Ayerin

Qui sont les fous ?
Les sabots des chevaux faisaient leur ronde.
Les Amazones, ces Dames Blanches faisaient leur apparition.
Tour à tour, Locarin les regardait, fixant ses mirettes des unes aux autres, de l'une à l'autre, son masque n'avait plus grande expression.
Sa tâche était fin prête, ses armes collées aux bottes, son arbalète sur le devant de son buste, et ses flèches pour certaine habillées de morceaux d'sa chemise, plus loque que nippe de qualité pour l'heure.
Se sentait l'âme accueillante la môme, sentit alors monter ses notes sous ses tifs qu'elle voulait leur offrir en gage de bienvenue, en gage de son amour plus grand que nature leur dire l'hommage que seule sa fêlure était capable d'offrir en cet instant.
Sa folie n'était causée que par sa jeunesse et son désir de Liberté qui se faisait plus grand chaque jour que la vie lui donnait et lui offrait.
La gamine se remit sur ses pieds, avec cette imprudence qui la sied puis s'avanca jusqu'à cette gouttière instable, à la limite de ce toit qui lui servait de guet et de perchoir... ou de cible, allez savoir !
Lorgnant mirettes vers ces Oies aux grilles attachées, puis lorgnant vers celle qui sera toujours cette moitié d'elle pour l'éteRnité, allant aussi lorgner vers la Poupée avide de vengeance et lui souhaitant en silence de se libérer de ce poids qui lui pèse, et d'autres pensées vers eux tous qu'elle aimait malgré elle
Guiboles écartées, bras mis en croix, en liesse la gamine dans la nuit offrit de sa voix aux Miracles, oeuvrant pour celui qui depuis quelque semaine la pousse et la guide et qu'elle seule peut entendre et comprendre, celui qui lui conte et raconte sa destinée, son choix !
Poussa le vice toujours collé aux tripes et fixe d'un air sournois, celle que lui offrit en pâture la Baile sur la place du marché, ce sourire était un message invitant cette oiselle à la suivre et insistant sur l'impatience qui était sienne de lui offrir une autre chance de danser avec elle ... alors ferme les yeux la gamine imaginant ce délicieux émoi macabre ou pas et qui déjà lui secoue les entrailles, et ce quoiqu'il advienne d'elles ...
Autour de moi les fous font la conversation
Les données du système moi, je n'y comprends rien
A la table du Roy on a jeté les dés
Le peuple sous la croix et ses femmes au combat
Demain nous verrons bien toujours pire je suppose
Au plus bas du tréfonds de la nature humaine
Naufragés dans la nuit direction la sortie
Nous tentons l'évasion comme on peut au milieu
Des contes à la con, des crétins aveuglés
La gestation au service des pouvoirs
Au gré des élections c'est la prostitution
C'est Con'nard Ce Barbare qui gouverne l'étoile,
La faim sur les trottoirs du Royaume
Et la merd' qu'on bouffe... au goût de paradis
On s'achète, on se vend
Au vent des hémisphères,
On se jette, on se prend
Contre un peu d'éphémère,
Sur l'étoile d'argent le cerveau ou la chair
Faudra choisir un camp L'obscur ou la lumière,
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!
L'obscur ou la lumière... solitaires, solidaires
A l'arrière des troquets
Au grès des chopes de vin
Dans nos coeurs la beauté
Boit des coups la jeunesse
De dessous les pavés
Tu me passes les boulettes
Vont les grandes idées,
Dans le feu de l'ivresse
Il y a Baile et La souris
Qui me disent "on y croit"
Dire qu'on avait des rêves...
Rappelle-toi !
Son chant terminé, la gamine reste là immobile, baisse les bras, attrape son arbalète d'une main et de l'autre garde l'une de ses flèche enrubannée.
Attente impatiente d'un signal et d'un seul,
Le sien ...
(hrp: paroles légèrement modifiées)
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Les sabots des chevaux faisaient leur ronde.
Les Amazones, ces Dames Blanches faisaient leur apparition.
Tour à tour, Locarin les regardait, fixant ses mirettes des unes aux autres, de l'une à l'autre, son masque n'avait plus grande expression.
Sa tâche était fin prête, ses armes collées aux bottes, son arbalète sur le devant de son buste, et ses flèches pour certaine habillées de morceaux d'sa chemise, plus loque que nippe de qualité pour l'heure.
Se sentait l'âme accueillante la môme, sentit alors monter ses notes sous ses tifs qu'elle voulait leur offrir en gage de bienvenue, en gage de son amour plus grand que nature leur dire l'hommage que seule sa fêlure était capable d'offrir en cet instant.
Sa folie n'était causée que par sa jeunesse et son désir de Liberté qui se faisait plus grand chaque jour que la vie lui donnait et lui offrait.
La gamine se remit sur ses pieds, avec cette imprudence qui la sied puis s'avanca jusqu'à cette gouttière instable, à la limite de ce toit qui lui servait de guet et de perchoir... ou de cible, allez savoir !
Lorgnant mirettes vers ces Oies aux grilles attachées, puis lorgnant vers celle qui sera toujours cette moitié d'elle pour l'éteRnité, allant aussi lorgner vers la Poupée avide de vengeance et lui souhaitant en silence de se libérer de ce poids qui lui pèse, et d'autres pensées vers eux tous qu'elle aimait malgré elle
Guiboles écartées, bras mis en croix, en liesse la gamine dans la nuit offrit de sa voix aux Miracles, oeuvrant pour celui qui depuis quelque semaine la pousse et la guide et qu'elle seule peut entendre et comprendre, celui qui lui conte et raconte sa destinée, son choix !
Poussa le vice toujours collé aux tripes et fixe d'un air sournois, celle que lui offrit en pâture la Baile sur la place du marché, ce sourire était un message invitant cette oiselle à la suivre et insistant sur l'impatience qui était sienne de lui offrir une autre chance de danser avec elle ... alors ferme les yeux la gamine imaginant ce délicieux émoi macabre ou pas et qui déjà lui secoue les entrailles, et ce quoiqu'il advienne d'elles ...
Autour de moi les fous font la conversation
Les données du système moi, je n'y comprends rien
A la table du Roy on a jeté les dés
Le peuple sous la croix et ses femmes au combat
Demain nous verrons bien toujours pire je suppose
Au plus bas du tréfonds de la nature humaine
Naufragés dans la nuit direction la sortie
Nous tentons l'évasion comme on peut au milieu
Des contes à la con, des crétins aveuglés
La gestation au service des pouvoirs
Au gré des élections c'est la prostitution
C'est Con'nard Ce Barbare qui gouverne l'étoile,
La faim sur les trottoirs du Royaume
Et la merd' qu'on bouffe... au goût de paradis
On s'achète, on se vend
Au vent des hémisphères,
On se jette, on se prend
Contre un peu d'éphémère,
Sur l'étoile d'argent le cerveau ou la chair
Faudra choisir un camp L'obscur ou la lumière,
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!
L'obscur ou la lumière... solitaires, solidaires
A l'arrière des troquets
Au grès des chopes de vin
Dans nos coeurs la beauté
Boit des coups la jeunesse
De dessous les pavés
Tu me passes les boulettes
Vont les grandes idées,
Dans le feu de l'ivresse
Il y a Baile et La souris
Qui me disent "on y croit"
Dire qu'on avait des rêves...
Rappelle-toi !
Son chant terminé, la gamine reste là immobile, baisse les bras, attrape son arbalète d'une main et de l'autre garde l'une de ses flèche enrubannée.
Attente impatiente d'un signal et d'un seul,
Le sien ...
(hrp: paroles légèrement modifiées)
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