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[RP] Le Palazzo

Ayerin
Aye avait obtenu ce qu'elle voulait, la foutre en rogne,... mais ça ne lui suffisait plus, il lui fallait plus que cette petite colère envers elle,...

- Tiens enfile tes guenilles. M'foutre une raclée ? C'pas un peu paradoxale pour une pacifiste ? Tss tu m'fais bien rire. Ton amour j'en veux pas. Elle montra son arcade en sang. T'as vu c'que tu m'as fait sale peste ?! Bah savoure, j'te l'rendrais au centuple !

A ses mots, elle lui offrit que des sourires qui seront les derniers, tout avait enfin pris un sens, elle n'aurait et ne voulait plus souffler d'autres bougies, le chiffre dix-sept étant un bon chiffre pour elle, alors il lui faudra être d'la pire des espèces, la pire des fourbes afin de décider cette donzelle à la pousser jusqu'à l'extrême, et ce même si la gamine jusque là avait résisté ... mais là, plus rien n'en valait la peine, et pourtant une larme coula, larme qu'elle chassa bien vite lorsqu'elle vit cette coupure dans sa paume, un pacte d'carmin,... lui avoir promis mais n'tiendra pas cette promesse,... elle ne le pourra pas, ne le peut plus,... elle sortit de ses songes recevant ses nippes en pleine poire,.. elle les posa un instant près de sa paillasse, détailla celle qui v'nait d'les lui balancer et l'écouta, s'habillant d'vant elle, n'en avoir plus rien a foutre de tout et d'être à poil face à cette Oie n'allait pas la tuer sur place.

- Aller magne toi, j'ai pas que ça à faire, j'dois aider mes sœurs après !

Ce mépris jeté à la gueule, la gamine le reçut avec délice, elle en fut que plus heureuse,... elle était prête et parfaite pour faire ce qu'elle attendait d'elle ... elle sera le bras de sa délivrance et si cette Oie qui s'dit chevaleresque n'ose aller jusqu'au bout, la gamine finira le travail !

On t'apprend a parler comme çà chez tes soeurs ... avec cette gouaille ?
T'as besoin de les retrouver dis tu ?
Sont elles a ce point toutes si importantes, si parfaites,...
Hum,... une famille "soeurs entre soeurs", foutaise !
Vous êtes comme nous autres, des traitres, d'la racaille mais vous fréquentez des lieux moins glauques que celui la !
Vous êtes ce que je suis d'la raclure humaine ... en fait, d'la raclure aux bonnes manières, enfin excepté toi, car ta place serait plutôt aux miracles !


Aye finissait de se vêtir... laissa ce mantel emprunté en ces lieux... mettant botte après botte à ses pieds,... elle ramassa ensuite ses dagues, en planta une dans l'endroit prévu, au coté d'sa botte droite... et sans plus attendre en balança une directe vers celle qui n'semblait pas assez haineuse à son goût et s'précipita vers l'autre pièce, ou s'trouvait étendu l'homme qu'elle avait prit pour l'cornu et qui semblait à son tour en bien mauvaise santé... mais elle n'pouvait rien pour lui... elle n'pouvait plus rien pour personne,... ...
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Mysouris
Tandis que son rire se poursuit puis finit par s'étouffer lorsque le souffle manque à l'appel, les coups et les blessures se donnent et se reçoivent pas loin. A ses oreilles parviennent des voix qui hurlent et qu'elle n'arrive pas à identifier. Pourtant elle sent qu'elle les connait et elle frissonne en pensant que c'est peut être Baile ou bien ses soeurs qui crient ainsi.

Mais non, ce n'est pas le bourreau, puisque celle ci est à ses côtés et qu'elle se lève. Etrange sensation au moment où elle sent soudain que plus rien ne la retient et qu'elle part en avant dans... les bras de la Baile. Doucement l'Oie Blanche est remise sur ses pieds et en guise d'un au revoir d'encouragement, celle qui l'a entrainé dans tout cela lui murmure : Va-t-en Mys, va-t-en... C'est bientôt la fin....

Un peu mieux sur ses pieds, lentement l'aveugle s'éloigne d'un pas. Elle sent que l'attention qui lui parvenait jusque là vient de la quitter. Alors doucement, elle revient sur son pas. Une main en avant elle rencontre le dos de la bourelle. Saisir l'épaule pour ne pas tomber, s'approcher le plus près et murmurer à son tour un adieu : Embrasse moi Baile.

Le cri que pousse alors l'ancienne Oie Blanche fait sursauter l'écuyère. Son coeur bat plus fort. Nanny. Norf Nanny. Impossible de faire quelque chose, et elle le sait. Alors, sans attendre de réponse de celle qui fut à ses côtés ses derniers jours, elle tourne à nouveau les talons.

Ses pas sont vacillants. Elle ne sait pas où elle va. S'éloigner du bruit. Doucement. Pas à pas. Quelqu'un la voit ? Aucune idée. Avancer toujours, pied après pied, main en avant pour ne pas buter sur quelque chose. Mais, elle ne pouvait pas prévoir. Non pas sans canne ou sans Drizz bloqué derrière la grille du Palazzo et qu'elle a complètement oublié dans sa folie temporaire. Alors son pied rencontre le vide. S'appuyant déjà le second est levé, et elle s'affale dans la boue humide de la neige fondue par le feu pas si lointain.

Sa tête heurte le sol dans un bruit mat que personne ne peux entendre dans la fureur qui règne. Ses oreilles bourdonnent. Le noir devient blanc lorsqu'elle perd connaissance.
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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros
Alandrisse
Tourne la tête vers sa tante, au coin de ses yeux les larmes perlaient déjà. Larme de joie, de soulagement... elle ne savait pas vraiment quel sentiment primait sur l'autre. Passe sa main sur ses joues, effaçant les sillons salés qui commençaient à apparaître. Le sang, les larmes... parfait mélange pour la tragédie qui se jouait. Peu importait, il fallait s'occuper de sa soeur, sa soeur qui remuait à peine. Elle ne voulait pas recommencer à la frapper, sa soeur était enfermée dans ce silence qui lui serrait le coeur. Al reste fixe devant Azzera, cherchant son regard qui était si pétillant d'habitude. Fronce les sourcils quand enfin elle aperçoit ses pupilles...Se mord la lèvre pour éviter ... éviter de faire quoi, plante ses doigts dans le sol. Sent la présence rassurante de sa tante, écoute sa question sans lâcher Azz du regard.

Un coup d'épée...Elle ne réagit plus.

Regard implorant vers la scribe pour qu'elle fasse quelque chose.
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Ninjaturtel
En face d'une dame, extrêmement perdu par les derniers événements, il entend une voix qui lui ai familière.

Une question de sa part, que faisait il ici...
Il allait répondre quand il se demanda... Que faisait elle ici ?

L'esprit un peu brouillé, une poignée de seconde s'écoule tant qu'il essaye de comprendre ce qui se passe.
Des souvenirs, une donnée importante, il se rappelle que Finute était elle aussi dans les DB...

Mais, qu'est ce que cela voulait dire ?
D'autre DB était arrivé ? Pourquoi ?

Des flashs le prennent, et le souvenir de son réveil sur les chevaux en compagnie de plein de femme.
Était il entouré des DB ? Était ce elles qui étaient venu les aider ?
Cela expliquerai pourquoi les blessés ne bougeait pas sur les chevaux, et pourquoi Finute parle en toute tranquillité maintenant.

Il fait peu à peu le lien, sentant une migraine profonde sur la tempe.
Sa vue s'obscurcit, il voit double un instant ne bougeant pas jusqu'à ce que sa vue redevienne normal.
Il semblerait que les coups répété sur la tête soit plus grave que ce qu'il pensait. Il devrait se reposer une fois que tout serai finit, si on lui laisser le plaisir de revenir en vie.

Alors qu'il venait de rapprocher certain bout, il entendait des cris, des bruits, des sons.
Ne pouvant parfaitement identifié leur origine, il vit les blessures sur certaine des femmes présente qui étaient assurément des Dames Blanches.
Misère, des combats avait lieux !

Prêt a combattre, il se retient un instant et se rappelle de la question de Finute, il se tourne vers elle afin de lui répondre.



Ah bonjour,
Et bien, je ne peux l'expliquer en détail mais j'ai accompagné certaine des DB pour venir récupérer une des votre qui a été kidnapper.


Point le temps de bavarder, Ninja est alors tiré par une dame qui semble étonné de le voir ici, ou de le voir, ou de il ne sait pas.
Peut être que son charme faisait effet qui sait, il n'y a pas d'endroit pour apprécier un joli sourire, ceci dit le temps n'était pas a la contemplation mais a l'action.

Elle lui demande s'il se rappelle de ce qu'elle lui avait dit tout à l'heure, et la il se rend compte que c'est le trou noir complet...
Aucune idée de ce qu'elle lui avait dit tout a l'heure, peut être était ce lorsqu'il s'était réveillé mais étrangement il n'avait quasiment aucun souvenir...

Moment de perte de conscience, cela était bien possible, il ne fallait rien dire pour ne pas paraitre salement amoché mais il devrait faire attention
à ça.
Il l'écoute et s'amuse à recoller les morceaux. Cour des miracles, DB, ça commençait a bien entrer dans sa tête.
Elliandra... Voila une nouvelle information dont il allait s'empresser de mémoriser.
Il secoua un peu la tête, genre il reprend ses esprits puis dit convaincu :



Oui oui pardon, j'avoue avoir prit quelque choc mais tout revient dans l'ordre mes excuses.


Elle lui parle de médecin, de blessure, qu'il doit s'en occuper.
L'heure est grave, l'instant critique, c'est tout ce qu'il a compris.

Il prend un air décider, puis regarde une a une les deux dames.



Bon, je m'occupes de cette dame, allez aider ou secourir les autres.
je me charge de son état et si d'autre blessée amenez les moi pour que je m'en occupe. Le plus important étant que je puisse toute les surveiller et ne pas les laisser.


Il leur adresse un regard confiant, leur montrant qu'il est prêt a les aider, cachant une confusion mental tout en cherchant si sa trousse à médecin était accrocher encore à lui...
Miracle, ou coup de chance (27 ^_^), encore accroché à sa taille il sort sa trousse de médecin.
Quelques herbes pour désinfecté, point facile en ce lieux ou le danger planait chaque seconde. Il devrait s'occuper des plaies et des blessures afin d'arrêter le sang de couler ou de diminuer tout risque d'infection.
Puis une fois la situation stabilisé il ferait des soins plus profond.


MP elliandra ^_^
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Bitterly
La gosse souriait à pleines dents en se rhabillant, ne prenant pas la peine d'se cacher. Mais Bitterly ne détourna pas les yeux, non non rien à faire, elle allait pas en mourir.

On t'apprend a parler comme çà chez tes soeurs ... avec cette gouaille ?
T'as besoin de les retrouver dis tu ?
Sont elles a ce point toutes si importantes, si parfaites,...
Hum,... une famille "soeurs entre soeurs", foutaise !
Vous êtes comme nous autres, des traitres, d'la racaille mais vous fréquentez des lieux moins glauques que celui la !
Vous êtes ce que je suis d'la raclure humaine ... en fait, d'la raclure aux bonnes manières, enfin excepté toi, car ta place serait plutôt aux miracles !


On m'a pas apprise, mêle pas mes soeurs à ça, elles sont pas comme moi. Elles n'ont rien à voir, elles ne sont peut-être pas parfaites, mais elles sont mes amies, en ca elles sont importantes ! En quoi on est des traitres ? J'ai dit qu't'étais une traitre ? Une raclure ? Mais j'me fous de c'que t'es ma jolie, j'me fous des bonnes manières, en matière de vengeance nous sommes à armes égales, pas de bien, pas de mal, un combat, un mort, et hop on résoud l'affaire.

La gamine finit d's'habiller et saisit ses deux dagues, Bitterly, debout, vite, campée sur ses appuis, ca sent l'attaque à plein nez et elle s'fera pas avoir deux fois par surprise.
L'une des deux dagues part droit dans sa direction, n'a que le temps de l'éviter de justesse ! Hésite quelques dixièmes de secondes, ramasser cette dague ? Nan, la pestouille est déjà près d'la fenetre, Bitterly se précipite donc à sa suite, manquant de trébucher par inadvertance sur le corps toujours inerte du "médecin"...
Finalement, regler ca à l'intérieur, non même pas drôle, pis y'aurait une aut' personne qui pourrait intervenir ! Y'en est pas question !!
Se jette littéralement sur celle qui lui fait face et passe par dessus l'bord... De la fenêtre.


Mais tu crois pas qu'j'vais t'laisser t'en sortir si facilement ?!

Saisit un poignet tandis qu'elle chute sur le fin rebord de l'autre côté d'la fenetre, mais dans l'élan elle n'a que le temps de se raccrocher à ce mince filet de pierres avec en plus un poids agité accroché à ses basques.
Pas qu'ca soit fort haut mais quand même... Déglutit péniblement.
Tenter le tout pour le tout. Lache les deux mains.



Au moins on s'amochera ensemble !
A-t-elle le temps de dire assez bas...

Ne pas mêler ses soeurs à cela... Comment osait-elle les insulter de la sorte ? La frapper ainsi ? Comme ca sans raison la première fois, sans raison réelle du moins. Sans pitié il falait etre...

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Ayerin
Tour qui vacille, accueille moi dans tes bras et fais moi vaciller grâce à celle qui enfin se déchaine un brin ... mais Locarin la trouvait encore bien mollassonne, un poil trop Dame Blanche, elle soupire la môme, la déception se dessinant sur son visage, elle n'était pas assez furibarde à son goût quand elle la vit débouler dans la pièce principale ... il lui en fallait plus, beaucoup plus que ça, il fallait qu'elle soit plus bestiale qu'elle devienne elle, la gamine la sentait encore bien trop douce,... bien trop tendre malgré ce visage crispé et ce langage plein de gouaille.

- On m'a pas apprise, mêle pas mes soeurs à ça, elles sont pas comme moi. Elles n'ont rien à voir, elles ne sont peut-être pas parfaites, mais elles sont mes amies, en ca elles sont importantes ! En quoi on est des traitres ? J'ai dit qu't'étais une traitre ? Une raclure ? Mais j'me fous de c'que t'es ma jolie, j'me fous des bonnes manières, en matière de vengeance nous sommes à armes égales, pas de bien, pas de mal, un combat, un mort, et hop on résoud l'affaire.

La gamine la reluquait sans vergogne d'bas en haut,... en la toisant d'ses mirettes délurées,... elle la toisait et ricanait à cette répartie reçue,... et s'mit à s'foutre franch'ment d'sa poire.

Blablabla... Mêle pas mes soeurs à ça !
Blablabla... Sont pas parfaites, sont mes amies, sont importantes !
Blablabla... En quoi sommes nous des traitres ? J'ai dit qu't'étais une traitre ? Une raclure ?
Blablabla... Blablabla...


La gamine adora ce persiflage, son humeur était de mise,... Oh, comme elle était mignonne la p'tite Oie avec toutes ses questions alors qu'la môme n'perdrait pas son temps à y répondre.
Pour quoi faire d'ailleurs ?
Elle s'en foutait d'elle, elle voulait juste la voir devenir bête humaine ... et il n'était pas question d'perdre son temps à d'la parlote faite pour d'autre qu'elle !


Ca y est, t'as fini d'me prendre la tête avec ton caquetage inutile, tu crois vraiment qu'j'en ai à foutre quelque chose de Toi ou de tes soeurs, ou amies ...
A la différence d'autres, saches que si elles devaient toutes crever ce jour, j'en jouirais dans la s'conde ma belle, comme jamais !


Locarin sentait monter la rage chez l'Oie qui lui faisait face,... l'air devenait plus fielleux,... elle ne ressentait plus aucune douleur, ni même le froid qui pourtant était bien là, persistant autour d'elles ... grimace d'plaisir qui s'étire sur sa pomme,... elle aimait sentir ce sentiment vindicatif en l'autre, elle devenait pugnace l'Oie, prête à en découdre, du moins elle l'espérait fonçant tête baissée dans un combat à mort.

Soudain sa tripaille s'mit en mode alerte et quand l'Oie s'rua sur elle, elle ne tenta aucune résistance et se laissa entrainée par delà la fenêtre ouverte,... l'Oie l'embarquait dans sa chute, l'univers d'la môme devint plus chaud, musique douce prenant place sous ses tifs ...

Glissade sur l'pentu d'ce toit neigeux, Aye se tenait d'son bras encore valide à c'corps qui l'avait mené là, cherchant un appui de ses pieds mais sans en trouver aucun... et soudain sentit le vide s'ouvrir sous elle, jusqu'à ce qu'elle percute lourd'ment le sol des Miracles ...
Sa tête ayant cognée l'tapis merdeux d'la cour, Aye resta quelques temps avec d'l'étoile plein les mirettes ... de ce fait, elle n's'était pas rendue compte que son adversaire lui était tombée dessus jusqu'à ce qu'elle reprit connaissance ...

Malgré cette tête douloureuse ayant laissé d'son carmin sur le tapis neigeux, d'un mouv'ment d'guiboles et de hanches, elle balança l'Oie sur le côté puis d'un bond se retrouva à califourchon bien calée sur l'bassin d'la belle. La gamine emprisonna ses jambes, et plaqua ses bras au dessus de sa tête, un sourire espiègle en guise d'avertissement sur ses intentions,... avec comme seul désir bien ancré en elle qui était de la rendre plus barbare envers elle, ne pas lui donner l'envie de s'adoucir un seul instant,... alors elle s'colla le buste sur l'Oie et colla ses lèvres gourmandes aux siennes ... l'oeil restant quand même aux aboies ... ...

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Jades
Main se voulant réconfortante sur l'épaule de l'apprentie. Que faire de plus. Son regard l'implore, n'est que douleur telle un nouveau poignard planté en elle.

Un coup d'épée...Elle ne réagit plus.

Elle retourne doucement sa filleule sur le dos. La neige à troqué sa blancheur apaisante contre la rouge sanguinolente qui s'entend sous la blanche. Elle observe son visage à la recherche d'un plaie, ses membres un a un. Son visage se crispe sous la vision du doigt gisant là decharner sur la marre de sang.

Al presse la paume de ta main sur la sienne il faut il nous faut, il nous faut des linge. Des bandages.

Parole, geste la scribe exécute tout en un désordre sans nom la doigt est sectionné. Et elle na rien sous la main sur elle. Sur elle, sa chemise. Tirant un pan du tissu elle extirpe son poignard encore plaquer contre sa cuisse. tranche le tissu blanc, large bandelettes, plus fines.
Elle enserre la main blesser, resserre encore toujours plus, noue, serre encore.


Tu te souviens des enseignements de Claudi? Prend des sels là dans ma sacoche.
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[Bannière en reconstruction]
Wonderanny
Se relever ? A tenter ! Mais avant tout déterminer la nature du mal qui s’immisce. Les cotes ? Le dos ? Douloureuse inspiration. Lutter ? Oui ! ça sur, qu’elle ne va pas laisser passer. Pas tant qu’un souffle de vie sera là. Souffler, expirer, reprendre ses esprits, réfléchir ! Vite ! Vite ! Non ne pas lâcher ! Pas ici ! Pas maintenant ! Etrange sensation de douleur, mélangée au froid qui lui pénètre mains, visage, jambes et cette étrange chaleur qui envahie son torse. Sans lâcher la poupée des yeux elle roule sur le côté pour mettre un genou à terre et tente de se relever. Bien aimable la Barbi qui pousse du pied l’arme. Un début d’attitude vers le chevaleresque ? Dernier effort pour rejoindre la lame. Souffler. Souffrir en silence.

T'en veux encore?

Ultime effort pour redresser le corps meurtri. Blessée oui ! mais pas assez pour la voir renoncer. C’est qu’on a la peau dure chez les Azayes ! Un genoux péniblement, puis le second pied est a nouveau positionné. Lentement elle reprend sa place face à la Diabolique. Lame en main droite, la gauche en profite pour librement repousser les cheveux collés sur son front avant de venir effleurer la plaie. Les gants rougis surviennent devant son regard, incrédules les yeux s’ouvrent un peu plus grands, la lame tressaille douloureuse au fond de ses entrailles. Le fer s’échauffe alors dans sa main. Longue inspiration avant de lancer dans un souffle râleur.

Tu aurais peut être du en profiter pour m’achever.
A présent… Fini de jouer ! Finissons-en !


Nannyy !

Un long frisson qui lui parcourt l’échine. Un étrange souffle froid qui lui remonte jusqu’à la nuque, parcourt son corps. Plus un mouvement. Cette voix ? Non… cette fois ci, elle ne se laissera pas perturber. Les doigts se serrent plus forts. Le corps et le visage n’oscilleront aucunement à l’appel.

En position ! Ecarlate la Blanche, plus un mouvement, ramassant fierté et volonté. La boule s’accentue, s’enflamme, la plaie s’entrebâille… La Barbi se retourne en un mouvement. A nouveau les femmes se toisent. Et c’est r’parti !

Un éclair, un choc… un second, un troisième… Violent. Incessant. Quoi que ? !
Ancien rappel. Une ancienne histoire et cette fois ci aucun appel. Une lame qui tournoie, une seconde qui s’immisce, une parade. Non plus d’appel ! Elles se croisent, elles s’affligent… Voltige des bras, courage des sens, bravoure des âmes, courage ! Et ça claque et ça choque et ça s’épuise ! Long moment ou les prunelles se mélangent en un instant de calme avant que les lames ne se bloquent. Court moment ou les mouvements à la fois rapides et désespérés s’agitent. Et ça croise encore mais plus les lames, juste les corps. Profitant du mouvement, elle se blottit contre la Barbi porte son dos contre le buste de celle-ci, soubresaut volontaire et hargneux.


PlOoc

Rencontre entre un coude et un menton. Juste un instant ou elles se sont frôlées, juste un court moment d’inattention et le coup a été porté.
Rencontre entre deux femmes…
Et Paf La Diab !
Retour vers la jeune femme qui s’écoule dans la neige. Flottement lents des flocons accompagnés d’un léger pincement au cœur. Regrets. Si elles s’étaient… Si elles avaient prit le temps… Si elle savait… Figée, frissonnante de froid, le regard reste là, fixé sur le corps inanimé. Pourvu qu’il n’y ait plus de rappel cette fois ci. 10 secondes pour un KO non ?
Plus de mouvement… Silence dans la salle 9 !
Feinte ou ? 8 !
S’approcher lentement… 7 !
D’un coup de pieds elle met hors de portée la lame… 6 !
Observer quelques instants le visage opalin… 5 !
Penser qu’elle joue ou très bien la comédie ou… 4 !
Se placer à genoux prudemment 3 !
Respiration décelée… 2 !
De sa main, elle retire les mèches humides du visage de la jeune femme. 1 !
Le visage de la poupée semble si apaisé à présent, comme un léger sourire semble se dessiner, mais... Cette fois ci c’est adjugé : 0… hors de combat !

Se relever et …


Iciii ! Mes sœurs ! Une blessée !

Reprendre son souffle et admirer le désastre. Un véritable camp de bataille… et à voir les corps souffrants qui déambulent la Barbie va devoir prendre un ticket sur la liste d’attente.
Reprendre ses esprits et se demander ce qui les a menés ici.
Un éclair qui s’infiltre, les chevrons se remettent en place.
Mys ! Mys… la lieutenante enlevée. Non… la silhouette n’est pas avec ses sœurs. Non elle n’est toujours pas sortie de cet enfer. Profonde inspiration


MYYysss !!!

Souffle coupé, elle se redresse. Pas d’écho à la cour !? Relever la tête avant de ne se laisser bercer par la douleur lancinante qui la traverse. Viser froidement du regard le flambant Palazzo, plisser les yeux dans l’espoir de… Retour de la mémoire vers La Baile hurlante il y a encore quelques instants et les chercher une pour la ramener, l’autre… l’avenir seul le dira.
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[Cherche joueur pour le fils de W, me contacter par mp]
Bitterly
Une chûte.
Elle attérit lourdement sur... Sur la mioche. Mais au passage s'amoche gravement la cheville et voit des étoiles briller devant elle.... Tente de bouger mais n'y parvient pas à temps, l'autre la dégage d'un coup de rein et renverse même la situation.

Voilà comment Bitterly se retrouva plaquée au sol, l'autre à califourchon sur elle, et se penche et se penche, jusqu'à coller son buste au sien, jusqu'à être vraiment près d'elle, vraiment près... Trop près... Des lèvres qui effleurent celles de l'Esquire.

Pas même une once de réaction, se rappelle... Cette scène elle l'avait déjà vécue, oui... Suite à cela... Souvenirs qui remonte, haine qui se rallume comme quand elle s'était réveillée il y a peu de temps, hagarde, battue évanouie... Groumph. Ca a toujours été son problème, le côté diplomate dame blanche et le côté bête noire monstrueuse. En loccurence là... La Dame Blanche venait de céder sa place...

Alors que ses yeux étaient fermés elle les ouvrit en grand, son ennemie faisait de même d'ailleurs, quelle idée elle avait eut là... L'esquire mordit de toute ses forces dans la bouche pulpeuse de son adversaire jusqu'à sentir un peu de sang chaud envahir la sienne, passer sur sa langue... Etait-ce l'instinct animal qu'il y a en chacun ? Toujours est-il que Bitterly savoura cet instant, le froid ne comptait plus, sa douleur à la cheville n'existait pas, le temps même qui passait n'avait point d'importance. La fillette eut un mouvement attendu de recul laissant à l'autre une floppée de sang et un petit bout de chair au passage.

Un rictus apparut sur le visage de la Vendômoise, la partie allait vraiment commencer.
Profitant de ce moment d'inattention elle put libérer un de ses bras en l'enlevant d'un coup, aussitot fait elle asséna un coup de poing monumental droit dans la tronche de son adversaire, sans même chercher à viser, celle ci un tout petit peu sonnée put alors basculer sur le coté sans trop de difficultés et en deserrant son etreinte. L'Esquire voulut se relever mais sa douleur à la cheville la lanca lui arrachant un cri :


AaAaH !


A genoux elle s'éloigna donc de ce qui devenait sa proie. Elles se fixaient dans les yeux. Bitterly recula d'un bon mètre puis refit une tentative pour se remettre debout, plus doucement, épargnant son pieds du mieux qu'elle pouvait, c'était assez chancellant, vascillant, mais elle persista jusqu'à y parvenir enfin.
Mais ce fut trop long, l'autre était déjà revenue à la charge, crachant du sang et une volonté... Que Bitter' percut comme étrange sur le coup... Mais qu'elle n'eut pas le temps d'approfondir...

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Rebaile
Mys lui murmure quelque chose qu'elle n'entend pas, occupée à fixer Nanny, qui n'a pas réagi à son appel.
Diab se bat toujours avec la grande amazone, et la baile ne sait plus si elle souhaite la victoire définitive de la libertadienne ou si elle espère qu'la Dame blanche l'emporte pour qu'elle puisse la rencontrer...
Sa vie est à un tournant... Elle ne fait que le sentir depuis des s'maines.
Son amour de la vie, malmené par un déchirement que peu de personnes dans son entourage comprenaient, pouvaient comprendre, avait laissé place p'tit à p'tit à l'idée de mourir...

Un mouv'ment de Mys la sort de ses pensées et elle regarde la berrichonne partir en tâtonnant. Pincement incontrôlé au coeur... Mais la réalité reprend rapidement le dessus, et la baile se dit qu'elle vient de faire une erreur en libérant la lieutenante! Nanny n'avait plus aucune raison de se battre avec elle, encore moins de la tuer, maintenant que toutes les otages étaient parties...
Non, il fallait qu'elle récupère Mys!

Son attention est un instant détournée par deux corps au sol, qu'elle reconnait comme celui d'Azzera et d'Alandrisse, les deux presqu'enfants et l'une qu'elle a mutilée à vie...
La terre est rouge autour d'elles, rouge et blanche à la fois...
La baile ne peut se retenir de rire tant l'image qu'elle voit semble s'appliquer à elle.. Rouge et blanche à la fois, elle aussi... Rouge comme Libertad qui avait ouvert ses horizons et révélé un autre aspect d'la liberté, et blanche comme ces dames avec qui elle avait vécu une bonne partie de sa courte vie..mais surtout blanche comme ce lien qui la relie à elle, et qu'elle a vainement essayé de couper...
Oui, elle pourrait la tuer, si elle arrivait à fermer les écoutilles de son être. Mais non elle ne pourra jamais se détacher d'elle, couper ce cordon qui avait, le premier, donné un sens à sa vie.

Rouge et Blanche, elle est.. Lutte incessante de ces deux couleurs en elle..
Rouge comme le sang,
blanc comme les os,
rouge comme la solitude,
blanc comme le silence,
rouge comme les nerfs d'une bête,
blanc comme le coeur d'un dieu,
rouge comme la haine qui se déverse,
blanc comme une blessure qui se glace,
rouge comme les ombres dévorant la nuit,
blanc comme un soupir transperçant la lune,
blanc qui étincelle et rouge qui tombe. (*)
Rouge et blanche et seule la mort semble capable de la libérer de toute couleur, puisqu'aucun monde n'autorise l'amalgame...

Ses yeux remontent sur les deux femmes près des blessées. Soignées par la scribe...Ca va, elles ne mourront pas.. Léger sourire ironique qui dégage un instant les ombres de son visage. Elle sait la haine que lui porte Jades, et se demande si la jeune femme à coté d'elle et dont elle chope le r'gard ressent la meme chose. Probablement.. Mais peu lui importe pour le moment, qu'on la haisse, si elle peut réussir à se libérer de Nanny et de tout ce qui la ronge...

Pour ca, elle doit récupérer Mys avant que ses amies le fassent.
Alors elle court dans la direction que l'aveugle inconsciente a prise et la trouve au bout de quelques minutes, inconsciente, mais cette fois pour de vrai, assommée probablement par une chute.
Elle soulève sans trop de peine le corps affaibli, et l'emporte vers le palazzo aussi rapidement que ses forces le permettent, sans se laisser déconcentrer de nouveau par le remue-ménage autour des blessés.
Un Mys hurlé par une Nanny vainqueur d'une Diab à terre la fait presser le pas. Retour à la grille protectrice de l'antre libertadien. Pose Mys au sol et se redresse.

Elle n'sait pas, la baile, où sont Aye et Jean-Baptiste. Elle n'sait pas de quoi demain sera fait, si elle sera encore vivante. Tout c'qu'elle sait, c'est que Nanny est là, et que si elle veut Mys, il fallait qu'elle s'approche d'elle...

Elle est là Nanny! Viens la chercher...



(* merci à Tite Kubo)
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Alandrisse
Ecoute sa tante et tente de faire le mieux possible. Faire pression sur la main, sentir une nouvelle fois le sang sur ses paumes, moue de dégout sur son visage. Sa soeur ne disait rien, comme absente hors du corps qui était sien. Entend un bruit de déchirement, bandage qui devait suffire à arrêter le saignement. Elle n'avait jamais été vraiment pieuse, mais peut-être que ... oui une prière silencieuse envers le Très Haut. Il était temps d'y croire, croire que toute aide était la bienvenue dans ce néant qui les entourait. Confit la main d'Azz à la scribe et sort les sels de la sacoche. Moment d'hésitation alors qu'elle les a en main.

Cri qui déchire les airs, tourne la tête, voit l'impensable arriver. Tout va si vite devant ses yeux, qu'elle ne comprend pas ce qui arrive immédiatement... W qui tombe, Baile qui arrive et .... c'est fini. Coeur qui se serre, il manquait des soeurs, trop de soeurs. Encore des larmes, elle le sent, plisse les yeux pour les chasser, éviter qu'elle ne se montre une nouvelle fois. Sortir de cette contemplation des flammes et de la tragédie qui se jouait autour...

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Azelie
Azelie après son cri de désespoir, hurlant le nom d’Elliandra, réalisa avec un soulagement sans borne qu’elle l’avait vu, sa sœur se dirigeait vers elle avec hâte.
Tenant toujours Brad par-dessous les bras, au milieu de la cohue régnante, elle la déposa délicatement au sol, pendant qu’immédiatement Elliendra s’agenouillait auprès de leur sœur inanimée.


Non je n’ai rien, et il faut repartir, tu comprends il le faut, il reste Teia, Mys sur les grilles et puis Kali qui se bat avec contre un géant dont la rage qui le meut est impitoyable et puis les autres dont je ne sais ou elles se trouvent….

Les deux sœurs prirent délicatement le corps inerte de l’écuyère et le portèrent vers l’endroit indiqué auparavant, vers la monture d’Elleindra, là Azelie avec effarement constata qu’Azzera et Alandrisse s’y trouvaient blessées, hagardes.

Je ne sais pas ce qu’à Brad, elle était ainsi déjà quand je l’ai détaché…..il faut l’examiner…

Elle remarqua alors le doyen, légèrement titubant proposer son aide, un soulagement se fit, sachant son grand savoir sur la médecine.

La jeune Clermontoise ne voulant montrer sa petite blessure, sortit un mouchoir de sa poche et se tamponna discrètement le bras, quand elle sursauta en sentant une main se poser sur son bras, elle relève les yeux, et croise le regard de Finute, aussi tranchant et dur que le sien, les Dames blanches ont le regard de ces femmes s’engageant dans un ordre, en sachant que ce jour peut arriver, et que se battre et défendre est leur rôle premier.


Oui Finute il nous faut y retourner et ce au plus vite…

La phrase est laché, fusant comme une fléche, Le mouchoir vire volta à terre, petite tache rouge, sur le sol enneigé, puis instinctivement elle chercha de sa main son épée, moment de panique, l’épée n’y est plus, restée, lâché après sa chute, une angoisse se saisit d’elle ainsi qu’une colère contre elle-même, perdre sa lame, sa défense, son arme….. Petit soulagement en sentant sa dague toujours présente.

Ses yeux se figèrent dans ceux de Finute, et à son tour, elle lui prit le bras et se dirigea en courant en direction du feu de l’action.


Regarde là……..

Index pointé, en direction de la grille.

Teia….et on dirait Zya avec elle

Course effrénée, il fallait les aider.
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Elliandra
Elliandra se demanda qui elle était... Une amie pour détacher Mysouris? Ou un bourreau relachant sa proie?

Ses yeux se détachèrent d'elle lorsqu'elle perçut la chute de sa soeur. Elle fit un pas en avant, puis un autre pour aller la relever, mais celle qui l'avait détachée sembla revenir sur sa décision... Elle se mit à courir, pour attraper Mys et la ramener vers les grilles.

Des cris, inaudibles, sans mots, des sons sans précisions lui parvirent aux oreilles. Elle n'avait dans son champ de vision que Mysouris et son bourreau...

Mais à quoi jouait-elle? Pourquoi ce changement? Pourquoi encore Mysouris? Pourquoi pas une autre?

Sortant son épée pour la première fois depuis qu'elle était arrivée, la baronne fit quelques foulées pour se rapprocher. Elle ne savait pas encore ce qu'elle ferait exactement, tuer celle qui avait capturé sa soeur? Non, lui faire du mal, et seulement si elle résistait. Mais Wonderanny était là. Et c'était d'ailleurs ce que la prédatrice attendait en récupérant Mys. La GA en avait fini avec une autre... qui gisait au sol.


Elle est là Nanny! Viens la chercher...

Elliandra s'arreta à quelques pas à peine derrière Wonderanny, l'épée à la main. Elle attendait un geste, une parole de la GA pour intervenir...

Et le temps se figea... Loin son mari, ses enfants, sa mère, ses amis... Loin Millac, Saint-Sauvant, Pouzauges, l'Isle Jourdain... Loin le lit chaud, les mets si bons... Loin la sécurité... Loin son Poitou, son village... Loin... Si loin...

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Ayerin
Gravité, Addiction...

Lèvres inconnues collées aux siennes, la gamine s'plaisait en cet abri, elle se serait même laissée attendrir à c'délicieux contact aux parfums, si suaves et séraphiques ... ses mirettes rieuses restaient collées à celle qu'elle devrait logiquement combattre au lieu d'l'imaginer en cet instant sous d'alcôve fiévreuse, tout aussi sauvage mais rempli d'ébat autre que ceux envisagés jusque là,... la gamine s'laissait aller à d'la rêverie infantile s'laissant alors déborder et saborder.
Mais Aye ne pouvait la quitter des yeux, ou ne le désirait pas et s'disait que si son heure avait sonné, elle emporterait avec elle en ses futures pénates, ce dernier échange même ainsi volé.

Pensées édulcorées bien trop vite délaissées car la belle évanouie s'réveilla bien trop vite et au lieu de remercier la gamine de l'avoir réanimer, l'ingrate préféra lui offrir d'la morsure à Ces lèvres pourtant salvatrices. En d'autre temps, face à cette sauvagerie, elle aurait poussé maintes cris à faire fuir un régiment ... mais cette douleur là, lui était si familière voir même coutumière qu'elle n'poussa qu'un ...


Humffff !!! de dépit, suivit d'un,...
Sale garce ! qui en s'entendant l'dire lui fendit les traits d'un large sourire, en faveur d'lointain souvenir !

Mais malgré le plaisir éprouvé, d'instinct, Aye préféra s'extirper non pas des griffes d'la morfale mais bien de ses canines carnassières v'nant de s'offrir d'son sang puis d'la spolier d'un morceau d'lèvre déjà bien amochée auparavant et à nouveau sanguinolente,... ce mouvement de recul lui évitant ainsi de se faire bouffer son muscle peu coutumier au langage si d'aventure la gamine avait eu l'envie de lui conter fleurette, d'facon plus abyssale afin qu'elle sorte de sa léthargie qui commençait à inquiéter la môme.

Déception nouvelle !
Un moment de charité Aristomachin offert, un brin d'bravoure bafouée, la gamine y avait mis pourtant tout son coeur, tant d'honneur et voila ce que ça vous donne en échange. Ça vous boufferait les amygdales en un rien de temps !
Sous ses tifs, c'était l'méga bordel, la môme rumine et ruminait en boucle d'l'incompréhension face à son acte incompris qui pourtant était rempli de générosité et d'valeur humaine alors que l'autre affreuse en profita suite à la morsure et l'trouble qu'elle éprouvait, pour lui balancer son poing fermé, aux doigts bien regroupés … un beau crochet que la gamine reçut sur le coté d'la joue … un coup indirect assez efficace pour la sonner et se retrouver vautrée l'fion collé à terre.
Sordide infortune ressentie quand suite à cet autre choc, elle s'mordit la langue à un tel point que ça lui fit couler d'la larme, de ses mirettes pourtant si belles sans ses eaux salés qui lui filèrent un air d'bécasse.

Mais que devait-elle faire ?
Quand elle était charitable, on lui foutait sur la pomme et quand elle ne l'était pas, même correction !
Aye n'faisait plus fi de l'autre tant préoccupée par toutes ces questions qui lui traversaient l'cervelet bien atteint, jusqu'à ce cri qu'l'Oie vint à pousser, un cri à vous faire flipper vot'race et réveiller une sonnée comme elle.


AaAaH !

La gamine secoua alors la tête afin d'sortir des vap's,... puis s'massa sa joue endolorie en se relevant,... la trogne grave escamotée et ce tournis qui entamait sa danse infernale dans sa caboche avec d'la mirette un brin embrumée ...
Cracha au sol tout l'carmin qui lui encombrait la gorge,… puis s'focalisa sur l'manège d'la filante à quatre pattes -WaZaa quel joli derrière que voilà,... "Mouarf,... mais t'vas arrêter oui, elle veut te planter, elle veut TE CREVER alors cesses donc tes conn'ries d'matage et magne-toi l'fond'ment la môme," qu'les voix revenues lui balancèrent sous l'casque !

Elles n'eurent pas fini d'la remettre en place que la gamine fonça sans réfléchir vers celle qui tentait vainement de se maintenir debout,... pour foncer, elle fonça l'enragée s'laissant guider par ses hôtes qui suite à cette plaie ouverte derrière l'crane, s'remettaient à lui donner d'la voix alimentant sa folie de déjantée ... la gamine fendit alors l'espace qui la séparait de cette ingrate et la paume droite bien ouverte, lui décocha au visage une mandale, visant le point entre la lèvre supérieure et l'pif qui lui semblait un bel amas de nerf afin de sonner cette bancale vipère qui s'retrouva aussi sec sur l'sol des miracles.
Pi il lui fallait du temps à la gamine afin d'reprendre un peu d'son souffle coupé après tous ces coups reçus… avec pour unique désir collé aux tripes de rendre coup pour coup ce qu'la belle v'nait d'lui faire grailler !


Nous voilà presque a égalité Jouvencelle !
Mais comme j'ai encore quelque honneur, d'vieux reste d'un temps lointain que m'disent les autres blaireaux sous mes tifs,...
alors y paraît que j'dois me mettre dans l'même état qu'toi afin qu'on soit en parfait équité pour la suite des évènements,...
à peine la môme eut-elle craché ses mots qu'elle alla s'éclater l'pied sur l'mur du Palazzo,…

Foutre bleu !
Mais ça fait un mal de clebs, Mortecouille !!!

... Mur sur lequel dans la foulée, elle s'colla l'dos afin d'ne pas tomber sous l'coup d'la douleur lancinante qui battait cadence dans son foutu pinceau,... commença alors sa causette avec ces garces aux mauvais conseils,...
"Hey, les harpies, z'êtes avec ou contre moi ? Nan mais dites le hein, parce que sinon, moi j'peux m'dézinguer sans souci, y m'reste une dague et j'peux m'la coller en plein bide comme ça tout sera vite réglé... même plus besoin d'la donzelle pour faire l'travail, z'êtes que des,...."
"Hey la bouffonne, la ferme !
Et au lieu d'chialer comme une pisseuse, tu devrais aller finir la vautrée ... mais regarde-la, elle commence à refaire surface avec cette piètre torgnole que tu viens d'lui coller ... alors tu bouges ta masse de cloporte et tu vas lui donner c'qu'elle désire, d'la vengeance... et tu nous lâches la grappe ! "

Inspirer, expirer...
Prendre sur soi pour ne pas s'éclater la tête dans l'mur afin qu'ses harpies crèvent enfin,... cesser tout bavardage inutile et reprendre le cour d'la bastonnade.
La gamine l'panard trainant avançait furibarde vers celle qui effectivement commençait à s'remettre en mouv'ment ... dans un dernier effort, la gamine s'jeta sur elle, tête la première, poutrage en plein estomac, la plaquant alors au sol,... à califourchon sur elle, Jambe de çà, de là autour de sa taille si frêle ... les yeux plantés dans les siens, la gamine colla ses mains à sa gorge si blanche serrant,... serrant,... serrant,... usant de ses dernières forces ... serrant jusqu'à ce que ... ...

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Bitterly
Nous voilà presque a égalité Jouvencelle !
Mais comme j'ai encore quelque honneur, d'vieux reste d'un temps lointain que m'disent les autres blaireaux sous mes tifs,...
alors y paraît que j'dois me mettre dans l'même état qu'toi afin qu'on soit en parfait équité pour la suite des évènements,...


Et la gamine s'éclata elle même le pied sur le mur du Palazzo, Bitterly resta sans voix, avait-elle là donc affaire à une folle dingue ? Toujours est-il que la folle dingue fut un brin lucide quant à la douleur de son acte.

Foutre bleu !
Mais ça fait un mal de clebs, Mortecouille !!!


Sans blague, t'esperais quoi ?.. Ne put s'empêcher de s'exclamer l'Esquire.

A cet instant la gamine la regarda avec une lueur des plus étranges au fond des yeux avant d'avancer vers elle en clopinant, Bitterly qui n'osait même plus s'appuyer sur cette foutue cheville, la laissa venir, pour voir, prête à parer à la moindre attaque. Cependant elle n'avait pas prévu que pour les derniers pas la Libertad se jetterait carrément sur elle..! Tête la première, comme une suicidaire ! Et tellement fort que la Tourangelle se retrouva plaquée au sol, direct la gamine se mit à califourchon sur elle, l'emprisonnant avec ses p'tites jambes. Ses yeux étaient plantés dans les siens. Alors avec une sorte de petit sourire serein son ennemie placa les mains autour de son cou et se mit à serrer de plus en plus fort .

Avant d'mourir étouffée Bitterly se mit à réfléchir sur le comment elle pouvait s'en sortir, tout en gigotant pour tenter d'échapper à cette etreinte... Mortelle, elle tenter d'examiner les possibilités de sortie, elle ne pouvait pas mordre, ca non, la gamine f'sait trop attention, et lui serrait t'façons trop l'cou pour ca... Les jambes emprisonnées par celle de la Libertad, ne lui restait... Qu'un bras de presque libéré, mais pour en faire quoi ? Elle se débatit un peu plus violemment tandis que des gouttes de sueur perlaient sur son front, l'air lui manquait, elle ne parvenait plus à respirer et elle n'était pas très douée en apnée ! Les yeux fous elle regardait partout, que faire ? Il lui fallait respirer ! Quoi mourir ? Pas ici, non pas comme ca, pas sans lui, elle ne l'avait pas revu, et puis... Ses pensées tourbillonnaient tandis qu'elle devenait de plus en plus rouge mais soudain... Mais oui sa dague ! Elle s'agita plus fort encore jusqu'à libérer sa main et son bras droits qui se portèrent immédiatement à la ceinture, ni une ni deux elle prit la dague qui s'y trouvait, la sortit du fourreau et la planta dans ce qu'il y avait de plus pres : la cuisse de la gamine.

Celle ci ne la lacha pas pour autant, même si elle deserra legerement sa prise. Hallucinant Bitter' retira sa dague, se débattit, tapa avec le pommeau en pleine poire d'la p'tite qui vascilla enfin sur le côté, immediatement, ne lui laissant ni le temps de souffler, de reprendre ses esprits, de crier ou quoi que ce soit l'Esquire roula sur le côté pour inverser les roles, sauf qu'au lieu de l'étrangler elle lui foutu son poing dans la tronche, au cas ou elle n'en avait pas encore eu assez à c'niveau avant de lui gueuler d'ssus, presque à en cracher tellement elle était enragée :


Tu m'auras pas !
Tu m'auras pas ! T'entends ?! Tu m'auras pas !


Sa dague était en suspens, apposée tout contre le cou de la Libertad qui ne se démontait pas. Mais la petite Vendômoise tremblait de rage elle aurait voul ula tuer sur le champs, mais ca il en était hors de question, d'abord il fallait qu'elle souffre...

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