Mysouris
[A l'intérieur, pour le moment]
Personne ne vint la frapper, enfin dans un premier temps. Il y eut bien une voix inconnue qui lui répondit, et la folle dont elle sentait le regard qui lui balança un TA GUEULE !!!! au visage. Mais rien d'autre ne semblait vouloir venir.
C'était compter sans la Baile et ses idées. Elle ouvrit l'bec pour en expliquer une nouvelle d'idée. Une vitrine pour le groupe de sauveteuses en approche. Une exposition de dames à la porte comme une invitation à entrer. Toujours debout bien campé sur ses deux jambes la première Oie du troupeau frissonna. La peur lui donne un gout métallique en bouche.
Bien sur, elle a sa bourelle particulière, et celle ci vient vers elle. La lieutenant fait bloc quand on l'empoigne pour l'entrainer. Se débattant, se libérant et reculant de quelques pas pour mieux s'apprêter à la suite elle repousse la Baile.
La colère fait refouler la souffrance endurée. La peur fait donner quelqu'envies de combattre et de se défendre. Dorénavant elle n'est plus seule, il faut qu'elle prenne pour les autres, qu'elle canalise sur elle la colère de tout le groupe. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se sent responsable de leur état à toutes.
Tu te découvres une âme de révoltée, lieutenante?
Voix qui indique le sourire de sa tortionnaire, et rage qui monte d'un cran lui broyant la mâchoire à force de serrer les dents. Quand une nouvelle poigne la saisie, elle se débat encore. Coup de pied dans le vide. Coups de poing qui ne servent à rien. Mais cette fois Rebaile est prévenue et rien ne la fait plus reculer. La détenue grogne de rage. Grognement profond qui finit en raclement de gorge pour extirper un jet qu'elle envoie de toute sa haine au visage ennemi.
Cette fois la réponse ne se fait pas attendre. La réponse est nombreuse, douloureuse et fait vaciller l'otage déjà bien affaibli par les tortures précédentes. Une gifle n'a pas suffit à repousser la rage de l'encrachée, il en a fallu trois. Le fauteuil pas loin retiens la prisonnière qui se débat. Elle se remet à peine sur ses jambes qu'une autre gifle claque.
Grogi elle ne pourra plus rien faire et se laisse entrainer. Le verbe est d'ailleurs bien choisi tant elle marche à peine, plus glissant sur le sol qu'allant d'elle même.
[Dehors à la grille]
Le froid piquant la ramène un peu à la réalité. Elle est dehors. Une nouvelle fois elle tente de se libérer, mais ses maigres coups ne font plus grand chose.
Un grincement de grille, et la voilà hors du Palazzo. Son souffle s'accélère, si elle pouvait se débattre assez pour s'enfuir. Mais déjà une corde lui broie les poignets contre les barreaux de la grille de fer forgée. Grimace de douleur qui lui défigure le visage. Gémissement qui s'en suit. Ses pieds ne sont bientôt plus libre non plus. La douleur augmente encore quand la corde est passée à la taille et au buste ouvrant les cicatrices fragiles des coups de fouet.
Sa tête dodeline, bien trop engourdi par la douleur pour tenter de la maintenir droite. Et puis à quoi ça sert ? Elle va mourir. Sa pensée tourne et retourne en tout sens toutes les solutions restantes, et il n'en n'ait qu'une seule qui semble plausible, elle va mourir ici.
Pourtant elle n'a encore rien subit, si l'on puit dire. La voilà maintenant dehors, attachée à la merci du premier qui voudrait l'occir. L'autre est rentrée à présent, mais elle n'en a pas fini. La blanche sent un bras se glisser de chaque côté de son corps, et quelque chose de froid qu'elle reconnait être une lame se pose sur son cou d'un geste sûr. La mort est bien là. Triste dépouille pour celles qui viendront bientôt. Triste sort qui sera réservée aux autres. Pourquoi donc sont elles venues ? Aucune réponse à sa question.
Sa vie défile en sa tête, et le temps semble s'être arrêter avec ce froid glacée sur sa gorge déjà mal en point. Pourtant l'impression ne dure pas, et une voix lui souffle à l'oreille des mots qu'elle n'interprète pas.
La supplicié n'a pas le temps d'entendre et de comprendre le message que déjà la douleur l'étreins et l'étourdie. Le sang chaud remplace la lame froide sur sa gorge. Et la chaleur glisse le long de sa poitrine, imprégnant la chemise qu'on lui a passé un peu plus tot, brulant les zones déjà douloureuse et glissant lentement vers le sol en un flot continue.
La présence des bruits alentours s'estompent, mais pas celle de la Baile qu'elle sent rester proche. Dans un murmure gargouillant elle demande : Oh Baile ! Pourquoi fais tu ça ?
La réponse ne viendra pas. La dague est repartie avec sa propriétaire vers ailleurs. Plus personne pour l'entendre sauf peut être un garde qui n'en a cure.
Ses yeux se ferment en même temps que le sang coule. Elle respire difficilement entravée entre la douleur et la corde. Chaque a coup laisse un peu plus de fluide vitale sur le sol. Économiser ses forces ou se démener pour mourir vite ? Le choix est dur à faire, et plus elle mettra de temps moins elle aura de choix entre les deux options.
La phrase de la Baile lui revient en mémoire : Ca va aller, Mys.. Soit c'est moi qui t'soigne à la fin, soit c'est de nouveau tes petites soeurs hein? Mais d'facon tu n'mourras pas encore... cette voix elle l'entend encore lui susurrer ses mots à l'oreille, et elle en frissonne doucement, plongée entre la douleur et la douceur de cette voix et de sa propriétaire. Pour elle, la blanche décide de laisser son corps en repos et d'économiser ses forces tant que possible. Survivre pour celle qui cherche à la broyer pour une raison inconnue. Survivre pour celle qui lui fait approcher la mort.
Cette décision prise, elle se laisse enfin sombrer à la douleur et s'évanouïe la tête penchant sur la poitrine, limitant l'hémorragie à un mince filet rouge.
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Ecuyère Dame Blanche
L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Personne ne vint la frapper, enfin dans un premier temps. Il y eut bien une voix inconnue qui lui répondit, et la folle dont elle sentait le regard qui lui balança un TA GUEULE !!!! au visage. Mais rien d'autre ne semblait vouloir venir.
C'était compter sans la Baile et ses idées. Elle ouvrit l'bec pour en expliquer une nouvelle d'idée. Une vitrine pour le groupe de sauveteuses en approche. Une exposition de dames à la porte comme une invitation à entrer. Toujours debout bien campé sur ses deux jambes la première Oie du troupeau frissonna. La peur lui donne un gout métallique en bouche.
Bien sur, elle a sa bourelle particulière, et celle ci vient vers elle. La lieutenant fait bloc quand on l'empoigne pour l'entrainer. Se débattant, se libérant et reculant de quelques pas pour mieux s'apprêter à la suite elle repousse la Baile.
La colère fait refouler la souffrance endurée. La peur fait donner quelqu'envies de combattre et de se défendre. Dorénavant elle n'est plus seule, il faut qu'elle prenne pour les autres, qu'elle canalise sur elle la colère de tout le groupe. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se sent responsable de leur état à toutes.
Tu te découvres une âme de révoltée, lieutenante?
Voix qui indique le sourire de sa tortionnaire, et rage qui monte d'un cran lui broyant la mâchoire à force de serrer les dents. Quand une nouvelle poigne la saisie, elle se débat encore. Coup de pied dans le vide. Coups de poing qui ne servent à rien. Mais cette fois Rebaile est prévenue et rien ne la fait plus reculer. La détenue grogne de rage. Grognement profond qui finit en raclement de gorge pour extirper un jet qu'elle envoie de toute sa haine au visage ennemi.
Cette fois la réponse ne se fait pas attendre. La réponse est nombreuse, douloureuse et fait vaciller l'otage déjà bien affaibli par les tortures précédentes. Une gifle n'a pas suffit à repousser la rage de l'encrachée, il en a fallu trois. Le fauteuil pas loin retiens la prisonnière qui se débat. Elle se remet à peine sur ses jambes qu'une autre gifle claque.
Grogi elle ne pourra plus rien faire et se laisse entrainer. Le verbe est d'ailleurs bien choisi tant elle marche à peine, plus glissant sur le sol qu'allant d'elle même.
[Dehors à la grille]
Le froid piquant la ramène un peu à la réalité. Elle est dehors. Une nouvelle fois elle tente de se libérer, mais ses maigres coups ne font plus grand chose.
Un grincement de grille, et la voilà hors du Palazzo. Son souffle s'accélère, si elle pouvait se débattre assez pour s'enfuir. Mais déjà une corde lui broie les poignets contre les barreaux de la grille de fer forgée. Grimace de douleur qui lui défigure le visage. Gémissement qui s'en suit. Ses pieds ne sont bientôt plus libre non plus. La douleur augmente encore quand la corde est passée à la taille et au buste ouvrant les cicatrices fragiles des coups de fouet.
Sa tête dodeline, bien trop engourdi par la douleur pour tenter de la maintenir droite. Et puis à quoi ça sert ? Elle va mourir. Sa pensée tourne et retourne en tout sens toutes les solutions restantes, et il n'en n'ait qu'une seule qui semble plausible, elle va mourir ici.
Pourtant elle n'a encore rien subit, si l'on puit dire. La voilà maintenant dehors, attachée à la merci du premier qui voudrait l'occir. L'autre est rentrée à présent, mais elle n'en a pas fini. La blanche sent un bras se glisser de chaque côté de son corps, et quelque chose de froid qu'elle reconnait être une lame se pose sur son cou d'un geste sûr. La mort est bien là. Triste dépouille pour celles qui viendront bientôt. Triste sort qui sera réservée aux autres. Pourquoi donc sont elles venues ? Aucune réponse à sa question.
Sa vie défile en sa tête, et le temps semble s'être arrêter avec ce froid glacée sur sa gorge déjà mal en point. Pourtant l'impression ne dure pas, et une voix lui souffle à l'oreille des mots qu'elle n'interprète pas.
La supplicié n'a pas le temps d'entendre et de comprendre le message que déjà la douleur l'étreins et l'étourdie. Le sang chaud remplace la lame froide sur sa gorge. Et la chaleur glisse le long de sa poitrine, imprégnant la chemise qu'on lui a passé un peu plus tot, brulant les zones déjà douloureuse et glissant lentement vers le sol en un flot continue.
La présence des bruits alentours s'estompent, mais pas celle de la Baile qu'elle sent rester proche. Dans un murmure gargouillant elle demande : Oh Baile ! Pourquoi fais tu ça ?
La réponse ne viendra pas. La dague est repartie avec sa propriétaire vers ailleurs. Plus personne pour l'entendre sauf peut être un garde qui n'en a cure.
Ses yeux se ferment en même temps que le sang coule. Elle respire difficilement entravée entre la douleur et la corde. Chaque a coup laisse un peu plus de fluide vitale sur le sol. Économiser ses forces ou se démener pour mourir vite ? Le choix est dur à faire, et plus elle mettra de temps moins elle aura de choix entre les deux options.
La phrase de la Baile lui revient en mémoire : Ca va aller, Mys.. Soit c'est moi qui t'soigne à la fin, soit c'est de nouveau tes petites soeurs hein? Mais d'facon tu n'mourras pas encore... cette voix elle l'entend encore lui susurrer ses mots à l'oreille, et elle en frissonne doucement, plongée entre la douleur et la douceur de cette voix et de sa propriétaire. Pour elle, la blanche décide de laisser son corps en repos et d'économiser ses forces tant que possible. Survivre pour celle qui cherche à la broyer pour une raison inconnue. Survivre pour celle qui lui fait approcher la mort.
Cette décision prise, elle se laisse enfin sombrer à la douleur et s'évanouïe la tête penchant sur la poitrine, limitant l'hémorragie à un mince filet rouge.
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Ecuyère Dame Blanche
L'histoire dont vous auriez pu être le héros