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[RP] J’veux être Calife à la place du Calife !

Lililith
Bonjour, petite. Qu'est-ce que tu fais là ?

L'enfant serre son chat plus fort. Qu'avait-elle dit déjà ?

M'être trompée. Pas être là pour...

Pas le temps de finir, elles entrent. La Grande et la Minusculissime. La Rasée, la fille aux longs cheveux d'or.
Impressionnée. Impressionnée à cause du sérieux des deux femmes. Normal. C'est des Grandes.
D'une toute petite voix, elle se présente.


Il mio nome è Lili... J'ai pour nom Lili...

Elle remercie Ezios en silence. Si elle balbutie ces quelques mots, c'est parce que la Tatouée a dit "Perfetto". Alors on ne sait jamais...
Les Grands commencent à arriver par paquets. Elle se tasse sur elle-même. Elle qui est déjà toute petite, elle devient presque invisible, sans s'arrêter cependant de caresser son chat d'une main et de boire son verre de lait de l'autre. Ils comprennent vite que c'est son péché mignon.
En attendant, elle la boucle. Elle n'ose pas dire qu'elle est venue sans maman, même que celle-ci doit s'inquiéter à l'heure qu'il est, parce que déjà elle se ferait remarquer, et qu'en plus ils risquent de pas être contents de savoir qu'elle s'est sauvée. Mais elle est comme ça la Lili, toujours le besoin de courir à droite et à gauche.
Elle se tait parce qu'en plus, ils sont un peu effrayants ces Grands. Pas dans le même genre que ceux qui sont venus visiter Maman avec des torches, mais un peu quand même.
Et évidemment, parce qu'elle se fait toute petite, les adultes ne prennent pas la peine de lui expliquer de quoi il s'agit.
De succe-truc ?
C'est important, ça elle sait. Mais à quel point ? L'enfant fronce le nez comme à chaque fois qu'elle réfléchit.
Cependant elle est interrompue dans son raisonnement.
Interrompue par quelqu'un qu'elle connaît bien. Qui amorce déjà un mouvement de fuite vers la porte.
Ni une ni deux elle glisse de son tabouret et va se camper devant lui.


Ezios !

Même, pour montrer qu'elle lui en veut de n'être pas venu la saluer -qui a dit qu'elle voulait être invisible ?-, elle met ses petits poings sur ses hanches.

Buongiorno. *

Et pouf, elle dévoile ses dents blanches. Et se colle à ses jambes, à défaut de pouvoir lui coller un bisou sur la joue.

* Bonjour.

_________________
Ezios
Un cailloux qu'il cru, un gros cailloux qui s'acroche à une jambe ? Le monde soit il avait trop bu, soit il rêvait.. Mais en baissant les yeux, c'est un petit morceau qu'il reconnu bien.

Il sourit, puis répondit.


Buongiorno*, Lili.. Je suis désoler, mais je m'en vais, je n'ai rien à voir avec cette famille. Je rentre dans mon château...

Il la regarde, essayant de luté contre les yeux de la gamine, il avait tendance à avoir le coeur ramollit depuis qu'il était père..


*Bonjour

_________________

Requiescat in pace
Rodrielle
Echanges de paroles, de bons procédés, de signes de têtes. Les verres sont servis et l’italienne prend sa place, qu’ils le veuillent ou pas. La première question vient de Dante, étrangement. Celui-ci, qui avait déjà un pied dans la famille à sa manière, semblait vouloir s’investir dans le débat et dans la famiglia. Les émeraudes plongent alors dans le regard du Ceresa et un sourire carnassier s’affiche sur son visage.

Je ne le sais pas. Mais j’espère qu’il y aura d’autres personnes… pour mettre un peu de piment à notre rencontre. Mais peu de personnes connaissaient Sadnezz, donc la décision va être vite prise.

Nouveau sourire. De toute manière, la dague était déjà prête à être dégainée en cas de « soucis ».
D’autres coups sont donnés à la porte. S’excusant, l’italienne fonce déjà vers la porte et l’ouvre sur une Attia bien en chair. Voir la Des Juli était toujours un plaisir ; collègue aux doigts d’or, les deux femmes s’entendaient bien sur leur lieu de travail. Mais ici, ce serait peut être différent. Qui sait si elle ne voulait pas la place qui revenait à la Tatouée ?

Attia ! Quel plaisir de te voir !

Elle fit entrer la Des Juli, laissa la porte ouverte pour les futurs arrivants, et écouta Attia poser une question. Rentrer directement dans la discussion, voilà ce qui plaisait à la Tatouée. Et la question n’était pas des moindres. Sur qu’elle-même doutait quelque fois de ne pas être à la hauteur, justement : Sadnezz était une sacrée donzelle et jamais quelqu’un pourrait rependre sa place. Personne ne la remplacerait. Mais la Tatouée ne se démontait pas pour autant.

Déjà, parce que ça fait des mois que Sadnezz nous a quitté et que personne ne daigne vouloir prendre sa place. Il faut la gérer, cette famille et ne pas la laisser tomber. Si je n’avais pas pris l’initiative, je pense que personne ne s’en soucierait. J’aime cette famille et je veux la faire briller, de la même manière que Sadnezz l’a fait.

J’ai passé suffisamment de temps avec la Belladone, je pense, pour savoir comment elle s’y prenait et comment il faut gérer tout ce p’tit monde. Et on est du même… monde, ce qui joue forcément dans la balance.


Réponse courte mais que la Tatouée pensait parfaite. Qui d’autre qu’elle (si ce n’est Miramaz) connaissait la façon de faire de Sadnezz ?Elle était la seule à pouvoir faire comme elle. Entre mercenaires, elles se comprenaient.

Porte qui s’ouvre à nouveau. Et là, c’est le drame. « Buongiorno Mamma ». Elle n’aurait pu y croire. Etait-ce le bon moment ? L’italienne, debout face à ses auditeurs, se tourna et regarda le propriétaire de cette voix qu’elle ne connaissait que trop. Elle se sentait pâlir, d’ailleurs, la Tatouée mais il fallait qu’elle se reprenne vite, au risque de perdre sa crédibilité. Alors elle affiche un sourire, sincère d’ailleurs, pour cacher son choc. Son fils… Il était là, devant elle… Xarius.

La Tatouée s’avance sans savoir quel geste elle devait faire. S’il la repoussait ? Il ne fallait pas. Plus tard, s’il voulait, mais pas là.

Xarius…

Et finalement, elle sourit vraiment. Elle était heureuse de le revoir, de le savoir vivant. Elle le serra dans les bras quelques secondes, juste le temps de lui susurrer quelques mots à l’oreille : On parlera après, s’il te plait, on règlera tout, je le promets, mais après…. Pourvu qu’il comprenne que ce n’était pas le moment. L’italienne se recule enfin, naturelle et enfin remise de ses dures émotions.

Sebilia ne va pas tarder. Elle va être heureuse de te retrouver.

Et la porte qui est restée ouverte laisse apercevoir une rousse Folie. Toujours un plaisir de la revoir, d’ailleurs. Accompagnée d'Elwen et de Laell qui arrivait en même temps, Ziou fit entendre sa voix. Ravie, l’italienne eut un autre regard pour Xarius, lui donna une tape sur l’épaule, puis s’écarta pour laisser entrer les deux sœurs et la cousine.

Bienvenues, jeunes filles

Puis, nouvelle apparition. L’italienne déglutit de nouveau. Sebilia arrivait apparemment à reculons. Comment devait-elle réagir, encore une fois ? Elle devait rester naturelle pour n’éveiller aucuns soupçons envers ceux qui pourraient demander sa place. Oh, Sebilia ! Pourvu que tu comprennes ! Pourvu que tu sois plus indulgente que ce que tu m’as laissé entrevoir dans ton courrier.

Sebilia, Pupilla.

L’italienne s’approche et, comme pour Xarius, sert sa fille dans ses bras pour la prévenir que son frère et là. En fait, sa famille est réunie. Les vraies hostilités –du moins celles qu’elle redoutait le plus- allaient commencer. Où était Elouan d’ailleurs ? L’italienne fit entrer Seb dans la demeure puis regarda Fralis. Elle avait encore plus besoin de lui à l’heure qu’il était. Surement avait-il compris que ses deux grands enfants étaient là ; il savait déchiffrer tout d’elle. Alors aide-moi Fralis, essayes de contenir ces enfants pendant que je prends ma place. S’il te plait.

« Je ne reste pas, je n'ai pas l'air d'être le bien venu. Je pense que vous ne choisirez pas un chef de famille qui est respectueux des lois, et surtout qui est noble… »

Ah ! Ben voilà de quoi la remettre dans l’ambiance. La Tatouée se retourna et fit face à Ezios qui s’apprêtait à s’en aller alors que la petite puce qui se présenta comme étant Lili lui attrapa la jambe. Double froncement de sourcils. Qu’y avait-il de plus agaçant ? Son neveu doté d’une prétention encore pire que la sienne ou la petite qui le connaissait ? Lili… Une petite italienne aussi… La Tatouée doit se battre avec sa mémoire pour remettre la petite dans l’arbre généalogique refait de la famille. Lili… Lili… Ah !

Oh ! C’est donc toi la petite d’Erwelyn ! Mais, où est ta maman ? J’espère qu’elle arrive bientôt.

L’italienne s’était accroupie devant la petite et lui souriait. Elle avait un certain don avec les mômes, malgré son œil tatoué. Et puis, elle aimait les enfants malgré tout.

Comme te l’as dit Ezios, il va devoir partir… Je crois qu’il vient de comprendre que la famille est différente de ses attentes… On t’expliquera, avec la tua mamma*

Puis l’italienne se redressa, encore plus rapace que d’habitude. Elle appréciait son neveu, c’était certain, mais son arrogance lui tapait sur les nerfs. Elle avait malheureusement tenté de lui faire comprendre que les Corleone n’attendaient rien de la noblesse (et préféraient en mourir) mais cela semblait être un discours de sourd.

Bien que tu sois le bienvenu, tu as tout à fait compris la situation. Du moins, en partie. Sadnezz n’était pas noble et savait mener cette famille à la perfection. Et, de toute manière, la noblesse n’a rien à voir là-dedans, Ragazzino : tu es trop arrogant et tu ne connais rien de notre façon de vivre pour te juger Corleone. Et puis, tu me l’as déjà suffisamment dit : tu es un Da Firenze, on ne peut pas porter deux noms à la fois. Du moins, pas pour être chef de famille. Surtout pour le fils d’une mère qui n’a jamais daigné porter notre nom.


Nouveau sourire. Elle espérait taper fort. Et, juste pour en rajouter une petite couche, histoire de marquer le coup :

Au revoir, Auditore da Firenze

Puis l’italienne revient à la Famiglia, la vraie. Elle reprend sa place, sert tout le monde en vin, bière et lait pour les plus jeunes, puis les regarde tous.

Alors ? D’autres questions ?

Que la fête commence !





La tua mamma : ta maman
Ragazzino : gamin

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Miramaz
Finalement la chance avait été de son côté, elle était la première arrivée si on ne tenait pas compte de la p'tiote inconnue qui était entrée au même moment, cette journée ne démarrait pas si mal. Bien accueillie par la Tatouée, elle avait bu quelques coupes de vin -l'alcool offert ne se refuse pas bien au contraire- et avait profité de son avance pour observer la demeure de celle-ci puis les autres invités qui arrivaient tout à tour.
Peu de visages connus ce qui l'inquiétait énormément, quel lien lui restait-il avec cette famille maintenant que Sad n'était plus? Ses pensées dérivèrent vers la vieille, se demandant si de là-haut elle assistait à cette réunion, l'imaginant se noircir de colère à l'idée qu'un des agneaux de sa famille en prenne la tête..

Le rassemblement devenait de plus en plus imposant et Rod' lança les hostilités, offrant l'occasion aux autres prétendants de se déclarer. La rasée ne soufflait mot grimaçant devant l'arrogance de certain, elle haussa un sourcil à l'arrivée des enfants de la tatouée et un vague salut fut adressé à Sebilia, déjà croisée auparavant.
Elle se demandait si finalement son appui devait tenter d'être vendu, ou s'il valait mieux l'offrir sans marchandage à celle qui le méritait le plus. Dilemme vite résolu quand l'Auditore fut remis en place, Rod' ne s'en laissait pas compter et c'était tout ce qu'il fallait.

Gardant le silence, assise au sol dans un recoin de la pièce le plus près possible de la future cheffe tout en restant discrète, elle attendait la suite.

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Blake
Elle avait entendu l'échange. Elle entendant beaucoup, ressentait beaucoup. Elle ne voyait peut etre pas comme les autres, mais elle comprenait étrangement rapidement.

Se plaçant derrière rodrielle, l'encapuchonnée prit parole.


Rodrielle a raison sur un point. La noblesse de titre ne fait pas la famille jeune impertinant. Ni le chef

Sa voix, semblable à la douce caresse d'une brise s'élevait sans pour autant utiliser la force. Emprunte d'une étrange sagesse, ses paroles continuèrent ainsi.

Je suis pourtant noble de sang, à la tête d'un clan. Ce n'est pas pour autant que mes gens le savent. Tu es un auditore. Et tu n'as rien d'un Corleone. Je te rappel toutefois ceci jeune imprudent. L'homme qui est maintenant le chef de ta dict famille n'était point noble lorsqu'il a prit le contrôle de la famille. Loin de là. L'homme n'était que brigand avant de s'arrêter à Tours. Le savais-tu seulement?

Quittant l'ombre, l'encapée avança d'un pas, son visage masqué en direction du prétentieux.

Tu as raison pour une chose. Il faut être noble pour prendre titre de chef. Mais laisse de coté tes pensées sur la " noblesse" dicté et inventé par les gens qui désirent séparé tous et chacun, pour en tiré plus de pouvoir encore. Tu es jeune, écervelé. Apprend ce qu'est la noblesse et l'expérience avant de te présenté ici lieu, te pavanant comme un paon sans la moindre ombre de charme. Bonne continuation.

Se détournant ainsi pour reculer d'un pas, l'encapuchonnée ne dit mot de plus, elle avait dit ce qu'elle avait a dire. Peu lui importait. Ce genre de type, normalement, elle les exécutait. Sans le moindre sentiment. Ca passait le temps.

Lorsque la maitresse des lieux éleva à nouveau la voix, demandant s'il y avait autre chose, Blake pris de nouveau parole.


Pour ma part, ce ne sera qu'à la fin de cette soirée que je voudrais te parler.
Fralis
Les gens entraient. Pour la plupart - pour ne pas dire tous - ils étaient inconnus du brun. Les tensions étaient palpables, jusqu'à la question de l'homme que Rodrielle avait salué plus... chaleureusement. Ce qui était tout à fait pour lui déplaire, mais il savait qu'il devrait attendre. Ce genre de discussions était fait pour plus tard.

Rien ne détonnait tandis que les gens, petits ou grands entraient comme un flot constant. Jusqu'à l'entrée d'un homme. Peut être plus jeune que les autres, mais là encore c'était difficile d'en juger.

La phrase qu'il prononça était sans appel. Il était le fils - tant redouté - de la tatouée. Elle se figea, un instant d'hésitation que seuls les plus proches pouvaient comprendre, et surprendre. Puis le naturel revint au galop, et elle l'enlaça le temps d'une seconde. Fralis n'était pas tout proche, mais il savait qu'elle lui demandait de ne pas faire de scandale, qu'elle ne pouvait pas se le permettre pour le moment.

Deux personnes plus tard, c'était indubitablement sa fille qui entra. La façon dont elle l'enlaça, les épaules tendues, la difficulté qu'elle avait à réellement la regarder dans les yeux. Tout son corps exprimait la tension qu'elle ressentait à la vue de ses enfants. C'était la plus grosse partie pour elle. Plus grande encore que la peur de ne pas être choisie comme successeur de Sad.

Les regards du couple se croisèrent alors. Et le message était clair, comme ils en avaient convenu plus tôt c'était à lui de gérer les enfants. Tous.

Il s'avança à son tour, vers l'homme d'abord. Il savait qu'il aurait du mal à créer ne serait-ce qu'un salut, mais il devait essayer. Il engagea la conversation à mi-voix.


Je peux proposer un verre ? On ne se connait pas, mais j'ai connaissance de quelques détails te concernant. Je suis le compagnon de ta mère.

Bon ça c'était fait. Quitte à se jeter dans la gueule du lion, c'était le plus simple.

Tandis qu'il servait les verres, Ezios partait. Il n'était ni intéressant, ni intéressé, donc son absence était quand même plus agréable. Le reste, il n'y portait pas attention, pour le moment il avait d'autres chats à fouetter.

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Lililith
Buongiorno, Lili.. Je suis désoler, mais je m'en vais, je n'ai rien à voir avec cette famille. Je rentre dans mon château...

Lili fait la moue. Il part ? Mais, et elle ? Elle se sent seule, ici...
Elle n'a pas le temps d'expérimenter sur lui ses yeux de chat comme Pandou fait parce que la Tatouée s'avance. L'enfant la regarde, pleine d'espoir: peut-être va-t-elle demander à Ezios de rester ?


Oh ! C’est donc toi la petite d’Erwelyn ! Mais, où est ta maman ? J’espère qu’elle arrive bientôt.

Raté. Pour le coup elle grimace même. Démasquée. Elle va être punie ? Dire que maman va être furieuse... Tant pis. Si elle arrive à amadouer l'assemblée, peut-être bien que maman ne sera pas méchante ?

Elle vient.

L'adulte se met à sa hauteur et sourit. Alors la Minusculissime dévoile ses dents avec un trou ici et là. Total de la bataille: trois dents de perdues.

Comme te l’as dit Ezios, il va devoir partir… Je crois qu’il vient de comprendre que la famille est différente de ses attentes… On t’expliquera, avec la tua mamma.

Elle hoche doucement la tête sans lâcher Ezios. Peut-être que si elle fait son super regard sur la Grande, ça va marcher ?
Encore raté. Une autre Grande impressionnante s'avance, avec une.. un... Truc sur la tête. Pourquoi elle ne l'enlève pas ? Elle ne veut pas être reconnue ? Mais la Tatouée semble connaître tout le monde ! Alors quoi ? Oh, c'est une fête, c'est ça ? Où ils doivent jouer à pas reconnaître personne ? Sauf Rod', parce qu'elle elle est trop forte. Peut-être que Lili aurait dû venir comme ça aussi ? Mais maman ne l'aurait pas laissée faire. Alors quoi ?
Qu'est-ce que les Grands parlent beaucoup ! Elle fronce le nez, cherchant à comprendre. C'est gentil ou pas ? Ezios il reste, hein ? Rodrielle elle a dit que non, mais ça c'était avant de voir Lili en action avec ses yeux.
Elle regarde la Grande. Nouveau sourire. Mais déjà elle repart dans l'autre sens.
L'enfant serre donc très fort Ezios dans ses petits bras. Un au-revoir sans en être un... Parce qu'elle ne sait pas, ne sait plus ce qu'elle doit faire...

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Sebilia
Madre...

Le mot est lâché simplement, dans un murmure. La précieuse s'avance, raide, mains posées sur les armes lui ceignant les hanches. Ses noisettes se font inquisitrices et parcourent la pièce où déjà s'entasse une partie du clan. Au milieu des inconnus, elle reconnait la rasée et lui adresse un léger signe de tête avant de se retrouver enserrée dans les bras maternels.
Elle a envie de crier, la précieuse, elle a envie de se débattre, elle a envie de repousser cette mère qui l'agrippe, mais déjà la madre murmure au creux de son oreille : son frère est là.


Xarius ?

Ses paupières papillonnent, elle croit à un mensonge. Que ferait-il là ? Elle ne l'a pas vu depuis... Elle ne sait même plus. Un mois ? Un an ? Une éternité ?

Tu te débrouilles seule maintenant.

J'me débr...

Elle ne prend même pas le temps de finir sa phrase illusoire. Ses noisettes ont refait le tour de la pièce et se sont arrêtées sur une chevelure blonde. La Corleone mère s'éloigne pour s'adresser à d'autres, et Seb en profite pour avancer encore, s'approcher de la silhouette familière.
Un autre homme, brun celui-ci, s'adresse au blond, puis se met en tâche de servir des verres. La précieuse regarde sans vraiment regarder, écoute sans vraiment écouter. Elle s'approche un peu plus, lentement, silencieusement, et le temps semble s'arrêter quand elle tend une main pour la poser sur le bras de son frère. Le contact est simple, léger, il ne dure qu'une petite seconde, juste assez pour que Seb s'assure de la réalité de la scène.


Mio tutto ?

Elle ne sourit pas, la précieuse. La surprise est trop forte, l'instant a été trop attendu, trop rêvé. Et puis la madre veille, de l'autre côté de la pièce, elle ne veut pas d'esclandre et son regard pèse sur les retrouvailles des jumeaux. Les comptes devront être réglés plus tard, tous les comptes...


madre = mère
mio tutto = mon tout

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