Lililith
Bonjour, petite. Qu'est-ce que tu fais là ?
L'enfant serre son chat plus fort. Qu'avait-elle dit déjà ?
M'être trompée. Pas être là pour...
Pas le temps de finir, elles entrent. La Grande et la Minusculissime. La Rasée, la fille aux longs cheveux d'or.
Impressionnée. Impressionnée à cause du sérieux des deux femmes. Normal. C'est des Grandes.
D'une toute petite voix, elle se présente.
Il mio nome è Lili... J'ai pour nom Lili...
Elle remercie Ezios en silence. Si elle balbutie ces quelques mots, c'est parce que la Tatouée a dit "Perfetto". Alors on ne sait jamais...
Les Grands commencent à arriver par paquets. Elle se tasse sur elle-même. Elle qui est déjà toute petite, elle devient presque invisible, sans s'arrêter cependant de caresser son chat d'une main et de boire son verre de lait de l'autre. Ils comprennent vite que c'est son péché mignon.
En attendant, elle la boucle. Elle n'ose pas dire qu'elle est venue sans maman, même que celle-ci doit s'inquiéter à l'heure qu'il est, parce que déjà elle se ferait remarquer, et qu'en plus ils risquent de pas être contents de savoir qu'elle s'est sauvée. Mais elle est comme ça la Lili, toujours le besoin de courir à droite et à gauche.
Elle se tait parce qu'en plus, ils sont un peu effrayants ces Grands. Pas dans le même genre que ceux qui sont venus visiter Maman avec des torches, mais un peu quand même.
Et évidemment, parce qu'elle se fait toute petite, les adultes ne prennent pas la peine de lui expliquer de quoi il s'agit.
De succe-truc ?
C'est important, ça elle sait. Mais à quel point ? L'enfant fronce le nez comme à chaque fois qu'elle réfléchit.
Cependant elle est interrompue dans son raisonnement.
Interrompue par quelqu'un qu'elle connaît bien. Qui amorce déjà un mouvement de fuite vers la porte.
Ni une ni deux elle glisse de son tabouret et va se camper devant lui.
Ezios !
Même, pour montrer qu'elle lui en veut de n'être pas venu la saluer -qui a dit qu'elle voulait être invisible ?-, elle met ses petits poings sur ses hanches.
Buongiorno. *
Et pouf, elle dévoile ses dents blanches. Et se colle à ses jambes, à défaut de pouvoir lui coller un bisou sur la joue.
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L'enfant serre son chat plus fort. Qu'avait-elle dit déjà ?
M'être trompée. Pas être là pour...
Pas le temps de finir, elles entrent. La Grande et la Minusculissime. La Rasée, la fille aux longs cheveux d'or.
Impressionnée. Impressionnée à cause du sérieux des deux femmes. Normal. C'est des Grandes.
D'une toute petite voix, elle se présente.
Il mio nome è Lili... J'ai pour nom Lili...
Elle remercie Ezios en silence. Si elle balbutie ces quelques mots, c'est parce que la Tatouée a dit "Perfetto". Alors on ne sait jamais...
Les Grands commencent à arriver par paquets. Elle se tasse sur elle-même. Elle qui est déjà toute petite, elle devient presque invisible, sans s'arrêter cependant de caresser son chat d'une main et de boire son verre de lait de l'autre. Ils comprennent vite que c'est son péché mignon.
En attendant, elle la boucle. Elle n'ose pas dire qu'elle est venue sans maman, même que celle-ci doit s'inquiéter à l'heure qu'il est, parce que déjà elle se ferait remarquer, et qu'en plus ils risquent de pas être contents de savoir qu'elle s'est sauvée. Mais elle est comme ça la Lili, toujours le besoin de courir à droite et à gauche.
Elle se tait parce qu'en plus, ils sont un peu effrayants ces Grands. Pas dans le même genre que ceux qui sont venus visiter Maman avec des torches, mais un peu quand même.
Et évidemment, parce qu'elle se fait toute petite, les adultes ne prennent pas la peine de lui expliquer de quoi il s'agit.
De succe-truc ?
C'est important, ça elle sait. Mais à quel point ? L'enfant fronce le nez comme à chaque fois qu'elle réfléchit.
Cependant elle est interrompue dans son raisonnement.
Interrompue par quelqu'un qu'elle connaît bien. Qui amorce déjà un mouvement de fuite vers la porte.
Ni une ni deux elle glisse de son tabouret et va se camper devant lui.
Ezios !
Même, pour montrer qu'elle lui en veut de n'être pas venu la saluer -qui a dit qu'elle voulait être invisible ?-, elle met ses petits poings sur ses hanches.
Buongiorno. *
Et pouf, elle dévoile ses dents blanches. Et se colle à ses jambes, à défaut de pouvoir lui coller un bisou sur la joue.
* Bonjour.
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