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Mont Hurlant

---fromFRSerment
Le loup semblait apaisé alors que les premiers rayons d'un matin vinrent les frapper de plein fouet, réveillant en eux de primaires instincts. Depuis combien de temps n'avaient ils mangé? L'Être ne se souvenait plus. Depuis ce serment, il ne s'était nourri, et portant sa main à son ventre, il vit le loup s'enfuir.
Calmement, il s'assit dans l'herbe, laissant la rosée du matin pénétrer entre ses doigts écartés. Comme arrosé d'une vie nouvelle, il se laissa ainsi bercer par le matin. Pas ensoleillé, car jamais à la Cour l'on ne verrait un rayon digne de ce nom. Tout n'était que nuages et embruns, et pourtant en cet instant, le calme de son esprit était reflet d'un extérieur de survie.

Il va revenir...

Cette pensée, elle l'avait.
Anaphore éternelle, la Créature se la répétait ainsi, comme pour s'en convaincre.
Pourtant elle ne doutait pas de lui, de cet être qui comme l'être qu'il était, combattait ses douleurs, seul et sans aide, et les conservait en lui. Se laissant aller à l'abandon de l'âme et de l'esprit.

Le revoici. Son coeur qui s'était arrêté se mit à battre douloureusement. Il exaucait son souhait de survivance, ainsi le nourissait-il, être aimant d'une vie, s'occupant d'elle en un serment, réciproque celui-ci. La Créature liée à lui était désemparée, charmée, envoutée de voir comme la survie à ses côtés semblait si douce. De douleur à douceur, douleurs mêlées et échangées en une douceur complète et mutuelle...
Un lapin de toute blancheur. Allégorie même de la sauvagerie, qu'elle ne voyait ainsi, taché de sang. Preuve d'amour immortel de son serment, l'Être lui sourit.

Sa main s'abandonne à la sienne, il l'écoute tandis que la Sombrâme lui parle. Pas de paroles, mais de regards d'abord. Des yeux partant d'une cour déchirée, livrée à elle même en ces heures damnées. D'une cour immortelle, pourtant mortifiée, morbide en son coeur, pourrie en ses côtés. D'une cour d'un appel, pour eux deux. Rien n'était fait, tout à faire. Qu'y pourraient-ils?
L'Être ne le savait. Mais ils seraient ensemble. En son coeur c'est ce qui importait.

Tant à faire...

Echo de sa propre voix, de ses pensées premières. Sa main dans la sienne se posa sur son coeur, en écoutant les battements de douleur, de douceur en elle car la Survivance était son serment, leur serment à présent. Plus de peur de la vie. L'affronter, malgré le peu d'envie, mais l'envie de l'autre sans un sursis.
Tant faire pour l'autre, toujours se donner sans compter même parmis les immondices d'une Cour destructurée, parmis deux âmes, corps et esprits mélés en un mais torturés.

Nous sommes le serment l'un de l'autre. Si mortel et fragile aux yeux de tous, immortels de notre regard, éternels aux yeux des semblables.
Car sommes nous seuls? Je ne le sais pas. Je ne suis plus seule près de toi.

Si je suis un ange, mes ailes sont bien noires, coulant d'écarlate dans les rigoles carmins de la Cour. Et pourtant je suis là, à tes côtés, gravissant le Mont de Peine pour te le prêter, encore, ce serment de mon amour, de ma fidélité, de mon aliénation de douleur, de douceur pour toi à tout jamais.


Sa main libre se pose sur sa joue, frôlant sa peau blanche et douce en un souffle d'une bise matinale. Matin nouveau, si sombre, si lumineux à son regard.

Je suis l'être, je suis à toi, pour toi. Concu de tes pleurs, je reste près de toi, amante, amant, aimant, aimante, compagnon et compagne de toutes les peines et haines et joies sans douleur que tu trouveras.
Quel est l'être que j'aime?

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- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRCryWolf
Cette question le ramenait à sa première mélancolie…Cette question ouvrait le barrage de ses souvenir.
Quand ils se sont battu …La toute première fois … Quand il s’est approcher…Quand Je me suis réveillé…Peur, colère, mordre déchiqueté, déchiré, geindre, hurler grogner…Dévorés…sang…Mort…Fuite…

Aaaaaaaaaahooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooowwwwwwwwwwwwwwww
Le hurlement présent le ramena sur terre…Ne laissant qu’un sentiment de vide froid…Le néant le remplissait alors…Il s’accrocha a Lourregard.
Ses yeux dans celui de Pur-être le loup dit

Je suis celui qui a mordu.
Je suis celui qui a tué
Je suis celui qui a hurlé.
Je suis celui qui regrette…
Je suis celui qui expie…


Ses yeux montèrent vers le ciel…jusqu'à ce qu’il s’allonge de tout son long dans la mousse…Les yeux mis clos face à l’éblouissante lueur du soleil…

Qui sommes nous…frères ou sœurs peut être l’un et l’autres…Comme l’un ne peut sans l’autre…

Qui est tu ? Un battement de mon cœur qui s’est mué en hurlement…
Tu es trop pur pour être le reflet de mon âme…Peut être la lune …
Je me sens chez moi près de toi et pourtant j’en suis loin…


Les yeux du loup se brouillèrent de larmes…Ainsi était il fait.

Mon ange tu a choisi un bien étrange protégé.
J’ai presque l’impression de me regarder dans le lac sous le reflet de la lune…J’y apercevrais à coup sur ton visage …

Les yeux mi-clos le loup s’étonna de la couleur pâle de lourregard…Ses yeux si intense toujours à l’affût du siens…

Racontes moi ta naissance…Est tu tombé du ciel, comme une étoile…Tombétoile ? Sorti de la terre comme une fleur ? … Dis moi comment un être si pur peut exister ...
_________________
Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRSerment
Tombétoile, mais d'une étoile éteinte.
Être pur... Non. Ne dis pas cela. Tu es mon Cri du Coeur, l'Hurlement de l'Âme, qui en un souffle de peine m'a ammené en ce monde. Tombée des nuées mais pas celles des anges. Celles d'un paradis déchu, caché.


S'allongeant à ses côtés, déposant doucement sa tête contre lui, son visage blotti contre le sien, l'Être l'écoute, écoute chaque murmure, chaque cri.
Ainsi est l'incompris, telle est l'incompréhension. Le loup est un être, comme lui. Ils se comprennent, se complètent, se retrouvent enfin, se trouvent après une recherche inconsciente.
Sa main se dresse jusqu'à lui, caresse son visage sans brusquerie, détournant son regard jusqu'au sien, cillant.
Il était effrayé, apaisé. Paradoxe vivant d'une survie engagé.

Il était le loup, la créature appelée.
Il l'appelait l'ange, protecteur de sa destinée.
Et d'une même âme ils se confondaient, dans le miroir de l'autre, ils se reconnaissaient.
"Mon reflet" Voilà ce que pensait l'Être et à cette évocation, Sombrâme lui dévoila ce même sentiment, brouillant ses yeux de larmes qu'il vit naître en les siens.
La créature murmura, tout contre son destin, "ne pleure pas, ne pleure plus", tandis que l'être lui parlait, lui demandait ses origines. Qui était-il?

D'un murmure il lui avoua, d'un sussurement il lui annonca sa venue, son but discret et vibrant, sa quête inassouvie pourtant passionée qui le conduisait à être à ses cotés.

Je suis l'Être te consolant. Je suis celui qui vint à toi d'un hurlement.
D'où suis je né? D'un désir, d'un serment, celui de ne plus te voir ainsi, torturé, indécis, celui que l'on craint et méprise.
Je ne suis pas l'Être pur, mais tout ce peu de pureté, alors je te le donnerai.
Je ne suis pas tombé d'une étoile, et pourtant je suis ici, à tes côtés. Bouclier d'une vie, d'une survie. Je serais celui, celle, sur lelaquelle rebondira chaque pensée contre toi.

Je veux être à tes côtés, frère et soeur, amant aimé, amour brisé puis reconstruit, sans un bruit au gré d'un vent léger porteur du murmure d'une fin de vie empéchée par ma présence délétère de cette pensée.
Reste, reste à mes côtés.
Je reste près de toi, à tout jamais.
Ainsi en ai-je fait le serment. Immortelle vérité dont je ne veux me défaire. Laisse moi être poursuivant d'une survivance éternelle. A tes cotés.

Ensemble. Plus jamais seuls. Ainsi suis je né.
Je cherche l'âme soeur, l'inconsolé. Serait-ce toi? Je le sais. Ce cri ne m'a pas effrayé, ne m'effraiera jamais. Tu es l'être d'une bonté. Incompris par tant que te voilà doutant de ton propre passé. A quoi bon remuer les fleuves de larmes versées en un roulis méandreux de peines cumulées?
A quoi bon revenir sur ces drames qui n'en sont à mes yeux, qui ne sont qu'instincts assouvis sans autre pensée?

A quoi bon? ...

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- Te protéger, je le ferai, car j'en ai fait le Serment -
---fromFRCryWolf
A quoi bon….
Ses pensée nageait loin de la …
Les visages se profilaient…
M’attendent ils ?

Un regard bleu de glace…Le feu dans la glace.
Il se souvenait…
Le sourire de son amie…Le rire en éclat.
Il se souvenait
L’amour…Ce qu’avait fait l’amour…
Il se souvenait
L'esprit de la meute...les siens.FAMILLE
Il se souvenait

Le loup alors désespéré s’adressait au ciel.

Qu’est ce que je sacrifie…
Ma vie ? Mon Amour ? Mon âme ?
Qu’est ce que je sacrifie ?


Sa plainte grave s'éclata contre les vents...Un nouveau hurlement...la conscience ...Le désespoir
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Avril en a trente et trente septembre
trente jours en juin et trente en novembre
Et trente et un le reste est fors le Second
Douze mois à pluie, à neige, à beau rayon
Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRSerment
Tourmentes...
Il n'arrivait à s'apaiser et malgré ce serment, le cri du loup se déversait toujours plein d'une peine, d'un désespoir lancinant tandis qu'il hurlait encore et encore son dilemne farouche.
L'Être vint tout contre lui, l'enlacant comme il le pouvait, tentant de modérer les larmes revenantes d'un passé si proche.

Puis d'un murmure étouffé, sa main sur la joue d'une survivance douloureuse, la créature lui répondit.
Ce n'était pas une voix du ciel... Mais la sienne. Tant pis.

Pourquoi penser sacrifier? N'y penses pas.
Amour? Vie? Âme?
L'amour a été sacrifié et le sera encore. C'est l'inconstant, l'infidèle, celui qui ne connaît la limite d'un tourment, qui s'acharne sur lui jusqu'à trouver coeur fidèle, qui vient l'effacer sans même un hurlement.

La vie? Déjà sacrifiée tant de fois. Ne vivons plus, nous savons ce que vivre signifie: mourir et s'apeurer d'une mort menée par tout les péchés, toutes nos actions réputées si haineuses et délètères alors qu'elles ne sont qu'instincts de la nature, preuve d'un grand mystère.

L'âme? Elle accompagne la vie. Et d'une survie nous sommes maudits, comblés. Pourquoi chercher l'âme puisqu'on nous la refuse? Nous ne la mériterions pas? Est-elle déjà sacrifiée? Regarde comme la sauvagerie est vue telle une âme manquante, errante. L'âme est sacrifiée aux yeux du monde. Mais pas aux miens.

Pour l'amour, je te donne le mien. Entier, sincère, fidèle à jamais. Plus jamais de larme, seulement un sourire, même attristé. Celui de la paix retrouvée. Par ce serment, je le promets.

Le peu de vie qui me reste, je le fais tien. Survivance finale d'un calvaire d'une vie, ma vie n'est que souffrance, douleur et mépris. Mais ce qu'il en reste est à toi. Par ce serment, je l'ai juré.

Quant à l'âme. Si faible concept, presque une chimère, je lie la tienne à la mienne. D'un lien solide et immuable qui te protégera des affres du mépris, de l'oubli. Par ce serment, je le ferais ainsi.

Mais ne pleure plus...
Fais ce que commande ton instinct. Je te suivrai toujours, quoique tu entreprennes, je serais à tes côtés. Plus jamais seul, à tout jamais. Je resterai près de toi en ces peines, comme en ces joies lors de notre survie.
Le jour se lève, l'horizon est troublante. Je suis troublée...
Partons. Emmène moi vers ton destin. La route sera moins longue à deux. Emmène-moi auprès de toi...


Se blottissant au plus près de lui, tremblant d'une peur incontrôlée, l'être connaissait son destin. N'en disait mot, mais son choix était fait. Partout où le loup irait, il l'accompagnerait, le couvrirait de sa survie du mieux qu'il le pourrait...

Jusqu'à la mort.
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---fromFRCryWolf
Le loup avait su qu’il était vain de s’adressé au ciel…Alors qu’un ange était près de lui..Mais il savait que cette route pouvait être la dernière…Et il avait conscience de se qu’il abandonnait derière lui pour poursuivre son chemin de croix…

Rédemption….

Allons y donc…
Trouvons un idéal et fions nous en
Je sais qu’ils m’attendent…Ils attendront encore.
Je ne peux pas retourné à eux ainsi.
Je vais avec toi à la rencontre de nos destins…


Le museau en l’air…Le loup respira …

Oui l’air est vicié et malade…Oui il y a quelque chose de malsain…Oui ils nous faudra partir …Mais pas très loin.

Voyons se qu’on peut apporter par l’instinct et la survie.
Voyons si l’on peut sortir quelques êtres de la haine…Nous trouverons.
Je suis déchiré parce que l’autre en moi veut regagnés les siens…
Mais il y a tant à faire.
Je pressens le destin funeste qui nous accompagne ou que nous allions…
Mais allons-y.

Nombreux sont les amis de la liberté…
Trouvons les … Protégeons les … Ils sont l’avenir…L’avenir cachés dans le présent…

Que penses tu de cette quête mon Ange ?


En parlant, il tanna la peau du lapin…frappant et frottant…Il aurais fallu des jours de plus ...ils ne les avaient pas…Ainsi il troua les cotés…y passa une ficelle de corde…Une mitaine, bien rustre…Mais chaude…

Tiens mon Ange…Tiens toi au chaud.
Sourire du loup, ses yeux verts dilatés…Le soleil chutait à nouveau

Trouvons les.
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Douze fois commère lune se fait gros ballon
---fromFRCryWolf
Le loup n’en pouvait plus d’attendre…Il se devait libre, il n’en pouvait plus de toute ses chaînes, de se rendre a chaque pas coupable de se qu’il était. Plus d’explication, plus de peine, plus de haine de hargne ou de colère…Quelque temps, peut être pour toujours…Survivre.
Il court à l’arbre….cet arbre qui lui en apprenait tant. Lui qui avait voulut une famille…Lui qui en avait trouvé une…Ils les aimaient tous, et même s’ils en doutaient, le loup se devait se départ.

HAROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOW

HHAOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOW
fit il vers les arbres, hurlant a plein poumon sa gueule tournée vers le crépuscule, dans un prémisse d’Ode à la lune.

Il ne pensait plus a rien, juste à courir, filé…Vers ailleurs.

Il est temps de survivre
Il est temps de vivre
Un jour après l’autre
Ne songer qu’à l’instant
Cet instant.
Ici.
Maintenant.



A petite foulée il part ne sachant s’il est suivit…L’espérant.

Long

Loin

Longtemps, courir...

Courir jusqu’au bout sans s’arrêter …Sans penser

Courir pour courir, chasser pour manger, juste…maintenant…Demain n’a pas d’importance.

Etre libre sans y penser, y penser c’est déjà s’y enchaîner.
Parcourir le monde sans même y songer.
Partager l’amour et la nourriture, juste une fois … Pour Toujours.

Il regarde la lune qui semble toujours brillé plus et plus fort sur le mont. Comme si la nuit avait pris le parti d’être ici, et non ailleurs, plus belle et lumineuse dans se coté sombre.
Toujours il porte au loup cette envie irrépressible de secouer tout se petit monde grouillant, d’un cri, juste un cri…Un cri qui veut dire liberté.

La dame est partie, elle n’en voulait plus, la femme reste, ici avec le loup et l’ange... Pardonnez lui. Ou pas. C’est l’instinct qui guide ses pas. Toujours il l’écoute, elle fait partie de lui, elle aime, il guide…Survie, sans artifice, ils s’accepte enfin l’un l’autre…Il a enfin pris se qu’il voulait de la vie.

[b]HAROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOWWWWWWWWWW

Que pourrait il y avoir de mieux en se monde, que la voûte étoilée, un tapis d’herbe moelleuse et un ange contre son flanc ?

Le loup est heureux aujourd’hui…Calembredaine aussi.

Ensemble.

Libre d’aimer
Libre de partir…
Libre de survivre…


Juste pour la beauté du moment, sentir son cœur battre si vite et s’en régaler…

Prendre chaque instant comme il vient. S’émerveillé de se que le monde nous apporte.

D’amour et d’eau fraîche….

Au revoir...

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---fromFRmara.des.acoma
Le sentier bien tracé aurait pu sentir la noisette si ce n’étaient les remugles déjà si proches de la cour.

Sueur et crasse, épluchures rongées de moisissures en eau croupie et déjections en tous genre. Même dans les meilleures parties de la cour, le fond de l’air en était investi.

Il restait un pan de butte à descendre et elle serait vraiment toute proche avec son entrelacs de masures bien serrées crevé de places grouillantes où toutes affaires se pouvaient traiter, paiement cash en bon or assuré au mieux, au pire un poignard planté au volte face du dos.

Elle en était partie depuis une éternité semblait il. Une envie de s’y replonger jusqu’au cou et de s’y noyer mitigée d’un voeu informulé abandonné au dais d’un feuillage en Alençon sous les yeux d’un bel Archer.


Je retournerai chaque foutue pierre de cette satané cour Sélène et si c’est ici que tu as choisi d’aller te... RE SOUR CER quoique l’idée soudain lui semblait fort peu plausible, ou alors une subtilité cachée dans le choix du mot lui échappait totalement, je saurai te débusquer ou bien trouver des indices... quelque chose.
Il suffira d’un signe...

_________________
Truffian
Le mince croissant d'une lune ascendante tache le velours du ciel, quelques cailloux roulent sous les sabots ferrés, troublant le silence de la nuit, un cavalier gravit les pentes du mont hurlant. Le pommeau de son épée dépasse à son épaule gauche, accrochant de sa sculpture impie et sensuelle la fugitive lumière des étoiles, le reste de sa silhouette se confond aux ombres et à l'obscurité, enveloppée dans une cape noire, posée sur bure noire, cachant une armure de mailles noires. De même couleur ses gants de cuirs épais, sertis d'argent aux jointures, de même couleur ses lourdes bottes, martelées d'argents de talons et de pointes.

Parvenu au faîte de la colline, la monture s'immobilise, piaffant doucement, au loin s'étends Paris et la Cour. Ainsi se tient Azazel l'Encapuchonné, Prince Démon de la Luxure, maistre en son domaine, en retour de guerre.

Il démonte d'un saut léger, débarrassant son destrier de la sellerie, des fontes, posant avec précautions un luth de bel ouvrage. Laissant l'animal paître librement, le fourrage desséché des hauteurs, il rassemble rapidement bois sec en un foyer de pierres rondes, les flammes montent, vives et claires, grignotant en de petits craquements le combustible offert à leur appétit.

La Luxure tire de ses fontes un demi pain, un fromage de chèvre affinés à coeur, une jatte de miel, quelques brins de menthe et de basilic cueillis sur les chemins. Pour gage de la qualité de leurs produits, Azazel a épargné les femmes de la famille paysanne.

S'adossant à sa selle avec un soupir de contentement, le Prince Démon tire un long poignard de la tige de sa botte, tranche au fil de minces tartines, fromage, miel, herbes aromatiques, les laissent tendrement dorer et grésiller à la braise. En humant l'odeur avec un frisson, il abaisse sa capuche, retire son masque, ôte ses gants, mettant parcelle de peau blanche, parcourue de veines bleues palpitantes, à la douceur des flammes.

Sous les étoiles froides de son bivouac, Azazel laisse remonter à lui les souvenirs de Béziers. Lors il quitta ses trois passions.

Une blondeur chantante et piquante de rimes tout d'abord, lui laissant à l'oreille l'épigraphe d'une déclaration poétique. Décryptant au mieux sa mémoire, souvenance de vers un rien présomptueux, rien de moins qu'une offre d'emploi, il en sourit encore d'aise.

Il est Gardien des désirs, et certes pas des poésies, fut-ce celles de la révolte et du pamphlet, toutefois, l'invitation est reçue, et, entrelacé au sein du silence moqueur, la proposition d'un mariage des sens pourrait lui convenir, à son heure. Un roncier, délicat mélange de fleurs blanches et d'épines piquantes cette Wiatt...

D'un geste délicat, il cueille les tartines chaudes et fondantes, prends le temps de les déguster, observant alentour la nuit paisible et calme, ici, dans ses hauteurs désertiques, la tranquillité est sa seule compagne, délassant ses épaules du fardeau des péchés humains.

Le repas finit, il s'en pourléche les doigts d'une langue taquine et gourmande. Décachette un flacon de vin résineux, s'en sert une coupe d'or et de verre vénitien, avant d'attraper le luth, effleurant les cordes de l'instrument, ravivant la voix d'Agagamemnon par la sonorité musicale.

Une belle rencontre, entre cloches et enfers, le seul être encore vivant ayant miré son visage. Ayant dévoilé une part de sa nature profonde, l'une de ses natures, enfouie. Ils se retrouveront, le gage en fait foi, une part d'ombre les lies. Croiser la Luxure n'est jamais anodin, et le temps viendra...

Il repose le luth, dégaine son épée dans un sifflement huilé, sors de sa bure une pierre à aiguisée, entreprends d'en parcourir le fil male et femelle en glissement coulant, rythme immémorial des guerriers au repos, dans l'attente des prochaines batailles. Il y en a toujours une, jusqu'a la dernière. Suit alors le repos des tumulus, le sommeil des squelettes, l'eau noire du Léthé.

Les braises luisent doucement, captant ses pupilles couleurs glacier, se mêlant au chant hypnotique de la pierre sur le métal. Les braises palpitent doucement, rubis dessinant un labyrinthe de chaleur, rappelant les vagues sauvages d'une chevelure indomptée.

Cueillir la Luxure par surprise, tour de force accomplie par une âme double, violence et abandon mêlés, presque une prophétie, de celle à l'origine de la chute de maints royaumes oubliés, n'en reste que la poussière, le vent et les légendes. Le désir a presque une fragrance d'effrayeur, répandant son parfum suave, mortifère, langoureux et sensuel à la salive et langue du Prince Démon.

Un dernier parcours sur le tranchant, imperceptible, fait pour offrir la mort en surprise, avant d'assurer l'épée à ses cotés. Azazel s'allonge, blottis dans sa cape, les yeux tournés vers les cieux, les pensées vers les enfers, Un Prince Démon s'endort en contemplant la lune montante, au loin une louve hurle, attendant une lune pleine, peut-être...
---fromFRAsmodée l'Encapuchonné
De fines demi lunes incisent la terre au pas lourd du cheval. Son cavalier porte capuche largement baissée et de ce fait on ne sait qui de la fratrie démone s’approche ainsi d’Azazel qui repose près d’un feu presque éteint.

Un être massif dont la bure cache laborieusement les terribles contours descend d’un cheval éreinté par une course longue et rude, reproduisant sans le savoir à l’identique les gestes de son frère, débarrassant sa monture d’un harnachement blessant.

Encore un rien de chaleur attiédit le pourtour du cercle de pierre où Asmodée s’agenouille, car c’est lui, le Prince Démon de la Gourmandise, revenu du sud, un appétit féroce le taraudant que rien n’a su combler.

Bien sur les hommes ont succombés à leurs noirs penchants, bien sur il vient toujours un moment où l’on cesse de tenir le compte des âmes s’échappant de corps évidés, damnation orchestrée de main de maistre. L’armée des ténèbres a honoré sa déesse par maints fleuves de sang et ses frères ont accompli ce pour quoi ils étaient venus, tous libérant leur essence propre en un dessein de sombres couleurs, mais pas lui.
Rien ne le satisfait jamais. Une telle exigence. Un tel appétit.

Il revigore le feu blêmissant de quelques souches sèches qui s’embrasent trop facilement, sans chaleur. Azazel, son frère, n’a pas même levé une paupière. La lune sculpte une eau-forte en profondeur sur son visage. Quel pouvoir dans ces ciselures d’ombres et de lumières.


Luxure... mon prince, qu’en est-il de ta propre faim ?

il n’entend pas et cela n’a aucune importance. Asmodée décapite un lapereau audacieux et fait rôtir le trop petit corps sur une badine de bois lisse, détachant quelques larges bouchées de chair maigre, insuffisante, mais grésillante, se brûlant les lèvres. Les os sont fins et craquent, agaçant ses gencives.

Cette équipée lui laisse un sale goût de brouet alors que d’oies grasses il auraient du se gaver.


les hommes sont des lapereaux, une faible carcasse qu’entoure une chair défaillante et ils finissent consumés comme ce chétif animal.

Un autre regard se pose sur la Cour, cherchant le début de la Rue Saint-Martin, puis fermant les yeux, le Prince Asmodée, assis, son énorme masse hérissée de bon fer posée sur ses cuisses, s’endort à son tour, serrant les pans de sa bure autour de son grand corps.
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La Faim Justifie Les Moyens.
---fromFRLucifer l'Encapuchonné
Lucifer était couché sur sa monture...Il gravissait le mont...D'un long soupir démesuré. Evaporée fumeuse... Il chuchotait à l'oreille de son cheval; Sylphael, qu'il avait retrouvé aux abord de Bézier, broutant une verdure humide. Il eut été décu, de ne plus le monté...Il percevait un léger fumet... Etrange, apparement ses frères avait décidés de passé la nuit ici. Il mis pieds léger à terre. L'herbe ici serait encore bonne... Renversa un peu d'eau dans sa main, que son cheval bu goûluemment. Avec une claque séant, le cheval parti dîner ailleurs.

Il rembourra sa pipe, en silence. Le genre de Silence qu'il goûtait en connaisseur. Les étoiles brillaient faiblement, la lune dévoilait un fin croissant... Les oiseaux fatiguer s'étaient tu depuis longtemps...Seul certain bruit de feuillages... Et le crépitement de sa pipes dans l'air du soir, il avait légerement relevé son masque, Lucifer était pâle. Sa bure descendait a moitié sur ses yeux, Accroché à sa bure, se trouvait l'une de ses petites gourdes, si précieuse...par son contenu. Il en bu avec parcimonie, un regard en coin vers Asmodée, qui ronflait a présent comme un sonneur...Alors que le silence était d'or...

Il était adossé contre une pierre... Il se redressa quelques peu en sentant les divers relief... Il eut un sourire en coin en se poltonnant contre, s'enveloppant plus serré dans sa bure... Ses bottes montaient haut.

S...un ...hum...
Sur la pierre y a écrit:
"si un jour quelqu'un est en colère"

Ca c'est profond... une Ode a Léviathan...

Sur la pierre y a écrit:
"hurlera au ciel sa haine...."


Nouveau rembourrage de pipe. "pourquoi faire ?" il tripote a nouveau la pierre, lisant de la main, du bout des doigts.

Sur la pierre y a écrit:
"peut être d'ici il t'entendra"


Quelle idée... comme...Si...IL....lui là...En avait quelques choses...à ...Faire... il rit contre le ciel. Sortant sa harpe, la pincant légèrement, froidement.

Sers plutôt tes machoires...
La délivrance est illusoire
Et si viens le moindre doute
Tranche se qui passe ta route.


Mais se n'est pas fini. Ses doigt courent à nouveau, sur le froid graniteux. Il fonce les sourcils. Qu'est ce donc que de vouloir sans cesses faire du bruit.

Sers donc tes machoires
Arrêtes de balancer l'encensoir
Profite et ferme là
Car rien ne dure ici bas.


Sur ses paroles qui resterons du vent, Lucifer fume, s'endormant tandis que le soleil, pointait à l'horizon.
_________________


Vos faiblesses sont mes forces.
---fromFRUsurpateur l'Encapuchonné
Lui, grand et magistral prince encapuchonne surplombe le monde. Les faibles humains grouillent ci bas. De vulgaires mites. Le passé est oublie. Quelques heures ont suffit. Il sait. Jamais il ne pourra redevenir homme. Il etait si faible lorsqu il avait des defauts.

Parfait. Desormais. Il l est. Pour toujours. La petitesse de l ame à laisse place à la grandeur d’esprit. L’homme est risible. Minable. Fragile. Il cesse de les observer. Ils ne meritent pas meme d’etre caresses de son regard. Il bourre sa pipe, achetee pour l’occasion. L’allume maladroitement. Et ferme les yeux. Béatitude. Il se tient droit, comme l’original. L’imite, a la perfection. Le pense, du moins.

Il s egare au milieu de ce nuage opaque qui pousse au fil des expirations. S etouffe violement. Manque de se décoller un poumon. Etre prince s apprendrait il donc. Il n a qu un jour. Faudra faire vite.

Être encapuchonné, c est vraiment la grosse boulasse..., qu il pense tout à coup.

Que faire, ou aller. Il ne le sait. Si, finalement. Il a trouvé. Quel meilleur endroit que chez lui. Il ne se rappelle plus comment c est. Normal. Il n y est jamais alle. Tenter le coup. Pourquoi pas. Il rit sous son masque.

Il tire sur sa bure d’un geste ample. Celle-ci s envole. Qu il est beau. Magnifique. Il n’en croit pas ses yeux.

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Le vide dans ses posts est grand. Le vide a de la chance. Le vide côtoie ses mots.
Rufuzz
Souffle le vent…
Le vent d’hiver…
Quatre saisons v’la la froide
Quatre saisons dans mon cœur…
V’la le vent d’hiver….

Vive le vent vive le vent….


Les comptines tournent dans la tête de la louve, qui voit le soleil décliner en faveur de la lune.

Vive le vent…. D’hiver !

La dernière fois que ses pattes avaient foulés le sol caillouteux et boueux du mont, la fuite était de rigueur… Partir avec un ange, vivre d’amour et d’eau fraîche…Mais les différences vous prennent à la gorge, comme les crocs du loup en colère.

Chaque fois qu’elle était venue elle avait trouvé quelque chose. La première fois, le mont. La lune était haute, aussi haute que se soir. Elle avait courut gravissant la pente, à l’aube d’un automne vaillant, scintillant de tous ses rouges. Glissant, sur les feuilles mortes, souriant pauvrement, avec pour seul ami une épée… Avec pour seul ami l’espoir…

Etre moins seule…
Les feuilles sont tombées…
Vive le vent…


Hurle au ciel ta haine…

A hurlé basculée de toute sa féminité à la renverse, hurlant la vie… Elle aurait hurlé jusqu’à la mort… Mais ce ne fût pas utile… L’esprit de la meute l’a entendue… LE cœur de la meute.
Quatre saisons encore passées… Souffle dérouté, question en suspens. Peur au ventre, amour à protéger, maison…


Et la neige de son blanc manteau
Glace la terre à cœur…
Vive le vent….


Table rase ? Pourquoi foulé encore ce lieu maudit ? Pourquoi hurler encore à cet endroit si tous les deuils sont clos, si l’espoir est revenu, pourquoi hurler encore ici ? L’épée avait pris le sang…Pas le loup. Son humanité était préservée…Alors pourquoi ?

Le vert est revenu…
La renaissance, douceur tiède…
Vive le vent.…


Peut être, comme le printemps arrivé, pensait elle renaître dans les yeux aimés.
Peut être… Voulait elle juste… Vivre sans cette haine qui lui étreignait le cœur, qui lui rongeait l’âme, comme le loup ronge l’os… Elle avait vu la vengeance, elle serait la vengeance… Et l’ange… Et l’ange Vient. Et l’ange Repart.

Courir pieds nus
L’herbe jaune chatouille…
Et vive le vent… Quand il vient.


Une année et quatre saison, et a nouveau… On prend la même et on recommence.
Toujours.

Vive le vent… Vive le vent…
Vive le vent d’hiver.


Elle a gravit la côte… Encore pleurer au ciel, mais qu’y peut il ?
Tant de chose, tant de mort, tant de vies dissoute dans un esprit presque malade, tandis que ses genoux ploient ses mains étreignent la pierre, une rage unique, qui la partage en deux toujours… L’étoffe blanche souillée de rouge, se tend, basculant de toute sa féminité à la renverse encore…Hurlant à la mort…. la pureté massacrée… L’innocence dépravée. La neige tombe, recouvre le rouge. Recouvre le blanc.

Et la neige de son blanc manteau
Glace la terre à cœur…
Vive le vent…. Vive le vent…
Vive le vent d’hiver.


Ses pupilles dilatées fixent la rondeur rougeoyante de cette pleine lune sanglante. Elle ne bouge plus d’un cil. Même quand une ombre passe, l’amputant dans sa rondeur de fruit mur. Jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un cercle… Masque le centre, l’ampli de noirceur. Abasourdie est le mot. Combien de temps observe t’elle ? Tournant à son rythme sans s’en apercevoir ? Les épaules descendant le corps dans un axe d’observation, dans une posture peut naturelle en soit. Ni froid ni faim ni colère. Le soleil recouvre la lune, et cette splendeur prophétique la laisse dans une pantelante frénésie. Dans le paroxysme de son délire lycanthrope, elle hurle au ciel. Ni lupin ni humain, le cri étrange sonnent comme l’aurait fait le dernier, et sa voix semble s’y briser. Haletante elle regarde le soleil s’en aller… Le vent se soulève encore envoyant des bourrasque de neige dans son visage…
---fromFRLe Traqueur d'Ombres
Les nuages filent dans la colére des bourrasques, corail noir sur chair d'albâtre, donnant à la lumière mortuaire de l'astre l'éclat violet des tempêtes. Emporté par le vent et la fièvre, il gravit la colline comme dévalant un précipice, égaré dans sa déchéance orgueilleuse de Prince Démon, la caillasse et la poussière ont pris la place des pavés, il n'en a pas conscience. Une sueur brûlante nappe son corps grelottant de froid, il savoure cette sensation avec délice.

Une racine croche la pointe de sa botte, envoyant le sol à sa rencontre, ses mains partent en réflexe, paumes sur roches acérées, il hurle sous la douleur irradiant en retour de la blessure, au creux de l'épaule, roulant sur le dos, rire et sanglots mêlés, et, dans le voile des larmes, s'aveugle aux multiples reflets de la lune.

Un temps, long, passé à engourdir la plaie par poignées de neige, à reprendre un semblant de souffle, à récolter quelques souvenirs dans les fragments du délire.


Et vous craindrez mon nom... Azazel... Dans le râle de vos amantes... Azazel... Dans le regard de vos femmes... Azazel... Aux pourpres des joues de vos filles... Azazel...

Un long cri résonne à ses oreilles, réveillant la confusion d'une rencontre, la mémoire d'une promesse, avec un gémissement sourd, Azazel se redresse, reprends sa montée titubante, capuche de Traqueur claquant à sa nuque.

Mes frères... Vous découvrirez la cruauté sans bornes de la Luxure. Oui, les tortures sont meilleures en famille, profitez de ma mort, elle ne vous sera douce que par mon absence, celle de la délivrance sera mon retour. Oh mes frères, je vous aimerais à séparer la peau de vos chairs... Oh mes frères...

La tourmente balaie le sommet du Mont Hurlant, giflant la face de la Luxure abandonnée de son masque, dévêtue de son costume, sacrifiée de son épée.

...craignez la Luxure, je l'ai tuée !!!

Son cri retombe dans le silence des flocons, à quelques pas, une silhouette fine à la chevelure rousse poudrée de blanc, libre de chaînes humaines.
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Contrat au fil du sabre honoré.
Rupture si le trépas.
Donne moi le nom, je trouve
Ceux que tu haïs...

Mort... Ou presque.

Deux fois gisant, deux fois usurpé, le trépas rompt le Contrat, mort et vivant à la fois.
Rufuzz
Soupir démesuré. Un nuage repasse devant la lune…
Elle ne reprend pas ses esprits tout de suite. Elle entend arriver, elle sent arriver.

Sourire fourbe … Lame courbe…
Surtout ne pas nommer.
Surtout ne pas regarder…
Chuuuuuuuut chuuuuuuuuut


Une parole peut être se mesure ici. Un écho… Faible résonance d’homme.
Elle tourne son visage vers la proie qui s’avance. C’est son corps qui suit. Sa tête s’incline. Ses yeux se froncent. Ses pieds sont contre le sol. Ses jambes sont pliées. L’une de ses mains est à la terre du bout des doigts. Sa tête taquine presque son épaule, et la comptine change de rythme… Martelant ses tempes…

Ca sent le sang. Encore. Toujours.
Ca sent le sang… C’est la faucheuse !



Entêtante odeur. Elle passe devant celle plus aigre de la fièvre et du corps malade. Elle a dévoré une créature. Folle Furieuse… ELLE. Elle aussi. Long frisson. Mais qui l’interromps ?
Elle reconnaît l’écho.

Qui vient séant le visage caché
Rien ne laisse d’abord présagé
C’est la faucheuse… C’est la faucheuse !


- Aaaaaaah…

Voix qui glisse dans les rocailles de sa gorge.

- Aaaah… Tu as tué…L’as tu avalé entier, gobant sa puissance TOI ? Dis moi…. As-tu semés ses abats au quatre vents? As-tu enfoncé une épée profondément dans sa chair… dans son cœur …Ah jusqu’à la garde ? Dis moi ? Hurler de douleur au délire ? DIS MOI !

Dernier cri lui fait tordre une grimace de douleur. Tout dans sa posture est menace.

Ses dents sont pointues,
Ses mains sont crochues
C’est la faucheuse…C’est la faucheuse !
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