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[RP] Le Palazzo

Meremathilde
La porte s'ouvre... Une odeur alléchante émane dès cuisine, l'bide s'met à gueuler. Toussotte pour étouffer l'bruit. Une blonde qui s'pointe, sûrement la filante. La tête y tourne tant d'faim que d'émoi. L'souffle coupé lorsqu'elle la scrute d'haut en bas. La première impression est souvent déterminante. Vrai qu'elles sont faites du même bois, la vieille et la rouquine. Après tout, l'fruit tombe jamais loin de l'arbre. Aisé donc pour la Madà de capter l'pourquoi, l'comment et d'ressentir le lien qui uni l’étoile pis sa rouquine. Tout ça en l'espace de quelques secondes, l'temps que s'croisent des mirettes pour plonger en profondeur. De palper de l'âme dans un silence qui pourtant en dit long.

L'aurait jamais cru aussi brillante, aussi troublante. S'retient pour pas la serrer dans ses bras d'peur de l'étouffer. Elle a toujours eu du mal à contenir son trop plein la p'tite mère.

Aphélie a écrit:
Mais qu’est ce que vous faite ici ? Si Mir apprend que vous êtes venue là seule elle va m’étriper ! Vous n’avez donc pas de pigeon ?


Entendre d'la blonde la fait sortir d'ses pensées vagabondes. L'bécot mi-ouvert pour laisser passer l'air. Le r'ferme vite histoire d'pas paraître trop niaise pis d’enfiler sa carapace. Pas question de s’laisser envahir par l’émotion. Avale sa salive, lèvres qui s’tirent moqueusement dans un coin avant d’rétorquer :

Les pigeons j'les ai déplumés pour m'faire d'la graille. Pis pour être honnête, c'est point en vous gribouillant missive que j'aurai pu trouver asile. Parce que c'est d'ça dont j'aurais besoin...

Paluche qui tortille du jupon troué, m'mordillement une lèvre qui d’vient bleutée. Toujours aller droit au bout sans détour, sans chichi, même si parfois s'trouve bien culotée. Au moins, elle obtient l'heure juste sans tergiversation. Pas d'patience, pas t'temps à perdre, la vie est trop courte.

Quant à la Mirlyne, elle a point son mot à dire hein!! C'toujours ben moi, la mère, pas l'inverse. D'toute façon, la route à suivre en cas d'besoin, c’est elle qui me l’a r’filer. Vous passe son bonjour d’ailleurs. Me v'là donc avec c'te p'tite bretonne aussi perdue que moi, à quêter de l'hospitalité.

P'tit coud coude à sa voisine Bretonne, en guise de solidarité. L'ivrognesse continue sa tirade mettant en profit son argumentation...

J'vous d'mande pas charité juste échange de bons procédés. En contre partie d'une paillasse, d'quoi se remplir la panse pis d'vot' protection, nous, on pourrait s'occuper rapaillez un brin vot' palace. En plus, la Gwennie pis moi, on s'y connait pas mal en herbage, en soins pour des maux d'tout genre. J'vous offrirais bien d'préparer d'la boustiffaille mais j'crois que vous avez c'qui faut en matière de cuistot. J'ai la narine qui frétille juste à l'odeur.

S'demande bien c'qui glande derrière c'te porte qui appelle à la mangeaille. S'reconcentre sur sa proposition. La bouille enthousiaste, la Madà, aussi orgueilleuse que désespérée, sort de sa besace quelques fioles pis sacs d'herbe. Les mains pleines, un brin tremblantes, vu l'manque de bibine qui s'fait sentir. V'là qu'elle échappe les sacs sur l'sol en voulant rattraper d'justesse une fiole. S'accroupit pour ramasser son bardas, malaise qui s'fait sentir. A jamais voulu s’avouer que c’est la picole qui l’a fait t’nir ou qui la détruit, ça d'meure à voir. Un brin honteuse de son état précaire, la vieille hésite puis ajoute d'un ton déterminant.

Au final, vous s'rez pas perdante de l'échange mais j'veux point d'compassion. La pitié ça m'pue au nez pis c'pas l'genre d'la maison, j'crée ben. J'compte pas m'incruster d'toute façon, juste le temps d'me trouver endroit où pouvoir gagner ma croûte. À vous d'voir si l’offre est alléchante pour vot’ collectif.
Bradbury
Après quelques moments d’errements, elle tombe sur une bâtisse avec une grille devant et des gardiens qui n’avaient pas l’air d’avoir le sourire facile.
Est-ce le Palazzo ? A les entendre ça semble bien.

Elle se sentait une peu comme une funambule prête à glisser d’un côté ou de l’autre et faisant tout pour rester en équilibre. Elle sait que Mysouris est là et que les Dames Blanches vont venir la chercher, ce qu’elle devrait faire aussi normalement et pourtant, elle venait pour une toute autre raison, complètement en décalage avec la réalité du moment.

Fêter un anniversaire, déjà dépassé et répondre à une invitation lancée sous forme de défi, c’était bien d’elle comme idée d’y répondre.
Elle observe un moment les allées et venues et se décide enfin à avancer avec son étrange équipage, un âne, pourvu de ce qui semblait être des présents, d’un côté un gros caillou, solidement fixé et de l’autre un gros jambonneau qui dépassait du sac dans le quel il se trouvait.

Elle avise le gardien.
Bonjour ! J’ai des présents pour une certaine Diabolikbarbiturik, sur cet âne que vous voyez là. Vous voulez bien le lui faire parvenir ainsi que cette missive qui l’accompagne? vous lui direz que la messagère attend la réponse devant ses grilles.
Merci d’avance.

Elle tend la longe de l’âne et la missive.

Citation:

Salut Diab !

Comme tu le vois, je réponds à ton invitation. Oses, n’osera pas, finalement j’ose.

Je t’envoie en premier les présents, pour ton anniversaire, quoique dépassé. Comme je te le disais, je n’arrive pas à faire un choix entre les deux, du coup je t’envoie le caillou et le jambonneau.

J’ai pris bonne note de l’inconvénient du caillou et à toute fin utile, j’ai résolue je crois le problème, c’est un gros caillou, difficile à soulever, comme ça si l’envie te prenais de me le lancer, j’aurai le temps d’effectuer un « repli stratégique », n’est-ce pas que c’est une bonne idée ? L’avantage de ce gros caillou ? Tu pourras toujours t’asseoir dessus pour partager le jambonneau.

Enfin, bref ! Je suis donc arrivée dans cet endroit improbable dont nous avons tant parlée.
Que faisons-nous ? A toi l’initiative, je suis devant les grilles.

Brad
La Condé


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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Gwennie
Gwenn serra plus fort sa cape contre elle en entendant le portier lui causer. Elle crispa sa machoire pour pas répondre , se disant qu'à la mine du bonhomme valait mieux pas ramener sa fraise. Elle passa devant le chien et farfouilla dans sa besace ... Elle en sortit discretement un bout de pain doux rassis et le lui balança en douce... ça mangerait pas de pain d'essayer de s'en faire un copain.

Elle se demandait ce qu'elle venait faire dans cette galère quand Ma lui dit de ne pas oublier de respirer... En même temps, un poids sur sa poitrine lui fit
soudain remarquer qu'elle etait en apnée...Elle colla au train de la vieille les yeux grands ouverts, tendue comme un arc... Le bruit d'une chope se fracassant la fit sursauter et c'est avec appréhension qu'elle suivit la conversation de Ma avec une jeune femme aux yeux extraordinaires.

D'un coup elle ressentit le malaise de Ma comme si c'était le sien... Les regards qui s'echangaient appartenaient à l'indicible mais elle sentit son amie vaciller alors que sa gouaille reprenait le dessus. Elle allait poser sa main sur son épaule quand la Mère laissa tomber son bardas par terre.

Elle s'agenouilla aussitôt pour l'aider et remarqua les mains tremblantes de la tavernière... Elle leva un regard vers elle, se souvenant de son père dans cet état... Elle soupira de n'avoir pas compris plus tôt en l'aidant à se relever. Les odeurs s'échappant de la cuisine, son estomac se remit à gargouiller...Y a pas le cuistot serait dur à battre...
Mysouris
[Toujours avec les autres en bas dans la salle commune]

Une douleur fulgurante qui vient se plaquer sur sa joue, aussitôt la blanche se tait, coupée dans son discours par un :

Ferme là ! T’as déjà fait assez de dégâts comme ça !

suivi de près d'un :

Tu la ferme ou j’passe direct au dessert !

Et la voila qui décolle pour atterrir sur un siège où elle s'affale à nouveau. Une angoisse folle la prend quand elle entend que le Drizz est malmené pour être mis dehors. Seule à nouveau. Pourtant elle sent une présence qui ne lui semble pas étrangère, sauf en ce lieu.

Image qui se forme dans son esprit tordu et embrumé. Une berrichonne. Amberle ? Mais non pas potib' que ferait elle là ? Pourtant cette voix ressemble à la sienne. Prostrée elle rumine ses sombres espoirs et désespoirs.

Le temps semble infini, et dehors elle entend Drizz gueler comme un beau diable, et puis un cri de douleur et plus rien. Tremblements en imaginant le pire. Et se ramasser encore un peu plus sur elle même. Disparaitre pour de bon.

Mais elle est encore là, et elle sursaute quand quelqu'un s'approche, lui tape sur l'épaule et lui dit :

Elles t’ont lâché tes sœurs, elles ne viendront pas, sont trop occupée ailleurs surement pour ça, peut être même qu’elles ne se sont pas aperçu de ton absence.

Elle aurait envie de crier, de hurler que personne ne viendrait, ou alors qu'elles viendraient toutes. Mais elle n'ose plus rien dire. La gifleuse est là quelque part. La folle peut être n'est pas loin. Et Baile est partie.

Envie d'être ailleurs, loin, mais pourtant c'est ici qu'elle est et demeure, sans possibilité de fuite. Et un plan se dessine dans sa tête, elle s'évade en pensée, et rentre chez elle triomphante à la commanderie. Soeurs entre soeurs, oui mais elle est une soeur oubliée, perdue et pitoyable. Elle se sent plutôt soeur parmi les loups.

Au bout d'un temps elle ose ouvrir les lèvres pour poser une question d'une voix faible mais distincte : Amb' ? C'est toi ?

Muscles contractés elle s'attend à tout pour ces 4 mots prononcés.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Diabolikbarbiturik
Elles t’ont lâché tes sœurs, elles ne viendront pas, sont trop occupée ailleurs surement pour ça, peut être même qu’elles ne se sont pas aperçu de ton absence.

Elle venait à peine de finir sa phrase qu’un messager vint lui porter une missive


J’ai laissez le colis en bas il est quelque peut encombrant

Elle lut la lettre un sourire ce dessinait sur son visage, mais son estomac se serrait. Elle la relue plusieurs fois, alla jusqu'à la fenêtre essayant d’observer par celle-ci, si l’invité surprise était seule, mais de la où elle était elle ne voyait rien.

Et Bien je crois qu’on à enfin la visite tant attendue !

Ce tournant vers Mysouris elle lui dit :

Tu va avoir de la compagnie ma belle.

Regardant les autres elle dit

On a une invité de choix, attendez moi là je vais la chercher.

Elle se dirigeât vers l’entrée quatre à quatre, son cœur battant la chamade. Peu avant la grille, elle s’arrêta net. Tiens un âne ici ! Elle y aperçu le jambonneau et compris que ça lui était destiné Elle sentait en elle comme une excitation, mélange d’angoisse et de satisfaction, son sang bouillonnait en elle et pourtant elle frissonnait. Enfin elle aperçoit la dame blanche. Le sourire aux lèvres, mais pas rassurée elle scrute les alentours. Et elle lance sur un ton ironique

Tu es seule ? Tu tombe bien nous nous préparons à plumer quelques oies blanches, ton jambonneau sera parfait pour accompagner ce met. Quand au caillou, en effet un peu trop lourd à porter mais je le ferais graver, pour ne pas t’oublier.

Elle demande au garde d’ouvrir la grille, et fait signe à Bradbury d'avancer.

Après toi ! dit elle accompagné d'une reverence
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Bradbury
Attendant aussi tranquillement que possible ou du moins en donner l’air. Appréhension qui serre l’estomac face à l’inconnu comme au début des batailles auxquelles elle avait participée. L’impression de se conduire en insensée, de ce qui au début paraissait un défi et pourrait bien se révéler bien plus dangereux que prévu ou même imaginé. Mais cependant rester elle-même.

Elle entend des pas précipités, se retourne pour voir à travers les grilles une Diabolikbarbiturik tout sourire. Lequel ? Celui du chat qui a attrapé une souris ou se léchant les babines devant un pot de crème. A déterminer. Pour l’heure, cependant Diab vient à elle ou plutôt lui fait signe de venir, et en guise de salutations.


Tu es seule ? Tu tombe bien nous nous préparons à plumer quelques oies blanches, ton jambonneau sera parfait pour accompagner ce met. Quand au caillou, en effet un peu trop lourd à porter mais je le ferais graver, pour ne pas t’oublier.

Haussement de sourcil, lève les bras à mi-hauteur et fait un tour sur elle-même.
Comme tu le vois ! N’était-ce pas perceptible dans mon courrier ? Déçue ? Aurais-tu préférée que je sois accompagnée ?

A la mention du Jambonneau. Sourire. Ah, je savais bien qu’il aurait son utilité.
Graver le caillou ? C’est trop d’honneur pour une simple Dame comme moi, je suis touchée de cette attention. Pour ne pas m’oublier ? Tu as prévue de me faire disparaître déjà, alors que je viens à peine d’arriver. Je te préviens ce n’est pas dans mon programme du jour.
Ton bravache et ironique, comme à son habitude, avec un peu d’appréhension tout de même.

Après toi ! dit elle accompagné d'une reverence

Sourit à la révérence. Très jolie Diab ! cependant quelques progrès à faire encore pour que cela devienne naturel.

Si ça ne t’ennuies pas, je préfèrerai que tu me précède, au cas où ?!
tête qui se penche légèrement sur le côté avec un petit sourire en coin.

Mais avant, j’ai autre chose à faire. Enlève sa cape qui révèle son épée attachée dans son dos et la brandit au-dessus de sa tête, dans ce qui pourrait paraître un geste menaçant. Puis la tend des deux mains à Diabolikbarbiturik, en la regardant bien dans les yeux.
Je te la confie…Moment d’ hésitation, presque imperceptible, avant de rajouter. …Du moins pour l’instant.
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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Aphelie
[Dans le hall, puis la salle commune]

Echange des regards en vue de palper l’âme enfouie.
Un sourire qui se dessine sur le visage de la blonde.
Telle mère, telle fille.
Dans sa poitrine ça bat la chamade.
La rousse avait laissé les consignes :
Prendre soin de Mada.
Et Aphélie ne saurait briser une promesse,
Surtout pas quand celle-ci est faite à Mir.
Seulement...elle pense à l’inviter qui se trouve à côté et se demande si l’endroit est idéal.
La réponse de Mada la fait éclater de rire.
Y a pas de doute, elle reconnait bien là le répondant de sa jolie rousse.
Elle la laisse terminer sa plaidoirie,
Regarde les mains tremblantes devant elle.
La faim ? hum...à voir.
Elle s’accroupie pour l’aider à ramasser et lui dit :


Il y a de la place ici si ça vous dit, moi j’y vois pas d’inconvénients. Pour les autres je peux pas dire...mais j’ai fait une promesse et je la tiendrais. Soyez les bienvenues toutes les deux.

Elle sourit à la Bretonne qui ne paraît pas à son aise.
Elle connait cette impression,
De ne pas se sentir à sa place,
Mais de savoir qu’on doit être là.
Elle ne s’en va pas au final...cette impression,
Elle reste, encore et toujours.
Autre lieu même histoire...
Le regard c’est arrêter quelques secondes sur ce visage,
Puis elle secoue la tête avant de reprendre.


Vous parliez de protection Mada ? Contre quoi ? Vous avez des soucis ?

La question est directe,
Elle non plus n’aime pas tourner autour du pot.
A quoi ça servirait d’ailleurs,
Autant savoir à quoi s’en tenir.
Un instant d’hésitation, puis...


Par contre...je ne garantie pas que votre séjour soit de tout repos. On attend de la visite disons...plutôt animé je dirais.

Le sourire en coin de la jeune femme peux laisser penser à tout et n’importe quoi.
Léger frisson qui lui parcourt l’échine.
Le garde passe par la pour rejoindre la salle commune.
Sont elles là ?
Elle fronce les sourcils en voyant Barbi sortir.


Et Barbi ! Tu vas où ?

Visiblement pressé, elle continue sa route.
Haussement d’épaule et se relève d’un bon.


En tout cas pour ce qui est de l’échange de bons procédés...ici tout le monde met la main à la patte donc y aura pas de souci, mais c’est pas pour ça qu’on vous donnera le gite...c’est parce qu’on le veut bien.

Elle sourit et tend le bras vers la porte.

J’vous présente ?

Elle ouvre la porte sourire aux lèvres.

Les filles...j’vous présente Mada, la mère de Mirlyne, ma jolie rousse. Et la demoiselle c’est...heu...c’est quoi ton nom ? Na parce qu’on a déjà la berrichonne, alors j’vais pas t’appeler la bretonne quand même ?

Elle lui sourit.

Bon bref elles vont rester ici quelques temps si ça gène pas, plus on est de fous...J’vous laisse vous présenter, z’êtes des grandes filles...

Un regard vers la dame blanche.

Sauf toi, l’oie blanche, elles te connaitront bien assez tôt...

Elle s’approche de la table en faisant signe à Mada et à la bretonne de la suivre.
Trois verres remplis et tendu verre les nouvelles arrivées.
Passer la bouteille vers la gauche.


Qui en veut avant que j’la finisse ?

Lever son verre et...

Santé !
Diabolikbarbiturik
Elle était tendue mais ne voulait pas le laisser paraitre puis prend l’épée, presque vexée de ne pas y avoir pensée, puis la tend à l’un des gardes postés là.


Gardez ça c’est plus sur !


Et s’adressant à la blanche :

Je suis surprise, tu es venue seule ! Je vous pensais plus solidaire.

Elle avance ensuite dans les couloirs de la bâtisse, aperçois aphélie au loin qui retourne dans la grande salle, elle l’avait croisée précédemment avec deux personnes, mais pressée d’arriver en bas elle ne leurs avait pas porté attention plus que ça. Elle ouvre la porte et s’adresse aux autres narquoisement.

Regardez qui est là ! Celle-ci elle est à moi, puisque Wonderrany ne viendra pas.

S’approchant de Mysouris, elle lui tapote le bras et ajoute !

Tu as de la compagnie, mais ne te réjouis pas, on ne va pas vous laisser ensemble.

Puis revenant près de Bradbury, allez assis toi là et surtout ne bouge pas, je connais quelqu’un d’autre qui va être ravie de te voir, elle ne devrait pas tarder.

Puis s’adressant aux autres elle dit :

D’ailleurs elles sont où Baile et Aye ?

Puis soudain son regard se fige, elle la reconnaît mais n’en crois pas ses yeux. Jamais elle n’aurait pensé la voir ici. Elle sourit, s’approche, lui tapote l’épaule et dit :

Quelle surprise, mais que nous vaut l’honneur de ta présence ici ? Ca me fait plaisir de te revoir.

Puis se tournant vers Aphélie

Tu nous avez caché que tu attendais de la visite
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Gwennie
Gwennie ecoutait, Gwen regardait , Gwen sentait… une odeur acre et âpre, une odeur terrifiante , celle de la peur, de la colère sourde et rentrée. Diab’ la croise sans la voir , une fois , deux, fois … rebaile est passée… Gwen a reconnu sur ces visages la haine, la soif de vengeance … Elle entend à peine qu’on s’adresse à elle, se mouvant comme un automate dans un monde qui lui est étranger. Son nom ??? Arf, Gwennie, quel nom à la con…

Lorsqu’on tapote sur son épaule , elle se retourne brusquement . Diab’… Pas tout à fait Diab ‘, une autre qu’elle supposait mais n’avait encore jamais vu…

Que fait elle ici ?? L’étonnement de Barbi est légitime… Gwen respire à fond, regardant attentivement cette femme récemment rencontrée… Elle sent qu’elle est animée par la même soif qui l’a amenée ici… celle de la vengeance… la haine qui tord les boyaux , qui rend aveugle et sourd à la fois , qui occulte tout le reste, jusque la raison… Gwen n’avait jamais connu la haine jusqu’il y a peu...Même quand son père trop soul oubliait de la protéger des soldats qui « prenaient soin d’elle » en riant …Elle s’etait toujours placée au dessus du mal, ne le laissant jamais l’effleurer… Elle n’avait jusque peu jamais connu la haine…Et là , face à elle-même , que restait il ? Le voyage l’avait rendue affamée et épuisée… La haine elle ne la ressentait plus… Que venait elle faire là ? Elle ferma les yeux un instant avant de répondre, les yeux dans les yeux de Barbi…

« Ben , j’viens boire un coup… »

Elle saisit le verre tendu et l’avale d’un coup sec. Elle sourit à Ma .

« J’accompagne Ma ici présente… l’amitié n’a pas de prix, alors j’ai pas voulu la perdre… »
Diabolikbarbiturik
Tu viens boire un coup? Ici au Palazzo!

Diab' fut surprise de la réponse de son amie Gwennie, mais pour le moment elle avait autre chose en tête. Se venger, juste se venger.
Elle s'approcha de Bradbury, sortie sa dague et faisant glisser la lame sur sa joue elle dit :


On lui fait quoi à celle là? Vous pensez qu'elle est plus interessante que l'aveugle?

Elle la regarde droit dans les yeux et plante la lame dans le jambonneau qui avait été posé sur la table. Elle commença à entamé la chaire de celui-ci, puis après quelques tranches elle dit

Celui ci je le nommerais Mysouris, l'autre là on l'appela Bradbury et plantant d'un coup sec et vif la dague entiere dans le jambonneau elle ajouta et ça c'est Wonderranny !

Tout se disant que cette dernière ne viendrais pas, mais que ce jour viendrait et qu'elle pourrait enfin ce venger.

Allez buvons ! au souvenir !

Elle regarde Aphélie, lui fait un clin d'oeil et lui dit en levant son verre

A la mémoire de ton Père ! Et à Razor !
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Bradbury
[Devant les grilles]

Brad fronce le nez de contrariété en voyant Diab remettre son épée au garde. Tonnerre de Brest, elle avait espérée que Diab garderait son épée par devers elle. Et c’est donc un inévitable Oups ! à peine murmuré qui franchit ses lèvres comme à chaque fois que quelque chose ne se passe pas comme elle avait prévue.

Puis elle sourit à la remarque de Diab.

mais les Dames Blanches sont solidaires. Il se trouve simplement que j’ai toujours eu du mal avec les cadres prédéfinis, je suis une solitaire et je n’en fais qu’à ma tête. C’est comme ça, je n’y peux rien et je n’ai pas l’intention de changer.

Elle suit Diabolikbarbiturik dans le dédale des couloirs de la bâtisse, avant de se retrouver dans une grande salle.

[Dans la grande salle]

Diab se dirige vers une personne et Brad reconnaît alors Mysouris, visage tuméfié, visiblement malmenée. Son cœur se serre à la voir ainsi, mais elle préfère ne rien dire, à quoi bon.

Puis Diab s’adresse à elle.
allez assis toi là et surtout ne bouge pas Mauvaise idée, lui ordonner de faire quelque chose c’est surtout l’encourager à faire le contraire. C’est donc délibérément qu’elle s’asseoit à un bon mètre de l’endroit désigné. Assise, elle en profite pour mieux observer les résidents, du moins ceux qui sont présents dans la pièce.

Elle en connaît certains, Aphélie qu’elle a vue aux côtés de Cuculus, sans avoir jamais fais sa connaissance. Amberle, une ex ambassadrice du Berry, qu’elle a souvent côtoyée à la Chancellerie du Limousin. Elle fait le tour des visages, non les autres, elle ne les connaît pas, enfin elle ne le croit pas.

Puis elle voit Diab s’approcher d’elle et se demande ce qu’elle compte faire quand celle-ci sort sa dague. Elle déglutie quand elle lui glisse la lame de sa dague le long de son visage. Mais elle soutien son regard quand celle-ci essaie de l’intimider et y parvient, la bougre.
En même temps une colère sourde commence à poindre, ses narines palpitent, la tension monte, mais elle se maitrise. Elle comprend que Diab veut se venger, mais c’est une vengeance aveugle.

Elle continue de l’observer tendue, et au moment où Diab lève son verre, Brad saute comme un ressort, bouscule Diab et lui plaque le visage contre la table, récupère la dague fichée dans le jambonneau et lui applique contre la gorge, puis se tournant vers les autres.

Ne bougez pas !

Se penchant vers Diab, lui dit.
Que crois-tu donc pouvoir faire ? J’ai eu par deux fois l’occasion de te tuer, tout à l’heure en bas avec mon épée et maintenant. Et tu vois, tu es toujours en vie ! Ne l’oublie pas !
Puis elle leva la dague et la planta dans la table juste devant le visage de Diabolikbarbiturik. Puis se rassoit, prend un verre et le lève.

A la mémoire de Cuculus, un sacré personnage ! Puis regardant Diab. Au fait, tu n’as pas peur que j’ai empoisonnée le jambonneau ?
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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Diabolikbarbiturik
Elle passe machinalement la main sur son visage, un filet de sang lui colore les doigt. Elle mis celui ci dans sa bouche et rageait au fond d'elle même, elle figeat son regard dans celui de Bradbury, il en disait long. elle pestait de s'être laisser avoir comme une débutante, mais sa argne emplifiait, lui montrer qui elle est où la jouer fine et attendre le bon moment, celui où elle s'y attendrais le moins, prendre Mys pour cible, finalement elle n'en fera rien, finement, elle pris une des tranche découpée juste avant et avança jusqu'à Mysouris. Elle lui mis la dague sous la gorge, et dit :

Mange !

Ne quittant pas du regard Bradbury, elle maintenait fortement la chevelure de l'aveugle tirant par accoup.

Alors ton jambon il est comment? elle peut le manger?

Son regard était furieux, elle se disait qu'elle allait lui donner du fil à retordre celle là, rien a voir avec Mysouris.

Puis s'adressant à Aphélie

attache là ! c'est plus sure pour le moment, elle m'a l'air bien dévergondée,

Gwenny peut tu donner un coup de main à Aphé s'il te plait?

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Mysouris
La porte battait en tout sens. Entrée, sortie entrée encore et puis sortie. Combien de fois elle l'entendra cette porte ? Et toujours pour apporter une personne ou bien deux de plus, mais jamais celle qu'elle attends.

Et puis soudain, Diab sort et reviens accompagnée. Une nouvelle prisonnière si on en croit ses mots. Qui plus est, une qui devrait la réjouir. Mais l'aveugle est prise par autre chose : une douce odeur de jambon frais lui titille les narines, et elle sent la salive envahir sa bouche. Déglutir vite et rester là sans bouger.

L'oie blanche n'attends qu'une seule personne et elle doit retenir un soupire de temps en temps. Que fait donc Baile ? Où est elle ? Quand reviendra t'elle ?

La surprise la frappe pourtant de plein fouet. Comprends t'elle bien ce qui est dit là appuyé de coup de couteau ? Brad ? Que viendrait elle faire ici ? Mysouris sent sa respiration s'accélérer. Elle secoue la tête lentement. Non ! Non ! Pourquoi était elle venue ici ?

La situation lui échappe de plus en plus, il semble que Diab soit à la merci de Brad, mais que celle ci n'en fait rien. Incompréhension. Ou alors ? Brad serait elle comme elle même ? Car elle l'a reconnu, c'est bien la voix d'une de ses soeurs.

Sa dernière phrase semble faire réagir Diab. La prisonnière sent la tension qui est devenue presque palpable. L'odeur de jambon se rapproche, et avec elle le froid glacé d'une dague qui se pointe sur son cou. Gargouillement de stupeur, tentative de donner un coup de pied qui se solde en échec. La douleur est trop grande pour remuer violemment. L'autre lui agrippe le cuir chevelu d'une main à présent, et la tranche de jambon est toute proche. Mysouris se fichait bien de savoir si elle était empoisonnée ou non, elle avait faim. Sa rage revenait. Pourquoi donc était ce toujours à elle que les autres s'en prenait ? Pourquoi ne pas la donner à Brad cette tranche de jambon ? plutôt que de la laisser là proche mais inaccessible.

La volonté était là de se débattre, mais le corps ne suivait plus depuis longtemps.

Il semblait que Brad allait vraiment la rejoindre. Les poings se serrèrent. Pourquoi était elle venue ici ? Son bras droit la rappela à l'ordre, mais elle ne fit rien pour s'y soumettre, laissant la douleur l'envahir et la colère la submerger. Sentiments qu'elle connaissait bien à présent. Douleur. Rage. Faim. Solitude. Toujours, et surement à jamais. Sa soeur était là par hasard, c'était sur. Personne ne viendrai.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Gwennie
Gwennie vit Diab' se detourner aussi vite d'elle qu'un eclair... Elle en fut soulagée dans la mesure où elle semblait possédée par le démon de la vengeance qui allait jusqu'à deformer ses traits.

Le coeur des femmes...


Elle posa son regard sur la femme au visage tumefié à l'autre bout de la salle . Elle eut pour reflexe d'aller la voir pour l'aider mais se souvint à temps des avertissements de Ma. Elle déglutit peniblement alors qu'une nouvelle venue accompagnait Diab dans la salle.

Gwen eut soudain la sensation que les choses allaient vite dégénerer...elle sursauta alors que Diab se retrouvait la tete coincée sur la table mais jugea qu'elle s'en tirait bien.

Puis elle s'entendit interpeller.

Ses yeux s'agrandirent de stupeur.

ben tiens ,t'as raison...

Elle fixa Diab' d'un regard d'une dureté adamantine.

" dis voir, tu veux jouer , tu joues toute seule ma belle. Moi je suis pas là pour me meler de ce qui me regarde pas. je suis là par la force de l'amitié pas pour la violence , que je réprouve par ailleurs... à part une fessée de temps à autre ...

Elle sourit en coin avant de claquer d'un coup sec.

Je suis une guerisseuse , pas une tueuse. Si ça derange , je prends la porte et on en parle plus.
Bradbury
Le regard de Diab en disait long et semblait la transpercer. A jouer à chat, cela pouvait s’avérer dangereux et la tension était palpable. Elle voyait la rage monter en Diabolikbarbiturik. Elle grimaça intérieurement en voyant Mysouris prit pour cible, mais elle n’en laissa rien paraître.

Puis elle sourit tout en soutenant le regard de Diab .

ça fait drôle d’avoir face à soi quelqu’un qui a du répondant, non ? Tu croyais que j’allais me laisser faire sans réagir ?

Vas-y Mys manges-en sans crainte, reprend des forces tu en auras besoin ! Ne t’inquiète pas Wonder viendra.


Toujours les yeux dans ceux de Diab, elle prend lentement un morceau de jambonneau qu’elle fourre dans sa bouche et hausse les sourcils d’un air gourmand, tout pour embêter Diab.
Humm ! C’est bon ! Un autre morceau Diab ? fait le geste de le lui tendre. Puis Diab s’adressa à ses amies.

attache là ! c'est plus sure pour le moment, elle m'a l'air bien dévergondée,

Gwenny peut tu donner un coup de main à Aphé s'il te plait?


Pourquoi ne pas le faire toi-même ? Tu as peur de ne pas avoir le dessus ? Dit-elle avant que l’une des personnes désignées répondent.


Je suis une guerisseuse , pas une tueuse. Si ça derange , je prends la porte et on en parle plus.


Brad sourit à Diab et hausse les épaules Tu vois? tu n'as plus qu'à te débrouiller toute seule!

[HRP: rectification du post pour incompréhension d'un terme!désolée! ]
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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
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