Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 41, 42, 43, ..., 57, 58, 59   >   >>

[RP] Le Palazzo

--Drizz_le_fol
[Sous la table - Dans la tête de Drizz]

je crois qu'ils m'ont oublié tous. Où elle est celle qui m'a donné à manger pendant qu'on marchait ? J'ai faim. Et puis j'l'ai mordu. Elle faisait peur à celle qui est toujours avec moi. Sauf que là elle y est pas non plus. Mais l'autre, la main nourissière j'l'ai mordu. Elle a bon gout. J'y gouterai bien encore. Elle a emmené ma maitresse. Sont parties toutes les deux. J'ai senti qu'elle avait peur, celle qui m'a recueilli depuis si longtemps. Peur et haine aussi. Faut que j'l'aide. Mais comment ? j'suis là accroché. Et puis j'ai faim. Mais ceux qui sont là m'donneront rien.

J'ai grogné, j'ai aboyé, j'ai même mordu. A quoi ça sert ? Change rien tout ça. Va falloir que j'me libère. J'ai vu où elles sont allées. faut que je les rejoigne. Mais comment ? faut qu'elles me donnent à manger. J'ai faim moi.

Wouf ! Ce cri, c'est elle. J'la reconnais ! Elle a mal ! Faut que j'y aille. Faut que j'y aille. Bon j'vais voir si j'peux mâchouiller le truc qui me retient ici à la table. Doucement. Pas me faire remarquer.

Beurk c'est pas bon ce truc. Pis ça se coince dans mes dents. Mais je l'entend elle souffre. Faut que j'y aille. Vite vite. Mordiller ce truc et partir. La porte j'ai vue. Elles sont allées par là. Semble pas être bien fermé. Faudra faire vite. Ces cris me déchirent les entrailles. Et j'ai faim en plus. Vite vite.

Ah voila ! J'suis libre. Bien. Doucement. Se laisser ramper sous la table sans bruit. Et puis foncer ! Vite vite, je l'entend plus ! Courir de toutes mes pattes. Vite vite. Sauter. Coup dans la porte. Elle s'ouvre. Foncer. Foncer. Fait noir. Juste à suivre l'odeur de la peur. Vite ! Vite. J'ai faim. J'veux manger !

Couloirs. Peur. Odeur bizarre. Rats. Peur surtout. Pas seulement celle d'une personne. Vieilles peurs aussi. Par où ? Wouf ! j'sais pas. Vite ! Vite ! Elle cri plus ! Vite ! Vite ! Du sang. Par là ! Vite ! Foncer ! Vite ! Elle a mal ! Vite !
*amalinea*
Du haut de sa fenêtre, Néa a vu les libertadiennes arriver. Aphélie, Diab, Aye et Baile avec son invitée. Ça lui a plu qu'à moitié cette impromptue visite. Elle était bien, seule, en tête à tête soliloquant avec les étoiles. Seule à faire le compte de ses vies et se demander si les souris en ont neuf comme les chats.

L'atmosphère s'est chargée de menace, les cris ont débutés, mauvais, porteur de folie, de douleur et de sang. Ceux d'Aye en commencement, ceux de l'autre en second. Les cris, ça l'a jamais vraiment gêné la Souris, les siens comme ceux des autres. La douleur est partie intégrante de la vie, physique ou psychique, tant que tu souffre c'est que tu vis. Une sorte de mémo sur un état d'être. A t elle déjà souffert, elle la Souris ? Est elle en vie ou seulement fantôme arpentant les chemins du royaume en inutile voyage ? Souffert, oui, surement même si elle ne se souvient plus trop quand ni pourquoi. Dans sa chair, jamais, trop précieuse celle là.

Elle a laissé les cris s'élever et s'éteindre. La folie s'acharner sur un corps et l'abandonner. Elle n'a pas bougé d'une moustache, les pieds toujours dans le vide du rebord de la fenêtre. Habitante d'un palazzo qu'elle aime silencieux.

Et puis, quand le calme fut revenu, elle a descendu les marches jusqu'à la cave. toujours discrète, sans se faire remarquer par ses amies en bas restées. Elle a entendu l'appel à la mort de la Dame Blanche.

Doucement, elle est entrée, s'interrogeant sur sa présence ici. Pourquoi être venue ? Pour assister en spectatrice silencieuse à une mort programmée et par l'autre désirée ? Pour abréger les cris et retrouver le calme qu'elle, elle désire ?

La porte dans un grincement s'est ouverte sous sa poussée. La Dame Blanche a hurlé des mots sans suite, des noms qui n'évoque rien à la Souris. Folie, folie et désespoir l'ont accueillie en ombres dansantes. Doucement, elle s'est approché ede la captive, a observé ses yeux morts, son corps déchiré.

Néa a relevé la tête de la femme. Elle l'a connait, la donzelle, l'a croisé en taverne avec Baile. Pas qu'elle la porte dans son cœur. Non, elle l'indiffère. Peut être ça qui l'a poussé à détacher les mains entravées. On ne tue pas ce qui indiffère, on le remet au vent.

Libéré, le corps agonisant s'est effondré dans ses bras. Poids quasi mort qui a faillit la faire tomber. Tranquillement, silencieusement, la Souris a chargé La Dame Blanche sur son épaule, à gravit une à une les marches qui mène à sa chambre. Les pauses furent nombreuses, les corps inanimés pèsent plus lourd, c'est bien connu. La tirant par les épaules, elle a finit par la hisser sur son lit. Ce lit qui n'a encore jamais servit.

Otant les lambeaux de vêtement qui ne masquaient plus le corps meurtri, Néa a entrepris de nettoyer et de panser les plaies, de faire boire quelques gouttes d'eau à la demoiselle, murmurant pour elle même ou pour celle qu'elle sait devoir franchir sa porte très prochainement.


Baile, Baile, ma Baile...Il ne faut pas casser les jouets qu'on aime...
Quand à toi, petite chose, il faut vivre ! Vivante, tu ne sert pas à grand chose mais morte, encore moins...


Au loin, résonnent les pas affolés du chien, lui aussi sera bientôt là. Alors, Néa sort un bout de viande presque avarié, le dépose dans une assiette au pied du lit, y ajoute un bol d'eau. Sur la table, elle installe deux verres, une bouteille de vin du sud, tire le fauteuil au près du lit, s'installe confortablement et attend. Attendre, voilà une chose qu'elle maitrise à la perfection, la Souris.
Mysouris
Inconsciente, mais pourtant, elle sent une présence à ses côtés. Gémissements, aucun, cri, néant, douleur, inexistante. Plus de sensations pour la Mys plus rien que la vague impression d'une présence pas loin. Conscience qui revient douloureusement dans les entrailles du cerveau. Le tout qui se remet en marche dans un grincement. Chling, Chling. Cerveau en marche. Respiration : faible mais active. Coeur : trop rapide mais en état de marche. Envoyé de la morphine pour régler le taux de douleur. Contrôle ok. Attention, quelqu'un est là. Quelqu'un qui lui prend le visage. Préparer l'adrénaline au cas où le douleur revient. Rien ne se passe.

Ah tiens, si. Douleur en décroissance dans les membres supérieurs au niveau du rattachement avec le tronc. Bien. Parfait. Réveil ? Non pas encore. Rester inerte.

Impression de prendre de l'altitude. Saccade. Etrange. Pas bouger. Etrange impression de bien être. Analyse en cours. Position horizontale sur sol mou. Bien bien. Réveil programmé.

Et voila que Mysouris émerge lentement de sa torpeur. Manque une odeur à son environnement. Elle a changé d'endroit. Et des mains la touche, lui enlève le reste de vêtements. Et des mains la soigne. Bien être. Réconfort. Quelques gouttes à ses lèvres. Boire. Vivre ou mourir ? Plus savoir. Manque une douleur dans ses épaules. Oreilles qui bourdonnent. Aveugle et sourde. Qui est là ? Soubresauts. Muscles qui se crispent et se détendent. Qui est là ? Folie qui la reprend. Sait plus où elle en est. Mots qui se fixent devant sa bouche, avant d'être éjecté vers celle qui est là.

Rebaile ?! C'est toi ?
Dis moi que c'est toi !
Pourquoi tu m'as fait ça ?
Pourquoi ? Qui est là ?
La Baile, parle moi.
J'le sais qu'c'est toi.
Me détestent les autres. Rebaile ?
REBAILE ?!
J'suis désolée, j't'en prie
j'voulais pas
Crois moi, j'pouvais pas
Tu m'comprends dis ?
J'parlerai, soignes moi encore
S'il te plait, dis qu't'es d'accord
Rend moi Drizz le fol
File moi de l'alcool
J'veux plus mourir
J'veux vivre
J't'en supplie, soigne moi
Aime moi, aide moi
Rebaile ! Viens ! T'es où ?!
J'veux plus de tes coups !
J'vais te dire ce que je sais
Rebaile ! Viens s'te plait !
J'ai froid. J'ai peur.
J's'rai pas vainqueur
Pardonne moi, j'suis comme ça
Faut qu'j'essaie, comprends moi
J'pouvais que me taire
Avant qu'j'soit à terre
Rebaile ! T'es où ?
Viens j'te dis tout !


Litanie de mots entre deux sanglots qui finissent par submerger la demande qui reste sans réponse. Les mots se font dévorer par les cris et les larmes. La douleur qui avait disparue revient lancinante sous ses gestes saccadés. Folie qui l'a prise. Folie qui l'a mise en miettes. Souffrances qui n'en finissent pas même après la fin du supplice. Agitée, se tournant en tout sens. Battant des pieds et des mains. Jusqu'à ce que ses forces l'abandonnent une fois de plus. Inerte à nouveau. Haletante, ensanglantée et en sueur. Elle se recroqueville alors. Position du foetus. Temps pis pour la douleur. Chaleur. Finalement, les sanglots cessent et elle sombre dans un sommeil profond là où elle est libre.
_________________

Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
*amalinea*
Le calme n'aura pas duré. La petite s'agite dans son délire post comateux. Appelle une Baile pas encore arrivée. Syndrome du palazzo ? Amour pour une geôlière dispensatrice de vie ou de mort ? Dans son délire elle promet monts et merveilles qui n'émerveillent pas la Souris. Sourcils froncés, Néa écoute les promesses, pose une main rassurante sur le front de celle qui ose porter le nom de ceux de sa race. Mysouris... Si les toutes les souris tombaient aussi facilement dans les pièges, son espèce serait en voie d'extinction. Les souris blanches finissent dans des cages à tourner inlassablement la roue de leur captivité. Tourner pour imaginer une liberté fictive. Tourner pour s'inventer un mouvement dans l'étroit espace qui leur est offert. Celle ci, comme ses consœurs à poils blancs vient d'en faire la triste expérience. Apprendra t elle ou continuera t elle à bénir la main qui, soit, la nourrit mais surtout l'enferme ? Néa doute d'une prise de conscience de la Blanche. Elles sont ainsi, pétries de naïveté et de croyance en la nature humaine, malgré les coups, malgré les morts.

Néa attrape la bouteille posée sur la table, laisse quelques gouttes couler dans le gosier de la gémissante, ôte délicatement les cheveux qui masque le visage de la blanche. Gestes doux et rassurants, murmure tendre aux creux de l'oreille :


Baile n'est pas encore là, elle va venir, ne t'inquiète pas, elle t'aime trop pour te laisser... Mais n'oublie jamais, jamais à qui tu dois la vie...Ta vie qui désormais m'appartient jusqu'à ce que tu meure ou que tu m'en offre une en échange... Souviens toi de ça, petite chose, juste de ça...
Mysouris
Quelques gouttes d'un breuvage qui lui brule la gorge. Une main qui lui ôte les cheveux qui la dérangeait. Soupir de bien être. Bourdonnement dans les oreilles qui s'estompe. Frisson long de l'alcool qui réchauffe un temps trop court. Murmures à son oreille. Mots qui se gravent en elle.

Non, elle n'oubliera pas cette main qui l'a soigné. Elle n'oubliera pas ses gouttes dans son gosier. Elle n'oubliera pas cette vie si maigre qui lui reste mais qui existe encore. Elle ne sait pas qui elle ne doit pas oublier, mais non elle n'oubliera pas.

De la même façon elle n'oubliera pas les coups reçus. Elle n'oubliera pas les lèvres sur les siennes, et les caresses entre les coups. Elle n'oubliera pas la douleur. Elle n'oubliera pas la douceur de la Baile entre les moments de supplice. Elle n'oubliera rien.
_________________

Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Bireli
L’arrivée a trainé ses miches dans les ruelles, soudoyant quelques embuches, attisant au passage quelques flammèches… l’crane à l’air, mort aux vaches et vive les enfants d’paname, il trace à pattes, évitant les détours inutiles pour une fois… il zyeute la Cour et ses bouges, esquisse un vieux sourire, un pétill’ment dans l’âme… les bas quartiers s’entassent de vies étouffées, de cris modulant leur puissance, des surprises au coin des haillons, planquées sous tonnes de crasse… un coup d’œil sous une voute, le sourcil s’hausse, l’eclat d’rire s’pose en ouverture en matant l’zigue correctement affairé sous l’nombril d’une rouquine… quelques pensées étranglées avant d’poursuivre son c’hmin…

La Palazzo, leur seule terre final’ment, seul lieu où la peinardise peut s’la couler douce, où quand tu fermes un œil, tu sais qu’tu t’reveill’ras pas un couteau sous la gorge… l’rasé siffle un coup une fois d’vant les grilles qu’on lui ouvre… deux gardes arrivent… dernieres recrues… il observe les pavés d’la cour intérieure, r’voit les cadavres laissés par le Livide lors d’un pétage de cable necessaire… un soupir et une taloche sur l’crane de Gaston qui a tardé à déplacer les barreaux… il voit dans un coin l’sourire et l’accueil chaleureux et sûr de lui d’un Rouquin… l’Gille le boiteux reste à l’écart, un salut du crâne, une tape sur l’épaule en passant à ses côtés…


J’vois qu’c'est toujours la glande les zigues…

Pas tant qu’ça l’rasé, y’a du va et vient, mais rien d’bien inquiétant… pis, on est là !

Du monde dans la place…

Quelques trognes, des nouvelles, des visiteurs qui ont pas daigné nous saluer…

Ben si vous vous planquiez pas dans un coin, faut pas vous étonner… z’avez graillé c’soir ? Des nouvelles de Nicolas ?

Non, aucune… mais il s’débrouille très bien seul… et ça a la dent affamée là…

J’crève la dalle aussi… j’vais préparer une boustiffe, j’vous siffle quand c’est pret…


Deux pas avant d’apercevoir l’Aye gerbant sa race… l’Bire dod’linne d’la caboche, s’dirige vers elle et s’accroupit à hauteur du corps penché vers l’avant… un vieux r’lan d’alcool est pris dans l’museau… il s’voit en elle quelques mois plus tôt, laisse couler les envies d’lui raconter sa vie… tout est si facile dans la vinasse… ça lui manqu’rait presque… une pogne passe dans sa poche, tripature un zeste de champis sechés qu'il s'claque en bouche avant d’lacher…


Bah alors, j’t’avais bien dit pourtant d’pas grailler d’tripes et qu’ça allait t’retourner l’bide…
Une om’lette bien baveuse, ça t’dit ?

_________________
Rebaile
[Dans la pièce commune]

L'est r'montée plutôt vite, la baile, vers la salle commune et l'matériel pour désinfecter Mys... Entre l'aveugle qu'elle avait laissée, blessée et enchainée, et ses amies qu'elle allait r'voir, ses pensées ont eu l'temps d'matraquer sa tête... L'a été froide et cruelle en fouettant la jeune femme, mais sa folle résistance à répondre à sa question et son immense vulnérabilité l'ont touchée, va pas l'nier la baile même si elle n'sait pas quoi faire d'ce sentiment... hors de question d'laisser foirer l'affaire paske Mys la remue d'lintérieur.. Mais ptetre qu'elle pourrait atténuer la douleur qu'elle lui inflige.. Soigner ses blessures pour commencer..

Déboule en coup d'vent dans la pièce au moment où Natt d'mande à manger. R'gard qui tourne vite fait tout autour, et r'marque immédiatement l'absence d'Aye.


L'est où, la gamine? demande-t-elle d'une voix neutre.
Puis sans attendre la réponse,
Et toi la Natt, si t'veux manger, ya d'la viande dans l'placard là. Mais bouge pas, j'y vais d'facon, j'ten ramènerai.

Joint le geste à la parole et s'dirige vers le meuble. En r'tire une bouteille d'alcool non encore entamée, et quelques morceaux d'viande séché pour la vagabonde. Les pose d'vant elle, saisit l'chiffon jeté sur la table et repose sa question.

Savez pas l'est passée où, Aye?

Son absence l'intrigue, mais l'urgence étant ailleurs, s'dépêche de r'tourner auprès d'la dame blanche qui n'devait pas s'marrer avec les rats qu'elle lui avait laissés...


[Retrouver Mys]

Les aboiements la mettent en alerte. Elle franchit les derniers mètres en courant et voit Drizz japper d'vant la porte fermée. L'ouvre et s'laisse surprendre par une odeur âcre d'urine. Voit la flaque au pied du poteau, qu'le chien est allé renifler dès son entrée. Mais plus d'Mys et la baile sent la rage la gagner...
Aye! ca n'pouvait qu'etre elle puisqu'elle n'était plus là-haut... N'réfléchit pas plus, et laisse la puanteur s'installer sans rien nettoyer. Saisit juste Drizz et s'met à courir vers la piaule d'la gamine.


Viens l'chien.. On va retrouver, ta maitresse!

Balance la porte d'un coup d'épaule et s'en calle, d'la douleur. Mais c'est l'vide qui l'accueille... Ni Aye ni Mys ne sont là et de colère, la baile cogne la porte!

T'ain de m****

L'a pas l'temps d'finir d'jurer que l'chien s'échappe de ses mains et file s'poster d'vant une autre porte fermée, en aboyant de plus belle.. La baile le suit, incrédule..
Nea, nea... c'toi qui m'a pris Mys? Les pensées sont chaotique et la rage toujours là, meme si une part d'elle sait qu'Nea ne lui f'ra jamais d'sale coup...
Ouvre la porte sans toquer et reste plantée là.

Mys en foetus d'une vulnérabilité à faire craquer l'coeur le plus dur, et la baile s'laisse faire avant d'blinder ses émotions et d'se tourner vers une autre souris assoupie.


C'est quoi c'bordel, Nea?... Elle fait quoi ici, ma captive?...

S'approche de c'corps sur lequel le chien a d'jà sauté pour léchouiller l'visage. L'observe longuement...

T'as nettoyé ses blessures... T'ain mais tu fais quoi avec elle?
_________________
Ayerin
[Dans la cour ...]

Libérait ses entrailles ..
Jusque là le froid, elle ne s'en était pas inquiétée la gamine, elle n'avait ressenti aucune morsure, aucun frisson, sa caboche délirante l'empêchait de ressentir au-delà.
Mais dès l'instant ou son bocal fut enfin délesté d'son lest, elle ne put empêcher ses dents de claquer et de se sentir à la limite du coma.
De sa manche de ch'mise s'essuie les commissures des lèvres.
Regarda sa pâtée et malgré l'bide qui la broyait, et quand bien même son état devenant une habitude, seconde peau, autre parure, elle ne put s'empêcher d'être fière d'elle -alter ego démesuré en avancée, fierté dû à ce qu'elle v'nait d'offrir au pavé d'la cour du Palazzo, son antre des miracles.
Mais lui fallait se couvrir. Lui fallait boire aussi afin de se débarrasser de ces toxines.

"Belle poire..
Bonne poire..
MouAhhhhhh !!!!"
Ça n'en finissait pas. Ces voix. Cette voix. Leurs rires.
Pliée en deux, mains plaquées aux murs de pierre afin de s'aider à libérer sa masse. Elle se sentait vidée d'un poids certes mais pas de tous. Pas de celui qui la hante, de celui qui la fout en l'air. De rage balança jurons muets à ces hôtes indésirables, et coups d'tatane dans ce mur qui la s'conde d'avant la sout'nait.


- Bah alors, j’t’avais bien dit pourtant d’pas grailler d’tripes et qu’ça allait t’retourner l’bide…
Une om’lette bien baveuse, ça t’dit ?


Oubli de soi. Sentiment nouveau qui l'envahit. Cette voix là, n'sortait pas d'son temple aux abois. Non, celle-ci, pas de doute, elle était bien d'ce monde, une réalité, paroles lâchées par un rasé qu'elle aurait presque accueilli par un sourire qui se serait donné sans s'faire prier -si seul'ment la vue d'la baveuse dont il venait de lui parler, n'lui retourna pas une aut'fois l'estomac.
Gerba la suite,.. Et s'vida jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus que bile à étaler au menu que s'offriront maintes infectes bestioles volantes et rampantes, et qu'la gamine détestait autant ou presque que cette race immonde qu'était la bête humaine !

Se retrouve sur ses guiboles. Tourne les talons. Retourner dans l'arène, et subir. Reprendre ses marques. Il le fallait. Mais devoir masquer au mieux l'absence de son noyau, son axe. Tenter d'ne rien montrer d'autre que sa mine d'gamine ivrogne.
Prudence étant mère nature. Se jeter de la sorte en pâture en délivrant d'la pensée secrête, même enfouie n'était jamais sans conséquences alors se taire et sourire,... masque offert avant d'rétorquer,...


Hey,... 'lut toi,
t'l'as surement dit l'rasé, mais tu m'connais, dis moi d'pas faire et alors de suite, j'vais faire l'contraire …
du coup, ben pas d'plainte, hein, j'assume … mais bordel que ça déchire grave en dedans !
Et va pour ta baveuse,... j'suis casse couille et casse cou … alors j'm'en ferai même a la douzaine de cette omelette …
Ouvres l'chemin l'Bire, j'te suis,... pi, t'as d'la femelle qui stagne dans les salons chaleureux d'la tôle !

_________________
*amalinea*
Les pas, ceux du chien, ceux de Baile. une porte qui claque, pas la bonne. Erreur de jugement, ma Baile, l'amour t'aveugle, tu n'a plus un brin de jugeote...pense la souris sourire aux lèvres.

Sa porte qui s'ouvre, enfin et le chien qui déboule comme dans un jeu de quille et se précipite sur sa maitresse. Baile, plus interdite mais toujours autant en colère. Enfant capricieuse qui n'entend pas se faire voler son jouet. Néa redresse la tête, caresse les cheveux de la blanche endormie, laisse l'interrogation se déployer dans la pièce, indique du menton, le fauteuil en invite à poser un instant le séant, à laisser s'écouler les minutes. Rien ne presse, L'ennemie n'est pas aux portes. Y seront elles un jour, Néa en doute. Le palazzo est grand, le palazzo est fort, rien ne peut franchir ses murs sans le consentement de ses occupants. Et les occupants ne consentent pas beaucoup.


Bonjour à toi, Rebaile et bienvenue chez moi. J'ai toujours aimé ta façon d'entrer en mon antre. Délicate, racée, discrète surtout... Mais fais comme chez toi, prend place, sert nous à boire, la soirée risque d'être longue.

Le sourire se fait plus franc, les yeux s'allument d'une moquerie taquine. Sa main n'a pas cessé son va et vient sur la chevelure de l'endormie, geste quasi automatique, tendres à en devenir suspect.

Ce que je fais ? Ahhhh, si seulement je le savais, ma baile ? Le sais tu toi ? Sais tu ce que nous faisons tous en ce triste mais adorable monde ? Peut être que je t'évite une bêtise ? Peut être que j'en fais une à mon tour ? Peut être que je répare ce que tu casses ? J'peux pas réparer Aye, la blessure est trop profonde alors, peut être que je tente de me rattraper sur celle là ? Ou peut être que j'apprends l'art de la diplomatie ? A moins que tout simplement je ne m'offre une vie ? C'est bientôt noël, Baile, n'est il point normal que je me fasse un cadeau ? Et quoi de plus beaux qu'une vie ?

Le regard de la souris se plante dans celui de Rebaile toujours debout au pied du lit. Personne n'a jamais dis de quelles couleurs étaient les yeux de Néa, mais à cette instant ils semblent briller d'un leger éclat dorés.

Dehors, la voix bien connu de Bireli résonne entre les vieilles pierres du palazzo. Les pas de cette danse vont s'en trouver modifié, nouveau tempo auquel il faudra s'adapter. Néa prend note et accorde déjà son rythme intérieur en prévision des instants à venir.
Mysouris
Une porte qui claque, mais pas la peine de s'en soucier. Une autre porte plus proche. Trop proche peut être. Une voix, celle qui a murmurée à son oreille. Elle parle à Rebaile. Elle est donc venue ! Caresses dans les cheveux. A qui est la main ? Torpeur et sommeil. Pas s'inquiéter. Mauvais rêve. Douleurs estompées. Plus penser. Dormir maintenant.

Une langue qu'elle reconnaitrait entre toutes. Drizz ! Le Drizz qui est là avec elle. Sourire qui s'affiche sur la figure de l'endormie. Détente absolue, comme le bonheur après la douleur. Drizz son Drizz qui est là. Fol mais là.

Et puis la voix, voilente de Rebaile qui s'adresse à la personne qui l'a ramené ici. Nea qu'elle s'appelle donc. Pas oublier. Et continuer à dormir. Récupérer tant que c'est possible. Parlera plus tard.
_________________

Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Nattascha
savaît pas trop où s'mettre dans l'ramdam la Natt.. osait pas trop ram'ner sa fraise. s'passaient des trucs qu'elle avait pas encore trop bien saisis et préférait observer qu's'occuper de c'qui la r'gardait pas. "videmment l'était prête à filer un coup d'main si yavait b'soin, ça yavait pas d'souci.. maint'nant elle avait bien compris qu'les dames blanches avaient l'air d'être d'actualité, qu'l'autre en bas avec qui Baile s'amusait d'vait en être aussi et que cela expliquait ceci. Mais l'état d'Aye, le pourquoi d'la présence ici d'l'aveugle, l'clébard sous la table qu'avait l'air furibard, avait pas plus d'infos qu'ça.
pigeait que dalle et avait pas encore assez posé ses neurones pour être apte à entraver quoi qu'ce soit.

Yen a une qui l'inquiétait, c'était Aye quand même. s'met' dans des états pareils, yavait pas idée. l'avait pas l'air bien la gamine. Mais faut avouer qu'elle avait su l'accueillir. Etdu coup, la Natt avait encore plus mal au coeur d'la voir gisant sur son fauteuil.

pis s'était l'vée et s'était tirée en courant l'Aye.. M.erde, d'vait être mal. savait pas quoi faire la Natt. la suivre, l'aider ? m.erde, j'suis pas chez moi, pis l'est sauvage la ptiote va ptête pas apprécier que j'la course.
quoi foutre ? ben.. rester là comme une andouille et attendre que la Baile fasse une pause dans son ptit jeu en sous sol histoire d'éviter d's'endormir comme une masse l'long d'son mur.
ben tiens justement la vla qui rapplique.
sourire qui s'étire.

Et toi la Natt, si t'veux manger, ya d'la viande dans l'placard là. Mais bouge pas, j'y vais d'facon, j'ten ramènerai

t'inquiète Baile, j'récupère d'la route pour l'instant. t'casses pas pour moi. mange, fais c'que t'as à faire et t'occupes pas d'moi. ça va en bas ? j'sais pas c'que tu mijotes mais ça a l'air drôle si j'me fie aux "bruits' qu'j'entends.

laisse s'étendre ses jambes devant elle, s'étire comme une chatte, se lève, s'approche de Baile et lui colle un bécot sur la joue.

j'ai comme l'impression que j'tombe pas au bon moment ma belle.. comme un ch'veu sur la souplette en fait.
s'tu préfères que j'repasse plus tard, j'peux aller faire un tour et rev'nir quand ça arrange.


Savez pas l'est passée où, Aye?

s'est tirée en courant. j'crois qu'elle va pas bien. l'a dû trop picoler la ptiote.
j'savais pas comment elle aurait pris que j'la suive pour l'aider, alors j'ai préféré rester là.
dis moi si j'peux faire quoi qu'ce soit. j'me sens pas à l'aise là dans vot' tanière. j'suis pas chez moi à la base, et v'zavez vos ptits trucs à faire
désigne du menton l'escalier qui descend

la regarde farfouiller dans son placard

t'veux un coup d'main ?
Aphelie
Se retourne lentement pour voir entrer la nouvelle tête.
Baile fait les présentations avant de s’envoler.
Un murmure en regardant sortir la Baile...


C’est pas ce que j’appelle de la colère...pas vraiment...

Elle fixe le couloir.
Entend la conversation sans vraiment réagir.
Barbi s’met à expliquer ce qui se passe ici.
Passe sur les détails, s’qui est pas plus mal.
Ça évitera de sentir son sang bouillir à nouveau.
Aye fait la conversation tant bien que mal,
Avant de sortir elle aussi.
La blonde s’approche de la fenêtre sans un mot et la r’garde vider ses tripes.
Elle n’ira pas la rejoindre,
Trop peur de s’en prendre une pour le coup.
Elle fixe l’extérieur un moment écoutant les cris venus d’en bas.
Scrutant l’entrée au cas où elles arriveraient.
Temps qui tourne au ralenti dans sa tête.
Un sourire quand il passe la grille.
Se dire que l’Aye est entre de bonnes mains.
Elle se tourne vers celle nommée Natt,
S’avance de quelques pats.


Moi c’est Aphélie...enchantée.

Elle sourit, sait qu’elle aurait pu se présenter avant,
Mais n’en avait pas l’envie.
Elle a préféré laisser aux autres le soin d’expliquer pour retrouver son calme.
La Baile entre à nouveau dans la pièce.
Aphé la suis du regard sans ouvrir la bouche,
S’approche de l’armoire à son tour et en sort des verres.
Sourit à la dernière arrivée qui répond à la question de la Baile alors que celle-ci quitte déjà la pièce.
Décidément elle a le feu aux fesses.


T’inquiètes pas pour Aye, Natt...elle ira mieux après, enfin j’pense.

Chopper la bouteille et cette fois-ci partager le contenu dans les verres déposés.
En tendre un à barbi et à Natt, lever le sien.


De quoi te mettre à laisse...Santé !

Le verre est vidé d’un trait,
Elle ne cherche même pas à savoir ce qu’elle boit.
La tête se tourne vers le couloir.


Bon...qu’est ce qu’elles foutent ses copines ? J’espère qu’elles se sont pas tous faits crevés en route...
--Drizz_le_fol
[Sur un lit dans la tête de Drizz toujours]

J'ai couru vite. Pis j'l'ai trouvé la main nourricière. Elle m'a conduit en haut. On a bien grimpé. Mais elle doit pas sentir grand chose, s'est trompée d'porte. Mais la voilà celle qui me pardonne tout. Elle a l'air mal en point. J'men vais te la réveiller.

Odeur de viande qui me chatouille le nez. Une chose à la fois. Réveiller celle là vite fait, pis aller manger.

Grognement sourd, c'est quoi cette main ? M'embête elle. Odeur de viande dessus. Faim. Faim. Bouge pas l'endormie. Faim. Viande sur cette main qui m'embête. Quel gout a t'elle ? Wouf testons ça.

[Vue de l'extérieur de la bête]

Sautant d'un seul coup sur la main qui passe et repasse dans les cheveux de Mys, le chien l'attrape dans un grand claquement de mâchoire. Les crocs sont bien resserrés dans cette chair à l'odeur de la viande servit un peu plus tôt. Lâcheras pas de si bon cœur le Drizz.
Bireli
De la cour intérieure à la salle commune

L’tondu éclate de rire, passe sa pogne sur l’épaule d’la gamine démâtée et la presse contre lui en s’dirigeant vers l’intérieur du Palazzo, supportant à moitié l’poids claudiquant d’la voisine avinée… du p’tit murmure vient s’glisser à l’oreille… juste à portée du lobe, qu’il aurait pu croquer d’un mouv’ment d’dents sec et précis… l'idée s'dégage en un batt'ment d'paupière...

Laisse vivre ta folie… fais en qu’à ta trogne, sois c’que tu veux… t’es libre… et tu sais tous les risques que ça comporte, y compris c’lui d’te r’trouver avec un oreiller sur ton museau quand tu dors… la dague qui t’rentre dans l’échine dans un couloir…
Dis toi qu’t’es entourée des zigues les plus barrés que j’connaisse… repousser les limites, c’est du quotidien… reste à vivre ensemble ou à s’retrouver la gueule sur l’carreau sans rien capter de c’qui arrive…


Le collectif ou la solitude… j’ai choisi…

Les doigts s’relachent, ils arrivent aux portes… le sourire s’agrandit et l’rasé s’tourne vers les deux guss laissés à l’entrée… un clin d’œil s’lache au Gilles, toujours aussi discret…

Grilles fermées, personne n’entre sauf les Rouges qu’vous avez d’ja croisés…
Les autres, faites les patienter et s’peler un peu les miches… c’pas un moulin, ni un hospice charitable… quoique…
Si y’a d’la visite, hésitez pas à gueuler… j’vous apporte à grailler quand c’est prêt…


Un signe de tête en réponse et une paluche qui s’agite d’un air de dire casse toi, implorant l'aide d'une concentration nécessaire pour la partie d’dés entamée… du vieil aléatoire et la croyance qu'une chance tombe à point dans un bec quand il est l'heure... prenant... la dernière qu'il avait faite mettait en jeu un bouffon, s'était terminée dans l'sang et du r'pos forcé... du tcho qui s'fait pas et qui reste coincé entre les mondes...

Quelques pas à l’intérieur alors qu’il s’écarte d’Aye, s’assurant auprès d’une colonne qu’elle s’éclate pas la tronche par terre… les flammes dansent, les donzelles sont effectiv’ment là et ça picole à vide… s’approche d’l’Oiselle, caresse ses lèvres avant d’se les réapproprier… un goût d’poire et des vapeurs d’alcool, ça s’parfume l’haleine et l’crâne avec la goutte d’la cave de Mara et ça en fait profiter les proches, que d’mande un peu d’bonheur pour cavaler en gorge… quelques mots lachés à son attention puis un salut pour Diab et Natt la pogne dressée… il observe la viande séchée et l’pain trainer sur la table, hoche la tête de droite à gauche…


Salut à vous… c’qu’on fait pas pour rien foutre…
Z’avez sorti réserves de guerre, du bien dur comme la pierre… bande de rats… étant donné qu’on cavale pas les routes, on peut p’t’etre s’permettre, pour une fois, d’se faire une vraie grosse bouffe… ensemble… du genre qui mérite de squatter un plumard après…
On s’rait à combien à becter dans l’coin c’soir ?


Ouais... il s'sociabilise parfois, fait rar'ment d'efforts et quand il en fait, c'trop flagrant pour être honnête... il avale un rire, s'pose en condition sincère de c'lui qui s'engage à faire à bouffer pour la troupe... s’interrompt, dresse l’oreille… un aboiement plus en haut, un r’gard vers l’plafond et quelques instants d’silence… ça détale sur l’parquet, un hauss’ment d’épaule et ça plisse un œil suspect vers les donzelles présentes…

On a un clebs maint’nant ici ? C’t’à qui l’cabot ?

Sa besace s’pose sur la table… s’fait fouiller les entrailles, l’rasé récupère sa boite qu’il fout à l’arrière de son futal et une poignée d’ciboulette chopée sur la route qu’il lâche sur la table… il s’approche du feu, r’balance une buche dedans histoire de bien gaver l’âtre remplie à foison et s’réchauffe les phalanges un instant…
_________________
Diabolikbarbiturik
L’arrivée de Natt l’avait sortie de son attente et elle s’était rapprochée des filles. Un verre tendu par aphélie, avalé d’un trait,
faisant naitre en elle le feu de l’alcool glissant lentement jusqu’à son estomac. Une douce chaleur et un gout surprenant lui laisse
échapper un sourire et lui fait oublier cette attente interminable un bref instant .


Bon...qu’est ce qu’elles foutent ses copines ? J’espère qu’elles se sont pas tous faits crevés en route...

Elle hausse les épaules sans un mot, laisse échapper un long soupire de lassitude, une impression la hante, l’impression qu’elles ne viendront pas.
Elle avait raison l’aveugle, elle ne doit pas en valoir la peine. Ou alors serait la peur de traverser les ruelles de la cour, ce quartier si mal fréquenté,
pour des dames toutes en dentelle et sentant la violette à en gerber.


Puis soudain, une voix, telle la douce mélodie d’une berceuse vient lui secouer le tympan, et pourtant c’est une voix grave, mais qu’elle reconnait de suite,
celle-ci résonne dans toute la pièce.



Salut à vous… c’qu’on fait pas pour rien foutre…
Z’avez sorti réserves de guerre, du bien dur comme la pierre… bande de rats… étant donné qu’on cavale pas les routes, on peut p’t’etre s’permettre, pour une fois, d’se faire une vraie grosse bouffe… ensemble… du genre qui mérite de squatter un plumard après…
On s’rait à combien à becter dans l’coin c’soir ?

On a un clebs maint’nant ici ? C’t’à qui l’cabot ?


Sourire à l’arrivant et vision d’un festin qui pourrait prendre place sur la longue table de la grande salle. Image d’un repas familiale, imaginant chacun
assis autour de celle-ci, ce serait une première pour elle, elle secoue la tête, reprend ses esprits et lâche au Bire, l’imaginant derrière les fourneaux.


Et c’est toi qui fait la cuisine ? Parce qu’il est possible qu’on soit beaucoup plus que prévu

Petit clin d’œil balancé aux filles, grand sourire et même petit rire.

Ha oui, quand au chien, c’est celui de l’invité de Baile, un invité un peu particulière, mais je lui laisse le soin de t’expliquer,
dès qu’elle nous aura rejoint.
Bon en attendant tu prendras bien un verre avec nous ?

Elle chope un verre derrière elle et s’adressant à aphélie elle dit

Tu compte finir la bouteille toute seule ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 41, 42, 43, ..., 57, 58, 59   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)