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Mont Hurlant

---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Au bouclage de Saint-Martin et des sangles, il s'était vu parti sur les routes, rejoindre un point de chute inventé en pérégrination de lecture, un frère à sa droite, l'épée lestant sa gauche. Nib. Il avait fallu qu'un malandrin se prenne d'affolement incohérent à ses bures, balbutiant des excuses en même temps que des explications complexifiant la situation. Une calotte sèche en thérapie de bégaiement et le pagayeur de guiboles s'était vu libéré de l'étreinte du Prince, étonné, le niaiseux qui s'était cru suffisamment vivant pour qu'on lui ôte cette vie.

Trois mots échangés aux ivoires pour décider d'un détour, commun accord, consensus, l'ordre fait dans la démocratie fraternelle. S'il se fend d'un soupir c'est par coquetterie quotidienne, la montée en selle s'enchaine, chevaux alourdis de provisions, les sommets les attendent.

Sentier avalé au galop contenu des montures, les bottes tombent dans la poussière en son mat, un rictus en dessin sous le masque, la place est déjà occupée, fallait-il réserver ...


La compagnie ... bonsoir.

Inclinaison de tête pour la femme fleurant l'Antre ténébreuse, poignée de mains pour le décalage de situation qui l'amuse au chancre de la liberté, il prend position silencieuse à leurs côtés, décryptant le paysage pour son propre compte, l'oreille aux écoutes des ferrailles encore hésitantes d'Asmodée.

Ha, on nous livre un spectacle grandeur nature. Qui s'occupe de la mise en scène ?

Il repousse, geste sec, l'acier qui le gêne et s'accroupit, position au confort de l'observation, égrainant les blagues.

Francs Chevaliers ... Chevaliers Teutoniques ... quelques sous ordres ... le nom de celui qui ose telle distribution.

Il a failli hausser le ton, le sourcil s'en surprend lui même et Asmodée glousse, comme elle a raison. Le chien et le loup sont en approche, mêlant leurs pelages, l'astre prend teinte orangée, tout tombe, même la nuit.

Au moins ont ils la présence d'esprit de se choisir précieux décor.

D'ici la marée se pare des scintillements d'aciers, les grandes pompes sont de sorties, les plats se font gigantesques, la gourmandise se régalera de discerner les nuances gustatives, l'Acédie les ramènera à leur juste proportion, tout petits.
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Vos faiblesses sont mes forces.
--Grandegueule


Rrrghhaaaaaah !

Un hurlement, terrible, guttural, froid. Il y a des raisons valables pour hurler, là c'est de l'ordre de la douleur insoutenable, qui ne peut être soufferte sans s'exprimer par un gargouillement fort de la voix. L'homme qui vient de pousser ce râle se tient sis sur la dalle gravée qui trône au milieu des herbes folles du Mont, son visage rouge convulsionné empêtré dans son col.

Rrrrrhhggaaaaah qu'j'ai mal au cul.

En vérité, il vient de s'asseoir. Et comme tous les soirs au moment de s'asseoir, c'est l'heure d'une diatribe spéciale thème hémorroïdes. Il se frotte le bas des reins, cambré comme une pucelle, les joues gonflées de grognements. Parfait comédien qui se joue son rôle, dramaturge râté qui tire son couplet face aux ombres.

Ah Seigneur, s't'avais été moins con t'aurais mis mon fondement à ma bouche, et ma bouche au fondement, qu'je souffre pour le moins, et qu'je la boucle en m'asseyant. Sait-on si j't'aurais pas flatulencé face au ciel pour fester ça !

Grande gueule a deux talents.
Il parle seul, comme écouté. Il aime à s'entendre, à faire claquer la langue sur son palais, tordre ses lèvres en prononçant. Les jurons sont tels des friandises dans sa bouche, les mots truculents comme du pain blanc, et les rimes foireuses sont un vrai digestif qui lui agite les papilles. Il parlât tôt et prestement, toujours à chercher la phrase d'après sans prendre le temps de bien penser la première. Sortir, sortir ces commérages de vieilles, ces leçons à donner à tout un chacun, ces contes boiteux appris sur le tas, ces grivoiseries à deux deniers, tout. Tout s'expulse de sa bouche comme une gerbe intarissable, malsaine, tantôt pas vilaine. Il joute. Manger, parler la bouche pleine. Ravaler ses mots ? Plutôt vomir. Se répéter, peu. Cracher sa verve, à toutes les faces...

Et que fait-il lorsqu'il ne parle pas. Mais il parle à toute heure, de l'instant qu'il ouvre un oeil commateux à l'aube, jusqu'à l'heure ou couché et les paupières déjà closes, il divague en somnolant. Alors que sait-il bien faire d'autre au parlant ? Foutre ce qui brille dans ses poches. Sur les étals, monologuant avec la marchande. Dans les boutiques, un habile commentaire à gauche, et c'est à droite que le foulard s'enfourne dans sa veste. Aux tavernes, oppressé au milieu d'une troupe suante qui l'écoute en se faisant servir, sa main velue coupe les boutons sous la table, pioche dans la gueule d'une poche, enveloppe la taille de la tenancière pour puiser à l'aumônière.

Parler seul ne paie point. Allier sa langue à la rapine lui permet un maigre gain de vie... Et tout cela, il le doit à Mordcoeur et à ses rudiments. Seul il ne serait rien aujourd'hui, rien qu'un piètre bouffon que l'on aurait depuis lors noyé dans la Seine pour ne plus l'ouïr brailler. Grâce à la Guilde, il en était autrement.

Et depuis une heure qu'il a la peau des fesses imprimée sur la dalle du Mont, il se dit enfin qu'il serait bon de se bouger la couenne. La trève s'achève, on l'attend à la Truanderie...


_________________
Rufuzz
J’entends un léger craquement de branche. Ah, je suis là.
Je me vois de l’extérieur. N’est ce pas étrange ? Quelque chose dans le regard. Il y a du progrès. Mais qu’est ce que je fais là ?
Le souffle coupé, je suis allongée dans la broussaille, et j’observe la pierre.

Je ne vois pas très bien de là ou je suis. Mais je suis apaisée. On dirait que je dors. Les étoiles clignotent, et il pèle.
Octobre… Oui je pense que c’est ça.
Les jours passent et se ressemblent un peu. Qu’est ce que je fais là ? Chasse, sommeil. Coup en traître. Fuite.
Ça sent le calme. Pas grand-chose ne se passe. Et finalement, je me décide à avancer un peu, ventre à terre.

Les mains qui pèlent. Calleuse. Faudra arranger ça. Ou pas. J’men fout. En fait non. Qu’est ce que je fais là.

Rien. Je suis venue prendre le silence de face et dans la gueule.
Mais les pantins s’agitent. Désarticulés. Peut être. Je m’en fout. En fait non.
Pourquoi ma conscience émerge ? Je ne lui ai rien demandé. J’m’en fout.

Mais rien. Le vent dans les branches qui s’amenuisent de feuille. J’ai toujours aimé l’automne. Il ne fait pas trop froid. Il ne fait pas trop chaud. La nature rougis, et je me fonds mieux dedans. La seule chose qui me…

Ce sont les châtaignes. Ça me pique. Sur mon ventre.

Octobre.

Longtemps que je n’avais vu le ciel d’ici. Toujours plus grand. Toujours si haut. Toujours m’englobant de sa noirceur... Pas si mal. J’m’en fout. j’m’en fout.

Je ne l’avais pas vue arrivé. La vieille folle. Elle m’est tombée dessus, dans le noir, avec toutes ces choses à me dire. Petite voix dans ma tête. Allongée sur le dos, je regarde une feuille qui tombe.

Elle sait qu’elle doit tomber.

Pourtant elle danse.

Elle sait que sur le sol elle va pourrir.

Pourtant là, elle vole.

Elle sait qu’elle va disparaître.

Et ça la rend belle.

Toutes ses petites choses m’émerveillent, parce que je les ressens, puis, je les oublies. Elles n’ont de terrible importance qu’à l’instant pile ou mes yeux s’y posent.

La petite voix me demande si j’en ai pas assez de me rouler par terre. Ne se rends elle pas compte que tout cet humus est la caresse d’un souvenir ?
Elle me dit de lâcher ce qui est beau. Pour détruire. Mais le loup n’as pas envie. Il tient à ce que j’arrête… Il préfère, que je regarde. Il en a assez. Il dit que c’est son tour, et que je suis plus heureuse comme ça. Quand je le submerge, il se sent mourir. Des heures entières à glapir la bouche ouverte, ça lui fait un mal de chien, et c’est un loup, défection... Alors je le laisse faire. Il vit dans la seconde. L’une après l’autre. Et moi je regarde. Et j’oublie.

Alors elle me dit quelques choses que je ne veux pas entendre.

Elle répète.

Encore.

Encore et encore, jusqu’à ce que ma carapace cède. A ouvrir toute les valves de mon âme, la garce.
Anonymous


Hurle le Mont, hurle le vent dans la spirale des feuilles mortes. Un souffle a remonté le fil...

Les sentiers oubliés de l'aube rouge...Souviens toi
Rouge est la saison, le crépuscule. Le rouge au berceau de ton être. Comme tes lendemains....Oui...



Les feuilles dansent, l'echo est fort, puissant de l'appel, le souvenir...

Le vent ressasse inlassable, ce chant pénétrant jusqu' à l'âme, les branches ont frémi, tu l'as devine. Dans un bruissement d'air glacé, bien trop pour la saison.

Celle qui s'avance et son regard t'assassine. Par le mépris, la morgue qui s'y reflête, pour toi pauvre chose que tu es devenue. Morte tu l'es, la rocaille de sa voix te le dis. Te gausse, à fouiller jusqu'où tu as pu tomber, enlisée.


Déni... Abnégation. Vautrée que tu es, la douleur chevillée à cette perte millénaire. Combien avant toi, combien apres ? Les vois tu se rouler dans la fange du desespoir.

Leve toi, vois le rouge qui s'avance. Ne sens tu pas le flambeau et l'exutoire de toutes tes rages, t'attendre ? Ce ne sont pas chataignes qui te piquent, mais l'affront, le sang dans tes veines qui réclame sa part
Mord. Fait mal. Gronde. Ca fait du bien...Oui.
Leve toi l'épave, comme apres le naufrage, venge toi de la vie, du mal qu'elle t'a fait.
Reveille l'animal et laisse la pleurer, cette endeuillée, pâle figure de celle qu'elle a été. Son âme en peine est la voix qui te mene à sortir de son Antre.

Reveille l'animal, laisse la se reposer, bonne à rien, loup à tout.

ATOUT. DESTIN

La croisée des chemins est là. Resteras tu gémissante, comme une pauvre victime à l'orée de demain ?..



Le murmure, la litanie ne laisse trève, l'ombre te tourne autour, le pas effleuré, tu souffres la louve, l'animal libere le, l'Eplorée dans ses entrailles fera son deuil. Tapie, cachée, bien trop fragile, à l'abri.

Temps de la survie, de l'instinct, des Ténèbres. Le noir cache aussi la Lumière pour apres.

Brise ses chaines. TU ES. L'Eplorée a disparu, la bête est là...

Tu as peur mais elle est TOI.

SOIS.


Un chant grinçant, à herisser le poil, le sursaut ineluctable de sa race, dualité.

Temps de la Vengeance. Repais toi. Avide tu l'es...Oui...

L'esprit des bois, le chant des disparus l'entendras tu...Oui...



Un ricanement grinçant, une caresse d'outre tombe, la feuille tombe, voltige, le vent dans les branches. La vieille est là, te regardant à ton pilori, ta complaisance, attendant que tu t'eveilles. Son sourire est grimace, son regard te transperce, elle hantera tes nuits, tes sanglots, jusqu' au redressement.

Temps de l'Insoumise à la fatalité. La vision perdure.
Rufuzz
Le vent se lève… ça ne peut être que ça.

Et rien d’autre.

Ce ne sont pas des murmures glacés, ni dieu, ni diable, ni sorcière, ni fantôme.
Ni les invectives de la mort en personne.
Ce n’est que souffle de vent, la moiteur n’est que dans mon esprit, et la mort ne me visite.


Les sentiers oubliés de l'aube rouge...Souviens toi

Perte d’air.
Perte d’…HHH


- NON !

Rouge est la saison, le crépuscule. Le rouge au berceau de ton être. Comme tes lendemains....Oui...

Hurlement déchirant le silence des feuilles …

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRHHHHH

NON !


- Tais toi ! tais toi.

Mais la voix me brise. Comme les branches qui cèdes sous mes pas reculant.
Personne. Elle n’est pas là. En tous sens je regarde, je ne veux pas céder.
Rien, personne, silence, silence…


Pas là.

Alors… Il fait si froid, courant d’air. Je l’entends partout. Comme en dedans de moi. Résonne. Echo. Troublant la quiétude.

- Tais toi…tais toi.

Et le murmure… Le vent.
Tu fais pitié…


- NON


La croisée des chemins est là. Resteras tu gémissante, comme une pauvre victime à l'orée de demain ?...

Le vent…
Pitié…
Le vent…


- NON

Juste le vent.
Contre mon visage l’haleine fétide des morts et des temps trop vieux, trop vieux. Glacé comme une pierre tombale.
Et comment monte en moi la colère, poing levé dans mon ventre.
La rage. La vengeance. La vieille amie qui ne me laisse pas tomber
.

Serrée son mes dents qui saignent mes joues.
L’une me glace… L’une m’exhorte.
Serrée est mon âme pris dans un étau.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH

SILENCE !
FAIT SILENCE !


Folle. Je suis folle. Je parle aux vents et les fantômes me répondent.
La rage, La vengeance, la vielle amie qui ne nous laisse pas tomber


- Pourquoi Dieu ne vois je son visage !

Brise ses chaines. TU ES. L'Eplorée a disparu, la bête est là...

Tu as peur mais elle est TOI.


Ca te la coupe, hein. En toi ! C’est Moi. Nous sommes.

Si la peur me traverse, ma traversée sera la peur.
Exiles le cœur, sacre le sur l’autel de la haine.


Je regarde mes mains boueuses, et mon corps se relève. Un pied après l’autre. Je retrousse le nez.

Je suis. Juste le silence.
Nous sommes. Dénués, effacé.
Effacé les scrupules. Brisé les vassalités.
Noyées la conscience. Êtres à vif, à sang et à eau.
Evaporée l’humanité. Liés par une ère sauvage.
Je n’en veux pas. Honnit soient les faibles.


Et tes pas seront les miens. Marchons ensemble.

- HAROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOW

Résonne mon cri. Dans les oreilles de la peur. Echo.
Certainement dans les oreilles d’une vieille rancune. Echo.
Dans le cœur glacé des fjords, si près de la Seyne. Echo.
L’éveil d’un clan. Echo.
Rouge est la colère de Nestrecha. Echo.


Ellezar ! Ellezar !

в тенебрис !


Et d’éclater le rire sinistre.
Loin.
Profond.
Dans l’écart même de la liberté.


Ellezar ! Tu ne serais morte, ton sang serait sur mes mains.
Ellezar ! D’envers est dit le nom des morts par le miroir de l’âme !
Retourne à ton froid tombeau.


Un pavé dans l’océan des possibles.
Anonymous



Dans la Tourmente, l'endroit fourmille, grouille, mille yeux dans les ombres qui t'epient...
Comme ses feuilles en tourbillon, ballottées, il fait froid.
Debout...Voix murmurantes, suintantes du passage, mille lames qui te transpercent...
Le cri monte en puissance, c'est tant qui s'avance, se jouant du possible, des réalités.
A l'orée du desespoir toujours s'ouvrent les sentiers, ne vois tu pas cette main parcheminée tendue, cette silhouette voutée, lumière noire qui se tient comme lors elle lançait ses imprecations.
Les branches s'agitent, mille chuchotement de ses feuilles, elles se ne taisent, ricanantes, leur litanie est sans treve.
Il fait nuit, noir de plomb, l'aube pointe son carmin inondant une vallée encore lointaine à l'Est.
Flots incendiés qui se deversent sur les lendemains, les oiseaux sont muets dans les ramures balayées.
Tenus en respect par l'ambiance, comme avant...

Il eclate. Zebrure blafarde, faisant plaie vive au velour de l'obscur étrange, la percussion profonde d'un tronc gorgé de sève, ne sents tu pas que le ciel tremble, le roulement du tambour. Martellant.
N'entends tu pas les chants, l'hallali, la violence à peine contenue de l'entité, son pouvoir est grand...
Le nom répété comme une exhortation dans une bourrasque.


Razelle... ellezaR...

Comme lorsqu'elle invoquait en son miroir l'Esprit, forte de ses croyances, usant des supertitions, du savoir qui depassent les générations.
Jouet du vent, pantin des elements, déchainés.
Le mystère est entier.


Ne te retourne pas...Avance... oui...

Le frisson offert au rebond, d'un souffle sur ta nuque.
Elle est derriere toi, à te froler de l'aura, sur son sourire grimaçant, avec sa parure blanche dansant autour de son visage sans âge.
Ne te retourne pas, elle est dans ton ombre, au feu de son regard dans le fracas d'un eclair.
Apparition furtive, en jeux d'ombres et lumières, terrifiante par l'impromptu.
L'imagines tu....
La folie est l'air qui te malmène, comme les gorges rugissantes ouvertes sur l'autre monde.
Crachant leur souffle moribonds.


Mon tombeau est ouvert..Oui...
Ne reveille plus les morts...Oui...
Ils reposent...Oui...


L'Insolence revenue, source vive, faut il empoigner le stylet pour qu'enfin elle se revolte.
Le rire eclate, guttural et audible comme la foudre tombe et frappe de stupeur, avec ses sonorités de cavernes humides et sombres.
Roulant et charriant l'echo d'une prédiction...
Il rebondit, prend de l'ampleur, dans le creux de cet orage, le ciel pleure de prémonition, la boue diluée, le rire toujours inondant l'espace de son echo moqueur, victorieux, galvanisé par le répondant, le loup éveillé. L'avènement entamé, le flambeau passé, une déesse parmi tant d'autres, une chaine comme un autre, un espoir renaît, l'exutoire des rages.
La voix reprend, sifflante, rauque et la tessiture à raidir les echines.
Le poil qui se redresse et se hérisse est son credo...


ellezaR...al timov te eroved esselbiaf aL.

egar tiaf zellA.


Nouvel eclat blanc qui déchire le trouble entre chien et loup, l'haleine macabre retombe, agitant une dernière fois les bras ballants des arbres, un tronc fume transperçé, frappé deux fois, il gardera cicatrice à son ecorce. Marqué du sceau, d'une croix...
Le rouge se diffuse du ciel sur la terre, nouvellle ère, nouveau cycle, l'astre de nuit decline, eternel recommencement.
Dans les branches, interdits quelques bruissements d'ailes.
Ils fuient...

Ton terrain de chasse.

A tes pieds un crâne, poli, quelques ossements, le berger assoupi, devoré des lunes auparavant, surpris par les crocs, la faim tenaillante de ceux de ta race.
Posé comme un signe.
Sur la cour et l'alentour, la marée d'or vermillone répandue, teinte collée à chaque rue, chaque toit, une poisse fugitive.
Un jour neuf, un destin...
Mon Hurlant. Ton Hurlement.

L'as tu révé ou cauchemardé l'amie d'outre tombe venue te rappeler ?
N'y repondra que le silence et la certitude en moelle enracinée.

Temps de la curée avant l'apaisement.


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