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[RP]Arrivée des "rebelles" Guyennois Ponantais.

Adenora
La bonne humeur semblait désormais planer sur le petit groupe.
Adenora rassura de nouveau l'homme à son avis plus bourru que brusque, sans que l'un ou l'autre de ces traits de caractère ne soient d'ailleurs pour lui déplaire, puis avisa les comparses qui semblaient tous être des hommes d'armes avant de glisser, toujours sur le ton de la plaisanterie.


Je gage que vous apprendrez bien vite. J'irais même jusqu'à vous prédire que votre première tentative pourrait être... Yec'hed mat?
Humm, non je ne vous traduirais pas! Vous penserez à la petite blonde le jour ou par mimétisme vous en viendrez à prononcer ces mots, très importants pour tout breton qui se respecte.


Les voeux de la dame destinés aux guyennois ramenèrent l'enfant à l'origine de cette rencontre, cette impression de les reconnaitre, du moins deux d'entre eux, sans que cela ne soit bien sûr possible.
Tout de même, des compatriotes de Mimi et d'Esterel, la Guyenne auréolait-elle ses enfants de telle manière qu'ils en devenaient reconnaissables bien loin de leurs frontières?
D'autres avaient t-ils cheminés avec eux, de proches amis de sa bienfaitrice, les seigneurs de Blanquefort, le Vicomte de Monbahus peut être?
Qu'importe, de toute façon c'est une nouvelle vie qu'ils étaient venus chercher ici, elle leur souhaita de tout coeur de voir leurs espoirs comblés, s'apprêtant à prendre congé pour les laisser découvrir leurs nouveaux horizons.

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Emmanuel12
Voyant la petite bretonne, se dérober , emmanuel ne put s'empêcher de lui faire une tape amicale et un large sourire, notant bien "Yec' hed mat" dans un recoin de sa tête.
Quelle langue si belle et si différente se dit- il en son for intérieur.

Puis, il ne put résister à lui poser une question:
En bretagne , on laisse les enfants seuls comme en Guyenne?

Emmanuel était inquiet de la voir si virevoltante mais si seule en apparence. Cela lui rappelait son 14 ème anniversaire, jour où ses parents furent occis par une lame de brigands pour quelques écus.
Il avait dû se débrouiller seul et la mine fut sa seule ressource et sa seule mère nourricière. Ce qu'il avait appris, la vie de mineur le lui avait inculqué. Et voir une jeune fille seule , lui remémorait cette blessure à jamais présente.
Peu de monde savait qui il était vraiment, lui même le savait il , il apprenait chaque jour à se connaître davantage sur les chemins .


Puis revenant à lui le regard perdu un court instant dans le vide, il reprit:
" et si on désire vous croiser très chère enfant, ou doit on s'adresser? la Bretagne est grande et j'apprécierais de vous voir chez vous un de ces jours, je suis sur que je serais bon élève "
Un clin d'oeil furtif à destination de la gamine afin d'ajouter un peu de connivence derrière son côté peu dégrossi.
Le blond était comme le minerai, on devait l'affiner et son relationnel vis à vis des autres étaient en développement permanent.
Adenora
La gamine n'était plus aussi farouche qu'elle avait pu l'être quelques mois auparavant, du moins avec ceux qui semblaient prêter un tant soit peu d'attention à autrui. Mais les gestes amicaux de ses congénères, tels ceux discrets mais néanmoins réels de l'aspirant breton, avaient depuis revêtu à ses yeux l'apanage des belles rencontres.
Une question l'a prit cependant au dépourvu, autant que cet intérêt sincère teinté d'une certaine mélancolie qu'elle croyait déceler en lui.


Il est vrai que des enfants que je puis connaître, aucun n'est totalement livré à lui même.
Ils ont tous oncles, parents, liens de sang ou bien la famille du coeur...


En d'autres lieux, profitant d'une atmosphère plus intime, Adenora se serait sans doute confié à ce touchant inconnu sur sa propre histoire, comme elle s'en était ouverte un jour à Cel, mais les conditions n'étaient pas propices à ce qu'elle dévoile combien elle s'était trop souvent sentie abandonnée par les adultes. Par ses parents, dont elle ne savait rien, par cette bienfaitrice morte pour une cause aux côtés d'autres guyennois de Veneratio vel nex, et enfin par sa nourrice qui avait également joué un rôle de préceptrice avant de disparaître au lendemain de l'annonce de cette tragique nouvelle.
C'est parce qu'elle avait d'ailleurs crains qu'on ne la place au service d'une famille ou chez les prêtres qu'elle avait caché un temps sa solitude et ses difficultés, au point d'être rapidement devenue autonome et propriétaire de ses propres champs. Chassant de la main ses idées noires comme elle l'aurait fait pour éloigner un insecte, la petite lui offrit son plus beau sourire avant de lui confier.


Celiano.
C'est le papa que moi j'ai choisi. J'ai une soeurette de coeur et de nombreux amis, ils sont tous si bons avec moi!
Et puis un jour je rentrerais dans une autre grande et belle famille, celle des druides.


et si on désire vous croiser très chère enfant, ou doit on s'adresser? la Bretagne est grande et j'apprécierais de vous voir chez vous un de ces jours, je suis sur que je serais bon élève

Rire léger de la blondinette, de nouveau insouciant et joyeux, prémices du ton facétieux qu'elle reprit alors.

Dans un arbre, mais dans ce cas là surement dans une fâcheuse posture... Courant la lande, près d'une rivière ou alors d'un étang.
Mais il n'est plus si rare de me croiser dans une de nos tavernes rohannaises.
Je serais alors ravie de vous y retrouver pour partager les quelques mots que j'ai moi même appris ces derniers mois grâce à mon entourage.

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Jessilisa


    [ Morceau du passé ... ]

    Vannes . Fin du voyage pour le petit groupe Guyennois composer pour la plupart d'anciens soldats de "La Veneratio Vel Nex " .
    Chacun d'entre eux ne se sentaient plus dans ce chez soi qu'était la Guyenne depuis le rejet de l' Alliance du Ponant par leur propre duché .

    Ils avaient du se battre entre frères pour un idéal qui n'était plus le même sur une terre que chacun d'entre eux chérissait , le sang n'était pas ce qu'ils recherchaient ni les armes mais l'entêtement des plus hauts ne leur avait laisser aucun choix .
    La guyenne s'était scindé en deux clans " les Royalistes " et" les Ponantais" au grand dam de leurs gouverneurs et pour le bonheur d'une Reyne ambitieuse qui ne tenait plus compte des besoins de son peuple .

    Chacun avait eu son idée sur la question et chacun avait rejoint ceux qui avait le même objectif , et une fois que les paroles n'eussent plus l'effet escompter , l'épée et le bâton furent brandis pour se faire entendre .
    Le Poitou fut ensuite la continuité du "projet" , aider à faire rebrousser chemin les armées Royalistes pour ceux des Gyuennois qui ne lachaient pas cette Alliance .
    Des amitiées s'étaient éteintes à tout jamais dans ce brouhaha d'incompréhension comme d'autres avaient vu le jour entre fréres d'armes .

    Chacun avaient tenter de survivre à sa manière et elle en faisait partie cette Marmandaise de coeur .
    Elle avait tout abandonner pour ce qu'elle croyait juste en pleine étude prévostale et rejoindre l'armée du dict Sancte .
    Il avait ses idées le grand Montalbanais mais il croyait en cette Alliance et le suivre ne fut que fierté pour la jeune femme .

    Dans ce nouveau chemin plusieurs intersections se profilérent : lancer une nouvelle liste ducale pour reprendre la tête du duché par un ponantais , rejoindre l'armée de Garzimlebo , Seigneur de Blanquefort ,dans le Poitou ou se fondre dans la masse pour attendre mieux ...

    Finalement avec d'autres ami(e)s elle se rallia à l'armée de Garzimlebo et retouva Fanch une vieille connaissance ainsi que d'autres têtes connues comme Mayouche et Betoval marmandais tout comme elle .
    Passage ensuite comme second garde du corps avec Fanch pour le Seigneur de Blanquefort et de sa compagne , ou chacun participa aux combats .
    Famine , blessures plus ou moins grave et décès dans les rangs .

    Une pause obligtoire avec Mayouche sur Niort , ou une amitié se reforme à sa plus grande joie et retour dans les rangs de la " Veneratio Vel Nex " ou la jeune femme donne naissance à un fils qui restera sans pére .
    La fin de la guerre se fait annoncer mais le retour chez soi est une déception car le contexte n'est plus le même ainsi que les personnes qui vous entourent .
    Une sensation de vide et une envie de voir si l'herbe est plus verte ailleurs se fait ressentir .


    [ Un départ vers d'autres horizons ]

    Un projet . Une idée . Un autre duché , la Bretagne , terre ancestrale et de légendes . Discussion entre frères d'armes pour se regrouper et se lancer dans une nouvelle aventure . Un bateau pour certains , une nouvelle vie pour les autres .
    Enlévement au passage d'un mineur Bordelais qui veut tenter sa chance dans un autre duché et le compte y est .
    Direction le Poitou : Saintes , La Rochelle , Niort .
    Puis dernière escale en Bretagne : Rieux avant Vannes le point de chute aprés concertation pour ce nouveau choix de vie .

    On y est , le voyage a été long mais sans soucis particulier.
    Tout le petit groupe Guyennois ponantais foule le sol breton avec l'appréhension d'avoir fait le bon choix pour cette nouvelle vie qui se veut prometteuse .
    Albi sera le premier a se mêler à la foule , accompagné de Fanch et son neveu Haïlé , puis le mineur Emmanuel mais pour autant Jessilisa reste en arrière , hésitante car son fils dans les bras ; elle ne sait si c'est un choix judicieux de se lancer dans la foule pour se présenter .

    Dans l'ombre de son hésitation , elle se veut prudente et regarde la scène d'acceuil ou deux femmes viennent à la rencontre de ses amis :
    une dame à l'uniforme prévostale et l'autre demoiselle virevoltante et pleine de vie ce qui amuse Jessilisa loin derrière .
    Finalement elle trouve son hésitation inutile par l'acceuil plutôt jovial que reçoivent ses amis et elle quitte la pénombre pour se mêler à eux .

    Les pas la mène vers la fillette blonde et elle esquisse un sourire à son attention ne sachant si elle partait elle laisse échapper quelques mots *

    Demat Demoiselle , ravie de rencontrer une jolie petite fée ...

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Adenora
Ils arrivaient entre Imbolc et Alban Eiler, l'équinoxe de printemps. Plus tard sans doute comprendraient-ils toute la symbolique de cette période propice à faire naître en eux les aspirations nouvelles qui allaient éclore au printemps. Le renouveau que l'on invoque auprès de Brighid et qu'ils semblaient être venus chercher ici.

Tandis qu'Adenora elle même ne savait plus trop si elle devait prendre congé pour les libérer, ou au contraire tout faire pour prolonger cette inattendue mais ô combien agréable rencontre, une jeune femme avenante, un nourrisson niché au creux de son bras, vint à les rejoindre.


Demat Demoiselle , ravie de rencontrer une jolie petite fée ...

Entre le rire et l'émotion que pouvait provoquer pareil compliment, flattée malgré elle, la gamine s'inclina avec grâce pour le mériter ne serais-ce qu'un peu.

Demat Dame. Degemer mat e Breizh.

Et sur le ton de la confidence d'expliquer.

Je puis être parfois aussi facétieuse qu'elles, mais vous savez elles ne sont pas toutes bonnes à rencontrer, il vaut mieux s'en méfier...

Enfin, de toute façon il n'y en à point ici, je ne suis qu'une petite... blonde.

Cette fois l'enfant rit pour de bon avant de reprendre en chuchotant.

Mais peut être en croiserez vous un de ces jours en Brocéliande...

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