Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 57, 58, 59   >   >>

[RP] Le Palazzo

---fromFRHalleck
Halleck marmonnait toujours, sans répit, cet enchaînement de mots qui avaient subitement gagnés son esprit...

Soudain... une silhouette.
Halleck jeta un premier coup d'oeil éclair. Un adulte... une femme, probablement. Sa démarche furtive témoignait d'une aptitude certaine au combat... intéressant, très intéressant...

Halleck ne fit mine de l'avoir vu. Il accentua seulement la tonalité de sa voix, répétant encore et toujours les même mots...
Ne point parler trop fort afin de ne pas révéler que l'on a prit conscience de sa présence...

Halleck, avec une patience incommensurable, descendit sa main droite, qui était hors du champ de vision de la dame, dégrafa l'étui accroché à sa ceinture et en sorti l'un de ses couteaux de jet.
Jamais trop prudent, JAMAIS !

Il lança un second regard furtif...
Une femme, oui !
Et point un laideron... Non, ne pas penser à cela... pas maintenant... chasser ces pensées de son esprit.. ne pas fauter, rester sur l'objectif premier... ne point se laisser aller aux viles tentations. Le temps de l'amusement et des plaisirs charnels forcés viendrait... plus tard...

Un mouvement... Halleck tourna de nouveau la tête... Elle allait partir... l'intention était visible... probablement quelque chose d'extrèmement important à faire... cette tâche à venir semblait la préoccuper...

Un homme à la démarche vacillante approchait...
Complètement bourré ! Halleck l'avait vu au loin enlacer une gargouille sur laquelle les pigeons et autres volatiles avaient du maintes et maintes fois... Bref...
Cet homme... Halleck le reconnu... il l'avait aperçu un instant durant son combat sur la place...
Ce dernier se mit à parler et retint l'attention de la femme...

Halleck fit passer son couteau dans sa main gauche... Il prit ensuite de sa main droite désormais libérée sa grande hache dissimulée sous le porche.
Le couteau, ramené dans le dos de la main ne semblait pas visible. La hache était tenue fermement, mais n'était point portée de façon à éveiller une quelconque volonté de combattre.

Le temps de l'observation avait prit fin.
D'un pas lourd, le colosse s'engagea vers les deux inconnus...

Il les aborda et leur lança en prenant soin de ne pas hurler comme à l'accoutumée :


Je cherche... hummmm...
Un endroit... ou la liberté serait considérée... comme un précepte fondamental...


Ne sachant qu'ajouter, Halleck bomba le torse et gonfla ses muscles en guise d'invitation au calme... La brute resta sur ses gardes en attendant une éventuelle réponse...
_________________
Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
---fromFRmara.des.acoma
Seule, elle se sentait seule. C’était ça finalement le pire. Sélène avait disparue le Diable savait où, le Livide était... pfiouuuu envolé lui aussi elle fit un grand geste de la main accompagnant sa pensée et un vagabond assis au coin sursauta violemment ce qui la fit sourire d’où le deuxième sursaut du pauvre gueux, elle leva les yeux au ciel en lui jetant une pièce, si je montre les dents il s’écroule raide c’est sur, mais au moins elle savait où il était le Livide, quelque part ici à la Cour et elle lui tomberait dessus bien assez tôt et d’ailleurs, tâtant sa botte, j’ai ta dague.

Il est tout à fait certain que si la guerrière n’avait été parfaitement à jeun ses réflexes n’auraient été suffisants pour empêcher l’étoile d’argent de filer de sa main se ficher dans le front ou.. ailleurs de la chauve souris humaine qui pendait derrière elle et qui venait de lui parler provoquant une belle poussée d’adrénaline.


Tu m’as fichu une de ces frousses gronda t’elle entre les dents, t’as failli voir une étoile et trente six chandelles en prime, elle passa discrètement une main dans ses cheveux, à tous hasards, une anguille passe mais affamée en plus... dis-moi pourquoi je ne suis qu’à moitié étonnée de te retrouver là en quête de vin ? Lâches cette gargouille qui t’a rien fait et descend donc.

AAAAAH !
le cri franchi sa gorge par mégarde pas par peur hein... suivi d’un recul surpris, il s’était déplacé bien vite celui ci avec sa grosse hache dans la main et puis il posait une drôle de question.

Peut être bien que vous êtes au bon endroit et peut être pas.
Il se pourrait que ce que vous cherchiez soit à la cour, en tous cas c’est un bon endroit pour le chercher...

Le livide ! Descend je te dis, on te demande au parloir.

_________________
---fromFRHalleck
Un rat courait vers lui...
D'un geste rapide, Halleck leva son pied droit. La pointe de sa botte retomba net sur la tête du rongeur. Un léger craquement se fit entendre. Il releva la jambe et contempla le corps frêle à la tête laminée.
Un sourire obscène marqua son visage à la vue du sang.

Il se reconcentra.
Il releva les yeux vers la femme qu'il avait surprit de son approche.

La dévisageant, il lui lança :


Je me suis égaré...

La femme avait reporté son attention vers le saoulard... il attendit qu'elle lui prête oreille attentive pour ajouter :

Je les cherche, toutes les trois !
La battisse, la comtesse... et la liberté !


Ses yeux frétillaient, sa respiration devenait plus intense, le sang gagnait les veines qui ornaient son large front.
_________________
Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
---fromFRmara.des.acoma
Confiant la dite anguille au livide qui pendait toujours à mi chemin du sol elle ajouta en prime que oui effectivement la gargouille qu’il avait élue était fort charmante et que son sourire était un rien aguicheur, elle voulait bien croire qu’une grande histoire venait de naître entre lui et cette… heu… chose mais que ce n’était pas le moment de compter fleurette à une damoiselle au cœur de pierre. Est-ce qu’elle flirtait avec un colosse à grosse hache elle ? que nenni, allons le livide, lâches ta dulcinée et remets toi à l’endroit…

Quant à vous, Inconnu… reportant son regard sur lui sans méfiance tout grand et fort et armé qu’il était…

Vous vous trouvez précisément dans l’ombre du Palazzo, face à l’aile Nord, mais de Comtesse vous ne verrez point sachez le, du moins s’il faut en croire la rumeur qui dit qu’elle n’est plus qu’ à moitié vivante ou presque morte, mesurez cela à l’aune qu’il vous plaira. Il y a des cauchemars tapis au sein de cette cour et une Reyne qui les orchestre et le sien est en train de la tuer plus sûrement que le tranchant de ce que vous portez si lourdement en main. Quoi qu’il en soit et pour la liberté, elle sauta sur le petit muret d’avant la grille et entreprit de le longer tout étroit qu’il était, un pied devant l’autre, les bras levés à l’horizontale,

et bien… débusquez là !
Faites là sortir du bois…
Poursuivez la comme le chasseur s’acharne sur la biche aux abois.

Mais pour en faire quoi ? posez vous la question.
Posez LUI la question
montrant Marlowe’s le trapéziste souriant au cou de sa gargouille en sa folie il en connait un bout croyez moi…

et répondez moi…qui êtes vous !
et là elle sauta sur ses pieds juste devant lui, à quelques centimètres et nullement impressionnée.
_________________
---fromFRHalleck
Halleck écouta ce que la mignonne avait à lui dire.
Ainsi, il était dans l'ombre... A proximité.. Depuis tout ce temps qu'il déambulait dans le quartier à la recherche de l'édifice...
Quelle perte de temps... lui qui en avait si peu...


La liberté... ,marmonna t'il à l'écoute de ce mot si précieux...
La Dame bondit alors sur le muret...


La débusquer... la poursuivre... mais que faisait 'il depuis des heures... Il prit sur lui afin de garder son calme. Il n'était point homme à aimer répondre aux énigmes... Les poser, Oui !

Il jeta un oeil au livide que lui indiquait la guerrière. S'entretenir avec lui... cette chope sur pattes... L'odeur de la vinasse qu'il avait du ingurgiter empestait à trois mètres à la ronde.
Parler avec les sobres s'avérait bon défi en cette cour, mais qu'en serait' il alors avec les saoulards... il verrait ensuite…
Halleck reporta donc son attention sur la Dame qui venait à l'instant de bondir à ses pieds.

Il n'avait point bougé. Etudié de son regard vif, simplement.
Ces gens semblaient aguerris mais civilisés. Il n'aurait peut être pas à se battre en ce lieu.
Il fit tourner d'une rotation du poignet le couteau de lancer qu'il tenait dans sa main gauche. Celui ci parcouru 180 degrés.
Le colosse le remonta doucement, laissant la lame traîner contre l’habit de son interlocutrice puis le rangea dans son étui. Il abaissa sa hache dont il laissa reposer la lame contre le sol.

Il baissa ensuite la tête pour percevoir le visage de cette femme à laquelle il s’adressait, du haut de son impressionnante stature. Il répondit alors à la femme :


Je suis le fils de celui qui ne voulu point être Roy !
Je suis le porteur du message ! Pour la liberté !


Cette liberté, il la poursuivait, certes.
Pour cela, il devait suivre les consignes de l'étrange inconnue…
S'acharner sur la biche aux abois ! Comme le chasseur !
Il avait trouvé sa biche ! Il ne la quitterai point sans obtenir réponse !
Il se retint de la soulever et l’emmener plus loin dans la ruelle pour répondre à ce qu’il considérait comme une proposition…

_________________
Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
---fromFRmara.des.acoma
Peut être que son souffle s’accéléra et que son cœur décida de surseoir à quelques-unes de ses palpitations vitales ou alors l’inverse allez savoir car tout s’est brouillé en une seconde quand elle sentit sa lame sinuer contre son habit mais la guerrière reprit le contrôle lors de la seconde suivante, l’homme était provoquant certes mais sans agressivité et c’est ce qui la fit sourire quand elle répondit,

Ainsi Lycius avait un fils.
Je ne connais de lui qu’une dalle moussue là bas au cimetière de la cour, sa tombe est honorée et sa stèle mainte fois caressée de mots élogieux, je n’y suis jamais allée expirer un quelconque chagrin mais j’ai le respect d’un homme dont la loyauté n’a jamais été mise en doute.


Ce qu’elle lut dans son regard de titan au front bas la fit reculer d’un pas, elle coinça ses pouces dans sa ceinture étoilée et reprit d’une voix calme et ferme,

C’est un nom connu à la Cour des Miracles soit, mais ne croyez pas que de vous en prévaloir suffira à vous ouvrir les portes, celle dont vous souhaitez tout du moins franchir le seuil. Puis le scrutant intensément... ce qui a fait la grandeur d’un père n’est pas acquis au fils, ici chacun fait ses preuves sans héritage d’or ou de nom, c’est votre propre nom qui me dira un jour qui vous êtes vraiment, peut être... et non celui de votre père, quel qu’il soit.

Mais vous avez prononcé un mot qui chante en mon cœur... et celui qui à l’instant ne ploie pas sous l’ironie de votre regard en a fait un hymne qui nous lie tous les uns aux autres, au plus fort de la vie et de nos folies pour que cette liberté s’enracine vivace en chacune de nos veines véhiculant un sang précieux, celui de Libertad, il s’appelle Marlowe’s, regardez le... au fond... et si votre regard n’est pas suffisant à le dépouiller d’une gargouille dans ses bras trop serrée et d’une anguille énamourée alors... passez votre chemin, la cour regorge de tavernes pittoresques et même d’un célèbre bordel, car votre regard n’aura pas su voir.

Une façon de le défendre, de le protéger tant en cet instant elle le sent blessé, ses cheveux de jais balaient ses joues blanches tandis que le sang les fait rougir lentement. C’est un funambule qui pourrait chuter. Et cela ne sera pas, tant qu’elle vivra. Il est le lien de tous.

Et moi je suis Mara. Libertad est ma foi, machinalement elle porte la main sur son cœur en ce salut qu’elle offre souvent, s’inclinant légèrement, riant, et votre message ne pouvait mieux tomber n’est-ce pas ? Un libertadien aviné et une guerrière fatiguée...
_________________
---fromFRHalleck
Halleck écouta attentivement sa biche. Sa langue semblait déliée, elle allait parler...

Nestrecha puisse t'accueillir parmi les siens !, murmura t'il à l’évocation du nom de son père.

Le colosse prêta oreille attentive aux dires de la Dame. Une fois qu'elle eût terminé, il lui lança :

Mara. Soit !
C'est un doux nom. Enchanté de le connaître. Je saurai m'en rappeler.
Je me nomme Sneggar.
Je n'ai aucune volonté d'user de la réputation de mon père. Un si grand homme ne sera jamais égalé !
Mais Lycius fût... mon nom sera !
Par lui même, sans passe droit.


Suivant les indications de la biche Mara, Halleck fit pivoter son corps musculeux pour porter son attention sur "l'homme qui murmurait à l'oreille des gargouilles".

Après avoir avançé de quelques pas vers dénommé Marlowe's, qu'il rencontrait pour la seconde fois, il le héla de sa puissante voix.


Je dois m'entretenir avec vous,
Vous sentez vous capable de résonner en cette heure avancée ?


Haussant les épaules, il déclara à la femme :
Libertad... lui...
Sur qu'il ne semble pas contraint par quelque chaîne qu'il soit...


Halleck était inquiet... s'était'il trompé de lieu... de nom... ?
_________________
Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
Truffian
Marlowe's se balance, Marlowe's s'en balance. La causette prends de proportion dantesque. La tête en bas il regarde les étoiles, elles scintillent, lui font des clins d'oeils, sarabande de lucioles stellaires, chuchotantes des mots de réconforts, il les refuse.

Il sourit à la gargouille, lui promet de revenir la voir, lui raconter des histoires pour tenir chaud par les nuits où la brume remonte du fleuve, par les nuits où plus rien n'existe qu'un silence blanc, camouflant l'ordure et la solitude.

Il décroise brusquement les jambes du cou de la statue. Donne un violent coup de botte contre la pierre, prends son envol, volte dans les airs, tournoie, et atterrit les deux pieds sur les épaules d'Halleck.


On me demande, j'apparaît. Mais quelle que soit l'heure, je ne résonne pas, je ne suis pas une cloche. Mon ami colosse, le moins qu'on puisse dire, c'est que tu ne cherche pas la liberté en silence.

Il oscille un peu, les épaules sont larges, il s'y trouve bien. Pas tout les jours qu'on peut être un nain sur un géant.

Et tu veux savoir quoi fils de Lycius ? Le prix de ta recherche ? Cela je puis te le dire. La désillusion.

Marlowe's présente ses paumes vides à Mara, les yeux reflétant une volonté d'aller voir encore plus loin, et si il faut tomber, se sera sans faillir.
---fromFRLithian
Elle l'avait mené jusqu'à cette batisse différente de toutes les autres. Les scuptures représentée vous faisaient voyagé dans plusieures sensations, de la peur à la grace, de la joie à la tristesse. Elle lui avait suggéré cet endroit car elle l'aimait et il en comprennait maintenant les raisons. Ce batiment était unique dans ce lieu où les invalidités s'effaçaient avec l'astre solaire.

Le chemin n'avait pas été très long pour qu'ils arrivent au Palazzo, quelques routes sinueuses, quelques batailles manuelles pour un renne qu'il tenait légèrement. Tythia dans son dos avait essayé de diriger le cheval tout en soutenant Lithian de l'autre main. Tâche ardue pour la jeune femme, mais Lithian ne se laisserait pas conduire, surtout qu'il s'agissait de son étalon. Ils avaient donc conclu à une bride chacun.

Ils étaient maintenant là, devant des sculptures, belles ou laides n'étaient pas importants, elles représentaient une culture différente dans la cour, voila ce qui importait. Tythia était admirative devant, comme elle lui avait dit, elle était émerveillée. Il avait senti sa main ne tenant pas le renne mais son corps se resserré sur en une prise plus ferme lorsqu'ils étaient arrivés.

Ils descendirent tous deux d'Achéron. Lithian en braies, bottes et torse nu... Il avait oublié de récupérer une chemise chez Garnulf, le bourreau. Il chercherait ici par la suite. La seule gene qu'il ressentait à etre torse nu était qu'il dévoilé à tous les passants cette marque qu'il avait réçu il y a peu. Cette croix sur son sein. Tythia quant à elle était toujours impeccable.

Ici se retrouvait le blafard, qu'il avait déjà croisé. Rencontré aux détours d'un village, ce même village qu'il venait de quitter. C'était donc ça, le repère, l'antre de Libertad, à n'en pas douter. Marlowe's était dans une posture qu'il le fit sourire, toujours à faire des gestes étranges. Le géant sur lequel il se tenait devait se sentir bien irrité d'être dans cette position. Tythia souriait également.

Lithian effleura sa botte, faisant le contour de la forme d'un cadeau. Elle devait être dans le coin, aucun doute à avoir. Tous revenaient ici et Marlowe's en était la preuve. Tythia avait donc bien fait de l'y conduire. Il se retourna pour la remercier mais elle avait déjà filer à travers la porte du Palazzo pour se retrouver les siens.

Il tira sur la bride du cheval en direction des deux protagonistes et vit en effet, qu'elle était là. La masse d'Halleck lui cachait la vue et il regardait surtout en l'air l'équilibriste faire son ouvrage. Il ne l'avait donc pas aperçu auu premier coup d'oeil. Il s'immobilisa, ne sachant quoi faire. Puis, après quelques secondes où le vent souffla sur les quatre personnes présentes, il s'afficha suivant les paroles de Marlowe's.


O toi, pourquoi n'être que toi
tu pars sans détour vers une cible
sans que pour autant ce ne soit percéptible
tu pars, reviens, nous laissant en émoi.

tu prend, donne, joues avec nous avec facilité
tu es la plus belle des récompenses
que nous pouvions recevoir en nos sens
mais nous ne pouvons t'acquérir ou te demander.

Ainsi est-elle pour chacune de nos entrées
rien n'est plus compliquer que la liberté
elle vole parmis les délices d'une réalité
et aucun d'eux ne cherche à s'en acaparer.


Ses paroles s'adressèrent au géant puis dans un frisson dû au vent, il regarda Mara. Il ne sut quoi dire, il s'appuyait encore sur le cheval sans que cela ne se voit trop. Ses forces revenaient doucement et il ne les avait pas encore toutes retrouvées. Il resta donc là, regardant le jeu de Marlowe's.
---fromFRmara.des.acoma
Le cercle blanc de ses paumes luit doucement dans la presque pénombre.
Un curieux geste.
Il pourrait être de paix mais son regard n’est pas celui de l’armistice et il faut craindre qu’il n’en sera jamais ainsi. La lutte n’est jamais assoupie que dans la paresse des âmes veules. Pas la sienne.
Il y a de la lassitude peut être ou un quelconque effort pour justifier quelque chose mais elle ne sait pas quoi. L’éclat d’une souffrance rebelle qui teinte d’un reflet sanguin sa joue. Sa beauté est poignante.
Un rire la secoue pourtant car elle pense aux équilibristes des foires, peut être lui propose t’il simplement de continuer la pyramide sur les épaules du colosse, Atlas portait bien le monde !

Le funambule se joue d’un espoir tenace.
Je ne suis pas d’accord.

La désillusion le livide. Tu n’as pas le droit de dire cela. Pas devant moi, pas devant le Palazzo. Tu pleures une femme disparue. C’est tout. Là est TA désillusion, n’en fais pas un étendard pour nous autres. Nos éclats de cœur sont poussières de diamant. Rien de plus. Elle reviendra, ou pas. Qui peut le dire. Mais nous servons un idéal et de cela tu ne peut te défaire.


Bruits de sabots d’une bête lourdement chargée. La voix est lasse mais s’affermit sur des mots d’allié. Un coup au cœur, une étreinte de chaleur.
Lui ? Impossible.
Ici ? Il est à Argentan.
Déjà ? Enfin.

La nuit est définitivement tombée aux abords du Palazzo mais il y a des étoiles… beaucoup d’étoiles…

_________________
---fromFRHalleck
Mais ???

Délire ? divagation ? illusion ? mirage ? psychose ?

Que nenni ! Diantre... point un songe, point une rêverie... Il était la !
La ! Figé en haut du colosse, perché sur ses puissantes et robustes épaules.
La ! A une hauteur lui offrant vue sur cour !
La ! La ou nul n'était allé,
La ! La ou nul n'irait plus !

Le musculeux bouillonnait. Se calmer ! Impérativement !
Le message... ne point laisser cette soudaine haine, cette rage le guider. Il est des choses primordiales d'absolue priorité.
Celle qui s'était présentée sous le nom de Mara lui avait indiqué le voltigeur comme voie de la liberté. Lui parler... l'écouter… ne point se laisser tenter par cette voie si simple... la violence.
Glaner un maximum d'informations ! En donner le moins possible en échange...

Le son de la voix de ce dernier vint justement rompre le silence…
Halleck l’écouta tout en essayant de regagner son calme.


La désillusion !
Ainsi de terminerait cette quête visant à joindre la liberté ?
, s'interogea Halleck en silence...

Tout ce temps... perdu. Il s'en irait donc se recueillir sur la tombe de son paternel puis partirait guerroyer. Il ne les rencontrerai p... ne pourrait leur don...

Mara apostropha le soûlon. Lui, cet acrobate qui venait de semer le doute en Halleck…
Elle lui parla de …la désillusion... Sa désillusion, celle de celui nommé Marlowe's...
Elle reviendrait...

Hummm...


Deux cavaliers apparurent soudainement. Halleck les suivit du regard. Telle la brise, elle fila, pénétrant dans la battisse pour disparaître hors de vue.
Lui s'enquit de sa présence et l'apostropha.


Halleck prendrait, donnerait, jouerait avec eux avec facilité...
Il serait une récompense... ?
Ils ne pouvaient l'acquérir... ni le demander...
La liberté... impossible à s'accaparer...


Incompréhension...
Chaque mot qui lui était adressé ajoutait au mystère. Un mystère grandissant, qu'il tenait à ne point subir. Ne jamais montrer ses doutes, sans cesse afficher cette sérénité qui était devenue sur ses traits si naturelle au fils du temps.
Son front plissé, gageant d'une intense réflexion allait de paire avec ses yeux en demi lune. Sur de lui et concentré. Tous ses sens étaient en éveil. Il fallait noter chaque mot qu'on lui offrait.
Les mots... Ces clés !
Il n'en lança aucun, se réservant à l'action en ce temps qui ne cessait de défier sans que l'homme haussé sur ses épaules ne daigne redescendre.

Un rat passa !
Le colosse se déséquilibra vers l'arrière pour ensuite projeter l'ensemble de sa masse musculaire vers l'avant.

Le changement de direction fût intentionnellement rude...
Une gerbe de sang jailli de l'animal écrasé à moitié sous le fracas issu de la rencontre de sa botte et du sol.
Un rat trépassa !
Sur ses épaules...

_________________
Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
Truffian
Le funambule bat des bras, d'une torsion de reins il évite la chute en arrière. Mais la masse de muscles en mouvement et l'inertie des forces cosmiques ne lui laissent aucune chance.

Il vole.

Oiseau de nuit démantibulé, comète rigolarde, projectile lancé à grande vitesse.

Il tente bien une pirouette, espérant encore se recevoir négligemment, en une posture désinvolte, droit dans ses bottes.

Foirade monumentale.

Fracas d'atterrissage en vrac, fuite éperdue de rats couinants, éclatage de cadavres et de planches en tas.


Foutredieu !!! Yeurk, c'est immonde ce truc... Oh pardon damoiselle... Vivante vous deviez être ravissante.

Marlowe's se redresse, furibond, ayant perdu son mantel d'hermine dans la dégringolade. Silhouette hésitante entre l'indignation et la franche poilade. Le tout bien contrebalancé par une rage froide.

La liberté est désillusion. Je le dis devant toi. Devant le Palazzo, à la face de Libertad. Rentrez vous ça dans le crâne ou mourez aigris. Tu me crois si faible ? Si peu sûr de Sélène ?

Nous vivons dans une illusion perpétuelle. Visant la liberté comme un but à atteindre, lors nous sommes libre de toute éternité. Nous la cherchons partout, incapable de la percevoir, et pour cause, elle bat dans nôtre sang, nous sommes la liberté et on nous le fait oublier à chaque secondes depuis nôtre naissance.

La liberté n'est pas une quête, elle est un acte, remis en cause à chaque pas, à chaque choix. Le voile des illusions et des habitudes humaines nous la cachent. Nous sommes très fort pour chercher ce qui est déjà là.

Ce n'est pas un idéal pour demain, c'est une lutte de l'instant. La liberté est inscrite de toutes éternités dans le présent, entre la fugacité des étoiles mortes et celles en gestations. Là où nôtre regard ne peut rien voir, juste ressentir.


Il secoue la tête, fais quelques pas, salut Lithian, sourit, soudain hésitant à Mara, puis regarde Halleck, et part d'un grand rire, résonnant dans la mort, au milieu des cadavres en décompositions, un rire faisant lever un museau curieux aux rats, interrompant un instant leur repas. Un rire se moquant surtout de lui-même.

Merci pour tes épaules l'ami. Tu t'es posé la question secrète, tu as fait le premier pas. Plus de retour en arrière possible. Tu es des nôtres, à ta façon.

Rire et rage mélangés, il se tourne vers Mara, avec dans ses yeux toutes l'amitié qu'il porte à la guerrière.

Tu me fais dire de belles sottises la Sombre, et du coup tu es responsable de ma soif. Allons boire, j'ai ouïe dire l'ouverture d'une nouvelle taverne. Avec un peu de chances, ils aiment le vin et la baston, cela fera découvrir la Cour à ton ami. Halleck, tu es le bienvenue, sinon, le Palazzo et Libertad te sont ouvert. Si tu veux nous apporter ta vision...

Marlowe's regarde à dextre, à senestre, hésite, où se trouve la Pochée déjà... Bah, il s'est perdu en Argentan, il peut se perdre à la Cour, cela ne devrait guère présenter plus de difficultés.
---fromFRHalleck
Halleck senti chuter la pression exercée par le poids de Marlowe's sur ses épaules... Le rat n'était plus, le livide avait chu. Une fois redressé, ce dernier se mit à rire aux éclats en le toisant.

Le colosse l'écouta alors… il lui souhaita la bienvenue... Palazzo, Libertad.

Ainsi… Oui, ainsi fallait 'il réellement traquer la biche... persévérer et se résoudre à dialoguer avec le livide... Celui ci avait bien caché son jeu en fleuretant avec les gargouilles et en ne daignant lui adresser la parole dans un premier temps. Halleck n’avait lu en lui qu’une présence abattue par la tristesse et l’alcool.

S’adressant alors à Mara, Marlowe’s et à celui qui avait été présenté sous le nom de Lithian :


Merci !
Je pense donc que nos chemins s’entrecroiserons d’ici peu, au Palazzo ou ailleurs...


Halleck baissa la tête significativement pour les saluer.

Un clin d’œil discret à la biche, puis le musculeux pivota et s'en alla en direction de la battisse...

_________________
Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
---fromFRLithian
A peine arriver, les gens partaient vers d'autres chemins. La fatigue s'était accumulée pour lui. Le voyage. Soutenu par une amie fraichement connue, il avait souffert d'élancement sans broncher une seule fois. La masse de muscle, par quelques paroles, avaient pris une direction différente alors que le blafard lui offrait par des phrases détournées la voix de leur vie. Peut être saurait-il apprécier l'offre et apporter sa pierre à son édifice. Il semblait être venu par lui même ce qui présentait déjà un grand pas de sa part. Rapide, ses pensées fusèrent sur les raisons de la présence de monsieur muscle avant de retrouver enfin une vitesse de croisière.

Il avait revu celle pour qui il était là. Il l'avait suivie un moment ne parlant que légèrement puis, par peur du danger pour lui, elle l'avait laissé et n'était plus revenue.Il était donc là, devant son cheval noir, sans compagnie, le torse nu. Quelques passants traversaient la rue sans faire attention à lui. Chacun dans une position étrangement courbée. Une autre vie s'offrait devant lui, une façon de vivre différente, une ambiance étrange, des monuments impressionnants. Malgré les voyages, il n'était encore jamais venu ici, dans cet atmosphère si particulière.

Il prit la bride d'Achéron pour le trainer à sa suite dans sa balade ne souhaitant pas se stopper au même endroit trop longtemps. Croisant des mendiants de ci, de là, ni pretant aucune attention. Quelques frissons le parcouraient. Il prit arc et flèches en main, un moyen d'assurer sa présence en ce lieu inconnu. Tythia l'avait laissé sans un bruit, sans un commentaire, sans une direction à prendre. Mara avait plus ou moins fait de même. Une petite balade à travers ruelles et places se faisaient pesantes. Rien de tel pour découvrir cet endroit. Oui, une traversée dans un dédale de rues serait parfaite pour respirer et finir de récupérer force et réflexe.

Sans s'orienter, suivant les ruelles sans réfléchir, il se retrouva à nouveau devant le Palazzo. Etrange comme la vue d'une rue, unique vision, vous rappelle instantanément quand vous êtes égarés. Il se retrouvait donc là, seul. Trouver une chemise serait une bonne chose. Il commençait à vraiment faire froid à la cour. Il continua de diriger Achéron et entra dans le Palazzo. Il trouverait son bonheur à l'intérieur, il en était persuadé.
---fromFRmara.des.acoma
Elle a usé quelques pas de plus entre les tombes en traînant lentement ses bottes sur un sol fraîchement boueux, comme sans but et semblant chercher un nom qu’elle savait pourtant ne pouvoir déchiffrer sur aucune des stèles. Ce qu’il était advenu de sa dépouille, qui l’avait jamais su ? Il faudrait demander au livide, peut être.
Un dernier regard sur les monticules de terre effondrés et barrés de pierres hautes grossièrement sculptées, certains ont eu droit à quelques égards et d’autres non. Qui sait où son corps finira, bouffé par ces foutus corbeaux rachitiques dans un quelconque recoin et sous un ciel bien bas ou légué à la science... des armes. Un frémissement lui colle à l’échine et sa main part à la rencontre d’une étoile, force tranquille, survivance de l’acier quand plus rien d’autre ne demeure qu’une froideur de neige à peine plus douce que le grand silence.

S’ensuit un galop effréné collée à Démon monté à cru, les bras entourant le cou de l’étalon hennissant son plaisir de la course même dans un dédale de ruelles, le rire de Mara s’y joint, aussi sauvage et ô combien enivrant car elle en a conscience.

Démon aurait pu l’emporter n’importe où mais il choisit la ruelle biscornue qui conduisait au Palazzo. Allez savoir pourquoi ? Ce cheval avait ses idées bien à lui et un entêtement qui n’avait d’égal que son sens de l’a propos.

Elle glissa souplement de son dos d’aristocrate,
Prince des Chevaux tu est ma beauté, la guerrière attendrie embrasse le velouté de soie de ses naseaux et lui, la tête légèrement baissée pour être à sa hauteur, il souffle doucement un air chaud qui lui ébouriffe les cheveux. Ces deux là s’aiment. Puis elle le laisse vaquer à ses occupations... s’approchant de la grille, respirant plus lentement. Il fait nuit et tout est silencieux.

Elle pose ses paumes à plat sur le mur comme un échange entre elle et la pierre qui pulserait en réponse et ses épaules soudain se soulèvent et retombent, secouées de sanglots.
Mara pleure dans les bras de pierre du Palazzo sans personne pour la voir, pour en rire ou pour en souffrir.


Nous étions NEUF hurle t’elle , te souviens tu de nous au moins ?
Nous étions neuf lovés dans un berceau maudit vagissant à plein coeur notre liberté.

Que reste t’il de nous aujourd’hui ?
Dis le moi !

Un coup sur la pierre. Poings fermés.
Elle tombe à genoux pressée contre la façade.


Deux des nôtres sont morts et combien ont disparus. D’autres sont venus oui. Elle sait que tout continue. Encore et encore et que c’est juste un accès de sensiblerie, le cimetière peut être...

La guerrière se relève et scrute l’entrée du Palazzo. Quelque chose lui dit que si elle souhaite très fort l’y trouver il sera là.

Alors elle s’avance...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 57, 58, 59   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)