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[RP] Le Palazzo

Jades
Le convoi des dames s'avançait silencieux, haineux. Sur le lit soyeux des pavé de la cours leur marque se figeait dans la fine couche blanche qui s'amoncelait, puis disparaissait. En serait-il ainsi pour elle? Courrait elle à un affrontement final? Assurément il l'était mais pour une autre. Elles, leur heure n'était point venue..
Leur haine pour la baile qui grandissait en silence ou juste la sienne envers cette jeune fille qu'elle avait accueillit, vu évoluer et mourir. Rebaile était morte il y a bien longtemps pour elle. Ce jour c'était une étrangère qui se dressait devant elles, une étrangère qui avait meurtrie ses sœurs, une étrangère qui périrait...
Le silence est brisé. Les voix criardes du peuple libre, belle ironie, s'élève dans les airs. Salutation, provocation. Puis enfin la voix attendue. Lente, amusée, elle surplombent les autre.

Mais déjà l’esquire n’y prête plus attention. Devant elle, les grilles se dressent fièrement retenant les corps meurtris des ses sœurs. Teai, Mysouris, Brad et Alandrisse… Sa nièce, son sang.. Une sensation de douleur mêlée de tristesse gagna l’esquire. Elle revit le visage de daine puis celui d’Alandrisse taché de sang, de coup. Voici ce que la liberté avait fait ? Troquer l’honneur contre le culte de la haine et de la violence qu’avait choisi le fantôme de Rebaile…


Kali, Azzera allons les détacher. Zya, Finute vous nous couvrez. Ces chiens ne vont pas nous laisser prendre leur trophée ainsi.

Pied à terre, la Dame évaluait une dernière fois les airs, les recoins, les fenêtres. Un sifflement, un point rougeoyant qui tranchait la blancheur du ciel. La flèche se posa à leur pied..

Reculez !!!

Un grain de sable et tout l’engrenage fuse. Une barrière flamboyante se dressait devant les Dames. Les flammes dansaient devant elles, narguantes .
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[Bannière en reconstruction]
Teia
Ou est le rêve et la réalité, depuis combien de temps sont-elles attachés à cette grille toutes les quatre. Teïa n'arrive plus à respirer, le bâillon trop serré lui meurtrit la bouche et le froid la gèle. Elle essaie de s'accrocher à la réalité mais ne sais plus trop ce qu' est le rêve ou la réalité.

Pas un cri, elle ne peut pas, juste un regard hagard qui se perd là-bas au bout de la rue. Un froid glacial qui glisse petit à petit dans ses veines, la folie s'enroule telle des chaînes, enserre le peu de réflexion à l'étouffer.

Elle rêve qu'elle s'évade pour planter cette Aye, celle qui l'a mise là, attaché et bâillonné après avoir vider ce liquide sur elle, trouvé l'issue pour s'enfuir de cette grille. A-t-elle toujours son couteau dans sa botte, son esprit ne le sait d'abord a-t-elle un couteau?

Les tempes battent de plus en plus fort, le coeur s'emporte comme dans un effort, ses pieds lâchent sous le poids , la tête tourne comme enivrée du désarroi, ses mains tremblent, ses paupières battent de plus en plus vite comme pour retenir sa propre faiblesse. Ses lèvres se tordent sous la peur dans sa détresse, pendue à sa grille, elle sent les suées incontrôlables, les gouttes qui perlent sur le front, immuables alors qu'il neige au dehors.
Du chaud au glacial son corps s'affaiblit, il s'affale sans plus de contrôle de l'esprit. Serait-ce la fin!

Elle croit entendre des sabots de chevaux au loin, une voix qui crie, non peut-être plusieurs, serait-ce leurs soeurs et arriveront-elles assez tôt et s'en sortiront-elles?

Une immense chaleur la réchauffe, elle sombre.........
Azzera
La peur avait disparu... rien ne pouvait l'arrêter! Ses traits ne trahissaient plus aucune émotion...
Elle devrait savoir que, jamais, il ne faut foncer tête baissée... mais au fur et à mesure qu'elle avançât le spectacle de ses sœurs exposées tels des trophées pour appâter les blanches, la révulsait.
Azzera ne l'imagine même pas, comment réaliser ce que des gens qui se disent libres puissent utiliser des Hommes de la sorte?
Avant de venir ici, elle se représentait ce que pouvait être la cour... jamais elle n'aurait pu concevoir une telle horreur...

Les yeux rivés sur le corps de ses soeurs, elle n'entendait presque plus rien.
Regard vers la grande amazone, une étincelle illumine ses prunelles... une étincelle? non, un flèche qui vient enflammer une tranchée.
Et les voila séparées de leurs soeurs captives par une barrière de feu...


Kali, Azzera allons les détacher

Les détacher, les détacher c'est vite dit...
Pieds à terre, pas le temps de voir ou s'enfuit sa monture effrayée par les flammes.
Réfléchir vite... une fraction de seconde ...
Aller jusqu'un puits en demandant cordialement à tout le monde de ne pas bouger, et revenir, tranquille, avec un seau d'eau tombé de nulle part?
Ah ben non, pas bonne idée...
Une fraction de seconde et voila une deuxième flèche qui se joint à la première... intensifiant le feu.... L'apprentie se baisse, prend de la neige avec ses mains et la jette sur le brasier... oh pas pour l'éteindre, juste pour permettre un instant d'apaisement, concédant un passage...
S'aide des pieds, y met toute sa rage... il faut faire vite... La neige fond instantanément...

Place de la terre découverte sous la neige dans sa poche, rapidement, voila un passage fait... ne reste plus qu'a....
ça aussi, c'est vite dit...

Geste de la main invitant ses soeurs à la suivre...
Elle ne sentit pas la chaleur du brasier à peine diminué lui lécher les jambes...
Les braies ne résistent pas à cette fournaise et commencent à prendre feu...
De la main, elle tape violemment sur les flammes qui la suivent inexorablement... finit par avoir chaud sur le coup!
une seule solution, se coucher à terre et rouler sur elle même... le sang-froid appris lors de certains cours sont salvateurs...
Il ne lui reste plus que des lambeaux de braies sur les jambes, les brûlures sont violentes, mais elle verra cela plus tard... L'apprentie n'a plus qu'une idée en tête... voir si Teia est toujours en vie

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Azelie
Tout va si vite, trop vite, Azelie voit la première flèche arrivée, alors qu’elle n’est même pas encore descendue de sa monture, une rigole s’enflamme et ce malgré la neige.

Les ordres fusent, après la stupeur qu’ont ressenti les Dames blanches présentes, c’est l’action qui se met en place.
Descente rapide de l’animal, trop rapide, qui se cabre en voyant les flammes.
Elle glisse sur le sol et en se relevant elle touche sa dague, il faut détacher ses sœurs, elle est là à sa ceinture, affûtée, prête à trancher des cordes comme une gorge.

D’un geste rageur, elle enlève sa cape, le froid ne la saisie même pas, tant la colère l’a envahi.

La folie de ces personnes à donc atteint là un paroxysme innommable, quel est donc c’est liberté dont ils se revendiquent à part le mal, rien que le mal.

A la suite d’Azzera, qui essaye de faire un passage vers les Dames blanches prisent au piège, elle tape le feu en y mettant toute sa hargne avec son vêtement, ce feu léchant ses sœurs.
Suivant le dégagement commencé par Azzera qui c’est fait prendre par les flammes, un regard vers elle rapide.


Azzera ça va aller ????


Se roulant dans la neige, sa soeur arrive à éteindre le feu qui la mangeait.

Azelie se retourne donc prestement et sort sa dague et coupe les premiers liens de la première venue qui se trouve être Brad.

Elle la traîne dans la neige, la tirant pour l’extirper des flammes.

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Jeanbaptiste63
Face a face entre deux idéaux, deux mondes totalement opposé. Elles sont toute la a brailler se faisant emporter par leur haine. Eux restent stoïque les laissant approcher, sais que l'heure est venu. Regard toujours poser sur celle qui prend pour la chef des femmes guerrières.Tente un dernier brin d'humour avant de laisser parler son sabre,.
Pas que ça me dérangerais mais je suis pas sur que l'on s'entende que ce que vous allez ramener.

Laisse parler les vieilles connaissances, pas la pour s'immiscer dans les histoires de famille, on lui avait une belle baston et c'est tout ce qu'il l'intéressait. Faut pas oublier que c'est un guerrier et une fois qu'on a ça dans le sang dur de s'en débarrasser. Regard qui fait une fois encore le tour des environs et qui fin ipar se poser sur Aye et son drôle de manège. Capte pas tout de suite ce qu'elle entreprend avant de voir partir la flèche puis les flammes... Faire un feu en pleine hiver, y a de l'idée faut dire.
Penser que ça éviterais que toute la bande se regroupe mais faut dire qu'elle s'étaient têtu et u brin folle car il voit deux corps traverser le rideau de flamme.

Il les laisent s'approcher des grilles et libérer la première des prisonnières juste sous ces yeux, se demande si la donzelle serait pas complètement folle pour faire ça juste sous le nez des adversaires. Ba il était temps de lui montrer que ça serait pas si simple. D'un simple saut il se retrouve face a elle menacent,épée en main, sourire cruel, regard froid.

Désole mais on repars pas sans avoir payer.

Une simple phrase, il avait troqué son ton ironique et moqueur contre celui du guerrier sans émotion. Appuie la parole du geste et bloquant la prisoniére sous son pied. Empêchera toute fuite. En face elle a du comprendre ce qui li restait a faire pour libérer sa sœur, il était le gardien a abattre, le dernier rempart avant les retrouvailles.
Et seul la mort pourrait l'empêcher d'accomplir ce rôle.

Ayerin
[Sur son toit]

Regarda ce feu faire sa joie.
Fêter la Saint Jean avant l'heure quel délicieux instant.
Mais voila faut toujours que péronnelle ingrate vienne foutre le bordel dans ces instants de liesse que la gamine tentait de s'offrir.
La garce ouvrit une porte vers Eux et Elles, mais la môme ne la laissera pas lui ôter son oeuvre ainsi accrochée aux grilles du Palazzo.
Et si cramer d'la bête humaine ne lui faisait plus peur, elle immolera cette Téia comme elle semble l'appeler.


Dors bel ange,
D'ici je veille sur toi,
Je ne laisserai pas Ces Oies m'ôter
Ce sacrifice que tu désires offrir,
A ton Dieu...
murmure la gamine et en silence remercia l'initiative de Jeanbapt' d'aller braver ces Oies qui se permettaient tant de chose en un lieu qui ne leur appartenait point !

Elle arma à nouveau son bras de son arbalète, autre flèche à la pointe en feu, et pointa le tout vers sa charmante brunette qui semblait de son perchoir se geler un brin la masse.
Quelle plus belle offrande pour la môme que d'offrir a ce corps raidi, le réconfort d'être enfin réchauffé et ce devant les yeux heureux et le coeur aimant de ses soeurs.

Mais prévenir de son geste aurait dû être plus chevaleresque,...
Mouarffff, manqua de s'étouffer alors secoue la tête afin que cette pensée la quitte derechef.
Elle n'avait jamais été de ce genre là, la môme aimait offrir, prévenir ôte la joie de donner du plaisir, et en son âme et conscience, elle savait que la brunette Teia l'implorait en silence de faire d'elle cette flamme devant l'éternel.

Bras tendu, pointa son arbalète, une mirette se ferme et vise la belle, la flèche fuse, sa flamme en bout de pointe mais vient se planter juste aux pieds de sa protégée !


Mortecouille!
Que m'emportent les Mânes sur le champs, si je rate a nouveau mon aut'tir !


Inspire, respire Locarin, prend en main sa dernière flèche et reste là le bras tendu, arbalète en visée vers les nippes imbibées de cette charmante brunette, cherchant le bon moment, la bonne inspiration afin de laisser pointe fendre l'air jusqu'à sa cible ... ...
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Bitterly
Elle n'était plus qu'à quelques mètres des grilles, un peu derrière les autres lorsque quelque chose de lumineux fusa droit devant elle en direction de ses soeurs, des flammes jaillirent immédiatement.

Des flèches enflammées !

Elle regarda à nouveau vers les toits, la gamine...
Bitter' n'avait pas remarqué que cette dernière avait... D'ici elle ne voyait pas trop, un arc ? Ce devait être cela... Et surtout des flèches, des flèches qui embrasaient ca et là tout ce qu'elles touchaient...
Un mur de feu séparait desormais les Dames Blanches de leurs soeurs exposées en trophés.

L'esquire de réflechir...
Plutôt que de se ruer vers les flammes, vers les grilles, n'y avait-il pas moyen de passer par ailleurs ?
Elle jaugea les arbres près des grilles...
Humpf, le feu en était bien près et certains commencaient à bien bruler... Y monter s'averait très risqué pour qui tenait à sa vie.
Et puis si elle s'y hissait, la seule chose qu'elle pourrait faire ensuite était passer de l'autre côté et se venger de la gamine, ou du mois essayer, sans se faire canarder avant par ses flèches enflammées.

Une nouvelle vint d'ailleurs se ficher juste aux pieds de Teïa qui devait commencer à vraiment souffrir de la chaleur...
Elle remarqua qu'Azélie et Azerra étaient dans la neige, à terre, l'une d'elles avait dû voir le feu de trop près songea la chambellan...

Il fallait prendre une décision... Tenter de délivrer sa filleule ou tenter de ne pas se tuer dans les arbres.
A cet instant une branche craqua et s'effondra, alimentant le feu et rendant ce peuplier impratiquable.
N'en restait plus qu'un, assez haut pour franchir les grilles, et pas trop mangé par les flammes...
Se la jouer perso, délivrer ses soeurs des fusées des flèches...
Cela les aiderait à pouvoir décrocher Alandrisse, Teïa et Mys...
Elle acquiesa mentalement.
Le choix était fait, un peu suicidaire, mais fait...

Comme elle avait appris durant l'incendie qui avait ravagé les écuries au castel de l'ordre, elle arracha un bout de tissu de sa chemise, regrettant amèrement la perte de sa cape dans la première rencontre avec les Libertad, et la trempa dans la neige, lorsque ce morceaux en fut tout humide elle l'enroula autour de sa tête, du moins autour de sa bouche et de son nez.
Elle hésita un instant puis s'y roula totalement.

Ses chausses étaient fort usées, elle pensa un instant à les retirer mais renonca, il faisait trop froid, elle déposa son épée dans la neige, vérifia qu'elle avait toujours sa dague à la ceinture et son couteau attaché au mollet, sous ses braies.

Enfin elle se redressa, lanca un dernier regard à la gamine qui semblait vouloir tirer à nouveau, mais sur quoi ? Elle fronca les yeux, la fumée était trop epaisse, elle ne la voyait même plus...

Tout le monde semblait trop occupé vers la grille pour faire attention à elle, estimant alors que c'était le bon moment elle se rendit vers la gauche, le deuxième arbre commencait à flamber.
Elle laissa s'echapper un "Fiente !".

Arrivée au mur de feu elle prit une grosse inspiration, de l'élan, courut et sauta. A la reception sa tête oscilla légèrement, sa cheville la lanca, elle maudit encore une fois cette diablesse qui était desormais sur les toits.
Ses jambes avaient eu fort chaud malgré tout elle frissona, sa chemise était humide depuis qu'elle s'était roulée dans la neige et le vent soufflait...

Un sourire s'étira, la faisant souffrir et rouvrant sa plaie à l'arcade.
Au moins la sale peste aurait plus de mal à viser !

Remotivée elle s'approcha de l'arbre.
Le côté droit avait hérité d'une flèche plantée en son coeur, les flammes gagnaient du terrain... Le côté droit noircissait à vu d'oeil et le orange brûlant grandissait vite.
Sans plus reflechir Bitterly sauta, saisit la branche la plus basse, bénit son poids plume dû à sa petite taille et se hissa tant bien que mal jusque là.
Cela lui arracha un cri.
L'effort de ses biceps, avec les courbatures apparues après les coups...

Heureusement elle avait passé des années étant petite à escalader les pommiers dans la ferme de la vieille qui... S'était fait tuer...
Son coeur accelera.

Elle leva la tête et poursuivit son ascension.

Lorsque le tronc prit fin et que seules les branches furent à sa disposition les choses se corcèrent... Les flammes avaient presque tout ravagé... Bitter' esquissa une oeillade vers le bas, elle ne pouvait plus redescendre et si elle ne finissait pas de monter très vite... Elle se retrouverait coincée jusqu'à ce que l'édifice de mère nature s'éffondre ou ne soit totalement brûlé.

Elle posa la main sur la branche noircie devant elle, nouveau cri de douleur, elle ne la retira pas pour autant, preferant se brûler que mourir, elle se hissa, se dépêcha, pria pour que ca ne casse pas, tira sur ses bras, poussa sur ses jambes, se contorsionna, se coinca les braies, dans une ecorce, maugréa, transpira, toussa, pleura à cause de la fumée qui lui piquait les yeux et commencait à devenir importante.

Finalement elle arriva là ou elle voulait arriver, sauta et attérit sur le toit de ce qui semblait être... Des écuries ? Elle n'en avait cure.
Elle attérit sans rouler, erreur... Un "Humpf" s'échappa de ses lèvres. Son genou venait de s'ouvrir, sa cheville la lancait de plus belle et ses mains étaient d'un rouge vif dû au froid et à la reception...
Elle se releva lentement, tous ses muscles criant grâce.
Mais maintenant il fallait trouver comment rejoindre la folle dingue là bas sans se faire voir pour ne pas se faire empaler par une flèche.

Derrière elle, l'arbre dévoré s'éffondra.
Elle était seule...

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Zya62
Tirs qui provoquent la montée des yeux vers les toits. La Gargouille se tient toujours là, bien haut, protégée des coups et l'air trop sûr d'elle.
Cheval qui se cabre sous l'assaut des flammes. Surprise pour l'animal qui tente de désarçonner celle qu'il a sur le dos. Mais hors de question. Trop de choses qui comptent sur elle. Et puis, c'est son passage au dessus des flammes. Quelques pas de côtés, imprécis, malhabiles. Quelques pas en arrière, un recul fort à propos, permettant d'avoir une vision plus nette, non floutée par la chaleur émanant du brasier.
Jument nerveuse, jument qui demande libération, mais qui devra attendre encore quelques temps.

Regard qui se porte de nouveau sur la scène, sur celle qui canarde sans se sentir inquiétée. Une nouvelle flèche, enflammée. Pointe incendiaire sur une arbalète... faudra un jour qu'elle se penche un peu plus sur cette arme. Bizarrement, elle imaginait que le recul de la flèche ne permettait pas telle pratique. Comme quoi...

Arc qui quitte les épaules de la Blanche. Carquois ouvert. Couleurs de plume différente selon l'usage de la flèche. Plumes noires. Flèches souples et légères, flèches de chasse, flèches pour courte portée. Pas d'encoche, histoire qu'elles ne soient pas renvoyées. Pointe barbelée juste enfoncée, pour le gros gibier. Il lui fallait au moins ça, histoire que si elle la tire, la flèche vienne, la pointe reste.

Flèche prise dans l'encoche permanente de son arc, bandage de la corde, se dépêcher avant que la fumée n'obstrue le champ de vision. Viser le bras qui se tend déjà. Diminuer plutôt que tuer. Vision par trop chevaleresque que la sienne. Faire couler le sang sans pour autant ôter la vie. Préceptes enseignés par celle qui restera sa Marraine à vie.
Petit sourire narquois comme elle lâche la flèche et observe sa course. Hors de question que ce soit si simple pour elle. Déjà, une autre flèche est encochée. Noirceur toujours, pointe différente. La chasse est ouverte...

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Kalimalice
Le spectacle d’horreur au point de ne plus avoir qu’une envie, mettre pied à terre et aller détacher les corps meurtris de ses sœurs.
La haine se lit sur son visage, sa main triture sa dague et ne demanderait pas mieux que de se planter dans le corps de ses immondes créatures avides de sang, du plaisir de la torture.

Un regard à droite, à gauche, la voix de Jades


Kali, Azzera allons les détacher

Une flèche enflammée, le feu ! Devant elle s’embrase le sol moment d’hésitation, pied à terre ou bien forcer le cheval qui se cabre à traverser .L’animal et elle en avaient bien vu d’autres, durant les campagnes .
L’orléanaise sert les dents, sert les rennes, caresse la crinière de son grison, les talons de bottes sur le flanc de l’animal lui donne l’ordre de franchir le brasier.
Les flammes lèchent les pattes et les cuissardes, mais pas de grave brulure, juste de quoi les réchauffer de ce froid glacial qui les pénétrait.

Zya se poste et sort son arc, elle aussi sait jouer de cet instrument.
Décidément la Baile avait cru que les dames tout comme certains croyaient ,etaient juste capable de coudre .
Que les Blanches allaient rester tranquillement à la commanderie pendant que leurs sœurs risquaient leur vie au nom de la liberté.
Quelle liberté ,libertad juste un son ressemblant mais surement pas le sens .

Elle saute à terre , quelques pas la sépare de Teia
elle relève de la main Azela et avance malgré les cris , la fumée et l’odeur de mort.

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kalimalice.....
Jades
Les flammes, qui barrait la route, les flammes qui léchaient les corps malmener des dame, les flamme qui faisait exulté les tortionnaires terré dans leur abris. Azzera se lança dans les flammes, la folie a gagner sa sœur. de l'autre coté la demoiselle à les chair brulé. Azelie la suit puis Kaly malice, l'esquire rejoint ses sœurs. Brad, bientôt Teia , trop tard malheureusement. Dans le ciel toujours, encore une fléché transperce et se plante, sournoise au pied de l'apprentie enhuilée.

Kaly la voit et agit. Impossible de dire ou se trouve les autre, se quelles font les couvrent? Jades avance quelque toise encore les sépare de sa nièce que deja les flammes lèchent à son tour. L'esquire empoigne sa lame, seul corps gelez dans se brasier qui les entoure. ainsi les chien veulent les encercler ne leur laissant comme échappatoire que le seul passage menant en leur sein..

Un temps pour chaque chose, leur heure viendrait, son heure viendrait. Leur "soeur", cette traitresse son heure approchait. Étrangement cette seule pensée la fit sourire.

Mais avant elle devait liberé sa nièce. La lame trancha d'un trait les lien qui la retenait. le corps de la jeune fille, sans force, tomba dans les bras de la Lomagne.


Alandrisse... Nous sommes la ma belle.; sa voix n'était qu'une murmure. Ils vont payer.. Tu te sent la force de marcher?

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[Bannière en reconstruction]
Rebaile
Un éclair devant ses yeux,et une barrière de feu nait là où elle croyait qu'il n'y avait que neige...
Lève les yeux au ciel.
Aye.. Qui s'apprete à tirer une nouvelle flèche.
Et puis tout s'accélère...

Un ordre claque, lancé par une voix qu'elle reconnait immédiatement malgré la visibilité réduite. Jades... La Scribe qui garde l'entrée de l'ordre mieux qu'un Cerbère.. Elle lance quelques Dames à l'assaut d'la grille. Entend l'insulte qui accompagne l'ordre..
Tu l'paieras, ce mot, Jades...


Une deuxième flèche de feu alimente la barrière qui les coupe du reste de la troupe.
Joli travail qu'Aye vient de réaliser. Sourire qu'elle lui adresse en sachant qu'elle ne le verra pas. Reporte ses yeux sur la forme qui avance avec détermination vers la grille et reconnait Azélie l'auvergnate, qui détache sans hésiter la chambellan du Limousin.

T'ain, elle ne manque pas d'culot, elle!
Se précipite de l'autre coté de la grille, mais Jean-Baptiste a été plus rapide qu'elle.
Rassurée d'le voir s'occuper d'elle, elle se tourne vers l'autre dame blanche qui a réussi à franchir le rempart de feu qu'Aye leur avait offert.
Elles n'étaient pas une, mais deux.. Jades elle-même et Azzera... La baile ne connaissait pas très bien cette dernière, qui n'était qu'aspirante lors de son départ, mais elle savait qu'elle faisait partie d'l'escorte royale, et leur rencontre en taverne, à Tulle, n'avait pas été des plus cordiales...
La r'garde, braies brulés et les jambes aussi, et s'dit qu'elle devait être sacrément résistante à la douleur pour tenir encore debout.. Mais elle voit Jades bouger et se dit que l'urgence était ailleurs que dans les braies d'Azzerra...

Se rue sur l'esquirre qui a quand meme réussi à détacher Alandrisse et profite du fait que ses deux mains soient occupées à soutenir cette dernière pour l'obliger à lui faire lacher prise, d'un coup de poing au visage.
Sonnée mais pas assommée, Jades a déjà dégainé son épée quand la baile sort la sienne.
Elle pousse Alandrisse du pied pour la rapprocher de nouveau de la grille, et pointe sa lame en direction de la Lomagne.

Recule, Jades, retourne auprès des autres, tu n'auras pas Alandrisse aussi facilement.

Accompagne ses mots d'un coup de pointe qui n'atteint pas la dame blanche mais la fait reculer d'un pas. Son regard se détourne un instant, attiré par un nouvel éclair de feu. Elle évite de justesse de se faire embrocher par la Scribe, aussi à l'aise avec l'épée qu'avec la plume, en se jetant littéralement sur le corps inerte d'Alandrisse. Une fléche enflammée s'abat à l'instant au pied de la grille et la baile remarque le visage angoissé de Jades tourné vers ce coté.
'ci Aye, en remerciement muet à celle qui venait de lui sauver la face.
Se relève d'un bond et profite de l'inattention de Jades pour lui décocher un deuxième coup qu'elle n'encaisse pas aussi bien que le premier. La dame blanche tombe au sol et la baile l'assomme définitivement d'un autre coup à ce beau visage qui portera des bleus plusieurs jours, puis traine le corps d'la jeune femme jusqu'au bord de la barrière de feu, la soulève difficilement en s'disant qu'il lui faudrait manger plus de viande, et la jette juste de l'autre coté des flammes.
Laisse à ses "soeurs" le soin de vérifier si la scribe s'enflamme ou reste éteinte et cours vers Azzerra, qui lui faisait face, épée à la main, accroupie devant le corps d'Alandrisse.

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Dragonet
contournant le palazzo, il était "tombé" sur le corps d'aphelie, encore inconsciente.

Toi, ma belle, murmura t'il, je te garde.

Il la souleva,verifia que les blessures ne soient que superficielle, puis l'attacha et la baillona et avant de siffler doucement

l'ombre bougea et il deposa devant le corps. Son serviteur savait ce qu'il avait a faire.

Puis dragonet revint vers le palazzo.. Il avait perdu du temps et des vies pouvaient s'envoler chaque seconde. Il entra par l'arriére, surveillant de ne pas être visible par Aye.

Glissant dans la demeure il se rendit dans l'accueil prés du ban. Le vernis commençait à degager assez de gaz, et les morceaux de la cape enduit de bitume etaient encore en place. Il prit une torche et l'approcha des vapeurs qui s'embrassérent venant lecher le corps du banc. Celui ci garantirait une combustion suffissement longue. Les morceaux de cape disposés se mirent à rependre une epaisse fumée particuliérement noire, opaque, toxique, qui trés vite se repandit dans le palazzio.

Son but n'etait pas de bruler le palais, il avait des desseins pour lui, mais toute personne voyant cette fumée epaisse ne pourrait imaginer que le chateau ne soit pas déja en flamme et que tout replis ne soit plus desormais impossible. Mais le feu resterais confiné au seul banc, et tout cela s'arreterais dans une poignée d'heure. Tout en restant prés du sols, il monta les etages, progressant au rythme de la fumée, la dirigeant en ouvrant les portes sur son passage, la laissant arriver vers le toit pour attirer l'attention d'Aye, pendant qu'allongé, invisible au dessus de 40 cm du sols, il guettait, observait attendait. La fumées n'etait pas que opaque, mais dangereusement toxique et sa protection de fortune ne lui ferais gagner que quelques dizaines de seconde si il devait se redresser .

Il ne bougea plus, le temps ayant toujours été son allié precieux
Alandrisse
Paupière close...noir absolu... Paupière entrouverte.... trait de lumière... Chaleur qui commence à se rapprocher d'elle, son corps glacé reprenait-il vie? Se force à garder les yeux ouverts, elle devait savoir, comprendre ce qui arrivait. Etait-elle de retour à la commanderie, loin du cauchemar, mais l'odeur de brûlé, lui disait tout le contraire, une partie d'elle savait la vérité. Elles étaient toutes encore ici et la chaleur n'était que le feu qui se propageait bien trop près d'elle. L'esprit encore trop embrumé, la douleur ne lui parvenait que par à-coup. Son visage, les plaies, les liens qui lui meurtrissaient la peau un plus chaque fois qu'elle bougeait. Une impression que la douleur se faisait un malin plaisir de lui fait ressentir chaque parcelle de souffrance de manière calculée et précise. L'apprentie avait la bouche pâteuse, vidé de ses forces, elle tomba en avant... Tombant dans les bras d'une personne qu'elle ne reconnut pas tout de suite, mais elle se sentait mieux, en sécurité. Il fallut qu'elle parle pour enfin reconnaître sa tante, elle s'agrippe du mieux qu'elle peut aux épaules de Jades. Il fallait qu'elle se remette debout, elle le devait.

Glisse sur la neige, mais la scribe l'aide et elle arrive peu à peu à se mettre debout, tenant toujours Jades comme un appui. La suite se fit trop rapide pour que la jeune femme comprenne quoique se soit. Elle retombe dans la neige à quatre pattes, tout cela aurait trop facile. Tente de reprendre ses esprits de se relever pour aider sa tante, relève la tête pour voir que Rebaile jouait encore... Elle la pousse du pied comme un vulgaire sac, l'apprentie n'avait même pas la force de résister et tombe près de son ancienne prison. Etendue dans la neige, la volonté l'immergea, volonté de se relever, visage qui s'accroupit auprès d'elle, Azzera était là aussi. Voit la baile qui revient au pas de charge, tend la main dans la direction de la Libertad.


Azz... Baile.
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--Lasombra


    La nuit était sa maquerelle.
    Fille de catin, Lasombra avait trouvé bercail dans les venelles de la Capitale qui elles seules pouvaient la comprendre. Elle ressentait en elle, vibrer les veines de ces moindres rues et ruelles de cette Cour.
    C'est ici qu'elle était née et fait ses premiers pas. Ici et là qu'elle avait exercé tous les métiers qu'offre les Miracles. Courtaud de Boutange lors des froides soirées d'hivers, orphelin flanqué de fripes de garçonnet, malingreux, maraude et depuis sa rencontre avec celui qui fut son mentor un temps et depuis son amant, union parfaite et indissociable, Tzimisce et Lasombra erraient chaque nuit afin de trouver des gorges chaudes a trancher afin de se remplir les poches jusqu'à la nuit suivante.
    La mort était devenue sa vie.
    Elle aimait toujours autant prendre, occire avec autant de plaisir que ce premier jour ou par accident, elle ôta la vie d'une canaille qui voulait la défroquer. C'est ce qui la différenciait de Tzim, elle pouvait tuer par plaisir, sans le besoin de faire les poches de ses victimes. Alors ensemble, ils formaient un tout. Lui la laissait faire son oeuvre et quand enfin le corps meurtri et ravagé par sa furieuse gisait sans vie au sol, il pouvait se servir.
    La rue était son lieu d'excitation.
    D'une venelle à une autre, ils longeaient l'un derrière l'autre les bâtisses. Deux ombres silencieuses à la recherche d'une proie. La place centrale était le commencement de leur pèlerinage nocturne car d'ici ils pouvaient être à l'affut du moindre friqué qui sortait de chaque bordel, du pire au plus somptueux. Les seigneurs de ces palais du Louvre haïssaient la canaille mais ne pouvaient s'empêcher de vouloir s'offrir les services de leurs putains. A croire que leurs bourgeoises n'offraient jamais le service complet après terres et titres obtenus.

    Cette nuit comme toutes les autres, elle marchait en tête faisant le tour de la place dans la pénombre planquée dans sa cape noir quand elle sentit la main de Tzim se poser sur son épaule, main puissante mais délicate et pleine de sens pour Lasombra qui d'instinct stoppa ses pas. Sa respiration se fit plus lente, le nez planqué derrière un foulard afin que son souffle même aussi léger soit-il ne puisse attirer l'attention sur eux, surtout par ce temps de chien.
    Elle fit volte face et planta ses yeux dans ceux de son amant qui l'index posé sur ses lèvres l'invitait à ne rien ergoter, son regard à lui seul voulant dire, suis moi. Sans un mot, elle fit ce que Tzim lui demandait sachant que son oeil averti avait dû remarquer une affaire intéressante. Enfin elle allait pouvoir passer à l'action.
--Tzimisce


    Tzimisce était un homme imposant, l'air sombre et l'oeil toujours menaçant dès qu'il n'était plus question de sa belle Lasombra. Elle était son seul repère, sa seule famille, celle qui le faisait vibrer comme jamais aucune femme n'avait pu le faire avant elle. Il était plus agé qu'elle, d'une bonne quinzaine d'années. Tzim l'avait pris sous son aile depuis ce jour ou lui prit l'envie de le marauder avec de la manière, fallait bien l'avouer. Mais il n'était pas né d'hier, et la jeunette ne reçut de sa part qu'un coup de lame entre les cotes. Après coup, il s'en voulut, comme si de la voir ainsi s'accrocher à lui, avant de tomber à terre se vidant de son sang, le regard plongé dans le sien, lui fit prendre conscience qu'elle serait sienne jusqu'à la fin de leur vie. Tzim la porta se faire soigner chez un médicastre connu, le menaçant de le tuer si jamais elle ne survivait pas a ses blessures. Le médicastre ne fut pas tué et depuis elle et lui ne se quittèrent plus.

    Et cette nuit après avoir abandonné leur paillasse avec regret, ils savaient que leur jouissance dans l'action ne cesserait point. Une continuité, jouir différemment, leurs sens en union, parfaite essence. Sa furieuse marchait devant lui, il la préférait toujours là, sous son regard protecteur. Elle détestait cela et le lui faisait savoir bien souvent en le toisant du regard ou l'arrosant d'insultes auxquels il ne donnait suite. Il la comprenait mais afin de lui être agréable, Lasombra lui cédait ce seul pouvoir sur elle. En silence Tzim la remerciait pour cela.
    La place de la cour leur faisait face. Tout semblait bien calme. Pas nombreuses étaient les allées et venues. Que de pauvres hères sans valeur à ses yeux. Mais Tzim remarqua de la fumée prendre forme au dessus des bâtisses jouxtant la rue sur leur droite. Il posa une main sur l'épaule de sa protégée qui se tourna alors vers lui. L'index posé sur la bouche, elle comprit de suite que tout mot était inutile. Son index quitta ses lèvres et pointa alors ce que le ciel offrait à son regard et du sien, elle suivit le geste. Tzim connaissait le danger que pouvait représenter un feu aux miracles. Tout pouvait si vite devenir un grand brasier. Il aurait du fuir cette ruelle, emmener Lasombra en direction contraire et ne surtout pas y pénétrer. Mais Tzim sentait qu'il leurs fallait y aller, ses tripes lui imposaient ce choix. Et jamais elles ne lui avaient fait faux bond jusque là.

    Lasombra sur son conseil se remit en route ouvrant la marche et tout deux longèrent encore et toujours les murs jusqu'à l'endroit d'où venait ce début de feu.
    Arrivés au coin de la rue, Tzim passa devant sa furieuse qu'il garda près de lui, collée à son épaule en sachant qu'elle devait ruminer de rage de se faire ainsi arrêter dans son élan. Mais Tzim se devait de jauger la scène avant de se jeter dans la gueule du loup. C'était la tanière des Libertad, il le savait et ne voulait aucun problème avec eux. Mais ça semblait chauffer pour eux, et ceux qui les prenaient a parti semblaient de bien belles prises. Tzim aurait bien fait les poches ou piquer du bourrin à ces femmes tombées du ciel afin de les revendre à bon prix. Leurs montures semblaient racées, autant qu'elles et si l'un des bourrins pouvaient venir jusqu'à lui, il ne se gênerait pas pour embarquer afin de le ou les vendre au petit matin, au plus offrant en place du marché ou au premier boucher de la cour si affaire ne pouvait se conclure autrement. Mais pour cela, il fallait qu'il accepte de laisser Lasombra se livrer a ses envies. Et il ne savait pas si pour le coup ces proies en valaient la peine. Connaissant par coeur sa furieuse avide de tuerie, elle se jetterait sur n'importe laquelle, tête baissée, l'arme au poing afin de trancher de la gorge, ou percer de l'abdomen sans réfléchir si ces femmes étaient mieux armées qu'elle. Tzim s'en voulait de l'avoir mené là. Si elle jetait un seul regard dans cette rue peu silencieuse, il savait qu'il ne pourrait pas l'empêcher d'aller au devant du danger. Il ne voulait la voir mourir, il en mourrait lui aussi, tuant au passage celle ou celles qui auraient porté le coup fatal.
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