

Voix grave d'un jeune male aigrit, avec rictus grimaçant sur son visage, les yeux mi-clos :
Bongiurno Mama mia....
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Ziou
Folie lasse, Folie absente.
Car Folie est loin d'être dans son univers.
Bottines sur la table, émeraudes fixées aux poutres & hache brillante pendouillant au bout de son bras, la rousse enfant n'écoute pas un mot des élucubrations de sa soeur. Elle grogne même en bonne capricieuse, faisant écho aux râles d'Elwenn. Se calquer sur les autres, ça, elle sait faire.


- Ziou... ?

Sourcil fin arqué sur sa trogne innocente. Si elle n'a rien écouté, les noisettes qui la sondent ont le don de la faire sortir de sa torpeur, & de l'intriguer, par la même occasion. Elwenn demande. Un accord de sa part. Pour... Et bien pour jouer, parbleu !

- Ziou ! Je veux, je veux, je veux !

Les longues cadenettes rousses volettent, le corps souple se déplie en un bond, les bras fins viennent enserrer avec une force insoupçonnée la carcasse de sa soeur. Ma douce Elwenn, emmène-moi jouer, convainc-moi qu'il y a mieux que la Cour des Miracles. Rend-moi folle, belle enfant, rend-moi plus folle que je ne le suis déjà.

[Bourgogne, jour J]

Bottines qui claquent sur les pavés, nattes qui virevoltent, émeraudes qui brillent, Ziou est évidemment aux anges. Elle a enfin compris que c'était la "famille" qu'elles venaient voir ici, & surtout, surtout, qu'il y aurait Rodrielle.
Qui dit Rodrielle, dit Roy, Reyne, Pommes & têtes ensanglantées. Voyons, tout le monde le sait.
Ziou, donc, hache battant sa hanche sans douceur, parcourt les ruelles bourguignonnes avec son insouciance légendaire. Elwenn est derrière, sans doute, ou peut-être devant, avec la charrette, mais qu'importe, Folie ne suit pas, Folie s'extasie, rit, & savoure. Folie n'est qu'une enfant qui dérobe une pomme, & qui n'en fait qu'à sa tête.
Inutile de préciser que la tête, justement, elle l'a perdue.

La belle Ziou, donc, se faufile aisément entre les passants, chipant quelques bijoux brillants au passage, se fond dans la masse, réapparaît soudain & se plante devant la porte où Elwenn patiente déjà, les poignets & le cou recouverts de bijoux de pacotille. Autant l'avouer, c'est un coup du hasard si elle l'a retrouvé.
Folie suit les noisettes fraternelles, sa bouille d'enfant se penchant sur le côté alors qu'elle louche sur la porte.
Soit. C'est là.
Et la voix douce & néanmoins puissante de la rouquine de franchir l'air, la porte, & de transpercer les oreilles de ceux qui sont à proximité, par la même occasion :


- ZIOUUUUUUU !

On est là, wesh wesh.
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Sebilia
La précieuse est arrivée la veille, en Bourgogne. Elle aurait pu directement atterrir chez sa mère, rencontrer le mâle et le "petit garçon" qui vivent avec elle, dont elle s'occupe, qu'elle aime...

Beuah ! Ca m'retourne les tripes c't'histoire !

...mais elle a préféré retarder le moment autant que possible.
Du haut de sa jument récemment baptisée Bianca - à cause de sa robe immaculée -, Seb s'agite, secoue la tête, se penche, se redresse, regarde devant, derrière... Son visage, par contraste, est figé sur une expression de dégoût qui ne l'a pas quittée depuis son départ de l'auberge.


Suffit de se débarrasser du gamin, ça ira mieux après.

Mouais...

Elle essaie d'y croire, la précieuse, qu'après la réunion elle pourra se débarrasser du gamin sans trop d'encombres. Elle essaie, mais elle a du mal. Sa mère a l'air d'y tenir, au mioche, alors qu'à elle...

Toi, elle t'a abandonnée. Lui, elle l'a adopté.

J'sais ça !

Elle est agacée, la précieuse. La réunion de famille l'ennuie, le gamin l'ennuie, sa solitude l'ennuie...
Ah, elle s'est mieux amusée à Bourges, c'est sûr. Elle regrette un peu que le contrat soit fini, elle aimerait bien en avoir tous les jours des comme ça. Déjà pour l'argent, et puis aussi pour le jeu. C'est pas tous les jours qu'on peut jouer tranquillement comme ça.


Presque arrivée aux portes du domaine, elle entend un cri étrange qui semble venir d'une des personnes qui attendent qu'on leur ouvre. Luttant contre une furieuse envie de faire demi-tour, la précieuse s'avance vers les deux silhouettes et met pied à terre, laissant sa jument aller paître plus loin.
Sourcils froncés, moue boudeuse, elle ne prend même pas la peine de saluer celles qu'elle rejoint dans l'attente. Elle n'a pas envie d'être là, et elle compte bien le montrer.



bianca = blanche
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Elouan.
Y'avait peut être eu l'explication juste après la nouvelle, y'avait peut être eu un semblant de compréhension de la part du gosse, mais y'avait surtout cette nouvelle qu'il n'avait toujours pas digérer. Et aujourd'hui c'était le jour.... LE JOUR !
Il allait non seulement rencontrer toute la famille Corleone, devoir faire bonne figure, mais aussi, et surtout, rencontrer l'autre... LA sœur. Enfin sœur, c'était vite dit, car non, ce ne serait jamais sa sœur ! Hors de question ! Lui voulait un frère à la rigueur, et encore, même pas sur. Mais surtout pas une sœur, et surtout pas celle là.

Oui bon, il ne l'avait jamais rencontrer non plus, mais qu'importe, dans son cœur d'enfant il voyait là un danger, celui de voir SA mère à LUI se détourner de lui et s'occuper uniquement de cette sœur. Alors non, il n'en voulait pas !

Cacher dans une de ses innombrable cachette au sein de la maison, le môme assistait donc au ballet des arrivés, fronçant les sourcils des que quelqu'un frappait a la porte, et ne put s'empêcher de grimacer en voyant sa mère embrassant le grand Ceresa. Beurkkk !!!

Et voilà qu'un drole de bonhomme se pointa en hurlant quelque mot italien. Des mots qu'il compris aussitot et qui lui firent l'effet d'un coup de poignard dans le ventre.
Il s'attendait a voir LA sœur, et voila que c'était LE frère ? C'était pas possible ! Le sort s'acharnait sur lui ou quoi ? !

Serrant de toute ses forces sa dague a s'en faire blanchir la jointure de ses doigt, Elouan serrait les dents, preferant rester cacher pour le moment. Viendrait le moment fatal de la rencontre, mais pour l'heure....
Observer....
Sans être vu...

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Ezios
Quand sa tante le salua de la tête, sans même prendre si il était bien ou non, c'était un regard froid qui s'abattit sur elle.

S'en était trop pour lui, les insultes de la part de cette famille de voleur, puis maintenant sa tante qui s'y met ? Apparement cette famille ne s'aperçoit pas qu'elle est "protéger"... Par qui ? Par lui même qui essaye d'attisé les ennuis.

Quelle plaie..


Je ne reste pas, je n'ai pas l'air d'être le bien venu. Je pense que vous ne choisirez pas un chef de famille qui est respectueux des lois, et surtout qui est noble..

Il regarde sa tante, puis fait demi tour, et sa main sur le pommeau de son épée, qui la relève un peu, appuyer et marche doucement. Il devrait marché jusqu'à la ville... Mais lança quand même:

Au revoir.
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Requiescat in pace
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