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[RP] Le Palazzo

Rebaile
Leurs deux questions fusent, presque à l'identique, l'une plutôt polie à la Barbi, et l'autre, ma foi, aussi directe et cassante qu'un couteau d'boucher!.. Mais c'tait Aye, et elle ne pourrait jamais lui en vouloir pour des mots...
Elle laisse passer un peu d'temps sans répondre, profitant du silence qu'elle a laissé s'installer pour s'diriger vers un coin d'la pièce, s'accroupir et ouvrir un meuble pour en sortir une bouteille de xérès à moitié pleine, vestige d'un des passages arrosés du taureau... Saisit un verre au passage puis se relève. Elle a à peine le temps de poser ce qu'elle tient sur la table que le chien se rue dans ses pieds et manque de lui faire perdre l'équilibre.


Quoi le chien? t'veux t'saouler aussi? J'vais te donner à manger, c'est bon...patiente un peu!

Grogne et verse une bonne rasade de xérès dans l'verre. Ce faisant, et sans la r'garder, elle balance sans avoir l'air de rien:

T'veux pas leur dire d'où tu viens, Mys?

La jeune fille ne répond pas et la baile n'est pas vraiment surprise.. R'garde son verre et le xérès qui brille à l'intérieur, puis s'décide enfin à poser ses yeux sur la jeune dame blanche. La colère qui se lit sur son visage la ravit, et elle-même ne sait pas pourquoi.. Sa machoire est crispée, et visiblement elle fait des efforts pour contenir sa rage. Le sourire s'agrandit sur le visage d'la baile. Elle s'approche doucement d'celle qu'elle aime appeler sa captive et lui lance.

T'as décidé d'être muette en plus d'être aveugle?
Eclate de rire puis lui met le verre entre les mains.
Tiens, bois ca, ca t'déliera ptetre la langue, en tout cas ca t'redonnera des forces avant d'manger.

S'tourne vers ses amies et finit par répondr eà leurs questions:

Bon alors. J'l'ai ramenée de la Commanderie, là où crèchent les Dames Blanches. Là où j'ai créché un tit bout d'temps, dans une autre vie...


Sourit puis ajoute, en r'gardant Diab:

Elle s'est interposé paske j'voulais foutre le bordel et essayer d'enlever Wonder. Faut savoir perdre des fois, et comme j'pouvais pas avoir Wonder à moi toute seule, j'me suis contentée d'celle qui v'nait à moi. Mais elle sera parfaite pour ce que j'ai l'intention d'faire avec elle! Et pis..


Réfléchit un moment.

Non.. rien.. J'vais la mettre dans ma piaule, personne n'y touche hein?
Par contre, j'suppose que certaines d'ses amies voudront v'nir essayer d'la récupérer. Ca vous dit d'm'aider à bien les accueillir, si jamais la Cour les laissait arriver jusqu'au Palazzo?
Mysouris
Deux questions pour la baile qui devrait bien répondre. Mysouris écoutait de toutes ses oreilles (qui étaient au nombre de deux bin oui), mais fermait obstinément la bouche.
Drizz le fol semblait plus fol que jamais, et semblait gêner Rebaile. Mysouris souriait intérieurement sachant combien le chien fou pouvait devenir pénible parfois.

Rebaile tenta de lui faire dire d'où elle venait, mais à cette question précise, décision prise ou non elle n'aurait pas répondu. Elle n'allait tout de même pas faire le travail de son ravisseur non ?

Mysouris se senti observé minutieusement avant que la voix de Rebaile ne résonne à nouveau :
T'as décidé d'être muette en plus d'être aveugle?

Elle ne croyait pas si bien dire pensait Mysouris en relevant le menton d'un air de défi. Mais elle ne broncha pas quand sa preneuse d'otage lui prit une main. Elle détendit d'elle même son poing au contact sur son bras et reçu un verre que la baile l'incitait à boire.

Mysouris ne bougea pas, son verre en main, elle ne bougeait plus, attendant toujours la suite. Cette suite qu'elle redoutait tant, mais qu'elle espérait un peu au fond d'elle même. Celle ci la délivrant de ses questions trop nombreuses.

Pendant que Mysouris jouait à la statue, la baile raconta la provenance de sa proie avant de reparler de ce fameux projet, puis d'expliquer aux autres présents qu'elle était le trésor à ne pas toucher.

Mysouris ne put s'empêcher de frémir quand Rebaile parla de ses amies qui viendront la récupérer. Elle savait qu'elles viendraient, et elle savait que ce serait dangereux pour elles. Au fond d'elle elle espérait être libre avant que ses soeurs ne parviennent ici pour elle. Elle n'en valait pas la peine après tout.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Ayerin
Une Dame blanche !
La Baile leur revenait avec une Royalo, l'une de ces dindes en soie et dentelles qui avaient pour mission de protéger un Roy plus efféminé et moins couillu que toutes ses garces réunies. La gamine fulminait intérieurement. Délaissa un temps, captive et frangines, pour se recroqueviller sur elle-même, bottes posées sur l'assise de ce fauteuil qui lui avait paru port de joie avant l'entrée de la Baile. Lasse la gamine, laissa alors tomber son menton sur ses g'noux.
Son crâne devint la proie de sombres pensées. L'air plus renfrogné que jamais. L'envie d'en découdre contre n'importe qui lui montait aux tripes. Se remémora tout un pan d'son passé, de ces histoires qu'on n'peut oublier, et qui font si mal qu'le besoin de crever ne vous quitte plus. Les minutes passaient, et la môme n'avait qu'une envie, courir au mont hurlant cracher sa rage, sa haine d'ce bas monde et de ceux qui le faisait tourner. Tourner dans l'sens contraire de ses désirs, l'éloignant de plus en plus de toute réalité …
Oublier, ou se perdre. Avancer comme si de rien n'était et laisser faire. Sa nuque devint douloureuse, ses épaules s'affaissaient de plus en plus, son corps formant alors qu'une boule de nerf plus ivre que jamais, pleine d'envie d'faire mal, et se faire mal.
Mais malgré tout ça, la gamine se sentait encore de ce monde, parfois trop vivante à son goût, un air qui n'la contentait plus.
Marre de devoir écouter, marre de devoir se contrôler, marre de devoir obéir sans broncher, marre qu'on lui rabâche sans cesse ce qu'elle doit ou n'doit pas faire. Toutes ces donzelles devaient avoir passé un pacte avec le diable pour seul but de la plonger dans un désarroi profond, parfois s'disait la môme une lame serait plus douce, plus charitable que toutes ces garces réunies.

Ne pas la toucher était l'mot d'ordre de la Baile. Rage plus grande. Envie plus forte d'la malmener cette oie blanche, d'en faire son casse dalle à la place d'la Poupée, mais celui-ci aurait un goût plus métallique. Sentiment de haine plus envahissant que jamais. Son cerveau livrait bataille, échafaudant plan d'action sous ses tifs en bordel. Lui fallait se reprendre, et pas mieux qu'un enivrement dans les règles de l'art afin de taire ces émanations de carmin qui lui brulaient la peau, lui consumaient les chairs.

Tête qui se relève. La boule de nerf s'étire de tous ses membres. Se lève et suit les gestes d'la Baile sans lâcher un mot. S'approcher d'elle, restant à l'écart de cette oie blanche qu'elle voudrait voir crever de ses mains.
"Ton tour viendra ma belle", la zyeutant en coin, "foi d'Aye, j'te ferai payer d'être sous mon toit." Prendre, arracher serait l'mot juste, la bouteille de xérès des mains de Baile et s'en enfiler rasade à même le goulot qui lui brulèrent gosier jusqu'aux tripes. Cracher ses poumons, ses traits qui en même temps se crispent tant ce nectar n'était pas fait pour elle, bien trop fort, trop violent. S'en foutre quand même et aller bouteille en main se poser l'fond'ment près de l'âtre, et boire tout son soul.
Les yeux rivés sur ce bois qui luttait contre ces flammes qui l'assaillaient, le consumaient. Sentir. Jouir. Haïr. Vouloir offrir à ces rondins une compagne, d'la bête humaine afin qu'ils se sentent moins esseulés dans cet âtre -ou pourquoi pas y mettre ce clebs qui jappe et danse dans la pièce lui filant plus grand maux de tête. Tenter de nouvelles expériences ne serait pas un luxe, y fallait qu'elle s'occupe et vouloir faire plaisir à cette nouvelle trogne rencontrée voilà peu en ville de Tulle, rêvant de feu, de chairs brulées, calcinées ferait d'la gamine un être charitable. A l'écoute d'autrui !

Oublier la volonté de la Baile.
Toiser, l'œil goguenard l'intruse. Se racler la gorge en feu, cracher aux flammes ce qui l'encombre et offrir sa gouaille d'gamine en rogne,...


Hey toi, l'oie blanche, en plus d'être aveugle tu sembles bien muette !
Pourtant, z'êtes plutôt habiles de la langue habituellement dans vot'chenil à mégère dès qu'il est question d'nous en mettre plein les esgourdes avec vos belles intentions.


Temps d'arrêt.
Rinçage d'une gorge peu habituée à ce que tant de mots sortent de ce gouffre la plupart du temps fort silencieux, et en ajouter une couche passant de la captive à la Baile,...

La Baile n'veut pas qu'on te touche, mais t'as ton mot à dire, hein.
Ça n'te tente pas une p'tite gigue en ma compagnie ?


N'attend pas d'réponse de l'oie blanche, s'en fiche comme de l'an quarante de ce qu'elle pense, ou veut,...

De l'aide dis-tu Baile,...
Et pourquoi le ferai-je, si il ne nous est pas possible de toucher a ces garces que tu sembles protéger, hein ?

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Diabolikbarbiturik
Elle se lève, s'avance vers la fenêtre, le regard vide, qui ne fixe rien sans un mot. Vieux souvenirs qui réapparaissent.
Seule un bout de phrase résonne dans sa tête


Elle s'est interposé paske j'voulais foutre le bordel et essayer d'enlever Wonder

Enlever Wonder, la wonder qu'elle n'avait jamais oublié, vieille rancune de chienne qui se batte pour un os.
Un coucou habillé de rouge pour l'occasion, la mairie de Vendôme prise par quelques sentinelles, et l'enlèvement de Wonderrany.
Toutes ses images défilent à nouveaux dans sa tête. Le Razor qui s'en était amouraché, alors qu'elle, était prête à tout lui donner et Wonder à le tuer.
Une bataille pour venir délivrer la Blanche, une blessure longue à cicatriser.
La fin de la bataille, la Dame blanche libérée, des armoiries, récupéré, accroché au mur pour fêter la fin du banquet,
jet de légume pour les faire tomber, blessure ré ouverte, elle finira pas le banquet. Un réveil dans une grotte,
seule, perdue ne se rappelant plus ce qui s'était passé. La nouvelle tombe, le Château est brulé, puis viendra la croisade obligée,
puis une armée croisé à Troyes où elle restera immobilisé longtemps, blessure ré ouverte, de nouveau dans l'inconscience, à son réveil,
croisade terminée, tous le monde à déménagé.
Labrit, la Gascogne, nouveau départ ou plutôt la fin. Le rendez vous est donné, Angers, des retrouvailles qui ne vont pas durer,
départ pour le Sud, s'arrêtera quelques nœuds après, encore une armée, et amie qui plus est, une erreur qu'il parait, puis c'est là fin,
elle ne le reverra jamais, Cuculus monte sur le buché.
Etrange comme un enchainement d'évenement peuvent atiser le feu qui sommeil en elle.
Une larme roule sur sa joue, le regard vide vers l'extérieur, elle l'essuie d'un revers de manche, se retourne sèchement, la hargne dans la voix.


Elle arrive quand les Frangines?

Le regard vers la gamine,

Puisqu'on ne peut avoir celle là, on se vengera sur les autres !

Elle regarde la captive, puis le chien qui va et vient

Garde ta bestiole près de toi, si tu veux pas qu'il finisse en pâté !

Elle avait pas envie d'être tendre cette fois, elle n'aurait plus de pitié. Elle qui sentait bien qu'on la prenait pour la gentille,
surement qu'elle l'est, surement qu'elle le sera, mais sur le présent qu'une envie c'est de se venger, et là y'avait plus de place pour la gentillesse.
Elle sentait son regard la bruler à chaque fois qu'elle regardait la prisonnière.
Puis ce tournant vers Aye

Elle est où la salle des tortures? que j'aille la préparer !

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Mysouris
La baile a juste fini d'expliquer qui elle était, elle, Mysouris, qu'une voix qui semblait tout sauf amicale intervint. S'adressant à Mysouris la voix semblait hargneuse, Mysouris aurait dit qu'elle était prête à mordre cette voix.

Hey toi, l'oie blanche, en plus d'être aveugle tu sembles bien muette !
Pourtant, z'êtes plutôt habiles de la langue habituellement dans vot'chenil à mégère dès qu'il est question d'nous en mettre plein les esgourdes avec vos belles intentions.


Question qui semblait n'en être pas. Mysouris frémit en sachant qu'elle passerait une bonne partie de son prochain temps en compagnie de cette haine. Oui elle était une Dame Blanche, oui elle était même noble, pour le moment, mais elle était avant toute chose elle même. Et bien souvent on lui avait en d'autres lieux reprocher d'être trop proche des petites gens.

Sans plus écouter les questions qui lui étaient posées et qui n'attendaient de toute façon aucune réponse, Mysouris repensa à son domaine. Elle l'avait voulu ouvert à tous. Elle savait que bon nombre de ce que les autres appelaient mendiants venait trouver chez elle qui des légumes qui un toit.

Sans s'en rendre compte prise dans ces pensées elle but une gorgée du verre que lui avait donné Rebaile peu avant. Avalant et surprise par le breuvage qu'elle ne connaissait pas, elle toussa bruyamment, manquant s'étrangler. Cela la sortie de ses pensées et la ramena au présent. L'aut', la voix lui avait proposé une gigue en sa compagnie. Mysouris ne put se retenir de reculer d'un pas, cherchant à s'écarter de cette voix haineuse. La peur lui reprit le ventre, et elle sentait la sueur lui perler le front. Le vin de Xeres n'arrangeant rien à l'affaire, elle hoquetait encore et cherchait avec peine à reprendre respiration et contenance.

Une autre voix pris le relais de la première. Quand arrivaient les Dames blanches ? Mysouris n'en savait rien, mais elle voulait leur dire où elle était, et surtout de faire attention, voir de ne pas venir du tout. Mieux valait qu'elle souffre elle, et que les autres soient en sureté. Mysouris n'avait rien à perdre.

La seconde voix parla de Drizz et Mysouris fit un léger mouvement de la main espérant que le chien aurait compris et viendrait pres d'elle. Sa rage reprenait le dessus. Qu'ils touchent, un seul d'entre eux, à Drizz, et Mysouris ne saurait pas comment elle réagirait. Elle savait que la baile connaissait ce point faible et en avait déjà usé pour l'amener jusqu'ici. Bientôt à son soulagement elle sentit la queue joyeuse du chien lui battre la jambe. Elle passa la main à son collier pour qu'il ne bouge pas de là. Pourquoi donc ce fol était il joyeux ? Elle ne le comprendrait jamais. Peut etre simplement de la présence humaine et un feu le rassurait il.

Finalement, l'autre voix parla d'une salle de tortures. Mysouris ne réagi pas, ne sachant si c'était là de la provocation pour lui faire peur ou bien une vraie menace. Et puis de toute façon au point où elle en était, elle s'attendait à tout et à tout le reste. Imprévisible était la baile, imprévisibles devaient être ses compagnons. Mysouris se sentait vraiment dans l'antre du loup affamé. Elle recula encore d'un pas, cherchant un mur où s'adosser pour reprendre pied dans cette réalité qu'elle avait pourtant fait démarrer en s'interposant là bas à la commanderie. A présent elle regrettait d'avoir voulu protéger Rebaile de ses soeurs, et le contraire. Mais elle ne le montrerai pas.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Aphelie
Les images ont continué malgré le liquide descendu.
Yeux qui se plissent, gémissement presque inaudible.
L’alcool atténue les pensées mais n’empêche jamais les rêves de resurgir.
Elle devrait le savoir à force.
Sueur qui dégouline du front et bouteille qui roule au sol à force de bouger.
Pi on crève de chaud ici...à croire qu’la cheminée était allumée finalement...
Elle dort où pas là ?
Elle pense un peu plus clairement en tout cas, c’est déjà ça.
‘fin plus clairement façon de parler.
Ça cogne dans son crâne et ça cri aussi.
Cette voix...ses voix...
Flammes qui dansent devant ses yeux.
Un bûcher ? Non...l’âtre.
Ses yeux s’ouvrent lentement, très lentement...
Elle tourne la tête vers les sons.
Doucement...ce qui n’empêche le craquement des cervicales.
Des ombres d’abord, des silhouettes...
Et ça cri encore !
Un grognement s’échappe.
Elle reconnait une, puis deux...à tiens, une troisième libertad.
Pi un chien...Hein ?
Sourcil qui se froncent et mal de crâne qui double d’un coup.
Alors y aurait un chien ici et personne l’aurait fait griller ?
Voir la quatrième silhouette, l’observer...non jamais vue.
Commencer à comprendre la conversation.
Prisonnière...torture...une oie blanche...
De quoi ?
S’redresser en sursaut en ce demandant si elle rêve pas encore.
Regarder tout autour.
Non, elle n’a pas bougé.
Se pincer.
Pas un rêve non plus.
Sourire qui se dessine.
Voix enrayée qui se fait entendre.


Hé les filles vous avez fini de brayer ?

Regard vitreux qui cherche le contact visuel avec la nouvelle tête.

Soit vous m’avez réveillé pour rien et là j’crois ça va m’foutre de sale humeur...soit celle-là est là pour nous distraire un peu et p’tet que j’vous pardonnerez...

Le sourire s’élargie alors qu’elle fixe la dame blanche.
L’esprit refait surface peu à peu.
Rebaile
Les réactions n'se font pas attendre. Affamées d'dawa comme elles l'étaient, Diab et Aye n'pouvaient pas louper l'arrivée d'une dame blanche dans l'antre libertadien... Mais les émotions qu'elle lit sur leur visage respectif sont vraiment étonnantes... Aye a sa tete d'provoc en mode faucheuse... la baile sait qu'elle n'aime pas les ordres, surtout les dames blanches, allez savoir pourquoi, et l'fait d'avoir dit qu'on touchait pas à Mys d'vait l'avoir mise en rage.. Et ca la f'sait sourire, la baile.. l'adorait voir aye en rage et bouillonner au point d'éclater! La poupée, quant à elle, était perdue dans ses pensées, et ce d'puis qu'l'ancienne dame blanche a prononcé l'nom d'Wonder et y a mis un peu d'la tendresse qu'elle ressent pour elle. La baile connait l'histoire d'barbi, et sait l'désir de vengeance qui l'habite.. Sourit à l'idée qu'elle a envie d'reporter c'désir sur la souris aveugle qu'elle a ramenée...

J'sais pas s'il y a une salle de tortures, la poupée.. Mais si tu crèves d'envie d'torturer quelqu'un, garde tes forces pour ses copines qui s'ramènent forcément bientot!


S'tourne vers Aye.

J'sais pas non plus quand elles débarquent, mais connaissant c't'endroit, j'suis plus que certaine que des dames blanches vont essayer d'venir la sauver. Sont assez folles pour s'aventurer dans la Cour, et meme si j'connais la plupart d'entre elles, j'ferai tout pour qu'elles récupèrent pas Mys. Quitte à verser du sang hein? Torture ou pas torture....


Prononce ces derniers mots doucement et en r'gardant Mysouris... Du mouv'ment sur l'coté lui détourne le regard, et elle assiste au réveil d'l'Ange. N'retient pas un soupir puis un sourire quand elle entend ses mots.


Vous insistez vraiment pour vous amuser avec ma tite captive, hein?...

Fait mine de réfléchir un peu puis ajoute:

Très bien, on va s'amuser avec elle... mais c'moi qui pose les conditions...
T'veux une gigue avec elle, Aye? Ca m'va...
Tu sais c'que j'veux que tu n'fasses pas avec elle.. Et si t'peux respecter ces limites, elle est à toi pour un tit moment...


Saisit Mys par le bras et l'amène d'vant la gamine avec qui elle a beaucoup partagé, fut un temps...


Et toi diab, et toi Aph, z'avez qu'à dire ce que vous avez envie d'faire avec elle, en attendant les autres... Et elle sera à vous quand Aye aura fini...
Et si vous préférez vous concentrer sur le groupe qu'j'attends, on peut en discuter pendant qu'Aye s'défoule!


Lâche le bras d'Mys et l'embrasse doucement sur la joue.

T'inquiète pas, ça va aller.. C'est juste pour patienter, hein?.. Et moi j'vais m'mettre dans c'fauteuil qu'est pas loin d'toi, avec Drizz sur les g'noux, et on va t'regarder tous les deux...

Lui pose un doigt sur les lèvres.

Chhhh.... dis rien... J'vais pas lui faire de mal, tu l'sais, si toi tu t'laisses faire...

Prend le chien dans ses bras, et s'affale avec lui sur l'fauteuil... S'verse un verre de c'qui reste de xeres, et l'porte lentement à ses lèvres sans quitter Mys des yeux.
Ayerin
N'en croit pas ses yeux, la gamine. Vont bientôt lui sortir des orbites.
Elle enrage, ses sens s'enflamment -la haine qui la rongeait depuis un temps, voir depuis toujours se fit plus grande à cet instant, cette seule seconde, au cours de cette vision des plus abjecte.
Alors que la Baile lui offrait cette garce sur un plateau, nombreuses furent ces images qui lui revenaient en mémoire ainsi que ces conversations, qu'elle avait eu avec son cher Prince du Béarn. Celui qui avait été son maitre quant à la question d'offrir souffrance corporelle. Il la voulait bestiale, en faire la pire arme de son Comté et pour lui, car elle l'aimait, elle avait réussi à ne plus rien ressentir lors d'exécutions faites, en place publique.

Mais là, son inhumanité se fit plus vivante. Jusqu'à la rendre ivre, bien plus que tout ce qu'elle pouvait s'enfiler comme autre nectar. L'aveugle n'avait plus aux yeux d'la gamine, apparence humaine. Elle n'était plus rien, n'l'était déjà que peu depuis son arrivée mais là, elle la voulait crever sous ses yeux. La voir lui donnait l'envie d'la mettre en pièce, la dépecer de ses chairs morceaux par morceaux, là de suite, et ce malgré la présence des frangines.
Son regard devint fou. Sa tête lui échappait déjà depuis longtemps mais pire était son état à présent. Elle le savait l'autre, en jouait même afin d'la mettre en rage, ca devait la faire jouir cette garce, elle le savait, le ressentait.
Mais la gamine hors d'elle, n'entendait plus ordres et devoirs qu'on lui imposait. Autant ceux venant de Baile, que les paroles des autres, la gamine n'en avait plus rien a foutre, seule sa proie lui importait. Elle ne se sentait plus d'ce monde, celui d'en dessous ayant prit plus de place. Elle s'enfoncait, s'engluait, sans savoir dans quelle dimension elle pouvait être …

Ses mirettes passèrent de l'une à l'autre, des unes aux autres. Se leva et s'gorgea jusqu'à la dernière goutte de cette foutue bouteille... Plus d'brulure, plus d'brasier, et surtout une bouteille vide en main qui fila droit devant elle, sifflant à l'oreille d'l'aveugle qui lui faisait front, avant d'aller s'éclater contre le mur d'en face !
La chopa par la main... et l'attira au centre de la pièce. Lui chuchota à l'oreille d'une voix que même la gamine n'reconnut pas,
-je ne sais pas ce que tu fais ici mais jvais te faire regretter d'y être- Colla son corps contre elle, s'y frotta même entremêla ses doigts aux siens avant d'l'embarquer dans un tourbillon qui n'en finissait plus. D'la gigue elle en voulait la Baile, alors en veux-tu en voilà... mais n'en restera pas a cela la gamine... la danse n'étant pas d'son goût, lui en fallait beaucoup plus -même si elle ne pourra lui ouvrir l'bide ce soir, elle va en chier cette vermine...Ralentie la cadence imposée, colle ses lèvres à son oreille, ricane et lui susurre, -tu t'crois protéger par elle, t'espères peut-être que je la craigne au point de devoir lui obéir... détrompes toi !

Le tourbillon reprit … la gamine quittait l'centre d'la pièce.
La tête lui tournait, ses mains se crispèrent sur les paumes de sa valseuse et ses doigts lui écrasaient les siens, elle aurait voulu lui rompre les jointures de chaque doigt. Pression plus forte, se fichait d'elle, tourbillonnant toujours mais laissant sa tête mettre en place son plan afin d'faire de ce pantin sa portion d'ce soir...

C'est pour rire disait Baile...
Mais la gamine avait perdu tout sens de l'humour !
Et cette gigue commençait sérieusement a lui prendre le chou... quand elle en avait parlé, sa gigue n'était certain'ment pas de ce genre là. Mais c'était l'seul moyen pour s'retrouver assez proche de cette blanche oie et lui faire payer sa présence qu'elle ne pouvait tolérer sous son toit … et les raisons d'la Baile, elle s'en fichait pas mal … son mal était l'centre, était son essence, les autres n'avaient plus trop d'importance à ses yeux.

La haine s'faisait plus grande. Son masque était blafard. La danse au combien ridicule les menèrent, là ou la gamine l'avait prévu... s'arrêta net. Poussant l'aveugle violemment contre le mur. Et chopa au sol, un tesson d'bouteille, celle qui avait fini sa route contre ce mur avant cette mascarade... S'remit sur ses guiboles, la main en sang a force de serrer le verre entre sa paume, puis le planta sous la gorge de la protégée d'la Baile.

Ricane plus... jouissif était cet instant... voir sur sa gorge ce p'tit saign'ment faire son chemin le long du cou d'l'oie blanche la fit frémir d'plaisir... lui passa la langue dessus frôlant l'verre en même temps et revint à cette oreille qu'elle rêvait d'lui arracher de ses dents carnassières.
Mais avant qu'la Baile ne cesse son jeu qu'elle aurait voulu voir perdurer... se retourna et lui dit …

Restes ou tu es Baile ou jlui tranche la gorge sur le champs !
J'hésiterai pas, t'entends ...


Puis revint à l'aveugle et lui murmura,...

Tu sais quoi,...
J'me serai fait une joie d'user sur toi d'la poire d'angoisse,... tu sais ce genre d'instrument que les tiens ont conçu afin d'faire souffrir des être tels que moi.
Ce genre d'instrument qui te pénètre par certains orifices même ceux que ta pudeur n'ose imaginer,... et cette brave petite pleine de pique s'infiltre, et d'un clique de mes doigts, s'ouvre, s'écarte et t'aurait embroché comme la sale truie que tu es !


Lâche l'aveugle,... la plante là, dos collé au mur et retourne fourrer son pif dans las placards afin d'y chercher autre bouteille qu'elle s'enfila aussi sec que la première.
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Rebaile
Drizz bien calé sur ses g'noux, la baile passe sa main dans ses ch'veux et n'cesse d'observer Mys, dont l'visage parle beaucoup plus que ses lèvres ne l'auraient jamais fait... Elle la trouve... plus que belle avec cette peur sur son visage, et la colère mêlée à un sentiment d'impuissance qui n'avait pas b'soin de traduction... Jamais la libertadienne n'avait kidnappé quelqu'un avant elle, et jamais elle n'avait pensé ressentir c'qu'elle ressentait d'puis l'départ de la commanderie, et surtout, depuis l'arrivée au Palazzo...

Elle commençait à s'attacher à Mys, mais c'est sans hésiter, et avec un plaisir palpable, qu'elle l'a "offerte" à ses amies, notamment Aye dont elle connait la violence de la haine une fois celle-ci enclenchée... Aye et ses yeux qui brillaient d'folie faucheuse.. Aye qu'avait été bourrelle, dans son temps, là-bas au Bearn.. Elle qu'elle sait imprévisible, mais qu'elle pense pouvoir respecter les limites qu'la baile lui avait posées...
Son geste pour saisir Mys est brusque, et elle donne l'impression d'vouloir la bouffer là sur place.. La baile reporte son r'gard sur la captive, et veut entrer en elle et r'ssentir c'qu'elle doit ressentir en ce moment...
~A quoi tu penses Mys?... T'vas bien finir par parler, t'verras... T'vas bien finir par venir à moi comme je veux qu'tu viennes... et un jour tu vas m'etre utile...~

Les mots s'bousculent dans sa tête et la remplissent... L'aveugle en face d'elle a l'âme qui hurle par tous les pores d'son visage et la baile n'y est pas insensible.. mais pas d'la facon que l'monde bien pensant imaginerait... Oui elle aime cette peur qu'elle lit, qu'elle sent... Et non, elle ne laissera pas Mys mourir ni ne lui fera mal irrémédiablement, quoi qu'elle dise et laisse entendre...

Elle est violemment sortie d'ses pensées quand Aye, dans un d'ses accès d'folie meurtière, fait glisser un bout d'verre le long du cou d'Mys. A la vue du sang, la baile se lève d'un coup.


T'ain Aye, qu'est-ce tu fais bordel?! J't'ai dit tu lui fais pas d'mal!

Elle va pour lui sauter à la gorge, quand les mots d'la gamine la percutent et la font stopper net. Non, Aye n'hésiterait pas, ca s'voyait sur son visage, ca s'lisait dans ses yeux fous et la baile serre les poings à s'en faire mal pour ne pas commettre l'irréparable. Elle voit l'visage de Mys se décomposer quand Aye se délecte à lui parler d'l'instrument d'torture.. ~T'ain Aye tu m'le paieras, j'te l'jure...tu m'le paieras...~


Celle qu'elle a jadis aimé et qui lui a fait connaitre Libertad, celle pour qui elle a encore et malgré tout une tendresse plutot forte mais qu'elle voudrait voir crever là, d'vant ses yeux, s'tourne vers les placards pour se saouler encore et s'aveugler pour de bon. La baile n'en attendait pas tant.. Elle lâche un Drizz apeuré et s'jette sur la gamine. Son coup d'poing au visage envoie valser la bouteille et fait tomber au sol Aye qui n'moufte pas, sonnée et anesthésiée sans doute par la quantité d'alcool ingurgitée en si peu d'temps. Avant qu'elle reprenne ses esprits, la baile sort sa dague, celle-là meme que Fab lui avait laissée, le jour où elle était entrée à Libertad. S'penche vers Aye, la saisit par les ch'veux et d'un seul gest lui entaille le cou d'la meme facon.

Ca, c'est fait.. J't'avais dit d'pas la toucher, pas comme ça... Et maintenant, si tu as perdu tout discernement pour t'battre avec moi et risquer d'mourir, ici et maintenant, j'suis prete.. Prends ton épée et viens dehors.. Si t'es assez folle pour avoir envie d'mourir pour une fille, j'te tuerai d'mes mains et sans hésiter, et rien à foutre des conséquences...

La lâche, s'dirige lentement vers Mys, le temps qu'sa rage tombe. La r'garde sans la toucher puis pose doucement sa main sur sa joue.

J'vais t'soigner. Fini d'jouer avec toi là...

S'tourne vers Aye et lui lance, sur un ton d'où elle a balayé toute émotion:

Tu as décidé quoi?
Mysouris
Mysouris frémissait encore quand une troisième voix ensommeillée semblait il s'amorçait. Encore une qui voulait jouer avec la Dame Blanche, encore une qui voulait un nouveau jouet. Mysouris frémit et recula encore d'un pas. Toujours pas de murs, et les jambes qui flageolent et la tête qui doit en dire long de sa peur panique et de sa rage. Et le Drizz pas rassuré de l'état de sa maitresse qui grogne doucement, bien campé sur ses 4 pattes.

Et v'la que la baile s'y remet, parlant torture et exécution de ses soeurs. Mysouris sent son visage fondre. Pourquoi donc est elle là ? pourquoi donc est elle sortie de la commanderie ? Mais la preneuse d'otage lui a dit que les autres lui ferait rien, et Mysouris se raccroche à cette idée. Et soudain, son monde éclate en mille morceaux comme le verre qu'elle tenait encore en main et qu'elle vient de lacher aux paroles de Rebaile. En pâture aux loups, l'agneau blanc. Au bout de la flèche la dinde blanche, la bécasse ou tous autre surnoms qu'les autre dans la salle avaient pu lui donner. Fini la trouille, l'instinct de survie lui revenait, furieuse elle l'était de plus belle.

Premier loup en approche, une certaine Aye qui veut faire une gigue. Des conditions entre les deux femmes, mais quelles conditions ? Mysouris sent la folie dans les yeux qui la fixe. Et puis Rebaile mais en oeuvre son plan. Arrachage du Drizz et ammenage de force devant l'aut', la folle, celle qui a parlé en premier. Mysouris suffoque dans l'odeur qui se dégage de la créature, peut elle appelé ça humain ? Elle sent les gouttes ruisseller le long de sa nuque, et la peur lui fait perler le front. Une gigue, avec une alcoolique folle de rage et d'envie de meurtre contre elle, la dinde blanche.

Et Drizz, prisonnier, c'est lui l'otage, c'est lui qui fait que la lieutenante de l'Ordre se rende de mauvais gré, et agisse sans rien dire. Machoires serrées à se mordre, dents qui grincent et muscles douloureux à force de serrer plus fort ce qui ne peux l'être.

Et un frisson glacé qui la parcourt quand son ravisseur lui lache la main en l'embrassant. Et lui rappeler que Drizz est là, avec elle. Et Mysouris qui sent son coeur se glacer, et son ventre se tordre de douleur sourde. Drizz, le Drizz, non pas le Drizz.

Jambes molles, tient pas sur ses quilles la belle. Mais peut importe à l'aut' qui l'empoigne, la serre à l'étouffer et l'entraine. Odorat en supplice. Murmures qui ne présagent rien de bon. Regretter d'être là, l'autre doit savoir qu'elle le regrette déjà. Amertume du cœur : à vouloir protéger tout le monde, toujours s'interposer entre ceux qu'elle connait et considère comme des amis, cette fois ci cela lui a jouer un méchant tour. On l'aura pourtant prévenu depuis longtemps de choisir un camp et d'y rester.

Folie que cette danse qui va l'achever. Et ça tourne et ça tourne, et ça va vite, trop vite, et son vin de Xérès qui n'arrange rien qui ballote dans l'estomac noué. Haut le coeur contenu. Pas le moment de flancher. Pas le moment de montre qu'elle est faible.

La danse semble se ralentir, et un nouveau murmure qui horrifie Mysouris : tu t'crois protéger par elle, t'espères peut-être que je la craigne au point de devoir lui obéir... détrompes toi ! avant de repartir de plus belle. Tournis et vertige. Stop stop criait elle dans sa tête. Si au moins elle voyait, elle pourrait retrouver quelqu'équilibre. Et d'un coup d'un seul la danse stoppa net comme à sa demande. Mais pas le temps de reprendre son souffle que déjà elle se trouvait acculée coincée contre le mur jeté là violemment d'une poussée. Sursaut qui faillit lui couter la vie en sentant une chose froide, glaciale, poisseuse aussi, qui se pose sur son cou. Douleur pénétrante. Douleur qui se propage, et odeur du sang qui emplit ses narines. Elle semble dégringoler, mais l'autre la tient, la maintient là et elle sent ses yeux fous posés sur elle. Le sang dégouline le long de la douleur, dégringolant du coup vers le torse. Mais pas le temps de finir son chemin. Une langue râpeuse vient lui faire obstacle. Dégout, suffocation, panique, douleur, tout se mélange.

Et quand la menace éclate vers la baile qui tente de s'interposer, Mysouris a envie de crier et de dire : oui vas y achève moi qu'on en finisse. Mais seul un petit gargouillis plaintif sort de ses lèvres entrouvertes.

Et v'la qu'on s'intéresse à elle de nouveau. Instrument de torture inconnu, mais qui n'annonce rien de bon. La peur prend le dessus cette fois, trop fatiguée, trop affligée pour que la rage reprenne ses droits. Et la Mys pâlit à en faire jalouser un mort. Elle sent qu'elle va finir par se laisser aller. Après tout, il suffirait de pencher brutalement la tête en avant pour s'empaler proprement sur le tesson qui reste collé à sa gorge. Frisson qui l'englobe et l'immobilise. Peur de vivre, peur de souffrir, mais peur de mourir aussi malgré tout.

Et puis soudain, tout se fini, la douleur est toujours là, mais le froid poisseux de la bouteille a disparu. Aye s'en retourne vers un autre jeu, ses pas s'éloignent. Et Mys s'écroule, ses jambes refusant de la soutenir une demi seconde de plus.

Plus loin, dans sa demi conscience Mysouris entend que Rebaile s'en prend à l'autre, la folle au tisson. Drizz vint la retrouver, Aristote seul savait comment il avait fait, enfin c'est ainsi que pouvait le penser la dame affalée au sol. Le chien lécha le cou dégoulinant de sang. Même pas la force de le repousser, il faisait mal, mais il savait pas, comment pourrait il savoir ?

Bruits de pas qui se rapproche, et le Drizz qui se remet à frétiller de la queue ; doit être Rebaile. Pourquoi il l'aime, elle sait pas, mais en tout cas, cela semble être le cas. Une main qui touche sa joue, et pas de sursaut, bien trop effondrée pour ça à présent.

J'vais t'soigner. Fini d'jouer avec toi là...

Sentiment de compassion qui sort de cette voix, c'est pourtant elle qui a provoqué tout cela, depuis le début, de la commanderie à maintenant, cette danse macabre et cruelle.

Et le noir s'opacifie si c'est possible, et Mysouris s'enfonce dans le coton pur ouate. Fini de jouer les femmes fortes, elle n'est qu'une femme comme les autres et la fatigue, le désespoir et la douleur ont finalement eu raison d'elle, l'enfonçant dans un repos sans rêve et sans douleur.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Ayerin
N'était plus là, la gamine. N'ressentait plus rien.. corps vide, sans âme.
Sa main lancinait pourtant et saignait mais n'ressentait rien. La fixa comme elle put, presque collée à son pif et y vit une belle entaille à la paume. Amorce un sourire sur un visage blafard.
Tour en déséquilibre. Titube mais ne tombe pas. Cale son dos contre ce meuble, ce noble bois, matière si chaude qui venait de lui offrir autre offrande pour son palais.

Ses mirettes voyaient double. Tout flou d'partout.
Mais n'lâchait pas des yeux la captive. N'pouvait s'empêcher d'sourire, toujours plus entre deux prises du nectar. Et la Baile en rogne qui coure sauver la truie blanche. Sourit plus. Deviennent quadruples, tient effet de déjà vu. Imagine la truie écartelée par l'fond'ment. Soupire, liesse collée aux tripes … s'renquille rasade !


ARFFFFF !!!!!!

Ça coule, ça bave ...
Ronchonne, peste d'sentir sa ch'mise blanche maculée a force d'louper sa bouche.
Boudiou, même cette p'tain d'bouteille voulait lui en faire baver.. elle l'amenait pourtant a ses lèvres, elle le savait bien la gamine, elle avait l'habitude mais cette scélérate faisait exprès d'lui faire foirer son coup. Riait sous cape mais grommelait en même temps. N'pouvait plus arrêter la machine en marche,...
Mais laquelle ? N'le savait pas, n'avait jamais été à ce point pleine.

Noyée par ces flots avalées, la gamine ne vit ni Baile v'nir vers elle, et n'put du coup éviter l'coup d'poing qu'elle lui balança en pleine pomme.. lui arrachant par la même occasion sa copine la bouteille des mains.


VLAMMM !!!

En vain, elle tenta d'se rattraper au meuble qui la soutenait juste avant ça, et dans sa chute, embarqua verres, chopes, bouteille et plateau qui s'trouvait dessus !
Resta étalée là, la face collée sur un plateau d'argent quelque s'conde. Sonnée, déconcertée, la gamine reprit ses esprits du moins ce qu'il en restait … voulut s'relever s'aidant de ses coudes mais fut attirée par cette trogne qui la matait ...


Hey poulette, tsais, hic.. qu't'as d'bô yeux,... tveux, hic... une galoch...... Sent sa tête s'éloigner d'la créature de rêve qui la zyeutait avec des yeux d'merlans frits. Poussa un grogn'ment,...

Aieuhhhh !!!!

S'retrouve tifs arrachés par les mains d'la Baile, -hey, mais t'es maladeuhhh, hic... t'm'as cassé mon coup avec la mi..hic..gnonne,... laisses moi, j'veux y ret..hic..tourner ! Pis, tu devras attendre, hic, ton tour hein !

"Plonge ses mirettes aux siennes, font peurs, elles sont toutes moches," s'dit-elle en riant,... mais la rouge n'la lâchait plus, et avec férocité, lui planta sa dague dans les chairs d'son cou … hum, ça dev'nait excitant pour la gamine ça, enfin les rapports de force rev'naient en plus sanguin. Du coup, elle s'mit à écouter ses paroles, enfin les entendre, fixait même ses lèvres avec envie d'y gouter, mais revint à ce qui en sortait, ses paroles, même si elle ne capta qu'un mot sur trois seul'ment. Alors, plisse ses noeils pour mieux saisir,... mais ça marche pas ou presque.
Elle retiendra juste les derniers mots. Ceux qui pour la môme ressemblait le plus à la paix, celle de l'âme dès que toutes les lumières s'éteignent. Sent sa tête reprendre la direction du plancher … éclate de rire … n'peut plus s'arrêter … mais elle la veut sa faim, ou fin, n'sait plus trop en fait.

S'pose sur les g'noux … rire … sent l'carmin lui couler du cou, y pose une main, la regarde, et s'marave de plus belle. Puis, s'agrippe à son pote l'meuble, et s'retrouve sur ses arpions. Demandez pas comment, elle l'a fait ! Ça tangue toujours aussi sec, à droite, à gauche, pis sa lèvre gonfle,
-arffffff, chiotte alors, t'm'as cogné ? Ben, hic... jdemande combat des paix,.. euh, hic... d'é, hic...pée !

Tente plusieurs fois d'extirper d'son fourreau la sienne mais n'y arrive pas... Ronchonne, râle, peste mais rien y fait... bon, ben, hic... j'veux dehors, avec ma dague,... L'buste s'balance vers le bas, afin d'saisir l'une des dagues retenue à ses bottes … n'a pas l'temps d'la saisir qu'la gamine s'affale de tout son long … …

Bzzzzzzzzzzzzzzzz !! Bzzzzzzzzzzzzzzzzzz !!!

hrp On : Près du corps d'la gamine nous pourrons lire ces mots écrits avec son propre sang : « Baile m'a tuer ! » Mouhahahahaahahahaha !!!!! hrp off
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Aphelie
Le temps qu’elle met pour émerger et plutôt long.
Quelques mots d’la Baile arrivent à ses oreilles.
Une captive...s’amuser...des conditions...
Hein ? quoi des conditions ?
La blonde souffle en levant les yeux au plafond.
S’amuser avec des conditions elle aime pas ça.
Un murmure quand elle lui demande s’qu’elle veut faire : j’attends ses copines...
Ramener ses jambes prêts de son torse et regarde l’Aye entamer sa danse.
Sourire aux lèvres à les voir toutes les deux.
Puis la danse s’arrête pour laisser couler quelques goutes de sang.
Voilà du respect de condition comme elle les aime...quand y en a pas quoi.
Elle se doutait bien qu’Aye allait pas se limiter, on la connait à force.
Sauf que là, la Baile a pas l’air contente du tout !
La gamine s’éloigne de la blanche pour aller chercher un trésor à boire tranquillement,
Quand la Baile se charge de lui montrer ce que fait une entaille.
Yeux qui s’écarquillent.
Seconde à vide le temps de comprendre.
Réaction trop lente du coup.
Le temps que la blonde se lève, il est déjà trop tard.
D’un bond elle se met entre les libertadiennes, tournée vers la Baile.


Non mais ça va pas bien ! Pas de ça entre nous c’est compris !

L’ange qui n’avait déjà pas l’air d’en être un quelques minutes plus tôt à complètement disparu cette fois.
L’discourt qu’elle tient à une Aye au sol, complètement ivre et maintenant blessée l’a foutu en rogne en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Le regard fixe la Baile, les sourcils sont froncés, elle cherche la lueur qui ramènera son esprit sur terre.


Ils t’ont foutu un coup sur la tête avant qu’tu n’l’emmènes où quoi ? Tu savais bien qu’en amenant cette fille ici elle en sortirait pas vraiment indemne non ?

Aye se relève et dans un effort limite risible essai de sortir son épée.
Les paroles sont décousue, la blonde écoute à peine.
Elle se tourne vers Aye au moment ou elle se penche pour attraper une dague et s’effondre.
Pas le temps de la rattraper, les reflexes c’est vraiment pas ça aujourd’hui.
Elle se penche sur la gamine, tente de la relever.


Barbi aide moi ! On va la mettre dans un fauteuil, j’vais regarder son cou mais ça a l’air de pas grand choses...

La phrase achevée elle se met en action.
Et dire qu’elle pioncait tranquille y a encore quelques minutes...
Pas un r’gard pour les autres, surtout pas pour l’oie blanche.
Rien qu’à l’idée de s’que sa présence vient d’engendrer,
Aphé sent déjà l’sang bouillir en elle.
Pas un regard surtout...se concentrer sur Aye...


‘Tin de saleté de journée qui commence...
Diabolikbarbiturik
Pas le temps de réaliser ce qui se passe, a croire que Diab’ reste bloquée sur son passé. Pourquoi cela la touche tant, pourquoi s’en prendrait elle à cette innocente, simplement parce qu’elle représente tout ce qu’elle haie depuis longtemps.
Voilà que Aye et Baile ce chamaille, même ici elles arrivent à mettre la zizanie.
Diab’ l’esprit brouillé, comme si elle venait de se réveiller, et qu’elle avait loupé quelque chose d’important


Barbi aide moi ! On va la mettre dans un fauteuil, j’vais regarder son cou mais ça a l’air de pas grand choses...

Elle s’exécute, à la manière d’un zombi, elle est là mais plus là, regarde la prisonnière, et Baile.

Mais qu’est ce qui t’as pris ? Pourquoi la défends-tu ? Que te doit-elle ?

Elle laisse Aphélie s’occuper d’Aye, s’avance vers la fenêtre, les yeux rivé sur la prisonnière.

Se tournant vers elle, elle l’attrape tout d’abord par le bras, la secoue et lui dit,

Pour tout ça tu va payer, ma chérie.

Observant l’exterieur, comme si elle attendait quelqu’un, espérant la visite de ses dames, elle regarde Baile

Elles en mettent du temps

Et lui sourit.

Elle reviens vers le milieu de la pièce, rajoute une buche dans la cheminée, s'assied près de l'âtre et observe les fille une à une.

Vous croyez pas qu'on devrais poster quelqu'un dans l'entrée?
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Mysouris
Conscience de rien, et pourtant. Bras qui se fait secouer et grognements de Drizz. Mais rien n'inquiète plus Mysouris affalée au sol. Noir disparu, peur disparue, douleur envolée, rage disloquée. La paix régnait là. Le temps passa, long, éternel semblait il. Et puis, un déclic, un son, une odeur, un on ne sait pas quoi et Mysouris émerge.

Ouverture des yeux. Noir complet. Fermeture, noir complet. Douleur qui revient. Rage qui se réveille sans savoir pourquoi. Bras secoué toujours. Ne rien faire, ne rien dire. Drizz qui protège en vain son corps blessé. C'est qu'il est doux le Drizz collé à elle et aboyant contre le secoueur de bras.

Sa gorge la fait souffrir. Une fois le bras laché le Drizz revient à son affaire. Un coup de langue sur la plaie. Sang qui s'écoule. Un autre coup de langue. Pas un mouvement de la dame sinon un clignement des paupières. Rester allongée. Attendre un peu.

Du bruit dans un coin. Des gens qui trainent quelque chose de lourd. Que s'est il passé ? Plus de souvenirs. Juste cette douleur qui lui commence à la gorge et se dirige vers ses tempes. Boum ! Boum ! Cognements sourds dans le crâne.

Drizz qui continue son action de premier soin. Sa langue est chaude. Et son poil est rude. Sa truffe froide vient donner quelques coups au visage de l'otage de temps à autre. Brave bête. Et yeux qui se rouvrent sur le noir. Pour de bon cette fois. Reprendre ses esprits.

Où est elle ? Toujours chez les Libertad lui disent les bruits et les odeurs ambiants. Rester immobile. Ne pas bouger. Attendre encore. La suite viendra bien assez vite. Bien trop vite. La baile lui a dit qu'elle allait s'occuper d'elle. La soigner. Pensées contradictoires. Pourquoi soignerait elle ce qu'elle a pris pour jouer ? Pourquoi offrir en pâture pour protéger ensuite ? Tête qui fait mal. Stopper les questions sans réponse. Les réponses viendront toujours.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Rebaile
L'engueulade de l'Ange qui la blesse pire qu'un couteau... Laisse Mys au sol, r'viendra s'occuper d'elle plus tard... S'approche d'Aphélie, rage contre Aye tombée, mais pas la colère de n'pas être comprise..

J'veux pas tuer Aye, et j'me battrai pas contre elle, c'est bon! J'veux meme pas qu'l'autre s'en sorte indemne! C'que tu n'sais pas, et toi non plus ~s'tourne vers Diab en disant ces mots~ c'est qu' Aye et moi on avait un contrat, entre nous... Mais elle l'a pas respecté, et c'est d'ca que j'me suis vengée!
Vous croyez quoi? Que j'veux pas lui faire de mal, à la dame blanche? Que j'la défends vraiment? Vous m'connaissez pas encore?... Mais vous n'allez pas tarder à l'voir... Seulement c'est moi qui lui f'rai mal, physiquement, moi et personne d'autre, paske j'l'ai gagnée, c'te fille!


Les r'garde un instant, puis s'dirige en silence vers un meuble au fond d'la pièce, et en sort un chiffon propre. Revient vers le centre, se saisit d'la première bouteille d'alcool qui lui tombe sous la main et s'approche de Mys.

Si j'avais réussi à enl'ver Anny, Diab, j'te l'aurais amenée et j't'aurais r'gardé lui faire mal sans rien faire, paske j'sais ton passif avec elle. Mais j'pas réussi, et j'l'ai prise elle ~désigne la jeune femme au sol~ et elle est à moi... j'l'ai dit à Aye, elle a promis, mais elle l'a pas tenue, sa promesse, d'pas la toucher comme moi j'le f'rai..

Imbibe l'chiffon d'un peu d'alcool et l'passe sur la plaie pas très profonde d'la dame blanche. R'garde Aye, affalée et comateuse sur son fauteuil, et lui crie plus qu'elle ne dit:

T'ain, t'veux savoir combien j'veux qu'elle soit à moi?

N'attend pas la réponse qu'elle n'aura pas, et sort sa dague. Heurte la bouteille d'alcool qui s'renverse un peu, et sa colère augmente. Entend les jappements énervés du chien et se souvient de sa présence. S'dirige vers lui et l'attache avec sa laisse au pied d'la table. Puis, sans un mot et brusquement, elle s'accroupit et prend l'bras droit de Mys, relève la manche, et rageusement commence à graver un R avec la lame. La jeune femme hurle mais la baile s'en balance et continue jusqu'à c'que la lettre soit entièrement formée.

Celle-là est à moi.. J'la veux, pour moi, mais aussi pask'elle sera utile un jour, j'le sais... Ses copines vont s'ramener, et vous f'rez ce que vous voulez d'elles, meme que j'vous aid'rai aussi si vous l'voulez!

Puis fixe le sang qui coule du bras de Mys. Reprend l'chiffon, rajoute un peu d'alcool et nettoie l'entaille qui dessine son initiale.
Fixe la jeune femme qui ne la voit pas.


Joli dessin Mys... Indélébile hein?

Pose ses lèvres sur les siennes et lui claque un baiser en souriant. S'relève et fait face aux filles.

Valà... c'est tout c'que j'demande, qu'elle soit à moi et qu'vous vous chargiez des autres...

Regard de nouveau posé sur sa captive qui tremble et pleure. La soulève et la fait s'asseoir sur un fauteuil vide.

Allons Mys, pleure plus! J'vais t'apporter à manger va, tu t'sentiras mieux..

Joint le geste à la parole et rassemble quelques morceaux d'viande séchée et du pain. Verse un verre d'eau et pose le tout à portée d'main d'la jeune femme.


Valà, tu n'as plus qu'à tendre la main maintenant, si t'as faim... Pis quand la blessure sèch'ra, j'te ferai sentir combien l'est jolie, ma lettre...


Sourit et va s'servir des dernières gouttes de xérès.
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