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[RP] Le Palazzo

---fromFRnimroden
Les mèches se promènent, reviennent et jouent avec le nez, les joues de leur propriétaire. Se balancent devant l'oeil et repartant, toujours humides, s'accrochent à un coin de peau, dansent encore. Arlequin rêveur embarque sur son navire Argo, perdu au milieu des étoiles, les yeux gris fixant cet horizon couleur d'embrun, dont le seul écho est un sourire indifférent et un peu voilé revenu errer sur son visage. Le pitre l'air de rien absorbe l'information, s'en imprègne et la libère, la maintenant en dehors de son univers bercé d'infini.

Ca s'active, un gosse débarque, déjà croisé, vite fait, ici-même. Avise sa main, mimique chagrinée d'Arlequin lui souhaitant bon courage, en avisant le mouvement de Lorenz vers le brasero des gardes. Et pirouette, demi-tour net, d'un bloc et sur un pied en entendant la suite des informations. Les yeux gris s'enflamment, allumés d'une lueur bleue couleur d'acier, froide, tandis que lentement, périodiquement la main gauche recommence à se serrer violemment sur son pansement maltraité. Arrivée d'étrangers. Encore. Mais... Pierrot général avise un visage connu, rapidement croisé en Alençon. Informé, Arlequin tourne vers lui un visage amusé, barré d'un sourire narquois mais amical, empreint de curiosité, contrastant avec la lueur au fond du regard. Derrière lui d'autres, au port étrange, malgré tout bien connu car rappelant un temps ancien. Engoncés dans leur vêtements, il peut y avoir beaucoup de raisons à cela. Hommes d'armes peut-être.

Nouvelle pirouette, Arlequin joueur laisse courir sur ses lèvres un accent moqueur, pas encore cynique. Se tourne vers Vvarn et Marlowe's, les regardant tour à tour, jouant distraitement avec une dague. Puis, déambulant lentement dans la cour son manteau recommence à voltiger derrière lui, doucement bercé par l'air déplacé.

Pierrot soldat revient et reprend


Le nombre importe peu, il faut savoir où frapper. Quant à la vitesse, je ne me fais aucune illusion. Deux lames amies sont actuellement à la Cour, il s'agit simplement de les trouver. Travaillons par priorité. Ilm est une grande fille, et Cal est capturée. Les Ténébris sont soldats, mais lourds et patauds sans stratégie de combat, ni plus de finesse. A ce jeu nous connaissant nous sommes vainqueurs, par ailleurs escrimeurs pour le moins... confirmés

Arlequin peint de nouveau un splendide tracé narquois sur les lèvres du clown, réhaussé par ses pommettes creusées, moqueuses. Un éclat de rire se glisse, il poursuit, amusé

Wulfy, 'fait longtemps que je ne l'ai vu, ou entendu parler de lui.
Travaillons sur deux groupes, oeuvrant de conserve. Deux fronts ouverts sont autant de problème à résoudre en face. Marl's Llian et moi pourrons aller ensemble. Laure dirigera mes deux petits soldats, accompagnée peut-être de ceux de nos amis qui le souhaiteront.


Un sourire crispé par le calcul, l'esprit cartésien marque une pause et peaufine sa réflexion. Relevant un regard vers les derniers arrivés, il regarde Dug, appuyant fermement. Autour des yeux le visage a abandonné toute trace d'amusement, trop occupé.

La première entreprise devra aller vite, car d'autant nous pourrons ensuite récupérer Ilm. Au besoin, nous pouvons détacher le reste de nos connaissances après elle... Les mômes peuvent marquer le terrain. La conjonction de nos forces en un point certain, pour le coup chez nos camarades enleveurs de jeunes filles, permettra ensuite de nous disperser pour la trouver.

Le sourire revient, le pitre se sent l'envie d'une pirouette et l'exécute, revenant vers Marlowe's.
S'interrompt, salue, une mèche revenant barrer son front, dérivant au-dessus de son oeil gauche, oscillant sous le vent. Le pari est risqué, mais entamé trop tard face à un ennemi indéterminé, le salut passe par le danger... et savoir le manier. Baissant les yeux vers sa rapière, le clown extirpe les dix premiers centimètres de lame de leur fourreau, les contemplant d'un oeil torve. La mimique est sans équivoque, sa chère arme lui manque.


Cher, mes acrobates sont égarés, les rappeler prendrait du temps. Allons-y
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Ancien Général, Capitaine mercenaire


Mort, presque.
---fromFRgeorgio
La grille est grande ouverte. Curieux en cette Cour qui renferme tant de secrets.

Georgio s'avance un peu plus encore et franchit le seuil. Le lieutenant lui a bien dit qu'elle ne craindrait rien. Si l'épée est son laissez-passer, il faut la montrer. D'un geste ample, elle découvre l'arme sous le manteau.

Arrêt.

Une lépreuse, là, cachée derrière un pilier.

La crécelle tinte, mauvais son de mauvais présage. Georgio ne fera plus un pas. Devant, dans la cour intérieure, un attroupement. Elle reconnait l'homme de Béziers, recroisé récemment au Borde. Jamais deux sans trois. Et il a toujours une dette envers elle.

Pourra-t-il lui indiquer le propriétaire de l'épée? Ou celui-çi est-il présent, prompt à la récupérer?

Georgio patiente, un oeil toujours sur la malade. Il ne faudrait pas se faire contaminer.

Elle a un rendez-vous fixé près d'une tour.

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An amzer a dro
An Ankou a sko
---fromFRLe Rouquin
Le malheur doit avoir une odeur… ou alors peut être qu’une marque flamboie dans le ciel à la verticale du Palazzo en ce moment même pour ainsi les avoir attirer tous… Un sceau de désastre en lettres de feu ou de sang mélangés.

Nicolas observait l’entrée monumentale ornée par cinq statues italiennes patinées de vieil or postées en enfilade au pied de l’escalier. Ce dernier prenait son envol au milieu de la salle et sa rambarde de bois poli luisait d’un éclat doux.
Le marbre des marches, lui, était comme lustré d’un million de pas et tout autour quelques illustres membres de la famille Di Ekarlate semblaient s’apprêter à sortir des toiles peintes qui les retenaient prisonniers. Le lieu était paisible et merveilleusement étrange, en étoile des portes s’ouvraient sur d’autres salles, des couloirs…

Il compte…

Nimroden et Le Gris était de retour. Le bruit du métal qu’on choque allait vraisemblablement retentir à nouveau. Il faudrait penser à vérifier la salle d’armes.
Il reste discret, se fait peu voir, témoin silencieux, rarement acteur. Informateur si besoin et probablement un peu philosophe aussi, le jeune garçon acquiesça silencieusement en direction de Marlowe’s,
Lithian et Mara ; ils sauront ce qu’il y a à savoir, tu peux partir tranquille.

Dame chandelle soigne un jeune garçon salement amoché. Tenez. La bouteille change de main. Une senteur de fruits se superpose un moment à celle du sang, violente, l’alcool est fort, le garçon va morfler. Elle a raison, bois. Une brûlure en efface une autre.

Et d’autres étaient là aussi, prenant tour à tour la parole sans que Nicolas ne souhaite écouter.

C’était affaires de Libertadiens…

Il pensa juste que se mettre en travers de leur chemin se révèlerait une belle erreur.

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Lorenz
Il sert des dents. Fait le fier. Pourtant il n'y a pas de quoi. D'aucun comprendrait qu'il hurle, gueule, crache à la gueule de Lorenz. Lui martèle la poitrine, lui arrache les cheveux, s'aggrippe à elle dans un dernier sursaut de folie douloureuse.

Elle entend le cri. Ne quitte plus ses yeux. Le soutient comme elle peut.


Ca va aller... tout doux. Ca va aller...

Et voilà Nim le capitaine qui propose une avancée. Deux groupes vers l'Antre.
Les hommes du Palazzo d'un côté. Un front. Fort et efficace à n'en pas douter.
Et un deuxième front. Elle avec ceux qui le pourront et le voudront.
Mais l'accès à la ruelle de l'Antre est limitée, cul de sac qui sent le piège à mille lieux à la ronde.

Lorenz hausse un sourcil. Ils manquent d'information. Ne savent pas si Cal est toujours entre leurs mains. Les yeux passent de Nim à Llian. Se posent sur Marlowe's.


Se jeter dans la gueule du loup pour sauver hypothétiquement la Louve... est-ce judicieux? Tout comme vous, je ronge mon frein pour aller sauver Cal. Depuis trois jours qu'elles m'ont mis de côté avec Ilm...
Mais peu importe.
Ne devrions nous pas chercher d'autres renseignements sur la Cour? Sure que si l'échange a eu lieu, y a au moins un gosse ou un lépreux qui en aura été le témoin.

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---fromFRDUGESGLIN
Une guerre, peut-être pas la sienne pourtant ces paroles étaient sorties naturellement. Les crises il connaissait, celle de la cour ne devait pas être bien différente. Enfin peut-être bien que si finalement... Cal s'agissait sûrement de l'amie dont elle lui avait parlé au cours de leur entreprise montagnarde. Capturée... L'avait t'elle su pour revenir à Paris aussitôt arrivé ? Créant inquiétude et désarroi pour ceux qui tenait à veiller sur elle, la sachant en danger. Rester sans rien faire, il détestait ça. Il ne se l'était jamais permit que ce soit dans les rouages du pouvoir ou bien encore pendant sa retraite qu'il avait provoqué, ne tenant plus dans ce carcan, qui l'étouffait et qui avait fini d'avoir raison de lui. L'atmosphère lourde de la pièce que la souffrance du gamin suffisait à décrire de par son cri rageur contre la douleur. Puis la discussion reprit, un plan de bataille proposée au son d'une voix, ses éphémères propositions qui allait prendre vie. Si l'une avait réussi à se faire prendre, l'autre pourrait très bien être dans le même cas. Personne pour le savoir, un sourire nerveux, incontrôlé se dessina sur son visage à entendre des paroles....Ilm est une grande fille pas envie de rétorquer sans doute qu'elle pouvait se débrouiller mais sa manie de se trouver toujours dans des ennuis n'était pas là pour le rassurer. Et le nom In Tenebris sortant de nulle part, ces barbares qui avait mit à sac Béziers. Vaguement entendu parler, s'ils étaient dans le coup Ce n’était pas par hasard. Décidément la Cour réservait bien des surprises.

Il n'avait pas lâché un brin la conversation, s'imprégnait des paroles prononcées, ses pensées allant vers son imprudente amie dont il voulait retrouver la trace. Ses sens en éveil, cherchant le moindre indice. Puis un bruit familier se fit entendre, cette crécelle battait son crâne moment de fatigue sans doute ne faisant qu'accroître une paranoïa qui s'améliorait pas au fil du temps. Bruit honni par dessus tout qu'il avait du supporter pendant cette traversée pittoresque. Si présent en son âme, près et loin à la foi, d'un coup de tête il fit le tour peut-être voir une lépreuse si invisible en ces heures. Rien ne laissait voir sa personne en ces murs. Il se tourna vers eux leur demander si comme lui le son de l'instrument était réel...


Ce son...vous l'entendez ? elle avait le même...

Sans entendre de réponse il se dirigea vers la sortie, voulait en avoir le coeur net, ne pas laisser de doutes, bien trop le tiraillait de l'intérieur déjà pour en rajouter. Franchir cette porte au moins un instant lui faire encore des illusions, pas sur que cette fois il puisse le supporter. Autant il avait de la colère à son égard autant il ne savait vraiment comme il réagirait si vraiment c'était elle qui se trouvait devant l'entrée. La magie de ce lieu avait t'elle fait de l'effet sur lui ? Se retrouvant sur le seuil, il jeta un rapide coup d'oeil, sur la venelle. Un instant interdit, n'y croyant pas, ses yeux se posèrent sur un costume, râpé vieux dont il se rappelait trop bien. La crécelle dans la main le seul portrait qu'il se rappelait d'elle après l'avoir laissé dans la neige et le refuge. S'approchant, voulant toucher, croire que ce n’était pas un tour qu'on lui jouait. Son visage avait blêmit, croire qu'il avait vu un fantôme aurait bien convenu à la situation. Un filet de voix sortit.


Ilm....


C'était bien elle la à coté, un choc pour lui qui y pensait vraiment plus. il respira reprendre ses esprits. Elle avait l'air fragile sous ce déguisement, puis pas en très bonne santé. Fallait qu'il rentre avec elle un poids de moins pour tous dans ce lieu. Il pourrait enfin se reconcentrer sur ce combat qui se préparait. Le comte hésitait dans son comportement passé le coup des retrouvailles, il était partagé entre un sentiment de soulagement et de colère à son égard. Il s'était posé tant de questions, mais s'il le faisait pas maintenant il ne le ferait jamais, il aurait plus vraiment le courage par la suite surtout si les évènements venaient à compliquer les choses. Sa voix essaya tant bien que mal d'être dure mais trop de mal, un peu dépassé sur ce coup. Il en aurait presque oublié la présence pas tres loin d'eux d'une jeune femme qui avait l'air d'attendre quelqu'un.

Content de te revoir...Maintenant explique-moi à quoi à servi notre voyage ? Je n’ai pas traversé la moitié du royaume pour que tu t'échappes...Jeune insouciante...Une chance que j'ai trouvé Rhuy et le Palazzo. Tu finiras par me tuer en me faisant faire autant de soucis !

Dug fit une pause dans ses paroles, il avait beau réfléchir regardant par moment cette crécelle de malheur qui était serré par sa main. Mais ne pouvez pas continuer cela viendrait sûrement plus tard pour l'heure l'indifférence. Espérant une réponse, qui lui ferait oublier ce qu'elle venait de faire, une bonne excuse pour sur. Il voulait éviter un regard trop tendre, lui faire comprendre qu'elle n’aurait pas dû agir ainsi, décidément plus facile de diriger un duché qu'aider des amis. Elle lui répondrait une fois dedans d'un hochement de tête il lui fit signe de la suivre dedans sur le court chemin, il aurait réponses à ses questions.

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Comte de Forez et de Brantôme
---fromFRL'Epervier de sang
L'Epervier écoutait attentivement tout ce qui se disait. Arrivèrent alors plusieurs personnes qui semblaient perdues, bien qu'étant des connaissances des gens présents en ces lieux. L'Epervier cru reconnaître l'accoutrement ridicule se voulant discret de l'homme croisé sur la place un peu plus tôt, celui qui avait maladroitement laissé voir son épée de licorneux.

Un sourire se dessina sur son visage, lui qui n'aimait pas ces pseudos ordres de chevalerie. Il y avait deux autres silhouettes, mais rien ne laissait transparaître quant à leur origine, à leur appartenance à un groupe quelconque. Il détourna ses yeux des nouveaux venus pour écouter le plan proposé.

Se séparer en deux groupes... L'homme savait y faire. MAis deux groupes dans ces ruelles était-il bien prudent? Ne connaissant pas vraiment les lieux, l'Epervier se retint de toute remarque ou objection. Ainsi donc, il devrait suivre la fille qui venait de soigner ce pauvre gosse. Soins barbares au passage, mais au combien efficaces.

Sous ses apparences fragiles, elle avait le cœur bien accroché pour avoir fait ça. Mais qu'en était-il au combat? Savait-elle se servir d'une lame? L'Epervier supposa que oui. Les Libertadiens avaient la réputation d'être d'excellents combattants, cette fille ne devait donc pas déroger à la règle. Du moins l'espérait-il.

Un désagréable bruit de crécelle se fit entendre, à l'extérieur. L'Epervier était étonné de voir que les lépreux traînaient dans les rues, même ici, à la cour. L'un des nouveaux arrivant sorti peu après, semblant avoir lui aussi entendu ce bruit. L'Epervier haussa les épaules, ne voyant pas l'intérêt de vérifier quel pre-cadavre pouvait bien s'inviter ainsi. Il décida de s'approcher donc de la jeune fille, Laure s'il avait bien compris.


Si vous m'acceptez parmi vous, je vous accompagne dans le groupe.

L'Epervier planta ses yeux dans ceux de Laure, attendant une réponse, mais cherchant surtout à la percer à jour, à voir à qui il allait confier sa vie.
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La mort n'est qu'une récompense pour avoir enduré la vie...
---fromFRDante du Ciel Azur
Aucune réponse de la part de Nimroden... Mais les pions se réunissent et se préparent sur l’échiquier de sorte a avoir l'avantage. Le nombre grandi, le tumulte fait du bruit, le silence se tait. Les visages défilent, beaucoup lui sont inconnus. Un mot sort du tumulte et Dante essaye de l'attraper au vol. Ilmarin. C’était donc elle qu'il nommait la Blondinette.... Il ouvre sa bouche pour parler mais se rétracte, le tumulte continue. Promesse de dette, choix a faire, le sien était déjà prit quand il avait lu cette lettre. Wulfen Wulfen, ce nom ne lui évoque rien mais peu être que l'apparence parlera plus s'il le croise, les contes déformaient presque tout les noms des personnages. Un autre gamin, peut être le même âge que lui mais... A première vu ils éprouvent une même sensation mais si on approfondit un peu plus ils sont complètement opposé. Pourrait il s'entendre qu'en même ? Dante se posa cette question...

Entre soin, cris, paroles, gestes, Le Fils Azurés ne bougeait pas et observait. Stratégie stratégie, rien ne doit être mis au hasard, quel sera la meilleur solution ? Besoin de renseignement ? Il peut en fournir un. Car la lettre... Lui avait dis des choses. Etait ce un piège ? Peut être pas car seul des noms étaient cité... Un pas, Dante s'avance vers Marlowe's, brève révérence.


"Il va de soit, je me joint a vous et ce choix est mien et prit depuis longtemps."

Un pas, celui ci en direction du Gris, peur lisible dans ses yeux.

"Aurait tu une arme a me céder ? Il doit y en avoir ici non ? Une rapière... Cela fait huit ans que la noble a essayé de me faire manier correctement cette arme."

Un pas, vers Nimroden, léger sourire.

"Si je suis la c'est pour livrer quelques informations et non vous aider cela dit... Je désobéis et me joint a vous."

Retour en arrière, face a face avec le Gris.

"Par une lettre on m'a conté ce qu'avait subi la Blon... Ilmarin. Par une lettre j'ai su qu'une dénommé Oichi sera en face de vous ainsi que des membres de ma famille."

Retour en arrière, regard décidé adressé a Marlowe's.

"Je dois prendre une vie, si je viens ce n'est pas pour la dette, ni même pour cette vie, mais parce que par les contes j'ai embrassé votre cause."

Retour en arrière, il attend réponse.
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---fromFRVvarnëleen
Le Gris ecouta tout le monde avec attention, et fit simplement un hochement de tête approbateur a Nimroden.

"Soit. On ira ensemble. J'ai moi même quelques explications à faire cracher a Halleck. J'aurais du le crever au jour où il est arrivé a la Cour... Et je le tuerais par respect pour son père."

Il rabattit sa capuche sur son visage. Il allait surement pleuvoir; que ce soit de l'eau ou du sang, il n'en avait cure. Ainsi grimé, sa peau blanchâtre sous la capuche grise, il était une sorte de démon, de démon fou, ses yeux violacés étincelaient presque. Il passa sa main a sa ceinture, en tira une dague, qu'il fit tournoyer de sa main mutilée, puis la tendit a Dante.

"Tiens, Ciel Azur, voilà ta dague. Je te la donne, sans son fourreau. Si on survit a ca, je te donnerais le fourreau. Une dague sans fourreau ne peut être rangée que dans la chair de ses ennemis. Sache-le."

Il lui donna la dague. Un veritable poincon, acéré comme un rasoir, ayant probablement déja servie, ayant mordu la chair et déchiré des tendons. Un sourire étira ses lèvres, dans une parodie de joie sincère.

"Je suivrai Nimroden, et je plongerai ma lame là où tu m'indiqueras."

Il fit un rapide tour du groupe, en un coup d'oeil. Peut être serait ce la derniere fois qu'il les verrait, les uns et les autres, mais qu'importait ? La blessure a l'épaule ne faisait que l'élancer, ses muscles se tendaient en prévision de la bataille a venir. Il egorgerait autant d'in Tenebris qu'il faudrait, et leur ferait ravaler les larmes de Nestrecha s'il le faut... Il s'approcha légèrement de Lorenz, et lui tendit le poignard incurvé au manche doré , incrusté de perles.

"Je l'ai acheté dans un marché au Maroc... J'esperais qu'il te servirai en de plus paisibles occasions. Tiens."

Il lui sourit legerement, et se tourna vers Nimroden et Marlowe's.

"Je suis prêt..."
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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRMange-rats
Ca va aller... tout doux. Ca va aller...

Il ravale un sanglot, bat des paupières pour éclaircir sa vue, ça brûle, ça brûle… Le rouquin lui tend à nouveau la bouteille de gnôle, il en écluse trois épaisses lampées sans s’en faire prier, en paie aussitôt le prix. Sa brûlure de sa main fait aussitôt figure de farce ridicule, un drame envahit sa glotte, il tousse, se sent ridicule, sourit en rendant la bouteille au rouquin. Il l’aime bien, celui là. Un sale gosse de la cour, comme lui. Pas maniéré comme celui qui va accompagner Lorenz au combat.

Le combat… Une dernière quinte de toux, il calme enfin sa respiration, tait ses sanglots, se résigne enfin à regarder son moignon : une plaie, rouge encore, propre. La douleur, encore, lancinante, l’incendie, dans sa gorge. Futilités. Libertad risque sa vie, aujourd’hui. Il ne sera pas dit qu’il n’en aura pas été. De sa main gauche, il écarte la mèche qui assombrit sa vue, éclipse les dernières larmes. Reniflement rageur, crachat méprisant, il se redresse, se lève. Sa main gauche va à son grelot, le fait tinter doucement : les réflexes se reprennent vite, déjà la senestre a compris son nouveau rôle. Sourire narquois. Regard circulaire, aux soldats qui viennent d’entrer, aux siens, aux autres.

La crécelle. Nouveau sourire, c’est sa lépreuse, il n’en doute pas, en ce jour, toutes les coïncidences se rencontrent, pour le meilleur et pour le pire. Nul besoin d’aller vérifier, il sait qu’aujourd’hui, Hasard n’a pas sa place. Dans un baiser sur sa main qu’il envoie au ciel, il la remercie de leur porter assistance en se tenant à l’écart, comme s’excusant. La douleur, toujours, qui ne se laisse pas oublier, mais s’il n’oublie pas la douleur, c’est pour mieux faire monter en lui le goût de la lutte. Il a cédé du terrain, aujourd’hui… jamais plus.

Le Captain donne son idée, fait des groupes, attribue les postes. C’est la guerre. En formation, le contingent s’en va à la bataille. Comme dans les contes de ces temps si insouciants de jadis… Aujourd’hui, il sera acteur, et la pièce sera bien réelle. Ne plus être spectateur. Son regard se fait plus dur, décidé, se lève vers Nimroden alors qu’il sort sa fronde de sa dextre, avec une grimace, et un caillou de sa senestre, toute fringante.


Dis moi où aller, et j’irai. Au combat, s’il le faut, ailleurs, si je le dois.

La tête lui tourne encore un peu, sa gorge est sèche, désormais, l’incendie, éteint, n’a laissé que des cendres. L’alcool, la douleur qui ne cède pas un pouce de terrain mais qu’il ne désespère pas de dompter, la tête lui tourne… à moins que ça ne soit l’excitation.
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---fromFRVierge Noire
Seul Dug a répondu. Seul Dug... Pas qu'elle ne soit pas contente de le voir, mais elle cherche sa Louve... Attend une minute... Dug ici?

Papi? Mais mais mais qu'est-ce que tu fais là? Tu devais pas aller en Lorraine avec ta fille? En Périgord pour ton domaine? Je... Je comprend rien là...

Ses paupières battent dans un signe d'incompréhension, comme si elle tentait de se persuader qu'elle ne rêvait pas. Mais vu son regard, pas furieux mais inquiet et tendu, glissant vers sa crécelle furtivement, non elle ne cauchemarde pas.
Le voyant s'éloigner, elle le suit en cherchant ses mots pour sa gorge douloureuse.


Papi, te fâche pas... J'ai fui une fois de trop simplement... Je supportais pas de savoir mes amies en danger pour ME couvrir de mon passé. Je... J'aurais dû rester dès le départ tu comprends? Hein dis? Papi? Tu com...

Sa phrase s'arrête en plein milieu. Oui. Elle avait bien reconnu leurs voix. Bien aperçu la lueur du regard de M depuis la cour...
Les bribes de conversation qu'elle capte avant son entrée, surtout la fin de celle de Vvarn, ne laisse pas trop la place au doute. Libertad est en guerre. Son regard balaie la pièce, cherchant sa grande rousse. Cherchant sa rage.


Crrr... Crrr... S'il te plait... rassure moi...
Crrr... Crrr... S'il te plait... montre toi...
Crrr... Crrr... Que ma fuite ne me ronge plus... Qu'il n'ait pas gagné le prix...
Crrr... Crrr... Qu'un Loup goûte en paix... notre Liberté chérie...

L'angoisse étreint sa gorge. Le mouvement automatique de crécelle se fait plus hésitant, plus inquiet. Elle ne répond pas. Elle ne sort pas. La crécelle s'écrase au sol en un bruit mat. Sa main droite devient inerte, comme vidée de vie à mesure que l'espoir s'amenuise.
Elle capte que le gamin, un nouveau parmi eux sans aucun doute, lui envoie un baiser. Pourquoi? Elle ne le connait pas après tout... Ne le connait... Pas... Son cerveau commence à lui envoyer des signaux d'alerte, une migraine dûe au maëlstrom de ses sentiments pointant en même temps qu'une toux violente.


Pourquoi elle ne répond pas? Hein? Pourquoi vous CACHEZ CAL? CAL!!! MA CAL!! SORS!!! C'EST PAS DRÔLE!!!

Mettant ses mains en porte-voix, elle hurle vers l'escalier et l'aile Nord. Vers chez eux. Les regards de ses amis glissent sur elle en même temps que leurs mains s'arment, déterminées. Alors c'est la guerre à cause d'elle... Le cri retombe lentement sans que les pas guettés retentissent... Alors c'est la guerre à cause d'elle...
Lentement, malgré la douleur de son épaule gauche encore tenace, son bras se lève et rabat sa capuche misérable, libérant ses mèches blondes, comme heureuses d'enfin pouvoir vivre à nouveau à l'air libre. Elle sourit tristement, les yeux cernés par ses mauvaises nuits, ses traits tirés marqués par des restes de fièvre, amaigrie encore... Même si la lueur de détermination est toujours là, dans ses yeux. Même si elle sait qu'elle doit des justifications à beaucoup de monde...

Avant de faire un tour rapide de la situation, elle traverse la pièce et enlace la taille de son Loup de sa main gauche, embrassant doucement ses lèvres. Résignée à accepter que la situation ait dégénéré.


Pardon d'être partie si tôt et si vite... Mais je voyais Cal en danger par ma faute et je voyais Lo blessée par ma faute... J'ai pas supporté... J'ai fui une fois de trop... Et forcément... Tu es venu...

Elle baisse les yeux en posant son front contre son épaule. Le temps d'une respiration pour s'imprégner de son parfum rassurant. Le temps d'une inspiration pour leur faire face, pour affronter les questions et les désaccords.

Il est temps. De sceller ce qu'il se passe par ses mots. De sceller sa décision en leur expliquant.


Je... Je sais même pas par où commencer... Soupir de colère. Sa main refuse même de simplement remettre une mèche en place. Obligée de lâcher sa taille un instant pour glisser cette rebelle derrière son oreille. Se donner une contenance.

Un de nos "surveillants" m'a informé d'une annonce. Ma famille m'a trouvé. Ceux que j'ai fui il y a des années. Je reviens de l'hôtel particulier concerné... Elle le sent se raidir, voit Dug la fusiller du regard et le poids de celui d'Alde. N'ose pas regarder Lo... Quant à M, le Gris ou son Capitaine... Tiens, ce que ce sol est intéressant d'un coup... Un poil crade, faut nettoyer du pied la poussière invisible... Au moins lui est bien là... Sa mercenaire aussi... Mon frère aussi... Sentir le poids d'un pendentif autour de son cou, plus sûrement que le noeud coulant d'une potence. Tirant ses épaules, comme si un poids la faisait couler vers le fond. Un mariage forcé avec un... Sadique ultra-violent et pervers. Voilà ce que j'ai fui. Je ne suis pas encore mise dans les embrouilles... Elles m'ont rattrapé toutes seules...

Cal et Lo devaient me permettre de me faire oublier. J'ai pris des affaires du coté du Borde, emprunté une crécelle et je suis devenue une des lépreuses que M protège. Pour quitter en pleine fête des Fous la Cour. Mais j'ai beaucoup cogité sur le trajet, entre les coups de crécelle sur les bras de Dug et les nuits sans sommeil. Ce n'est pas votre combat mais le mien... Preuve en est... Cal n'est pas là... Si elle... Un sanglot menace de l'étrangler, qui laisse toutefois vite sa place à sa toux.

Je sais... Je vais te faire répéter Bella, mais qu'aviez-vous convenu avec Cal? Vous savez qui a répondu à l'annonce? Me dis pas ce sont les IT....

Vu leurs regards et leur détermination, ils le pensaient ou en avaient eu la preuve. M***. Nouveau tiraillement douloureux. Nouveau choix. Les aider à éradiquer un maximum de ses abrutis qui polluent leur oxygène ou régler ses propres comptes pour avancer... Et si tout se mêlait, elle les mettait en danger en y allant. Ils pourraient se servir d'elle comme moyen de pression, comme ils le feront avec Cal en les voyant arriver...

Donc vous y allez...?
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Aldebbarant
Aldebbarant avait suivi le groupe jusqu'au Palazzo pour retrouver les amis d'Ilmarin. C'est là qu'il appris qu'une guerre de pouvoir ou de suprématie, il ne savait pas et s'en moquait bien, allait avoir lieu entre Libertad et un groupe obscure du nom de In Tenebris.

Soudain un son de crecelle qui met fin à la conversation, un Dug qui court dans la rue et qui revient avec Ilmarin. Il baisse alors sa capuche afin de se faire connaitre mais elle ne daigne même pas lui adresser un regard. Après son monologue il s'approche d'elle et l'oblige à le regarder
.

Et le bonjour ça te gercerait le cu*

Lui colle une baffe avant de reprendre

T'en as pas marre de partir tout le temps sans prevenir personne? Rien à foutre de savoir pourquoi tu es partie, mais tu pourrais au moins prevenir Rhuyzar ou autre ça eviterait qu'on vienne dans ce lieu de perdition, cet endroit d'infamie.

Regarde les autres puis revient sur Ilm

Je vois dans tes yeux que tu veux y aller. Je te préviens c'est sans moi. Et j'espere que Rhuyzar aura la présence d'esprit de te retenir et qu'on se casse de là.
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"La gloire s'acquiert en faisant ce qui mérite d'être écrit"
---fromFRgeorgio
Un noble qui s'avance et tend presque son bras à la gueuse. Un autre qui la gifle sans qu'elle ne dise mot. Serait-ce encore la Fête des Fous par ici? Regard d'incompréhension vers le reste des hommes et femmes en retrait dans la cour.

Georgio amorce finalement quelques pas et le découvre enfin: le Noyé. Son Noyé presque. Il virevolte et sautille, cabriole comme s'il n'était pas revenu des limbes. Cela fait si longtemps? ...

Un coup d'oeil vers les nobliaux. Georgio sert les dents. Nobles, ils se croient chez eux. Militaires, ils imposent leur présence. Que font-ils ici? Même s'ils semblent connaître les habitants du Palazzo, elle ne les apprécie pas. Mais elle n'est pas chez elle. Seulement dépositaire de cette arme qui doit rejoindre son propriétaire.

Encore un pas vers le Noyé. La main glisse sur le pommeau du sabre. Georgio le dégaine, mouvement long et ample, sans violence. Juste un geste qui doit être.

A lui de le saisir.

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An amzer a dro
An Ankou a sko
---fromFRVvarnëleen
Le Gris se met en route. Comme une balle. Il a failli lancer un couteau , mais filerait il aussi vite que celui qui fait déja tournoyer son sabre, pour trancher le bras qui a atteint Ilmarin?

"Il y a deux choses que je hais au monde. Le monde, et les ordures."

Arrivé a hauteur d'Aldebarrant, il ne cherche pas a voir quel poison traîne sur sa lame.

Ce qui est drôle, c'est qu'il ignore duquel il enduit ses lames. Il n'a jamais pris attention a ce qu'il faisait. Surtout en matière de meurtres.

Son sabre virevolte, jusqu'a ce qu'il se pose sur son coude droit, la pointe menacant la gorge, en garde sarrasine; Ses cheveux, d'un blanc nacré, sont au jour, de même que ses yeux violacés; sa capuche est tombée dans son mouvement.

Sa peau blanchâtre et ses lèvres roses se teintent d'un brun qui ne présage rien de bon pour le violent... Le sang peut commencer a couler ici, dans la Cour même du Palazzo.

Il entame :


"Dans la cour, deux règles.

Un: Seuls les gens qui viennent humblement, pour trouver paix, secours ou refuge, le trouvent. Quiconque d'autre n'a pas de vie propre.

Deux: Les Nobiauds, les Hospitaliers, les chiens de fanatisés et les riches n'ont nulle place ici, sauf si on les appelle !

Je suis Le Gris, ex Connétable d'Alencon, Membre de Libertad, et tu vas crever, sauf si tu implores le pardon d'Ilmarin !"

Ses yeux ont viré au sanguinolent; des veinules éclatées parcourent les yeux du Gris comme une mortelle fractale.
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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRnimroden
Oui ça la dérange, l'haleine peut-être, l'arrière goût de mûre réchauffée au niveau de la glotte.

Réponse sans réfléchir à Aldebbarant, le pitre moqueur et énervé se rapproche, entamant son récital de théâtre

Pas d'ta faute note bien, hein, mon chou, mais bon, les manières de sous-offs pochtrons elle vient d'te dire basta. Ta gestuelle, drôle, est celle d'un étron à peine refroidi, une blague en elle-même à crever de rire la gueule ouverte, offrant ta pestillentielle odeur aux mouches vertes. Alors quoi, plus que l'honneur tu refuses la fierté de souffrir pour une dame? Qui es-tu donc pour être entré en ces lieux, sièges d'amour et de poésie que des gens comme toi ont réduit au rang de mythe tristement disparu? Le Comte et Madame, rimant d'Amour perdu, sont bien loin. Du vent, drôle, ton odeur fait fuir l'écho de leurs douze pieds parfaits parcourant ces lieux. Di Ekarlate, nom empreint de grandeur rimé. En leur nom, drôle, toi qui n'est ici qu'invité, je te demande de sortir. Tes amis te rejoindront, ou non.

Le clown se détourne, revient vers Dante qu'il a quitté. Lui adresse un sourire, distrait, silencieux et réfléchi, n'ajoutant rien, simplement, fixant ses yeux bleux. Hochement de tête, léger, très léger, sa tête ailleurs. Virevolte, tournoie, au milieu de ses idées, Pierrot bataillant laissant un instant place au dérangement, regardant ses amis et alliés, les fixant tour à tour. Intercepte le gosse. Son nom, ne le connait toujours pas

Sébastien! Cherche les mômes, tous les mômes, gosses et mioches, racleurs et voleurs, ils te suivront. La Cour est tienne, est vôtre, vos souterrains sont nos ruelles. Parcours-les, resserre tes liens sur Ténébris. Apprends tout ce qu'il y a à en savoir, et informe-nous. Attends S'interrompant, Pierrot soldat écarte un pan de manteau, saisissant une dague dans son fourreau, l'extirpe dans une délicat feulement, et la présente. Fine et droite, peu de couleur, motifs indistincts jouant dans l'ombre naissante

Voilà pour le baton de commandeur, ça peut servir. Essaye de pas en faire usage, je serrais préoccupé quant à ton proche avenir

Sourire amusé, s'égarant en un délicat tremblement des pommettes, rire silencieux surmonté des deux yeux brillants, destiné au môme. Regarde l'Epervier, jaugeant Laure, jauge l'Epervier, est rassuré pour Laure. Le sourire amusé s'agrandit faiblement, devenant plus franc au fur et à mesure que Pierrot entre en bataille. Hoche la tête au don du Gris, tourne encore, s'arrête, et soudain, rit.

Rire clair d'enfant, dont le porteur voltige en trois bonds pour s'arrêter devant l'apparition tant louée. Arrêt à deux pas de distance, contemplant la jeune figure portant son arme. Aucun doute sur le sujet. Le fourreau, à peine changé, laisse toujours deviner sous lui la forme affinée, légère et souple de l'arme qu'il renferme. Lame recourbée et sévère, mordante et complice. Joueuse. Poignée ouvragée et polie par la main, glissant sur la peau comme sur le gant de cuir, ou s'y intégrant parfaitement. Un léger doute cependant. Et si.. ? Non. Elle l'a sortie, clairement, et nulle autre raison ne pourrait l'expliquer.

Emotions et bribes de souvenirs se bousculent, idées folles ou saugrenues, dansant devant l'esprit, Arlequin émerveillé les piochant au hasard sans parvenir à recoller tous les morceaux. Pierrot respectueux et grave s'incline, lentement, révérence longue et appuyée, dont il ne se relève que pour glisser ces quelques mots.


Vous arrivez, mademoiselle, dans une bien mauvaise situation, et rarement pourtant venue fut aussi souhaitée. J'aimerais, Madame, vous revoir, payer une dette que jamais auparavant je n'ai eu à régler

Doucement il se saisit de l'arme, et de nouveau passe le fourreau dans son dos, le fixant du même geste maintes fois répétés. Passe la main sur la garde, tire. Chuintement métallique, caresse d'acier froide et désincarnée, sonorité acerbe et acérée à l'oreille. Joue un instant, sa main droite parcourant la garde en tout sens, tandis que la lame décrit des allers-retours étranges dans l'air, ne répondant à aucune logique ou tracé, évoluant simplement. Claquement mat, le sabre disparaît plaqué contre le dos, alors que de nouveau le pitre s'incline, ses cheveux bruns masquant un instant son visage. Arlequin se détourne, un air de dépit venant se peindre au coin de ses lèvres. Chuchotant simplement

Restez

Dernier regard vers les gens présent

Boucles d'Or, content de te voir, mais je suppose qu'il faudra quand même que t'aies une petite explication avec M.

Un éclat de rire silencieux revient se faufiler au milieu des teintes grisées du regard, s'estompant bien vite tandis que Pierrot s'installe, maître suprême. Le visage se fige, fossettes creusées, lèvres serrées. Rappel d'une leçon apprise avec perte, il y a longtemps. S'approche du Gris, et attrape son épaule

Pour nos derniers compagnons, mon nom est Nimroden. Que ceux qui veulent nous suivre le fasse suivant ce que j'ai dit. Les autres quitteront la Cour.
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Ancien Général, Capitaine mercenaire


Mort, presque.
Rhuyzar
Endroit peu commun, ambiance, décor peu rassurant, pas envie de s'attarder ici, à moins qu'elle y soit... Restant discret il suit Dug, observe sans jauger trop avant les visages, masqués ou non. Il en connait déja deux, pas sur qu'ils se souviennent de lui, croisés furtivement, à ses côtés encore...

Dug parle, lui écoute, avec attention, la colère sourde palpable dans l'atmosphère de la pièce. Ils sont visiblement peu inquiets, ou connaissent son ami, pas de fouille, pas de questions, surement de la méfiance mais pas de crainte visible.

Les mots échangés présagent le sang dans ces rues noires, il essaye de comprendre, avant qu'un bruit bien connu attire son oreille, une crécelle, une voix faible, une arrivée tellement espérée qu'il en reste bouche bée, un léger mouvement de recul qui fait tomber son capuchon en arrière.

Elle parle à son tour, les yeux fixés sur elle il avance, lentement, trop, Alde est déja près d'elle, le coup part, le loup crie, réflexe:

STOP !

Trop tard, le Gris s'est déja avancé, menaçant, Rhuyzar se précipite vers sa panthère et la prend dans ses bras, la serre contre lui.

Tu es là... enfin... j'ai tellement espéré...

Se souvenant des autres, il se tourne vers Alde:

Si je puis comprendre ta colère et ton inquiétude, tu n'avais pas à la frapper pour autant... Elle a autant besoin d'aide que de réconfort et bien que nous ayant plongé par son geste dans la peur, il m'est avis qu'elle en a bien plus que nous, excuses-toi s'il te plait.
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