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[RP] Le Palazzo

Rufuzz
Calembredaine, les pieds sur la table et l'air ailleurs, etends son amie revenir, comme une furie dans la pièce, elle lui adresse un regard inquiété. Elle se lève viens a sa rencontre et reçoit une bien étrange missive, un peu chiffonée qu'elle remets droit pour lire.

Premier abords, elle sourit. Cela doit être plaisanterie, de mauvais goût certes...Ensuite, elle observe Ilmarin. Elle relis. Elle regarde Ilmarin à nouveau. Fiancée noble ? jeune fille en fleur ? Bouton de rose ?


C'est quoi ce bordel ?!?

S'ensuivit une longue conversation pour le moins échevelée, ou loin de rassurée Calembredaine, Ilmarin enfonce le clou... Il semblerait que safamille non seulement n'était pas tombée dans les limbes d'un oubli mortuaire, comme Calembredaine le croyait, mais qu'en plus ils sont tous plus cinglé et irrespectueux les un que les autres. Lorenz se joignit à elles, posant des questions judicieuses... Lisant la lettre en faisant des gros yeux incrédules....

Après avoir répondut a chacune de leus réponses, elles se mirent en tête de trouver une solution. Folle, irréalisable ou juste impossible pour leur amies, Calembredaine et Lorenz se vouaient à un grand rassemblement d'idée. La lumière vaint de Lorenz, sage et réfléchie, loins des colérique quêtes de sang de Calembredaine sous les yeux incrédule d'Ilmarin.

Sous le soleil montant, jour enfin arrivé de la fêtes des fou, Calembredaine et ses deux amies sortirent du Palazzo.
---fromFRThorolf
La jeune a l’aspect marin s’approche. Va manger, parle, questionne, semble gentiment se moquer de son incertitude. Non, il ne sait pas ce qu’il veut.
Pendant ce temps, devant les braises, la flamme ardente parle, parle de la Liberté, inaccessible, seulement touchable sur le lit de la mort.

Le pirate s’apprête a répondre. Une première neige tombe. Ilmarin veut sortir, sort. Lui aussi devrait les quitter, ne veut pas les embêter, l’entrevue a assez duré.


D’où je viens, ou je vais
Un jour surement vous le découvrirez.
Mais pour l’instant je vais vous laisser
Je ne veux plus vous importuner.

La fête des Fous bientôt commence
On trouvera son propre romance.
Vous trouverez-je peut-être aussi?
Sous une mascarade indéfinie?
Si vous allez, en tout cas
Ne doutez pas, on se croisera
Même sans savoir, on se verra
Alors, à bientôt, n’est-ce pas?


Et sans rien attendre, ni leur salut ni leur regard, il quitte a reculons la pièce. De l’autre côté de la porte il respire. Il ne s’en est pas si mal sorti.
A présent il doit traverser les couloirs du Palazzo, essayant de ne pas se perdre par mégarde…
«Ici, a droite» avait dit le Rouquin… alors, maintenant a gauche.
Après avoir parcouru rapidement les couloirs nécessaires, Thorolf se retrouve enfin devant la porte.

Une irrésistible envie. Un pas vers l’autre aile. Il recul. Il aurait peut-être un jour le temps de la visiter… pour l’instant, ne pas se tromper.
Il sort, refermant doucement la porte.
Non loin Ilmarin avec un homme.
Thorolf prend l’autre direction et bientôt s’efface dans une ruelle blanchie.

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Piraton Libertadien
---fromFR*AurOrA*
Le regard acéré caché sous une fine capuche de soie fourrée, aurore sourit en donnant quelques piécettes à ce déchet qui venait de lui donner le plus beau de tous les renseignements. Cela faisait bientôt trois ans qu’elle la traquait dans le royaume sans succès. Elle l’avait raté de peu à Béziers et comptait se rendre en Alençon, lorsque son maître lui avait envoyé une missive la rappelant expressément au château à Paris. Une goutte de sueur perla à son front au souvenir de ce jour…

Quelques jours plus tôt...

Arrivant près de la grande grille, un frisson la parcouru toute entière, un mauvais pressentiment lui fit stopper son cheval. Descendit, fit quelques pas, caressa du bout de son gant les barreaux à présent rongés par le temps et la rouille. Ouvrit les portes dans un grand fracas. Claqua le flanc de ténèbres pour qu’il retrouve seul le chemin des écuries. Ses pas rapides crissaient sur la grande allée bordée, redoutant la confrontation.

Depuis quelques temps, les missives reçues l’invectivaient de retrouver la jeune femme, la menaçant de lui faire subir le même sort qu’à son amant. Et la dernière la sommait de rentrer… Se figeant lorsque la silhouette imposante du domestique se dessina telle une ombre assassine. Une fois devant la grande bâtisse, il se recula d’un pas pour la laisser entrer. Sans un mot, la mena vers le maitre des lieux. Une silhouette imposante était accoudée devant l’âtre, levant une main ornée d’une énorme bague où trônait un saphir de la plus pur facture. Aurore essaya de ne pas se précipiter vers l’homme en gardant sa démarche féline. Se prosterna, baisa le joyau, restant presqu’à genoux. Sans mot dire, l’homme s’empara de sa gorge frêle.


- Vile catin ou est ma promise ? ne t’ai-je point donné les ressources nécessaires à ta mission ? demanda-t-il le regard noir en la soulevant. Faut-il que ma main t’écrase comme l’insecte que tu es ?

Loin d’être apeurée, la jeune femme enroula ses jambes autour de l’homme tel un serpent.

- Plait-il à mon maître de me maitriser ainsi ou préfère-t-il les caresses que seule sa servante sait lui prodiguer ? Effleurant le pan de sa chemise. Vôtre promise sera retrouvée, je l’ai raté de peu à Béziers mais je me rapproche inexorablement. Laissez-moi encore un trimestre et cette effrontée à vous sera mariée.

Relâchant son emprise pour la maintenir encore plus près. S’approchant des marques faites, les lapant sauvagement.


- Je te tuerai de mes mains comme je l’ai fait autrefois avec ton mentor si dans trois mois elle n’est toujours pas mienne.

- Je vous offrirai moi-même ma modeste personne si cela n’est pas fait.

Elle était repartie à l’aube abandonnant la couche de son bourreau, et au lieu de faire le chemin jusqu’en Alençon à bride abattue, se laissa guider jusqu’à la cour.

Retour à la cour...

Le pas lent, la démarche chaloupée, la jeune femme traversa les allées puantes de la cour. Approchant de son but, elle se devait d’approcher sa proie. Ne pas lui parler. Se rendre dans son terrier. Epier ses allées et venues. Observer ses amis et alliés.

Un sourire carnassier déforma son visage angélique, sa récompense n’était plus très loin, le palazzo non plus… Continuant son chemin, s’arrêta devant un somptueux palais richement sculpté, Aurora machinalement s’en approcha pour le caresser. Les renseignements fournis disaient vrais. Jamais auparavant sauf à paris, il ne lui avait été donné de voir pareille œuvre surtout pas dans ce lieu.

La jeune femme savait qu’elle ne pouvait entrer dans cet antre sans se faire prendre car à l’heure qu’il est, le gibier connaissait l’existence du chasseur.

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---fromFRTythia
La jeune fille pointa discrètement son nez dehors, ouvrant grand les yeux comme un nouveau né qui découvre pour la première fois le monde qui l'entoure. Elle regarda à droite à gauche et éternua. Un vent doux et frais vient lui caresser les narines en signe de bienvenue. Elle mis une main sur son front tentant de distinguer les contours des maisons, et des bâtisses. La lumière l’aveugla, elle avait du mal à garder les yeux ouverts.
Combien de temps n'avait elle pas mis les pieds dehors? Depuis quels jours n'avait elle osé affronter la brise de la cour des miracles? Pourquoi c'était elle isolée à ce point refusant tout contact, toute visite, toute aventure.


Cour des miracles bonjour!

Un grand sourire aux lèvres la jeune fille salua ainsi son retour à la cour. Ses jambes frétillaient d'impatience, comme sortant d'un long et pénible sommeil, elle voulait de nouveau rire, danser, sauter. N'y tenant plus elle entama des petits sauts sur place, indifférentes aux mioches qui la regardait. Elle avançait à petit bon agrémentant d'un sourire tous les gens qu'elle croisait.
Et lançant des bonjours à la cantonade, elle continuait de sourire:


Bonjour monsieur...bien l bonjour mademoiselle...bonjour le chien...bonjour le mort....bonjour l'oiseau...bonjour le mur....bonjour cour des miracles...bonjour Paris....

Et sautillant ainsi gaiement, elle s'enfonça dans cette cour des miracles qui lui tenait tant à coeur, cette cour qui faisait partie intégrante de la jeune fille qu'elle était.
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---fromFRMinérale
Réveil.

Saveur. Souvenir.
Images. Mémoire.
Histoire. Savoir.
Hurlement silencieux. Conscience.

ELLE est réveillée.
ELLE est vivante et prisonnière.
ELLE est la pierre. Pourquoi ?
Depuis longtemps. Depuis toujours.

ELLE n’a que trop tardé à parler.
QUI entendra la voix de Minérale ?


Regaaardes les ma toute belle, regaaarrrdes.
Les vers se tortillent.
Ils sortent de dessous la terre.
Sont ils vivants ? Sont ils nés morts ?
Poussière ils retourneront, tous,
Ce jour ou celui qui deviendra.
Poussière ils se souffleront.

Pas nous.
Toujours là,
oui.
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Pierre de plusieurs siècles, elle veillait, veille et veillera encore.
Indécrochable elle restera quand tous vous partirez.
---fromFRTythia
Essoufflée la jeune fille s’arrêta à un cinquantaine de mètre du Palazzo, sa course folle à travers paris avait eu raison d’elle. Elle se laissât choir par terre, regardant le sol, la tête baissée, le dos voûté. Elle pouvait sentir son cœur battre et son sang taper ses tempes, elle pouvait sentir ses jambes la tirailler et ses muscles la brûler…elle pouvait sentir tout cela du moins encore.
Elle posa une main au sol et prenant appuie sur cet unique bras qui semblait bien encore vouloir lui obéir elle regarda le Palazzo…


Ainsi donc c’est ça le reflet de notre Liberté ? C’est cette grandeur et cette splendeur que nous avons choisi pour la représenter.

Elle parti d’un petit rire moqueur :
Dans le fond aucun d’entre nous n’avons cette Liberté…

Tythia continua de rire, jamais elle n’avait rie autant. Elle n’était pas heureuse et il ne reflétait pas non plus la joie. Nonchalamment elle défit sa ceinture et abandonna les fioles qu’elles contenaient. Il y en avait 6 une seule pour le moment lui avait servi, une certaine liqueur de prune. Délicatement elle ramassa celle-ci, et d’un coup sec de la mâchoire arracha le bouchon et s’en abreuva.
Le liquide lui brûlait la gorge, lui arrachant la bouche : une fois de plus elle sentait, elle ressentait…une fois de trop. Elle déposa ce qui restait de la fiole à terre et d’un coup précis la fracassa avec son pied. Le crissement du verre sous ses pieds le bruit des morceaux qui se cassent, tout ce qui normalement aurait du émouvoir la jeune fille était devenu impuissant.

La tête lui tourna : elle n’avait pas manger depuis un bout de temps, tombant à terre elle rampa jusqu’a la grille se rapprochant du palais. L’architecture lourde du Palazzo écoeura la jeune fille, trop de décor, trop de statue trop de choses superficielle.


Ecourter, vite en finir…cela lui pesait trop…pas de discours inutile. Personne n’était là de toute façon pour l’écouter. Elle rentra dans le palais pour en ressortir dix bonnes minutes en haut de la tour. Cette fameuse tour où elle pouvait voir tout Paris, cette fameuse tour où elle se sentait libre…cette tour qui finalement lui rendrait sa liberté.
Elle monta sur le rebord, et tendant les bras se mit à murmurer :


Libertad pour liberté…a mon tour de prendre la mienne…

Et tout doucement elle se laissa tomber dans le vide, prenant cet envol de liberté qu’elle avait toujours tant cherché…
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---fromFRMinérale
La fille regaaaarrrdes ma toute belle, tombée elle est.
Morte.
Ploc son corps a fait en heurtant la pierre du sol.
Qui l’aurait poussée ?
Le vent ? Non.
L’Ennemi ! Oui ! On l’aura jetée de tout en haut.
Là où nous ne pouvons voir.
Elle aurait pu se raccrocher à notre cou.
Nous lui aurions fait peur, ça oui.
Elle serait morte quand même.
Elle aurait pu casser une de nos cornes, ça non !
Elle serait morte de toutes façons.
Ils meurent tous.
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Pierre de plusieurs siècles, elle veillait, veille et veillera encore.
Indécrochable elle restera quand tous vous partirez.
---fromFRLe Rouquin
Sous le porche, immobile un instant, il ne laissa voir aucun sentiment. L’heure ne s’y prêtait pas. Pas encore. Tout était immobile et calme sous le manteau neigeux immaculé sauf à cet endroit là. Rouge. Aussi écarlate que le cœur d’une Comtesse, et tout autant que le rosier qui fut offert, il n’y a pas si longtemps, par cette même Comtesse à cette toute jeune fille.

Un pas après l’autre, sans se presser, pourquoi l’aurait-il fait ? Il était trop tard, Nicolas s’approcha de la forme frêle recroquevillée au sein des bras blancs de la neige.
Son visage conservait le fantôme d’un sourire, il passa son doigt sur le dernier sourire de la morte en une lente caresse.

Longuement, le jeune homme la regarda se figer dans le froid, observa ses membres se raidir, tandis que son souffle à lui blanchissait.


Toi tu étais fille de l’étoile, cette pâle lueur, toujours lointaine et qui jamais ne réchauffa nul cœur mais qui pourtant fut capable de guider bien des voyageurs égarés.

Délicatement il releva Tythia qui ne pesait tout au plus que quelques plumes. La portant au creux de ses bras, l’arrachant au sol scintillant pour l’éloigner de la malveillance d’une dame de pierre surplombant la partie du jardin où elle était tombée, dardant un regard d’avertissement sur la gargouille comme si cette dernière fut capable du moindre mouvement.

Que pas un des siens ne la découvre ainsi, il serait temps, plus tard, quand ils reviendraient de leur apprendre la macabre nouvelle.

Il fit tout de ses propres mains, ne laissant à aucune servante le soin ni de la laver ni de l’habiller. l’enveloppant d’une soierie bleu de nuit.

A son chevet il alluma une chandelle fine aux arômes de fleurs blanches, laissant son regard errer au faîte de la voûte céleste, comptant les étoiles, cherchant celle qui aurait un éclat particulier.

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Truffian
La traversée fut prompte, les Miracles peu étendus en définitive, la façade du Palazzo s'offre au détour d'une ruelle comme tant d'autres. Solide, dans son éternité de pierres moussues, gargouilles et sculptures veillant sur son sommeil, l'une d'elle semble le scruter en grimace malveillante. Peut-être celle qu'il a enlacé avant de s'enfoncer des les fondrières de Béziers.

Dans l'obscurité de la venelle, Marlowe's ne sent pas sa botte laisser trace dans une flaque de liquide sombre, il salut les gardes d'un hochement de tête, indiquant le libre passage pour l'homme l'accompagnant, du moins il se l'imagine, tout à ses pensées il a marché d'un bon pas, sans se retourner.

Il traverse le vestibule aux proportions antiques à grandes enjambées, une fois arrivé à la porte du salon il marque un temps d'hésitation. Il connaît bien le silence du Palazzo, accueillant, riche d'histoires et de chaleurs pour sa famille. Pas ce résonnement lourd, cette absence étouffante, une musique à la texture glaciale, refusant de sortir des murs.


Que diable... Nul ne respire ou...

Il se retourne, l'empreinte sanglante de ses pas dessine une marelle rouge sur le dallage blanc.
---fromFRL'Epervier de sang
Il avait suivi l'homme à travers les ruelles puantes de la Cour. Le chemin avait été très rapide, sans un mot échangé. Aucun des deux ne savait comment l'autre s'appelait, mais là n'était pas l'essentiel. L'homme devant lui devait sans doute être discret en temps normal, mais là, il semblait un peu... chargé. L'Epervier lui semblait glisser sur le pavé humide.

Ils arrivèrent devant une immense bâtisse, le Palazzo sans doute. Ils pénètrent dans les lieux. Au bout de quelques pas, l'Epervier se fige. Cette odeur... Le sang a été répandu en ces lieux peu de temps avant. L'homme devant lui marche dans une flaque. Mais ce n'est pas de l'eau. L'eau ne fait pas se bruit spongieux. Le sang qui a commencé à coaguler par contre...

Il baisse les yeux et découvre une flaque de sang. Lentement, il suit les traces rouges sombre laissées par son compagnon de route. Doucement, ses yeux remontent sur lui, arrivent à son visage, pour découvrir que lui aussi venait de comprendre, de se rendre compte dans quoi il avait marché.

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La mort n'est qu'une récompense pour avoir enduré la vie...
---fromFRLe Rouquin
Ou... la faucheuse est passée Marlowe’s.
C’est de ce silence là dont tu parles. Celui qui suit le passage de la Dame à la faux.
Viens j’ai des choses à te dire, des choses que toi seul doit entendre.

Veuillez nous excuser Monsieur, un instant.


Il serait temps plus tard de s’enquérir de l’identité de cette personne.

Nicolas était apparu par le grand escalier, celui qui relie les deux ailes, ses pas sur les tapis jetés au sol n’avait pas alertés les deux hommes.

Il entraîna Marlowe’s et son demi pas sanglant et disparurent par l’une des portes.


Il n’y a de façon bonne ou mauvaise de t’annoncer ce triste événement, peut être vaut il mieux la simplicité.

Il scrute l’homme à la légendaire pâleur, soupire,

Tythia est morte. Je l’ai trouvée dehors, au sol, presque vidée de son sang, il y a quelques heures. Je ne sais ce qui est arrivé mais son corps ne porte aucune trace de coups ou de lame. Je ne peux donc t’apporter une quelconque explication. Elle repose dans sa chambre. J’ai fais ce qu’il fallait. Tu peux aller la voir.

Il eut un regard empreint de compassion à son intention. Il savait l’homme profondément attaché aux siens et sa main serra fugitivement son bras, puis il parti, le laissant seul avec sa peine.

Je vais faire patienter l’homme avec qui tu es venu, tu le trouveras dans le salon d’hiver.
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---fromFRThorolf
C'est la Fête des Fous. Un peu plus loin, dans une rue apartée au reste. La grotte d'un certain Masque. Qui? Le jeune pirate ne sait pas qui est ce Masque. En tout cas cette mascarade semble a son honneur. Ou pas. Comment savoir s'ils l'aimaient, ou l'aimaient pas. Il en avait surement des ennemis et des amis... ou des hommes de confiance. Car des amis... Lui, Thorolf en avait eu. Avant ce jour bien sur. Des compagnons, des frères.

Il ne sait s'il veut y aller. La jeune marine, la jeune chandelle jamais ne faiblissant, Lorenz, aurait sans doute pensé qu'il était indécis, imprécis, inconvaincu et invconvancant. Peut-être une d'entre elles. Peut-être pas. Juste une pensée, une obsesion... Le Palazzo.
Attirante batisse gardant mille mystères de la terre, mysterieuse aile droite interdite, organisasion précieuse cherchant quelque chose que l'homme cherche toujours jusqu'a sa mort.

Thorolf a decidé d'oublier, de retourner plus tard... mais impossible. Tous les chemins qu'il prend le menent au même endroit

Il passe trois fois devant l'ancienne demeure di Ekarlate, il passe trois fois esseyant d'en detacher les yeux avides qui cherchent les mystères enfouis.
Au troisième passage il craque.
Il approche la porte pour y trouver le silence pesant qu'il n'avait jamais écouté après une mort. Il voit bien que quelque chose de grave c'est passé, dans le simple regard des gardes.

Il recule d'un pas...


Je doit, je ne doit pas...
Personne va me dire ce que je devrait
Si j'y vais je saurait ce qui va se passer
Si je recule jamais le secret de ce silence on me dira...


Savoir. La curiosité de ce lieu. Il approche. Comme la première et dernière fois qu'il est venu, il posa son poingt sur la porte en bois. Toc... toc... toc.
Il attend le Rouquin qui devrait venir, comme la dernière fois...

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Piraton Libertadien
Lorenz
Elle s'est débarassée des ailes encombrantes qu'elle a laissé filer au gré de l'eau sur la Seine. Sous son bras, seul un baluchon sale et couvert de boue pourrait dire d'où elle vient. Pas trop eu le courage de sa débarbouiller dans le fleuve de Paris non plus. Et puis il y aura un bon feu au Palazzo, de quoi faire chauffer de l'eau pour se rincer entièrement. Prenddre une bon bain. Se savonner les cheveux, le corps tout entier. Profiter d'un moment de calme après cette fête folle qui l'a éloignée du palais pendant plus longtemps que prévu.

Elle pourra prendre le temps de faire le point aussi. Sur ses amies. Envoyer un pigeon vers Ilm et chercher à comprendre sous quel déguisement se cachait Cal.

Elle fait la moue, fronce les sourcils. Pourquoi cette mauvaise sensation à chaque fois qu'elle pense à Cal depuis quelques heures? Elle l'a pourtant chercher parmi les fous, et du haut de son perchoir, elle aurait dû la voir.

Or ce ne fut pas le cas.

Lorenz accélère le pas. Le ciel est à nouveau sombre et neigeux. Mais l'air est plus respirable qu'à l'intérieur de la grotte de toute façon.

Encore une ruelle et la voici devant la bâtisse.

Nouveau froncement de sourcils, regard interrrogateur.

*Tiens... Torholf.*

Elle risque de lui faire peur accoûtrée comme elle est! Un sourire se dessine sur le visage encore couvert de boue. Lorenz passe une main dans ses cheveux, sculptés eux-aussi par la glaise. Sûr qu'il risque de sursauter si elle arrive sans prévenir. Du coup elle l'interpelle depuis l'autre côté de la rue:


Ohé l'marin! Besoin d'une chandelle pour éclairer ta lanterne et entrer au palais?

Elle s'approche, les yeux rieurs et étincellants.
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---fromFRVvarnëleen
Un doux grincement; un archet, une corde. Puis le pas clame d'un cheval; un bel hongre alezan, qui avancait paisiblementdans les rues de la Cour. Oh, bien sûr, il connaissait le chemin. Son cavalier aussi, bien sûr. Le cavalier; parlons en . La peau livide, blanchâtre; un teint maladif, véritable cadavre dans une cape pourpre. Et le regard ? Vif et rieur. Le sourire aux lèvres, une arbalète a la ceinture, une longue épée courbe dans le dos, sertie d'un émeraude vert profond.

Il descendit de son cheval a l'entrée du Palazzo. Et frappa la porte.


"Ohé, Libertaaaaaad !"
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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRThorolf
Thorolf est là, attend, impacient, pacient, de savoir si le Palazzo se rapelle de lui, si le Palazzo va lui ouvrir ses portes, quelle est cette bataille perdue qui se tient a l'interieur, ce silence acablant, cette absence de la part du jeune Rouquin.
Aucune pensée sur la mort ne traverse son esprit. La mort, il l'a vu nombreuses fois mais jamais son cortège a été le silence.
La mort sur bateau, la mort des ennemis fut suivie de rires terribles et boisson coulant de partout. Seul lui avait gardé le silence. Mais lui, il n'était pas normal qu'on lui avait dit. Sur bateau la mort d'un ami était aussi suivie rires et boisson, quelques homages et l'oubli. A Paris, la mort de ses compagnons fut suivie de la joie des gens voyant le spectacle qu'étaient ces pendus.
Non, cette idée n'efleur même pas l'esprit du marin qui, main dans les poches de ses braies et les mèches devant les yeux, esseye de trouver la raison de ce gêne génerale dans chaque gargouille du Palais.
Quelqu'un a-il abandoné Libertad? Un objet a-il été derobé?
Enfaite il n'a jamais entendu ce silence, et il n'arrive pas a y mettre une raison.
Sauf si il n'y a personne mais... cela semble hors de question! Les gardes seraient venus lui dire que de rien ne serv de toquer... et le jeune Rouquin... il n'a comme même pas quitté l'endroit qu'il est chargé d'ouvrir aux amis et interdire aux ennemis!
Aux amis, ou aux inconnus. Car il serait trop se flatter que de se croire ami de...

Tiens tiens... quelqu'un semble l'apostropher... Par le son de sa voix Thorolf pari sur Lorenz. Etrange... il a pensé a elle il n'y a pas bien longetemps.
Un sourire se dessine le long du visage du pirate ainsi comme une lègere rougeur ilumline ses joues. De sa main gauche il degage les mèches de son front et se retourne.
Il aperçoit la jeune marine et rougit d'avantage en accomplissant une pirouette maladroite.


Si le Palais veut m'ouvrir ses portes, une chandelle ne serait jamais inutile...

Soudain il se rend compte qu'incliné comme il est il a parlé sans se rendre compte et lancé une phrase sans y reflechir. Il sourit a soit-même de son imprudence qui, il faut l'avouer, ne lui deplait pas. En y reflechisant, la phrase n'est pas fausse ni mal placée...

Il se releve. Dans une rapide pensée et un mouvement de tête pour enlever de son front ses bruns cheveux, il decide d'arreter cette timidité pathétique... seulement, c'ets plus facil a dire qu'a faire...


Bonjour dame Lorenz...

Timidité bien cachée mais malaise presque visible. Presque je dit. il s'est reprit et dans un murmure a soufllé son salut.
D'un pas qui se veut assurer il se dirrige vers la marine.

Ils se trouvent aprésent plus près des ruelles que des portes. Avec gêne il va chercher de sa main gauche la main libre de Lorenz et y pose un baiser avant de la reposer delicatement le long du corps de la marine.
La boue sur son visage et ses cheveux et les affaires sous son bras laissent suposer l'endroit d'ou elle arrive.


Cette fête a été a votre gout?

D'une ruelle se trouvant presque face a eux un cheval et son cavalier se font visibles. Le pas rythmé du cheval fait écho. Le cavalier descend face a la porte et va toquer au palazzo. Sa voix assurée et ses mots crieurs laissent suposer qu'il connait le chemin, la maison, libertad.
Thorolf le regard d'un air curieux avec son seul oeil visible, sans cacher que son regard se dirrige vers cette homme bien parée mais aux couleurs maladives et aux quelques doigts manquants.

Il ne tarde pas a faire son ispection dont le regard ne reflette que la satisfactions d'avoir vu tout ce qu'il voulait voir, et fini par reporter son regard vers Lorenz avec un sourire sincère mais jouant avec un bague de son doigt pour transmettre a cette bague en or tous les nerfs de parler a une femme.


Un libertadin je supose? Ou un simple ami di Ekarlate? Peut-être un alié de Libertad? Ou les trois?
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Piraton Libertadien
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