Eliane_
HISTOIRE DUPURGATOIRE :
Le Purgatoire, au coeur du Duché d'Alençon, se dresse un établissement dédié au Sadisme, à la torture et où les cris de souffrances envahissent et embaument l’air. Avant de devenir cette prison unique entretenue par l’élite des bourreaux et dédiée au redressement de quelques âmes récalcitrantes, cette bâtisse n’était alors qu’une simple Maison Forte.
Appartenant à un noble qui désirait s’en séparer, Eliane Piccolini dont le sadisme n’est plus à démontrer apporta les premiers écus nécessaires à son acquisition. Dans son esprit les choses sont claires, ces murs serviront à étouffer les cris de ses victimes et à canaliser son imagination perverse. Des premiers changements sont alors apportés pour transformer cette maison agréable et chaleureuse, en Maison de Torture.
L’établissement montre alors un autre visage, plus froid et intimidant.
Toutefois, les moyens venant à manquer une autre idée vient à voir le jour, celle de transformer ce lieu en une prison spéciale, entretenue et gérée uniquement par des bourreaux, loin de toute emprise politique.
Des âmes passionnées habiteraient les lieux pour faire de cette maison de Torture, Le Purgatoire connu de tous. La fusion d’une même passion et d’un même art pour la construction et le façonnage d’une bâtisse. Tous apportèrent leur aide, leur imagination et leurs suggestions. Les bourreaux n’ont pas de chef, soumis eux-mêmes à leurs propres décisions prisent collégialement, ils décident de la gestion des prisonniers, de l’entretien des lieux, de la répartition des tâches.
Tous bourreaux, tous à même de connaître les limites de l’homme et la fragilité du corps, tous au service du Royaume pour briser l’arrogance et l’esprit des brigands dit indomptables.
Le tampon posé à même les documents officiels, reflète la violence de ce lieu. Il est leur marque, leur passion.
Le Purgatoire, plus qu’une prison, il est le haut lieu du Sadisme.
PRESENTATION DES LIEUX :
De par son nom, l’établissement se doit d’être hors norme afin de tenir toutes ses promesses. Et des promesses, il en regorge. Le domaine s’étend sur plusieurs lieux, entouré par un haut mur de pierres empilées et taillées dans la roche sombre des montagnes du domaine Royal rendant les lieux oppressant aux premiers coups d’œil et anéantissant tout espoir de fuite. Sur la surface plane de ces remparts, des piques en métal sont plantés entre les sillons, annonçant le caractère hostile de l’établissement.
A l’entrée, deux maréchaux vérifient l’identité de ceux qui pénètrent, prisonniers et accompagnateurs se retrouvant donc soumis à un contrôle d’authenticité des papiers.
Puis la lourde porte est ouverte faisant pénétrer ceux qui y viennent pour subir les derniers châtiments. L’enceinte dépassée, la cour intérieure apaise un moment les esprits car des écuries et un jardin se dresse avant la forteresse à proprement parlé.
Une fois pied à terre, vous pourrez flâner quelques instants et en profiter pour respirer l’air frais car une fois les massives portes en chêne agrémentées de clous de métal passées, l’âcreté des lieux vous saisira, provoquant une réaction épidermique radicale.
Un hall d’entrée, une première salle dans laquelle la luminosité n’est guère intense et qui sert à accueillir les visiteurs et autres pensionnaires. Les murs sont recouverts de nobles et lourdes tentures atténuant le caractère austère du château même si cela donne une impression d’étouffement encore plus intense. Un bureau se dresse tel un trône afin d’enregistrer les arrivées et les sorties, bien que ces dernières soient d’une extrême rareté.
A partir de là vous pouvez accéder au diverses salles dont les annexes qui permettent aux bourreaux d'y séjourner et de s'y reposer. Ces salles se situent plus en retrait dans le domaine afin d'offrir aux bourreaux une certaine intimité mais aussi de jouir de quelques ouvrages contenue dans la bibliothèque – qui a dit que les bourreaux ne savaient pas lire- où se cachent de véritables trésors sur l’art de maintenir un prisonnier en vie afin de lui arracher les précieuses informations que l’on souhaite obtenir ou bien encore le traité de la douleur infligée par les prêtes de l’inquisition
Mais revenons sur nos pas.
Du bureau, vous avez l’aile droite qui mène aux geôles. Petites pièces exiguës mal éclairées, au sol de terre tassée, elles ne possèdent qu’une couche à même le parterre faite de paille. Un anneau scellé dans le mur d’où tombent des chaines pour maintenir les prisonniers les plus récalcitrants, aucune latrine. Tels des animaux, les serviteurs nettoieront les geôles lorsque le prisonnier sera torturé apportant de la nouvelle paille, voilà tout ce qu’elles comportent. Fermées par des grilles, on ne peut que les ouvrir par une clé que détient l’un des geôliers.
Nombreuses, elles peuvent recevoir un nombre impressionnants de prisonniers. Pratique pour les condamnés qui ont semé le malheur en groupe, la solitude ne sera pas de mise afin de mieux s’imprégner des cris et supplications des martyrs du Purgatoire.
Au bout de l’aile droite, se trouve la salle de réunion des bourreaux. Ensemble, ils peuvent choisir les tortures à infliger aux prisonniers et se répartir le travail. Simplement meublée, elle comporte une table de bonne facture ainsi que quelques chaises pour recevoir les travailleurs de l’ombre. Aucune décoration tape-à-l’œil si ce n’est un fouet, un fléau et quelques haches représentatives de leur métier. Il va de soi que dans ce métier la discrétion est avant tout une façon de vivre.
De retour au bureau, prenons l’aile gauche qui mène droit sur les salles de tortures. Dans un premier temps, de chaque côté du long couloir froid et austère, se dresse deux salles immenses où les châtiments les plus terribles s’y administrent. De lourdes installations telles que la Vierge de Fer, le grill, la roue, se côtoient pour mieux torturer et faire cracher l’inavouable. Mais les quatre autres pièces, d’une surface plus petite, ne sont pas en reste, pilori, carcans, chevalet et autres joyeusetés attendent patiemment leur tour afin de pouvoir délier les langues bien trop récalcitrantes.
@Merci à LJD Dante pour son aide.
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@citation de Joris-Karl Huysmans.
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