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[RP] Le Palazzo

---fromFRnimroden
Un oiseau, vers enchanteurs le pitre se découvre un versant poète et affectueux pour les animaux, souriant à la nouvelle amitié rapidement formé du camarade descendu parmi les insurgés. Esquissant un vague salut militaire partant bien vite, il se remet à claquer des dents et franchit rapidement le dernier espace qui le sépare du toit du Palazzo et, finalement, de sa chambre. Novembre en pantalon de lin, on peut faire mais pas bien longtemps. Riant par les toitures, le clown givré se penche par-dessus un parapet, contemplant encore une fois les curieux amassés devant la porte close. La maîtresse de séant devait encore fait un caprice, qui aurait pour fond la sournoise maîtrise d'un quelconque élément disputé au sein de la communauté. Gageons pour cette semaine le garde-manger, la porte de la cave n'ayant point survécu. Arlequin cahotant par les toits s'offrit un éclat de rire, tandis que Pierrot visiblement absent devait être occupé à statufier sur quelques questions éminemment importantes, hors de la portée de l'être rieur.

Avisant le sabre dans les mains du Gris, une ombre se glisse rapidement sur ses yeux, renvoyant immédiatement la question de savoir où son arme avait bien pu passer. Sa chambre intérimaire ne l'ayant point entreposée, il est peu probable qu'il la retrouve dans son champ de bataille personnel. La moue s'installe plus longtemps, en devenant préoccupante comme sa cause. Soucieux, Pierrot sérieux creuse ses joues, réfléchissant au désagrément qui pourrait se changer en lacune sérieuse. Connaître la Cour est une chose, la parcourir sans arme est sinon un sport plutôt intéressant. Pierrot tenant à son grade et statut, il se refuse à un tel déshonneur. Arlequin, pitre, n'en a cure et en rierait. L'atmosphère semblant se tendre d'heure en heure, les bruits de lime sur la ferraille donnent une connotation critique aux visages fermés rapidement croisés. Même vues du dessus, les têtes paraissent plus enfoncées dans les épaules que d'habitude, les démarches plus rapides.

Ses jambes passées par-dessus la pierre et pendant dans le vide, le soldat rêveur se laisse doucement bercer par ces constations, perché au-dessus de la tranquilité relative de la rue. Peut-être pourrait-il recevoir ici quelques informations supplémentaires dévoilées par la chère veilleuse du foyer. Souriant vaguement, le regard perdu devant lui, il écoute d'une oreille les mots montants de la ruelle, se laissant bercer par la douce folie ambiante, fatigué de la sienne. Toujours se comparer aux autres, vous pouvez savoir où vous en êtes et jusqu'où vous pouvez encore aller. Apparemment, tous caracolent sur des chemins différents. Fort de ce dernier constat, Arlequin dodeline, riant silencieusement à la Lune tôt levée, lui décochant un sourire malicieux. Les mèches brunes, lourdes d'eau et essaimées sur le front, leurs pointes mêlées, se relèvent imperceptiblement, fines et garces, semblant à elles seules préparer une quelconque farce. Le tout allié à la lueur un peu dansante au fond du regard gris, l'ensemble en devient mortifiant pour tous les mômes avares de conneries.

On ne joue plus. Trois mouvements précis, l'homme fait volte-face et se relève, plié sur ses genoux puis droit, regagnant rapidement le sommet du toit. La main légère suit vivement l'angle d'une cheminée, la parcourant, l'effleurant à peine. Encore quelques pas, une fenêtre, deux... La troisième. Il se laisse dévaler le long des ardoises, rejoignant une gargouille. S'y arrête un instant, ses pieds nus claquant sur la pierre froide, puis un léger déséquilibre, se laisse chuter, se retenant de ses deux mains agrippées le long du corps de pierre. Un aller, deux, puis donnant un coup de rein bascule par la croisée restée ouverte, et disparaît.

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Ancien Général, Capitaine mercenaire


Mort, presque.
---fromFRVvarnëleen
Il esquisse un sourire , un sourire vide , et regarde la silencieuse "Princesse" et Fëanor alias Pinson ... Et il pense , un peu , au Palazzo et a son devenir . A la Cour , comme toujours , va son sang , sa vie , ses os , et si un jour Averroes vient lui réclamer la Cour ou son coeur , il l'arrachera sans hésiter .

Il y en a eu des pas dans les travées , des morts inexpliquées , des évenements inexplicables . Il sourit a nouveau , Franchement .

Il sait , il vient de comprendre , dans cette ville de Paris il n'y a rien d'important , Paris devore l'esprit des Gens et la Cour leur en offre un autre .


"Héhé ... NIMRODEEEN ! Dans une heure au quartier Azur ! Il se trame des actes dont je veux me tenir a l'ouïe ... En attendant , Dame , Pinson , Pinson , Dame , je vous laisse . Le Palazzo est vide , il n'y a rien a y voler puisque tout appartient a tout le monde . J'en ai marre de rester ici , j'fais trop de leçons aux gens , il serait temps que j'aille commettre mes bêtises moi même ."

Il range son sabre a sa ceinture , enfile sa cape grise et ajuste ses dards et poignards de jet . Il vérifie les attaches de son armure , enfile son chapeau a larges bords , et s'en va , tout sourire , chercher les ennuis et les réponses où il pourra peut être en obtenir .
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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRcolombes
Colombes se laissa subir des événements les yeux prisonniers des flammes, elles-mêmes sous le règne des murs de la cheminé. Alors ses yeux se dirigèrent sur le plancher, froid, les flammes ne l'atteignaient pas. Lui pourtant, il ressentait les flammes, il les supportait plutôt. La porte frappa, Llian partie l'ouvrir, ses mains se refroidirent en pensant à l'homme qui touchait la poignée de fer.

Alors une dame entra, une princesse, dit elle, Fëanor la regarda avec admirations, il rougit légèrement.
-Elle n'a rien d'une princesse! Dit Pinson avant de se prendre une tape du jeune homme.
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Un visage masqué à il un sens si il est decouvert?
---fromFRmara.des.acoma
Elle a filé plus vite que son ombre pressée, les gosses sautent d’une idée à une autre, sans relâche. Le bruit de son grelot s’estompe doucement et l’on ne voit plus de la gamine qu’un bout de son chiffon de robe.

Un rien de givre fait scintiller la nuit, il fait tellement froid. L’air de novembre blanchit leur moindre souffle.

Elle avance, les autres suivront, suivront pas... le jeune Mange-rats déteint sur ses pensées, sourit, se débarrasse des souliers dans un caniveau dévalant la ruelle, ses pieds nus agrippent le pavé gelé. Elle court, pressé aussi de réintégrer son uniforme de cuir noir laissé au Palazzo.

Puis...

Juste une ombre en hauteur se détachant sur la lune, s’y accrochant peut être, un effet d’optique ? un angle insoupçonné de la façade, insolite. Une folle intuition confirmée aussitôt par un trait de lumière, comme un coup de pinceau, illuminant son visage . Elle ne l’a pas vu depuis... depuis... mon dieu cela remonte à l’Alençon, avant qu’elle parte en chariot avec cet ours de Torgen et Ilmarin, puis ce cardinal, et Vvarn blessé, d’ailleurs elle le voit qui sort du Palazzo, oui c’est quelque part dans la forêt près d’Argentan qu’elle l’a vu pour la dernière fois, il y a des semaines de cela, le temps n’a plus guère de sens, cela pourrait même être des mois, c’était juste... il y a longtemps.
Nimroden. Le presque mort. Capitaine, ô mon capitaine, comme tu manquais.

Vvarn disparait, harnaché comme pour aller en découdre, mais elle a entendu.


Non chuchote t’elle le Palazzo n’est pas vide, seule l’aile Nord appartient à Libertad le Gris, le reste du Palais est propriété exclusive de la Comtesse et personne ne sait ce qu’elle renferme.

Elle se souvient par contre de la serre, des lys et des roses noires.

Elle entre en saluant les gardes d’un signe de tête, sans remarquer leur sourire narquois, discret il est vrai. Mais elle n’a pas envie de s’attarder, ni de faire la conversation avec qui que ce soit.

Elle regarde la gamine sans s’étonner de la trouver encore là, hausse un sourcil de voir un jeune homme que les gardes ne semblent pas avoir refoulé, curieux, mais ne s’y attarde toujours pas, à quoi bon ? c’est pas ses oignons.

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---fromFRLaFolasse
C’est pas une dame devant la porte non non non mais une grande dame doit avoir des tas de serviteurs pas vrai ? c’est pas le marquis ça c’est sur, il est bien plus beau le marquis alors ça doit être un serviteur hésitant il aurait pas d’épée ou bien c’est le monsieur qui garde la porte mais il s’en irait pas comme ça en la laissant ouverte Elle le regarde disparaître dans la ruelle et l’oublie aussitôt pour reporter son attention vers un jeune homme planté là comme un benêt et qui la fait sourire. Puis Mara les dépasse en trombe et grimpe un escalier. Celui qui a bu n’est pas derrière elle, Mange-Rats n’est pas encore là. Elle veut l’attendre mais pourtant,

Un escalier. Il va où cet escalier ?

Depuis le temps qu’elle en rêve de ce château là.

J’ai le droit d’aller là le monsieur l’a dit alors je vais aller chercher Mara elle me connaît et si vous voyez Mange-Rats dites lui que je suis allée par là surtout n’oubliez pas et ne vous trompez pas

elle montre l’escalier aux gardes d’un air vraiment sérieux.

Puis se faufile par une petite porte de l’autre coté.

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---fromFRMange-rats
Incription de charbon, noire, sur le mur gris.

Mange-rats a écrit:
Insi fon, fon, fon
Lé petite marionèt
In palè é pui sen von
Il é ten, feson place nèt


D'un geste rapide, une main plus noire encore l'efface. Le gosse sifflote, emboîte le pas d'une femme aux pieds nus, désormais. Derrière lui, Lithian titube toujours, chantonne comme il le peut. Le Gris passe, il l'a déjà vu, face à Bernhari, avec Mara, oui, il s'en souvient.
Le pas fier, il franchit la grille. Mara et Aliénore ont disparu.


Echappée, partie, Aliénore ?
Cachée à gauche, cachée à droite...


Un regard au gosse, devant lui. Jeune... ou pas ? Quelque chose d'étrange dans son port... dans son attitude, son silence. Il a souffert, en témoignent les bandages. Enfant, oui, il serre contre lui une figure d'oiseau, comme son grelot, oui.

Aidera, aidera pas, ton ami Mange-rats ?

Le gosse réfléchit, se balance de gauche à droite. Veut-il de l'aide ? Ne veut-il aps la trouver lui-même, tout seul ? Ce grand palais... quel terrain de jeux ! Mara partie se changer, probablement, Lithian l'imitera.
Mange-rats se tourne vers le gosse, devant lui, sort un caillou bien rond, un beau, qu'il avait ramassé pour faire des ricochets sur la Seine. Il le montre à l'autre, au creux de sa paume.


A celui qui la trouvera le premier.

Un sourire, fugitif, il cache le caillou dans sa poche jusqu'à la fin de la chasse... Il tend l'oreille, guette un tintement.

Princesse, princesse
Où sont passées vos tresses ?


L'escalier, des traces de pas humides, boueuses... pourquoi pas. Le gosse s'y lance, discret.
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---fromFRLaFolasse
là là là
là là là


L’ami écho émit un son reprenant sa voix toute fluette.
L’escalier descendait marche à marche sous ses pieds.


un deux trois
Que vais-je trouver si je continue tout en bas ?
quatre cinq six
Un rat à trois têtes gardant la reyne des souris.
sept huit neuf
Ou bien d’une dragonne, le tout dernier oeuf
dix !
La Seyne et ses courants d’eau lisse ?

Un monde je vais trouver là dessous c’est sur et certain ça.


et ça descend.
Encore.
Longtemps.
Toujours.


Dreling Dreling elle écoute

Princesse en bas trouvera ... trouvera quoi Grelot ?

Une cave
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---fromFRLithian
Les femmes avaient pressé le pas et c'est sans un trouble de la vue qu'il les vît disparaître. Grommelant, il s'avança, suivant Mange-rats. Tout résonnait autour de lui, ses pieds contre le sol et son cerveau martelé entre l'enclume et le marteau, la voix du jeune Mange-rats. Quelle vie mes amis. La bouche pâteuse. Une petite soif revint à la charge, il faudrait la contenter ou alors attendre de dessaouler. Un verre d'eau peut être. Il pensa à un verre transparent, le liquide naviguant, ondulant à l'intérieur. Le mal de mer. Il se pencha, glissa et chuta lourdement sur le sol.

Ah! Me voilà beau. Faut que je me change. J'ai de la boue partout. Il cracha sur les pavés. De toute façon, elle ne me plaise plus ses frusques. Ca fait du bruit, ça colle, ça gratte, ça pue. Ouais, je vais aller me changer.

Il se releva et frotta son habit.

Mais c'est pas vrai ça. J'en ai plein les mains maintenant.

Il s'essuya dans son dos, partie qui n'avait pas pris l'humidité du sol. Et il continua à suivre Mange-rats en direction du Palazzo. Il y était déjà aller là bas. Il avait trouvé toutes ses affaires dans ce palais.

J'espère que les miennes sont toujours au même endroit. Qu'il va être bon de les retrouver.

Le temps avait filé vite, et il se retrouvait devant le Palazzo. Pourtant, il ne lui semblait pas que la pochée se trouvait si près. Tant pis. Sans faire attention aux gardes, aux gens, il entra et essaya de se souvenir du chemin emprunté la derrière fois, histoire de retrouver ses habits. Planté derrière la porte, il attendît que ses souvenirs reviennent. Son corps se balançait d'avant en arrière. De temps en temps, un petit pas lui permettait de ne pas perdre l'équilibre.

Par là

et il avança.
---fromFRmara.des.acoma
Nue et frissonnante, mar... –comment ça mauviette ? on peut être à la fois dure à cuire et frileuse, c’est pas incompatible du tout- mara donc, frissonnait tranquillement dans sa chambre sans embêter personne disais-je, farfouillant dans une malle qui ne recelait certes pas de fanfreluches cette fois, mais plutôt braie de peau et chemise de lin blanc qu’elle enfila rapidement tout en continuant l’inventaire ; une ceinture de cuir gras portant plusieurs étoiles de jet mates ou brillantes suivant le métal dans lequel elles étaient taillées qu’elle sangla autour de sa taille, toujours farfouillant elle écarta une sculpture de bois usée représentant... un hibou ? non... un genre de... dragon ? enfin une chose étrange avec des ailes visiblement déployées, et puis quelques livres, usés, dont la couverture semblait comme veloutée fermés par un lacet bien serré. Trois plumes noires comme la nuit, un encrier vide.

Un long manteau d’hermine noire valdingua à travers la pièce et retomba élégamment dans un soupir distingué sous le dais mordoré de sa couche, ce manteau... il n’y en avait pas deux ainsi, un tel luxe... étonnant. Un reste de sa vie d’avant pourquoi en ferais-je secret, sa vie de souveraine, un cadeau d’amant ou de mari ? non, de son second fils.


Pas ça ! où sont-elles ?

La patience n’a jamais été son fort.
Elle extirpe enfin une paire de cuissardes dont le cuir, graissé soigneusement, luit doucement dans la semi pénombre. C’était la touche finale, elle est enfin, convenablement vêtue et armée.
Pour Nostre Dame ? c’est une autre affaire.
Elle glisse dans sa poche un objet que je n’ai pas eu le temps de voir moi qui vous rapporte ses faits et gestes, en revanche j’ai vu briller à l’un des doigts de sa main droite un énorme grenat taillé en griffe.

Mara attrape le fameux manteau et s’en drape avec une joie non feinte car la fourrure dispense chaleur et douceur, tout en rabattant une large capuche qui dissimule ainsi totalement son visage aux regards curieux puis elle ouvre la porte à toute volée,


Et bien jeune homme, on se promène ? on s’est perdu dans le château de la Comtesse au baldaquin dormant ? On cherche les cailloux blancs ? le fil d’Ariane ?

Elle l’entraîne d’une poigne de fer en riant

Allons chercher Lithian. Nostre Dame nous attend ! Et ta jeune amie là là là ? où est-elle donc passée ? Gare à elle si d’aventure elle s’égare dans l’aile Sud. C’est interdit.
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---fromFRnimroden
Salut.

Les mèches brunes, emportées par le souffle de la porte s'écrasant contre son cadre, finissent de retomber, alors que le clown artistement fringué s'incline devant la guerrière. Sortant de la salle d'arme, le pitre échappé tient une vieille rapière dans un fourreau usé, deux dagues pendouillant accrochées à la ceinture de celle-ci. Une pirouette amusée l'envoie un instant saluer le môme qui l'accompagne, finissant à côté de son amie, un sourire taquin au coin des lèvres.

De plus en plus jeunes.. Chaire fraîche?

Dame, je suis au courant de peu ou rien. Un bref éclat de voix du dehors, issu du Gris et jeté au passage m'a appris un rendez-vous que je n'ai pu tenir, et mes informations sont quant à elles dépassées depuis semblerait-il maintes années. J'ai été prendre un bain, qu'on a interrompu. A ce propos, je cherche aussi mon sabre.

Le soldat, brusquement sérieux et pressé, est habillé selon son habitude retrouvée. Vêtements sombres ou assombris, garantissant le mouvement, surmontés de son manteau voltigeant doucement derrière lui. Arrêté, ses mèches impatientes continues d'embarquer du vent, semblant à chaque rafale vouloir promener le pitre sur lequel elles sont posées, leurs reflets cuivrés s'accordant à malice avec le regard gris. Quelques cheveux encore mouillés résistent et s'allient les uns aux autres, solidarité temporaire qui envoie un épi se promener, barrant le front et rebiquant vers le ciel. Sa main gauche, agréablement serrée dans un pansement tout frais se tient tranquille et refermée, portant les armes dans le dos de l'homme. Un léger sourire, il se déplace et commence à marcher dans le couloir à côté de la guerrière, en direction du patio.

Le col d'une chemise rouge pourpre arrive à percer à travers une veste épaisse faite de drap de laine, détail incongru variant avec le personnage, sans doute une lubie d'Arlequin ayant réussi à la dénicher au fond de son atelier. Jouant un instant avec, le pitre amaigri embarque au croisement d'une alcôve une pomme, et la croque à belle dent. Dans son dos l'équipement léger claque doucement à chaque pas allongé, balançant irrégulièrement. Son regard se fait rêveur, suivant le parquet du couloir, tandis que Pierrot silencieux embarque de nouveaux dans ses pensées, inconnues et virevoltantes, auxquelles les mèches voltigeantes semblent vouloir s'accrocher à chaque pas.

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Ancien Général, Capitaine mercenaire


Mort, presque.
---fromFRPersifleur Veritas
Une pluie de pamphlets se repandit sur Paris...

En territoires du Sud
Un jeune Comte avait disparu
Sa mie tres peu prude
L' avait de son lit dechu
Acoquinée avec l' ennemi
Passant des draps du pouvoir
A ceux assassins de l' infamie
Le Comte au desespoir
S' enferma en son PALAIS
Quand pour sa courronne, il avait tant courru
La dame bien vue, nul proces
On la felicita riant du cocu

Des jours durant on ne le vit plus
Faut dire que le Conseil excedé
Se trouvait aussi fort depourvu
Jamais recompensé d' un labeur acharné
Les elus fuyaient, eperdus
Il avait tant promis sans tenir parole
Oublieux de ceux qui l' avait tant soutenu
Ne daignant à l' amitié pas meme une obole
Que les amis d' hier le nommèrent parvenu
Pourtant la Pairie, chacun le sait
C' est copinage et mon cheri...
Peu compte ce qui est fait
Ne vous fatiguez point,
Il suffit pour obtenir un titre
De discourir pour rien
D' une campagne de Pitres
Et d' ecraser son voisin...
Le carré du pouvoir
L' Elite le tient bien
N' ayez aucun espoir
Rien ne sert de courir ni de partir à point
Perte de temps que de s investir
On ne recolte que jalousie et dedain
Le Languedoc est une grande Foire
Le merite y est inutile et vain
Sot celui qui oserait y croire...
Le Comte reparu enfin
Avec Armoirie brillantes et belles
Partout cause de grilles, il faisait faim
Mais lui clignotait, dejà paré pour la Noel...

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---fromFRLaFolasse
Une cave

des oubliettes ? un noir tunnel de nuit avec au bout un croque fillette ?

Le bout d’une galoche trouée s’aventure, recule, grignote à nouveau quelques centimètres sur l’ombre de la voûte fraîche

ça sent comme la terre après la pluie sans le goût de pourri. Ali fronce son nez de musaraigne exploratrice.

La Folledingue à ce sens de l’odorat qui sélectionne le bien du mal par déduction : c’est bon c’est bien, ça pue c’est mal, réducteur peut être mais efficace.

Elle laisse la cave à sa droite, pousse avant, plus loin, plus près d’un autre escalier, étroit et aux marches glissantes, qui monte cette fois.


Un escalier en colin maillard, non, maçon, colin maçon ! voilà c’est ça. Elle en sait des choses la gamine.

Derrière les pierres il y a des gens qui parlent, elle entend des mots au hasard, une histoire de bain et de gris, quelque chose d’incompréhensible, tout est bizarre ici.


Heee ! Je suis là là là En haut de l’escalier qui tourne comme une valse à plein de temps, mille peut être !, il y a deux portes, presque identiques, presque. L’une est ouverte et de son entrebâillement discret s’échappe une mélodie triste, l’autre est simplement fermée et muette.

Laquelle choisir ?

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Lorenz
Brusquement la porte s'ouvre. Sur une Lorenz surprise de découvrir une toute jeune fille au Palazzo. Elle dévisage la nouvelle venue des pieds à la tête. Sourire en coin.

Bonjour... A qui ai-je l'honneur? Une visite guidée du Palazzo peut-être... Si ça t'intéresse, suis moi.

Et elle prend la main de la petiote dans la sienne, sans autre présentation. Sans ménagement.
Longs couloirs qui s'enchainent, portes fermées, ou entre-ouvertes sur des pièces sombres, refermant des secrets... peut-être.
Lorenz accélère le pas, grimpe deux à deux les marches qui mênent vers la salle d'acceuil. Celle par laquelle les nouveaux passent toujours. Et elle pousse la jeune fille vers l'intérieur. Le foyer est éteint. Lorenz tique et fronce les sourcils un bref instant. Pas dans les habitudes de Marlowe's de le laisser s'étéindre. Il faut le rallumer. Et vite. Le froid a déjà givré le rebord des fenêtres et un souffle glacial s'immisce dans les interstices de la pierre blanche du palais. Elle se saisit de petit bois, le jette dans l'âtre et entreprend de lancer le feu sur quelques feuilles de parchemin avec la pierre à briquet. Rapidement les flammes prennent et Lorenz dépose quelques buches par dessus. Un doux ronronnement se fait bientôt entendre, crissement du bois qui soupire sous l'action du feu.

Elle se tourne vers la jeune fille toujours immobile.


Eh bien? Qu'attends-tu? Viens donc t'asseoir près du feu. Les fauteuils ne sont pas là pour faire décoration...

Et joignant le geste à la parole, elle prend place, remontant, à son habitude, ses genoux sur sa poitrine.

Au fait... Moi, c'est Lorenz.
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---fromFRMange-rats
Avant de croiser Mara :

Des marches, des marches, un couloir, droite, la gauche, plus loin, là, une porte. Il tend la main vers l’huis, hésite, se balance de gauche à droite.

Ouvrira, ouvrira pas…

Il n’est pas chez lui, il n’est pas un voleur, il cherche juste Aliénore. Ouvrira, n’ouvrira pas, a-t-il le droit ? Un instant, le gosse ferme les yeux, siffle, promène aveuglément sa main sur la porte, décrivant soudainement un arc rapide.

Aïe !

Un clou l’écorche, le gamin retire vivement sa main qui commence à saigner. Du sang, rouge, comme le rideau vermillon qui s’abat devant ses yeux, en un instant, la colère, la fureur, le brasier souffle d’une ardeur nouvelle et son poing se serre avec haine.

Ploc !

Une goutte, puis une autre, tachent futilement le roc ancestral d’un sang écarlate. Rien, il n’a rien à recevoir, ni ordres, ni aide, ni compassion. Il crache sur la constellation rousse, serre plus fort encore.

Allez, sale gosse, traîne tes loques
Il faut vivre, vivre avant d’être vioque
Le sang, le tien, ne coulera plus
Le leur, le leur, dans la Seyne en crue
Ne crache pas non, ne crache pas
Tu n’as pas assez d’eau pour ça


Tout tourne, un bûcher, une gorge ouverte, une masure calcinée, un encensoir, et ce visage, ce visage…

Salaud !

Son poing vient heurter la pierre, il a oublié la porte, son jeu, mais il est seul, seul, personne ne le voit, ne l’entend. Il est seul avec ce sang sur sa main et ces souvenirs devant les yeux. Le roc lisse lui râpe les jointures qui rougissent, il ouvre sa main poisseuse et rouge, ça lui fait comme un gant. Un pas en arrière, deux, le mur, froid, il s’y adosse, se laisse glisser jusqu’au dallage souillé. Son souffle ralentit, les sons, autour de lui, sortent de l’ombre, il s’éveille, oublie ses vieux cauchemars. Où est Aliénore ?
Un bond, sa main gantée ouvre l’huis tâché de cramoisi, une pièce obscure, vide. Il rit.
Beaucoup de bruit pour rien, pense-t-il, avant de continuer à suivre le couloir. Du bruit, derrière une autre porte. Aliénore ?

Mara. La porte s’ouvre avec fracas, elle l’attrape par l’épaule, le raille un peu, il s’y attendait, les adultes sont prévisibles. Lui reste muet, fidèle à lui-même, caresse son grelot qui se teinte de rouge, il sourit, ce manteau, cette tenue, elle y parait si différente. Il n’irait plus y chercher des noises, maintenant, non, plus maintenant.
Elle ne sait pas où est Aliénore, un endroit interdit, dangereux ? Il tremble, un instant. Il s’apprête à l’interroger, mais une ombre légère tombe devant eux, souple. L’homme sourit, l’air joueur. Le gosse lui rend son regard, il lui plait, y’a pas à dire. Même si c’est un adulte. Ainsi encadré, le gosse se dirige lui aussi vers le patio. Mais il s’inquiète.


Interdit, Mara ? Et… c’est dangereux ?

Rien dans son regard ne traduit l’inquiétude. Sinon peut être ce léger tremblement de sa lèvre pâle. Si léger, pourtant.
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---fromFRLaFolasse
Ali demeure bouche bée.
La dame est un tourbillon d’air chaud.
Elle s’emmêle les sabots mais arrive à suivre cette marche au pas de course en moulinant péniblement des genoux. Et si elle allait se faire gronder ? frapper ? elle n’y pense même pas.
Elle galope drôlement vite Lorenz et elle sait allumer un feu.
Il fait bon bien vite alors elle pose un bout de fesses sur un fauteuil rouge et reprend sa respiration, son souffle est encore un peu comme une fumée dans l’air.


mon nom à moi c’est Aliénor ou bien Ali dis c’est un vrai palais ici et c’est toi la Reyne du Marquis ? sans attendre la réponse comme à l’habitude, l’esprit aussi remuant qu’une sauterelle on était avec Mara et Mange-rats et .. et .. je sais plus comment c’est son nom à celui qui a un manteau avec des grelots et qui boit du vin et ..regardes ! des grelots comme ça ! agitant sous le nez de Lorenz sa petite sonnaille Mange-rats et moi on a des grelots frères oui et alors on était tous là bas et on a vu jaques et une dame très vilaine qui sentait fort tu sais celle qui a un ruban sur l’œil et alors aussi une dame avec des cheveux très longs et rouges et alors elle avait une corde autour du cou et un grand avec un chapeau tout coloré sur la tête qui la tenait et après on a mangé du pâté qu’était pas très bon moi j’aurais préféré des légumes mais y’avait pas et puis on est partis de là parce que mara elle veut épousailler celui qu’est tombé sous la table et tu sais ben on a marché encore dans la rue et Mange-rats chantait et j'aime quand il chante comme ça et alors et alors je suis fatiguée tu sais j'ai couru et alors j’ai retrouvé le chemin toute seule et après on va à Nostre Dame c’est pour ça elle hoche la tête d’un air sérieux et reprend c’est mara qui a dit et je la cherche et aussi Mange-rats pasque je voudrais pas qu’ils aillent là bas sans moi et et elle baille, baille… il fait chaud, il fait bon, toute cette quiétude l’engourdit.

Faut que .. je .. trouve Mange-ra………….
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