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[RP] Le Palazzo

Ayerin
Qui sont les fous ?

Les sabots des chevaux faisaient leur ronde.
Les Amazones, ces Dames Blanches faisaient leur apparition.
Tour à tour, Locarin les regardait, fixant ses mirettes des unes aux autres, de l'une à l'autre, son masque n'avait plus grande expression.
Sa tâche était fin prête, ses armes collées aux bottes, son arbalète sur le devant de son buste, et ses flèches pour certaine habillées de morceaux d'sa chemise, plus loque que nippe de qualité pour l'heure.

Se sentait l'âme accueillante la môme, sentit alors monter ses notes sous ses tifs qu'elle voulait leur offrir en gage de bienvenue, en gage de son amour plus grand que nature … leur dire l'hommage que seule sa fêlure était capable d'offrir en cet instant.
Sa folie n'était causée que par sa jeunesse et son désir de Liberté qui se faisait plus grand chaque jour que la vie lui donnait et lui offrait.

La gamine se remit sur ses pieds, avec cette imprudence qui la sied puis s'avanca jusqu'à cette gouttière instable, à la limite de ce toit qui lui servait de guet et de perchoir... ou de cible, allez savoir !

Lorgnant mirettes vers ces Oies aux grilles attachées, puis lorgnant vers celle qui sera toujours cette moitié d'elle pour l'éteRnité, allant aussi lorgner vers la Poupée avide de vengeance et lui souhaitant en silence de se libérer de ce poids qui lui pèse, et d'autres pensées vers eux tous qu'elle aimait malgré elle …
Guiboles écartées, bras mis en croix, en liesse la gamine dans la nuit offrit de sa voix aux Miracles, oeuvrant pour celui qui depuis quelque semaine la pousse et la guide et qu'elle seule peut entendre et comprendre, celui qui lui conte et raconte sa destinée, son choix !

Poussa le vice toujours collé aux tripes et fixe d'un air sournois, celle que lui offrit en pâture la Baile sur la place du marché, ce sourire était un message invitant cette oiselle à la suivre et insistant sur l'impatience qui était sienne de lui offrir une autre chance de danser avec elle ... alors ferme les yeux la gamine imaginant ce délicieux émoi macabre ou pas et qui déjà lui secoue les entrailles, et ce quoiqu'il advienne d'elles ...


Autour de moi les fous font la conversation
Les données du système moi, je n'y comprends rien
A la table du Roy on a jeté les dés
Le peuple sous la croix et ses femmes au combat
Demain nous verrons bien toujours pire je suppose
Au plus bas du tréfonds de la nature humaine
Naufragés dans la nuit direction la sortie

Nous tentons l'évasion comme on peut au milieu
Des contes à la con, des crétins aveuglés
La gestation au service des pouvoirs
Au gré des élections c'est la prostitution
C'est Con'nard Ce Barbare qui gouverne l'étoile,
La faim sur les trottoirs du Royaume
Et la merd' qu'on bouffe... au goût de paradis

On s'achète, on se vend
Au vent des hémisphères,
On se jette, on se prend
Contre un peu d'éphémère,
Sur l'étoile d'argent le cerveau ou la chair
Faudra choisir un camp L'obscur ou la lumière,
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!
L'obscur ou la lumière... solitaires, solidaires

A l'arrière des troquets
Au grès des chopes de vin
Dans nos coeurs la beauté
Boit des coups la jeunesse
De dessous les pavés
Tu me passes les boulettes
Vont les grandes idées,
Dans le feu de l'ivresse
Il y a Baile et La souris
Qui me disent "on y croit"
Dire qu'on avait des rêves...
Rappelle-toi … …!


Son chant terminé, la gamine reste là immobile, baisse les bras, attrape son arbalète d'une main et de l'autre garde l'une de ses flèche enrubannée.

Attente impatiente d'un signal et d'un seul,
Le sien … ...


(hrp: paroles légèrement modifiées)
_________________
Elliandra
Et bien, je m'excuse pour la peur occasionné, ce n'est pas le genre de réaction que je cherche a produire chez les femmes mes excuses.

Petit sourire en coin en imaginant ce qu'il cherchait à produire chez une femme...

Sinon, bien dormit je vous remercie.
Je n'oserai point dire que vous faites un parfait oreiller mais j'ai bien dormit et fait de beau rêve...
Par ailleurs, j'aimerai savoir ce qui se passe s'il vous plait.
Non pas que bavarder avec vous me déplait mais...


Je suis Elliandra, Dame Blanche, je suis venue avec Anny et quelques soeurs. Les Libertad s'en sont pris à vous, nous vous avons retrouvés inconscient. Ca vous revient?

Elle avait un peu tout débité rapidement, mais le Palazzo semblait approcher dangereusement et elle ne voulait pas s'étendre en palabres inutiles... Elle préférait garder son esprit eveillé à autre chose que des explications. Mais Ninja les méritait tout de même, elle imagina combien il devait être angoissant de se réveiller près d'une inconnue, bien qu'il ne le montrait pas.

Elle aperçut alors Alixe faire un geste vers son interlocuteur, cela le rassurerait surement. Mais sa soeur du se mettre a paniquer et posa des questions de façon peu discrète. Alors qu'elle allait intervenir, Az le fit à sa place.

Tout était un peu flou, ce qu'elle voyait, ce qu'elle entendait, elle se sentait perdue. Que faire, que dire, que penser...? Une grande lassitude la prit... Attendre, attendre Anny...
Wonderanny
Les cavaliers avancent dans la ruelle gluante. Puanteur, infâmes gueux qui se trimballent dans ce clos labyrinthe. Les dames frissonnent non de peur mais d’impatience. Impatience de retrouver Mys… impatience de retrouver les leurs, leurs sœurs. Frisson des échines. Mouvements des cervicales. Douce cavale de cavaliers pour la plupart fatigués et certains déjà pas mal amochés. Drôle de sauveteurs… à finir on aura plus de blessés que de sur pieds. Quoi que ?
Avancer…Calmement.
Apercevoir le rouge, fermer les yeux devant le spectacle.
Non ! Ce ne peut être elles ?!
Albâtre La Blanche des Dames. Envie d’hurler de douleur.
Non… elle ne peut s’y résoudre. Les gants et les mâchoires se serrent.
Craquement des sens. Craquement des douceurs. Craquement du cœur.
Regards vers le groupe serré, salive avalée, cheval éperonné. Continuer à avancer.
Rapide calcul… les valides sont armes au poing, les blessées… On comptera plus loin.
Regards humiliés des dames allumées. Echanges que peu peuvent comprendre.

Kali hurle sa demande.

Devant la grille les blanches sont annoncées. Main sur le pommeau, prunelles plantées dans celle de ses sœurs attachées, le corps se penche en un cri.


Rebaileeeee !

Quoi ? que hurler ? une seule était responsable du spectacle. Une et une seule. Fallait falloir bien la récompenser de la vermeille mise en scène. Mais comment a elle oublié ? Comment peut-elle tant cracher sur ce serment ?
La Dame est lovée sur l’encolure du destrier. Grande inspiration, mains caressantes sur une encolure humide. Le cri résonne tandis que la chausse hésite à se pauser. Reprendre son souffle, relever le buste et observer la haie d’honneur. Oui… Dames d’honneur.


Qu’attendez vous ? Détachez-les de là !

Ils y sont. Chez les Libertad. L’antre des libertés de quoi ? de qui ? Enfermé dans un bouge était ce là sa volonté ? Pourquoi se terrer ici ? Libres les Libertards alors pourquoi s’appesantir d’otages. La rage grimpe d'un cran. Apo serait elle là ? A part la Baile qui ? Peut être quelques uns croisés furtivement croisés lors de la grande bataille de Vendôme ? Mais le temps passe… et les êtres trépassent. Envie d’hurler. Envie de… non… elle gardera pour l’instant son calme. Un regard vers les dames. Sœurs entre sœurs. Un regard ou le serment résonne, une symphonie des cœurs.

Rebaiiiiile ! Traitresse ! Montre toi !
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[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Mysouris
Esprit en carafe. Il fait froid, il fait mal, il fait peur, il fait rage. Esprit en cavale.
De la neige doucement flocon par flocon la recouvre. D'abord le dessus de la tête. Le froid lui prend le haut du crane et se répands. Et puis les épaules qui s'ankylosent dans une position qui n'est pas la meilleure. Douleur et douceur qui se mélangent. Ici la douleur, là bas la douceur de la neige qui lentement tourbillonne dans un froid pénétrant. Et puis la gorge qui suinte d'un rouge qui gèle le long de son corps rendant ses vêtements craquants. Pour poursuivre par les blessures nombreuses et variées qui se révèlent et se réveillent sous la morsure de la neige moite et froide.

Esprit en carafe. Esprit en cavale. Elle sur un cheval. Elle voit, comme toujours dans ses rêves. Vaste étendue de neige. Un champ peut être. Au milieu doucement d'un glougloutement mélancolique coule une rivière paresseuse. Hiver rude et sauvage d'une contrée qu'elle a du traverser un jour.

Un point bouge au loin. Petit point sombre perdu dans la vaste blancheur du paysage. Aucun son, sauf celui de la rivière. Rien d'autre qu'une sensation qui lui fait dire qu'elle doit rejoindre ce point rapidement. Cheval mis en marche d'une taloche. Plus elle s'approche et plus elle s'éloigne. Embourbement du cheval qui n'avance pas.

Descendre et avancer à pied. Ca avance mieux ainsi. La rivière se traverse prudemment sur la pointe des chausses. La glace semble solide, mais brillante par endroit. Et puis soudain tout craque, tout se craquèle et elle tombe dans l'eau glaciale. Respirer. Ne pas se noyer. Coupure profonde au bras en tentant de remonter sur la glace. Coupante comme du verre cette glace épaisse. Se débattre pour ne pas mourir. Penser au point à atteindre. Et puis, comme dans un rêve, tout s'arrête. Soulevée d'une bourrasque de vent glacé elle sort de l'eau, presque sèche. La voila sur la berge. Se retourner pour voir le cheval hennir en silence.

Haussement d'épaules avant de poursuivre sa route. Point qui n'a pas bougé, mais qui semble toujours si petit. Avancer d'un pas puis de l'autre. Puis comprendre que cela ne sert à rien. Elle est comme attachée sur place, sans pouvoir rien faire d'autre que de frissonner et souffrir.

Un pas de trop, elle se retrouve par terre. Pas moyen, ni envie de se relever. Et c'est à genoux, puis bientôt en rampant que se finit la route. Le point grossit enfin. Au loin, elle la reconnait. Sensation de l'avoir attendue des jours et des nuits au travers de rêves enfouis. Mais la voilà enfin. Une main gelée se tend vers celle qui l'attend en souriant. La main agrippe la tunique sale. Doucement, la revoilà sur ses deux pattes.

Yeux qui se posent dans ceux du point devenue femme. Yeux qui étincèlent de plaisir et d'attente. Enfin, la voilà. Enfin, elle est là, juste devant.

Mysouris murmure alors doucement : Rebaile

Et puis, le rêve cesse et Mysouris se réveille dans un sursaut qui la transperce d'une immense douleur.

Un cri lui entrouvre les lèvres comme un écho à ceux qu'elle a perçu sans les entendre : Rebaile ! Me laisse pas ! Rebaile !

Tout son être demande à sombrer à nouveau dans le rêve enneigé. Mais la Blanche devenue blanche par la neige reste en éveil sentant qu'il se passe quelque chose.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Diabolikbarbiturik
Elle était en train de finir de graver sa pierre, elle avait presque terminée lorsque soudain elle entend un hurlement ! Cette voix elle la reconnait, oui c'est elle en est certaine. Elle se lève d'un bon, sort son épée de son foureau, et approche de la grille. Le regard froid, le coeur qui bat la chamade, elles sont là, ces oies tant attendues. Elle sent une exitation en elle, plus la même que celle d'il y a un an, celle ci a un arrière goût de vengeance, de revenche a prendre sur son passé.

Rebaileeeee !

Qu’attendez vous ? Détachez-les de là !



Continue à gueuler elle t'entend pas

Elle s'avait très bien à qui elle s'adressait, savait que la partie ne serait pas gagnée, mais ce gout de vengeance dans la bouche était plutot jouissif, ce sentiment qui la traverse, ca faisait longtemps qu'elle ni avait pas gouter.

Elle observait la troupe qui s'avençait vers eux, se postat derriere Brad, souleva sa chevelure et cria ...


Tu veux que je commence par laqu'elle?
Elle descend son arme le long du corp de Brad

Brad, ou Mys peut être? Ou encore Teia, elle reviens vers Brad Brad ca me dit bien de commencer par elle . Puis non !

Je vais commencer par Alandrisse !

Puis parlant plus calmement le sourire aux lèvres

Où si tu t'approche je commencerais par TOI Wonder !
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Jeanbaptiste63
Pas une minute a lui, vraiment ont ils autant besoin de se presser. Pousse un long soupir avant de sortir sa vieille trogne a l'air frais. Lentement vers les grilles avancer, sur un muret se poser. Coup d'oeuil aux demoiselles qui ont maintenant rempli leur roles en payant beaucoup de leur personne, surement plus quelles l'auraient souhaiter mais de toute facon elles avaient pas vraiment leur mot a dire.

Lever les yeux en l'air et se rendre compte que c'était sous un ciel gris et triste que ce jouera la dernière acte sanglant de cette grande tragédie façon cour des miracles.
Prendre une seconde et se demander si il avait encore une raison de se battre, chercher autre chose qu'une haine irrationnel mais comme d'habitude se retrouve juste en face d'un vide que seul la soif de sang allait remplir.

Bruit de sabot qui brise sa rêverie et fait disparaitre ses derniers doutes, une seul solution le combat, une seul issue: la mort. Laisser les dames blanches avancer lentement mais surement. Voir leur visages barrer parles haines et s'en délecter en silence. Pour l'instant laisser les libertads tout les sens en éveil.
Combattant de profession évaluer la situation, évaluer les forces en présence, chercher les failles. Cette fois il ne laissera rien au hasard, veut pas perdre de nouveau un bras. Mais a peine le temps d'un nouveau regard et les voila presque en face a face. Une épée qui sort de son fourreau presque inconsciemment tandis qui livre son premier message a la chef des amazones une foie sa crise de rage plus ou moins passer.

J'espère que ces pas nos invites que vous voulez nous arrachez, enfin pas sans y laissez un peu de vous mêmes comme elles l'ont s'y bravement fait.

Appuyer fortement ses derniers mots afin d'enragé encore et encore afin de pouvoir les briser plus facilement. Espère quand même que certaine auront un peu de répondant, voudrait que les seuls echangents soit ceux des armes.
Zya62
Regard froid sur ce qui se déroule devant ses yeux. Ne comprendra jamais rien, à certaines pratiques. Ca se dit libre et ça joue les geoliers. Ca se dit justicier et ca joue les tortionnaires. Pratiques barbares en usage dans les bas fonds. Horipilée par la gratuité inuile d'un tel acte.
Aucun respect pour l'ennemi. Pure boucherie. Et encore, ennemi... c'est quand même eux qui les ont amené là. Décidément pas la même vision du combat. Mais bon, il paraitrait qu'elle ait des idées très... "chevalerie" sur la question.
Retour à la scène Observation des visages. Alors quoi, ils ont joué avec les Dames? Pathétique. S'en prendre aux souffifres alors qu'ils en veulent au plus haut dignitaire. Saper la base alors qu'il serait bien plus simple d'attaquer la tête... si tête il y avait.
Car ça, elle n'en sait rien, n'ayant que peu eut l'occasion de rencontrer sa royale personne.

Regard froid, mais dégoût intérieur. Dire qu'elle s'était faite une opinion en Limousin sur eux, et qu'à présent, ils descendaient d'un cran... ou deux. Dommage. Déjà qu'elle attendait mieux d'eux que ce qu'ils avaient donné en spectacle là bas. Mais ici, c'était l'inverse. En attendait-elle moins? Oui... Ou plutôt, plus de dignité.
Mais savent-ils seulement ce qu'est la dignité? Petit doute installé.
Main qui se porte au fourreau. Et la lanière de cuir claque dans l'air quand le pommeau se trouve libéré de son carcan. La main reste appuyée dessus. Elle attend un signe du Grand Maître.
Et un fin sourire se fait quand elle aperçoit la fameuse vassale. Arbalète non loin. Stra ne sait finalement pas bien choisir ses "élèves", lui qui affectionne les armes de poing.
Arc toujours bien dans le dos. Cible rêvée. En détourner les yeux. Trop tentant.

La jument se fait nerveuse, et piétine sur place. Un autre coup d'oeil à Anny. Elles font quoi? Elles foncent dans le tas? Pas très judicieux.

Surtout qu'au final, une seule est vraiment voulue.

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Alandrisse
[Quand l'esprit nous joue des tours..]

Froid, toujours si froid et ces cris... échos si lointain qu'elle n'arrive à discerner. Voix qu'elle tente de reconnaître, mais ce brouillard si épais et cette noirceur qui l'entoure, perdue, réminiscence de son passé, cette barrière de lumière qui se veut bienveillante pour la ramener à cette réalité dont elle s'était échappée. La fatigue est là, l'étreint de tout son être, elle le sent couler le long de sa peau, son sang si chaud qui réveille ce corps si glacé sur son passage.

Rêve... rêve... voix mélodieuse à son esprit, éreintée par les supplices, hésite à présent, il serait si simple de s'éloigner de tout cela, de la douleur qui, elle le sait s'éveillera en même temps qu'elle. Mais elle n'avait pas fait tout ce chemin pour ..... Non, pas encore, elle était plus têtue que ça, trop facile d'abandonner maintenant, trop simple surtout. La voix persiste, se fait plus insidieuse, plus persistante. Recroquevillé, lutter contre soi-même cette partie lâche qu'elle ne se connaissait pas.


N'écoute pas, n'écoute pas..

Phrase qui sonne comme une protection, résister et affronter...

[Retour à la réalité]

Les doigts bougent, les paupières se plissent, la bouche grimace, la tête est lourde et la douleur est là. Comme prévu, elle attaque sans en démordre, assaille le corps rompu. Encore ces cris, ses soeurs étaient là, si elle avait pu sourire face à cette étrange situation, la Dame Blanche l'aurait fait. Toujours à l'écoute, entrouvre les yeux devant ce spectacle peu commun, elles détonnaient avec les lieux. Sauf peut-être la grille humaine, elle tourne la tête, voit un pan de l'horreur, de loin l'oeuvre des Libertads devait être au niveau de sa localisation. Retour du regard émeraude vers ... quoi ses soeurs au loin où la haine et la tristesse peignaient leurs visages. Et cette voix derrière elle, encore une. Vengeance qu'elle voulait abreuver, vengeance qu'elle devait assouvir. Bientôt tout cela sera fini d'une manière ou d'une autre.


Froid... toujours si froid....
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Alixe
Attendre, attendre, attendre … Cette attente était insupportable ! Montre-toi, Rebaile … Montre-toi ! Cette voix qui hurle dans sa tête …

Sa patience a des limites … Et sur le point de céder. Dévorée de l’intérieur par les flammes de la rage … Par le temps qui passe, menaçant pour ses sœurs prisonnières des libertad ... Le froid les tenaillait, transperçait les défenses de leurs habits pour se nicher au creux des parcelles de peaux … Rebaile !

Elle ne tiendra pas.

"Vite Rebaile, montre-toi, montre-toi que je puisse te regarder et déchainer ma rage … Montre-toi grande sœur, viens affronter tes anciennes sœurs d’armes … Viens m’affronter, viens voir ta ptite sœur, oui … Viens !"

Cœur qui bat péniblement au fil des secondes qui défilent, secondes au goût d’éternité … Chaque battements déchirant résonne en elle comme une vague de douleur. Un gout acre dans la bouche, un gout de vengeance … De cri … Ses mains qui se crispent, dents qui rencontrent sa lèvre, d’où perle une goutte de sang … Rebaile !

Etait-elle assez forte pour affronter ce chaos ? Nulle autres pensées que celle de la vengeance. Aucunes peurs.

Regard qui se porte au delà des grilles … Craquement qui se produit en elle. Les Dames Blanches ont trop attendu, il est plus qu’insupportable de sentir les corps meurtris de leurs sœurs et de ne rien pouvoir faire …

Cri qui franchit la barrière de ses lèvres, cri déchirant dans la froideur de ce jour …


REBAILE !
Rebaile
Les a vues s'approcher, de son mur, ces femmes venues sauver Mys et les autres...
Et cet instant qui allait marquer le début d'la fin, la baile aurait tout donné pour le faire durer encore et encore, mais elle ne peut rester sans réaction plus longtemps. Elle ne peut refuser d'entendre ce premier cri qui lui fait se crisper le corps et l'esprit avant même qu'elle ne distingue la femme qui l'avait lancé...

Et son coeur explose en mille battements quand elle la r'connait, cette grande amazone à qui, jeune et naïve encore, elle aurait donné sa vie si elle l'avait d'mandé, simplement pask'elle la trouvait belle, belle et fière, et libre, qu'elle croyait...
Bien que dame blanche pendant un certain temps, elle s'en fichait déjà du roy qu'les autres disaient servir... Seule importait cette femme, mais pendant des mois personne ne l'a su, sauf elle-même.
Et Aye était arrivée, avait ébranlé sa tour et fait vaciller ses certitudes de jeune fille bien rangée. Lui avait surtout ouvert les yeux sur le vrai sens d'la liberté...

Mais depuis, elle porte ce coin de passé comme une blessure ouverte, et bien qu'elle n'ait aucune envie de revenir sur ses pas, la déchirure lui fait mal et rien n'a pu la refermer.
Jusqu'à cette provoc à la commanderie, qui a conduit à la capture de Mys, Mys envers qui elle ressent étrangement de la tendresse en cet instant, alors que ses yeux se posent sur ce corps qu'elle a mutilé de ses propres mains. Elle n'aurait jamais pensé que Nanny viendrait en personne, mais cette femme était imprévisible, et elle le prouvait en débarquant au palazzo...

Elle laisse les mots de Diab entrer en elle doucement puis son coeur éclate plus calmement sur un deuxième cri, et ses yeux reviennent sur le groupe des dames blanches.
Au milieu des autres, Alixe, actuellement de Montbazon-Navailles... Un sourire mêlé de moquerie et de provocation s'étire sur son visage. Ce passé-là était bien mort... Sa petite soeur avait bien grandi, s'était trouvé un titre, une famille, et la baile se battra avec elle rien que pour le plaisir de lui montrer qu'elle restait plus forte au maniement d'l'épée...
Plus de place à certains sentiments dans sa vie, et surtout plus aujourd'hui.

Ses pensées reviennent d'elles-mêmes sur Nanny. Elle saute de son muret, r'garde Diab en lui f'sant comprendre qu'elle était prête, jette un oeil reconnaissant à Jean-Bapt, dont la présence lui plait et lève les yeux au ciel dans un geste machinal. Sur le ch'min du retour, ils se posent sur elle, qui restera sa moitié d'vant une certaine éternité, et murmure des mots qu'aucun vent ne lui portera...

Fais gaffe à ta personne, Aye, j'tiens à toi...

Puis s'approche enfin de Mys, Mys qui est loin de n'être qu'un objet entre ses mains, Mys qu'elle martyrise avec une cruauté non feinte, mêlée d'une tendresse réelle, sentiment étrange que rares autour d'elle ou ailleurs semblent comprendre, beaucoup portant sur elle divers avis qu'elle considère faux et parfois injustes, mais dont elle se fiche, car pour rien au monde elle ne se laissera emprisonner par des jugements qui ne cherchent aucunement à comprendre...

Mys, elle, l'a comprise...
Pose ses deux mains sur la grille, de part et d'autre de cette aveugle qui crie son nom et l'embrasse doucement...

Elles sont là Mys, et tu vas peut-être réussir à partir avec elle, vu leur nombre... Qui sait... Je voulais juste te dire, dans le cas où ça arriverait, et à moins que je ne meures aujourd'hui, que je te retrouverai, et que je te tuerai, lorsque ce jour viendra...
Je t'aime, à ma manière mais je t'aime.


L'embrasse sur sa blessure qui a presque séché puis s'approche de Diab et de Jean-Bapt. Lève la main et la bouge frénétiquement.

Et oh! J'suis par là Nanny! Avance tout droit et fais gaffe de pas glisser sur la neige, hein? Ca s'rait trop con, si près du but!

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Bitterly
Un spectacle macabre, ses soeurs exhibées en trophés sur les grilles, elle eut un haut le coeur.
Et puis Azelie prit la parole, brisant le fil des pensées de Bitter'

Bitter, regarde ??

Et elle de regarder.
Instantanément un regain de rage, de dégout, de folie, de pulsions meurtrières l'envahi !
Azélie montrait la gamine.
Celle qui l'avait assomée.
La vengeance ne se mangerait pas froide !

Elle fronca les sourcils et murmura, le regard avide de sang,
oui je vois... La gamine... Elle est à moi, j'en fais mon affaire....

Plus qu'à attendre l'arrêt du cheval et à se ruer sur elle.
Passe la main à sa ceinture, sa dague est toujours là.
Grave erreur que de ne pas lui avoir prise.

Cette fois ci elle ne reflechira pas.
Arrivée tout près des grilles le cheval s'arrête.
Tout le monde crie, Rebaile, Mys... On appelle. On s'égosille.

Soudain alors qu'elle regarde passivement la scène, ne pensant qu'à se venger, elle manque de hoqueter de surprise, là à coté c'est... Diabolik !
Ouvre de grands yeux pour mieux les plisser ensuite...
Oui c'est elle, comment ca tuer Alandrisse ?!
Saute littéralement a terre et s'approche des grilles, les sens en alerte, va pas s'faire avoir deux fois d'suite la Bitter'...


[hrp dsl javais pu d'temps m'revoilà !]
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Wonderanny
Continue à gueuler elle t'entend pas

Un cri instantané en réponse au sien.
Une silhouette qui déboule. Plissement du regard face à la femme qui s’approche visage fermé, d’un pas irascible. Houla… ça commence bien ! V’là l’accueil ! Une gardienne de la Baile, un porte parole de Libertad ou une… autre rebelle ? Au vu du ton, rien de bien bon.
La Blanche se relève interloquée en découvrant le visage de celle qui s’approche.
Mais ! Mais ? Elle ! Ici ?
Ce regard… Retour dans le temps, marche arrière de plus d’un an.
Cette voix … Voyage historique sous les remparts de Vendôme.
La voilà qui s’approche.
Oui c’est bien elle. La belle Barbi !
La luciole éprise de l’homme ! La femme invisible aux yeux du Razor ! Lui ne voyant en elle qu’un compagnon d’armes. Drôle d’époque ! Guerre et mélange du bien, du mal, des engagés, des enragés, sur un fond de combats parfois, drôle d’échanges parfois. Otages, prise de mairie en échange de sa vie puis guerre des ordres contre ceux qui croient être sans. Et on recommence !
Elle se remémore alors la lettre ensanglantée de la traitresse. Effectivement… le nom était noté, la Barbi qui l’attendait écrivait la Baile mais d’autres éléments dans le courrier avaient retenus sont attention. La Lieutenante avant tout.
Mais pourquoi tant de haine ? Pourquoi ce ton si agressif ? Pour un baiser échangé ? Non… elle ne peut y croire ! Quelques pas et voilà la belle toute proche.


Tu veux que je commence par laqu'elle? Brad, ou Mys peut être? Ou encore Teia, Brad ca me dit bien de commencer par elle . Puis non ! Je vais commencer par Alandrisse !

Où si tu t'approche je commencerais par TOI Wonder !


Le temps ne semble pas avoir pris d’emprise sur la belle. Juste une pointe de rage engagée dans les yeux. Des prunelles scintillantes, une voix qui ne maitrise pas l’émotion, mais une volonté qui semble s’être bien développé.

J'espère que ces pas nos invites que vous voulez nous arrachez, enfin pas sans y laissez un peu de vous mêmes comme elles l'ont s'y bravement fait.

Regard dédaigneux vers l’homme avant de souffler d’un ton suave.

C’est peut être un peu de vous que j’emmènerai...

Une autre réponse

Et oh! J'suis par là Nanny! Avance tout droit et fais gaffe de pas glisser sur la neige, hein? Ca s'rait trop con, si près du but!

Lâcher le regard de Barbi et celui de son acolyte qui ne s’est pas présenté pour trouver la propriétaire de la voix bien connue. Profonde inspiration. Regard de marbre vers celle qui… Non elle n’avancera plus, ni elle ni les autres. Regard attentif vers la perchée.

Le menton se relève, les prunelles se plantent à nouveau dans celles de la Barbi, du haut de son cheval, elle la toise n’en revenant pas qu’une luciole soit là. Oui elle a une vague connaissance de ce qui s’est passé mais bien vague… Définitivement disparues alors ? ça devait être la mode. Gaffe ! Souvenirs de ce fier groupe. Assoication de mots.
Les Lucioles ? Le Coucou ? Son château !
Léger sourire qui se glisse sur les lèvres de la Blanche.


Hola Barbi ! Toi ici ! Enchantée de te revoir. Mais tu es bien loin de ta Touraine ...

Alors quoi ? Plus de chambre au Château ? Serait-ce la crise du logement que tu te retrouves en tel bouge ?

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[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Finute
Froid… un mot, même emmitouflée dans sa cape, il faisait froid. Etant partit un peu après ses sœurs, la chieuse les suivaient de loin, pas besoin de les rattraper, elle avait besoin de se retrouver seule un moment et elles se rejoindraient à un moment ou à un autre.
Les libertads…encore eux, et cette fois-ci c’était la Baile… pfff.
Ela avait pris une flèche entre ses mains, un grand amour avec son arc, même si elle le montrait peu, elle appréciait cette arme. Pensée vers quelqu’un avant de ranger sa flèche et tourner à droite dans le sentier. Les Dames Blanches arrivaient à destination…

Non loin de Zya, Ela assistait de son regard profond et froid lorsqu’elle le désirait, à ce qu'il se déroulait devant elle. La mâchoire serrée, elle assistait à cette scène de dégoût. Libertads ils se disaient, mais Barbares ils étaient…
Elle aurait pu effacer de sa mémoire ce qu’il s’était passé en Gascogne il y quelques mois de cela… impossible, trop de haine.

Regard vers Zya avant que sa jument ne fasse un tour pour se remettre face à la scène. Son arc dans son dos, l’apprentie était bien tentée de le prendre et viser ces « proies ». Mais ne pas subir à la tentation, changement, coup d’œil à Anny et aux alentours.

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Ayerin
[Rebelle sur les toits]

Regards qui se croisent.
Sentiment d'promesse pour la gamine.
Mais force qui s'abandonne.
Désir profond de mettre à feu et à sang tout ce beau monde. Dernier feu de joie pour elle, et s'en donnera du plaisir à voir cela.

Toutes se concentrent en un centre. Les grilles du Palazzo deviennent un vrai bordel, beaucoup moins plaisant que la Rose Pourpre ou jamais elle n'aura mis les pieds.
Autre déception, autre soumission mais cette journée marquera peut-être la fin à tout cela.

Du haut de son perchoir, le corps droit, les pieds toujours en équilibre sur cette gouttière instable.
Elle les regarde toutes, s'égosiller à pleins poumons, drôle de spectacle, ça balance de la gouaille, de la rancoeur, de la hargne comme elle aimait, comme elle aimait pensait-elle, mais tout avait une fin et la sienne si ce devait être cette nuit, elle lui ouvrirait son coeur, cette mort la libèrerait de ce gangue étouffant que le temps contraignant avait construit avec faut bien l'avouer maintes mains désobligeantes.

Du haut de ce toit, la gamine trouvait que tout allait bien vite, la folie prenait une direction qui n'était pas de son goût. Au point que certaines aveuglées par des idees de vengeance s'aventurent un poil trop près, trop près de ces Oies prisonnières et de celle, que la gamine ne leur cèdera pas de sitôt.
Les mirettes folles, la gamine mit alors le feu à cette flèche enrubannée, arma son bras de son arbalète, et l"oeil en action, pointa direction cette tranchée, tracée avant d'monter sur son toit.

La flèche fila bien droit, sifflante, la pointe en feu, étincelles merveilleuses qui éclaira quelques secondes cette nuit d'hiver, au sol si blanc,... la cible atteinte, la tranchée au contact de l'alcool déversé fit son devoir et d'un bout à l'autre de la rue, un mur de flamme se fit ... réarma son arbalète d'une autre pointe de feu, et visa à nouveau l'endroit, besoin d'un feu plus grand afin que l'enfer prenne place en ce lieu.

Du haut de son toit, la gamine savoure son oeuvre.
Répartition faite, les unes d'un côté et de l'autre toutes celles qui n'avaient encore approchées ... La fumée qui s'élevait vers les cieux empêchèrent la gamine de voir qui se trouvait d'un côté ou de l'autre de ce mur flamboyant ... le sort était jeté, a chacune d'obtenir de l'ennemie réparation ... ...

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Diabolikbarbiturik
Elle n'avait retenue que la dernière phrase de Wonder, comme une plaie qui se réouvre, sa colère c'était encore emplifiée, plus de chateau en effet, plus que des cendres, comme le coucou d'ailleur, juste des cendres, une pensée pour Aphélie en cet instant, mais elle où d'ailleurs... Puis elle refixe son regard sur l'oie blanche, quand soudain passe devant ses yeus, une lueurs, elle regarde dans la direction de Aye, qui envoie une deuxieme flèche enflammée. Le signe est donné, ne pas hésiter, passer cette barrière, profité de cet instant pour avancer. Elle frole Bitter, souvenir de discussion partager, la touraine est au rendez vous on dirait, de chaque côté de la balance, pas le temps de la saluer c'est pas vraiment le moment.

La voilà devant Wonder, l'épée à la main, elle la regarde, la haine dans les yeux, puis lui sourit ironiquement et dit

Ravie de te revoir Wonder, ça faisait longtemps !

Restant sur ces gardes, elle l'observe, épie le moindre de ses gestes, le coeur serré elle rajoute

Et oui fini la vie de chateau, tout ça c'est plus qu'un triste passé, mais c'est pas vraiment le moment d'en discuter tu crois pas ?

Et toi? t'es venue nous enlever nos jolies déco de portail? c'est pourtant original non?

Elle ne bougeait plus, attendant le moindre geste de la blanche, jetant de temps en temps un regard sur ses arrières, manque juste un mouvement , juste un signe, ou même un mot, pour que Diab' se jete sur la blanche, afin d'assouvir son désir de vengeance, elle pensera même à remercier Baile de lui avoir donné ce plaisir, même si l'issue n'est pas encore certaine, peut être même qu'elle pourrait y rester, mais tant pis, c'est pour lui, pour eux pour elle, ceux qu'elle avait cottoyé y'a plus d'un an qu'elle le fait, pour elle c'est une bonne raison, une occasion donné, un plaisir partagé par une des leurs aujourd'hui même si ce ne sont pas les mêmes motivations.

Puis regardant Wonder elle rajoute sur un ton froid mais ironique


Tu attend quoi pour venir embrasser ta vieille copine ?
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