---fromFRnimroden

Un oiseau, vers enchanteurs le pitre se découvre un versant poète et affectueux pour les animaux, souriant à la nouvelle amitié rapidement formé du camarade descendu parmi les insurgés. Esquissant un vague salut militaire partant bien vite, il se remet à claquer des dents et franchit rapidement le dernier espace qui le sépare du toit du Palazzo et, finalement, de sa chambre. Novembre en pantalon de lin, on peut faire mais pas bien longtemps. Riant par les toitures, le clown givré se penche par-dessus un parapet, contemplant encore une fois les curieux amassés devant la porte close. La maîtresse de séant devait encore fait un caprice, qui aurait pour fond la sournoise maîtrise d'un quelconque élément disputé au sein de la communauté. Gageons pour cette semaine le garde-manger, la porte de la cave n'ayant point survécu. Arlequin cahotant par les toits s'offrit un éclat de rire, tandis que Pierrot visiblement absent devait être occupé à statufier sur quelques questions éminemment importantes, hors de la portée de l'être rieur.
Avisant le sabre dans les mains du Gris, une ombre se glisse rapidement sur ses yeux, renvoyant immédiatement la question de savoir où son arme avait bien pu passer. Sa chambre intérimaire ne l'ayant point entreposée, il est peu probable qu'il la retrouve dans son champ de bataille personnel. La moue s'installe plus longtemps, en devenant préoccupante comme sa cause. Soucieux, Pierrot sérieux creuse ses joues, réfléchissant au désagrément qui pourrait se changer en lacune sérieuse. Connaître la Cour est une chose, la parcourir sans arme est sinon un sport plutôt intéressant. Pierrot tenant à son grade et statut, il se refuse à un tel déshonneur. Arlequin, pitre, n'en a cure et en rierait. L'atmosphère semblant se tendre d'heure en heure, les bruits de lime sur la ferraille donnent une connotation critique aux visages fermés rapidement croisés. Même vues du dessus, les têtes paraissent plus enfoncées dans les épaules que d'habitude, les démarches plus rapides.
Ses jambes passées par-dessus la pierre et pendant dans le vide, le soldat rêveur se laisse doucement bercer par ces constations, perché au-dessus de la tranquilité relative de la rue. Peut-être pourrait-il recevoir ici quelques informations supplémentaires dévoilées par la chère veilleuse du foyer. Souriant vaguement, le regard perdu devant lui, il écoute d'une oreille les mots montants de la ruelle, se laissant bercer par la douce folie ambiante, fatigué de la sienne. Toujours se comparer aux autres, vous pouvez savoir où vous en êtes et jusqu'où vous pouvez encore aller. Apparemment, tous caracolent sur des chemins différents. Fort de ce dernier constat, Arlequin dodeline, riant silencieusement à la Lune tôt levée, lui décochant un sourire malicieux. Les mèches brunes, lourdes d'eau et essaimées sur le front, leurs pointes mêlées, se relèvent imperceptiblement, fines et garces, semblant à elles seules préparer une quelconque farce. Le tout allié à la lueur un peu dansante au fond du regard gris, l'ensemble en devient mortifiant pour tous les mômes avares de conneries.
On ne joue plus. Trois mouvements précis, l'homme fait volte-face et se relève, plié sur ses genoux puis droit, regagnant rapidement le sommet du toit. La main légère suit vivement l'angle d'une cheminée, la parcourant, l'effleurant à peine. Encore quelques pas, une fenêtre, deux... La troisième. Il se laisse dévaler le long des ardoises, rejoignant une gargouille. S'y arrête un instant, ses pieds nus claquant sur la pierre froide, puis un léger déséquilibre, se laisse chuter, se retenant de ses deux mains agrippées le long du corps de pierre. Un aller, deux, puis donnant un coup de rein bascule par la croisée restée ouverte, et disparaît.
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Ancien Général, Capitaine mercenaire

Mort, presque.
Avisant le sabre dans les mains du Gris, une ombre se glisse rapidement sur ses yeux, renvoyant immédiatement la question de savoir où son arme avait bien pu passer. Sa chambre intérimaire ne l'ayant point entreposée, il est peu probable qu'il la retrouve dans son champ de bataille personnel. La moue s'installe plus longtemps, en devenant préoccupante comme sa cause. Soucieux, Pierrot sérieux creuse ses joues, réfléchissant au désagrément qui pourrait se changer en lacune sérieuse. Connaître la Cour est une chose, la parcourir sans arme est sinon un sport plutôt intéressant. Pierrot tenant à son grade et statut, il se refuse à un tel déshonneur. Arlequin, pitre, n'en a cure et en rierait. L'atmosphère semblant se tendre d'heure en heure, les bruits de lime sur la ferraille donnent une connotation critique aux visages fermés rapidement croisés. Même vues du dessus, les têtes paraissent plus enfoncées dans les épaules que d'habitude, les démarches plus rapides.
Ses jambes passées par-dessus la pierre et pendant dans le vide, le soldat rêveur se laisse doucement bercer par ces constations, perché au-dessus de la tranquilité relative de la rue. Peut-être pourrait-il recevoir ici quelques informations supplémentaires dévoilées par la chère veilleuse du foyer. Souriant vaguement, le regard perdu devant lui, il écoute d'une oreille les mots montants de la ruelle, se laissant bercer par la douce folie ambiante, fatigué de la sienne. Toujours se comparer aux autres, vous pouvez savoir où vous en êtes et jusqu'où vous pouvez encore aller. Apparemment, tous caracolent sur des chemins différents. Fort de ce dernier constat, Arlequin dodeline, riant silencieusement à la Lune tôt levée, lui décochant un sourire malicieux. Les mèches brunes, lourdes d'eau et essaimées sur le front, leurs pointes mêlées, se relèvent imperceptiblement, fines et garces, semblant à elles seules préparer une quelconque farce. Le tout allié à la lueur un peu dansante au fond du regard gris, l'ensemble en devient mortifiant pour tous les mômes avares de conneries.
On ne joue plus. Trois mouvements précis, l'homme fait volte-face et se relève, plié sur ses genoux puis droit, regagnant rapidement le sommet du toit. La main légère suit vivement l'angle d'une cheminée, la parcourant, l'effleurant à peine. Encore quelques pas, une fenêtre, deux... La troisième. Il se laisse dévaler le long des ardoises, rejoignant une gargouille. S'y arrête un instant, ses pieds nus claquant sur la pierre froide, puis un léger déséquilibre, se laisse chuter, se retenant de ses deux mains agrippées le long du corps de pierre. Un aller, deux, puis donnant un coup de rein bascule par la croisée restée ouverte, et disparaît.
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Ancien Général, Capitaine mercenaire

Mort, presque.