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Le Borde de la Miséricorde

---fromFRHémoPhage

Les journées passaient et HémoPhage était resté dans ce borde, s'interrogeant sur l'absurdité du sort des hommes. Entouré de mourants rejetés par les hommes, ils étaient le miroir de sa vie. L'empathie qu'il éprouvait pour ces êtres au bord du gouffre procédait d'un désespoir de sa condition, ne vivant que pour et par la mort, ne tuant que pour la vie.

Il rêvait de pouvoir vivre autrement, sans cet atavisme sanguinaire dont il savait qu'il n'était vital qu'à son esprit. Mais l'exérèse de ses pulsions n'était pas encore arrivée, ni l'amour, ni la passion n'en avaient eu raison.

"Libertad"... avait-il entendu avant que ses étranges soldats ne quittent ce lieu pour leur quête de vengeance. Ils reviendraient ici indubitablement, et il les attendrait.

Quant à sa propre liberté, il savait que personne ne la lui rendrait à par lui-même.


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Les baisers sont plus profonds quand ils vont droit au coeur...
Truffian
Brouillard et fumée. Douleurs et peine. Rire et larmes. Ainsi il a traversé la Cour. Un adolescent sur l'épaule. Deux dagues rangées dans leurs fourreaux. Une troisième abandonnée dans les décombres d'un Bal. Bien plus qu'une dague, il a perdu des certitudes. Celle de la vengeance, du bon droit, combien la loyauté a-t-elle de visages. Cette question le taraude.

Trois guerrières ont protégés sa retraite, sa faiblesse. Il n'est que plaies et brûlures, la pierre du Prophète incrustée dans sa paume pulsant au rythme de son coeur. Bien des fois il a vacillé, sous le poids du corps de son ennemi. Refusant toujours toutes aides, il y a des chemins à parcourir seul. Le sourire de Sélène, sa compréhension muette, son inquiétude sourde, lui ont donné les forces manquantes. Il a marché, en ce lieu, le seul endroit au monde où il sera toujours chez lui.

Les ruelles désertes enserrant étroitement le Borde, ont fait place à la barricade protégeant son entrée. Gunther Gourdelangue, teutonique canonique, l'y accueille avec un raclement de gorge et une lueur de bienvenue. De lui, il a accepté être déchargé de son fardeau. S'effondrant sur un banc de pierre moussue, il donne ses instructions d'une voix lasse.


Il doit être enfermé, et pansé. Danilo est sous l'influence de l'opium, tu connais ça Gunther. Les jours à venir seront rudes pour lui. Nous déciderons de son sort lors son esprit sera plus clair. Ici il pourra hurler tout son soul.

L'antique chevalier emporta le rey déchu vers une ancienne cellule monastique. Indiquant à une lépreuse les simples du jardin botanique dont il aura besoin. Marlowe's profite de l'accalmie, rêvassant sous un ciel bleu, tacheté de blanc nuages. Son astre se dirige d'un pas décidé vers le jardin, semble demander quelques conseils au passage à Gunther, va choisir en compagnie de la lépreuse des herbes aux arômes étranges.

Le funambule, luttant contre un sommeil soudain, se tourne vers Hémophage, les yeux vides, un sourire fatigué flottant sur ses lèvres.


Ainsi vous êtes resté. J'espère que ce lieu vous a profité. Il est refuge au sein du refuge. Vous semblez l'avoir compris. Excusez nôtre apparence, mais les heures ont été rudes et sauvages. D'un enseignement tourmenté je le gage.

En cet instant, il regrette de n'avoir auprès de lui le rire de Dantesque pour laver ses doutes, et la présence rassurante et solide de l'Homme du nord. Il les sait quelques part, à leurs affaires, sous une autre identité, tout comme lui devra le faire sous peu. La mordante ironie de La Balafre lui manque tout autant. Mais c'est aussi cela Libertad, aucunes questions, un lien que ni éloignement, ni absence, ne peut rompre.

Il voudrait déjà se remettre en route, mais ne le peut. Il a besoin de repos et de soin comme jamais encore. Il a été loin cette fois, et en est revenu différent, à quel point, il ne le sait encore. Pour l'heur, comme tout homme ayant été soldat, il profite d'un instant de calme. On ne sait jamais combien de temps cela durera. il regarde la pierre sertie en sa chair, le temps du deuil s'achève, à la nuit venue, il restera une action à entreprendre.
---fromFRmara.des.acoma
[HRP on] A la demande de Sélène absente jusqu’au 18 juillet, je fais ce dernier post pour la driver au Borde. Quoi ? Qui a dit : mais elle va nous lâcher oui ! Hausse et les épaules et s’en va en marmonnant mais la tête haute ! Eh Oh c'est pour rendre service hein...[HRP off]

Le Borde se profilait à l’horizon, Sélène et Mara couraient seules ayant laissé Tythia à un embranchement de ruelles. Il était temps, plus que temps d’enfin arriver, elle virent Marlowe’s passer la barricade, devinant Gunther non loin, le roitelet était toujours jeté exsangue sur son épaule, évanoui, réassommé en chemin peut être... Mara sourit à cette idée.

Sélène prit les devants, le pas assuré, passa à son tour la barricade, Mara jeta un dernier regard sur la ruelle, personne... elle n’aurait manqué de voir le moindre bruissement d’air mais pas âme qui vive n’avait suivie leur groupe et c’était la meilleure des choses à ce moment là.

Il fallait dissimuler le roitelet et le Borde était un lieu aux ressources insoupçonnées, qui plus est guère fréquenté ou à reculons à cause des locataires qui partaient en morceaux....et puis l’odeur aussi, tout juste supportable parfois.

Mara était juste derrière Sélène quand elle la vit se raidir, vaciller un instant peut être, elle passa à sa hauteur à temps pour voir une émotion prendre d’assaut son visage. Mara suivit son regard, il y avait un homme avec Marlowe’s, un homme qu’elle avait déjà vu, ici même, avant qu’ils ne partent tous au palazzo...
je te connais par cœur Sélène... pensa t’elle... et lui tu le connais... qui est-il ? que fait-il ici ?

Mara n’eut le temps pour aucune question, un gamin s’était glissé jusqu’à elle, portant un morceau de parchemin bien plié, elle fit sauter une pièce dans sa main et le gamin fila derrière un des murs du Borde, la pièce entre les dents.

Sélène se détourna alors et à son tour observa son amie, pressentant que quelque chose se jouait en quelques mots hâtivement griffonnés.

Une partie que la guerrière mènerait seule cette fois... un autre combat, ailleurs et dont l’issue déterminerait tout. Mara aurait pu dire... à Sélène... tout cela mais elle ne pouvait plus, il fallait qu’elle parte et vite, il y eut juste un échange de regards et un geste à peine esquissé, la main sur le coeur elle s’inclina brièvement en ce geste de salut qu’elle avait pour les plus intimes et se détourna bien vite.

Une fois sortie du Borde, elle s’appuya un instant contre le mur, le regard rivé sur les pierres, la cour...


Sélène... Libertad... Pardon.
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---fromFRTythia
Tythia avait chevauché le plus rapidement qu'elle put, transportant Lorenzo consciente de la tache qui lui avait été confié. Les paroles d'Ilmarin lui résonnaient toujours dans la tête :
S’il gémit, s'il hurle, s'il a mal ou s'il meurt, quelque soit le prix que je paierais, tu devras m'en répondre personnellement...Elle aperçut enfin le borde. Elle mit pieds à terre immédiatement ; tout lui revient alors ne tête : Marlowe’s, le roitelet sélène et Mara qu’elle avait perdue de vue. Tandis qu’elle allait rentrer elle aperçut Mara, elle lui fit un signe de la main. Celle ci ne répondit pas. Trop préoccupée par Lorenzo elle ne chercha pas à en savoir plus.trop de choses en même temps , trop de responsabilités...
Elle voulu le descendre mais elle était trop faible pas assez forte. Elle risquait de le faire tomber de lui faire mal aggravant son état. Elle attacha le cheval et couru à travers le borde :


Marlowe’s….. ; Marlowe’s….

Elle courait aussi vite que lui permettaient ses jambes, elle courait ignorant ses propres blessures, ignorant le point de ôté qui lui lacérait le ventre.

*Mais où donc est il passé cet animal* Son cœur battait de plus en plus vite ; elle sentait celui-ci à travers sa poitrine. Elle était pris entre deux étaux : d’un côté Lorenzo qui se mourrait de L’autre Marlowe’s dont elle n avait plus de nouvelles.
Des larmes perlèrent de ces yeux… *non je ne vais pas perdre les deux à la fois quand même*
Elle continuait son périple, à travers el borde croisant les lépreux…n’y prêtant garde.
Elle ne voyait plus les murs les lieux, sa vue était brouillée intégralement ;* Et si je n’arrivais à protéger aucuns des deux ? Et si par ma faute ils mouraient ?Que dirais je à sélène? et à ilmarin?*
Elle courait, se cognant ; rouvrant ses plaies ; pleurant, le sel piquant les éraflures à vif.
Au détour d’un couloir Elle l’aperçut alors allongé se reposant, son coeur ne fit qu’un bond elle se précipita vers lui et pour la première fois fit une chose étrange : elle se jeta sur lui se blottit elle se mit à pleurer dans ses bras.
Elle sanglotait prononçant des mots incompréhensibles :


Marlowe’s…Mara…l’oreille…Lorenzo ilmarin….

Elle était épuisée n’en pouvait plus, comprenant peut être pour la première fois pourquoi on la traitait de gamine. Non elle n’était pas aussi forte qu’elle le pensait. Elle releva ses yeux pleins de larmes vers Marlowe’s le fixant. Ses deux grands yeux noirs appelaient à l’aide. Elle lui tendit la fiole confiée par ilmarin murmurant :

Pour son coeur.
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Truffian
Il est tiré brutalement du premier seuil de l'assoupissement, là où songes et réalité se mélangent avec délice. Le repos est de courte durée. Manifestement il attire beaucoup de choses, mais pas le répit. Il retient un cri de douleur, l'étreinte de Tythia éveillant ses blessures. Agitée de sanglots irrépressible, elle bredouille des mots sans suite. Il lui caresse doucement la joue, elle a tant donné ses dernières heures, elle connaît à présent le relâchement qui suit une bataille particulièrement éprouvante. L'apprentissage est souvent douloureux.

Chut.. Tout va bien. Tout le monde va bien. Je m'en occupe, repose-toi, tu en a assez fait.

Sélène arrive, les mains chargées d'herbes de soins. Sur son visage se lit aussi le contrecoup de l'action, de l'inquiétude. Il a une grimace à la vue de ses beaux yeux cernés par la fatigue. D'un geste doux, il lui confie Tythia, effleurant le front de son astre de ses lèvres. Il voudrait l'emporter maintenant, s'en occuper, la bercer tendrement des nuits entières. Las, toujours aller de l'avant, le chemin n'a jamais de fin. Il s'en détache avec peine, essayant d'étirer ses muscles noués, puisant il ne sait où la force de continuer.

Soigne-la, elle en a plus besoin que moi. Je reviens. Je...

Dans le regard qu'ils échangent, pas besoin de mots. Ils se comprennent. Il titube vers l'entrée du Borde, se reprennent rapidement. Ce n'est pas encore le moment de s'écrouler. Il lui suffit d'un regard pour voir l'état de Lorenzo. Mal en point, le teint grisâtre, peu de blessures pourtant. Cela l'inquiète immédiatement.

Aidé de Gunther, réapparu après s'être occupé de Danilo, il le descend de cheval, l'allonge avec précautions. Il va être temps de se souvenir des enseignements de son vieil ami, mais il reste heureux d'avoir la science du teutonique pour l'appuyer.


Empoisonnement... Pas forcément dans le but de tuer. Mais si il a le coeur faible... Il prends son pouls, beaucoup trop rapide. J'ai une potion à lui donner, pour ça. Mais il va nous falloir un contrepoison efficace. Je m'occupe du cataplasme de chardon et d'argile pour drainer la blessure. Peux-tu préparer une tisane pour purger le sang et les humeurs, n'oublie pas la sauge et le romarin surtout, mais tu le sais.

Ach, che le fait de suite. Ne crois-tu pas qu'une vumigation de saule...

Tout en soutenant la tête de l'Ombre, pour lui faire avaler sa potion, Marlowe's acquiesce avec soulagement. Oui, cela aidera aussi. Il tache de repousser sa lassitude, ignorant les petites étincelles blanches dansant devant ses yeux.

Et des couvertures. La sueur le fera éliminer, et la chaleur éveillera ses défenses. Se tournant vers Hémophage Si tu peux nous allumer un feu, cela fera gagner du temps...

Marlowe's laisse de coté son inquiétude dans les gestes apaisants du soin. Hors de question que cet homme meurt entre ses bras. Le paradoxe de la vie lui arrache un faible sourire, tuer, soigner, la spirale ne cesse jamais de tournoyer.
Ilmarin
Elle se sentait de plus en plus faible. Ses plaies précédentes étaient à peine en cours de guérison qu'une nouvelle avait été faite.
Son esprit était embouillé. Elle avait du mal à retrouver son chemin; heureusement, Trez l'aidait.
Polgara allait de plus en plus mal aussi. Un faible sourire vint sur ses lèvres. Quelle compagnie... Elle avait vu aussi les Libertad au Bal; pas tellement en meilleur état.

Elle avait lâché le bras de Trez assez rapidement pour soutenir Polgara, la faisant taire d'un regard. Elle la tenait par la taille, lui ayant fait passé son bras sur ses épaules pour qu'elle s'appuie.
Mais le contre-coup était que ses propres jambes faiblissaient.
Seule sa volonté la portait encore, par elle ne savait quel miracle. Mais sa volonté diminuait. Et si... Si elle s'était trompée? Et si elle n'avais pas fait confiance à la bonne personne? Tythia paraissait bien frêle pour encaisser le poids de la santé de Lorenzo. Et si...




Le borde apparut enfin. Le chemin était loin d'être aisé. La marche avait aggravé sa plaie mais surtout... Surtout était en train de rouvrir la plaie à la cuisse gauche; le carreau du gris; le carreau d'Hacine. Colère froide qui monte. Colère froide contre le jumeau qui n'a pas payé la dette de sang de son frère.
Refoulant une dernière bordée de jurons contre son corps, elle aperçoit enfin le cheval et ...


Trez, s'il te plait, finis d'aider Polgara à arriver!

Elle abandonne son amie dans les bras du ménestrel et, malgré la douleur, malgré la fatigue, court vers ceux qui soignent son Ombre.
Elle grimace de douleur en s'agenouillant près d'eux, ravalant ses larmes devant la couleur de sa peau, devant son inanité. Devant ce corps qu'elle n'a pas su protéger de sa rage de combattre et de se mettre en danger, alors qu'il le fait pour elle.

Elle prend sa tête entre ses mains et caresse doucement son front.


Lorenzo, c'est moi. Je t'ai retrouvé. Je... On... Elle lève les yeux vers Marlowe's, dissimulant à grand peine son inquiétude devant son état. Comment pourrait-il les aider alors qu'il est si gravement blessé? Marlowe's va te soigner. Reste près de moi...

Sa voix ne devient qu'un murmure. Elle se penche près de son oreille et lui parle, lui sussure des mots connus d'eux seuls, pour le faire sortir de ce sommeil de plomb.
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Anonymous
Le chemin lui a parut durer des heures. Elle se sentait faiblir. Fichu poison qui ne passait pas. Elle avait cru, mais il était encore bien là, et de pire en pire.

Elle sentit un bras s'emparer d'elle, mais le regard de son amie l'invita à ne rien dire. Elle poussa un long soupir et continua sa route, tentant de s'appuyer le moins possible sur Ilmarin. Ce qu'elle pouvait être têtue parfois!

Puis ils arrivèrent en vue du Borde. Elle ne connaissait pas cet endroit, ne l'avait jamais vu. Lorenzo était déjà à terre, avec un homme à ces côtés. Il lui semblait l'avoir déjà vu, dans la ruelle. Oui, avec Danilo. Ilmarin partit s'agenouiller aux côtés de son ombre, demandant à Trez de l'aider à... l'aider!?

Elle repoussa gentiment Trez, jugeant qu'elle pouvait se débrouiller par elle même, et continua son chemin, titibant à chaque pas, mais sans jamais tomber. Elle serra les dents, les poings. Elle y arriverait toute seule, sans l'aide de personne.

Une fois prêt de Lorenzo et d'Ilmarin, elle jeta un regard à l'homme soignant le blessé. Lui aussi était dans un sal état. Polgara se laissa tomber légèrement à l'écart pour laisser les deux tourtereaux entre eux. A croire qu'une fois qu'on met un pied à la Cour, on est parti pour être défigurer, anéanti. Elle soupir et regarde son amie. Si triste. Si faible en cet instant. Si désemparée. Elle se glisse tant bien que mal jusqu'à elle et recommence son geste, elle pose une main sur son épaule. Une main qui se veut protectrice, amicale.


Il ira bien, je t'en fais le serment. Sinon, je tuerais toutes les personnes responsable, à commencer par cette sale peste qui l'a blessé.
---fromFRTythia
Tythia se laisse guider doucement, échouant dans les bras de Sélène. Celle ci l'emmena un peu plus loin. Elle lui lava le visage et la soigna, appliquant un mélange d'herbe qu'elle ne connaissait pas sur ses plaies. Cette pommade apaisa de suite la douleur de Tythia. Elle se laissait bercer doucement par les soins de Sélène, la regardant ne pouvant s'empêcher d'admirer sa beauté. Même fatiguée quelque chose d'étrange et mystérieux se dégageait de cette beauté.

Elle se laissa faire passive, exténuée. Une fois tous ces soins prodiguée elle s'endormit.

Elle fut réveillée quelques instants plus tard par l'agitation qui régnait au borde; elle ouvrit les yeux s'étirant. Passant la main sur sa nuque douloureuse, elle esquissa un sourire. Elle se sentait de nouveau d'attaque.
Elle se leva et se dirigea vers l'entrée du borde, elle y vit Ilmarin et polgara. Ce n'est qu'à cet instant qu'elle prit conscience de l'état de fatigue et le gravité des blessures que possédaient les deux femmes.
Elle laissa Ilmarin aux côté de Lorenzo, elle s'était acquitté de la tâche et de la promesse qu'elle lui avait faite; entre les mains de Gunther celui-ci ne risquait plus rien du tout.

elle aperçut alors Marlowe's et son état; Tout d'abord elle fut gênée d'avoir déranger le funambule et de n'avoir prix garde à la gravité de son cas; Elle rougit, ainsi elle n'avait pensé qu'à elle. Elle serra les poings, une nouvelle expression s'était dessiné sur son visage. une sorte de rictus qui se contractait prés de lèvres lorsqu'elle était en colère. Elle se tourna vers Marlowe's et lui dit gentiment:


C'est bon tu peux aller te soigner et te reposer...

Le funambule était perdu ailleurs, il lui fit un geste de la main, lui indiquant que c'était bon Qu'il allait bien.
Tythia devient toute rouge, était ce le voyage, le peur qu'elle avait eu, qui l'avait forgée ainsi, elle ne pourrait le dire. Elle s'écria alors, son visage déformée pour la première fois par la colère:


Marlowe's tu as été brûlé, tu as couru, tu es immonde, tes vêtements sont déchirées, tes blessures rouvertes et saignantes! tu n'as pas pu te reposer, je t'ai suivi partout je sais ce que tu as du endurer, maintenant ça suffit une demi loque nous ai d'aucune utilité à Libertad; va rejoindre sélène illico presto!! Va te soigner et te reposer. et n*** de d ***.

Elle vit Marlowe’S ouvrir deux grands yeux, et explosa de rire;C'était nerveux:

allez funambule tu 'as bien mérité ce repos toi aussi;


Elle bougea son nez de droite à gauche gênée. Elle d"tourna son regard de Marlowe's, jetant un coup d'oeil vers le ciel.


Elle s'approche d'ilmarin et polgara:

On va le transporter ailleurs qu'ici, il y sera mieux. Je suppose que vous voulez aller avec lui.

Elle s'adressa alors à Gunther:

je te fais confiance pour lui trouver, un endroit sûr...
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Trez
Il était arrivé prêt d’un très vieux bâtiment au milieu de nombreuses ruines. Le Borde, c’était donc cela.

Ils arrivaient lui, et les deux femmes pouvant à peine se porter sur leurs jambes. Ilmarin à la vue de son ami Lorenzo, entouré d’individus encore inconnus, rejeta son bras qui l’aider encore à se maintenir debout. Elle avança en titubant, d’un pas mal assurer, puis elle se au sol pour être au plus prêt de son ami.

Visiblement les liens qui les liaient tout deux, étaient très forts. Peut être était- ce de l’amour…Il n’en savait rien. Ilmarin avait voulus présenter Lorenzo, mais il avait du partir.

Il voulu soutenir Polgara suivant les paroles d’Ilmarin, mais celle-ci, trop fière peut être ou peu confiante dans l’aide des autres, refusa son aide.

Il n’insista donc pas. Jugeant la situation des toutes les personnes désormais présentes bien plus préoccupante que ce problème là. D’ailleurs, il comprenait parfaitement, le comportement de Polgara ; effectivement, ne le connaissant pas, elle ne voulais peut être pas lui paraître faible à ces yeux.

Mais lui-même ce rappelait avoir déjà recours à une aide. Panthère, lui avait accordé ce bonheur. Depuis, il ne c’était pas séparer, tout du moins pas dans la cour.

En voyant les blessés qui gisaient sur le sol et d’autres se maintenir difficilement debout, il pensa que la cour n’avait pas volait son nom. Il fallait que tout ce petit monde récupère de ces blessures.

La cour avait besoin de chacun, et pour cela il faudrait plus d’un miracle pour qu’aucune de ces personnes ne mourir. A commencer par Lorenzo, qui avait prit une teinte de peau fort particulière. Il semblait très mal en point. Et voir tout le monde s’affairé autour de lui, ainsi qu’Ilmarin sa jambe sanguinolente rendait la scène pathétique.

Sa vieille amie Ilmarin ne tenait plus debout, et voulait tout de même être aux côtés de Lorenzo.

Trez était en pleine forme, n’ayant pas prit part aux combats qui avaient ravagés la cour.

Aussi s’agenouilla t-il auprès d’Ilmarin pour essayer de la rassurer.

Un homme s’affairait auprès de Lorenzo, il semblait savoir quoi faire. Il pensait qu’il pouvait avoir confiance.

Il y avait un autre homme au sol, semblant lui aussi très mal en point.

La jeune femme qu’il avait vu dans la ruelle quelques instants auparavant été là aussi. Elle semblait prendre les décisions.

Elle voulait mettre tout ce monde en sécurité. Mais, il n’y avait guère d’endroit plus abriter à la cour.

Lui, il était en parfaite santé, il pouvait donc assuré une sécurité, tout du moins dans la limite de ses talents de combattants.


Moi, je peux encore me battre… Je ne suis pas blesser…Je pense qu’il vaudrais mieux, panser les blessures urgentes, puis envisager après, un mouvement possible, vers une cachette plus sur.

Il avait parlé d’un ton clair et haut pour qu’on puisse l’entendre. Ce n’était pas dans ces habitudes de faire des propositions de ce genre. Ayant toujours était seul ou accompagnait que de très peu de compagnons, il n’avait jamais de réelles propositions à faire.

Mais ce sentant inutile à regardait les autres s’affairer, lutter contre le mal, qu’il ne pouvait restait immobile et muet.

La situation lui disait de ne point se taire, et de pensait pour ceux qui avait déjà une lutte contre des blessures, contre des douleurs sans cesses plus intenses à gérer.

Il observa la jeune femme qu’il avait croisé dans la ruelle emportant avec elle, Lorenzo sur son cheval. Elle semblait encore maîtresse de ces moyens, et elle connaissait mieux les lieux que lui. Elle avait certes les yeux noircis par la fatigue importante de ces derniers temps.

Mais malgré son jeune âge, elle semblait effectivement gardé un certain contrôle. Il attendait de voir ce qu’elle allait décider.
---fromFRHémoPhage

Ils étaient revenus comme il l'avait prédit, arrivant un par un, claquant leur épuisement sur le pavé sali comme goutte de pluie tombant en s'éclatant.

Les corps étaient vidés d'une quête perdue, pleins d'une veine illusion de venger une mort. HémoPhage savait trop qu'il n'était jamais possible d'apaiser la douleur par la violence. Le fruit de la vengeance finit toujours par pourrir, emportant avec lui les derniers espoirs de la paix d'une âme qui ne demande que le repos.

Le blanc visage s'inclinait devant la fatigue et la douleur. Il vint toutefois lui parler sans qu'HémoPhage ne lui réponde. L'homme n'était point en forme pour quelque bavardage et son esprit s'éparpillait en considérations futiles, paradoxe d'un état refusé par une volonté trop forte.

Il alla à la quête de quelques morceaux de bois pour ainsi rassembler de quoi faire un feu. Les flammes allaient renaître une nouvelle fois en cette Cour et elles seraient à présent salvatrices.

La chaleur commençait à gagner les corps et HémoPhage se tourna vers Marlowe's.

Voyez combien la nature sait offrir de multiples facettes aux choses qu'elle a crées. Les hommes en sont pourvus de la même façon, pour peut qu'on sache un peut incliner la tête, regarder de côté, ou bien fermer les yeux.
Si le feu là crépite et vous chauffe le cœur il vous a tantôt brûlé et assourdi de terreur. Mais malgré ses méfait vous avez su l'appeler et voir en lui son bon côté...

Peut-être avez-vous fait l'erreur de ne pas en avoir fait autant avec un enfant Roy...

HémoPhage baissa de nouveau la tête, perdant son regard dans la langoureuse danse des flammes.


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Les baisers sont plus profonds quand ils vont droit au coeur...
---fromFRnimroden
Pas assez vite... Il les avait perdu de vue, ne connaissait pas leur destination. Enfoncé dans le dédale de la Cour, il ne savait où se rendre. Attendre... Où pouvaient-ils aller... L'Ombre, ami des Libertad... Une solution commençait à revenir, insistante et incessante, qui fut confirmée par une bande de gamins aux têtes de démons bruns ou blonds, les yeux bercés de cette espèce de malice perverse commune à tous ces mômes amateurs de farces.
Un instant indécis, Nimroden prit la direction qu'on lui indiquait, le Borde. Encore quelques ruelles, fangeuses, aux pavés défoncés, encombrés encore ça et là par des débris, chutes des toits et des murs, résultat de l'incendie... Il déboucha dans une rue plus large, où quelques silhouettes sombres s'agitaient, silhouettes connues, appréciées... Ilmarin! Tenant Lorenzo.
Frôlant à peine les pavés, il les rejoignit, saluant rapidement Trez, il s'accroupit près d'Ilmarin, et sortit des pans de son manteau la fiole qu'il tenait contre lui depuis sa traversée de la Cour, remise par la jeune voleuse. Une dernière hésitation... Non, son air était sans équivoque, elle était franche. A cette pensée, tout un tas d'autres étincelles rejoignirent la première dans son esprit en un ballet étrange. Franchise, confiance... Des mots si souvent étranges et étrangers à la Cour. Mais aujourd'hui...
Il se mit à genou, repoussant Ilmarin de son épaule, et prit la tête de Lorenzo, entrouvrant légèrement ses lèvres


Si cela ne le sauve pas, peu d'autre chose le pourront.
Mais si ça marche, tu devras me promettre de laisser cette jeune fille tranquille et de lui apporter des roses

Un dernier sourire malicieux, perdu au milieu de cette vague de souffrance et d'empressement, donnant l'allure d'un ballet si désordonné. Sans s'interrompre, presque même sans cette interruption caractérisant une hésitation du dernier instant, sa main gauche glissa, débouchant la fiole, et fit boire au blessé plusieurs courtes gorgées. Avisant un pansement, il l'en imbiba légèrement, et recouvrit la plaie.
Le laissant aux bras d'Ilmarin, Nimroden s'éloigna de quelques pas, fixant le blessé, le visage fermé, sourire éteint, et s'enveloppa dans son manteau, passant sa capuche sur sa tête, rendant son visage aux ombres. La voix basse et égale, il ajouta


Il faudra ensuite que tu ailles te reposer et finir de te soigner. Nous avons encore du travail.
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Ancien Général, Capitaine mercenaire


Mort, presque.
Ilmarin
Un inconnu fit un feu pour réchauffer Lorenzo. Elle ne l'écoutait pas; elle n'écoutait personne; la présence rassurante de ses amis parvenait à peine à briser la bulle de souffrance qui lui emplissait l'esprit en le voyant si faible.
La jeune fille... Comment déjà... Ah oui... Tythia voulait déplacer Lorenzo. Instinctivement, et bêtement, elle passa les bras autour de lui, posant sa tête sur ses cuisses, mélant ses cheveux au sang qui coagulait.
Elle lui murmurait toujours, espérant que sa voix l'empêcherait de plonger. Où? Loin. Loin d'elle. Loin d'ici. Mais après tout, rien ne lui prouvait que son Ombre ne voulait pas quitter cet Enfer dont il s'était extirpé une première fois et où il était revenu pour elle.

Quelqu'un la repousse, sèchement. Elle s'apprêtait à hurler de rage quand elle prit conscience que c'était Nimroden qui apportait de quoi soigner le poison.


Tranquille? Des roses? Un reste de rancune tenace flamboya en elle, trahi par ses yeux. Mais il s'eteint rapidement, son angoisse reprend le dessus. Sa voix se fait murmure. S'il vit... On en reparlera...
Polgara! Elle prend la fiole des mains du Capitaine quand il eut imbibé un pansement, Bois le reste de la fiole, tu dois récupérer toi aussi.
Elle fixe son ami s'éloignant. S'ils meurent, lui, Polgara ou tous les deux, je la crèverais... Et je ne me reposerais que quand tous les deux seront soignés et dormiront du sommeil du juste.

Grimaçante, elle sentait qu'elle présumait de plus en plus de ses forces mais comment s'occuper d'elle-même alors qu'il était si mal? Et Polgara si faible?
Elle prit le mieux possible dans ses bras le corps de son cher ami, tentant de ne pas interférer avec les soins, essayant de soulager ses cuisses en les étendant, pour lui faire aussi un oreiller, même un peu poisseux.
Se moquant de ce qu'ils pensaient, elle commenca à le bercer doucement, penchant à nouveau ses lèvres près de son oreille; tantôt elle chantonnait, tantôt, quand les sanglots menaçaient de la submerger, elle lui murmurait tout et rien; juste le garder en vie, juste le garder près d'elle; juste continuer à s'amuser, combattre et rire...

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Truffian
Lorenzo était pansé et à peu prés nettoyé. Le funambule accepta alors de se relever, faisant craquer ses jointures, observant les protagonistes de la scène. Il fit un clin d'oeil à Tythia, touché par son attention et son inquiétude.

Tu es aussi épuisé que moi sinon plus. Et puis loque toi-même d'abord. Va plutôt chercher dans ma cabane de quoi nourrir nos invités. La bataille donne faim. Avec un sourire taquin Si cela te sied.

Gunther revient avec des couvertures ayant déjà vécu une belle existence.Le Teutonique fabrique ainsi une couche de fortune, à l'abri d'un muret en ruine, non loin du feu, jugeant que l'endroit le plus approprié est parmi eux. Avec des geste doux, il y installe Lorenzo, peu aidé par l'inquiétude d'Ilmarin refusant obstinément de lui lâcher la main. Puis il dispose des bandages, une bassine d'eau claire et quelques pommades, afin que tous puissent se soigner. Il retourne ensuite à son tonneau, s'en tire une chopine mousseuse, bourre avec soin sa pipe et pétune paisiblement.

Marlowe's fait quelques pas. Repasse dans son esprit ce qu'il connaît des uns et des autres. Cela ne prends guère de temps, quasiment rien. Il pousse un long soupir de détente.


Personne de tue personne ici. Vous êtes les bienvenues. L'endroit est sûr. Peu ont le courage de venir chercher noise aux lépreux. Ceux qui l'ont eu...Geste vague de la main ...pourrissent. De toute façon, il nous faut du repos à tous. Ou presque. Toujours aussi efficace Nimroden, Sélène m'a parlé de toi. Heureux de te voir enfin, même si nous nous sommes déjà croisé.

Je vous en prie, installez-vous du mieux que vous pouvez. Point de sofas, et les étoiles pour tout lustre. Mais nous aurons de quoi manger et boire. Même si je vous déconseille de toucher au tonnelet de Gunther. Une seule y est parvenue, mais son rire est ensorcelant. Le chevalier fait entendre un raclement de gorge gênée Pour ma part, j'ai quelques préparatifs à faire, je vous retrouve après.

Il se dirige vers Ilmarin, glissant à Hémophage au passage Peut-être en effet. Mais certains feux ne savent que brûler. Pourtant je suis en partie d'accord avec vous. Nous aurons l'occasion d'en parler je gage. Arrivé prés de la jeune femme, il s'accroupit à ses cotés Il a besoin de repos à présent. Mais vôtre présence ne peut que l'aider à nous rejoindre. Vous n'y êtes pour rien, chaque être suis son chemin. C'est nôtre seule force.


Flottant dans un état second, détaché de ses douleurs palpitantes, Marlowe's s'en va vers le fond du Borde. Croisant Tyhtia, chargée de victuailles simples mais abondantes, le visage un peu pali.

Va voir Séléne, elle n'est pas...

Sans attendre la suite, il se précipite vers son habitation. Entrant en coup de vent, il trouve son astre affalée sur le lit, balbutiante, en sueur. Le front brûlant, une forte fièvre écarquillant ses pupilles.

Et voilà. Les chauds et froids c'est jamais bon. Non, lâche cette dague, il n'y a aucun gros rat mauve dans le coin. Au lit, tu auras une tisane tout à l'heure. Non ma douce, je ne suis pas ta grand-mère. Chut...

Il l'enveloppe au chaud, lui caressant le front jusqu'a son entrée dans un sommeil agité. Rien qu'une bonne nuit ne pourra arranger. Il allume une bougie, la contemplant avec douceur avant de se glisser sans bruits vers le cloître intérieur du Borde. Les ladres s'active autour des foyers, se reposant de la journée, une odeur de ragoûts parfume l'air. Le rat et le chat, relevé d'herbes aromatiques, font une viande plutôt délicate. Certains le salut d'un léger hochement de tête. Il n'est pas comme eux, mais fait partie de leur monde. Par la grâce d'un vieil homme.

A nouveau il emprunte le couloir reliant les deux parties de l'ancien monastère. Se retrouve sur une place où un bûcher funéraire a laissé une large trace noire de suie au sol. A la même place il dispose le bois restant., puis regarde le ciel.


Lors la lune sera haute. Oui, un dernier adieu mon ami. Plus pour moi, je le sais. Tout les deuils ont une fin.

Sa paume se rappelle à son souvenir par un élancement. De l'index il caresse la pierre sertie, envisage un instant de la laisser là, se fondre à sa main, recouverte par les chairs. Un instant seulement. D'un geste sec, il l'arrache avec un grognement, la pose au sol, prés du monticule de bûches.

A pas lent, il retourne vers l'entrée, passant récupérer une bourriche de vin, Sélène dort toujours, plus profondément. Il apporte la boisson auprès du groupe réunit autour du feu. Enlève sa chemise, et commence à soigner son épaule, d'une vilaine teinte bleu. Avisant un morceau de parchemin froissé au sol, il s'en empare, le lit, un pli soucieux naissant sur son front. Ainsi voilà où était partis Mara si brusquement. Mortepeste, si jamais... Baste, il faisait toute confiance à la guerrière, elle était de taille à se défendre contre quiconque. Tout de même... Il serra précieusement la missive dans sa ceinture, sait-on jamais. Il s'occupa à nouveau de son épaule, prenant la parole d'une voix calme.


Servez-vous. Ce fut un jour étrange, la Cour a réagit de façon inattendue. Une solidarité oubliée semble se réveiller. Il y a là de quoi surprendre les temps se profilant à l'horizon du Royaume.
Anonymous
Nimroden venait d'arriver, avec lui un remède que Polgara espérait efficace pour Lorenzo. Elle avait beau faire comme si, et soutenir son amie, intérieurement, elle se rongeait les sangs. Cette fiole venait de cette gamine. Lui offire des fleurs... Des roses!? Polgara crut qu'elle allait éclater de rire en entendant cette absurdité! Il ne manquerait plus que ça! Elle aurait sa peau, que Lorenzo vive ou non. Et puis après tout, c'était à Ilmarin de faire le serment pas à elle. Elle sourit intérieurement.

Tout s'activait autour d'eux... Tout, sauf Lorenzo... Il restait là, couché, sans ouvrir les yeux. Elle avait peur. Peur pour lui. Pour Ilmarin. Pour elle. Si Lorenzo venait à mourir, cela engendrerait d'énormes conséquences. Des pertes insurmontables. Elle s'était toujours refusée de penser à ça. Mais il fallait se rendre à l'évidence qu'à force de jouer avec la mort, celle ci finirait par les attraper.

Lorsque Marlowe's changea Lorenzo de place pour le mettre à l'abri et le rapprocher du feu, la jeune femme en profita pour aller se rincer le visage avec l'eau d'une bassine. Son bras attendra. Elle se contente de déposer un bandage dessus rapidement, sans même regarder, et retourne auprès de Lorenzo et d'Ilmarin.

Elle attrape gentiment Ilmarin par les épaules. Un geste doux, pour lui faire comprendre que ça n'est qu'elle et qu'elle ne lui veut aucun mal, mais ferme, pour lui dire qu'elle ne flancherait pas.


Ilmarin, soit raisonnable. Laisse moi panser tes blessures, physique, puisque je ne peux celles qui sont d'ordres morales, bien que j'aimerais vraiment pouvoir t'y aider. Tu dois être en forme, pour quand Lorenzo se réveillera. Il doit alors voir une Ilmarin en parfaite santé physique, qui n'a presque plus d'égratignure, et qui veille sur lui. Il ne doit pas avoir d'autre souci en tête que sa propre santé. Alors laisse Nim et Marlowe's s'en occuper, et viens. De toute manière nous ne pouvons faire grand chose, et ça ne prendra pas longtemps. Après tu pourras le rejoindre et passer le reste de l'éternité à ses côtés si tu le désires.
---fromFRBalmung du Ciel Azur
Un gamin... Un gamin etait entré dans le Borde. Que faisait il ? Il courrait a la recherche de quelqu'un... Pourquoi ? Pour donner une lettre... Une missive etait destiné a une personne. Le gamin s'en foutait lui. Soudain il percute quelqu'un... Gunther Gourdelangue ? Possible... Le gamin affolé lui balance la missive dans la figure et se barre en courrant du Borde. Etrange...

**La Missive**
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