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[RP] Rivet ~ Champ pour mains vertes & pieds gauches

Ellya

[Le champ appartient au domaine du Prieuré du Rivet.
Il se trouve précisément à l'est du bâtiment cistercien, non loin des pieds de vigne.
Précisons qu'il s'agit d'un champ de HOUBLON exclusivement.
Aucune barrière ne le clôture.]

Un champ en friches: voilà tout ce qu'il restait du champ de houblon en hiver 1460. L'atroce Guerre n'avait pas épargné le domaine religieux et, les moines ayant fui, la terre était retournée à l'état sauvage. Ronces et mauvaises herbes parsemaient la terre battue où se battaient des fratries de rats à la recherche de la moindre charogne.

Le soleil se levait à peine quand la Prieure vint embrasser le champ du regard. Une pointe de mélancolie pouvait se lire dans ses yeux pourtant émerveillés. Qu'importe l'état de ruines! Elle ne voyait que le devenir de l'endroit et toutes les promesses qu'il semblait contenir.

Crosse en main, elle commença à faire le tour du propriétaire. Libérée de son fardeau une quinzaine plus tôt, elle prenait grand goût à cette liberté totale, intérieure. Étouffant un soupir satisfait, elle contourna un tas de fumier nauséabond pour se diriger vers le cœur du champ.

Miiiiaou! Rrr! Scratch!
Viens là, sac à puces! Aïe! Je vais t'attraper, t'vas voir! T'vas voir!

Elle observa quelques minutes le jeu enfantin d'Adolphe, un enfant arrivé en même temps que son étrange -oserais-je dire inquiétante? - mère, Octavia. Celle-ci avait apparemment d'étonnantes connaissances en médecine et avait été recommandée par le Kro. Autant dire qu'Ellya se méfiait sans retenue. Mais pour l'enfant...

Adolphe! l'interpella-t-elle, Adolphe!
B'jour m'dame Ellya.
Soeur Ellya, soeur. Et que doit-on dire de bon matin, petit Adolphe?
Haem... "Quelleuh belleuh journéeuh du Créeuateur".
Quel adorable enfant!

Et comme tous les adultes détestables, elle secoua sa tignasse d'une main maternelle.

Que Sainte Illinda te surveille!
Vous aussi m'da... M'soeur Ellya!

L'intéressée partit d'un rire franc, imaginant qu'il ne devait pas encore comprendre tout ce qu'elle racontait. Enfin, elle revint sur ses pas, devant y rencontrer quelques villageois chargés de l'aider à défricher le champ: un paysan du coin devait amener de quoi se restaurer, d'autres venaient simplement avec leur bonne volonté et leur force. Mais la première venue devait être Line et la nonnette, main en visière, guettait son arrivée.
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Lanceline

Alors, oui, la Blonde était en retard. Mais quand on la connaissait, rien de surprenant.
C'est le soleil qui l'avait réveillé.

Hein quoi c'est DÉJÀ l'heure ?

Ah çà, on la sentait passer l'absence de Suzane. Enfin.
Pour la première fois depuis longtemps, elle avait -bien- dormi. Pas plus que d'habitude, mais plus profondément. Elle s'était levée, joyeuse de n'avoir pas vu les yeux maudits, mais elle se figea soudain.

Quoi ?

Impossible. Impossible ! Pas là, ici, dans ce lieu ! Pas en face d'elle !

Tu... Tu n'étais pas là, hier !

Pour toute réponse il lui semble voir se dessiner le foutu sourire qui s'étire, s'étire à l'infini.
Tremblante, elle avait posé son pied nu sur le sol glacial, s'était emparée d'un parchemin, avait écrit quelques mots, à l'intention de sa... heu... "demi-cousine", en vitesse parce qu'elle était déjà en retard, et était sortie de sa chambre.
En courant, se fichant bien de là où elle posait ses pieds.

Qu'est-ce que... ?

C'est pas compliqué, quand elle sort c'est à gauche, et puis à droite et à gauche !
Ah voilà, c'était là.
Elle court, en direction d'un champ laissé à l'abandon. Tiens étrange, personne ?
Elle attend quelques instants histoire de récupérer son souffle. Elle aurait pourtant juré être en retard... ?
Ah ça y est. Ça lui revenait. Ellya avait parlé de DEUX champs. Celui-là devait donc être...

Le mauvais !

Elle se collerait bien des baffes mais ça risquerait de la mettre plus en retard encore.
Demi-tour, droite ! Et elle court, elle court...
Ah ! Là, quelqu'un, près d'un champ en friche !
Elle dérape sur le sol encore un peu gelé, se rétablit tant bien que mal et arrive enfin près de l'Oblate.

Hhhhh... Hhhhh...

Non seulement elle reprend son souffle, mais en plus elle est pliée en deux - rapport au point de côté qu'elle vient d'attraper.

Hhhh... Bonjour, hhhhh... Ellya !
Hhhh... Comment-vas, hhhhhh, tu, aujourd'hui ?
Hhhh... Hhhhhh...
Pas trop... Hhhhh... En retard... ?
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Miama

Mia était levé du bon pied, pour une fois, et n'avait pas grand chose à faire puisqu’il lui manquer un peu de peaux et pelotes de laine pour coudre de nouveaux habits. Elle se rappela soudainement qu'elle s'était engagée au près d'Ellya pour travailler dans un champ au rivet, enfin c'est là qu'elle se trompez, sur le lieux. Elle arriva déjà au rivet en retard.

Perçoidée que c'était là elle s'assit sur un banc et attendit d'autres personnes dont Ellya qui dirige " l’opération" de ce champ. Elle siffloter au départ mais au bout d'une demi heure elle tapait du pied, toute seule sur un banc au rivet. Au bout de trois quart d'heure d'attente la jeune Marmandaise commencée à ronchonner toute seule dans son coin elle se demandais si on lui avait pas mis un lapin à force de tant d'attente !!!

-Rho ! Ceci n'est pas drôle ci tu m'entend Ellya vient ici tout de suite ! Cette blague devient lourde en plus on prend beaucoup de retard là le champ va pas se défricher tout seul, d'accord il est vieux et grand, mais quand même...!
Elle entendit un bruit et tourna la tête. Ha Ellya je ne trouve pas ça drôle !
-Mhummm... Adishatz dame Miama.
Elle ce leva un grand coup comprenant que c'était un moine " Oui c'est ça Adishatz".

Après avoir parlée avec lui elle compris qu'elle c'était un peu trompez d'adresse et alla vers le champs pensant que le moine la prenne pour folle il a due l'entendre parler. Elle devint toute rouge sur le chemin. Elle arriva au champs et bise les deux dames présentent et leurs dit.

Bonjour, Comment allez vous ?
ça fait longtemps que vous attendez ?
Je... Je n'ai pas trainée pourtant mais bon c'était pas beaucoup indiquez et je marcher doucement en plus...

elle sourit légèrement de son excuse. Et oui ! La brunette allée pas dire qu'elle avait était au rivet, qu'elle avait attendue pendant une heure et qu'un moine l'avais prise pour folle !
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Ellya

En voyant débouler devant elle non pas une mais bien deux jeunes femmes essoufflées, la nonnette ne put que hausser un sourcil intrigué. L'une après l'autre, elle les regarde, les observe, avant... de partir d'un grand éclat de rire.
Quand enfin elle réussit à retrouver son calme, elle les guida vers le milieu du champ.

Alors alors! Voilà tout le travail qu'il faut accomplir!

Et, ce disant, elle désigna de la main la totalité du champ: autant dire que c'était largement insurmontable pour trois femmes.

Et hum... J'ai pensé que Miama, tu saurais nous dire par quoi commencer?

Et oui! Car la Prieure n'avait absolument aucune idée de ce qu'il fallait faire en premier lieu. Si spirituellement elle excellait, il fallait bien avouer que manuellement... c'était une buse.

Peut-être par recruter quelques gaillards du coin? Une idée Line?
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Lanceline

La Blonde fronce les sourcils. Elle rit ! De leur "malheur" ? Cependant elle se calme, aussi Line la suit au milieu du champ.
Sa mâchoire manque se décrocher à la vue de ce qu'il faut faire. Elles ne seront pas trop de trois !
La Balafrée regarde Miama en attendant sa réponse.

Peut-être par recruter quelques gaillards du coin? Une idée Line?

De quoi ? On la sollicite ? Mais heu...
Elle esquisse un sourire.

Oui, quelques gens... Quelques-uns... Pourquoi pas ?
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Ellya

C'est parti!

Faux en main, elle commença à trancher les mauvaises herbes.

Et plusieurs heures plus tard... La Prieure était assise à même le sol, le regard navré. Tout ce travail qu'il y avait à faire! Et ces mains étaient déjà cloquées... Non, décidément, non, ce n'était pas un travail pour une femme. Alors où diable les fameux hommes étaient-ils?

La sacristine coula un regard en direction de Line et de Mia.

Vous vous en sortez?

Elle semblait avoir perdu sa motivation matinale.

Comment par tous les saints pourrons-nous rendre sa vigueur d'antan à ce champ de houblon?
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Lanceline

Ellya donne le top départ.
Alors les jeunes femmes commencent, épaulées de quelques paysans fantômes.
C'est dur, mais elle ne se plaint pas. Il faut ce qu'il faut...

Vous vous en sortez?

La Blonde esquisse un sourire.

Oui, oui !
Mais ils restent où, ceux qui devaient nous aider ?

Comment par tous les saints pourrons-nous rendre sa vigueur d'antan à ce champ de houblon?

Enfin elle sourit tout à fait.

Ce n'est qu'une question d'habitude...

... Tu parles...

... Mais c'est embêtant qu'ils ne soient pas venus.
Quelqu'un se dévouerait pour aller les chercher ?
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Robin25

Robin avait accepter d'aider La soeur de Marmande qu'il avait rencontré en taverne. Mais cela faisait très longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds dans un champs. Cela risquait d'être une catastrophe.
Il vit des femmes au loin entrain de s'éreinter. Il fit pâle mine, lui qui avait dit qu'il viendrait séance tenante.
Pour l'occasion, il apparut avec de vieux frusques qu'il avaient mis par hasard dans son baluchon. Il salua tous ceux qui étaient dans ce champs rempli d'épines et de toute autres herbes sauvages.

Bonjour gentes dames, bonjour Mia. Il ne vit point d'homme. Pardonnez moi ce retard. J'ai du me perdre.*pas de mensonge, Robin. Tu as oublié.*

Que dois-je faire en ces lieux? Il faut dire que j'ai perdu l'habitude de la ferme.

Il s'approcha de soeur Ellya. Il était à ses ordres....
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Miama

Mia fronça les sourcilles lorsque Ellya pris la faux et alla arracher les mauvaise herbes. Elle n'intervenu pas tout de suite, oui elle laisse un petit côté drôle. Mia a un minimum de mémoire, la sœur Ellya, enfin sa marraine, l'avait laissé dans l'eau glacée lors de son baptême une revanche s'imposait.

Une fois ellya épuisée elle sourit puisque elle, la brunette, n'était pas épuisée l'habitude surement de travaillé dans un champs en plus Mia prenait ça comme pour s'amuser ou s'occuper du moins donc elle était heureuse de travailler pour une fois. Elle posa la ma sur la prieure et lui glissa quelques mots.

Ha Ellya au faite, je viens de me souvenir que ce que l'on fait est inutile. Elle sourit amusée. Nous devons commencé par un défrichement efficace comme si on labourait. Les mauvaises herbes seront, donc, déterrées et retourné à l'envers sous la terre. Les racines étant arrachées elle meurt et une herbe sans racine meurt donc pas besoin de les arracher à part si tu y tien vraiment. Un autres sourire. Enfin je dit sa je dit rien...

Par contre il nous faudra des vaches ou bœufs ou âne ou sinon des hommes !

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle regarda arriver son frère. Il eu la mauvaise habitude de demander ce qu'il y avait a faire elle regarda Lanceline est sourit malicieuse.

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