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[RP] Le Palazzo

Meremathilde
Ça plaidoirie achevée, son bardas d'herbes pis d'fioles rapaillé, grâce à l'aide de sa blancheur, la Madà s'relève. Yeux rivés dans ceux d'la filante qui lui rétorque de la franchise accueillante.

Aphélie a écrit:
Vous parliez de protection Mada ? Contre quoi ? Vous avez des soucis ?


Contre quoi? Contre qui?

Sourire en coin qui trace une ou deux rides sur l'bécot d'la mère. L'adversaire a multiple visages, caché ici et là au tournant d'un chemin, sur d'la route qui tire à sa fin.

Ma pire ennemie, tu l'as pas encore rencontrée. Elle s'immisce subtilement, sans que tu t'en rendes vraiment compte, jusqu'au jour où surprise, est là, riant cruellement de ta pomme qu'elle a fripée, de ta force qu'elle a sapée, de ta douleur qu'elle t'inflige sans r'mord. Elle a noyé tes aspirations au changement, tué un par un tes rêves qui s'pointent maintenant trop réalistement dans ton sommeil de peur de pas pouvoir s’réaliser. Sa complice, la faucheuse, a fait aussi ses ravages, à deux c'est plus facile d'isoler sa victime pour mieux la dévorer. Surtout quand t'as pas pris la même route que les biens pensants, que t'as préféré défricher du sentier dans d'la forêt dense où tu t'es souvent perdue.

S'approche de la lumineuse blondine, longe un doigt rabougri l'long d'sa joue satinée. Entre ses chicots, d'un souffle, l'nom de l'ennemi est révélé.

La vieillesse...

Ma seule porte de sortie, c'est d'pouvoir vous contempler un brin, m'abreuver d'vot' jeunesse qui garde encore espoir du changement, qui a encore c'te rage intérieure.

Sans r'tenue, passe du coq à l'âne pour point s'faire fataliste.

Diantre que t'es belle, j'comprends ma rouquine d'avoir tourné d'l'œil, même si j'suis point de c'te penchant là.

Se hisse sur la pointe des pieds, pour atteindre un front et y déposer bécot.

L’invitation à la suivre s’fait pas attendre, tire d'la menotte la Gwennie pour passer la porte. L'odeur d'bonne graille parfume la pièce, y donnant réconfort parmi d'la bouille truande comme elle aime en côtoyer. Plaque un large sourire sur sa trogne, hochant d'la caboche en guise de salutations. R'garde la donzelle amochée dans l'fond. À chacun de supporter sa douleur.

L'oie blanche? Un peu coriace comme viande, vrai qui faut l'attendrir avant d'la faire cuire. En plus si d’autres se ramènent, y’aura somptueux festin.

S'pose le fion sur un banc, chope le verre qu'elle boit cul sec avant d'essuyer l'bécot du r'vers d'la manche. S'approvisionne à nouveau, finissant la bouteille sans scrupule. L'manque est plus fort que la gêne. L'tremblement d'paluche s'apaise un brin, la vieille retrouve sérénité éphémère. R'garde la chamaillerie qui la fait pouffée d'rire. Écoute la Gwennie qui tente de prendre sa place. La matrone sent l'besoin d'poser les choses à sa façon. Pointe du menton vers sa comparse.

La p'tite est avec moi. J'ai beau la surnommer blancheur, est point d'la même race que vot' oie. S'ra donc pas nécessaire de cogner, elle est juste un peu tendue. La picole pis la boustifaille suffiront à la tâche. Elle pourrait même vous êtes utile.

Zieute le cuistot, concentré à la besogne. Pénard, l'air serein mais l'œil presque désabusé. Croit deviner d'qui il s'agit mais bronche pas pour autant... Laisse v'nir, ils auront bien l'temps faire plus amples connaissances.


HRP : Éditer pour répondre au poste de Bradbury, et éditer à nouveau parce que j'avais point pigé qui d'mandait à qui... Bon j'vais roupiller, j'verrai plus clair après.
Diabolikbarbiturik
Pourquoi ne pas le faire toi-même ? Tu as peur de ne pas avoir le dessus ?

Elle ne la lâchait pas des yeux, Brad avait décidé de lui en faire voir, elle lâchât Mys, s’approchât de Brad, pris sa tête entre les deux mains, avec le risque de se retrouvez à terre, elle avait du répondant l'oie blanche et lui collât une bise sur le front. Ironique elle lui dit

Toi tu commence à me plaire. J'aime les femmes qui ont du répondant, et plus particulièrement, une qui visiblement se fait attendre, puisque à tes dires elle doit venir.


Gwen avait l'air de ne pas vouloir être mêlée à nos affaires, la guérisseuse nous servirait surement au cas où ça dégénèrerait.

Dois je t'attacher où tu vas restée tranquille?

Des mots prononcés, mais dont la réponse ne satisferait pas Diab, de toute facon, avoir confiance en une de ses donzelles pomponnées, aucune chance.
Comme tu vois nous nous préparons à faire un festin, certain s'affère en cuisine nous les attendons, je te prie de prendre place à cette table, puis le sourire aux lèvre elle rajouta, douterais tu de l'hospitalité des Libertad ?
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Rebaile
[Entre la place du marché et l'Palazzo]

Ne pas trop trainer en route...
Anny n'était pas loin, sa main était prete à prendre le risque de s'faire couper sur le champ, mais la baile ressent la présence de la grande amazone.. ou alors c'est qu'elle la désire tellement fort, que tout est mélangé...
D'facon elle ne veut pas trainer.. Avertir Diab que W va venir, et qu'c'est une question de quelques heures ou quelques jours..

Enserre fortement l'bras de Teia, et s'retourne vers Jeanbaptiste, qui porte sa prisonnière comme un vulgaire paquet, et Aye, dont l'visage fermé et l'expression butée ne lui disent rien qui vaille... Aye qui n'a pratiquement pas parlé d'puis qu'elle l'a revue après son départ du Palazzo, mais dont l'corps et l'attitude exprimaient tellement de choses...


On arrive.. Jeanbaptiste, j'sais pas d'où tu viens mais merci d'ton aide. S'tu veux rester, la suite promet plus d'invités, et ptetre plus de danger...

R'gard qui le questionne, et l'sourire du Jeanbapt qui sonne comme un oui.
La baile s'avance alors vers la grille, fermée cette fois.. Mais le garde qui lui avait donné la lettre de Wonder, et dont elle ne se souvient pas du nom, leur ouvre.
N'regarde pas s'il referme derrière eux, et avance du plus vite qu'elle peut vers la porte du Palazzo, entrainant Teia à coté d'elle.




[Avec les autres]

Déboule dans la pièce commune en lançant un Diab! j'crois que Nanny... qui s'arrête net à la vue des nouvelles têtes présentes ici d'puis l'autre fois.

Les observe sans parler et en reconnait pas mal, mais dont la présence l'intrigue et la questionne..

Amberle et Libertà, c'pas étonnant après tout, qu'elles soient ici, meme si la présence d'une gamine aussi jeune pose le problème d'sa sécurité...
Et Bradbury? La DB chancelière du Limousin est v'nue en détachement d'un groupe? Les autres sont d'jà passées? Qu'est-ce qui s'passe?..
Ses yeux interrogateurs se posent sur une femme totalement inconnue, accompagnée d'une jeune fille, qu'elle reconnut dans la foulée.. Gwennie, une jeune Tulliste rencontrée ya quelques temps dans sa ville d'adoption.. La baile n'a qu'une question: Mais qu'est-ce qu'elle fait ici? Son lien avec le Palazzo semble être cette femme à ses côtés, mais que le monde est p'tit, finalement...

S'retourne enfin vers Mys et l'observe.
Visage apeuré et quelque peu rougi... On n'a sans doute pas été tendre avec elle.. La baile sourit et s'avance vers celle qui est encore sa captive, Teia toujours avec elle. Fait asseoir l'aspirante sur une chaise qu'elle place à côté du fauteuil, pose sa main sur la joue de Mys et lui dit:


J'ai trouvé Teia en ch'min, Mys.. J'sais que tu tiens à elle, j'l'ai ramenée pour qu'elle te tienne un peu compagnie..

Lui caresse doucement l'visage et passe son pouce sur ses lèvres...
J'crois qu'l'es autres ne vont plus tarder, t'sais...

Se redresse et cherche Diab du regard.

Barbi, j'disais que Nanny va certainement débarquer bientôt.. Me l'a dit dans une missive récente, et vu c'que je lui ai répondu, elle ne peut pas ne rien faire si jamais elle l'avait prévu...

J'crois qu'ça va chauffer, et j'sais pas si toutes doivent rester ici..


R'gard posé sur Liberta et qui semble dire: On peut au moins la mettre en sécurité?
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Ayerin
Traversée solitaire

Suivre leurs pas,...
Ceux de JeanBapt' et d'la Baile à qui en silence, elle conte et raconte la faille, cette fêlure qui s'est installée depuis plusieurs semaines, lui donne enfin de ses mots qu'elle n'avait jamais vraiment voulu délivrer, et grimacer de se sentir plus lâche encore d'être toujours autant silencieuse, juste habillée par tous ces faux-semblant alentours ...
Mais entre vouloir et pouvoir tout un monde !
Et ce monde était devenu bien trop grand, trop insignifiant pour une gamine qui n'a su au fil du temps que se nourrir de mensonges, de haine et se laisser bercer d'illusions.
Mais, Elle,...
Baile fut son leitmotiv, -jusqu'à ces derniers coups donnés à cette garce à terre sur la place, acte délibéré et sauvagerie gratuite souhaitant que cette graine semée soit sa récolte.
Baile fut sa plus belle promesse de vie, elle fut son essence, sa joie de vivre, et la gamine l'emportera avec elle ou qu'elle aille !


[Face aux grilles...Palazzo]

Suivre leurs pas,...
S'arrêter afin de mirer cette bâtisse de pierre, ancienne demeure remplie d'anciennes promesses. Bel édifice qui pourtant d'un regard vous glace le sang. Abandonner sa contemplation et suivre du regard les comparses en compagnie d'leurs nouveaux otages, -hausse les épaules, et douter de devoir aller plus loin.
Douter de faire un pas de plus afin de passer au-delà de ces grilles afin de rejoindre le foyer des Libertad.
S'demander si elle saura se retenir d'aller errer là, ou crèche l'autre garce depuis son départ du Palazzo, celle pour qui elle avait fait une promesse à la Baile, dite promesse que la gamine avait déjà à moitié rompue pour avoir tenté de casser ce jouet auquel elle tenait tant.

Un pas d'plus,...
Se retrouve alors entre les grilles, une main posée sur celles-ci,...
Sentir ce fer gelé se mêler à son carmin de feu,... et laisser son corps d'automate prendre les directives, le laisser se réjouir d'être devenu le maître absolu de tout son être.
Vague glaciale soudain l'envahie, Locarin n'est plus que déficience, l'regard vide, les mirettes ternes, absence de toute vie, l'apathie étant devenue son hôte ... celui qui de sa voix rauque lui chantonne à nouveau,...

"Plus de ciel, plus de plaisir,
T'as lutté, je t'ai vaincu !
N'oublis jamais, gamine,
Je suis ton vendeur de merveilles, ton joueur de tambours !"


[Dans l'antre... Palazzo]

Suivre leurs pas,... ne pas presser le sien.
Ne faire que suivre, encore et toujours, n'avoir été que brebis et s'être laissée faire. Douleur poignante au palpitant, l'usure était bel et bien là, n'avoir jamais rien pu faire pour être autr'ment alors se laisser mener à sa fin, décision qui sera sa première et dernière, la sienne et se sentir libre et ne plus éprouver de regrets.
Ame assassine, la gamine entre dans ce foyer, l'coeur de Libertad. Elle fend la pièce d'un pas trainant, chope d'la biture au passage, se foutre de son contenu -l'ivresse étant son désir du moment et aller se poser l'fond'ment près de l'âtre qui malgré ses hautes flammes ne réussirent pas à la réchauffer.
N'aura de regard que pour l'Oie vers qui Baile offre d'l'attention dès son entrée et savourer l'plaisir de ne plus rien ressentir.
L'cul bien calé, elle reste là, vidant lentement sa bouteille et attend ignorant inconsciemment les autres présents... La gamine n'entend même plus la moindre de leurs interventions...
Elle était aux prises de cet autre, son compagnon d'infortune, cette voix qui se faisait plus présente que jamais !

"Usée, tu n'es plus, juste mienne !"

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Teia
Teïa est la troupe arrive devant une grille, un garde à l'entrée leur ouvre la porte et la troupe entre, sûrement le Palazzo pense Teïa.

Son bras lui fait un peu mal car La Baile la tient fermement ....mais au moins pense-t-elle, elle n'as reçu de coup enfin pour le moment et a réussi à arriver ici sur ses deux pieds.

Autour d'elle, une fille avec une drôle de tête mais qui n'a pas l'air trés ....humaine et le gars qu'elle avait aperçu prés d'eux quand ils étaient là-bas dans la grande rue.

Elle aperçoit Al tel un paquet de chiffon sur l'épaule de l'homme, elle a l'air inconsciente, que lui ont-il fait! elle ne la voyait pas bien et nne savais pâs si elle était blessée!


Myyyyyyyys! voilà sa soeur, Teïa voudrait la serrait dans ses bras, la pauvre a du morflé, elle a le visage marqué mais La Baile l'assoit sur une chaise.

Mys comment vas-tu c'est Teïa ne t'inquiète pas, nos soeurs arrivent. Ca ne va pas être facilemais j'ai confiance, elles nous libèreront......enfin j'espère pensa Teïa!

Al est avec nous mais je ne vois pas où ils l'ont déposé. Je ne sais pas dans quel état elle est!

Teïa regardait autour d'elle, drôles de personnes et drôles de têtes, elle n'avait pas trés confiance, pourvu que La Baile sac he se faire respecter sinon elle ne donnait pas cher de leur peau.
--Eux


La dame et sa suivante prises en main par Aphélie, il s’écarte, suivant d’un œil torve un éventuel mouvement du chien, se replace vers la grille, attend la vie patiemment.
Nouveau passage, il attrape une missive tendue en silence, hoche la tête. Un nouvel aller retour, une lettre à donner, une venue à annoncer.
Besogneuse affaire que celle de monter la garde au Palazzo.

Son coin, sa pièce. Quelques instants de repos à observer l’extérieur et l’animation féminine dans la Cour, la partie de dés sous ses yeux, inachevée. L'attente d’un nouveau duo.

Une épée est sortie. Il se lève. Les femmes s’impressionnent, n’agissent pas. Les apparences, l’intimidation, le jeu des caractères. Sous sa barbe, il esquisse un léger sourire, sous ses gants, ses doigts se crispent à sa lance. Il ne dit mot, les laisse régler leurs retrouvailles comme elles l’entendent. Sa place est ailleurs.
Le vieux garde rumine en baissant les yeux. A laisser entrer n’importe qui dans le Palazzo, il sait qu’il risque sa place. D’un autre côté les Libertadiens sont ici chez eux, accueillent qui bon leur semble, de la manière qui leur convient.

Quelques pas en avant, il a pris la lame tendue, a refermé la grille et les a regardées s’éloigner dans la bâtisse. Sa cabane, il a pris soin de coucher l’arme dans le coffre inclus dans le banc plein où il s’assied sans remord, patientant après l’inconnu qui lui fera reprendre du service.

A ressasser le passé, à déranger les impressions et à se construire sur un vide de non dit, le barbu murmure pour lui-même, cajolant ses douleurs.


S’ils savaient… s’ils savaient…

Une torpeur dérangée par une grille agitée, un raclement de bottes sur la chaussée, une voix qui s’élève et qui le fait bondir. Ni son fils, ni sa femme, juste un compagnon d’infortune de retour. Un grincement métallique, Gilles reprend ses fonctions, un baluchon sur l’épaule. Une tape amicale lorsqu’il passe à proximité pour livrer la commande.
Les Miracles ne regorgent pas de boulangeries aux odeurs appétissantes. Juste des receleurs à soulager d’une partie de leurs stocks, ayant plus d’appétit à soupeser le contenu d’une bourse qu’à déguster une tranche de brioche.


Tu as trouvé de quoi les satisfaire ?
C’bon, j’ai d’quoi caler une paire d’estomacs.
Bienheureux sois tu. Dépêche toi Gilles, je t’attends. La partie n’est pas finie.

Ouais, ben c’pas toi qui a couru les pavés sur un pied pour choper du pain.
J’fais aussi vite que j’peux. Chauffe les sièges, sers un godet.


Le Boiteux ouvre la porte d’entrée et disparait de sa vue. Il se dirige vers les cuisines, ouvre le battant avant de laisser glisser le contenu de son sac sur la table à légume, sortant une à une les miches amenées. Le rasé et une femme ont l’air de discuter, à moins qu’il ne parle seul, comme à son habitude, écoutant l’écho du vent en réponse. Il s’éclipse comme il est venu après un merci discret.

Dehors, le ballet continue, implacablement, on y entre comme dans un moulin, sans même s’arrêter. La grille dispose t’elle de chaine et d’une clé, apparemment non. Amédée, rejoint par Gilles observe les mouvements en silence. Pressés, ils sont toujours si pressés, comme si la mort leur courrait après, comme s’ils avaient hâte de la donner.
Les dés sont lancés, les gardes laissent les libertadiens et leurs invités s’occuper d’eux même, à voir s’ils donneraient leurs vies pour un sourire.



[Eux : 3 gardes du Palazzo, Gilles le Boiteux, Amédée l’Oublié, Gaspard le Taulard. Il ne sont que deux sur ce rp, Gilles et Amédée, tuables bien entendu. ]
Bradbury
[Avant l’arrivée de Rebaile et de la troupe.]

Brad vit arriver Diab vers elle et se demanda ce qui allait se passer et ce fut la bise sur le front. Elle s’attendait à tout sauf à ça. Interdite, interloquée, elle reste plantée sur place complètement déstabilisé et avec un air totalement ahuri, puis elle se reprit.

Toi tu commence à me plaire. J'aime les femmes qui ont du répondant, et plus particulièrement, une qui visiblement se fait attendre, puisque à tes dires elle doit venir.

Ah ! je savais bien que j’étais irrésistible. Elle viendra, sois en sûre !

Dois je t'attacher où tu vas restée tranquille?

Hum ! Pour l’instant je vais rester tranquille, mais tu comprendra que je ne puis te promettre de le demeurer.

Comme tu vois nous nous préparons à faire un festin, certain s'affère en cuisine nous les attendons, je te prie de prendre place à cette table, puis le sourire aux lèvre elle rajouta, douterais tu de l'hospitalité des Libertad ?

Sourit. J’ai déjà eu l’occasion d’apprécier celle des Lucioles, il y a longtemps, voyons si celle des Libertad soutient la comparaison. Quel est le programme ?

Puis ce fut l’arrivée tonitruante de Rebaile et un petit groupe dont elle reconnut au moins une autre Dame Blanche. Elle poussa un soupir de consternation, les choses semblaient évoluer, oui, mais dans quel sens.
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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Jeanbaptiste63
Dans les rues de la cour

Le pas ce veut rapide pour traverser la cour qui les guettes, se sens suivi a chaque moment et se retourne souvent. Vieille parano qui le hante depuis des années, sais pas trop pourquoi..Enfin si, surement a force d'être traqué ça doit y faire.
Invitation qui ne peut pas refuser, trop envie de se battre juste pour faire sortir la fureur qui hante ces veines. Peut pas rester comme ça doit tout faire sortir une bonne fois pour toute et qu'importe qui sera en face.

Objectif Atteind..Enfin

Vieille battisse, pas le genre qu'on trouve dans le quartier mais sais que les apparences sont parfois trompeuse même souvent.S'arrête quelque seconde histoire de la voir l'ensemble. Le temps est venu....
Suivre Rebaille et passer les grilles, marcher assez lentement pour pouvoir voir deux gardes, un peu une surprise pour lui. Croyait que les propriétaires gardait eux mêmes leur antre. Monter les escaliers sans un bruit avant d'arriver dans la salle commune. La dedans ça a l'air animer, presque trop pour lui mais il a pas son mot a dire. Saluer les occupants avant déposer le colis vers une fenêtre, vérifier qu'elle soit pas réveiller et se caler.Jette un coup d'oeuil dehors mais personne, pas encore. Maintenant qu'il doit attendre il en profite pour voir ce qui se passe a l'intérieur et apparemment les otages commencer a être nombreux ici. Bah au moins ça forcera les autres a venir parce que elles sont pas du genre a abandonner autant des leurs.
Maintenant fallait patienter et c'était pas de son gout, surtout que cet foutu douleur ressortait, maudite épaule. Grimace qui s'affiche sur son visage. Prendrait bien un verre histoire de se soulager mais bizarrement n'ose pas se servir, pas dans ces habitudes ça.Yeux qui cherche une bouteille et en trouve une dans les mains d'Aye mais vu la tête qu'lle tire peut être pas le bon moment d'y aller.
Conversation pas des plus joyeuses qui se déroulait donc pas vraiment envie d'aller causer avec les autres. Pas grave le gosier attendrait. Il se cale contre la fenêtre et patiente surveillant sa prisonnière.
Gwennie
Gwen suivit Ma dans la cuisine... son estomac la torturait...Putiche le cuisinier avait l'air doué... Elle le regarda... le reconnait, une présence en taverne...un jour ...elle n'avait pu parler , impressionnée par ce qu'il degageait... Il dégageait encore , calme , sur de lui et désabusé... il coupait, tranchait et taillait avec dextérité...

Gwen avait chaud... trop chaud, l'ambiance survoltée , elle comprennait pas tout mais pressentait , rien de bon... pire encore... Bayle et Aeryn, meconnaissables... Gwen s'assit sur le rebord de la fenetre qu'elle ouvrit pour essayer de refroidir son cerveau en ebullition...Elle a faim... trop faim. Elle passa une main sur son front et vacilla , cherchant à prendre appui derrière elle mais ne trouva que le vide qui l'emporte.

Elle vit tout au ralenti... elle chuta... ça prit des heures... elle s'écrasa sur une charette . Son souffle coupé , elle tenta de respirer , une douleur indiscible , violente ... elle voulut crier...Un dernier regard au ciel...la charette l'emporta inconsciente...
Ayerin
Les Miracles de la cour

Sentir un regard posé sur elle.
Se sentir habitée de plus grande haine, s'veut l'invisible et ce malgré sa présence parmi ces Rouges... balaye la salle... et ses mirettes se posent sur celles d'JeanBapt' le nouvel ami et la voix de son hôte qui lui rappelle l'acte de bravoure que cet homme inconnu avait eu à son égard.
Se mettre entre une lame et la gamine afin qu'elle ne soit blessée ça méritait qu'elle fasse un pas vers lui.

Voir ses yeux s'coller à sa bouteille, comprendre son besoin, et s'dire que l'abîme qui l'étreint n'l'empêchera pas d'être ce qu'elle avait toujours été, prête comme elle le pouvait à rendre au centuple les actes valeureux portés envers sa personne.

Pose son cadavre de verre, au cul si malheureux de se voir déjà bien vide ...
Prendre ses guiboles et les laisser mener cadence vers la cache à vinasse en tout genre, guiboles qui parce qu'elle n'en est plus maître la tienne encore debout ... portes ouvertes, la gamine plonge ses mains qui farfouillent dans ce meuble si salutaire et en extirpe deux autres bouteilles.

L'une dans chaque main, s'approche du JeanBapt' posté près d'une des fenêtres du foyer, près de l'Oie comateuse qui avait abusé d'l'ami Lupus et qu'la gamine avait total'ment oublié.
Sans un mot lui tend ce qui lui revient de droit, celui de se rincer l'gosier avant d'entrer dans l'vif du sujet ... cogner d'la garce !

Plante ses mirettes aux siennes, n'laisse aucune émotion en sortir, sont loin d'elle celles-ci, n'font plus partie de son être, -au point qu'elle ne vit point chuter l'une des personnes encore assise quelques secondes auparavant à une autre fenêtre, l'corps certain'ment emporté par la lourdeur d'un large séant,... la gamine était bien trop absorbée par son élan de sympathie offert à JeanBapt' ... s'obligeant même à laisser naitre un sourire à chaque coin de ses lèvres pour seul remerciement, puis sans un mot, retourna à sa place quittée juste avant ...

Bouchon entre les dents, le fit sauter, le balance au sol et à p'tits gorgées entame l'entrée en matière, colmater avant que ne vienne la sentence ... ...

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Mysouris
[Salle commune, arrivées en pagaille]

La porte continue son travail, laissant entrer et sortir les gens comme il se doit. Ainsi entre à nouveau un groupe. Nombreux semble t'il. Et le coeur de l'otage aveugle tremble de peur autant que de joie. Il semble qu'il est reconnu une présence, voir deux qui lui sont familières.

Les deux présences s'approchent, et la lieutenante se tasse un peu plus dans le fond de sa chaise. Une main qui se pose sur sa joue encore douloureuse de la marque de colère de Nea. Une main qu'elle reconnait, et son visage prend feu soudain. C'est elle, Rebaile est revenue.

Les mots montent lentement à son cerveau. Teia en chemin ? Quel chemin ? Quel Teia ? Norf, Teia ? Oui non. Norf de norf ! Teia ! C'est sa voix qui crie presque son nom. Brad. Teia. Que font elles ici. Teia. Norf. Pourquoi. Disparaitre et ne plus rien sentir. Disparaitre et oublier que par sa faute d'autres souffriront à leur tour. Disparaitre et n'avoir jamais existé. Teia. Drizz. Qui d'autres encore qu'elle voudrait savoir le plus loin possible d'ici ?

La caresse est douce et cela ravive la colère et la peur ancrée en elle depuis les coups. La caresse est douce et cela jure avec les tourments de son cerveau. Elle oublie, se laisse aller à la caresse tant attendue. Comme elle est douce cette caresse. Bien mieux qu'en son souvenir.

Teia est assise à ses côtés à présent. Elle lui parle, mais l'oie blanche devenue rouge n'entend pas. Elle entend juste un nom lancé par sa tortionnaire. Nanny allait venir. Son poing se serra plus fort encore, ses ongles s'incrustant dans sa paume. Encore une dans sa liste à ajouter. Encore une qu'elle aimerait ne pas savoir si près.

Mys se redresse sur son siège doucement, lentement. Chercher et sentir le regard de Baile et ne trouver que celui de la folle qui la fait frissonner de dégout. Se rendre compte qu'elles commencent à être nombreuses les oies blanches. Un vrai troupeau ! Et un festin de Nau.

Teia est assise à ses côtés continuant à lui parler, d'autres sont là. Et d'autres disparaissent comme l'indique le bruit mat qu'elle entend soudain et qui semble celui d'un corps en chute libre qui s'échoue lamentablement dans sa recherche d'apesanteur.

Redresser sur son siège, elle reprend ses esprits petit à petit et ses sens lui reviennent. Sortir, quitter l'endroit ou rester. Le choix n'est pas encore fait, il s'imposera de lui même le moment venu. Laisser le temps à ses idées de revenir lentement à son cerveau encore embrumé. Attendre et Voir.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Dragonet
Le petit groupe etait déja rentré dans le palazzio quand Dragonet arriva devant les gardes.

Ses vetements indiquaient des tissus fort cher, pourtant ils etaient portés comme des vulgaires oripeaux, il ne portait aucune arme mais semblait regarder les gardes comme si c'etait eux qui étaient désarmée, son regard et son air etaient aimable,mais il brillait dans son regard une lueur de défi menaçant ceux qui se mettrait sur son chemin.

Il s'adressa aux gardes, désignant le palazzio.


je suis avec eux, j'ai des nouvelles de Sélene, et je dois aussi voir Rebaille, on est en affaire.

Sans attendre, il alla pour entrer, un sourire un brin mauvais apparaissant devant toute tentative l'en empecher.
Jeanbaptiste63
Regard qui parcours la salle histoire de mémoriser les visages, voir qui était avec lui dans la prochaine mêlée qui s'annonçait chaotique. Se passer pour l'instant rien de bien excitant alors il décide de suivre ce qui faisait Aye qui semblait ne plus être la même que depuis qu'il la rencontrer. Elle semblait plus renfermé depuis qu'ils étaient revenu.Serait la présence des otages? Un compte a régler en particulier avec l'une d'elle. Le temps apportera toute les réponses une fois encore.

Sais juste que pour l'instant elle a deux bouteilles en main et que lui il crève de soif, surement l'avait t'elle compris car elle s'approche de lui et en lui en refile une. Enfin de la remercier vigoureusement mais ces que c'était le bon timing, lui rend son sourire en plus chaleureusement et sans un mot la laisse se rassoir.
Fait sauter le bouchon et vide le liquide libérateur dans le gosier jusqu'à plus soif, a que ça faisait du bien! Sais qu'il devait rester sobre et préfère pas finir la bouteille tout de suite. Une dernière gorgée pour la route et terminer.
Commence a trouver le temps long et trouve rien de mieux pour s'occuper que de jouer avec sa dague qu'il lance négligemment tout prêt du visage de sa captive se rapproche a chaque lancer jusqu'à frôler sa peau,couper un ou deux cheveux et laisser sa marque sur son visage pour ne pas qu'elle oublie.
La il sens quelque regards tourner vers lui mais s'en cogne complètement car il connait la limite a ne pas franchir, il ne la tuera pas, enfin pas pour le moment.

Nouveau regard vers le dehors ou un homme se tient a l'entrée. Semblait plutôt téméraire vu son attitude envers les gardes. Enfin de l'action espéra t'il intérieurement.

Je croit qu'on a de la visite mesdames et du beau monde vu comment il est fringuer.

S'adresse a personne a particulier, le message est pour un peu tout le monde.Ils en feront bien ce qui veulent après tout. Reprend la bouteille en main et s'en vide une nouvelle gorgée, juste histoire de pas trop s'embrouiller l'esprit avec des réflexions inutiles.Laisser les émotions fortes le guidé, arrêter de penser et laisser parler son instinct.Et rien de tel qu'un peu d'alcool pour réveiller ses sens....
--Eux


Les Libertadiens, des invités encore et même un retardataire qui donne l'impression de faire tourner le monde comme s'il lui appartenait.
Les deux gardes quittent la partie de dés des yeux.
Gilles crache au sol, Amédée lève un sourcil.
Ils récupèrent leurs lances et s'avancent vers l'inconnu resté hors des grilles, sa main placée pour ouvrir le portail. Quelques pas vers l'avant pour se mettre à sa hauteur et le saluer. Quelques souvenirs d'une histoire, celle d'anciens gardes du Palazzo laminés par la lame d'un Livide échauffé qui, sans scrupule et sans âme en portant les coups, avait déchainé sa fureur sur ceux qu'il avait sous la main.
Diligence et prudence. Craindre les locataires des lieux bien plus que les visiteurs, ils savaient à quoi s'en tenir.


Bonsoir.
A moins que tu ne fasses partie des murs, tu crois être ici chez toi ?
Auras tu peur de trainer dans les ruelles des Miracles pour être si pressé d'entrer ?

Éclate lui sa tronche Amédée, arrête de bavasser.


Va chercher Rebaile. Avec un peu de chance et de bon sens, il dit vrai.


L'ascendant du barbu est là, naturel, éduqué par la vie et le détachement qu'il pose au quotidien. Le regard de Gilles tourne vers le fuyant, soupirant avant d'entrer à nouveau dans la salle commune et d'annoncer à voix haute :

Rebaile est attendue par un homme aux grilles.
Des nouvelles de Sélène.


Le boiteux renifle bruyamment, se laisse inonder par les effluves féminines suintant dans la pièce, un sourire grivois se dessinant sur ses lèvres. Un soupir de contentement s'échappe de ses naseaux, une légère palpitation du coeur, il tourne le dos à la communauté et reprend sa place dans la cour intérieure.

Le chien toujours tapi dans un coin, un pincement émotif pour la bête isolée, si proche de la majorité des présents dans l'enceinte des Miracles.


Elle arrive.

Belle nuit pour trainer ses guêtres dans la froidure hivernale.


Une chute, un bruit sourd. Un regard vers la gauche pour tenter de percevoir l'origine de la perturbation. Néant et le noir en réponse.
Le silence à nouveau et l'inconnu à faire patienter.
Bireli
De la cuisine à la salle commune

Myriade de couleurs sous les paupières et farandoles de sensations dans sa trogne... il a attendu réponse, a eu l'impression d's'inviter d'trop prêt et d'trop d'mander à la donzelle à ses côtés... il tir'rait la gueule des mauvais jours s'il savait pas qu'il passe ses derniers instants dans l'coin... les autres verront avec elle pour la suite, c't'à peine si ça devrait encore le r'garder... l'rasé ajoute une grosse cuillère de miel aux légumes en cuisson, r'balance à l'arrache quelques herbes avant d'mélanger l'tout...vider l'om'lette dans une poêle à côté... quelques grésill'ments et une odeur qui lui fout l'bide aux aguets, il r'prend son sifflott'ment initial, dégageant pour l'heure d'son esprit les p'tits désagréments qui lui r'toun'rait l'crâne... un r'pas en famille qui s'annonçait être soupe populaire, des heures à s'mirer les reflets au coin d'un lac et les saluer... final'ment, ça continue d'jaser alors qu'le feu fait effet et dore l'repas en préparation...

Un r'gard dans son dos, l'Gilles entre et dépose ses trouvailles... l'bireli lache un sourire, d'vinant d'travers les magouilles necessaires et r'fout dagues au dos et épée à la ceinture... il s'marre en suivant l'expression de Nat quand il s'trimballe vers la porte avec les bras chargés d'sa cuisine... un coup d'genou au niveau d'la clinche histoire d'éviter d'foutre tout ça sur l'sol et il trace vers la salle commune... annoncer qu'la bouffe est au poil et qu'va être l'heure d'se remplir les boyaux...

Un pied dans la pièce pour une mâchoire qui s'sert lent'ment... juste la sale impression d'avoir été floué sur la marchandise... esquiver un mot d'travers et garder l'bec clot... il zyeute les présents dans la salle... fait glisser sur le milieu d'la table les poêles... où l'om'lette aux champis balance pétill'ments amusants, où la ratatouille improvisée dégage ses vapeurs foutraques, badigeonnant l'sucré salé à l'ambiance installée... il r'tourne en cuisine chercher l'pain et quelques bouteilles de pinard supplémentaires... aller s'poser sur une chaise, passer une pogne sur son crane, sa langue sur les molaires du fond, éviter un bonjour collectif, assurément pas jouasse d'voir tant d'populace dans la place... chercher Aphélie des yeux... en parlotte avec une vieille... claquer ses lèvres en coin sur la gauche, lui balancer un clin d'œil et finir le tour d'horizon... la morveuse, Amberle, Néa, Diab, Rebaile, Aye et un zigue, l'attachée, la vieille et l'Oiselle, celle qu'il aurait pu voir chuter s'il était arrivé plus tôt, et deux donzelles inconnues au bataillon... les r'luquer à nouveau et avaler un soupir... pas là pour faire le cirque ni les présentations, il a d'jà fait la bouffe...

Perplexe, agacé, sal'ment positionné dans une attitude qui tend à lui déplaire... juste un dernier effort, le pas d'trop avant d'sauter dans l'vide, il va chercher dans l'placard écuelles qu'il place en tas sur le bois... en chope une et s'sert, arrache un bout d'miche à la main avant d'retourner à sa place... un godet s'remplit machinal'ment, juste la bonne dose en habitude... il fait couler l'alcool en gorge, tente de s'décontracter avant d'pétér un cable et d'tous les foutre dehors... à moins qu'ce soit l'inverse... s'il avait su, il aurait pas foutu l'reste des champis dans la graille mais les aurait gardés pour lui... en espérant qu'ça leur file les idées rouges et leur foute les sens en ébullition... il place une dague sur la table, piochant dans les courgettes et les carottes au hasard...


Bon appétit...
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