Mysouris
[Chambre inconnue, lit inconnu]
Grelotante de froid, la captive se demande pourquoi les chambres ne sont pas chauffées. Avant même qu'elle pense à poser la question à Rebaile, elle se sent comme un petit enfant qu'il faut vêtir. Ne dit rien, ne fait rien. Suffisamment de douleurs, de souffrances et d'humiliation pour ne plus rien faire d'autre que de se laisser faire sagement. Et puis, elle est si délicate quand elle veut la Baile. Sourire léger qui se dessine sur les lèvres de Mysouris.
Bientôt une couverture la recouvre, et elle se sent mieux. Froid qui s'estompe et chaleur qui s'installe à la place. Plaisir retrouvé. Bonheur simple. Chaleur.
Tauras lesprit moins engourdi comme ca, ma belle, pour répondre à mes questions
Jveux savoir, pour commencer, si Nanny risque de spointer à la Cour, ou si elle enverra des larbins à sa place ?
Question encore, toujours la même. Mys a promis qu'elle parlerait, mais pour le moment trop attachée à ressentir la douce chaleur qui commence à se diffuser elle en oublie de réfléchir et de répondre à cela.
Ses lèvres s'ouvrent au moment où Rebaile lui colle un baiser en lui indiquant qu'elle la laisse seule à nouveau un moment. La blanche frissonne au souvenir évoqué des rats. Mais cette fois Drizz est là.
Pas qui s'éloignent avant de revenir prestement. Bruits de vaisselle. Et un nouveau baiser qui fait frissonner l'otage malgré elle. C'est qu'elle commence à apprécier ces baisers qui viennent au moment le plus étrange.
Les pas s'éloignent à nouveau, et la clef tourne dans la serrure. Prisonnière pour de bon. Drizz qui s'était couché contre elle se lève et se dirige vers l'assiette posée tout près. Odeur de viande qui titille les narines de Mys.
Elle s'assoit dans le lit, gardant la couverture au plus près. Tendre la main, disputer un bout de viande à Drizz. Celui ci grogne, il est affamé. Mais il laisse la main emporté une bonne part avant de s'approprier le reste prestement.
Repas absorbé rapidement. Et puis se laisser aller un moment au calme actuel. Question qui revient à ses pensées. Qui viendra ? Nanny en sera t'elle ? Elle sait, la lieutenante que la GA s'en veut de n'avoir rien pu faire pour elle en Bretagne. Soupire. Qui donc viendra ? Quelle réponse satisfera Baile ? Etrange pensée qui l'envahit. Une réponse lui donnera t'elle droit à un baiser ? Norf.
Finalement les pas ne revenant pas, Mysouris se lève doucement sur la pointe des pieds. Douleurs qui l'envahissent sous l'effort important. Jambes qui soutiennent à peine. Debout maintenant, elle tate les points douloureux. Vestiges de lanière de cuir. Brulures peu profonde, parfois couverte de sang séché. Cicatrices qui recouvriront des cicatrices plus anciennes. Parcours du doigt la profonde entaille laissée par une épée dans son flanc, dans son bas ventre. Elle sait qu'il y en a d'autres dans son dos, sur les jambes. A quoi dont peut elle ressembler à présent ?
Et de remarquer que son bras droit la lance. Retirer le pansement de fortune et passer un doigt délicat sur les bords de la plaie. Sang sec qui recouvre la gravure. Elle retient son souffle retraçant le contour de la blessure dans l'air. Un R. Rebaile. Grimace. Elle lui appartient, oui pour sur.
S'asseoir un instant afin de reprendre son souffle. Pour mieux se relever, aller vers le côté le plus froid de la pièce. Une fenêtre. S'ouvre t'elle ? De la main gauche elle cherche le système d'ouverture. Le trouve, et ouvre la fenêtre. Passe une main dans le froid glacé. Où est elle ? Quelle hauteur ? La main cherche un repère et rencontre un barreau. Impossible de sortir par là. Soupir. Refermer la fenêtre, et retourner dans le lit bien au chaud. Réfléchir à celles qui seraient assez téméraire pour venir à son secours.
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Ecuyère Dame Blanche
L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Grelotante de froid, la captive se demande pourquoi les chambres ne sont pas chauffées. Avant même qu'elle pense à poser la question à Rebaile, elle se sent comme un petit enfant qu'il faut vêtir. Ne dit rien, ne fait rien. Suffisamment de douleurs, de souffrances et d'humiliation pour ne plus rien faire d'autre que de se laisser faire sagement. Et puis, elle est si délicate quand elle veut la Baile. Sourire léger qui se dessine sur les lèvres de Mysouris.
Bientôt une couverture la recouvre, et elle se sent mieux. Froid qui s'estompe et chaleur qui s'installe à la place. Plaisir retrouvé. Bonheur simple. Chaleur.
Tauras lesprit moins engourdi comme ca, ma belle, pour répondre à mes questions
Jveux savoir, pour commencer, si Nanny risque de spointer à la Cour, ou si elle enverra des larbins à sa place ?
Question encore, toujours la même. Mys a promis qu'elle parlerait, mais pour le moment trop attachée à ressentir la douce chaleur qui commence à se diffuser elle en oublie de réfléchir et de répondre à cela.
Ses lèvres s'ouvrent au moment où Rebaile lui colle un baiser en lui indiquant qu'elle la laisse seule à nouveau un moment. La blanche frissonne au souvenir évoqué des rats. Mais cette fois Drizz est là.
Pas qui s'éloignent avant de revenir prestement. Bruits de vaisselle. Et un nouveau baiser qui fait frissonner l'otage malgré elle. C'est qu'elle commence à apprécier ces baisers qui viennent au moment le plus étrange.
Les pas s'éloignent à nouveau, et la clef tourne dans la serrure. Prisonnière pour de bon. Drizz qui s'était couché contre elle se lève et se dirige vers l'assiette posée tout près. Odeur de viande qui titille les narines de Mys.
Elle s'assoit dans le lit, gardant la couverture au plus près. Tendre la main, disputer un bout de viande à Drizz. Celui ci grogne, il est affamé. Mais il laisse la main emporté une bonne part avant de s'approprier le reste prestement.
Repas absorbé rapidement. Et puis se laisser aller un moment au calme actuel. Question qui revient à ses pensées. Qui viendra ? Nanny en sera t'elle ? Elle sait, la lieutenante que la GA s'en veut de n'avoir rien pu faire pour elle en Bretagne. Soupire. Qui donc viendra ? Quelle réponse satisfera Baile ? Etrange pensée qui l'envahit. Une réponse lui donnera t'elle droit à un baiser ? Norf.
Finalement les pas ne revenant pas, Mysouris se lève doucement sur la pointe des pieds. Douleurs qui l'envahissent sous l'effort important. Jambes qui soutiennent à peine. Debout maintenant, elle tate les points douloureux. Vestiges de lanière de cuir. Brulures peu profonde, parfois couverte de sang séché. Cicatrices qui recouvriront des cicatrices plus anciennes. Parcours du doigt la profonde entaille laissée par une épée dans son flanc, dans son bas ventre. Elle sait qu'il y en a d'autres dans son dos, sur les jambes. A quoi dont peut elle ressembler à présent ?
Et de remarquer que son bras droit la lance. Retirer le pansement de fortune et passer un doigt délicat sur les bords de la plaie. Sang sec qui recouvre la gravure. Elle retient son souffle retraçant le contour de la blessure dans l'air. Un R. Rebaile. Grimace. Elle lui appartient, oui pour sur.
S'asseoir un instant afin de reprendre son souffle. Pour mieux se relever, aller vers le côté le plus froid de la pièce. Une fenêtre. S'ouvre t'elle ? De la main gauche elle cherche le système d'ouverture. Le trouve, et ouvre la fenêtre. Passe une main dans le froid glacé. Où est elle ? Quelle hauteur ? La main cherche un repère et rencontre un barreau. Impossible de sortir par là. Soupir. Refermer la fenêtre, et retourner dans le lit bien au chaud. Réfléchir à celles qui seraient assez téméraire pour venir à son secours.
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Ecuyère Dame Blanche
L'histoire dont vous auriez pu être le héros