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[RP] Le Palazzo

Ayerin
L'Ange se tourne vers la gamine, regard qui s'mêle au sien. La gamine dans l'instant éprouve gêne passagère, les émois ça la laissent toujours bras ballants alors aussitôt, elle offre sourire maladroit qui s'fixe en coin sur sa trogne parsemée d'poussière et de boue dû à sa longue chevauchée. Puis, les mirettes humides de l'Ange la quittent à présent, au son d'une voix peu connue d'la gamine, grand soulag'ment ressenti. Ses yeux curieux s'collent à cette nouvelle v'nue, une rouquine a la gouaille qui impose. En silence, la môme remercia la tornade rousse d'avoir su faire naitre telle liesse sur l'visage de l'Ange.

Un, puis deux pas sur l'côté et la gamine se recule, laissant alors aux deux donzelles place aux effusions. Elle les regarde tour à tour, n'pige pas grand chose a la scène, juste que celle-ci est pleine de bons sentiments qui auraient pu faire larmoyer la gamine si l'sentimental en public, n'lui filait pas des boutons.
Par jeu, elle se serait bien jetée à corps perdu dans leur manège a bisouilles et embrassade mais n'connaissant pas trop la rouquine, elle préféra rester en retrait.
Et en ce jour, la gamine n'éprouvait aucun goût du risque. Alors le qui vive était sa meilleure arme et surtout elle sentait bien qu'ses guiboles comme tout le reste d'son corps ne la portait presque plus. Se mit même à bailler, tant l'spectacle était attendrissant, en oublia la main portée à la bouche, trop lasse, exécuta coup sur coup bâillements à s'décrocher la mâchoire.

Accolade terminée !
Se fait décoller un bras et tirée par la manche comme un vieux sac a linge par l'Ange qui lui fait une proposition bienséante, comme adore en entendre la gamine. La picole... C'était une bonne raison d'la laisser la mener d'la sorte, à leur suite.

Mais à hauteur d'la Baile assise sagement contre son mur de pierre, la gamine s'dégagea d'l'étreinte et lanca un rapide,...
"j'arrive de suite" à l'Ange.

La zyeuter le regard fatigué mais émeraudes brillantes d'un feu que rien n'éteindra jamais dès qu'il est question d'elle, puis lui tendre la main ..


'lut Baile..
Tu viens avec nous ?
J'crois que le xérès va couler a flots ou la mirabelle, enfin un truc dans c'genre là... Ca te dit ?

_________________
--Mirlyne
Chaleur qui réchauffe l'intérieur à voir la réaction de sa petite filante. Se laisse prendre la paluche, comprend ce qui se cache sous la poigne. C'est point l'envie d'rester qui manque mais bâtir l'avenir sur du souvenir pis de la vieilles sensations, ça donne jamais rien qui vaille. Une envie construire du neuf sur de l'ailleurs inconnu.

Reluque les deux autres bouilles qui hourdent Aphée, une qu'elle reconnaît pour s'être battue à ses côtés jadis sur un ou deux champs de bataille. Lèvres étirées jusqu'aux oreilles, elle y rajoute sa couche.

J'ai dit que j'payais la tournée pour tous... Ayez pas peur, ça s'ra pas du guiguet. De bonnes jacquelines ou ce qui vous chante. J'ai point la réputation d'être chiche pis pour une fois, j'ai d'quoi offrir.

Brasse d'la clicaille accrochée à sa hanche, acquiesce d'un hochement tête au "j'arrive de suite" en attirant Aphée à la sortie d'la ruelle, histoire de laisser les deux autres faire leur brin d'causette pis pour elle d'répondre aux questions de la Blondine.

L'service...hmmm... Pas facile de faire une histoire courte. D'là où j'étais, j'pouvais pas écrire à ma vieille. Tu sais la Madà? Pis à mon sortir, j'savais pas trop comment lui expliquer par où j'étais passée... Quand j'me suis décidée, y'était trop tard, l'pigeon est r'venu bredouille. Ma mère doit déjà être à ma recherche. Avec les missives que je lui ai écrites avant l'départ, elle a déjà quelques indices. Par où j'suis passée?

L'oeil se perd dans l'vide, la trogne s'referme sur de l'obscure. Jette un oeil furtif vers le Bir qui a pas bougé.

Aphélie... Ce qu'on a vécu, l'soir autour du feu, l'Bir pis moi... Notre décorticage de caboche où s'posait de l'état d'âme, où on s'croyait malin à frôler gouffre d'la folie, y tirant la langue pour la narguer... C'était loin du réchauffage de paillasse, malgré tout ce qui a pu s'dire. C't'un jeu ben dangeureux qui m'a amenée direct dans une maison d'fous. L'Khamûl m'en a sortie mais l'passage m'a écorché le d'dans. Ça change rien au lien créé, juste que j'ai trop peur de r'plonger. Tu peux pas imaginer l'obscurité, l'vide. Toi... Toi t'es brillante comme une filante. T'illuminerait l'ciel le plus noir.

Petit rire étouffant la honte qui lui serre la gorge. L'pire est craché, la main qui tremblait, s'ramolie un brin. Il ne reste plus qu'à exposer l'affaire, d'mander l'service.

J'me suis décidée y'a quelques semaines à écrire pour y donner d'mes nouvelles mais l'pigeon est r'venu. J'connais ma mère, la mathilde c't'une poule couveuse qui a pas froid aux yeux. Elle doit déjà être à ma recherche pis à tombera, un jour ou l'autre, sur vous. J'y ai tellement causé de l'armée franche. V'là donc le service... Elle a toujours vécu pour sa couvée, pour son homme, sa taverne pis là, elle a pu rien. Peut-être un frère qu'elle a pas vu d'puis des années, un fils qu'elle a pas élévé pis qui semble pas vouloir r'nouer les liens.

Jette ses mirettes dans les siennes

J'voudrais que pour les quelques années qui y restent, la Madà puisse s'sentir utile pis protégée parmi ceux que j'estime. J'voudrais que vous vous occupiez d'elle... Toi pis l'Bir.

L'amener avec moi sur ma caraque, c'est pas une vie pour elle. Elle a pas l'pied marin pis surtout. J'ai la caboche trop... J'suis plus la fille qu'elle a connue jadis, j'le serai peut-être plus jamais.


La brume dans l'regard, sourire en feinte, évite de tomber dans larmoyant.

Tu verras, c't'une bougrine attachante pis courageuse quand y s'agit protéger les siens. En plus, elle a l'tour de faire frétiller les narines avec sa mangeaille. D'quoi t'faire exploser la panse. Faut ben que j'veille à ce que quelqu'un entretienne tes jolies courbes.

S'marre histoire d'conserver sa carapace. Y lâche la main pour v'nir s'planquer l'bras autour du son coup.
Rebaile
Perdue dans ses pensées, obsession d'comprendre et d'agir...

Bruit d'galop qui l'en sort sans ménagement. Tourne la tête et voit débouler c'qui r'ssemble à un cheval, visiblement crevé, sans doute venu de très loin. Et c'est sa Aye qui en descend, aussi mal en point qu'la pauvre bête. La Baile la r'garde quelques instants, sans bouger, puis retourne vivement derrière son mur, genoux repliés contre elle. N'sait pas si la gamine l'a vue, mais ne cherche pas à le savoir, n'veut pas quitter sa cachette pour le moment... Encore besoin d'ce temps pour elle, dans c'Palazzo dont elle s'imprègne doucement... Sourire quand même, quand elle jette de temps en temps un r'gard sur celle qui n'est pas encore totalement sa femme. Souv'nirs d'cette cérémonie, implicitement suspendue pour cause de prise de route immédiate et imprévue... Comprend les raisons d'l'arrêt, mais attend avec impatience le moment où ca reprendra, pour officialiser c't'union qu'la Lune a déjà acceptée...

S'demande tout d'même c'que fait sa Aye ici... Puis hausse les épaules en s'disant qu'le Palazzo, c'était son antre à elle, pas encore le sien, et qu'c'était normal qu'elle s'y rende quand elle voulait! Un autre regard vers la scène et ses acteurs... Ses pensées entièrement fixées sur Aye, la Baile n'avait pas r'marqué la présence d'une nouvelle femme. Elle reconnait tout d'suite Aphélie, l'Ange comme l'appellent les autres, pour elle ne sait quelle raison. Scène de retrouvailles.. La blonde dans les bras d'la rousse, s'connaissent bien visiblement.. Emotions dans les gestes, mais toujours ces bribes de phrases qui lui arrivent et dont elle ne comprend pas grand chose.. Elle voit juste ce p'tit groupe s'mettre en marche et s'avancer d'son côté... Réfléchit vite, la Baile.. S'tâte pour voir si elle se lève et les rejoint, ou si elle dégage sans attendre, pour rester seule avec ses réflexions, quitte à ne pas voir Aye d'la journée... Seule ou avec les autres, pas facile d'faire un choix quand c'était l'Bire avec qui elle aurait voulu parler, ici et maintenant..

Reste assise, yeux fermés.. Les rouvre au "'lut Baile" qui la surprend.. Ben voilà, l'destin avait choisi pour elle, autant s'laisser faire...


'lut ma Aye...
T'es donc là..


Mots banals qui masquent l'envie d'l'embrasser.. Pose un doigt sur les lèvres d'la gamine pour exprimer c'désir, mais aussi qu'elle ne l'assouvira pas là.. Jamais en public, sauf en taverne, et si elle a bu... Sourit à certaines pensées qui lui r'viennent à l'esprit.

Un r'gard vers la rousse qu'elle ne connait pas, et qui propose d'payer la tournée pour tous, avant d'prendre l'Aphélie d'coté pour lui causer.
Une invitation pareille, en général ca n'se refuse pas...

Oui j'viens avec vous, meme si j'n'avais pas prévu ca.. Mais j'suis toujours partante pour boire, hein?

Tête qui fixe la grille et les réponses qu'elle n'aura pas tout d'suite...
S'retourne vers le groupe de filles, lève la main en direction d'la blonde.

'jour Aphélie.
R'garde la rousse et fait l'même signe. Ptetre qu'elle saura qui elle est, autour d'un verre.
_________________
Bireli
Agitation, surprises et r’trouvailles filent à ses côtés sans qu’il dise un mot, des lèvres qui s’tirent et quelques batt’ments qui s’accélèrent… éviter d’ouvrir son bec, laisser les paroles de Lorenz faire effet… sourire à la vision d’la nouvelle génération d’Libertadiennes qui peut pas s’empêcher d’piailler, libres comme une horde de canards sauvages auxquels on aurait agrandi les ailes et étiré les plumes… s’demander où il a planqué les siennes, c’qui fait qu’parfois, il sent plus qu’des moignons au bout d’ses bras… les désillusions et les cycles infinis du pouvoir qui lui rongent les sangs… c’juste un air perplexe, à tendance blasée qui s’étouffe discrèt’ment… les voix s’chopent au fur et à mesure des échanges, les identités sont affichées… l’écho au p’tit matin dans les ruelles encore calme a des allures d’départ groupé en vacances collectives… il regarde Lo en souriant...

Ouais… y’a pas d’réponse, que d’l’idéalisme qui s’prend un coup sur la gueule à chaque fois qu’t’espères, à chaque fois qu’tu t’remets en selle et qu’tu crois pouvoir apporter du différent à ta manière… quand t’es sur place, ça fait l’beau et ça dit apprendre… au final, peu importe le duché, peu importe la terre, c’tous des guignols…

Enfin… tant qu’certains croient en un chang’ment radical de perspectives, rien n’est vraiment perdu…


Croire à peine à c’qu’il avance… c’pas qu’il aime les r’mises en cause mais ça fait un bout d’temps qu’ça sillonne les routes et les combats… l’envie est chienne en chaleur, dès qu’elle passe ou qu’elle se satisfait du premier clébard qui lui grimpe dessus, le reste, l’essentiel perd de son éclat et reste fade… les mentalités n’se changent pas, les abrutis s’ront toujours des abrutis… les cercles des gouvernances ont un objectif principal en tête, la protection des terres, passant par l’annihilation d’la différence…

Quand il pense à l’attente pour traverser trois nœuds, à l’armée menaçant d’les faucher sur l’passage et à l’autorisation d’cavaler qu’ils ont fini par s’octroyer après avoir épuisé leur patience, courant les distances en s’demandant s’ils s’raient vivant le lend’main… y’a plus l’excitation du risque, il est permanent… des mises en procès, pour lance montée, qu’est c’qu’il en a à carrer, il prend même plus la peine de répondre aux douaniers autre chose que « c’est ton taf, t’fais c’que tu veux… »

Il zyeute au coin d’la ruelle, reluque les quatre donzelles en présence et les montre de la caboche à la Bretonne…


On s’pose chacun sur un ch’min et on trace… parfois jusqu’au cul d’sac, l’point d’non r’tour où l’intérieur est trop consumé pour en tirer du potable… parfois, on sait pas vraiment où on va mais on avance quand même… comme tu dis, ça essaie d’vivre avec c’qu’on a… c’est d’jà pas mal…

Viens, j’vais t’présenter celles qui trottent à nos côtés… et celle qui vadrouille dans mes veines aussi… tu la connais il m’semble…


L’rasé s’redresse, tend sa pogne à l’amie r’trouvée et r’joignent l’groupe formé, un p’tit sourire au coin du museau… une accolade pour la Rouquine et un murmure qu’elle gard’ra pour elle, elle en sait suffisamment sur lui pour prendre c’qu’il lui donne… un r’gard, un clin d’œil et une galoche pour l’Aphélie derrière laquelle il s’pose… un hauss’ment d’sourcil amusé pour l’couple féminin qui dépote… ça s’marre en balançant d’la présentation, paume ouverte qui glisse d’l’une aux autres…

Lorenz, Libertad… Aphélie, mon Oiselle... Rebaile, Ayerin, Libertad… Mirlyne, une amie proche rencontrée en Gascogne, une des nôtres aussi…
J’vous fais pas visiter la Cour, si ça part en baston, on va encore dire qu’j’l’ai cherché…


La pensée part au Thorolf et au bordel claqué à la face de la Pochée… éviter d’compter les mois, les années et s’demander où s’terre le piraton… si sa vie lui convient, s’il s’est r’mis d’sa castration… il env’loppe l’Aphé lent’ment, les mirettes martelant les alentours calmement…

_________________
Aphelie
La chemise de Aye se dégage doucement de sa main.
Un « j’arrive de suite » acquiescé par un clin d’œil et un « pas de souci ».
Un sourire à sa belle au passage.


Salut Baile, tu vas avoir froid aux miches assise par terre...

Attirée par la rousse au bout de la ruelle,
S’arrêter un instant pour l’écouter sans l’interrompre.
Voir le visage qui se ferme et l’ombre qui passe sur son visage.
Serrer les dents.
Elle ne peut qu’imaginer par quoi la belle est passée.
Mais l’avant elle le connait, elle le comprend...
Elle l’a vécu elle aussi avant de trouver comment se sortir de là,
Avant de trouver son point d’ancrage.
Ce truc qui vous donne le sourire en vous réveillant le matin.
La blonde sourit à l’évocation de la filante,
Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas entendu ces mots.
Un jeu, un délire entre Mirlyne est elle.
Et le son d’une musique qui traverse son esprit.
Est-ce que la rousse s’imagine le bien qu’ça lui fait de la voir ?
Elle sert doucement les mains qui ont prit les siennes.
Se mordre l’intérieur de la joue quand elle parle de sa mère.
Y a des mots qui restent durs à prononcer ou à entendre quelque soit le temps passé.
Un bras qui choppe le cou de la blonde et un regard qui fixe la rousse.


Alors comme ça tu ne restes pas...

Un brin de déception dans la voix d’Aphélie.
Mais le sourire reprend vite sa place.


Ouai...j’comprends en fait, besoin de t’évader, de liberté, de faire le point histoire de remettre les choses en place. Enfin...autant que se sera possible. J’comprends. Ça donne envie.

Regard qui s’assombri l’espace d’un instant.
Envie oui, mais elle sait aussi ou peut mener ce genre d’envie.
Le picotement dans l’ventre est toujours là.
Il est là pour lui rappeler l’épée qui l’a transpercé.
Il est là pour lui rappeler ce qui arrive quant on veut jouer avec la mort, avec la folie, avec la vie.
Elle secoue la tête pour revenir à sa Mir.
Le bleu revient dans ses yeux avec l’air décidé qu’on lui connait.


Elle cuisine tu dis ? ba voilà, suffit de la dire !

Un sourire au coin des lèvres.

C’est pas un service que tu demandes là ma belle...ça s’ra un plaisir pour moi en tout cas. On va la bichonner ta mada jusqu’à ce que tu reviennes...parce que tu reviendras je le sais.

Une pression sur son épaule comme pour lui dire...
« dit pas non ma jolie rousse tu reviendras j’te l’dit ou je viendrai moi-même te chercher ».
Elle laisse la belle s’échapper à l’arrivée de son rasé.
Un regard qui se croise, un sourire partagé, un baiser rendu et un frisson qui lui parcourt le corps.
Murmure glissé à son oreille.
Y a des mots qui n’ont pas besoins d’être partagés.
Laisser les présentations se faire et adresser un signe de tête à Lorenz.
Possible qu’elles se soient déjà croisés...un autre temps, une autre époque.


‘lu...y a Mirlyne qui paie son coup ça vous dit ? Elle a un truc à te d’mander aussi Bire...

Clin d’œil à la rousse, elle a déjà accepté le service qui n’en est pas vraiment un.
Sourire et se laisser envelopper de ses bras.
Tête qui se calle en arrière sur l’épaule.
Les yeux rivés vers le ciel.
Ecouter le silence qui les entoure.
Ayerin
La laisser se relever, prendre ses aises. La Bailede qui s'fait plus proche, d'la gamine, voudrait exécuter un pas vers l'arrière, tentative vaine, son corps se raidit comme c'est souvent le cas dès qu'elle est en approche... Bouche qui se veut en mouv'ment mais qui reste entrouverte... Ce doigt, celui qui comme à chaque fois vient s'poser sur ses lèvres, sensation délicieuse, celui là même qui lui donne l'envie d'en mordre la chair, celui qui dit "j'veux m'unir là, mais rien ne se fera"... Mirettes qui se ferment, esprit en déroute qui s'plonge dans son foutoir, caboche en bordel, trop d'émotions, trop d'infortune passée alors se laisser faire, et accepter !

La Baile qui s'détourne, saluant tour à tour les autres, l'Ange, la rouquine. L'air sérieux, la gamine la prend alors par la main et l'entraine vers elles... A leur hauteur, l'Bire est en approche en compagnie de cette autre que même la gamine ne connaissait pas ou alors que de nom, suite aux présentations faites par l'rasé, Lorenz, nom souvent cité par la Lune quand pleine de bonne volonté mais en vain, elle tente de lui relater l'histoire de Libertad, et de lui en apprendre.. alors que tout entre d'une oreille mais n'reste jamais bien longtemps ancrés dans cette caboche lunaire..

S'lut l'Bire... sourcil qui s'lève de s'prendre sa paume dans la sienne, pieds bien campés sur l'sol d'la cour, n'voulant pas finir dans les bras du vioc si la folie l'prenait à leur filer accolade à toutes... Un rictus collé sur la trogne, la gamine salue d'la tête, la nouvelle v'nue, ou un ancien précurseur d'Libertad rev'nu, au choix ...


Ben euh,... s'lut Lorentz, moi c'est Aye, gamine flegmatique... en fait, j'suis une éclipse, ombre portée d'une Lune et d'une étoile, de façon partielle ou totale... enfin, tout dépend d'mes états d'âme ... pis, j'vous tripote pas la paume, hein... elle est bien trop crado, la regarde, enfin la mienne, ça va d'soit !

L'Ange en revient alors à sa première initiative, sa conversation étant en fin d'parcours d'avec la rouquine... la picole !

J'en suis moi l'Ange, j'ai un gout amer en bouche et ca m'plairait d'en changer ... pis jvais profiter d'vos largesses, j'ai les poches vides !
_________________
--Mirlyne
Lèvres tremblantes qui s'étirent dans un coin, sa main moite qui s'décolle du cou d'Aphélie, pour v’nir pendouiller l'long du corps d'la rousse. Sa muse rasée est là d'vant elle, une brunette à ses côtés. L'impression d'être un vieux matou, l'poil en pagaille, qui rentre au bercail après une virée dont n'sait pas trop d’où. Chaleur humaine d'une accolade, comme un p'tit feu qui crépite dans la chaumière. L'odeur est rassurante, l'coussin d'vant la cheminée invite au confort. L'félin s'y pose en boule, pénard, laissant entende un ronronnement plénitude en réponse au murmure.

Brève présentation, histoire de mettre un nom sur les bouilles présentes, d'comprendre les liens pis l'appartenance. On s'tend d'la paluche quand les mains pas trop crades le permettent. La visite d'la cour, avec le Bireli comme guide, est loin d'lui déplaire... Sa promesse de quelques tournées tient toujours la route.


P'tite taloche sur l'épaule d'Ayerin, sourire à son acolyte.

T'inquiète pas pour ta bourse vide. Tu t'en souviens peut-être pas mais jadis, c'est moi qui, un soir dans une taverne crasseuse, a picolé à tes frais. À chacun son tour!

Avance d'un pas vers Lorenz. Froncement d'sourcil intrigué, moue presque contemplative, cherchant un lien dans une caboche remplie d'souvenirs.

J'crois pas qu'on se soit croisé avant, pourtant ta frimousse de brunette m'laisse une impression déjà vue. Ça doit être le nom, de l'histoire chopée ici et là en taverne, j'suppose.

Rire invitant à l'échange, pendant que ses mirettes s'posent sur les tourtereaux. Sentiment fierté d'se dire qu'elle avait vu juste, que ça s'posait en évidence, pour elle du moins. Une filante a besoin d'un ciel nocturne, pis l'Bir d'un tracé lumineux pour éclairer son plan d'route, surtout que l'chemin à suivre est pas toujours simple.

Pour c'qui est du service, l'envie déblatérer l'discours une seconde fois n'y est pas, pas maintenant du moins. Elle lui en causera dans l'privé, une fois leur trogne imbibée d'alcool pis que l'délire s'pointera autour d'un feu, juste avant d'prendre son baluchon pour déguerpir. Parce que ça aussi ça s’pose en évidence... pour elle...
Lorenz
Présentations sommaires. L’Bir’ n’a jamais été très loquace, mais ça n’en demeure pas moins efficace.

Ainsi voilà la nouvelle génération… le temps passe, les idéaux et la fougue ne passent pas.


Et elle ? Où avait-elle enfoui sa rage de vivre, de se battre pour les plus petits ? Léger signe de la tête vers les femmes qui semblent se préparer à partager des verres de l’amitié. Ira-t-elle les rejoindre ? Ma foi, si elle y est invitée… Sinon elle aura mieux à faire. Elle a une visite à rendre à Nicolas, des vivres à rassembler ainsi que des couvertures de laine épaisse. Et puis après…

Elle écoute les échanges se faire, les mots qui en cachent d’autres, les phrases qui changent de sens selon qu’on est au courant de tel ou tel détail. Ou pas. Lorenz sourit en coin, juste comme ça, sans arrière pensée aucune. Elle apprécie le temps qui s’étire langoureusement ce matin devant le Palazzo. A croire que la Cour a suspendu les minutes pour laisser à chacun et à chacune le temps de se situer dans la foule des acteurs, acrobates de la vie, funambules des drames et des rires.


C’est bien ainsi….

Murmure insignifiant, presque pour elle seulement. Ou pour la brise qui se lève. Pas besoin de vent fort pour mener les navires au loin, elle le sait bien. Elle soulève un regard faussement étonné aux propos à son encontre, salue de façon plus appuyée Aphélie, souvenirs d’un autre lieu, d’une époque faite de sérieux et de dérision...


J’vous suis la jeunesse, boire un verre ou deux. On r’f’ra pas l’monde, mais….

Marquer une pause. Reposer les yeux sur Aye, se contrefoutre de la paume sale, la sienne n’est pas mieux. Interroger les yeux de lune et y voir un éclat qui brillait jadis. Dans d’autres mirettes. Pincer les lèvres et secouer la tête légèrement. Le temps passe effectivement...
Diabolikbarbiturik
Elle était là devant sans oser avancer, regardant par l’entrebâillement d’une porte ce qui ce passait. Son cœur qui lui disait vas y, et ses tripes qui la faisait hésiter. Ca se présente, sa papote, sa ce rhabille même.

Soudain dans son dos une présence, pas le temps de ce retourner qu’elle sent un coup sur sont derrière et là voilà éparpillée ventre à terre devant tout ses inconnus.

Inconnu enfin presque certain elle les connaît, mais ses yeux embrouillés par le choc de l’atterrissage manqué, l’avait à moitié étourdit. C’est bien la première qu’elle se fait étourdir par un coup de pied au cul.

Planté là ventraille à terre, elle sent les regards se tourner vers elle, rire où partir ? Telle est la question !


Hum…Bonjour ! Quelle entrée !

Elle se relève lentement, se frottant l’arrière train, et se met à rire

Si je croise celui qui m’a fait ça …
Ayerin
Souvenir d'antan.. d'la Gascogne.. loin paysage que celui-là !
Se prendre une taloche amicale sur l'épaule, suivre le geste, tenter d'ne pas perdre l'équilibre, la tour en branle pas encore remise de son galop, mais l'esquisse d'un sourire qui s'dessine sur les lèvres d'la gamine ... mais n'point se souv'nir d'avoir été a ce point charitable et d'avoir vider sa bourse afin d'offrir verres à la rouquine ... quoiqu'en ces moments de tourmente, il est certain qu'la môme s'enivre bien vite, et sa main devient vite libératrice d'écus ne lui appartenant pas ...

L'temps se fige..
Prendre pogne dans la sienne, celle de cette brune aux longs ch'veux et qui malgré sa 'crassouille' ne semblait point dérangée,.. Revoir l'air heureux, sa chevauchée qui n'avait rien eu d'fantastique, la gamine n'étant pas cavalière émérite, juste elle grimpe, colle talons aux flancs du bestiaux monté et file cadence avec pour consigne droit d'vant «Carn'dAye» et on galope en se fichant des encombrements des routes...
Sourire sur sa trogne, sert la main présentée, sa face toujours autant barbouillée de boue et autre tumeur des ch'mins empruntés avant son arrivée icelieu, estimant de toute manière être d'allure potable même si depuis l'front en sueur avait mêlé l'tout, en d'beaux bariolages nuancés,..

Se sentir fin prête pour aller s'rincer le gosier douteux qui la chatouillait et souhaiter dans un même temps s'remplir la panse de graille car son estomac chantait maint'nant tel un coq affamé,.. c'n'est pas qu'elle s'ennuyait, non, elle se sentait même assez bien entourée la gamine ..dans ses rêves les plus fous, elle ne s'était jamais autant gavée mirettes de donzelles prêtent à s'mettre en goguette.. et ce même si y manquait certaines gisquettes au tableau d'maître mais l'temps perdu c'est d'la ferraille dorée en moins dans ses poches ... et ses poches pleuraient misère et la misère, ben la gamine ça la dérange car a cause d'elle, elle n'peut s'coller aux tables des tripots dans lesquels elle s'viande le fond'ment ... et du coup, ça la fiche en rogne, et d'la rogne elle n'en a pas b'soin d'plus car elle en possède d'ja une bonne plâtrée, depuis la naissance !


VLAMMM !!

Tourne la tête.. superbe vue sur un derrière plein de grâce.. s'pince le bras la gamine, s'demande quand même si elle n'est pas en train d'rêver final'ment, la faim et la soif pourrait en être la cause ! Mais la douleur lui démontre le contraire.. décolle ses émeraudes brillantes du dit séant pour n'plus voir autre chose que la tête d'une Barbi au sourire affiché ...

Hey, qu'est ce tu fiches, l'nez planté dans la merdouille d'la cour ?
Tu crois y trouver d'l'or Barbi ?



Edit : pour avoir omis l'passage d'la rouquine,... j'devais pas être réveillée, désolée ...

_________________
--Mirlyne
Citation:
J’vous suis la jeunesse, boire un verre ou deux. On r’f’ra pas l’monde, mais….


R'garde la brunette, un sourire optimiste sur sa bouille de rouquine, croit capter la lassitude ressentie, peut-être la même que celle de sa muse rasée.

Mais saoul, on y arrive toujours mieux qu'à jeun... Enfin, l'délire nous semble plus réalisable mettons!

Bruit sourd d'un corps qui s'fait entendre, encore d'la mignonne qui s'monte le bout du nez. Façon originale d'faire son entrée. Éclat d'rire à la réplique d'Ayerin qui r'luque d'la belle rondeur.

Bienvenue à Toi ... Barbi? Si j'me trompe pas mais sans vouloir paraître ronchonneuse, on f'ra les présentations en route. L'soleil s'pointe, j'ai pas encore pu m'rincer l'gosier pis si on continue à parloter en plein milieu d'la rue... C'est à toute la cours que j'vais devoir payer tournée!!

Y claque un clin d’œil en guise d'invitation, r'garde ensuite le Bir qui porte plus d’intérêt à sa filante qu'à son rôle de guide et lance à la foulée.

J'suis point une habituée d'la cours mais on m'a beaucoup causé d'la fameuse Rose pourpre? C'est l'occasion où jamais d'y faire un tour... J'paye que les tournées pis d'quoi s'remplir le bide, les passes s'ront à vos frais! Sans vouloir être chiche!

R'luque les mines présentent histoire de déceler de l'envie dans l'idée posée mais comme la patience a jamais été son fort, elle ajoute d'un ton décidé.

Que ceux qui crachent pas dans d'la picole gratos me suivent!!
Diabolikbarbiturik
Hey, qu'est ce tu fiches, l'nez planté dans la merdouille d'la cour ?
Tu crois y trouver d'l'or Barbi ?


Au son de la voix qu’elle reconnaît, elle se retourne, confuse, le sentiment qu’elle aurait pu faire meilleure arrivée.
Pour sur que dans la merdouille elle venait d’y mettre le nez.


De l’or ? Pourquoi y’en a par là ? dit elle sur un ton ironique et presque intéressé.

Comment expliquer finalement qu’elle était depuis un moment de l’autre côté, et qu’elle n’osait pas avancer, comment ne pas avoir l’impression de s’incruster. Elle savait pertinemment qu’on ne l’aurait pas refoulé, mais elle ne pensait pas que ce soit le bon moment.
Maudire cette arrivée forcée, propulsée en avant devant eux tous dans une position plus qu’indélicate. Ce frotter une dernière fois le derrière et entendre.


Bienvenue à Toi ... Barbi? Si j'me trompe pas mais sans vouloir paraître ronchonneuse, on f'ra les présentations en route. L'soleil s'pointe, j'ai pas encore pu m'rincer l'gosier pis si on continue à parloter en plein milieu d'la rue... C'est à toute la cours que j'vais devoir payer tournée!!

Belle occasion pour effacer le souvenir d’une arrivée fracassante qui la mettait mal à l’aise.


J'suis point une habituée d'la cours mais on m'a beaucoup causé d'la fameuse Rose pourpre? C'est l'occasion où jamais d'y faire un tour... J'paye que les tournées pis d'quoi s'remplir le bide, les passes s'ront à vos frais! Sans vouloir être chiche!


Elle aussi elle avait entendu parler de la Rose pourpre, sans penser pour autant qu’un jour elle en franchirait le palier. En cet instant elle se demandait même si la dame était sérieuse. Elle dit sur un ton ironique :

Bon allez en route ! Et pis j’ dois dire que l’idée d’aller qu’aller boire un coup dans un bordel… Non mais bon c'est pas une taverne hein, vaut p'tetre mieux aller ailleur, j'yrais pas mettre mon cul là bas moi, serait bien capable de plus me laisser sortir.
Ayerin
La Rose Pourpre ..
Toute seule n'y aurait jamais mis les pieds là-bas la gamine, pas qu'elle n'y ait jamais pensé, s'rincer la mirette, ce troisième œil qui l'habite quelque part sous ses tifs n'pouvait certainement pas lui faire grand mal.. et la seule capable en ces temps d'lui en interdire l'accès, s'coule des jours paisibles ou pas chez les curetons, l'bide plein d'un nouveau problème que devra gérer la gamine en son temps, et si du temps, il lui en reste encore devant elle ...
Emeraudes qui pétillent dès qu'il est question d'ferraille dorée,...


De l'or,.. ici,.. crois moi Barbi, si y en avait eu, j'aurais été la première a y fourrer mon pif, et, c'est bien pour cela que tu n'as que d'la merdasse sur le tien dans l'instant...
La gamine l'œil rieur, plante son index droit sur son nez afin d'la prévenir qu'elle devrait se nettoyer le sien.

Retour à l'idée d'la Rose, paraitrait qu'l'important c'est la rose et qu'en plus faut y croire !
Mais elle ne connaissait rien la môme, ne cherchait pas souvent a apprendre, ni même à comprendre, elle ne voulait que jouir d'la vie, mais pour en jouir encore faudrait-il qu'elle sache en reconnaître l'essence, ce qui n'est pas non plus chose aisée. Ce qu'elle savait, connaissait d'elle, c'était cette flemme qui lui collait au train depuis si longtemps déjà qu'elle était même persuadée qu'sa génitrice le lui avait gravé dans l'sang. Ça n'pouvait provenir que d'elle, puisque l'planteur de graine n'avait réussi à lui refiler que haine, rage et l'envie d'faire pourrir carcasses à deux pattes.
Autre certitude qu'avait la gamine, c'est qu'elle avait fêté ses dix sept printemps, le quand par contre lui était sortie d'la caboche mais elle était encore là avec eux tous, bien campée sur ses arpions malgré sa fatigue du moment.

Regarde Barbi qui n'cesse de se frotter son popotin.. alors que sa chute aurait plutôt dû lui rendre la trogne et son blaire douloureux.. c'est a s'demander si quelques habitants immondes n'avaient pas pris une chambre dans ses braies... Sourire amusé qui s'fixe sur la trogne, l'esgourde toujours à l'écoute des inquiétudes d'la libertadienne concernant le lieu d'picole.


J'suis persuadée Barbi, qu't'as moins d'risque d'te faire déculotter a la Rose Pourpre qu'en tout autre lieu... et après l'barouf et les divers camp'ments qu'tu t'aies enquillé, tu n'vas tout d'même pas flipper ta race d'voir d'la donzelle ou d'l'oeil globuleux ... si ?
Lui tape un clin avant d'reprendre...

Pis on n'va qu'aller y boire un verre, ou plusieurs, hein..
Regard interrogatif vers la rouquine voulant mettre l'accent sur l'fait qu'elle n'avait pas l'intention d'ressortir de la bas en éprouvant un manque au gosier..

Pis on n'va pas non plus y faire autre chose que picoler, sauf si, bien sur l'envie t'prend d'aller faire une visite guidée, bien accompagnée dans les salons privés d'la Rose ..
Après tout y a pas d'mal à vouloir s'faire du bien, comme on l'dit souvent !
Pis si on t'cherche, ben griffes, frappes, cognes, et du coup tu ficheras la paix à ton fessier qui doit en avoir marre que tu l'gratouilles d'la sorte !


Vision d'ce bordel, pensées d'la gamine qui s'remettent en branle et s'dire qu'à cet instant, rien, ni personne n'pouvait lui garantir que ses prochains printemps verront l'jour ... alors c'n'était pas la Rose pourpre ou autre couleur qui allait la mettre à mal,... hausse les épaules, au pire si d'y mettre un pied lui offre son dernier souffle, ben s'dit que la mort n'devait pas être plus immangeable, plus indigeste qu'la vie, alors pourquoi s'en faire... maint'nant !
Regard qui s'pose tour à tour sur eux,... bougeront, bougeront pas ?


J'en suis moi,.. et j'crache sur que dalle, enfin si ça m'arrive mais jamais sur d'la picole ... pis j'ai la graille alors a défaut d'manger, ben la boisson fera mon affaire!
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Rebaile
Un sourire à l'Aphélie pour sa r'marque et la baile s'colle davantage au groupe... Présentations faites par un bire limite mélancolique... Nouveau r'gard curieux vers la dénommée Myrline et son exhubérance affichée. Pas libertadienne, la rouquine, mais une vieille d'la vielle, même si l'mot vieille était loin d'lui être adapté... Puis ses yeux qui s'posent sur l'autre inconnue qui vient d'prendre nom, Lorenz... D'l'ancienne génération d'Libertad, porteuse elle aussi d'cette histoire dont elle est en manque... Dans la remise en question d'certaines choses, elle voudrait vivre l'instant et s'nourrir du passé, celui des autres, parce qu'elle, elle n'en a pas, pas encore et pt'être un jour...
Alors l'invitation d'Myrline à aller boire un coup prenait encore plus d'l'importance. Tout l'monde savait qu'c'était après avoir bu qu'on parlait le plus et le plus facilement!

Pensées qui s'arrêtent pour cause de bruit sourd. S'retourne et voit la Diab vautrée de tout son long dans la boue qui servait d'rue. S'retient de rire, la baile, pour ne pas froisser celle qu'elle aimait appeler la poupée, mais la r'marque d'Aye fait exploser la digue et son rire avec.


'lut Diab. Au moins tu t'es pas fait mal, hein?..


Tite pensée fugace pour Libertaa, la gamine d'la Lune qui d'vait roupiller quelque part. Demand'ra à Diab si elle a pas quand même hésité à l'amener à la Cour ou pas. Pour l'heure, ses pensées revenaient à c'groupe auquel la rouquine proposait d'aller boire un coup dans un bordel! C'est vrai qu'c'était la Rose pourpre, qu'on n'pouvait pas louper en v'nant ici, et dont plein d'gens parlaient comme d'un lieu mythique, mais un bordel... C'tait quand même un bordel, et y'avait une gamine avec eux... R'gard qui glisse vers Aye pour observer sa réaction avant d'dire quoi qu'ce soit. Elle semblait ravie d'cette proposition, et la provoc qu'elle affichait en parlant à Barbi n'manqua pas d'étonner la baile... Elle n'connaissait pas c'côté d'Aye, mais après tout, est-ce qu'on connait vraiment quelqu'un, aussi proche soit-on d'lui? Elle sourit parce qu''elle aussi, au bout du compte, elle avait envie d'le voir, ce bordel, et d'y boire des coups, avec ces filles qu'elles connaissaient et celles qu'elle avait envie d'connaitre.

J'suis partante pour boire un coup au bordel!

Phrase lancée clairement en attendant qu'le groupe s'mette en marche.

J'sais pas si on nous laissera juste boire un coup ou s'il faut consommer aut' chose aussi, mais j'suis partante d'toute facon!


Noeils qui s'posent sur le visage d'la gamine. S'demande pourquoi ses yeux à elle n'l'ont pas croisée direct à l'évocation d'la Rose, mais s'dit qu'après tout, c'tait pas si important qu'ça, puisqu'elles étaient en groupe et qu'le but était d'boire un coup ensemble.

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Aphelie
Temps en suspend un instant dans ses bras.
Elle écoute vaguement les paroles des filles.
Ça parle, mais ça bois pas du coup.
Et y a l’gosier qui réclame son dû.
Sourire à l’arrivée fracassante de Barbi.
Bouche entrouverte pour lui lancer une vanne mais les autres s’en charge assez bien.
Entendre la rousse parler de la rose pourpre.
Froncer les sourcils.
Un bordel...c’est un bordel ça na ?
Ha ba si...
Mais qu’est ce qu’ils iraient foutre dans un bordel ?
Jeter un œil vers son rasé.
Image qui traverse l’esprit...
Non mais oh ! y a assez de donzelles en rut qui lui tourne autour !
Elle est folle mais pas à ce point là quand même !
S’avancer pour chopper le bras de la rousse, l’arrêter dans son élan.


Heu...pourquoi on irait dans un bordel ? Reluquer mon chemisier te suffit plus ?

Sourire malin.
Les faire changer d’avis sans dire la vraie raison.
Marchera, marchera pas...à voir...




Non sérieux les filles, on a pas des têtes de racoleuses, j’me sentirait mieux dans un endroit plus...moins...enfin là où tout le monde se grimpe pas dessus en fait.

Le pouce fait des va et viens sur le bras de Mirlyne.
Regard insistant de la blonde.


Y a pas un truc qui s’appelle le rat mort ou un truc du genre ? Enfin j’sais pas j’connais pas trop le coin.J’dis ça mais tant qu'y a à boire...
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