Mai
[Château de Nantes Bureau de lintendante.]
Les doigts agiles de la blonde farfouillent parmi le fatras qui jonche son bureau à la recherche de quoi écrire un mot.
Vélin, encre, parchemin. Une fois tout cela trouvé, et lair concentré sur le minois buzien, la plume se mit a courir
Citation:
A Sa Grâce, Mael de Morrigan-Montfort,
Duc de Rhuys, Vicomte de Frossay, Chevalier de Pont-l'Abbée
Maréchal de Bretagne.
Cher tonton éloigné,
Si je prends ma plume en ce jour, cest bien dans le but de réparer une horrible injustice dont je suis la victime. Oui, oui, rien que ça. Et vous nêtes pas innocent à laffaire, bien au contraire. Sachez mon cher Mael, que ce nest point parce que vous êtes grand et fort, et moi petite et maigrichonne que je vais vous laissez me voler ce qui me revient de droit. Jirais au tribunal sil le faut !!!
Jai déboursez 201 écus pour vous avoir à moi pour une journée ce qui est une fortune pour une honnête femme au foyer avec deux enfant à élever. Je compte donc sur vous et vous attend dans lheure, dans la cour du Château de sa Majesté. Vous nêtes pas sans savoir que je vais être couronnée marquise, Il me faut donc apprendre ce à quoi mes futures terres me prédestinent. Défendre. Mon cher époux, votre neveu ne souhaitant pas sacquitter de cette tâche, cest vers vous que je me tourne.
Tadeus et Mamour se sont permis de moffrir chacun un cheval, alors que jen ai une peur bleu. Et je ne sais pas monter. De même que votre amie Linon, ma envoyé en cadeau de mariage une épée que jai du mal à soulever tellement elle est lourde. Cest ridicule. Votre tâche sera donc de faire de moi une guerrière. Et rapidement je vous prie.
Faict à Nantes, le 7eme jour du mois frileux de février 1460.
Marie « Warrior » de Montfort.
Dame de Buzay et dEnez-Groe.
La lettre fut cachetée rapidement et tendu à un valet.
Apporté cela au Maréchal breton. Il est à loratoire.
Le ton est sec. Marie est bien décider à apprendre à se battre et à rentabiliser son investissement.
Pendant que le pauvre hère courrait la peur au ventre porter la fameuse missive au colosse, la blondine se prépara.
Des braies, des bottes, une chemise, une veste, des gants. On dirait un homme elle naime pas ça. Mais quand il le faut
Descendant les marches quatre à quatre en trainant son épée, sous les regards inquiets du personnel du château,
Marie se dirigea vers les écuries pour sadresser palefrenier.
Veuillez sortir les deux monstres, je vais en avoir besoin !
Alors quelle tire sur ses gants pour placer au mieux le cuir sur sa peau,
la blonde lève le nez en nentendant pas détaler lhomme à ses ordres.
Pas dans trois jours !! Tudesuite
Depuis quelques semaines les nerfs sont à vifs, et la patience manque cruellement.
Marie nest plus vraiment la jeune femme agréable que tout le monde connaissait.
sinon je vous fais bouffer votre foin !
Le gamin, comprend que ce nest pas le moment, et disparait dans les écuries.
Cest donc en compagnie de deux chevaux, dune épée, et dun palefrenier terrorisé que Marie attendait dans la cour la maréchal breton.
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* J'avais pas d'idée
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