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[RP] Le Palazzo

*amalinea*
L'homme de la maison a parlé et s'en est suivi une agitation sans nom. déménagement d'oies blanches vers un lieu de sacrifice extérieur, joies carnassière des libertad déchainées. Néa observe, ne bouge pas et termine sa seconde assiette d'omelette.
Toute cette agitation la met dans un drôle d'état la Souris. Elle se sent bien, détendue, un sourire béat aux lèvres, sans trop savoir pourquoi. Son cerveau semble voguer légèrement au dessus de son crâne et si on lui posait la question, elle ne pourrait dire si elle est assise sur une chaise ou un nuage. Les mots des unes et des autres s'entrechoque dans son crâne en une drôle de symphonie : Portail, napolitaine, aye, Bec, Paris, becot, agonie, esclave, gargouille, pendouille.... s'emmêlent et s'embrouillent pour malgres tout s'ordonner en des phrases dont le sens lui echappe mais qu'elle ressasse comme une comptine enfantine :

Qui est ce qui sonne au portail ?
Dis moi sœurette, petite Aye
Est ce e bec de Paris
Qui offre son bécot d'agonie ?
Ou la sombre gargouille
Sous laquelle l'esclave pendouille ?
Est ce la peine de tant de peine
Pour quelques misérables napolitaine ?


Spectatrice d'un drame qu'elle ne saisit pas, la Souris de plus en plus hallucinée voit à sa grande surprise les dames blanches en oies réellement transformées. De leurs fessiers auparavant habillés poussent des plumes blanches dépareillées. Voila que leurs bouches se transforment en becs et qu'elles se mettent à cacarder. La bouche de la souris s'entrouvre un brin de surprise mais rien y fait, la métamorphose opère son final en changeant leurs pieds bottés en pattes palmées. Ne resterait qu'à les embrocher de leurs épées pour qu'elles soient prête à cuire, oui mais voilà, elles sont désarmées !

Le fou rire manque de la prendre à la vue de ce spectacle classe poulagua quand surgit dans son champs de vision une Baile en Athéna transformée : Vengeresse, amazone libertaire, le poing levé, les cheveux mêlés, déesse guerrière qui à l'assaut emmène ses troupes. Le rire se bloque, les yeux s'agrandisse de stupeur, se ferment un instant pour chasser cette vision et chercher à retrouver la réalité, mais rien n' y fait le décor reste le même et les transformations se multiplient : L'Aye en diane chasseresse maudissant hommes et dieux, promettant enfers et damnations aux oies sacrificielles, Aphelie en une Héra protectrice mais terrible qui veille sur les siens du haut des cieux, Diab qui peu à peu se mue en Aphrodite...

Le souffle coupé par tant de surprises, Néa cherche d'une main indécise, le bras de Bireli pour chercher confirmation de ses visions, ne le trouve pas et pour cause. Il flotte lui aussi sur un nuage tel Zeus du haut d'Olympie !

La Souris en serait tombé cul par dessus tête si le nuage qui lui fait office de siège ne l'avait retenu. Son instinct premier est de fuir ce spectacle de folie mais ses pieds sont entravés par une sorte de gadoue collante qui la scelle au sol. Impossible de bouger et encore moins de parler, les mots ne trouvent plus le chemin menant de son cerveau à ses cordes vocales ! Prisonnière d'un délire hallucinatoire, elle ne peut que contempler béate la scène qui se déroule sous ses yeux. Seul mouvement, celui de sa main qui inlassablement porte à sa bouche les restes de champignons qui trainent encore dans la poêle et l'emmènent doucement vers un monde parallèle.
Wonderanny
Ralentissement du tempo. Le Palazzo s’approche.

Cadence du pas tranquille des chevaux. Résonnements du choc des sabots sur les sombres pavés de la place principale. Seul son en ce sombre hiver. Moiteur des blanches mains dans les gants enfermés. Etourdissement du cœur dont les battements envahissent ses tempes.

Que vont-ils donc trouver ? Vague de tendresse qui lui fait frissonner l’échine. Ses sœurs ! Son cœur ! Sa vie !
Vague de questions qui lui tournent la tête en un malaise oppressant.

Rebaile ! Mais pourquoi ? Elle lui avait donné sa confiance, alors pourquoi ce geste ? Elle ne s’était pas opposée à son départ, elle avait cru comprendre son envie. Rebaile qu’elle avait cru ? Peut être n’aurait elle du ! Et qui les attendra au Palazzo ? Quel sera le comité d’accueil ? Et combien de sœurs encore ? Et le Vicomte ? Quoi que ! Ne s’était il pas enorgueilli de n’avoir aucune crainte ? Rhaaa mais POURQUOI ? ! Battements oppressants.

Souvenirs de soupirs. Petits pas par petits pas les chevaux se font rats. Silence. Dernière ligne, dernier regard rassurant, dernier fadasse sourire. Rassurant. Elles sont et elles retourneront.
Elles sont guerrières sous la bannière du Roy, mais ce jour avant tout elles sont sœurs.
Serrer les dents, tenter de rester souple sur l’animal malgré l’anxiété. Observer.

Sombre destin vers lequel tous s’avancent. Eux… elles.
Mais… et ben oui !
Et c’est parti ! Dames Blanches vs Libertad… pour une Liberté ! Pour sa liberté.
Chacun la sienne et haut les cœurs !
Encore une fois ! Encore une fois l’histoire recommence…
Quelques éclats de lames sous le triste astre hivernal, quelques respirations nerveuses, quelques volutes impatientes mais contenues.

A quelques encablures, la sanguine grille se dessine.
Petit groupe parviendra il au miracle ? Ou…

_________________

[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Ninjaturtel
Inconscient il parait, sur un cheval avec qui je sais pas

Ah le sommeil était lourd parfois, trop même.
Alors qu'il s'était réveillé un instant, parlant même de pierre, confondant peut être ce qui s'était passé chez les dames blanches et ici, ou alors ne savant peut être plus ce qui s'était réellement passé, il s'était gentiment rendormit.

Et vous savez des fois, quand vous vous réveillez, quand vous vous sentez superbement bien dans votre lit a tel point que rien ne peux vous faire bouger. Cette sensation d'être dans la meilleur position possible, de sentir cette chaleur enivré votre corps et effacé tout vos soucis.

Certes cette fois ci point de chaleur, pas extérieurement mais intérieurement.
Peut être le coup l'avait il bien sonné, après tout la dame l'avait frappé a plusieurs reprise permettant une perte de conscience rapide et efficace. Répétez cette opération et au bout d'un moment vous aurez un légume.
Ça faisait déjà deux fois de suite qu'il se prenait des coups sur la tête, il approchait peu a peu du stade du légume pensait il...

Bref, il s'était donc rendormit.
Vais je vous conter cette fois ci encore son rêve ? Non car j'ai peur de me faire huer sur place.
Ceci dit, pour raconter brièvement, pensez a un rêve où Ninja est carrier, et qu'il est super célèbre pour casser de la pierre rapidement et surtout avec sa tête !
Un rêve fou c'est sur, mais qui vient surement de quelque chose...

Donc, c'est ainsi que, malgré le fait qu'on les poussé, tiré, malmené, par le dos, les fesses (oh les profiteuses), les jambes, tout ce que vous voulez, il était tellement bien qu'il ne s'était pas réveillé et avait décidé de se reposer un peu.

Après quelque temps, quelque galop, il sent son corps se balançait légèrement de haut en bas... Quelque chose de dur contre la tête, serais ce une pierre ? Il allait surement être atteint d'une "pierrophobie".
Inquiet, il se réveille alors brusquement et se sent en déséquilibre, se retient de justesse et se dépêche de s'assoir correctement.

Les yeux a neuf dixième fermé, levant la tête pour regarder le plus de chose possible avec l'ouverture que les yeux lui proposent, le corps tout raplapla avec aucune envie de bouger, il regarde ou il est, ce qu'il fait...

Il aperçoit une femme de dos, il ouvre un peu plus ses yeux et dit :


Bonjour dame, c'est un plaisir.

Il regarde le dos de la dame, et ne semble pas le reconnaitre... Il est vrai qu'il n'était pas un spécialiste du dos non plus mais sait on jamais un flash, un souvenir, ça peut toujours revenir.
Ses mains s'agrippent a la selle, et il tourne la tête pour voir où il va, voit des armures et des femmes partout autour de lui...

Une sensation de malaise l'envahit, il reconnait Alixe et Bitter qui l'accompagnait. Les souvenirs le submergent, et malheureusement il ne trouve plus les autres dames.
Les yeux grand ouvert, il ne comprend plus du tout la situation, il ne reconnait aucune femmes qui étaient autour de lui.
Inquiet, les enlevait on ? Que se passait il vraiment ?
Il n'avait pas conscience ni ne savait ce qu'il s'était réellement passé, il avait seulement remarqué qu'il manquait des siens et il attendait peu tranquillement une réponse.

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Elliandra
Heureusement que ses soeurs étaient venues l'aider, seule elle n'aurait jamais réussie... Non pas que Ninja était particulièrement imposant, mais il n'était jamais aisé pour une femme, et particulièrement elle qui gardait des proportions liées à son sexe... de porter un male...

Une fois installé, tout en le tenant pour qu'il ne tombe pas, Elliandra monta comme elle put en selle. Elle s'assura une bonne assise et laissa Ninja se reposer d tout son poids contre son dos. Elle priait pour qu'il tienne... Elle ne se voyait pas tenter pour la seconde fois l'aventure de le porter.

Départ... Mais bientot interrompu par la découverte d'Alixe. Décidément... Les Libertad ne s'étaient pas encombrés. Combien avaient-ils pu être pour assomer trois personnes et emmener le reste?

La baronne ne bougea pas. Peur de faire tomber son colis, peur de ne pas avoir le temps de s'enfuir si besoin, peur de voir dans quel état sa soeur avait été laissée...

De toute façon, elles ne s'attardèrent pas. Plus le temps passait, plus la rage et l'envie de vengeance augmentaient. Au Palazzo vite, qu'ils répondent de leurs actes. Et dire que tout ceci avait démarré à cause d'une ancienne Dame Blanche en manque de sous et d'aventure... Quelle puérilité !

Elliandra se demandait à quoi cet endroit pouvait ressembler lorsque...


Bonjour dame, c'est un plaisir.

Elle sursauta, son coeur sur le point de lacher.

Vous m'avez foutu une de ces trouilles! Bien dormi?!

Elle tenta de tourner la tête pour le regarder, mais difficile dans cette position.
Bitterly
Alixe recupérée, ils filaient à présent vers le Palazzo, Wonderanny semblait savoir ou se cachait l'antre des Libertad...

Bitterly, rassurée de voir que Ninja et Alixe étaient là, que ses autres soeurs étaient présentes aussi, ferma doucement les yeux.

Les chevaux avancaient vite, ils ne devraient pas tarder à arriver.
Alors elle esperait et comptait bien se venger, venger ses soeurs, sa filleule aussi au passage.
Son coeur se serra, elle espera que que les autres n'avaient pas été trop maltraités... Mais elle était quasiment sûre du contraire.

Ses yeux se rouvrirent.
Des grilles se profilaient à l'horizon.

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Azzera
En retrait, bien sur en retrait pour assurer les arrières... que valait la vie de la grande Amazone ici? pas grand chose sans nul doute, alors Azzera fermait la marche... position la plus délicate? non... sans nul doute que nenni!

Avancement ordonné, et ce malgré trois blessés dont l'apprentie ne connaissait pas l'étendue des meurtrissures. Mais elle savait à qui elle devait dire merci...

Liberté vs Libertad? n'est ce pas cela?
Alors, plus de raison d'avoir la peur au ventre, le sort en était jeté... sans se poser de questions elle suivait ses sœurs, nul retour possible... avancer vers le Palazzo... aucune idée de l'horreur qu'elles allaient y trouver... ha mais si... que savait Alixe?
Concertation silencieuse avec Azelie afin qu'elle prenne la fin du convoi.
Donne des talons afin de rejoindre sa sœur sauvée in extremis par une amazone déterminée...


Alixe? dis ce que tu sais...
Combien sont-ils?
Qui était avec toi?
As-tu vu Mys?
Alixe? il nous faut savoir....


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Diabolikbarbiturik
Elle était assise là depuis un certain temps, les yeux rivés sur les donzelles ligotée à la grille. Un spectacle réjouissant, mais à présent elle était sure que le meilleur restait a venir. Comment ces oies réagiront elle en s'apercevant que quelques une des leurs font office de décoration sur les grilles du Palazzo.
Elle souriait, la tête pleine de vengeance, l'envie toujours et de plus en plus présente. Elle n'en tirerait surement que satisfaction. Les autres était encore à l'étage, lorsqu'au loin elle crois apercevoir des ombres. Son imagination lui joue des tours, l'envie profonde surement, que ce soit vrai, qu'enfin elles pointeraient le bout de leur nez.

Soudain elle se lève brusquement et siffle longuement, les ombres n’en sont plus, elle aperçoit bien des chevaux.

Elle remonte rapidement à l’étage, entre en furie dans la salle où finissent de diner les autres, essoufflée d’avoir monté les marches quatre à quatre, reprend son souffle et dit

Dépêchez vous ! Je crois qu’on a de la visite !

Sans attendre elle redescend, son sang bouillonne, la pression monte, l’envie, l’angoisse, le désir d’assouvir un vieux rêve, mais toujours cette question, sera-t-elle là ? Elle avance prêt des autres, resserre quelque liens, réajuste les baillons, sort sa dague de sa poche, écarte sa cape vers l’arrière, s’approche de Brad et lui coupe une mèche de cheveux

Je tiens à garder un souvenir de ce passage de toi dans l’antre des Rouges

Elle sourit ironiquement et rajoute

T’inquiète pas ca se voit même pas ! Puis dans peu de temps votre sort sera fixé, vous n’avez plus très longtemps à patienter.

Elle s’en retourne prêt de sa pierre, attendre que les autres descende, et à l’aide de sa dague commence à y graver un « B »
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Ninjaturtel
Sur le cheval d'Elliandra, pas encore bien réveillé mais ça vient doucement

Un réveil un peu brusque, des questions plein la tête et une réponse amusante.

En effet, son réveil ne fut pas sentit par la cavalière et elle sursauta au moment ou il l'a salué.
Un sourire s'afficha sur son visage, perdant toute notion de quiétude ou autre.

Il voit qu'elle essaye de se retourner, et la dame ne semble pas lui vouloir quelque chose. Les autres personnes autour d'eux n'ont pas l'air de vouloir non plus le surveiller de très près, il y avait des choses a élucider.


Et bien, je m'excuse pour la peur occasionné, ce n'est pas le genre de réaction que je cherche a produire chez les femmes mes excuses.

Un peu d'humour dans ce climat de désarroi et de peine, après tout il venait de se réveiller et ne l'a connaissait pas, il fallait y allez doucement et méthodiquement.
Ceci dit il enchaina avec un peu plus de sérieux, voulant savoir ce qui se passé exactement...

Enfin avant il préféra continuer dans le léger, n'oublions pas il sort du dodo...


Sinon, bien dormit je vous remercie.
Je n'oserai point dire que vous faites un parfait oreiller mais j'ai bien dormit et fait de beau rêve... étrange aussi pensa t-il...

Par ailleurs, j'aimerai savoir ce qui se passe s'il vous plait.
Non pas que bavarder avec vous me déplait mais...

Point de suite dans ses mots, il avait déjà laisser s'échapper Mys, puis cette fois ci soit c'était lui qui était capturé avec deux autres DB, soit le reste de la bande et la c'était de mauvaise augure...
Il attendit donc après ces paroles les explications de la dame, restant concentré sur elle de toute façon il ne connaissait pas les autres, ou plutôt son réveil lui a fait mal voir...

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Rebaile
Dernier r'gard sur Mys qui s'vide de son sang, et elle remonte au Palazzo s'occuper du Vicomte. Croise les camarades qui s'en vont décorer la grille à leur tour, et sourit, sans dire un mot.
L'est sure que Nanny allait adorer cette haie d'honneur, toute duchesse et grande amazone qu'elle est, et la baile brule de la voir enfin arriver au Palazzo... si elle ne s'est pas dégonflée et délégué le sauvetage à d'autres... Après tout, elle vient du BA, la d'Azayes, et la baile en conait quelque-uns de lâches, dans c'duché... Secoue la tête. Non, pas Nanny.. Elle viendra, elle.. Elle voudra régler ça avec son épée, à ch'val sur les principes comme elle est...

Aph qui lance un mot au Vicomte puis s'éloigne.
La baile qui prend sa place et reste immobile, complètement ahurie, d'vant le spectacle qui s'offre à elle.

Drago? Tu fais l'ménage?...
Tu t'souviens où t'es, hein? T'as pas encore perdu la boule?


Le r'garde un instant sans rien rajouter puis toussote pour reprendre contenance. Pas l'temps d'plaisanter ni d'perdre du temps...
Une baston se prépare, et elle doit s'occuper très vite de Dragonet avant d'attendre Nanny et compagnie..

Bon, écoute-moi...
Mes camarades ne te veulent pas au Palazzo, à juste titre d'ailleurs, et ca n'est pas discutable.
Moi je n'ai pas le temps de te cuisiner pour que tu m'files tes infos concernant Selene. Alors j'vais t'accompagner vers la sortie, et tu n'vas pas poser d'problème hein?
Tu m'donneras ou pas les infos en ch'min, mais si tu n'les donne pas, sache qu'on les aura de toute facon...


Elle attend qu'le Vicomte se lève pour la suivre.
Elle ne l'ui f'ra pas l'insulte de le traiter comme un vulgaire prisonnier, eu égard à ce qu'ils partageaient, et aussi royalo soit-il... à moins qu'il ne fasse pas ce qu'elle lui avait demandé, alors là pas d'égard qui tienne...
Mais Drago n'étant pas bête, il se prépare à partir assez vite.

Dans le couloir, des bruits de pas qui courent.
La voix essoufflée de Diab qui annonce la venue des dames blanches.
Le coeur d'la baile qui s'accélère, malgré ses efforts pour garder sa respiration le plus calme possible.
Ainsi donc elles arrivent..
L'heure est là et le temps semble s'être arreté pour elle...

Se dirige rapidement vers les grilles.
N'jette même pas un coup d'oeil derrière elle, tant elle est sure que Drago la suit, et tant sa hâte à voir enfin Nanny est grande...

Diab est d'jà devant la grille, assise sur une pierre sur laquelle elle semble graver quelque chose.
Est-elle aussi impatiente qu'elle?
Brule-t-elle du meme feu qu'elle en pensant à cette femme qu'elles attendaient toutes les deux?
R'garde Drago qui fixe les jeunes femmes attachées aux barreaux.

Sont là pour te dire aur'voir Drago!
Allez, on y va.


Le pousse cette fois sans ménagement vers les grilles, qu'elle ouvre en f'sant un grand sourire à Mys avant de lui déposer une bise sur sa joue froide.
Lui chuchote...

Ca va aller Mys, Nanny arrive hein?... on va enfin s'amuser...

Jette un oeil sur sa droite et aperçoit en effet plusieurs chevaux qui détonnent dans c't'univers.
L'sourire aux lèvres, elle prend le bras de Drago et l'entraine du coté opposé.
Le lache plusieurs ruelles plus loin et revient en courant vers le Palazzo.
Les ch'vaux s'étaient légèrement rapprochés, comme s'ils se méfiant de c'qu'ils allaient trouver.

La baile entre et r'ferme les grilles, en continuant d'sourire aux jeunes femmes.

Ca va aller, mes soeurs...
Nanny arrive pour vous sauver, hein?


Eclate de rire avant d'escalader sur le mur d'enceinte et d's'asseoir tout près d'la grille, dans l'attente d'la cavalerie.

_________________
Dragonet
Citation:
Drago? Tu fais l'ménage?...
Tu t'souviens où t'es, hein? T'as pas encore perdu la boule?


Il sourit...

Je fais le ménage ma baile, tu crois pas si bien dire..


Elle l'invite à partir, il la suit sagement..elle lui demande des info, il lui murmure..


Tu les aura.. demain,... demain je viendrais prendre la chambre de la comtesse écarlate, et je la ferais mienne.. je te raconterais tout cela..


Elle l'écoute à peine, il la sent pressé, inquiète. Elle lui montre ses trophées sur les grilles...actes primitifs..; marquer son territoire avec les trophées de ses ennemis pour démontrer sa puissance et défier l'autre.

Pourtant les amazones ne sont pas prisonnières des Libertads, elles ne le sont que de leurs choix, qu'elles ont acceptés d'assumer. C'est cela la vrai liberté.. les Libertads assumeront elles les leurs?

Elle le laisse dans une rue avoisinante..Il aurait tant à lui apprendre et lui expliquer, qui lui permettrait de gagner la seule bataille qui importe, celle que sa Baile livre à elle même.

Mais elle n'est pas prête à écouter.. demain.

Il fait un signe discret dans l'ombre, et une légère lueur apparait.

Il n'y a pas que les libertads qui imposent leurs règles du jeux
Ayerin
[Monde Parfait]

Ils et Elles sont là !

La belle affaire,...
Enfin le bal va commencer. Danse imparfaite de son côté et non synchronisée.
Recevoir enfin coups pour coups, et ce sans ressentir de sentiment, ni joie, ni peine.
Laisser la destinée prendre les devants et se laisser faire, voir même l'aider dans son oeuvre !

Secouer sa fiole d'alcool bien vide, ronchonner en silence.
Se relever l'fion de ce muret et reluquer ce coin de rue que semble fixer la poupée avec fiel.
Sourire ou grimace qui se dessinent à nouveau sur ses traits.
La môme cherche en son crane, le pourquoi de cette lutte envers celles qui se trouvent au coin de cette route, une venelle, sans issue !

Ah oui, leurs otages !
Leurs soeurs toujours aussi bien saucissonnées aux grilles du Palazzo.
Et certain'ment d'autre rancoeur qui n'sont et n'ont rien a voir avec les siennes.
Elle n'a aucun passif avec ces Oies, mortes ou vives, de toute façon avant Baile, elle ne connaissait même pas leur existence ... la gamine aimait juste la bastonnade, les coups de sang, la coulée d'carmin qui depuis peu était devenue son essence...

Ame en perdition !
"Une fois encore je rêve
Que je peux toucher le ciel
Je continue de courir
Je continue de courir"


Saute de son muret la môme, s'retrouve alors dans la cour du Palazzo, et fonce vers la cahute des gardes, entre dans leur antre et leur demande si une arbalète et d'l'alcool à bruler pourrait lui être donné ... l'un deux se lève, bon gré, mal gré et lui remet l'arme en question avec maintes pointes, puis la môme prend avec elle une fine torche qu'elle enflamme.
D'un sourire la gamine remercie le garde, passe l'arme autour de son cou, la cale sur son dos, ainsi que le carquois tendu et fourre dans ses poches l'alcool refilé.
Après un
Gaffe à vous, balancé à la va-vite,... la gamine se tire puis près de son muret y place la torche sur un trépied fait à cet effet et s'en retourne vers les grilles qu'elle escalade, se retrouvant alors dans la ruelle.

Aucun regard n'est donné aux donzelles.
Et leur offrir du babillage ne servirait à rien, puisque de l'attention, elles n'en veulent guère !
Ne sont plus que des bêtes en cet instant.
Juste du gibier à abattre si l'envie lui prenait les tripes,... s'avance la môme, et se fixe à quinze, vingt pas des grilles du Palazzo.

A coups de talons de ses bottes, elle dégage la mince couche de neige tombée d'un bout à l'autre de chaque mur formant une légère tranchée.
Dans ce sillon, elle y vide l'alcool à bruler et range dans sa poche le reste de ce délicat liquide.
Bouteille en poche, la gamine retourne vers les grilles, nouvelle escalade qui réchauffe ses sens, son âme et son corps meurtri par le froid depuis peu.
Prend la torche déposée, se la colle entre les dents et grimpe sur son muret délaissé ... file jusqu'au bout de celui-ci et grimpe plus haut afin d'atterrir non sans mal sur un plus haut perchoir... toit légèrement pentu sur lequel la môme avance avec prudence afin de ne pas chuter.

Cale sa torche en feu dans une fente qu'elle trouve sur cette cheminée sur laquelle elle se repose le dos.
Puis entreprend d'habiller ses pointes de flèche avec des morceaux de sa chemise qu'elle déchire sans ménag'ment...
De là, elle guette, épie la suite des évèn'ments...


(edit hrp : M'ci à Saez ...)
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Alixe
Petit geste rassurant à Ninja qui semblait aussi perdue qu'elle… Où étais passée Alandrisse ? Et Teia ? Que faisaient ses autres sœurs ici ? Elle ne comprenait pas. En échos à ses questions silencieuses, seuls le martèlement du pas des montures sur le pavé froid, couvert d’une fine couche blanche. Et voilà que la neige se met à tomber … Au loin, des grilles. Palazzo ? Aucunes idées de ce à quoi ça peut ressembler ! Attendre, attendre … La suite des évènements … Attendre de voir si Nanny se présente, de voir ce qu’elle fait … Derrière Jades, elle secoue la tête, laisse l’air froid la réveiller … Entend une voix familière. Tête qui se tourne, voilà Azzera ! Bon sang, mais toutes les DB ont décidé de porter secours au premier groupe ? Ne se poser aucunes questions … Agir, seulement !

Questions. Et les grilles qui se rapprochent. Vite ! Parler assez fort pour que tous entendent.

Ils étaient 3, peut-être 4 … Rebaile était avec eux. Eux, c’était une femme et un homme … Mais aussi toute la Cour ! Tu sais, ici, ce sont les maitres. J’étais avec …

Coup d’œil vers Bitterly et Ninja.

Bitterly et Ninja, Teia et Alandrisse. Sais-tu où elles sont passées ?! Je crains pour elles ! Ils les ont menacées de mort ! … Pourquoi elles ?!

Se contrôler, se contrôler ! Tempes affolées. Fureur qui montent.

Je n’ai pas vu Mys ! Que faites-vous là ? Où va-t-on ? Que s’est-il passé ?

Secoue la tête pour comprendre que ses questions resteront sans réponses. La troupe était arrivé juste devant les grilles. Grincement de dents, elle ne voyait rien ... Juste le temps de murmurer une phrase …

Fais attention à toi.
Kalimalice
Les sabots des chevaux résonnent dans la ruelle, kali prés d’Anny avance droite sur son grison.
La neige recouvre cette ruelle la rendant moins crasseuse, au fond se détache le repaire de la baille.

Les grilles, les grilles, elle regarde, elle n’en croit pas ses yeux .Non elle a pas fais cela, elle n’a pas eu cette idée barbare

Les prisonnières attachaient sur les grilles, kali regarde le spectacle à la fois écœuré et folle de rage .

Ses yeux cherche à reconnaitre parmi ces amas de chair et de sang ses sœurs
Alandrisse est la attachée, à moitié nue, sa tête pend sur le coté , elle comme morte, son corps saigne, Teia elle aussi attachée un chiffon barrant sa bouche et surtout ses cris et sa douleur.
Elle se rend compte de toute l’horreur de cette endroit et de la Baile .Avoir besoin d’étaler ses trophées ?

Plus elle approche du Palazzo, plus elle cherche Mys du regard, mais elle ne voit que la Baile triomphante sur le trottoir qui les attend.
Kali a une folle envie de sauter à terre et de l’embrocher, mais elle va attendre que Nanny donne les ordres.
Son regard fusille l’infâme, capable de temps d’horreur ,mais elle ne peut retenir un cri


Ou est Mys !! vit elle encore
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kalimalice.....
Azzera
Garder son calme, rester maître des émotions, ne pas faire de bruit, plus elles avançaient, plus elles semblaient déterminées.
Visages ne marquant aucune angoisse... D'apparence impassibles ... Résolus...

Azzera ne vit pas sa soeur Kali blêmir de rage et de souffrance pour ses sœur exposées comme des trophées, d'où elle était, par contre, elle entendait clairement les explications d'Alixe...
Sa soeur parlait trop fort... trop clairement pour rester discrète...


Alixe, nous sommes venues vous aider, Nanny a reçu une missive..Il y a avec nous, Zya, Kalimalice, Azelie, Elliandra, Jades et... hum... un homme que je ne connais pas... il est parti en éclaireur... il ne craint rien qu'il a dit!

Ils étaient 3, peut-être 4 … Rebaile était avec eux. Eux, c’était une femme et un homme … Mais aussi toute la Cour !

Regards compatissants... cette femme, Rebaile, elle avait déjà entendu son nom... Rebaile était l'une d'entre elle il n'y a pas si longtemps... L'apprentie ne l'avait jamais rencontrée, mais ses soeurs l'évoquaient parfois...

Trois... il étaient donc trois...
J’étais avec … Moment d'hésitation? à moins que ce ne soit de la concentration, pour ne pas se tromper? après tout, elle avait du voir des anges, là ou elle était...
Bref... Elle expliqua avec qui elle était, ce qu'il s'était passé...

C'est le visage brouillé par la haine qu'Azz écouta sa soeur.
Se tenant prête, plus d'incertitude, main posée sur le pommeau de sa dague, c'est frissonnante qu'elle attendit l'ordre de Nanny.

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Azelie
Azelie la mâchoire serrée, le visage durcit par la rage chevauchait sa monture les ruelles défilaient, Bitter était derrière elle l’enserrant, elle sentit ses bras se crisper sur sa taille.

Le Palazzo était en vu, et avec horreur elles aperçurent le spectacle que les Libertad leur offraient, leurs sœurs étaient là attachées sur les grilles.

Mentalement la jeune Dame Blanche fit une prière à Aristote, espérant qu’elles n’arrivaient pas trop tard, le froid était mordant, le rouge montraient les blessures qui les avaient atteintes.

Par un coup d’œil circulaire, elle examina la situation et entraperçut la fine silhouette d’une jeune femme, fluette, presque une enfant qui semblait opérer un étrange manége.

Son sixième sens lui fit ressentir l’imminence d’un danger.


Bitter, regarde ??

Dit elle d'une voix sourde en indiquant du menton à sa sœur l’objet de son inquiétude.
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