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[RP] Le Palazzo

Rebaile
[Dedans, dehors]


S'écarte de Mys. La r'garde un moment, entourée des deux autres dames blanches, invitées incongrues d'un Palazzo en ébullition...
Se d'mande un instant ce qui serait advenu si elle avait réussi à enlever Nanny dès le début... Wonderanny d'Azayes.. Ce nom sonne étrangement dans sa tête... Pas de vengeance pour elle, comme il en était pour Diab. Mais un règlement de compte, qu'elle voulait définitif... Incursion comme une catharsis à la commanderie, et c'est un conflit presque généralisé qu'elle avait provoqué...
On ne maitrise pas toujours tout des conséquences de ses actes, et la baile avait entrainé d'autres d'ses camarades dans l'émancipation désirée d'son passé... Tous pouvaient partir ou rester, mais d'facon, elle ne pouvait plus reculer, elle, et Mys en était l'illustration parfaite...
La confrontation se rapprochait, et l'dawa dans sa tête se faisait plus fort..

La voix du Jeanbaptiste la sort de ses pensées. Une visite? Un homme selon ses dires.. S'rapproche de la fenêtre et lorgne vers la grille.
Reconnait immédiatement et avec une énorme surprise la fameuse visite: Dragonet, ex Comte du Limousin, qu'elle avait en fait rencontré récemment, et avec qui elle partageait un point commun...
C'n'est pas une DB, lui, qu'est-ce qu'il foutait ici?..
Avec le Ninja qu'elle avait laissé assommé près d'la place du marché, avec Wonder à la tête d'une mini troupe pour libérer sa lieutenante, et maintenant avec Drago, on aurait dit une part de l'ADC qui v'nait toquer à la porte du Palazzo...
La pensée d'un Dragonet au service d'cette alliance ne la fait meme pas sourire. Se d'mande si elle va descendre voir c'qu'il veut, ou laisser les gardes s'en occuper.

Un bruit la fait s'retourner. L'bire et Natt revenaient d'la cuisine, et l'odeur de l'omelette ne lui ramène pas l'sourire.. Fixe l'rasé et lit sur son visage des choses qu'elle aurait voulu ne pas lire.. S'détourne du coup, mais son regard revient immanquablement s'poser sur cet homme...
Il porte en lui des histoires, et l'envie d'en écrire d'autres.. Aurait voulu avoir l'temps de s'inspirer d'sa plume, la baile, mais la vie semble en décider autrement... A elle de rebondir après c'dawa qu'elle avait provoqué...

Une voix d'homme la sort encore une fois d'ses pensées. C'tait l'autre garde, cette fois. Lui annonce qu'elle est attendue en bas. Drago qui la demande, pour sûr.. Oui elle allait descendre.. Pas question qu'il monte ici, lui..
R'gard jeté à Aye avant d'sortir.. Lit dans ses yeux le vide, et l'imminence d'un autre vide qui s'annonce.. Explosion d'ses sens, rage contre l'inéluctable et l'incotrôlé.. S'en veut sans savoir exactement pourquoi.. Finit par tourner l'dos et suivre l'garde.
S'concentrer sur du réel... sur du palpable.. ou elle signait sa perte..

S'poste devant Dragonet et balance un


Qu'est-ce que tu fais ici? Et qu'est-ce que tu m'veux, Drago?...
_________________
Dragonet
[DEHORS]

Patiente sagessement, lui qui portant entrait chez la Reyne sans se faire annoncer.

Apperçoit Rebaille arrivant enfin.. Elle l'accoste avec l'amabilité d'un bouledogue à qui on voudrais prendre son os..ce qui n'est pas totalement faux.



Ce que je fais içi..? Sais tu que la cour des miracles à ses codes et ses territoires, et le tazio di ekarlate que tu appelles palazio, fut donné à Sélene et au libertad il y a de ça des années par la comtesse ecarlate. Elle etait venitienne,je crois, comme son mari qui lui avait fait battir cette merveille. Quand j'etais minot, j'y venais, avant les libertads, avec Lucrezia, ma maquerelle, venitienne elle même, qui possedait le plus grand bordel de la cour. Elles etait trés amies, la comtesse et elle. En ce temps là, jamais on m'aurais laissé à la porte.

J'ai des nouvelles de Séléne..Tu compte vraiment que je parle et me renvoyer comme un domestique aprés..? Est ce ça ton sens du partage et de l'hospitalitée?

Et evite le laïus tu as rien à partager avec moi, je le prendrais trés mal..d'autant que j'ai un creux...

Il parait que tu as une ..invitée...


sourit

Es tu aussi partageuse que je le suis, où est ce que ton sens de l'hospitalitée ne va pas jusqu'à là?
Diabolikbarbiturik
[ARRIVEE ET RE DEPART DE BAILE]


L’arrivée de Baile stoppa net la discussion, elle ne réplica même pas sur la dernière phrase. Baile était accompagnée, d’une femme très belle, encore une qu’on allait devoir peut être abimée, puis Baile s’adressat à Mys

J'ai trouvé Teia en ch'min, Mys.. J'sais que tu tiens à elle, j'l'ai ramenée pour qu'elle te tienne un peu compagnie..
J'crois qu'l'es autres ne vont plus tarder, t'sais...




Barbi, j'disais que Nanny va certainement débarquer bientôt.. Me l'a dit dans une missive récente, et vu c'que je lui ai répondu, elle ne peut pas ne rien faire si jamais elle l'avait prévu...

Elle fut surprise de ce que venait de lui dire Baile, donc elle venait vraiment, enfin elle allait pourvoir avoir un tête à tête avec elle. Son visage elle ne l’a jamais oublié, son allure élancée, les blessures profondes comme celle qui atteigne le cœur ne cicatrisent jamais. Elle à devant les yeux une image qui ne l’a jamais quitté un mélange imperceptible, celui de Razor et de Wonder, celui de l’amour et de la vengeance inassouvi, l’homme qu’elle n’a jamais eu et la femme dont elle ne rêvait que de ce venger.

J'crois qu'ça va chauffer, et j'sais pas si toutes doivent rester ici..

Baile on devrait les mettre dans un endroit sécurisé tu crois pas ?

Puis le rasé fit son entrée les plats en équilibre sur le bras, il les déposat rapidement sur la table, puis s’assied au bout, comme le chef d’une tribut qui tronait, sans un mot il piquat quelque ingredient par ci par là, son attitude était bizar, elle ne l’avait jamais vu comme ça, serait ce a cause des invité surprise, possible qu’il n’apréciait pas les surprises.

Bon apetit !

Merci !

Elle hésita un instant puis dit,

T’en pense quoi toi ‘bire ? parait qu’il y a encore du monde qui arrive , on devrait descendre celle-ci et les enfermée en lieux sure pour plus de sureté, au cas où ça dégénèrerait ?

Puis elle allât s'assoir en face de Brad, lui sourit presque pour la taquiner.

Puis on vint cherchez Baile, quelqu’un la demandait, elle se figeât, puis compris que c’était un homme en bas, encore un invité imprévu, qui c’est encore celui là se demandât elle ?
_________________
*amalinea*
Boxon, dawa, nawak et pêche melba. Ca entre, ça sort, ça entre, ça cause et ça s'répond pas, une chatte n'y retrouverait pas une aiguille. La souris non plus ne s'y retrouve plus. Son regard suit les allée et venues de chacune, cherche cohérence et fin en sois sans y parvenir.

Seul point positif, l'arrivée bienvenue d'un duo marmiton accompagnant omelette aux champi et ratatouille mielleuse. Le sourire se pose sur le visage de Néa. Son dos se decolle de l'âtre et s'approche de la table. Jolie table par ailleurs qui eussent pu accueillir sympathique convives, mais pas ce soir hélas. Sourire sincère au Bireli, main qui attrape assiette, la remplisse des mets offerts, s'octroie verre pleins qu'elle fait trinquer contre celui déja pleins du cuistôt d'un soir.


A la tienne, Bireli et bon appétit. Je partage ce repas avec toi. Se sera le dernier, je pressent... Petit regard sans équivoque au allée venues alentourJe m'en vais retourner dans mes appartements là haut, laisser ces dames régler leurs vieilles rancoeurs et attendre des jours meilleurs...

Néa se délecte de la multitude de sensation que font naitre les légumes au miel mêlé, apprécie le mélange sucré salée, ferme un instant les yeux pour mieux en profiter. L'omelette est baveuse à souhait, douce aux palais. L'estomac s'emplit avec plaisir et gratitude pour l'auteur de ce bien être.
Ne reste qu'un petit goût amer en fond de gorge que même les mets les plus fin ne sauront atténuer. Le sentiment d'un ratage, les relents d'un dépit qui pousse la souris à repartir en solitude protectrice.
Malgré tout, le sourire se pose sincère face à la trogne du Bireli. Les yeux scrute ce visage, lit dans les légères rides qui ornent ses yeux le souvenirs de rires, de rêves, de désillusion et de promesses en devenir. il y a des mots que la souris ne sait prononcer, espérant seulement que ceux d'en face sauront eux même les deviner...

Autour, le monde s'agite, Néa s'en fiche, elle s'offre un instant de calme bercée par la délicatesse des mets qu'elle déguste et l'examen minutieux qu'elle porte à son voisin de tablée.
Teia
Mais combien, de personne pouvait-il y avoir ici. Des femmes aux mines plus étranges les unes que les autres entraient et sortaient de la pièce et toutes ses femmes semblaient attendre Nanny mais qu'avait-elle pu leur faire pour que tout ce monde la déteste à ce point.

Teïa se demandait comment elles allaient pouvoir ressortir du Palazzo sur les pieds ou les pieds devant!

Une odeur de bouffe lui chatouilla les narines et lui rappela qu'elle n'avait pas mangé depuis......un moment mais on n'allait sûrement pas penser à eux. Elle se demandait comment aller Al, elle ne la voyait pas mais elle savait qu'on l'avait déposé vers elle. Etait-elle réveillée, bizarre car elle ne parlait pas, vraiment trés étrange....
Rebaile
[Dehors dedans]


Ecoute les mots du Vicomte sans sourciller, mais n'peut s'empêcher de réagir quand il annonce avoir des nouvelles de Selene. Sa main fait un geste machinal pour qu'il arrête de parler, et ses mots fusent..


Des nouvelles de Selene? Et tu es v'nu jusqu'au Palazzo pour les porter toi-même?... T'ain Drago, j'veux bien qu'tu sois né et qu't'aies grandi à la Cour, mais là ca m'parait quand meme gros, comme prétexte, tu vois....
Tu viens pour quoi exactement?...


Mais l'Vicomte lui sourit et poursuit son discours, lui posant une question qui porte forcément en elle une raison au moins d'sa venue...


Et oui, Drago... J'ai personnellement une invitée, mais comment dire... nous en recevons collectivement deuxautres, et nous en attendons encore quelques-unes... Que tu connais surement puisque tu as l'air si bien informé...

L'écoute parler jusqu'au bout. Tique sur ce mot de "partage" qu'elle lui aurait bien fait ravaler si elle n'avait eu la tête ailleurs à cause de l'imminence d'la confrontation..
Sans un mot, s'approche de lui et le fouille minutieusement, lui r'tirant toutes les armes, épée ou dagues, qu'il portait.


S'cuse mon sens de l'hospitalité, Vicomte. J'vais t'faire monter, voir si tu peux partager tes infos concernant Selene avec le groupe. Mais si tu t'es moqué d'moi, j'finirai par te le faire payer..

Tenant ses armes d'une main et le poussant de l'autre, elle lui fait monter les marches du Palazzo et l'emmène dans la pièce juste avant la salle commune.

T'restes là un instant Drago. Je reviens.

Sort et claque la porte derrière elle puis s'dirige rapidement vers la salle commune. Ignorant les dames blanches présentes, elle se débarrasse d'abord des armes de Dragonet qu'elle pose dans un coin, et s'adresse aux libertadiens présents.


Dites, vous connaissez Dragonet, ex comte du Limousin? L'est dans la pièce à coté, et dit qu'il a des nouvelles de Selene. Je ne sais pas de quoi il parle, et j'me d'mandais si quelqu'un pouvait vérifier ses infos et c'qu'il vient faire ici...

_________________
Dragonet
Il se laisse retirer ses armes, ce qui va vite, une dague et une fronde. Pourquoi s'encombrer d'armes lors qu'il y en a plein où il est. Et surtout pourquoi faire.. Il ne vient pas en ennemis, et il sait que tout est une arme.. les mots, les sentiments, les gestes.

Il entre dans la piece où on le fait attendre, cherchant à se souvenir.. Ses doigts glissent sur chaque objet, y decouvre de la poussiére. Quelle dommage d'avoir laisser une telle merveille à l'abandon.

Retirant sa cape fort couteuse, il commence à la dechirer, puis avec les morceaux, entreprend de nettoyer un a un chaques coins de la piece, soupirant en voyant des traces de sangs qui ne partiront pas si simplement.

Avec la même energie peu commune qu'il met en toute chose, il commence à redonner à l'entré du palais son lustre d'antan..Dames Blanches et libertad s'ettripperont certes sans doutes, mais dans un cadre propre,élegant, et harmonieux.
Aphelie
[Dans la salle commune]

Le sourire s’efface de son visage quand barbi amène un deuxième dessert dans la pièce.
Elle regarde la dame blanche,
Fronce les sourcils,
Déjà vue...même époque...autre lieu...


‘tin Barbi, si vous voulez faire une collection faudrait voir à juste garder leurs têtes sur des piques !

Pas un mot de plus.
Elle récupère la bouteille dans les mains de Mada,
Et se sert un autre verre.
Lève celui-ci quand barbi propose un toast,
Le r’gard dans l’vide, elle laisse les événements s’enchainer sans dire un mot.
Du coin de l’œil surveille que la brad n’abime pas la libertadienne.
Ne pas réagir quand on lui demande de l’attacher,
Non mais oh faudrait savoir toucher ou pas toucher ?
Mada et la Bretonne s’installe peu à peu dans le décor.
Puis Baile et Aye reviennent avec un homme et...
Mais c’est pas possible !
Elles jouent à quoi les libertadiennes là ?
Bientôt il y en aurait plus dedans que dehors !
Elle sent la rage monter, le verre est explosé dans la main.
Mais est-ce qu’elles se rendent compte ?
La Baile sort de nouveau à l’instant ou son rasé dépose un baiser sur ses lèvres.
L’esprit revient parmi eux.
Elle prend un chiffon pour essuyer le sang sur sa main.
Se tourne vers barbi d’un geste.


Bien sur qu’il faut les enfermer en bas ! Les ligoter et les bâillonner aussi ! Bientôt elles seront aussi nombreuses dedans que dehors ! on va s’faire piger à l’intérieur de chez nous là !

Pas contente ?
Non en effet.
L'odeur qui s'dégage ici commence à la géner.
Se tourner vers Brad.


Et l’hospitalité des libertadiens s’ra de la même mesure que celle des lucioles. Ici aussi y a des verrous des deux côtés de la porte.

Sourire qui en dit long,
Fallait pas croire, elle avait écouté depuis tout à l’heure.
Elle se souvenait aussi...
C’est le moment que choisi Baile pour revenir.


Et toi tu tombes bien ! T’as fini de sortir ? Tu sais qu’à l’extérieur t’es une cible idéale ? Surtout maintenant qu'la collection de dames blanches c'est agrandit ! Tu crois qu’les gardes sont là pourquoi ? Pour tomber les premiers, évidement ! Quand à ton nouvel invité, j’propose qu’on l’enferme aussi en attendant mais dans une autre pièce que les dames, j’m’en fou complètement de s’qu’il raconte pour le moment, y a plus urgent. Et si il est là pour donner des nouvelles comme il dit...il saura attendre.

Elle n’a pas cillé, ni repris son souffle.
Quand l’ange péte un plomb, voilà s’que ça donne.
Sauf qu'il est rare qu'elle passe ses nerfs sur ses amis...
Elle sort son épée du fourreau tout en s’approchant de la table ou l’omelette est déposée.
Prend un morceau avec les doigts et le porte à sa bouche.
Un sourire, elle tourne la tête vers son rasé.


Tu t’débrouilles bien, c’est même plutôt bon en fait.

Le calme semblait être revenu en elle.
L’orage semblait être passé.
En apparence du moins...




(hrp : peu dispo pour poster en ce moment, si quelqu’un veut interagir avec l’aphé, merci de lui laisser le temps de réagir )
Meremathilde
La petite a pas tenu l'coup, a tourné de l'œil... S'fait mettre dans une charrette par les gardes à qui la Madà a donné indications à remettre au cocher. Celle-là aurait jamais dû la suivre, bonne chose qu'elle rentre au bercail, avant d'finir comme sa progéniture rousse, quoiqu'elles n'soient pas d'la même trempe toutes les deux. R'pose son fion près d'Aphée, d'nouvelles bouilles dans la salle commune. N'comprend pas trop les liens entre chacun, préfère pour une fois l'mutisme au jacassement. La lumineuse serre les dents, lance tirade de mécontentement aux donzelles pendant que l'cuistot fait son entrée.

L'nécessaire pour la boustifaille est déposé afin que chacun puisse se servir. Ses doutes sont confirmés quand l'cuistot envoie du clin d'œil à Aphée pour ensuite s'faire interpeller par tous et chacun. S'agit bien là d'la muse rasée de sa rouquine. L'engourdissement d'la bibine commence se ressentir, lui coupant un brin l'appétit. Sauf que l'gus s'est donné du mal et comme y'a pas l'air jouasse, préfère s'enfiler de l'omelette qu'un coup d'pied dans l'fion pour cause d'impolitesse. Picore dans son assiette, ses mirettes passent du Bireli à Aphée, de la lumineuse à la muse rasée. La lourdeur de l'atmosphère finit par lui donner l'envie de s'ouvrir le bécot. Toujours ben pas une gueule tirée qui va l'empêcher d'dire ce qu'elle pense, aussi libertadien soit-il.

M'sieur Bireli, vot' omelette a fort bon goût. M'ci ben de m'accueillir parmi vot' collectif. Vous trônez à c'te tablée comme paternel grincheux. M'faites penser à mon Philippe, quand il avait perdu gros au jeu. Y'avait l'œil des mauvais jours pis l'envie foutre d'la baffe dès qu'un d'nos marmots s'ouvrait l'bécot.

S'étire les lèvres, un air de défi sur sa bouille de matronne. Vascille entre l'envie de l'amadouer ou de l'provoquer. Choisit d'y aller franchement, sans détour.

Quoique lui préparait pas la graille, lui, s'contentait d'la manger. Bref... C'pas pour vous causer d'mon défunt que j'vous adresse parole mais plutôt pour vous faire part du pourquoi d'ma venue.

Rien à perdre, peut-être une claque à gagner si la vieille n’arrive pas à l'détendre. Ça s'rait pas la première, ni la dernière. Farfouille dans sa besace déposée à ses pieds, avant d'faire glisser une liasse de missives attachées avec un bout d'ficelle. Continue son discours, tapotage maternelle d'une main voisine. C'te gamine là, elle l'aime déjà.

V'là toutes les lettres que m'a fait parvenir ma fille, la rouquine. Si j'suis là, c'est parce que j'crois qu'elles vous reviennent. J'vous laisse le temps digérer vot' repas qui je l'espère vous rendra l'sourire. Toutefois, j'compte bien avant d'déguerpir de votre palace, avoir un entretien avec vous pis vot' lumineuse, au coin d'une cheminée. Histoire de m'éclairer un brin... Une façon pour moi de terminer ma p'tite quête maintenant que la Mirlyne est au loin. J'sais déjà que vous êtes pas partageur quand y'a pas d'confiance... Mais j'suis tenace pis aussi loyale que ma fille. C'sont que des mots, vous m'direz, cependant j'compte un brin sur lien qui vous unissait pour m'donner l'opportunité d'vous prouver ma bonne fois à tous les deux.

Y claque un clin d'œil, tout en lui faisant signe d'la main d'avaler.

Bon, enfilez vot' repas pis changez d'humeur crotte de bouc! S'rait dommage de pas pouvoir savourer pleinement c'te délicieux mets. Surtout que j'ai rarement eu l'occasion d'me faire préparer d'la graille par un homme. D'ailleurs, l'omelette a un p'tit goût que j'connais pas trop, les champignons sans doute. Vous m'donnerez recette. Heu... En passant, moi c'est Madà, au cas où vous l'auriez oublié.

L'soulagement d'avoir craché l'morceau aidera sûrement au remplissage de sa panse. R'prend sa cuillère, bien décidée à voir le fond d'sa gamelle. Après tout l'appétit vient en mangeant. Maintenant la balle est dans leur camp. Advienne que pourra!
Alandrisse
Brume qui ne cesse de s’épaissir, des sons, des odeurs et cette obscurité qui l’entoure. Ses yeux clignent, des couleurs… Les sensations reviennent, le martèlement dans son crâne, sa main bouge. Touche une surface rugueuse et froide, tourne la tête lentement, elle aperçoit le sol et des visages se dessinent peu à peu. La Dame Blanche reporte son regard vers les deux personnes qui près d’elle. Les souvenirs reviennent par intermittence.

Dans la rue….tout s’était passé si vite, ses sœurs, Ninja et Teïa. Oui, Teïa devait être ici…ici. Le souvenir d’avoir été ballotté sur une épaule, le souvenir d’avoir traversé la cour jusqu’à atteindre l’inconscience et à présent se réveille, dans cette pièce remplit de voix qui lui était inconnue. Murmure dans sa tête qui lui somme de se lever, de résister à la douleur qui ne cesse de lui tambouriner sa tête et ce flou devant ces yeux mi-clos. Trop têtue pour rester allongée, elle devait savoir.

Une respiration, se met sur le côté et repousse son buste du sol qui lui avait glacé le dos. Ses bras tremblent, à croire que ces forces l’avaient quitté, arrive à son unique but, s’adosser au mur tout proche d’elle. La nuque raide, elle pose son crâne contre celui-ci, un reflexe qui lui arracha une grimace de douleur. Sa main froide se porte sur la zone du mal, pour apaiser. Ses yeux se rouvre, la sensation de vertige s’éloigne et l’image devint plus nette. Teïa, Mys et Brad étaient là… soulagement bref, car bientôt une panique sourde l’envahit, qu’était il advenu des autres, ils les avaient laissés seuls là-bas dans cette rue délabrée. Son poing se serre, la faiblesse qui l’enchainait au sol et ce lieu qu’elle ne reconnaissait pas. Réfléchir.. s’il y avait Mys, elle était donc au Palazzo, mais alors pourquoi Brad était ici.
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Bireli
Il a appuyé son crane sur sa pogne, suivant d'un r'gard à moitié concerné les débats posés... nouveau bout d'carotte en glotte... entre une marade interieure et une envie d'les baffer... il chope les paroles dans un ordre au hasard, les interventions à l'envers, sourit aux mots d'la souris puis à ceux d'Mada, récupère la liasse de lettres qu'il soupèse en claquant ses lèvres en coin, haussant les sourcils, amusé... approuve de la trogne l'intervention d'Aphélie... r'fout un morceau d'courgette dans son bec, mastique un champi... viv'ment la digestion... l'rasé s'redresse, esquisse un léger sourire et s'cale dans l'fond d'sa chaise... il esquive les compliments sur la graille, c'pas la qualité d'c'qu'il y a dans l'assiette qui lui importait...

C'que j'en pense ?
Qu'Libertad défend pas, Libertad attaque... qu'on a jamais mis en danger l'Palazzo, vestige des temps anciens, lieu d'repos d'certains déshérités... quand l'Rouquin prenait tout ça en main.... l'hospitalité s'file pas au premier zigue qui hésit'ra pas à nous égorger quand il en aura l'occasion... l'attitude qu'on a en face file en soi les reactions à poser... qu'on s'est toujours arrangé pour aller porter l'dawa ailleurs et à proteger c'qui donnait un peu d'reconfort dans ces murs...


Il prend une gorgée d'pinard, continue d'piocher des legumes au hasard avec sa lame et s'lève... quelques pas dans la piece alors qu'il r'garde en souriant les donzelles invitées...

C'que j'en pense...
Qu'les donzelles ici présentes doivent être rasées, leur cranes marqués au fer rouge, esclaves de c'qu'elles sont et de c'qu'elles véhiculent avec leur mode de vie... les Miracles sont pour elle une distraction, une aventure, elles sont un quotidien pour beaucoup... foutez les à poil, baillonez les et allez les trainer aux abords des hotels particuliers dans l'Paname fortuné... contactez les survivants des divers groupes et aller r'tourner les ruelles sûres autour du Louvre... c'qui s'passe aux Miracles n'a jamais eu aucun impact sur la vie des beaux quartiers...

Si vous persistez à rester ici, allez les accrocher par un pied, la tete en bas sur les gargouilles du Palazzo, tranchez leur leger'ment la gorge pour qu'un filet d'sang s'écoule lent'ment et qu'leurs amies les voient s'vider en arrivant... mettez un zigue à coté d'chaque pendu, pret à couper la corde... on verra si les oies blanches f'ront les malines en constatant les facilités à oter des vies...

Vous avez des appâts, servez vous en... et pour le Dragonnet dehors... il donn'rait sa vie pour son roy... on l'a vu en Limousin... il est à sa place ici ? Tu crois qu'on nous fil'rait les acces si facil'ment pour pénétrer dans l'palais d'Levan... des nouvelles de Sélène... j'prefère en avoir autrement qu'par un zigue qui s'invite et qui peut foutre le feu à la baraque alors qu'on est là entrain d'palabrer...


Il poursuit son tour... s'approche d'la souris et murmure à son oreille un merci... annonçant qu'chaque repas peut etre le dernier, qu'celui là a juste la saveur d'un départ, mais qu'c'est pas si grave...


Des rancoeurs à régler... assurez vous pour qu'elles vous oublient pas... jamais... quitte à les marquer à vie... pensez à tous ceux qu'les royalos ont laissés sur l'carreau, de l'Evan's au Marl... ils ont eu une seconde chance, d'la pitié, d'la compassion ? Vous voulez faire les brutes, les faire payer pour des raisons qui vous sont propres ? Faites le vraiment...

Il r'garde Mys, Brad, Teia et Alandrisse... dod'line d'la caboche... avale un soupir... et s'dirige vers les Dames blanches lent'ment, f'sant tourner sa dague coté manche, coté lame et la range dans on dos...

Z'allez attendre qu'elles chopent une arme pour planter l'un du groupe avant d'vous alarmer... z'êtes bien aimables... on verra si ça vous perdra...

Tu crois qu'je soupe et qu'j'ai envie d'inviter à grailler ceux qu'j'ai toujours combattus... y'en a des bons, des ouverts, d'ceux qui veulent paix et tolérance tu m'diras... quand les Royalos et les Osts officiels chargent et taillent tous ceux qui passent, alternatifs et voyageurs, elles ouvrent leur bec ? Ont pris les armes à nos côtés pour défendre la diversité et les modes de vie qui chagrinent les bonnes âmes ? Défendre un voleur, un brigand, un guerrier adverse parc'qu'il représente la partie sombre d'la vie, necessaire à l'équilibre... ça leur arrive ?
Ca m'est d'jà arrivé... j'peux pas en dire autant d'ceux que j'combats...


Il crache par terre... va s'appuyer contre un mur... caresse le A imprimé au vers dans sa paume de main... Affranchi... un autre monde, d'autres douleurs... la libération... pose à nouveau ses mirettes sur les minettes étrangères...

M'est avis qu'celles qui s'pointent vont pas v'nir pour discuter... faut que j'me charge d'les bastoner et d'les mettre hors service un p'tit moment, histoire de pouvoir accueillir les autres ou d'filer par les souterrains vers un ailleurs où ces murs s'ront pas mis en danger ou vous pouvez l'faire ?

Vous savez qu'j'vais plus faire long feu avec vous, j'suis encore à votre disposition... profitez en, d'mandez moi, j'fais... s'il faut en égorger une, crever des yeux, couper une main.... ça m'pose pas d'souci particulier...


Il s'dirige vers la vieille... lui sourit et s'assoit à ses côtés, delaissant les invitées du r'gard... incline la tete et sourit à son Oiselle... mélange de tristesse hargneuse et de joie sournoise avant d's'adresser à la maternelle...

Un paternel lache pas son groupe... il va pas partir tenter un ailleurs en abandonnant ceux qu'il a cotoyés pendant perpet, c'qu'il a contribué à construire... on va avoir l'temps d'papoter d'ta fille, et pour la confiance, elle s'pointe pas la bouche en coeur, c'juste des impressions... t'en fais pas la vieille, s'il faut parler d'la Rouquine, t'auras bien plus que des mots.... des sentiments, d'l'affection, des impressions... sacrée nenette ta greluche... j'crois qu'Aphé pourra confirmer...
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Mysouris
Une voix jusque là inconnue ou presque fit son apparition. Pleine de tous ses moyens à présent la captive écoutait de toutes ses oreilles. Cette voix semblait énervée contre ceux là même qui la détenait. La lieutenant se disait qu's'il s'agissait pas là d'un allié il n'était pas non plus celui qui la décalotterait. Elle le sentait, sans savoir pourquoi.

Il avait évoqué l'idée de les marquer, sa main se posa alors machinalement sur son bras droit.

Il parlait de les tuer à petit feu pour effrayer celles qui viendraient ensuite. Mysouris frissonna en imaginant ce qu'on pourrait encore leur faire subir. Elle ne craignait rien pour elle même, n'ayant plus rien qui la raccroche à la vie, mais elle espérait que Teia survivrait.

Elle comprenait ce qu'il disait. En les amenant ici c'était leur propre foyer que les Libertad risquait de voir détruire. Il leur en voulait pour cela. Elle hocha la tête sans même s'en rendre compte.

Cet homme là avait de la rancoeur pour des choses dont elle n'avait jamais entendu parler. Et il semblait qu'il devait l'exprimer d'une seule traite, avant qu'il ne soit trop tard.

Tu crois qu'je soupe et qu'j'ai envie d'inviter à grailler ceux qu'j'ai toujours combattus... y'en a des bons, des ouverts, d'ceux qui veulent paix et tolérance tu m'diras... quand les Royalos et les Osts officiels chargent et taillent tous ceux qui passent, alternatifs et voyageurs, elles ouvrent leur bec ? Ont pris les armes à nos côtés pour défendre la diversité et les modes de vie qui chagrinent les bonnes âmes ? Défendre un voleur, un brigand, un guerrier adverse parc'qu'il représente la partie sombre d'la vie, necessaire à l'équilibre... ça leur arrive ?
Ca m'est d'jà arrivé... j'peux pas en dire autant d'ceux que j'combats...


Elle n'avait plus peur à présent, seule la colère sourde restait en elle, et quand il dit ses paroles son sang ne fit qu'un tour. Avant même qu'elle s'en rende compte, elle s'était levée de sa chaise et disait d'une voix forte en réponse à cet homme qui jugeait sans savoir, tout comme on le leur reprochait à elles dames blanches :

Vous parlez bien. Diantre que vous parlez bien. Mais... vous ne savez pas tout. Vous croyez nous connaitre juste en nous voyant ainsi. Mais vous ne savez rien ! Non vous ne savez pas, que j'ai été détroussé un jour sur une route, en Touraine par des Angevins. Ces mêmes hommes que j'ai aidé par la suite à tenter de prendre leur indépendance, et ce contre un de mes plus grands amis, Juju qui était alors GMF ! Je les ai aidé ceux qui m'avait laisser pour morte parce que leur cause me semblait plus juste que celle du Roy. Vous ne savez pas non plus, que j'ai perdu l'usage de mes yeux en combattant ! Vous ignorez aussi surement, que pour ce qui est du marquage vous êtes en retard ! Ce faisant elle arracha le bandage de son bras laissant visible le R marqué quelques temps avant par la Baile et qui se rouvrit par ce geste brutal. Vous ne savez rien ! Je suis peut être une oie, une dinde blanche ou ce que vous voudrez de basse cour, mais je ne suis pas un mouton blanc qui suit son troupeau en bêlant !

Toujours debout elle s'étonna de sa prise de parole si soudaine. Elle resta là attendant la réponse qui viendrait forcément. Espérant juste qu'on s'en prenne à elle et non aux autres.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Jeanbaptiste63
Longue minute qui s'étire tandis qu'autour de lui ça s'agite, l'arrivée des dames blanches semblait avoir exciter les Libertads qui semblait voir d'un mauvais oeuil ces inconnus en leur demeure. Les visages sont fermé et une sourde colère semblait tous les animés. Yeux qui suis tout les aller retour et les nouveaux visages qui apparaissent devant lui jusqu'à que l'odorat remplace la vue. Narine qui s'agite doucement tandis que le repas viens se poser sur la table servi par un rasé. Semble être le patriarche de cette drôle de famille, patriarche pas vraiment de bonne humeur. Ba ça se comprend vu le boxon qu'il y avait dans sa demeure.

Lui il bouge pas, les laisse manger et préfère se concentrer sur le corps qui s'agite a ses pieds, ça reprend conscience doucement et se cale a coté de lui sur le mur.Elle semble pas l'avoir remarqué, descendre a sa hauteur dague en main et plongé son regard dans le sien.

Fait de beau rêve j'espère car maintenant on revient sur terre ma belle , et ça risque d'être moins heureux pour toi et tes copines.

La voix se veut glacé, sans émotion aucune, le regard lui d'une lueur dangereuse mais disparu le sourire. Ce n'était plus le temps des réjouissance. Prend ses cheveux et tire la tête en arrière d'un coup sec dévoilant sa george déjà marqué de sa main, faire glisser sa lame sur le coup jusqu'au bustier. Hésite encore a la déshabiller en public, continuer de parcourir son corps. Lui faire comprendre sa faiblesse, ici elle n'était rien, et que sa mort pouvait arriver a n'importe quelle moment. Approcher sa bouche de son oreille et lui murmurer.
Vous n'auriez jamais du venir ici.

Mise au point faite il fint par reprendre sa place tandis que le gars rasé prend la parole. Hochement de tête approbateur tandis qu'il énumérait toute les façon possible de s'occuper d'elle dont certaine qu'il aurait pas imaginer.Le gus devait avoir une sacré imagination ou une longue expérience dans le domaine. Aurait bien envie de discuter avec le patriarche rasé histoire de faire connaissance et d'échanger quelque idée mais il attaque déjà la discute avec quelqu'un.
Besoin d'un eu de silence mais une des dames blanches s'accorde le droit de réponse et se met a causer bien trop fort a son gout. Obligé de l'écouter malgré soit mais ces paroles lui donnait le mal de crane.
Ne plus s'occuper de la conversation jusqu'à qu'ils disent un truc intéressant. Finir de vider sa bouteille en pensant que ça ferait passer le mal de crane mais c'est pas de l'alcool qui lui fallait

Franchement je les préfères bâillonné en moins elles font moins de bruit.
Et c'est pas la peine de gueuler pour vous exprimer, on n'est pas sourd. Et puis c'est pas parce que une fois vous avez eu un éclair de lucidité que vous êtes vraiment différente des autres.


Il c'était adressé a l'aveugle qui avait prit la parole, savait bien que c'était pas a lui qu'elle parlait mais juste un besoin de s'exprimer histoire de donner son avis.C'est comme ça qui marche, du genre pas bavard sauf quand on vient le déranger.
Ayerin
Sa voix s'estompe, son hôte s'fit silencieux cédant un temps sa place à celle du rasé qui aura toujours su éveiller en elle d'la vérité. Différente selon celle qui aurait dû être morte depuis l'temps qu'elle était captive, et puis morte ou vive, les autres seraient tout de même venues.
Bouteille en main, la gamine se lève enfin et le regard haineux dirigé vers l'aveugle lui offrit ses seuls mots,...


TA GUEULE !!!!

Ce monde n'était vraiment plus le sien ... la gamine ne le comprenait plus et elle était bien trop barrée pour tenter d'l'entendre lui causer autre chose que sa misère !
Mais elle en faisait encore partie,... et elle voulait finir comme elle avait commencé son existence, en faisant saigner des chairs, au nom d'un Ost qui l'avait même récompensé pour avoir tué femmes et enfants à foisons,... De la Chair sacrifiée mais nécessaire que la leur, et pour le bon plaisir d'un Roy.

Devenue avide de mort, attirée par elle sans pudeur, jusqu'à aimer voir la souffrance sur les traits de ceux qui subissaient sa passion, celle-ci ayant pris plus d'aisance dès cette première fois ou elle endossa l'costume de Bourrelle, autre bras justicier mais tout autant accepté.
Avoir joui de ces douleurs, de ces hurl'ments, de ces blessures infligés sans jamais avoir osé le dire... belle conn'rie !
Cependant y avoir prit tant d'plaisir qu'il lui en fallut plus, l'attente entre chaque sentence étant devenue trop longue.

Alors vouloir continuer sa tâche, celle qu'on lui avait imposée, et faire mal mais plus au nom d'un seul homme.
S'battre aux côtés des Rouges, être convaincue d'être plus honnête qu'auparavant, et ne point regretter les morts tombés sous ses coups depuis Libertad mais à force de se repaitre de tripaille à l'air, de s'en couvrir la face avec liesse, à force d'aimer ce contact, cette chaleur, ça n'pouvait que lui être montée à la tête.
Alors, elle continua ce qu'on lui avait appris depuis son plus jeune âge, piller, tuer, balafrant, poutrant, éviscérant à tour de bras des gras du bide, ou de l'enfant comme sur ces collines de ce Sud, tombé sous cette flambée de rage au nom d'une cause valable,... l'enfer lui ayant enfin ouvert plus grande sa gorge profonde lui offrant ce qu'elle était depuis toujours...un diamant pur taillé par les orfèvres d'un sang bleu qui aujourd'hui n'voyait plus l'utilité d'la couvrir de médailles !


J'suis d'l'avis du Bire,
Qu'on s'charge enfin d'les mettre a mal,
Pendre d'l'Oie par les pieds et en faire d'la truie ça m'va ... j'ai pas d'envie particulière les concernant, l'une ou l'autre, j'men tape ... faites vot'choix, j'prendrai celle qui reste !

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Rebaile
[Je vais et je viens...]


S'est assise sur une chaise, la baile. Ecoute les paroles d'Aphélie, écoute celle du bire... Ecoute la réaction du Jeanbapt, et les paroles de celle qui restera sa Aye, au-delà de la mort... Ensemble de mots qui la percutent et la laisse pensive sur son siège...
N'réagit pas pendant quelques minutes, en proie à un tourbillon d'pensées qu'elle aurait tout donné pour contrôler..
Tape soudain des deux mains sur la table.

Bon!

S'lève d'un coup et s'dirige vers la sortie.

J'reviens.

Revient effectivement quelques temps plus tard, deux grands rouleaux d'corde et quatre chiffons dans les mains. Coupe les rouleaux en deux, en prend un et pose les trois autres sur la tables.

Trop d'étrangers dans l'Palazzo? Temps d'leur faire gouter autre chose qu'des baisers, des caresses ou d'la graille? Bah, on n'a qu'à mixer c'que vous dites... Les attacher aux grilles du Palazzo, les préparer spécialement pour une haie d'honneur, hein.. Après tout, c'pas n'importe qui qui arrive, mais très probablement la Grande Amazone elle-même, la Dame des Dames venue récupérer ses soldates...

La rage dans ses paroles, la baile ne la controle pas... Tout ou presque était vrai, dans les mots entendus... Et sa colère n'était dirigée que contre elle-même, chaos de sentiments et d'émotions depuis quelques jours... Ne plus penser et agir, seule solution pour éviter remords et regrets stériles...

Je propose qu'on les saucissonne donc aux grilles du Palazzo, mouchoir dans la bouche pour qu'elles évitent de brailler et entaille saignante au cou, ou n'importe quelle autre blessure qui attire les r'gards et qui saigne. Pis ceux qui veulent restent et attendent les DB pour leur foutre une raclée.

C'pas juste une rancoeur personnelle, c't'aussi l'occase de s'moquer d'un Ordre royal en la Cour...

J'vais m'occuper de Mys... Si vous voulez vous partager les trois qui restent
ça ira plus vite, sinon j'reviendrai leur faire subir l'meme sort....


S'tourne vers le rasé.

L'bire, j'vais m'débrouiller avec Dragonet paske c'est moi qui l'ai fait entrer au Palazzo, dès qu'j'aurais fini avec elle - désigne Mys - , mais si l'envie te prend d'titiller du royaliste et qu'ton ame charitable te pousse à rattraper mes restes de grande hospitalité, j't'en prie, n'hésite pas! J'le laisserai pas faire ds conneries au Palazzo et je n'ai pas trouvé de feu sur lui quand je l'ai amené ici..

Voudrait sourire, la baile, mais la tension d'la confrontation imminente l'empeche de le faire.. S'détourne pour emmener Mys vers la fin probable de son voyage. Mais quand elle veut saisir le bras d'la dame blanche, celle-ci la repousse violemment et recule de plusieurs pas. La baile s'retient au premier fauteuil pour ne pas perdre l'équilibre, et regarde Mys avec plus d'amusement dans les yeux qu'autre chose.

Tu te découvres une âme de révoltée, lieutenante?

Sourit et s'approche une deuxième fois d'la jeune femme, lui saisit fermement les poignets et cherche à la pousser de l'autre main. Mais la DB se débat encore et finit par lui cracher au visage.
Excédée, la baile lui balance trois gifles coup sur coup, et va prendre un des mouchoirs sur la table pour s'essuyer...
Revient vers Mys et sans avertissement, lui balance une autre gifle sur la meme joue, des fois qu'elle n'aurait pas compris le sens des premières...

L'emmène presque chancelante jusqu'à la grille, demande à Amédée de lui ouvrir les portes, et ligote Mys bien au centre. Lui lie les poignets à la grille d'abord, fait pareil avec les ch'ville, puis relie les deux bouts de corde entre eux, s'occupe ensuite d'attacher Mys aux barreaux par la taille et le buste. Laisse uniquement la tête libre, mais lui fourre le torchon dans la bouche et l'enfonce le plus loin possible. Passe ensuite à la partie "rouge" du plan... Sort sa dague, se colle à Mys par derrière, passe les mains à travers les barreaux d'la grille et pose la lame sur son cou.
Lui souffle dans l'oreille:
Ca va aller, Mys.. Soit c'est moi qui t'soigne à la fin, soit c'est de nouveau tes petites soeurs hein? Mais d'facon tu n'mourras pas encore...

D'un coup sec, taillade la gorge assez profondément pour que le sang coule de manière spectaculaire, et suffisamment superficielle pour qu'i n'y ait aucune urgence à attendre ses consoeurs...
R'garde un moment cet être humain qu'elle martyrise depuis plusieurs jours, sans aucun remords, avec même cette pointe de jouissance que confère le pouvoir qu'on possède sur un de nos semblables, puis tourne les talons et remonte au Palazzo...

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