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[RP] Le Palazzo

Mysouris
[A l'intérieur, pour le moment]

Personne ne vint la frapper, enfin dans un premier temps. Il y eut bien une voix inconnue qui lui répondit, et la folle dont elle sentait le regard qui lui balança un TA GUEULE !!!! au visage. Mais rien d'autre ne semblait vouloir venir.

C'était compter sans la Baile et ses idées. Elle ouvrit l'bec pour en expliquer une nouvelle d'idée. Une vitrine pour le groupe de sauveteuses en approche. Une exposition de dames à la porte comme une invitation à entrer. Toujours debout bien campé sur ses deux jambes la première Oie du troupeau frissonna. La peur lui donne un gout métallique en bouche.

Bien sur, elle a sa bourelle particulière, et celle ci vient vers elle. La lieutenant fait bloc quand on l'empoigne pour l'entrainer. Se débattant, se libérant et reculant de quelques pas pour mieux s'apprêter à la suite elle repousse la Baile.

La colère fait refouler la souffrance endurée. La peur fait donner quelqu'envies de combattre et de se défendre. Dorénavant elle n'est plus seule, il faut qu'elle prenne pour les autres, qu'elle canalise sur elle la colère de tout le groupe. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se sent responsable de leur état à toutes.

Tu te découvres une âme de révoltée, lieutenante?

Voix qui indique le sourire de sa tortionnaire, et rage qui monte d'un cran lui broyant la mâchoire à force de serrer les dents. Quand une nouvelle poigne la saisie, elle se débat encore. Coup de pied dans le vide. Coups de poing qui ne servent à rien. Mais cette fois Rebaile est prévenue et rien ne la fait plus reculer. La détenue grogne de rage. Grognement profond qui finit en raclement de gorge pour extirper un jet qu'elle envoie de toute sa haine au visage ennemi.

Cette fois la réponse ne se fait pas attendre. La réponse est nombreuse, douloureuse et fait vaciller l'otage déjà bien affaibli par les tortures précédentes. Une gifle n'a pas suffit à repousser la rage de l'encrachée, il en a fallu trois. Le fauteuil pas loin retiens la prisonnière qui se débat. Elle se remet à peine sur ses jambes qu'une autre gifle claque.

Grogi elle ne pourra plus rien faire et se laisse entrainer. Le verbe est d'ailleurs bien choisi tant elle marche à peine, plus glissant sur le sol qu'allant d'elle même.

[Dehors à la grille]

Le froid piquant la ramène un peu à la réalité. Elle est dehors. Une nouvelle fois elle tente de se libérer, mais ses maigres coups ne font plus grand chose.

Un grincement de grille, et la voilà hors du Palazzo. Son souffle s'accélère, si elle pouvait se débattre assez pour s'enfuir. Mais déjà une corde lui broie les poignets contre les barreaux de la grille de fer forgée. Grimace de douleur qui lui défigure le visage. Gémissement qui s'en suit. Ses pieds ne sont bientôt plus libre non plus. La douleur augmente encore quand la corde est passée à la taille et au buste ouvrant les cicatrices fragiles des coups de fouet.

Sa tête dodeline, bien trop engourdi par la douleur pour tenter de la maintenir droite. Et puis à quoi ça sert ? Elle va mourir. Sa pensée tourne et retourne en tout sens toutes les solutions restantes, et il n'en n'ait qu'une seule qui semble plausible, elle va mourir ici.

Pourtant elle n'a encore rien subit, si l'on puit dire. La voilà maintenant dehors, attachée à la merci du premier qui voudrait l'occir. L'autre est rentrée à présent, mais elle n'en a pas fini. La blanche sent un bras se glisser de chaque côté de son corps, et quelque chose de froid qu'elle reconnait être une lame se pose sur son cou d'un geste sûr. La mort est bien là. Triste dépouille pour celles qui viendront bientôt. Triste sort qui sera réservée aux autres. Pourquoi donc sont elles venues ? Aucune réponse à sa question.

Sa vie défile en sa tête, et le temps semble s'être arrêter avec ce froid glacée sur sa gorge déjà mal en point. Pourtant l'impression ne dure pas, et une voix lui souffle à l'oreille des mots qu'elle n'interprète pas.

La supplicié n'a pas le temps d'entendre et de comprendre le message que déjà la douleur l'étreins et l'étourdie. Le sang chaud remplace la lame froide sur sa gorge. Et la chaleur glisse le long de sa poitrine, imprégnant la chemise qu'on lui a passé un peu plus tot, brulant les zones déjà douloureuse et glissant lentement vers le sol en un flot continue.

La présence des bruits alentours s'estompent, mais pas celle de la Baile qu'elle sent rester proche. Dans un murmure gargouillant elle demande : Oh Baile ! Pourquoi fais tu ça ?

La réponse ne viendra pas. La dague est repartie avec sa propriétaire vers ailleurs. Plus personne pour l'entendre sauf peut être un garde qui n'en a cure.

Ses yeux se ferment en même temps que le sang coule. Elle respire difficilement entravée entre la douleur et la corde. Chaque a coup laisse un peu plus de fluide vitale sur le sol. Économiser ses forces ou se démener pour mourir vite ? Le choix est dur à faire, et plus elle mettra de temps moins elle aura de choix entre les deux options.

La phrase de la Baile lui revient en mémoire : Ca va aller, Mys.. Soit c'est moi qui t'soigne à la fin, soit c'est de nouveau tes petites soeurs hein? Mais d'facon tu n'mourras pas encore... cette voix elle l'entend encore lui susurrer ses mots à l'oreille, et elle en frissonne doucement, plongée entre la douleur et la douceur de cette voix et de sa propriétaire. Pour elle, la blanche décide de laisser son corps en repos et d'économiser ses forces tant que possible. Survivre pour celle qui cherche à la broyer pour une raison inconnue. Survivre pour celle qui lui fait approcher la mort.

Cette décision prise, elle se laisse enfin sombrer à la douleur et s'évanouïe la tête penchant sur la poitrine, limitant l'hémorragie à un mince filet rouge.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Teia
Depuis combien de temps était-elle partie de la commanderie et depuis combien de temps La Baile avait enlevé Mysou. Teïa ne savait plus, au milieu de ces gens, de cette misère, on dirait une grande famille mais il ne faudrait sûrement pas grand-chose pour les faire tous imploser. Elle réfléchissait et se demander comment elles allaient s'en sortir. Trop de monde pour tenter quelque chose et surtout trop de sales gueules.

Al commençait à s'agiter et s'était enfin redressée et calée contre le mur, elle n'avait pas l'air trés bien, et Teïa ne pouvait pas voir où elle était blessée. A côté Brad qui était avec elle, on ne savait comment et lui là-bas c'était le gars aux écrevisses, que faisait-il ici? Il avait l'air ami avec les Libertad alors que faisait-il à la commanderie?

Vraiment trop de choses bizarres se passaient ici et si elle s'en sortait Teïa se faisait la promesse qu'elle ne remettrait plus jamais les pieds dans ce lieu d'un autre monde, ce lieu de perdition, la Cour des Miracles. Mais quels miracles, sûrement les miracles de pouvoir vivre avec ces sales "gueules", avec ses fausses infirmités, ces pauvres hères, ces enfants voleurs.....

Elle était dans ses pensées quand elle vit s'approchait l'homme qui était sur la place...... m'avait l'air d'avoir la dague qui le démangeait.

Soudain le calme apparent qui régnait dans la chambre fut coupé par plusieurs personnes qui n'appréciaent pas apparamment que La Baile est emmené les Dames Blanches chez les Libertad. Mais de quoi parlent-ils de les attacher par les pieds, de les saigner mais non c'est pas possible, elle ne veut pas finir dans un lieu aussi abject. Elle se demandait si les soeurs allaient bientôt arrivées et surtout si elles arriveraient sur leurs pieds car prisonnières, elles ne seraient pas d'une grande utilité.

S’appliquant à faire abstraction des éclats de voix voisins, Teïa se dit qu'elle aurait bien besoin de se reposer sachant que la journée du lendemain exigerait d’elle toute l’énergie que le repos lui aurait accordé si la bataille débutait.

Mais voilà que La Baile s'approche et attrape Mysou, elle se défend, les gifles volent et Mysou est entraînée. Teïa voulut la défendre et bondit sur La Baile mais quelqu'un qu'elle n'avait pas aperçu derrière elle, lui donna un violent coup de pied dans les reins. Elle s'affala sur le parquet pendant que La Baile emportait sa prisonnière. Teïa avait trés mal, elle avait pris le coup de pied sur la colonne et ne pouvait bouger, elle tourna de l'oeil.
Ayerin
Que le bal commence

Baile qui expulse d'l'intention. Ça gouaille, ça cogne des poings sur la table chargée d'la baveuse préparée par le rasé. Ça secoue d'la chope mais n'fait rien renverser. Ça se met en mode furie, ça s'en va et ça revient les bras chargés d'matos et s'dirige vers sa captive qui s'en prend plein la pomme, claques qui cinglent sur un faciès blafard, force y est mise, la gamine regarde la scène et jubile.
L'Oie qui s'déchaine, enfin l'en a dans le bide, l'aveugle tente moult parades, repousse baile sans grande réussite et s'met à jouer elle aussi a celle qui crache le plus loin...et atteint sa cible, se gausse la môme c'est qu'elle maitrise le largage de mollard, elle ferait une bien belle gueuse aux miracles celle-ci, elle pourrait même amuser la gamine, lui offrir du spectacle qui lui manque cruell'ment parfois.
Mais bien vite l'Oie fut maitrisée, l'aveugle s'en prit une bien plus belle qui la stoppa nette, sa rébellion n'dura bien peu de temps.

Grimace dû à la déception qui lui étire à nouveau les traits, elle allait même reprendre sa place près de l'âtre quand une autre Oie sans qu'on l'invite à quelconque danse, s'rua illico presto sur Baile. Qu'elles sont charmantes ces gisquettes, quand l'ennuie commence a s'faire maitre chez Locarin, faut qu'elles se mettent à faire du zèle, et lui offrir du plaisir.
L'Oie devait certain'ment se sentir délaissée, alors la gamine posa sa bouteille sur la table, et lui offrit de l'attention toute particulière, elle aurait pu lui faire front et la bloquer dans son élan, mais pourquoi faire du trajet quand d'un coup d'pompes violent, il lui suffisait d'la tanner par derrière, coup porté en plein dans l'échine.

Tu te crois ou Toi ?
Qui t'as dit qu'tu pouvais bouger ton fion ?
Ici tu n'es rien ...


PLAFFF !!!

Et ça s'affale comme un joli pantin sur le sol,... dans un beau fracas, face la première, ainsi fera l'ménage en l'endroit si la môme devait la trainer jusqu'à la cour à la suite de la captive entrainée par Baile.
La gamine prendrait pour une fois plaisir a faire du ménage, chose plutôt rare. C'est qu'elle les aime bien dans cette position la gamine, ventre à terre, c'est carrément excitant.
S'approche de la vautrée, lui soulève la tête par sa tignasse aux charmantes boucles, soulève d'la paupière, la gisquette semblait prendre une pose, la mirette fixe elle s'offrait une sieste bien méritée, alors la gamine lui laissa retomber la tête sans ménag'ment.

Autre déception..
N'voulait pas casser ce jouet de suite, s'en serait voulu si son coeur était habité d'humanité.
Que faire ? La laisser dormir ? Lui chanter une comptine ?
Mais elle n'en connaissait pas la gamine, on ne lui en avait jamais appris, elle ne connaissait que des chants d'guerre.


J'adresse cette plaidoirie
A qui veut l'entendre chanter
L'honneur est mort valeur aussi
Et si je voulais les venger
Je tuerais tant d'ennemis
Plus que le monde à l'agonie ...

Les lâches ! Où est courtoisie ?
Où sont les châteaux assiégés ?
Où sont les cours en bonne vie
Et le seigneur sachant régner
Prompt à offrir de riches dons
Faire ce que doit sa mission
Soldats, jongleurs, déshérités
Je vois que tous ont déserté ...


La gamine n'se rappelait que quelques bribes alors cessa ce chant inutile, l'Oie restant malgré son élan d'sympathie, l'oeil toujours fixe.
Soupire, hausse les épaules, son jouet devenait ennuyeux, alors se décida à prendre corde et bâillon laissés là par la Baile...prit aussi de l'alcool à bruler qu'elle rangea dans une poche de c'mantel qu'elle n'avait pas quitté depuis son entrée au foyer.
La gamine ôta son ceinturon retenant son épée, le déposa avec les autres armes, n'omit point de récurer son essence non terminée, déposa près d'elle sa bouteille, s'accroupit près d'l'endormie, entreprit de lui lier les poignets dans l'dos et posa son derrière sur l'céant d'celle-ci...sirotant tranquil'ment sa biture en attendant qu'la belle veuille bien s'réveiller.

Laps de temps accordé avant son réveil sera l'cul vidé de sa très chère compagne la bouteille encore à moitié pleine, au-delà, elle trainera par les arpions cette Oie comme un vulgaire sac à linge, du foyer, au couloir, dévalera les escaliers sur le dos ou la pomme, traversera la cour de la même façon, pour finir avec sa soeur l'aveugle attachée aux grilles du Palazzo ...

Tic! Tac!
Tic! Tac!

S'réveillera ? S'réveillera pas ?

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Aphelie
Elle s’enferme dans le silence après avoir sortie ce qu’elle avait sur le cœur.
Ecoute Mada parler de sa jolie rousse.
Sourire.
Ils auraient tout le temps d’en causer plus tard.
Et si la Mada cherche à savoir les raisons d’son départ...
Ba vaudrait mieux être plus au calme.
Elle continue d’essuyer distraitement l’intérieur de sa main,
Enlevant deux ou trois morceaux de verres enfoncé dans la chair.
Ecouter sourire au coin des lèvres la tirade d’un rasé qu’elle approuve.
Se marrer à ses idées dingues,
Mais qui, il faut l’avouer, sont plutôt tentantes...
Puis il s’approche à nouveau de la mada et d’elle.
Sourire qui s’élargie au souvenir de Mir.


Ouai...les mots s’ront surement pas suffisant quant-il s’agit de Mir...

Elle tourne la tête pour voir les réactions du groupe,
Ou juste pour ne pas laisser voir le trouble...
Ecarquille les yeux alors que l’oie blanche retrouve sa langue.
L’écouter raconté son histoire.
Détroussé par des hommes qu’elle aide ensuite à prendre leur indépendance.
Le rire n’est pas retenu.
Il éclate en écho dans la salle.
Ne rien dire et laisser les autres réagir.
Mais rire à l’histoire de la pauvre biche à qui ont a piqué la bourse.
Faut-il qu’elle lui montre la cicatrice qu’une faucheuse lui a faite alors qu’elle partait en croisade ?
Non...pas la peine...autre temps, autre histoire...
Un jour peut être elle pensera à écrire le pourquoi elle est arrivée jusque là.
Mais pas maintenant.
Le regard passe de personne en personne.
L’homme qui joue de sa dague sur sa prisonnière.
Sourire. Il hésite ou il y va ?
L’Aye toujours aussi barrée,
Comme ça qu’elle aime la voir.
Voir la Baile s’emballer et préparer sa haie d’honneur.
Frissonner.
Une autre oie blanche prend son envole,
Mais l’Aye se charge de la faire redescendre sur terre.
Continue le tour d’horizon.
L’homme a sa prisonnière,
Barbi se chargera de Brad comme elle l’a dit.
Aphélie se lève.


Bein on va p’tet s’amuser finalement...

Hésiter un instant.
Puis elle se tourne vers bire.


Je grimpe sur le toit voir si elles sont dans l’coin, on pourra p’t’être les cueillir avant.

Puis se tournant vers Mada.

Vous êtes sur de vouloir rester ?

Sourit à son regard.

Ouai j’ai rien dit...trouver une arme.

Au moins comme ça c'est claire.
Pas de chichi, pas de s'il vous plaie.
Lui faut une arme si elle reste là.
Aphélie se dirige vers le couloir,
Pousse la porte et aperçois le fameux Dragonet.
Lui sourire.


On s’occupe de vous dans un instant.

Glisser sa main dans son dos juste au cas où.
Et continuer sa route pour rejoindre l’étage,
Un oeil en coin...pure prudence...ou parano qui sait...


(édit pour oublis)
Teia
Teïa se réveilla, un million de bourdons trottaient dans sa tête et une douleur lancinante lui courait le long de la colonne. Elle essaya de bouger mais elle sentit ses mains attachées et .........un poids sur ses reins. Que se passait-il? où était-elle. Elle essaya de bouger et aperçut une horreur qui était ni plus ni moins assise sur son derrière.

Que s'était-il passé.....soudain elle se rappela Mysou emmenée par La Baile, que lui avait-elle fait? ou l'avait-elle emmené? Elle avait essayé de la défendre et avait pris un coups de pied dans les reins, sûrement par l'autre là!


Quelle tête sur qu'elle avait raison d'habiter à la Cour des Miracles car il en faudrait beaucoup pour qu'elle devienne juste un peu agréable à regarder.

Teïa aurait voulu voir si Al était prés d'elle mais dés qu'elle bougeait une douleur atroce lui montait des reins. Elle essaya de faire tomber la chose qu'elle apercevait mais le regard hideux qu'elle lui lança, lui fit comprendre qu'il valait mieux ne pas bouger.

Elle sentit qu'elle avait toujours son couteau dans sa botte. Comment ce faisait-il qu'ils ne l'avaient pas fouillé? Peut-être un piège, il vallait mieux attendre un moment plus propice car là, elle apercevait beaucoup de monde autour d'elle.

Elle sentit qu'elle n'était pas au mieux de sa forme et se demandait si ses soeurs étaient encore loin et surtout ......libre!
--Lecomteecarlate
[QUELQUES MOIS PLUS TARD]

Le comte ecarlate parcourait le palazzio, son domaine. Tout avait commencé cette nuit où les Dames Blanches et les Libertads s'etaient affrontés.Car il etait né cette nuit là. En tombant amoureux du lieu, puis par la guerre qui avait suivis et s'etait repandu à travers la cours des miracles.

Descendant le grand escalier, les souvenirs affluaient.
Jeanbaptiste63
Ca s'agite dans le Palazzo quand Rebaille décide que les oies allait finir en exposition sur les grilles histoire de guider les prochaines et faire passer le message pas trop dur a comprendre même pour les plus idiots. Un nouveau claquement de porte et tout est le matériel est en place pour le spectacle offert a la cour.
Mais les prisonnières se trouvent un fond rebelle quand l'heure de sortir est arrivé, elle comprennent p'et enfin ce qui les attendaient en venant ici mais trop tard...Leur sort en était déjà jetée.
Embryon de révolte étouffer par quelque claque et un coup de pied pour l'oie sauveuse sous le regard d'un Jean-Baptiste toujours spectateur de la scéne.

Attend que Rebaile soit sorti avant de passer a l'acte avec son oie à lui. Même pas drôle puisqu'elle peine déjà a reprendre conscience mais il fera avec. Laisser sortit ses instincts ses plus sombre quitte a perdre encore un epu d'humanité mais était ce vraiment grave?

Un regard qui se pose sur la captif comme si elle incarnée tout ce qu'il haïssait, cequi n'était surement pas loin de la vérité. Un couteau qui glisse sur sur sa peau puis enlève qu'elle couche de tissus pour dévoiler son corps pas encore a nue. Corps qui devient lieu de création pour un esprit qui commence a frôler la démence au fi des secondes tandis que la lame entaille le ventre. La douleur aidant l'oie reprend ces esprits, comprend surement pas ce qui ce lui arrive mais réalise rapidement. Prendre le temps pour qu'elle aie pleinement conscience qu'il passe ses délires artistiques sur son corps.
Un sourire déforme par la hargne comme seul réponse et un poing vient s'écraser dans son ventre la faisant glisser au sol.

Emotion qui se libère d'un corps qui n'est déjà plus le sien , se rappeler de l'horreur et frapper encore. Entendre de nouveau les cris et lâcher un coup de pied dans le visage de l'oie sans défense, pouvoir presque sentir l'odeur du brulé; laminer le corps de la prisonnière de son pied jusqu'à entendre quelque cri de douleur sans force comme si elle frôler déjà la mort. Arrêter son matraquage quelque secondes pour reprendre son souffle. Prend même pas de plaisir a la faire souffrir si elle s'en rend pas compte.
Lui laisse quelque instants de répit ou il profite pour admirer par la fenêtre la nouvelle décoration de la haie que Rebaille a crée avec soin mais encore incomplète. Tourne un regard vers la pauvre chose qui git a es pieds et lui murmure.

Ne t'inquiète pas tu la rejoindra bientôt, je suis sur que tes amis apprécieront la vue.

La relever contre le mur centimètre par centimètre d'une main puissante prenant bien soin d'écraser sa george sous ses doigts jusqu'à que leur regard se croise, le sien est rempli de hargne mais en face il n'y voit que le vide. Temps de l'amusement déjà passé, un dernier coup de genou dans le bide pour faire bonne figure et il commence a la ligoter,pas besoin de bâillon vu son état.
Reposer le corps sur son épaule et quitter la salle après avoir lâché.

Je vais sortir les ordures histoire que ça vous dérange pas quand vous mangiez.

Amorce une descente ou il croise Rebaille qui remonte puis arrive devant les grilles ou il attache Alandrisse a coté de sa soeur histoire de lui tenir compagnie sous le regard des gardes a peine étonné. Rester plus qu'a faire couler le sang d'un coup de dague qui s'enfonce a peine pour pas commettre un meurtre inutile.
Reste quelque seconde dehors, le froid lui permettant de l'aidant à reprendre contrôle de son esprit et de son corps. Puis revenir vers les autres...
Ayerin
[ Doux rêves ... Je vais t'utiliser et abuser de toi ]

Ça bouge, ça secoue le bas des reins, ça se voudrait vers de terre a tenter d'ramper pour aller on ne sait ou !
Mais voilà, c'est qu'a force de se dandiner d'la sorte, la gamine qui portait sa bouteille à ses lèvres afin d'en terminer l'fond, manqua sa bouche et renversa le tout sur elle, chemise de nouveau maculée...
Un juron lâché,...
BORDEL !
La gamine balança sa bouteille d'colère pas idée d'lui sacrifier sa plus belle tenue en ce jour de fête ainsi qu'un aussi bon nectar, pi c'est que ça devenait une bien mauvaise habitude surtout quand les fautives n'sont que des Oies.
Deux jurons plus loin,...
P'TAIN DE BORDEL ! lui colle dans la foulée un coup d'poing dans les cotes afin qu'elle se calme.

Agacée Locarin, laisse alors ses mirettes s'poser sur l'JeanBapt' qui semblait bien s'éclater avec celle qui avait malmené l'pov'Lupus qu'la gamine avait oublié en place du marché -Oublit sa ch'mise dans l'instant, zyeutant sans honte, l'spectacle qui lui était offert. Mais fait tout d'même grise mine d'avoir laissé l'ami là-bas, seul dans sa démence, mais elle le sait assez puissant l'animal et moins nigaud qu'il n'y parait, et s'fait la promesse d'aller le chercher à la fin de tout c'merdier.
La voix d'JeanBapt' qui la sort d'ses pensées,...


- Je vais sortir les ordures histoire que ça vous dérange pas quand vous mangiez.

...l'ami s'barrait du foyer emportant sa gisquette sur l'épaule... ben, pas question qu'elle en fasse de-même avec sa vautrée... elle marchera ou sera trainée !

Se relève enfin de son assise fort douillette enfin quand ça pionce, et d'un pas nonchalant fait l'tour d'la belle, passe une guibole de chaque côté d'ce corps soumis, la regarde l'air amusé d'voir sa pomme collée sur l'sol, s'accroupit puis s'cale son fessier de nouveau sur ses reins, s'penche vers elle et lui murmure à l'oreille d'une voix qu'elle veut douce,...


J'te trouve pas très éduquée brunette !
On t'offre l'hospitalité et tu t'comportes comme la pire des bêtes !
On n't'a jamais appris les bonnes manières,... Dame Blanche ?


N'désirant pas d'réponse de sa part, la gamine saisit un bon morceau de tissu et lui en enfonce une bonne dose dans l'gosier puis noue les bouts autour d'sa tête en guise de bâillon,... tire dessus afin d'être certaine que l'tout n'cèdera pas de sitôt, car l'entendre lui conter ses états d'service comme l'autre tout à l'heure aurait pu la rendre plus dingue, -comme si elle en avait à faire quoique ce soit de ce qu'elle est, de ce qui lui était arrivée au cours d'son existence.
C'était une Blanche, et elle n'avait rien a foutre là et rien qu'ça lui suffisait pour la mettre à mal...pi ça faisait plaisir à la Baile qu'on les poutre ses Oies, alors offrons lui d'la joie dans les braies !


A défaut d'bonnes manières,
J'te cloue l'bec, au cas ou t'aurais voulu m'filer aut'chose que du grogn'ment qui j'en suis certaine te sied à merveille !
Maint'nant fini l'heure d'la sieste,...


La gamine s'relève illico, la saisit par les poignets, la soulève avec force, la donzelle s'retrouve alors sur les g'noux, et l'oblige sans délicatesse à prendre position sur ses arpions,... Allez debout !
Fin prête, la plaque contre l'mur... attrape d'la corde, s'la pose sur l'épaule ... saisit sa vautrée qui n'l'est plus, par le bras et la pousse vers la porte direction l'couloir puis la cour du Palazzo. Jette un dernier regard aux libertad et leurs hôtes, balance à l'Aphé qui décide d'aller faire le guet sur les toits et aux autres qui continuent d'grailler,...


j'serai dehors ...
j'vais coller celle-là avec les deux autres emplumées !



[ Cour du Palazzo ... Je vais savoir ce qu'il y a en toi ]

Pousse la donzelle dans l'couloir, passe devant la Baile, regards qui s'croisent, pas d'mots, continue vers les portes d'l'entrée, fait dévaler les escaliers à la brunette, et la laisse aller là ou sont attachées ses soeurs, en s'disant qu'elles seront bien entres elles, se rappelleront d'bons souv'nirs ou pas.
Passe les portes encore ouvertes, croise l'JeanBapt' ayant fini avec sa captive.
La gamine colle la sienne près des deux autres, les pieds aussitôt liés ainsi que l'corps bardé comme un rôti aux grilles.
Mirettes qui reluquent les Oies, leur saignée maculait déjà leurs nippes ... Sourire qui s'affiche sur sa trogne, puis fixe d'un oeil goguenard son Oie,...


T'aurais voulu ta saignée aussi, dis-moi ?
Arfff, tu n'peux pas causer ... Dommage, hein !
J'vois bien dans ton r'gard qu't'en aurais voulu une, ben t'sais quoi, ça m'convient pas à moi, pas envie de t'faire mal, j'suis une gentille !


La gamine lui passe ensuite une corde autour d'son cou qu'elle relie à ses chevilles, puis avant de la nouer, tire dessus jusqu'à ce que la brunette s'retrouve sur la pointe des pieds.

J'espère qu'ta Grande Amazone, enfin celle qui vous dorlote toutes, t'a appris à faire des pointes, hein, et qu't'as d'l'endurance, sinon couic,... marque un temps d'arrêt, sourire offert...
l'Oie sera pendue,...

Continuant sur sa lancée, elle sort d'sa poche la bouteille prise avant d'sortir et imbibe les fringues d'la donzelle d'alcool à bruler.
Lève les yeux vers les toits du Palazzo, n'y voit pas l'Aphé mais elle sait la môme qu'une oie grillée lui ferait plaisir, pi c'est jour un de fête alors soyons fous, et sans hésitation renverse le restant d'la bouteille sur les tifs d'la brunette ...


Et voila ma belle, te v'la pomponnée comme une princesse, j'te trouve craquante comme ça ... manque plus qu'l'étincelle et tu seras flambante.
D'ailleurs, je ne vais plus t'quitter, je vais m'poster là, juste au dessus sur le muret retenant les grilles, t'es ma muse, mon inspiration, on s'quitte plus.


Sur ces derniers mots, la gamine lui colle une bise sur le front, puis pousse un grogn'ment sourd, pleine d'allant, elle en avait oublié sa lèvre tuméfiée.
S'la colle alors dans la bouche et d'sa langue tente d'adoucir la brulure.
Les mirettes plissées, l'air furax, elle repasse les grilles qu'elle referme derrière elle, et grimpe sur l'muret, attendant là, l'arrivée d'la caval'rie .. ..

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Meremathilde
La Madà zieute le rasé qui soupèse la liasse de missives, vrai que la Mirlyne était toujours partante pour s'faire aller la plume autant que l'mâche légumes. L'paternel s'ouvre enfin l'bécot, la vieille écoute son discours, p'tit frisson qui lui parcours l'échine. Non point par la violence du langage que par la torture d'mandée. Des horreurs pourtant elle en a vues, en a vécues, en a fait vivre aussi. Est du genre à penser que la vie nous l'impose sans qu'on ait à le d’mander. Pourtant comme de coutume, n'juge pas, tente de comprendre l'envie d'vengeance, excusée par le désir d'en faire baver autant qu'on en a morflé. D'toute façon, l'vécu lui a aussi appris que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir... Juste d’la zone grisâtre qui s'laisse découvrir selon l'positionnement.

L'voit qui s'approche, s'posant l'fion près d'la lumineuse. S'attend à du sermon, d'quoi lui clouer l'bec à son tour.

Bireli a écrit:
Un paternel lâche pas son groupe... il va pas partir tenter un ailleurs en abandonnant ceux qu'il a côtoyés pendant perpet, c'qu'il a contribué à construire... on va avoir l'temps d'papoter d'ta fille, et pour la confiance, elle s'pointe pas la bouche en cœur, c'juste des impressions... t'en fais pas la vieille, s'il faut parler d'la Rouquine, t'auras bien plus que des mots.... des sentiments, d'l'affection, des impressions... sacrée nénette ta greluche... j'crois qu'Aphé pourra confirmer


Lève du sourcil, un brin agacée, mais l'laisse finir avant d'prendre la parole. Fait bien, l'laisse plutôt causer, étirant ses babines à mesure qu’il déballe tiradeparce. Au final, c'est pas peu fière qu'elle l'entend décrire sa rouquine, pis fort rassurée d'savoir qu'elle aura enfin réponse à ses questions.

Certes, j'ai l'bécot édenté, scintillant, voir même un brin fripé. Ça l'déforme peut-être au point d’y voir forme de cœur. Pourtant, sachez que j'suis point du genre à quêter du lien, j'ai déjà assez d'entrenir ceux déjà créés. Pour être franche, j'vois pas ma d'mande comme une faveur mais plus comme une sorte de... dû. Après tout ...

S'relève les épaules, en leur claquant du clin d'œil.

Si ma rouquine est un sacré bout d’femme, j'y suis pour quelque chose nop? On dit ben que l'fruit tombe jamais loin d'l'arbre... Quoiqu'on m'a déjà rétorqué que normalement c’pas l’arbre qui d’vrait pourrir.

Éclate d'un rire franc, avant d’reprendre le crachoir.

Pour faire court, j'ai lu assez d'ces missives pour savoir qui j'ai d'vant moi. Un avantage que vous n'avez pas, la filante pis vous. Disons que vous d'mande pas l'bon dieu sans confession. La confiance pour le reste, viendra, viendra pas. Ça l'avenir le dira selon l'envie du moment pis d'la route à tracer. Moi, tant que vous m'dites que j'aurai réponse à ma quête, ça l'fait.

Marque une pause, l'sujet est clos, passe au suivant.

Comme ça l'paternel pense que l'herbe est plus verte ailleurs? Ça s'comprend... Quand on a brouté l'même pré pendant longtemps, l'désir d'goûter à d'la nouvelle verdure peut s'faire sentir. L'enclos fut réconfortant, semble y avoir eu partage, mais si l'appel d'nouveaux horizons s'pointent, faut obéir à son instinct. M'sieur l'Bir', de ce que j'connais d'vous, il m'semble que vous êtes point d'ses bêtes domestiquées qui étanchent leur soif de liberté à l'abreuvoir, l'ruisseau, dans vot’ cas, s’rait plus approprié. Par contre, si j'peux m'permettre, attention à c'que l'nouveau pâturage vous donne point la chiasse.

A terminé de s'remplir le bide, est point la seule, vu s'qui rentre pis qui sort. Prend donc sa gamelle dans une main, s'étirant l'bras pour atteindre les autres, quand elle voit la filante s’enlever morceau d’vitre dans la main.

Comme j'ai point l'habitude de m'faire servir, si vous y voyez pas d'inconvénient, j'vais laisser vos protégées assouvir leur vengeance pis j'vais m'occuper d'nettoyer les écuelles en cuisine.

Plonge mirettes de matrone dans celles d’Aphélie, sourire en coin sur sa bouille défraîchie quand la p'tite lui propose de prendre une arme.

Toi, la lumineuse, tu d’vrais peut-être me suivre au lieu d'partir à la recherche d'une arme pour me défendre. J’ai dans mon barda de quoi soigner les écorchures pis même d'assommer du costaud. Il m’manque juste une autre bouteille de bibine pour rendre ma main agile et désinfecter ta plaie.

La lumineuse s'lève pour prendre couloir... La menotte attendra bien, l'temps que la blonde s'amuse à lui trouver d'quoi tailler de l'invité. Après tout, c'est elle l'hôte de lieux.
Dragonet
dispersion, passage, agitation..

On cri, on frappe, on torture..Sur enchére devant la grille, on marque son territoire, en affichant ses prises de guerres et en défiant l'adversaire.

Les animaux et indigénes diverses sont coutumiers du fait, mais il sait que sous une légére pellicule de civilisation, l'animal est toujours là,en chacun. Royaliste ou rebelle, nous ne sommes que des masque de la même souffrance du au fait d'exister, et de ne pas savoir pourquoi. Donc on défi dieu, les hommes et on se bat, mourrir pour faire croire que l'on existe.

Alors que chaques seconde est en soi un univers et une vie.

aphelie passe:


On s’occupe de vous dans un instant.

Elle monte, son arme caché et prêt à servir. Il sourit devant ce geste qui se veut prudence mais qui n'est qu'un simple geste de conjuration primitive pour ecarter un danger potentiel.

Versant un peu de son absynthe precieuse sur le banc, il prend les chiffons de sa cape et commence à lustrer conscienceusement.Tout en travaillant, il sifflote et chante ...


Quoiqu'on tient belles langagères
Florentines, Vénitiennes,
Assez pour être messagères,
Et mêmement les anciennes,
Mais soient Lombardes, Romaines.
Genevoises, à mes périls,
Pimontoises, savoisiennes,
Il n'est bon bec que de Paris.

De beau parler tiennent chaïères,
Ce dit-on, les Napolitaines,
Et sont très bonnes caquetières
Allemandes et Prussiennes ;
Soient Grecques, Egyptiennes,
De Hongrie ou d'autres pays,
Espagnoles ou Catelennes,
Il n'est bon bec que de Paris.

Brettes, Suisses n'y savent guères,
Gasconnes, n'aussi Toulousaines :
De Petit Pont deux harengères
Les concluront, et les Lorraines,
Angloises et Calaisiennes,
(Ai-je beaucoup de lieux compris ?)
Picardes de Valenciennes ;
Il n'est bon bec que de Paris.

Prince, aux dames parisiennes
De bien parler donnez le prix ;
Quoi que l'on die d'Italiennes,
Il n'est bon bec que de Paris.
Alandrisse
De l'agitation, des cris et un silence.... Ce mal de crâne qui ne cessait pas et ses images qui ne restaient que des brouillons. La Dame Blanche plisse des yeux espère une amélioration, mais rien. Cette sensation douloureuse de ne plus rien contrôler, même son propre corps avait décidé de l'abandonner. Elle avait perdu la notion du temps, perdu, c'est ainsi qu'elle se sentait. Se sentir inutile face à cette macabre histoire que tous vivaient. Les yeux se ferment doucement, la tête lui tourne et ce regard qu'elle sentait posée sur elle. Le contact de la lame sur son ventre, mouvement de recule instinctif, mais ce mur qui est bien trop près arrête sa progression rapidement. La crainte d'être si proche de la fin l'envahit, crainte de mourir comme un oiseau en cage. Cette peur qui parcourt ses veines, comme une maladie ne fait qu'augmenter, quand elle sent l'acier lacérer sa chair. La douleur lui fait ouvrir les yeux, lui fait comprendre que la fin serait un luxe qu'elle n'aurait pas encore. Elle voit ce regard emplit de haine et ce sourire qui ne tarde pas à l'accompagner.

L'apprentie n'a même pas le temps de remarquer le poing qui s'abat sur son ventre, la ramenant sur ce sol qui l'avait accueilli à son réveil. La pluie de douleur qui s'en suivit ne fit que lui rappeler qu'elle était encore envie, l'espoir subsistait.... Mais ses forces n'étaient plus là, elle les sentait cachée dans son être,engourdi comme son esprit. Souffrance qui inondait son corps, paupières qu'elle avait du mal à garder ouverte. Murmure empoisonné se glissant à son oreille, son âme se replie peu à peu, loin de tout. Elle se sent relevée, gorge broyée sous ses doigts, elle se souviendrait de lui et de son regard. Échos de cette image dans son esprit, à jamais gravée jusqu'à ce qu'à son tour, elle possède la lame et lui la douleur. La Dame Blanche sent à peine le coup suivant et tombe telle une poupée de chiffon ligotée et ballotté de nouveau sur son épaule. La tête dodelinante contre le dos de son bourreau, elle se laissa sombrer. Rapidement, le froid lui mord le dos, la tête tombe enfin, la force n'est plus.

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Diabolikbarbiturik
[DE HAUT EN BAS]

Ca braillait, ca s’agitait, et elle ne bronchait pas, elle dégustait le met sur la table, piquant de sa dague l’omelette qui n’arrêtais pas de glisser de celle –ci, finalement elle y mit les doigts, elle avait faim, puis l’Bire s’énerve, elle manque d’avaler de travers, elle se lève enfin. Attrape une corde et un chiffon et ce dirige vers Brad.

Celle-ci est mon invité je m’en occupe, elle fera jolie décoration sur le portail.

Elle la regarde droit dans les yeux, lui prend les mains, souriante lui dit

Si tu bronche je demande à Aye de jouer avec toi, Aye la gueularde là bas, l’assoiffée de sang, elle ne fera qu’une bouchée de toi alors tiens toi tranquille.

Trop de monde en effet dans cette pièce, on étouffait. L’ambiance était électrique, l’énervement pour certain se ressentait, l’excitation et l’impatience pour d’autre.
Elle se tenait là, serrant les poignets de Brad, de plus en plus fort à chaque pensée, chaque fois qu’elle se dit que wonder va arriver.


Elles descendent jusqu’à la grille, non s'en mal, l'oiselle se débattait,mais Diab déterminée ne se laissait pas dominer. Arrivée en bas elle regarda la grille et sourit. Puis s’adressant à Jeanbatiste, elle lui dit :

Prend bien soin de celle-ci ! Et hésite pas à serrer fortement, c'est une maligne.

De toute façon je veille au grain, je suis dans le coin, je vais me poser là, pas loin des fois que les autres arrivent.

Elle recula de quelque pas, se posa sur la pierre portée plus tôt par Brad, d’ici elle voyait parfaitement la grille, et aussi de l’autre coté de la ruelle, rien ni personne ne pouvait lui échapper, le premier qui s’aventurerais dans le coin elle le verrait.
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Ayerin
Funambule

Solitaire sur son muret, les Oies, la poupée dans son coin et les gardes comme seuls spectateurs de ses acrobaties, la gamine sautille, sourit, sourit de rien et de tout à la fois, les bras en croix, elle honore la vie et la mort étant liées l'une à l'autre qu'on le veuille ou non.
Elle s'embrase, se consume en dedans, se veut remplie d'idéal, de rêves, d'espoir dans la douleur comme dans la joie.
Les contraires étant un ensemble, un tout, union évidente, ne pouvant vivre sans l'autre.
Solitaire ne le sera jamais la môme. Elle connait l'amour, sous ce gangue qui s'est formé autour de son palpitant qui, ici et maintenant lui donne ce besoin de danser en solitaire, mais sans l'être vraiment avec cet air guilleret scotché sur sa pomme.
Sa flamme brûle en son sein, elle la sent et se sent protégée, misère, adversité, joliesse, béatitude tout est lié... les voix, la voix le lui ont déjà dit.


Destinée qui es-tu ? chuchote t'elle !

Un pas de ce côté du mur et elle aurait pu être Elles, ces Oies attachées, liées aux fers forgés du Palazzo, à attendre la mort ou une délivrance, enfin si leurs soeurs osent amener leurs gracieux fessiers en ces lieux.
Sourit à l'idée, cesse alors sa danse, reluque le bout d'la rue, mirettes aux aguets.
Mais ne voit rien v'nir !
Des Amazones quand on y pense, ça s'trouvent pas à chaque coin d'rues, ni aux Miracles, ni nulle part ailleurs ... même au paradis y'en aurait pas des comme Locarin les désire ... en enfer, elles seraient un poil effrayantes, doivent même être dotées d'queues, grimace à l'idée, en tremble même la môme, et repars dans sa danse, l'air plus folâtre.
Mais son pas l'avait mené de l'autre côté, vers Libertad avec l'idée d'en découdre avec toutes les autorités, celles qui vous clouent les pieds et l'bec, vous font vivre un calvaire tant l'ennui vous guette et qui vous empêche d'être libre, libre comme elle ne l'aurait jamais été, libre d'aimer selon ses goûts, selon ses envies, libre de tout faire, et de s'offrir des jouets qu'l'on peut casser à souhaits.

Locarin chuchote à nouveau,...

Destinée m'entends-tu ?
Je t'acclame et ma danse je te l'offre, macabre, funeste ou remplie de bénédiction,...
je suis Locarin, libre dans sa tête, déjantée, avec d'la fêlure sous mes tifs en bordel et pour toi,...
je m'apprête à devenir une incendiaire, chose nouvelle et jamais encore abordée, M'ci à toi d'me guider !


Offre une oeillade attachante vers celle qui est devenue sa muse ... cesse de marcher la gamine, lève les cieux au ciel, l'oeil est rieur, chope du flocon dans sa main et l'porte à sa bouche, les Miracles risquent d'être bientôt recouvert d'un blanc manteau si la neige ne cesse de tomber. Tourne sur elle-même la môme, joli tourbillon, l'est heureuse, acclame ce joli présent, la coulée d'carmin en sera que bien plus somptueuse, cesse de tournoyer, et s'approche telle une funambule des grilles, puis s'accroupit à hauteur d'la brunette,...

Tu vois, j'suis encore là hein !
Promesse faite de ne pas te quitter, promesse sera tenue !
Pi j'garde un oeil sur l'feu la-bas, celui que les gardes gardent en vie pour n'pas crever d'froid, pi avec une belle torche, j'ferai de toi,... ben ma flamme éternelle comme on peut en voir dans certain conte nordique !


De réponse elle n'en aura pas, un grogn'ment ou un regard furibard à la limite, pêtre bien un trembl'ment mais ne sera que de froid ou d'faim mais n'l'attendra pas ce signe, doit être trop radine l'Oie ou se croire meilleure qu'elle.
Alors légèr'ment harassée par sa danse, la tête lui tournant un peu, la gamine s'assied sur l'muret, s'reposant ainsi l'fond'ment et les guiboles qui pendouillent et s'balancent dans l'vide.
L'âme un brin dé-zinguée, -qui sait vraiment en fait, hausse les épaules, puis la gamine s'mit à siffloter l'air qui lui collait au crane depuis qu'elle était montée sur son autre perchoir !

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Aphelie
Parcourir les couloirs des étages.
Silence qui envahi l’espace.
Dague en main elle rejoint l’escalier qui mène au grenier.
Marche qui grince sous son poids.
Elle entend au loin les plaintes des Dames Blanches.
Le bal a commencé maintenant,
Les libertadiennes entrent dans la danse.
Elle sourit.
Dans le grenier deux fenêtres laisse passer le peu de lumière que l’extérieur envoie.
Elle s’approche de l’une d’elle,
Tourne la poigné et l’ouvre en grand.
La neige à commencé à tomber,
Et les toits blanchissent peu à peu.
La dague est coincée entre ses dents,
Elle se hisse sur le rebord de la fenêtre,
Passe une jambe de l’autre côté,
Maintenir l’équilibre,
Passe la seconde jambe,
Et la voilà sur le toit.
Elle se laisse glisser de quelques centimètres,
Avant de se redresser lentement.
Les tuiles sont glissantes.
Elle cherche des appuis sur pour aller sur le haut du toit.
Lentement mais surement.
Du côté où elle se trouve elle ne voit pas la grille du Palazzo.
Elle parcourt du regard les rues de la Cour.
Rien pour l’instant.
Enfin, rien de plus inquiétant que d’habitude en tout cas.
Elle atteint enfin le haut,
S’appuie sur la cheminée et regarde le spectacle qui s’offre à elle sur les grilles.
Les oies et leurs tortionnaires sont prêts à faire un accueil digne de ce nom.
Manquerait plus qu’un feu de joie pour lui donner l’envie de danser autour.
En attendant la vue est magnifique vue d’ici.
Elle envie les chats de gouttières.
Passer leur vie en l’air,
Sautant de toit en toit...
Elle marche en équilibre sur le faîtage du toit,
Les bras en croix et le regard sur la cour,
Fredonnant un air inventé pour l’occasion,
Observer pour prévenir les libertadiennes de l’arrivée des autres oies blanches.
Continuer à marcher le regard au loin.
Erreur...
Elle sent son pied glisser,
Trop vite pour retrouver l’équilibre.
Dans un fracas le corps glisse le long du toit.
Un cri poussé, reflexe de l’instant.
Elle essai de se rattraper mais les prises sont glissantes.
La dague est lâchée et elle dévale le toit en un rien de temps.
Le corps s’étale derrière la bâtisse.
La tête lui tourne,
Elle sent son bras ballant.
Elle essai de luter.
Mais la chute l’a sonné pour de bon.
Elle laisse retomber sa tête sur le sol enneigé...



(hrp : en retraite pour une durée encore indéterminée, du coup l’Aphé est dans les vapes derrière le Palazzo. Désolé de rater la fête^^ et bon jeu à vous !)
Teia
Teïa était attachée à la grille avec ses soeurs, elle jetait de temps à autre des regards furtifs aux maisons délabrées et nauséabondes qui bordaient la rue. Elle apercevait ses soeurs attachées elles aussi. La ruelle était manifestement vide. Seul un chat hirsute et crasseux fouillait méticuleusement un tas d'épluchures et de résidus putréfiés. Elle était effrayée par le décor inquiétant du lieu et craignait que leurs soeurs n'arrivent pas assez vite. Elle avait des fourmis dans les pieds et savait qu'ele ne devait pas s'affaisser sinon elle serait pendue.

Elle ne regrettait pas du tout d'être venue chercher Mysou mais se demandait si elles rentreraient toutes en vie à la commanderie. Elles savaient que les Libertad étaient cachés et attendaient Nanny et les autres, pas possible de les prévenir, le chiffon enfonçé dans sa gorge, l'étouffait et si elle ne mourrait pas d'épuisement, ça risquait d'être étouffé.


Il faisait froid, la neige s'était remise à tomber, au plus elles seraient toutes mortes, au moins elles auraient toutes attrapées une pneumonie . Teïa était gêlée et ne sentaite plus ses pieds, était-elle sur la pointe des orteils ou non? Elle n'aurait su le dire.

Vite les filles pensait-elle, sinon ceux sont nos cadavres que vous ramènerez!
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