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Mont Hurlant

Selene2rr
Des bruits de sabots butant contre les caillasses détournèrent son attention, une chevelure rouge flamboyait dans la lumière blafarde....Sélène sourit amusée de cette apparition et de ses taquineries...

Te voilà jolie rousse....Tu ne nous dérange point, nous venons d'arriver et Marlowe's à découvert un objet bien étrange...

Elle se tourna vers l'ange maquillé, fronçant le sourcil, scrutant comme elle le pouvait les formes dénudées de la statuette...

Une statuette à mon effigie ? Diantre....Je ne connaissais pas le Prophète sous ce jour-là !

Elle rit et suivit Marlowe's en direction de la Cour, s'arrêtant subitement, croyant avoir entendu quelqu'un s'adresser à eux...Ne voyant personne autour d'elle, ni ses compagnons réagir, elle regarda la lune déclinante et pensa...*Libertad...Liberté...unis et frères pour ce qu'il nous semble juste...*...Sélène reprit sa route, la Cour...il y a si longtemps....

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---fromFRSerment
D'un seul cri c'était arrivé. Un cri horrible, déchirant les cieux et l'astre lunaire pour le voir pleurer, sombrant derrière les nuages et cachant sa honte aux yeux de tous. De ce cri était né l'être qui parcourait alors les côteaux peu herbus et boueux d'un Mont Hurlant d'où le hurlement avait retenti. Ce cri, il laissa l'être chamboulé et c'est la main sur le coeur, crispée, qu'il monta la colline, s'affaissant à son sommet sans autre bruit que sa mince respiration.

De son visage blafard l'on ne remarquait que la finesse des traits. Eclairée par le ciel étoilé, la blancheur de sa peau semblait troublée d'un rayon immaculé qui transpercait de part en part sa translucidité lactée. Ses membres longs et effilés se rammenèrent tout contre lui, entourés de ses bras en un cocon presque de survie, sa cape diaphane s'effacant derrière l'être pour laisser entrevoir une longue rapière noire et sans vie.

Sombrevoix, Lourregard, ainsi le nommait-on cet être taciturne qui se tenait alors le nez en l'air, contemplant le firmament nuageux d'une nouvelle nuit, d'un cri. Quel était-il? Ca, il ne le savait. Sans cesse il le chercherait. C'était son serment, serment de sincérité fidèle et fidélité sincère, réciproque délétère qui lui coûtait sa raison. Une raison, celle de se diriger vers l'endroit du cri, pour connaître son origine. Pourquoi l'avait-il éveillé? Un cri de bête à l'agonie, un cri de peur de folie.

Ab imo Pectore.
J'en ai fait le serment, connaître ce cri, le comprendre à jamais.

Ab imo Pectore.
Je reconnais mes torts et cherche l'assouvissement d'une pensée.

Ab imo Pectore.
Je chercherai encore l'âme d'un hurlement d'agonie.

Ad Vitame Aeternam.
J'y laisserai surement ma vie.


Les bras élevés vers le ciel, l'être tenta de capter la chaleur lunaire qui ne lui offrit que fraîcheur nocturne et il resta penché sur ses genoux, réfléchissant, pensant à ce cri qui lui donna vie. Si seul, si solitaire. Son coeur s'étreignit doucement à son souvenir.

L'être soupira.
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- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRCryWolf
Je ne pleure pas toujours…
Et quand je ris ?
Te répercutes tu de milles éclat dans la nuits ?
Et quand d’une danse j’ondule…
Ondules tu d’un même pas, plein de vie ?
Quand viendra le jour de ma mort …
Mon cri sonnera le glas de la tienne ?
Nés de ses peurs et de sa rage je suis…
Quand j’ai vu le reflet de moi.
Quand sa haine menace ses amis.
J’ai brisé le miroir de mon âme
Et tu es né de ça ?
T’en délieras tu ?
T’en délivreras tu ?
Sais tu ce à quoi cette peur t’engages ?
Ton serment de mort …
O quel monstre ais-je encore crée…

Plein d’étonnement et de désespoir…Hurles dans la nuit ma propre peine…et le serment d’une vie de haine qui a débuté malgré moi…Bien malgré moi

Suis-je fou ?
Ou me situe je ?
D’où me viens je ?
Est-ce que je ?
JE ?

D’une haine je décolles…
Alors que d’une envolée…Elle me colle…Qui êtes vous fantôme de moi ? Seriez vous le bris de glace des sept ans de mon malheur ?
Un hôte ? une Reyne de ses bois ?
Peut être un songe…juste un rêve désolant…le matin se lève…Me reveillerais je sans cet émoi ? Sans moi ?

GRRRRRRRRRRR
Sortez de moi…
Laissez les moi…Laissez l’émoi ?
Haooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooowwwwwwwwwww

Le loup pleure encore…En son corps et s’éclores…
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Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRSerment
Cri du loup à l'agonie cherchant repère en sa folie, repaire d'un loup d'une tannière dont la présence se poursuit d'un hurlement à la lune. Dépit? Mépris? Désespoir d'une vie, d'une survie dans la mort et l'oubli. Mais le loup se plaint à la lune naissante, lui demande des comptes, toute sa grand honte haïe par le hurlement d'une nuit.

Question de l'existence. Pourquoi suis-je ce que je suis? Cela, Serment ne se l'est posée. Créé pour les autres d'un cri lointain, il est l'être de grâce déposée en une offrande éternelle à ses maîtres d'un soupir de décès, de desespoir vibrant.

Et d'une larme coulant d'un oeil mi fermé, le pleureur se créé, laisse son tragique destin s'accompagner d'un verbe plaintif, craint, et pourtant suppliant de sa raison d'être.

Un appel à la Reyne. Reyne de son coeur? De sa haine? D'un oubli détesté ou désiré? Cela Serment ne le savait. Recroquevillé en une position foetale, l'être aquilin et blafard se laissait porter par ce murmure d'un vent de pleurs qui lui apporta les larmes de sang déversées en son coeur.

Coup de poignard dans le ventre, ainsi replié, il s'affaissa sur le coté. Coup de poignard de ces paroles, de ces actes pressés par le verbe d'un vent lointain, pourtant si près. Son cri s'éleva enfin, sans comprendre encore, laissant chaque sens se voiler. L'être sans vie autre que celle de ses maîtres, de ses damnés, se laissa ainsi aller à la douce folie de l'abandon de lui même.

La Reyne avait été appelée. Répondrait-elle au loup mugissant d'un vent cinglant tel mille épées?

Douleur et caprice d'un destin croisé, en lequel se cache si peu de volupté,
Douleur et caprice d'une triste destinée, refusant tout à vie à l'être enchainé.
Pourquoi ce gouffre béant?
Pourquoi ce vide du néant?
Quel est cette sensation de douleur qui habite,
Qui tiraille un corps,
Qui le fait passer pour mort...
Tombant, sombrant en les affres d'un oubli détesté!

Toi qui attends, toi qui vibre à mes pensées, Toi qui connait l'intensité des sens, qui sait jouer de mon éternité...
Toi qui agite l'once d'une brise, maitrisant ta tempête malaimée,
Toi...

Pourquoi pleurer ainsi, tant de choses sont mal concues, détournées de leur but premier.
Et l'amour devient haine, et l'attirance devient dégout,
Pour chaque pensée, chaque peine, l'on obtient le bonheur jaloux!
De mes larmes de sang, découlant d'un coeur battant, s'effacant d'un hurlement, comprends tu la chamade d'accompagnement?
Pourquoi rester ainsi à terre, en une douleur délétère, alors que pour se nourrir, l'on n'hésite pas à tuer?
Quel est le but d'une existence si ce n'est de survivre attendant la mort, l'appelant en ses souhaits?

Pourquoi pleurer...
Pourquoi...


Son corps se détendant doucement, l'être s'allongea ainsi, le nez dans les étoiles, sanglotant au firmament stellaire. Toujours l'oreille tendue à ces désirs vibrants, il attendait la suite d'un évènement en lequel, ombre furtive et sans intérêt, il fut contraint docile, de se tenir caché, pleurant les loups hurlants, sans pouvoir cesser.

Pourquoi pleurer... plus de larmes. L'être en fit le serment.
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- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRCryWolf
Pourquoi pleurer ?
Pourquoi la pluie tombes t’elle ?
Pourquoi chaque matin les fleurs s’abreuvent de rosée….

L’eau lave des remords,
L’eau lave les visages coupables…
Elle inondes les visages des innocents perclus dans le mensonges d’un autre

Que l’eau s’écoule de se mont – hargne …
Qu’elle en fasse un mare - hais …

Si mes hurlements réveilleraient les morts…Pourquoi parlerais je à mon linceul ?
D’un louregard, pense tu amélioré…ou détruire se que j’ai semé ?

De ses mains ? De cette épée…Que ma lâcheté a taché de sang…Le sang d’une vengeance qui n’était même pas la mienne ? Si tu est l’image de ma culpabilité je t’accepte je ne vaut guère mieux que d’avaler ma folie…Que de la voir, de la composer avec la même fureur que la sienne…Puis ce que je ne l’ai pas faites mienne….

Alors que les pleurs lavent mon regard et inondent mon âme…mes mots sont le poison qui volette dans l’air en provoquant ma propre déchéance…
Chaque pleurs .

chaque larme que je verse ne le feront revenir…ni ma colère ni ma haine…ni même l’amour que je n’ai pu lui porter…
Je suis un être vain…Et pourtant je suis aimé.

Je porte une rage destructrice…Et pourtant l’on cherche ma compagnie…

Je suis terrifiant d’un mal que je contrôle a peine… Un mal que je porte et qui sera leur déveine…
Leurs confiances me tues...Petit a petit…Dans ma parodie de bonheur…

Que me veux tu donc …Que pense tu que je puisse t’apporter ? La mort ? Je souffre encore de la dernière mort que j’ai causé… Peut être la tienne me tuerais t’elle…

Veux tu ma vie ? Elle ne vaut rien pourtant et déja je la dois a quelqu'un d'autre... Je ne sais quelles sont les desseins du vent qui t'ont mené à moi.
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Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRSerment
Me parles-tu à moi sans même un cri?
Est-ce à présent ce murmure propice à tant de confidences, est ce maintenant ce coeur ouvert à la confiance?
Ce coeur pleurant larmes de sang, de sanglots sanglants et ruisselants de peines passées.
Qu'est-ce à dire de ces pleurs? Vengeance inassouvie assouvie par un loup, regard du loup par le biais de essais de la vie, hurlement d'un loup sous la voûte du ciel, couvert d'une honte masquée par les nuages amoncelés?

Qu'est-ce à dire de ces larmes? Echo maladroit de deux passés enfouis, enfuis dans les limbes d'un non-oubli effacé, refoulé mais d'un ressac nouveau s'attardant à nous hanter en une vie de mort. Pleurs séchés et larmes coagulés d'un sang sur le coeur défait. Qu'est-ce à dire, toi qui crie la lune?

Pourquoi expier d'un hurlement ses fautes lorsque l'on peut les sussurer?
Pourquoi tenter de trouver l'ombre quand la lumière réapparait?
Pourquoi s'être ainsi exposé au regard de tous? Cela je ne le sais, car de l'être de si peu que je suis, seul les sens comptent.

Toi le loup, tu connais les instincts, tu connais leurs desseins. Et sensibilité à fleur de peau, je retrouve ton chemin. Croisements des lignes du destin lorsque d'un cri nouveau je me retrouve sur le sentier de ta vie, de ta mort, croisement indicible de toute une destinée. Croisement de mon croisement, qui es-tu pour l'emprunter? A se croiser toujours, nous voilà rencontrés. Qu'est-ce à dire Loup? Je cherche des pleurs éternels.

Je cherche le miroir de l'âme,
Je cherche le renouveau, la rédemption d'une faute achevée. D'une pointe d'épée? Seulement d'une langue acérée. Pouvoir du verbe cherchant l'amitié, bafouant de haine toute une vie détestée. Ce n'est plus la mort que je cherche, elle m'a longtemps fuie. Ce n'est pas la vie que je cherche, elle m'est interdite.
Ce que je cherche en ce cri, c'est la survie.

Si la pluie tombe, c'est pour laver le sang.
Si les fleurs s'abreuvent de rosée d'un matin, c'est par le vent que les pleurs de la nature se sèchent doucement.
Ce que tu sèmes sera récolté, et je serai à tes côtés.


Se recroquevillant de nouveau, le dos tourné au vide, l'Être tenta dans la pénombre d'apercevoir le détenteur du cri lupin d'une vie affamée de mort, d'un décès suivie d'une survie de dépit sans accord. Fine mélodie funeste d'un destin malaimé, malaimant malmené lors d'une quête dépravée.

Son regard se leva , moitié vers la lune, moitié devant l'Être qu'il était. Ses mains rammenèrent ses genoux contre lui, sa poitrine battante d'un coeur, seule source de vie. Un coeur de secours, l'organe de survie qui jusqu'en ses temps résonnait de son propre cri. Celui d'une mort imminente ou de la vie d'éternel.

A quoi bon vivre ainsi damnés?
A quoi bon mourrir à présent?
Nous sommes les éternels indécis d'un gouffre béant. S'abandonner aux Abysses ou monter vers les cieux?

Tout devient notre choix pernicieux.
Je suis celle qui n'a fait qu'un choix. L'être du serment des pleurs...

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- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRLa Balafre
Voyant les deux autres partir, elle remonta sur son cheval, et suivi le cortège libertaire...
Le vent soufflait sur le Mont hurlant et la ville était splendide vue d'ici. Effaçant crasses et mauvais éléments la cour brillait sous la lune.
Elle avait hâte d'arriver et de montrer de quoi elle était capable, de quoi ils étaient capables! Libertad! Un mot unique au sens universel...
Labal ne savait pas vraiment ce qu'elle allait y trouver. La cour ne les avait certainement pas attendu pour tracer sa route et il faudrait certainement se battre pour lui redonner ses couleurs. Elle n'avait pas peur. Elle avait toujours combattu et continuerais ainsi tant que cela serait necessaire...

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La vie n'est pas simple, la mienne l'est encore moins...
---fromFRReyne de Sang

Goutte à goutte, le sang s’épanche de ses sentiments...



Pas de salut pour qui le verse...
Le sang ne doit couler que dans nos veines, dans nos cœurs et dans nos corps.

Béatitude d’une mort désirée? Qui croit en ce blasphème?
Quelle incongruité de l’être que de penser que le néant mène vers la liberté.
Le sang ne se fige-t-il pas lorsqu’on le libère?


Ironie de la beauté de l’âme, c’est quand elle souffre qu’elle resplendit.
Loin de la raison hypnotique qui nous voile le rêve, elle glisse et sombre dans les affres de la douleur.
Le sang n’y est pour rien, inutile alors qu’il coule, qu’il coule sur nos pieds à nous faire baisser les yeux... menant à la prière inutile et futile d’un rendez-vous manqué, celui de la survie...


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Reyne_X est ma vraie nature...
---fromFRReyne de Feu

Brûlons les loups...brûlons les peurs!!!

Feux de l’enfer ou feux de l’amour... les deux vous consumeront aussi sûrement!
Approchez-vous du feu, brûlez-vous donc les doigts, mais sachez que le jeu est dangereux...

Jouer avec le feu est un jeu d’enfants réservé aux grands...



Danse envoûtante des flammes, courbures s’allongeant en un venturi captivant et irrésistible... Agnosticisme ébranlé par de simples vapeurs incandescentes.
Formes éphémères, multiples et généreuses, elles offrent à qui veut croire tout ce que l’on veut y voir.
Miroir aux alouettes, promesses enfumées, chaleur rassurante et couleurs chaleureuses...
Le feu vous trompera, le feu étouffera...

Espoir...

L’être est fragile... mais le feu l’est aussi... un souffle, un simple souffle de vie suffit à le faire mourir...


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Reyne_X est ma vraie nature...
---fromFRCryWolf
Oui je te parle …Je chuchote des mots sans suite dans le vents.. .
Je suis ainsi fait. Comme le commun des mortels, je parle, j’inonde de mots, si chaque mots était une goutte d’eau, de la terre il n’y en aurais plus goutte.

Je ne sais si ce sont les tourments de mon âme qui t’ont mené sur ma route…Ou le tourment sans fin de mes veines paroles…

Mais tandis que nous parlons je sens ici une folie qui n’est pas la mienne …Un folie qui veut ma peau.
Serais tu ma rédemption être de mi-chair et de mi-temps ? Je ne reconnais ton odeur doucereuse… Peut être mes sens me confondent…malgré cela j’ai une confiance en toi qui n’est pas due a tes paroles…qui comme les miennes sont amenée à disparaître dans l’espace de l’absolu et de l’absurde.

Souffrons donc de concert…Survivons ou le vent nous porteras…De toutes manière il soulèvera nos poussières …Dans un temps bien incertain…Peux être même plus proche …Que le reste de ma vie.


Le loup se redresse quelques peu…

Il plonge son museau dans l’air sûr du mont… ses terminaisons nerveuses s’agitent…

Grrr…Grrrrrrrrrrr
Il se ramasse sur lui-même et ne comprends la nouvelle odeur qui rôdent…similaire, mais une ou deux ? Le fais de ne pas savoir l’inquiète …Ses poils se dressent….Ses larmes coulent toujours sur son visage …il est ainsi fait…

HaoooooooooooooooooooooooooWwwwwwwwwwww

Méfiance…Respect….Fascination…Appel des sens….Ses yeux se brouillent….Il les ferment ne se fiant plus qu’au parfum diaphane… Un parfum de sulfure….

Attention l’être de ma déraison…Peut être vient on …Je ressent un danger mais je ne peux bouger…Un femme ou deux pas très loin…Peut être est ce ta Rey ne de serment ? Peut être pourras tu me montrer se qu’elle cherche … Je sens devoir l’exaucé…

Vous êtes ma quête de rédemption…

HAOOOOOOOOOOWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWWW

Oui j’ai fait couler le sang… Oui je ne suis pas pur de pêcher…le sang a depuis longtemps lavé mon épée… La colère a aveuglé ma pitié… la rage a endormi ma piétée… Je suis un être de feu et de sang… Je ne craint ni l’un ni l’autre… Le seul être au monde que je craint….c’est Moi-même.

Grrrrrrrrr

Mais tu m’es inconnue…pourtant je sais que tu en es la Rey ne…À feu et à Sang…


Le loup tend donc sa main… La rédemption dans la brûlure ? Le loup toujours les yeux fermé garde son nez en l’air…Peut être reviendra la douceur du songe …La douleur du songe de folie dans laquelle il sait.

Pourquoi toi qui ne veux gaspillé une goutte de sang…Pourquoi veut tu me brûler…Ne préfèrerais tu pas me boire ?

Non je ne crois pas … Qu’attends tu de moi ?


Vous protègera du sommeil éternel…

Lourregard…s’il te plait …prend ma main que je sente ta complétude…
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Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
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Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRSerment
Ses larmes coulèrent sur ses joues. Être mi-humain, mi-sens se retrouvait exacerbé, à fleur de peau en une intense quête d'unseelie, être de seelie, il se retrouvait ainsi en un songe éveillé, douloureux et vibrant de larmes relachées lors d'un sanglot nouveau. Des tourments, il ne savait lesquels épancher, ce loup.
L'être aussi était perdu en sa quête d'un serment. Plus de pleurs, plus de questions sans réponse de mort ou de vie. Juste la survie.

Et d'une peur, d'une main tendue au péché, au blasphème des pensées, il l'invitait ainsi à se partager, scinder la douleur en deux, ajouter le peu de vie qui restait en leurs corps pour l'offrir, même un instant. Se rassurer, ou être sur, tout simplement, de la mort ou de la vie, de ses torts et délits. Si communs pourtant...
Cette main,
Une invitation,
Peut être la fin.
Et pourtant, avancant la sienne, légère et tremblante, réticente mais avenante, d'un paradoxe d'union elle déposa ses doigts au creux de sa paume. Créature effarouchée pourtant apprivoisée d'un serment fait, elle baissa le regard, cachant des larmes de sentir son trouble si proche.

A feu et à sang nous voici unis, par des liens de tristesse et de peur.
Torturés par le passé, sans rancoeur pourtant, juste prendre sur soi chaque acte déroulé, connaître ses penchants, pouvoir les accepter.

Sa main se serrant doucement autour de la sienne, la créature éthérée soupire longuement, expire un sentiment proche du dégout de soi, de la volupté. Tant d'actes assouvis par l'instinct, effacés de larmes de sang d'un coeur brisé. Et pourtant si présents, par l'esprit d'un loup qui n'acceptait les erreurs, la sauvagerie de l'Être et sa grande peur de se trouver ainsi entre vie et mort.

Je t'offre ma survie, d'un serment immortel. Je t'offre mon peu de vie, une chaleur d'âme et de corps à jamais tienne.
Serment d'une nuit crié à la lune, j'ai écouté le hurlement du loup à la brume.
L'ai-je compris? Je ne le sais. Mais depuis cet instant, mon coeur ne cesse de pleurer de larmes carmin d'une peine passée, d'une peur qui est sienne et dont je m'approprie méfaits et délits d'une âme en perdition.

Être sans âme, Être sans coeur, et pourtant toujours tant de douleur.
J'ai choisi la survie, je te donne la mienne. Le chemin le plus dur pour la rédemption. Car mettant face au monde chaque dégoût que tu inspires, chaque pensée que tu expires.
Je vis ainsi, acceptant mes fautes, refusant d'y faire face.
Survie.

Un destin peu aimé, une triste destinée, et pourtant la seule apportant félicité.
Survie.

Celle que tout le monde fuit, dont l'on se voile la face, conscient de son erreur de ne l'affronter, pourtant incapable de connaître la suite seul, esseulé. De connaître le fond d'une forme tant et tant repoussée.
Ensemble, peut on y arriver?
Je ne sais pas.. Qui le sait?

Tremblante, sa main se fit plus douce pourtant, plus caressante, tandis que ses yeux s'élevaient en ce regard lupin, lycante torturé d'une nuit sans fin, lui offrant son propre visage blafard à la lueur lunaire, consciente de son manque de beauté, elle était ainsi faite. Ainsi rencontra-t-elle le détenteur du cri. Celui qui savait son nom, lourregard, et qui d'un hurlement lui fit prêter serment d'espoir.
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---fromFRCryWolf
Le Loup avait une main de douleur dans la sienne…Il la fera sienne. Il en partagera la douleur, quoi qu’il en advienne. La solitude…Il l’avait conne et vaincue…
Le loup savait par cela qui était l’Etre lourregard…Né d’un cri…Répercuté sur se mont hargne.
Sa mains libre toucha sa joue remplie de larmes…La porta a ses lèvre en sentant l’amer, le sel et la douceur diffuse…regardant ses yeux dans la lueur blafarde transmettant son passé son présent et son avenir.

Il esperait que sa propre douleur ne le tuerai pas….Exalté dans un cri…Il continua a donc a lui serrer la main, lui transmettant par la même les raison qui poussait son cœur a continuer a battre.

L’amour…L’esprit de la meute…La protection des plus faibles…La rédemption…Ou son espoir…Le loup et son ambivalence… Sauvage est son âme...fidèle est son cœur.

Hoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooowwwwww

Toujours long et glacant son cri de désespoir…. Son cri d’espoir, son cri d’amour et de hargne.

Sa peur de lui-même….


Que faisons nous…

La question tomba comme un couperet.

Le loup ne savait que faire…


Te garderais je près te moi…Oui…
La lumière de l’aube ne nous sera pas fatal, toujours en est le serment…Amenuisera t’elle notre douleur ?
Peux tu me regarder parfois de loin ?
Je te transmettrai ma force.
Soyons plus fort que la nuit qui nous enveloppe de son manteau.
Soyons lumineux comme l’aube montante…rapide comme sa lumière…vif comme le ruisseau…Survivance…


Le loup posa alors ses lèvres sur son front pâle … Etrange image dans l’ombre.
Le feu du loup dans la glacière sagesse d’un serment de nuit.


N’ai crainte…jamais je ne t’abandonnerai…Dusse ais je en mourir.
Si mon cri t’as éveillé…Mon dernier râle te protègera toujours.
Car tel un ange dans la pénombre sur moi tu as étendu tes ailes gracieuses, prenant sans crainte la main tendue…Partageant ma douleur amertume, mes affres coupables, mes craintes hémophile…en dissipant ainsi le flots sanguins de mes mots veines…de mes maux déveines.
Dis moi se que je puis.
Pour toi je le ferais.


Le loup dans la clarté pâle de la lune avait compris que ses maux si douloureux, avaient trouvé un écho… Et dans son âme.

Et dans son cœur.
Ne sera plus jamais pareil.
Il n’était plus seul déjà, mais …le voila complété… Un maux pour une douleur. Une vie pour un mort.
Il était ainsi fait.
Ainsi il restera…Le risque pour les autres…Sa grande peur de voir ainsi la rage l’aveuglé, n’était dissipée...mais sublimée par cet Ange au Lourregard qui ne l’avait craint…Qui avait allongé sa confiance en sa main.
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Avril en a trente et trente septembre
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Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRSerment
La créature pencha son visage contre cette main, caressante d'une douleur s'apaisant, se partageant, pulsant d'une vie nouvelle, survie d'un instant, mais un instant durable, prolongé à l'infini d'un loup et de l'être. Douce caresse que rien ne blesse. Ses larmes coulent doucement, trouvent une gouttière les recueillant du bout des lèvres. Une bouche aimante, nouveau baiser sur son front. Troublé, l'être relève le visage, blafard de lune et blanc de peine, de joie d'être ainsi compris, d'avoir compris.

Sa main se lève vers son visage,
Ses doigts s'épanouissent sur sa joue,
Puis effleurent ses lèvres couvertes de ses larmes, écoutant chaque mot prononcé par le loup.

Que faire?
La garder près de lui...
Mourir l'un pour l'autre, survivre l'un à l'autre.
Promesse d'une nuit couverte des nuages de l'esprit, masquant les rayons du soleil par la lune jalouse de les conserver.
Pourtant un rayon les atteint, les envahit de lueurs fantasmogoriques et lugubres, troublées.

Tu n'es pas un être de haine,
Tu n'es pas un être du mal,
Tu n'es pas celui qui reprend les vies. Tu es juste l'instinct pur d'une nature sauvage.
Tu es peine,
Tu es l'être torturé d'esprit.

Je suis là, pour toi. Toujours près de toi. Main dans la main contre le vent lointain d'une agonie de vie. Courrant devant la mort, la laissant nous envelopper avant d'échapper à l'étreinte ultime.
Tu me transmets ta force, je te donne mon amour,
Tu m'appelles d'un cri, je suis à toi, toujours!

Pas d'haine, pas de mépris, juste compassion et envie de voir vivre, survivre l'être que nous sommes. L'être uni et retrouvé, enfin entier. L'être de beauté pure pourtant dédaigné, haï et méprisé. Nous serons seuls mais ensemble. Liés par la main, par l'esprit. Corps et âme je serai tien. Je serai tienne. Je suis l'être du serment. Celui et celle de fidélité, né de la douleur d'une nuit, d'un cri lupin aux astres malappris.


L'Être vint à lui, plus près. Ses bras en un carcan éternel autour du corps d'un loup peiné. Il ne l'abandonnerait pas.

Promesse à jamais réalisée. Et pourtant la créature se promettait de le protéger, de le consoler, ne jamais juger les actes d'un instinct de besoin. Ne jamais espérer la mort, ni la vie. Seulement être à ses côtés. Toujours croire en l'absence d'une douleur, exister.

Ses yeux blêmes dans les siens, sa main serrée en la sienne, début d'une union d'un serment aux yeux du ciel pleureur, sol lavé de larmes des Dieux rieurs ou sanglottant du divin sans pouvoir se retenir. Ironie des Grands ou Tendresse des géants, toujours cette Terre arrosée de peine. Et eux. Enlacés et unis. Soutenant et soutenus l'un par l'autre, l'un pour l'autre.

Jamais il ne l'abandonnerait, scellant son serment d'éternité.

Ce que tu puis pour moi.
Me laisser être à tes cotés.
Jusqu'à la mort, je te suivrai. Et avant toi, je mourrai, pour te protéger. Pour nous protéger d'une peine nouvelle.
Rédemption immortelle, me voici près de toi.
Je ne te quitte plus jusqu'au trépas.

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- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRReyne d'un songe

Songe à la nuit, aux cris, aux pleures...

Poussière d’amour qui bourre en pelote, grain d’espérance qui germe en fleur...

Mais plus rien n’est caché,
Tout est à présent dit.
D’un tourment passager,
D’un injuste mépris,
Le calme a emporté
La douleur loin d’ici,
Pour que veines voient couler,
Le fluide de la vie.


Mon chemin se termine à présent en haut du mont hurlant...


Amorphe morphie, trop lente Rédemption...
Mais tout arrive et tout est arrivé... enfin...

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Reyne_X est ma vraie nature...
---fromFRCryWolf
Le Loup était soudainement plus calme, la nuit laisse place au jour,…Comme quand la mer se balance tendrement après un embrun…ses geste étaient plus doux…moins passionnés…Restaient une douce mélancolie, un parfum d’infini.

Il se leva souplement, s’allongeant de toute sa taille comme pour s’étirer après un long sommeil, Regarde l’Être au lourregard, tendrement…Patiemment …et file à l’horizon…
Il revient très vite, portant en sa gueule un lapin, blanc est sa fourrure…

Survivance…

Sur se simple mot, Il s’en occupe, prépare un feu, dans le silence…les paroles sont inutile. Pendant que le repas cuit, la peau sèche sous le soleil radieux de se printemps de vie…Le printemps de sa vie.

Puis il s’approche de Lourregard, prends a nouveau ses mains dans les siennes…Il ressent a nouveau cette étrange douleur…mélange des siennes et des leurs…Pas de leurre ni de mensonge dans ces étreintes, juste une simplicité éternelle, une douceur sans fard.

Il regarde loin a travers du Mont…Les méandre juteux de la cour…la pestilence…les menus larcin…Les assassins…Les maraudeurs…Mais aussi les enfants, qui ne sont innocent qu’un laps de temps …L’étincelle prenant feu dans la décadence…

Il y a tant à faire.

Et pourtant, le loup le sait, il n’y a rien à faire.
Combat perdu d’avance…En ses lieux rien n’importait si ce n’était la colère…L’argent…Le pouvoir…l’oubli surtout…Le loup voyait l’oubli, en comprenait les vertus tentantes…Mensonge…L’oubli est le mensonge…Le refus de la vérité, L’inacceptation de sois…Tentant est le mensonge…Souvent douloureuse la vérité.


Oui, je suis sauvage, instinctif, tu as raison je ne suis pas mauvais.
Tu es l’ange qui me sauve du chaos de ma conscience.
Je veux tant faire pour toi...

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Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
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