*amalinea*

L'homme de la maison a parlé et s'en est suivi une agitation sans nom. déménagement d'oies blanches vers un lieu de sacrifice extérieur, joies carnassière des libertad déchainées. Néa observe, ne bouge pas et termine sa seconde assiette d'omelette.
Toute cette agitation la met dans un drôle d'état la Souris. Elle se sent bien, détendue, un sourire béat aux lèvres, sans trop savoir pourquoi. Son cerveau semble voguer légèrement au dessus de son crâne et si on lui posait la question, elle ne pourrait dire si elle est assise sur une chaise ou un nuage. Les mots des unes et des autres s'entrechoque dans son crâne en une drôle de symphonie : Portail, napolitaine, aye, Bec, Paris, becot, agonie, esclave, gargouille, pendouille.... s'emmêlent et s'embrouillent pour malgres tout s'ordonner en des phrases dont le sens lui echappe mais qu'elle ressasse comme une comptine enfantine :
Qui est ce qui sonne au portail ?
Dis moi surette, petite Aye
Est ce e bec de Paris
Qui offre son bécot d'agonie ?
Ou la sombre gargouille
Sous laquelle l'esclave pendouille ?
Est ce la peine de tant de peine
Pour quelques misérables napolitaine ?
Spectatrice d'un drame qu'elle ne saisit pas, la Souris de plus en plus hallucinée voit à sa grande surprise les dames blanches en oies réellement transformées. De leurs fessiers auparavant habillés poussent des plumes blanches dépareillées. Voila que leurs bouches se transforment en becs et qu'elles se mettent à cacarder. La bouche de la souris s'entrouvre un brin de surprise mais rien y fait, la métamorphose opère son final en changeant leurs pieds bottés en pattes palmées. Ne resterait qu'à les embrocher de leurs épées pour qu'elles soient prête à cuire, oui mais voilà, elles sont désarmées !
Le fou rire manque de la prendre à la vue de ce spectacle classe poulagua quand surgit dans son champs de vision une Baile en Athéna transformée : Vengeresse, amazone libertaire, le poing levé, les cheveux mêlés, déesse guerrière qui à l'assaut emmène ses troupes. Le rire se bloque, les yeux s'agrandisse de stupeur, se ferment un instant pour chasser cette vision et chercher à retrouver la réalité, mais rien n' y fait le décor reste le même et les transformations se multiplient : L'Aye en diane chasseresse maudissant hommes et dieux, promettant enfers et damnations aux oies sacrificielles, Aphelie en une Héra protectrice mais terrible qui veille sur les siens du haut des cieux, Diab qui peu à peu se mue en Aphrodite...
Le souffle coupé par tant de surprises, Néa cherche d'une main indécise, le bras de Bireli pour chercher confirmation de ses visions, ne le trouve pas et pour cause. Il flotte lui aussi sur un nuage tel Zeus du haut d'Olympie !
La Souris en serait tombé cul par dessus tête si le nuage qui lui fait office de siège ne l'avait retenu. Son instinct premier est de fuir ce spectacle de folie mais ses pieds sont entravés par une sorte de gadoue collante qui la scelle au sol. Impossible de bouger et encore moins de parler, les mots ne trouvent plus le chemin menant de son cerveau à ses cordes vocales ! Prisonnière d'un délire hallucinatoire, elle ne peut que contempler béate la scène qui se déroule sous ses yeux. Seul mouvement, celui de sa main qui inlassablement porte à sa bouche les restes de champignons qui trainent encore dans la poêle et l'emmènent doucement vers un monde parallèle.
Toute cette agitation la met dans un drôle d'état la Souris. Elle se sent bien, détendue, un sourire béat aux lèvres, sans trop savoir pourquoi. Son cerveau semble voguer légèrement au dessus de son crâne et si on lui posait la question, elle ne pourrait dire si elle est assise sur une chaise ou un nuage. Les mots des unes et des autres s'entrechoque dans son crâne en une drôle de symphonie : Portail, napolitaine, aye, Bec, Paris, becot, agonie, esclave, gargouille, pendouille.... s'emmêlent et s'embrouillent pour malgres tout s'ordonner en des phrases dont le sens lui echappe mais qu'elle ressasse comme une comptine enfantine :
Qui est ce qui sonne au portail ?
Dis moi surette, petite Aye
Est ce e bec de Paris
Qui offre son bécot d'agonie ?
Ou la sombre gargouille
Sous laquelle l'esclave pendouille ?
Est ce la peine de tant de peine
Pour quelques misérables napolitaine ?
Spectatrice d'un drame qu'elle ne saisit pas, la Souris de plus en plus hallucinée voit à sa grande surprise les dames blanches en oies réellement transformées. De leurs fessiers auparavant habillés poussent des plumes blanches dépareillées. Voila que leurs bouches se transforment en becs et qu'elles se mettent à cacarder. La bouche de la souris s'entrouvre un brin de surprise mais rien y fait, la métamorphose opère son final en changeant leurs pieds bottés en pattes palmées. Ne resterait qu'à les embrocher de leurs épées pour qu'elles soient prête à cuire, oui mais voilà, elles sont désarmées !
Le fou rire manque de la prendre à la vue de ce spectacle classe poulagua quand surgit dans son champs de vision une Baile en Athéna transformée : Vengeresse, amazone libertaire, le poing levé, les cheveux mêlés, déesse guerrière qui à l'assaut emmène ses troupes. Le rire se bloque, les yeux s'agrandisse de stupeur, se ferment un instant pour chasser cette vision et chercher à retrouver la réalité, mais rien n' y fait le décor reste le même et les transformations se multiplient : L'Aye en diane chasseresse maudissant hommes et dieux, promettant enfers et damnations aux oies sacrificielles, Aphelie en une Héra protectrice mais terrible qui veille sur les siens du haut des cieux, Diab qui peu à peu se mue en Aphrodite...
Le souffle coupé par tant de surprises, Néa cherche d'une main indécise, le bras de Bireli pour chercher confirmation de ses visions, ne le trouve pas et pour cause. Il flotte lui aussi sur un nuage tel Zeus du haut d'Olympie !
La Souris en serait tombé cul par dessus tête si le nuage qui lui fait office de siège ne l'avait retenu. Son instinct premier est de fuir ce spectacle de folie mais ses pieds sont entravés par une sorte de gadoue collante qui la scelle au sol. Impossible de bouger et encore moins de parler, les mots ne trouvent plus le chemin menant de son cerveau à ses cordes vocales ! Prisonnière d'un délire hallucinatoire, elle ne peut que contempler béate la scène qui se déroule sous ses yeux. Seul mouvement, celui de sa main qui inlassablement porte à sa bouche les restes de champignons qui trainent encore dans la poêle et l'emmènent doucement vers un monde parallèle.