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[RP] Ruelle entre le palais des Reys et le bal du Masque

---fromFRZahra
Une illuminée... une première. Elle l’observe lorsqu’elle... tourne, tourne, tourne. Venin de vipère. Inutilité. Futilité.
Est-ce là... l’habitude et les manières d’ancienne Libertadienne ? Croire... que oui. L’épidémie. Celle... du préjugé.
Regard... à Mang’Rats. Absence de sang. Regard... à gauche. La main... à Zahra. Sang à Mara... sur peau. Blanche.

Elle jacasse la... bécasse. Au passé... anesthésié. Au cerveau... ravagé. La plaie Libertadienne. Elle n’était... pas là.
Mara, la battante. En enfantant... l’enfant. Elle s’est tuée... seule. Mara, la battante. Elle, en échange de... l’enfant.
Elle ne l’a... pas sauvé. Vue du... cadavre. Chapitre. Ainsi va la vie... la battante part. Et. Elle jacasse la... bécasse.

Libertad... l’ancienne. La haine... d’anciens Libertadiens. Libertad... l’anéantie. La perte... d’un passé achevé. Néant.
Différence en. Liberté. Ou... vision des choses. Liberté. Ou... définition des choses. Liberté et... un peuple. Ensemble.
Refus d’un... Rey. Refus d’une... preuve. C’est l’esprit si... étriqué. C’est l’esprit si... petit. Pire... que ce qu’ils se disent.

C’est le... début. Le début de... l’enjeu, le jeu, le duel. Pieds... enneigés. Elle reste... première derrière les évènements.
Puis. Une illuminée... une deuxième. C’est mieux qu’un... moulin. Tout un monde... qui se rend sur le lieu, mine de rien.
J’entre... en plein milieu d’un duel. C’est une coutume. Ensuite. Je poursuis mon numéro. Histoire que... l’on comprenne.

Que je suis une... guignol. Non. Voyons... demoiselle. Une illuminée... est-elle le messie ? Peut-être. Miss « Liberté » !
Tiens. C’est bien... le messie. C’est merveilleux... elle s’exprime. Propos... pour tous les Couriens. Ce qu’elle est... divine.
En plus. C’est... une guerrière. De mieux... en mieux. Elle le voit... le sourire de Bireli. Croit-il qu’il peut... l’en empêcher ?

Perplexe. Les mignonnes sont douées... pour jouer les mignonnes. Impossible... qu’elle réfléchisse. Vu l’entrée... en scène.
Et l’étendue de... ses infos. Elle s’avance. Plantant dans terre... la lame. La Zahra... l’applaudit. C’est spectacle de... nanas.
En plus... du duel. Elle la reprend... la lame. Elle la place... à l’épaule. Traversant... l’allée jusqu’à la Libertadienne naissante.

Sortie du bon Dieu.
Que de surprises. Ironique... petite mimique. Froide, droite. Elle toise... l’inconnue. Et. Vous me trouverez.
Sérénité... pour une voix. Posée, enjouée. Tension... pour un corps. Désinvolte. Sur votre route. Cette dernière... elle est prévenue.
Reprise.

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Elderlyne
Bireli dans son dos. Menace d'une dague qu'elle ne craint pas. D'instinct, elle sait qu'il ne frappera pas... pas dans le dos.
Il est un des rares à la cour qui sache qui elle est, un des rares qui la connaissent également.
Elle hausse les épaules quand il s'écarte enfin.
La croit-il si naïve ?
On interrompt pas un duel d'honneur, et elle le sait.
Pour le Gris ou pour Mange-Rat, le destin a déjà choisi, et elle n'a pas son mot à dire.

Du coin de l'oeil, elle voit Lancelot déguerpir comme s'il avait une armée aux trousses.
Pourvu qu'il vienne !

Tendue, elle observe le combat.
Feintes, esquives, premiers sangs... La foule retient son souffle et attend.

Porter par l'habitude des combats, elle fait un vague mouvement pour se rapprocher quand une femme se place sur son chemin.

Allure fière, du sang sur les mains. Le discours est bref, haché.
Elle observe, sans rien dire.
Sur le sol, la neige se teinte d'un rose de mauvais augure.
Mouvement de tête sec en guise de salut.

- Sur ma route ? Vraiment ?
J'ignore qui vous êtes, mais je sais qu'un homme qui m'est cher a lutté pour qu'il n'y ai pas de rey à la cour. Je le laisserai pas son travail ruiné par un enfant.
Cette folie n'a fait que trop couler de sang déjà.


Son regard s'attarde sur les combattants. Lutte inutile et fratricide. Comment Libertad a-t-il pu dégénérer ainsi ? Observer, chercher la vie, et l'espoir...Attentive, elle surveille la femme du coin de l'oeil. Pourvu qu'il vienne...
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---fromFRAriane de Valombre
Le premier sang a coulé. Les gosses sont hypnotisés. Ils hurlent comme des déments lorsque le Rey est touché. Ça jure comme des charretiers.
Des mains s’agrippent aux vêtements des troubles fête pour les tirer en arrière. Il y a du de flottement dans les premiers rangs. Ça lutte silencieusement. Puis à nouveau indifférents, ils se tournent d’un bloc vers les combattants. Les gosses veulent des râles et du sang. Ils se sont mués en une meute déchaînée.
Des lèvres bleuies et craquelées, s’échappe une odieuse mélopée, panaches de buée dans l’air glacé.


Les nerfs de la gamine sont tellement tendus que ça en est douloureux. Ses mâchoires sont crispées, elle se dresse sur ses pieds, manquant glisser.
Elle aspire à grandes gorgées un air qui dans ses poumons semble se liquéfier. Des cris d’adultes demeurés lui parviennent à la volée. Elle a une moue dégoûtée. Ceux là n’ont aucun intérêt.
Leurs paroles ne sont que fumées. En bas, c'est l'avenir de sa Cour, son foyer, qui est en train d'être tracé.
---fromFRVvarnëleen
Il avance encore quelques pas. Un large éclat écarlate au ventre. Son sabre, encore planté dans l'épaule de mange.
La douleur dans son ventre ... n'est pas pire que celle de sa poitrine. Il peut sentir.. Son coeur ... qui à ... éclaté ...
Ses tripes au vent. Il ... n'a pas esquivé.

Cette déchirure.

Autant la lame dans son ventre que son coeur. Il a été ... si ... surpris, qu'il n'a pas même pu lever son épée. Il fait encore trois pas, hésitant, dos a son adversaire.
La peste l'emporte.

Il fait si froid...

Il y a tant de gens ...

Il tombe a genoux, dans une lenteur abominable. Ses genoux lachent en premier. Il s'effondre, le visage en premier, sur le sol.

Tourne la tête a droite. Sa respiration est ... Si ... Difficile.


"C'est donc ca, mourir?"

Il crache un peu de sang sur les pavés. Un peu... de sang. Regarde Ilmarin.
Il a donc perdu ? Prend une inspiration difficile, qui lui vrille la poitrine un peu plus. Impression de chaleur. Son ventre, le sang qui sort de son ventre. Il a un faible sourire.

Derrière Ilmarin, c'est Azraël.
Il lui reste si peu de temps, la tête sur les pavés, baignant dans sa flaque de sang.
C'en serait bientôt fini...

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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
---fromFRDimytri
Un pas, deux pas... Dimytri erre dans Paris…
Les yeux sur ses vieilles bottes, il ne s’intéresse même plus à sa destination…

Plus il avance, plus il frémit, les murs noircissent, l’air devient plus lourd, les figures changent, tout n’est plus que laideur et misère…

Il entre dans un autre monde, sans existence, sans beauté, sans odeurs, sans son, rien que le froid…

Un halètement court et un bruit de foulées déterminées dans la neige l’en fait sortir. Un jeune garçonnet, les cheveux bruns, les traits fins, le regard empli de détermination et d’excitation lui passe devant en laissant derrière-lui un souffle de chaleur et de sueur.

Après s’être retourné, intéressé par le moindre mouvement alentour, il jette un regard devant lui, un de ces regards d’épervier que seuls les jeunes gents peuvent distribuer avec aisance et rapidité…

Un attroupement… il s’approche…

Deux hommes, un duel... deux armes, une seul mort…
L’un est grand, robuste et très pale. Son attention est assurée et ses gestes sont réfléchis. L’autre est plus excité, plus belliqueux, son visage est enfantin mais dans ses yeux, Dimytri perçoit comme une certaine froideur, une certaine dureté, comme si ces yeux avaient vus des choses qu’il ne faut pas voir à leur age…

La tension entre ces deux êtres est palpable… un courant d’électrochocs passe entre ces deux êtres terifiants et Dimytri semble être le seul à le voir.

« Je vais rester ici jusqu'à ce que l’un d’entre eux meure »

Et, en attendent la fin du combat, Il pense… il pense comme à son habitude à des choses insignifiantes pour les autres.

[i]« Pour quelle raison pleure cette petite fille ?»

« Qu’est-ce que le «Bal du Masque » ? »

" Ou courrait ce jeune garçon tout à l’heure ? "

Il restait là, à penser, tandis que la fraîcheur de l’air, traversant sa maigre cape de tissu, lui parcourait l’échine.

L'odeur du sang, de la mort...
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Dimytri, 18 ans, taille moyenne, cheveux roux,

Dimytri, pensif, étranger, perdu,

Seul...
---fromFRVierge Noire
Empêcher le combat n'est qu'une douce utopie, mais ce n'est pas, ce n'est plus son combat. Certains mots la heurtent plus sûrement que le bruit du métal qui s'entrechoque.

Un souvenir... Qui remonte...


Messire, je ne vois point de gamin levant son épée, ici.

Un... Attend... Oui, le parfum du Palazzo...

Un assassin? Je ne sais. J'attend de savoir.

Le... Bruit du parquet... De... Lames sorties de leur présentoir...

Mara morte. Du sang. Vous disparaissez. Vous voulez tuer un FRERE! Déduction. Logique. J'attend.

Le... Frottement de bottes... La brûlure de cordes... Entre ses doigts...

Soudards? Je peux vous retourner le compliment! Sauf que je cherche à savoir. A comprendre. A vous croiser. Sur les routes. Mais jamais.

Le choc sous ses jambes. Sa cuisse qui s'enflamme. Puis les épaules. Puis...

Jamais. Conclusion? Brigands soulards, pillant, massacrant! Pas ma FAMILLE! POURQUOI?

Plus rien... Les murs du Palazzo qui disparaissent. Mémoire qui flanche. Vierge sanglante. Douleurs irradiantes. Départ précipité du Palazzo. Sans vraiment savoir. Sans vraiment se rappeler. Noir... Soulagement intense. Deuil effectué. Mais... Rien...

Je n'ai pas voulu. Vous tuer. Vous délirez. Messire.

Regarder dans le vague, le combat sans le voir. Sentir son coeur éclaté, se sentir impuissante, vaine et futile. Trop de sang parmi ses proches, de plus en plus dur de l'accepter. Innacceptable de la part de quelqu'un qu'elle appréciait.

NOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!

Prise dans ses loques, elle court vers le corps de son ami. Se jette à genoux, contre lui. Dans le dépot de neige ensanglanté. Sans se soucier du Rey, sans se soucier de se protéger, malgré le danger qu'hurle son esprit. S'il a tué le Gris, s'il a laissé Mara dans son sang, que ferait-il contre elle?
Bof... Encore faudrait-il qu'elle soit dangereuse. Son destin sera de sang et de fer, de désillusion et de dictature. Nul besoin de vengeance quand l'avenir s'en chargera.


Pardonne moi... De ne pas avoir su me taire... Mais...

Délicatement, lentement, malgré sa main douloureuse et blessée, elle le retourne, le prend dans ses bras. Caresse son visage. Effondrée, autour de lui, murmurant à son oreille. Juste entre eux.
Un dernier baiser, sur son front, léger comme une caresse, chaud comme la brise d'été. Pour son ami.


Sois heureux là-bas... Enfin la paix... Bientôt... Tous...

Elle ne voulait pas sangloter mais une larme roule sur sa joue. Puis une autre. Elle le berce, tendrement, se moquant du reste.
Il n'est plus temps de maudire le Rey. Il est temps du deuil. Refus de dire adieux à deux amis le même jour. Et pourtant... Et pourtant...

Son Gris...

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---fromFRVvarnëleen
"Ilmarin?"

Senteurs du désert, senteurs d'un jour d'été. Il veut se relevr, mais ses bras sont faibles. D'autorité, il glisse son poignard dans les mains d'Ilmarin.

"Prends... ce poignard... Garde le ... Pour moi ..."

Une quinte de tous le plie, un filet de sang coule sur ses lèvres. Le contraste entre sa peau si blanche et le sang est saisissant. Il essaie de sourire. Sa main caresse vaguement la joue d'Ilmarin. Mais son regard est déjà presque vitreux.

"Brûle ... mon corps ... Dis a Cal ... que je suis désolé ... dis a M ... que je ... le ... salue."

Il tousse encore. Azraêl est debout, au côté d'Ilmarin. Il pose une main réconfortante sur son épaule. Mais elle ne peut pas le sentir.

Il murmure :

"C'est ... Maintenant ?"

L'ange de la mort lui adresse un radieux sourire. Ses longs cheveux noirs bercent son visage harmonieux, ses yeux brillent de gaîeté.
Une pointe de douleur le transperce. Il n'a pas le droit de mourir ainsi. Pas maintenant.
Il pose une main sur sa blessure. Trop... Profonde.
Ses inspirations lui déchirent la poitrine. Une dernière douleur.

Il se lève. Sa peau, couleur de moire, et ses cheveux longs noirs .
Les pieds dans le sable.
Devant : le désert.

Une main à son épée. A nous deux, Averroès.

Dans une rue, le cadavre du gris se raidit soudain, sa main retombe : ses yeux, ouvert sur le ciel gris, ne clignent plus.
Ainsi meurt le Gris.

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Mort au 19 décembre 1453 Dans la Cour, qu'il à tant aimé qu'il lui donna sa vie.
Kallias
Au bal du Masque, les trois personnes qu'il avait croisées avaient disparu. L'homme était parti, plus determiné que jamais, et l'avaient suivi le gamin et la femme maigrelette. Cette femme, Ilmarin, il l'avait déjà croisé, un autre lieu, un autre temps. Lui avait peu changé physiquement, bien que le Scorpion ait pris un peu de maturité, mais elle était méconnaissable.

Elle portait désormais un masque de tristesse, et l'homme, si fier, voyait son sang se répandre sur les pavés. Histoire tragique, mais tout le monde semblait savoir à quoi s'en tenir. Le môme avait tué, et semblait s'énerver contre ceux qui le considérait comme tel. Mais celui qui suit ses simples pulsions, sans écouter ceux qui ont une experience qui pourrait l'aider, celui-là n'est il pas un gosse ? Pour le Scorpion, c'était clair de toutes les manières.

Le gamin venait de sceller son destin, et il finirait mal, car tel est la règle. C'est donc avec un peu de pitié que le Rrom regardait celui qui venait d'accomplir un homicide, en légitime défense malgré tout. Qu'est ce qui avait conduit cette enfant à ce profond tourment ? Comment avait-il réussi à trahir en une journée ce que certains anciens avaient peiné à former ?

Libertad était morte, et celà, il se le répétait toujours, repensant à une lointaine époque. Une lointaine époque, à laquelle il avait vu s'ériger ce que serait Libertad. Il avait certains amis "libertadiens" comme ils se plaisaient à le dire. Mais déjà, le Rrom comprenait que tout cela serait vain au final.


"Mors Ultima Ratio" dit-il, sans s'adresser à qui que ce soit. Nimroden avait raison, la mort est la raison finale de tous nos actes, et Libertad n'échappait pas à la règle. S'avançant au milieu des gens qui étaient venus contempler la mort, il se rapprocha d'Ilmarin, penchée sur le corps. Il eut alors quelques paroles.

N'est-ce pas ridicule ?
Il fixait le cadavre du guerrier.

Tant d'infâmie, pourquoi ?
Il releva les yeux.

Est-ce pour ça que ce quartier est ce qu'il est ?
Cette fois il s'adressait à tout ceux qui étaient présents.

Est-ce parce que certains se croient meilleurs que les autres qu'on en arrive là ?
Il avait haussé le ton.

Pourquoi être reï céans ?
Il cherchait le regard de Mange-rats.

N'est-ce pas ridicule de péter ainsi plus haut que son cul ?
Ses yeux rencontrèrent ceux du "Reï".

N'est ce pas ridicule de penser que l'on doit imposer aux autres sa propre liberté d'entreprendre le plus fol des actes ?
Il se détourna du gamin.

La Cour doit-elle encore subir longtemps la bêtise des hommes, ou de ceux qui se croient tel ?
Le ton montait toujours.

Combien de cadavres comme celui-ci ? Il hurla. Pourquoi ? Sommes nous tous forcés de nous transpercer comme les chiens de leurs crocs ?
Il s'apaisa.

On ne s'est pas connu, miro mal, puisses-tu trouver la paix.
Le Scorpion s'agenouilla, non pas comme un vassal devant son seigneur, mais comme un homme devant celui qui, en rencontrant la mort, avait gagné son respect.
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---fromFRL'air De Rien
Oh mais on peut pas profité tranquille !
J’en avale presque mon noyaux de travers, tssss… Tssss….

Les genoux touche terre. Les yeux presque surpris, Oh oué c’est bon ça… Arrêt, clignement des yeux, Ecarquillé, quel beau mot…. Héhé… Son visage, pâle en devient beau, tragique. Il la voit, le voit, bref, il VOIT !

Non, non non… on va se la faire autrement.

ça déchire.

La classe !

Ecarquillé,
Tragique
Il Voit !
L’cœur Esquisse son dernier battement.

L’épée passe en travers, on aurait tous parié sur le gris, pourtant. L’gosse est effrayé, c’est fou, y a plus de jeunesse, enfin, si, quand il est passé a travers, pas tout a fait comme dans du beurre… L’choc que cela lui a fait. Ouais ouais, moi j’l’ai vu.

Non mais r’gardez le Mais regardez le !
L’as tué le Gris, L’dernier des hachichins.
S’pas rien.

Et le cri du pissenlit qui s’étiole, écho écho écho… Noooooooooooooooooooon ! (nooooooon nooooooooon nooooooooooooon)

Grandiose, magnifique, spectaculaire.
Elle court, elle court, la mala… euh nan, elle va l’prendre dans ses bras, l’accompagner. Du beau duel, même un mort, mes aïeux ! Depuis l’temps que j’rêve d’en voir un comme ça…

Mort !

Enfin presque. Mais si lui s’en relève, ben moi j’fais pareil !
Les yeux flous, il regarde la donzelle, Vacherie ! J’connais s’regard.
Mais les gars bien, comme lui et moi, z’y crève bouche entrouverte, face contre terre, le cœur ouvert et les tripes a l’air, ils nagent dans leurs sangs, suffoquent en gargouillis sanglant puis se noient. Et Meurt.
Oui meurent, Dans un dernier râle.
Brûle moi, dit il.


Le Rey Mange Rat premier du nom (vous aurez noter qu’il vaut mieux y mettre les formes… )
Est parti, comme l’petit garçon qu’il a définitivement cesser d’être. L’air vague, une main sur son épaule, tout secoué, grelottant. Ses cheveux en bataille, son air dégingander d'adolecent. L'pauvre. Y s'rends pas compte. Ou peut être un peu trop.

Une légende en crée une autre.
Jusqu’au prochain, personne n’est éternel.
L'gris n'est plusn vive le rey !

J’attends qu’il s’pointe, mais il est pas assez lâche que pour rester ci et vous les cassez comme moi.

Ooooooh mais que vois je…

… Joli… Très joli.

Salue les pour moi Camarade.

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Joyeux Noël... Mouhahahaha
---fromFRMange-rats
A propos de péter plus haut que son cul, monsieur, puis-je avoir l’honneur de savoir qui vous êtes ?

Le regard du Rey s’est vissé dans les yeux du médisant avec une agressivité non voilée. Il n’est pas de bon goût de l’insulter alors qu’il se sent si mal avec lui-même. Quelle douleur, quel dégoût quand il a vu son adversaire choir, quelques instants plus tôt…

***

Lentement, le corps vêtu de noir qui s’affale en avant. Le cri d’Ilmarin. Son épée qu’il extrait de la chair. Le sang, partout. La neige qui rougit de honte. La douleur dans l’épaule. Ailleurs. Anesthésie. L’épée à la ceinture. La dextre qui saisit le sabre, le tire de l’épaule. Le rugissement de douleur. Les cris.
Il a froid. Si froid. Et lui… il est mort, il meurt. Ilmarin, à ses côtés. Il a froid, si froid. Son regard balaie les alentours. Ruines de la salle de bal. Un feu. Il marche, disparaît un instant du champ de vision de l’assemblée. Quelques pas. Il s’assied, arrache un bout de ses hardes. Le noue autour de son épaule. Serre. Grogne. Lâche un pleur, et l’essuie rageusement. La chaleur du feu réchauffe ses mains et sa blessure. Près des flammes, une masse grise. La cape de Vvarnëleen. Il a si froid…
Il l’attrape, la jette sur ses épaules. Retourne dans la rue. Ilmarin penchée sur le Gris, qui murmure. Un homme à ses côtés, qui lui parle, puis se retourne, le cherche, trouve son regard. Qui l’invective…


***

Avec un rictus goguenard, Mange-rats resserre la cape sur ses épaules. S’approche du groupe formé par le cadavre de Vvarnëleen, Ilmarin et l’inconnu. Lentement. En fixant l’homme. Autour d’eux, les gosses, partout.

Tu ne me connais pas, l’homme. Je t’interdis de me juger. Elle, il montre Ilmarin, et lui, il montre Vvarnëleen, je comprends, ils m’ont connu. Enfin, ils ont cru me connaître, puisque visiblement, ils ont pensé que je suis un assassin. Mais toi, tu ne me connais pas.
Ta gueule. Je ne sais même pas qui tu es. Facile de donner des leçons, hein ?


La voix est virulente. Il respectait Vvarnëleen, il aimait Mara et Lithian, il connaissait bien Ilmarin. Mais lui, qui était-il ? Rien. On a sa fierté, tout de même.
Lentement, il a rejoint le centre du cercle. Suant de douleur. Perdant du sang. Il le sait, il suffirait de quelques secondes à Ilmarin ou à l’inconnu pour le tuer. Dans la foule, d’autres, peut-être, souhaitent sa mort. Mais il n’a plus la force de lutter. Il n’aurait pas convaincu Vvarnëleen. Mais eux…
Il regarde le visage sans vie du Gris. Murmure.


Repose en paix, frère.

Et puis, d’une voix forte, il s’adresse à l’assemblée, en levant son front inondé de sueur.

Peuple de la Cour, cet homme s’appelait Vvarnëleen, certains l’appelaient le Gris. Cet homme était valeureux, il défendait des valeurs justes avec honneur. Mais il a cru que tous les Reys seraient aussi despotiques qu’Hébus ou Danilo. Il a refusé de me donner une chance. C’est parce qu’il voulait me tuer que je l’ai tué. Je ne suis pas un assassin.

Epuisé, il laissa peser un silence, le temps de reprendre son souffle.

Partout autour de moi j’entends des murmures, des menaces et des insultes. Ces gens font la même erreur que Vvarnëleen : ils me refusent leur confiance. Et pourtant, ceux qui me connaissent savent que je n’ai jamais trahi.
Je veux rassurer mes détracteurs. Je ne veux pas imposer ma volonté à la Cour. Je veux faire de la Cour un refuge, et pas un cimetière. Je veux faire de la Cour un endroit salubre et vivable. Je veux en chasser les nuisibles que sont les sergents du Roy Levan ou les Tenebris, qui tyrannisent le peuple de la Cour. Je veux unir la Cour dans une lutte non pour la survie, mais pour la vie.


Un soupir lui échappa, interrompant son discours. Il hoqueta de douleur, s’essuya le front du revers de la main, puis continua.

Que ceux qui veulent me suivre le fassent. Que ceux qui veulent entraver mes projets s’apprêtent à en subir les conséquences. J’ai foi en la justice de ma cause, et je châtierai ceux qui s’y opposeront pour conserver d’illégitimes privilèges. J’écouterai avec attention les remarques des couriens, à condition qu’elles ne soient ni insultes, ni menaces ineptes.

Il hoqueta a nouveau.

Peuple de la Cour, il ne devait pas y avoir de Rey du vivant de Vvarnëleen.

Soupir, nouveau regard au cadavre.

Vvarnëleen est mort.
Vive le Rey.

_________________
Elderlyne
Trop tard...
Il est trop tard, le massacre a eu lieu.
Bain de sangs pour le sacre d'un tyran.
Comment un roy juste pourrait il sortir du meurtre de ses amis.
Pourquoi la cour aurait-elle besoin d'un roy.

Rage au coeur, elle voit le gris qui s'écroule.
Figure de légende de la cour qui quitte la scène après une dernière bataille.

Qui sera le prochain sur sa liste ?
Elle ?
Halleck ?
Les encapuchonnés ?

Elle vient de voir la naissance d'un despote.
Eclairé il se veut... meurtrier il est.
Furieuse, elle crache sur le sol.
Goût de bile et d'amertume dans sa bouche.
Elle regarde Bireli. Pourquoi l'a-t-il empechée d'agir ?

- C'est ça ce que tu veux pour la cour ? C'est ça que soutiennent les libertads à présent ? Un roy enfant, qui a du sang plein les mains ?

Prenant à parti la femme qui s'est mis en travers de la route, elle aboie plus qu'elle ne parle.


- Et vous ? Vous protégez quoi ? Un monstre ?

D'un coup d'épaule, elle se dégage du groupe qui l'enserre et s'approche du cadavre. Regard lourd vers le pseudo roy. Il ne sera jamais qu'un tyran. Aucun règne digne et juste ne peut débuter dans le sang. Le meurtre entraine la tuerie.
De son épée toujours dégainée, elle salut le corps allongé.
Son autre main lance sa dague, rapide et imprévisible.
La lame se plante dans la neige rouge, vibrante, entre les pieds du soi-disant roy.
Provocation, refus de s'incliner, refus d'accepter une autorité dont elle n'éprouve nul besoin.


- Vous ne voulez pas imposer, alors pourquoi utiliser la force ?
On ne vous a rien demandé.
Rentrez chez vous avant que quelqu'un ait moins de scrupule que moi à tuer.
Pour unir vous utilisez l'épée.
Pour assurer la légitimité, vous abattez.
Vous ne valez pas mieux que ceux que vous proclamez combattre. Eux au moins ne s'encombrent pas de discours creux.

Un dernier regard sur le gris, et elle se retourne, scrute la foule et commence à s'éloigner.
Assez de sang pour ce soir.

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---fromFRZahra
Elle déteste... se répéter. Elle est... sèche. Sur votre route. Promesse. Souvenir... l’expression de Thorolf. En prendre... soin.
Ch’tiot. Oui... elle s’en souvient en plein milieu d’un bois. Lesquels. Geste... sur l’étendue d’une ruelle. Sont plus fous ? Ou...
Folle. Elle en est... une. Sûr de sûr. Folle. De croire que le Rey n’est qu’un... idiot. Folle. De croire qu’elle détient... les vérités.

Briseur d’un... silence. Cri... perceptible. Celui du... Rey. Yeux... sur le duel. C’est le... début. Blessure. C’est le... but. Duel.
Lequel est le... tueur ? Ni lui, ni... le Rey. C’est... une question de convictions, d’incompréhensions. Déchirure... intérieure.
Et... extérieure. Selon l’opinion. Surprise sur le... Gris. Lui qui... se meurt lentement. Tel est le... dénouement en cette. Cour.

C’est le... chemin qu’il s’est dessiné, qu’il vient de prendre. Signe, sentier... du suicide. C’est le... destin. Gris... derrière le Gris.
Elle l’effleure. Doigts... sur une neige meurtrière. Fin... de son histoire. Elle en prend en... poigne. Doigts... qui en rougissent.
Les sentiments ? Perte de temps. En pleine neige. Elle observe. Goutte sur goutte. Elle consomme... une couleur rouge. Mort.

Elle se... redresse. Libère les... dernières neiges entre ses doigts. Détente entre... l’excessivité des sentiments, des hurlements.
Nous mourrons... tous, un jour. Elle s’attarde... salut sur un tableau d’une pâleur alarmante et sanglante. Spectacle... spectral.
Abstraction... de la situation. Abstraction... de l’animosité. Le temps... ne fera rien à l’affaire. Lorsqu’on est con... on est con.

Voici... une conclusion. Inexpressive si... ironique. Inutile... de se perdre en verve. Invective. L’essentiel... poursuivre son objectif.
Elle l’observe le... Rey. Ou... vision d’un Ch’tiot qui doit choisir, coûte que coûte. Sueurs... épuisé physiquement et intérieurement.
Perte... d’un quelqu’un qu’il respecte. Même... si les chemins diffèrent ici. Pour une Cour. Discours... d’un Rey. Discours... d’un cœur.

Conviction... croire en ce qu’il dit, croire qu’il est déterminé, croire qu’il est plein de sincérité. C’est ce... Rey ! Elle lève les... yeux.
Silhouette... sur une tuile. Qu’ils... l’entendent, le Rey et l’énergie qu’il délivre. Lui qui... est épuisé. Epreuve... une lutte en sueur.
Elle l’entend... l’illuminée. Elle gueule telle une... chienne. Expression... sourire. Privilège... brièvement, fièrement.
Je le protège.

Réponse... soulignée du doigt. Simplicité. Inutile... de se perdre en futilité. Monstre ? Non...une personne. Qui vit... pour une Cour.
Qui vit... pour que l’on écoute son projet. Qui vit... pour de nombreuses choses, convictions. Qui vit... et veut libérer un peuple !
Traversée. Elle s’avance... près de Mang’Rats. Regard. Elle ne s’attarde... pas en palabres. Passage... sur l’épaule. Main à... Zahra.

Elle effleure... une blessure. Contente... de voir qu’il s’en est sorti. Contente... de voir qu’il est resté tel qu’il est. Fierté.
Vive le Rey.
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---fromFRAriane de Valombre
Un unique souffle s’est s’échappé des poitrines des enfançons, à l’unisson. C’est terminé.

Ariane se laisse choir en arrière, créant l’émoi parmi les flocons, qui tourbillonnent follement. Les cheveux déployés sur les tuiles vermoulues, elle regarde un nuage passer.
Alors c’est çà, un Rey...
Elle en a assez vu et assez entendu. D’une brusque détente elle s’est redressée, assise au bord du toit, les chausses ballant dans le vide. Ses traits se sont crispés. Elle a décidé d’y croire. Mais c’est à la Cour que doit revenir le droit de faire où défaire ses reys. Si celui-là déçoit, c’est sa tête qu’on tranchera. La jeune fille a un sourire goguenard. Mis à part ça, vive le Rey….


Le sol enneigé accuse le coup, réception toute en légèreté, petit saut à cloche pied. Elle marche lentement vers le cadavre, fascinée, poussant sans ménagement ces stupides gosses attroupés.
Fou celui qui, à ce moment là, lèverait la main sur Mange-rats. Intouchable le Rey, au milieu de sa cohorte de sujets dévoués et zélés. Bientôt c’est une horde victorieuse qui déboulera dans les rues, galopant, hurlant leur rage nouvellement retrouvée. Les miséreux se sentent invulnérables ce soir. Ils tendent leurs paumes, n’osant encore le toucher.
A cet instant, leurs jeunes esprits lui sont tout acquis. Le Rey n’aurait qu’à ordonner.


La jeune fille s’avance, indifférente à leur émoi. Une brise mordante la force à remonter ses fripes sur ses épaules dénudées. Coup d’œil au corps étalé.
Il fait un beau cadavre, tout froid, tout exsangue, tout pétrifié.
Pas très différent de ce qu’il était de son vivant, il faut bien l’avouer. Il est déjà pleuré et regretté. Et là, tout vibrant, tout sanguinolent, se dresse, épuisé, le Rey.
La gamine se recule dans l’ombre, les bras croisés. C’est qu’elle ressentirait presque un début de loyauté….
Bireli
Esquisse d’un soupir assuré sous l’absence d'réactions d’Elder… trop d’morts sont à éviter… d’autres sont inévitables… approche de Zahra qui s’manifeste… toujours une surprise d’l’entendre parler… léger hoch’ment d’caboche… l’mioche est pas seul… mirettes qui s’reposent sur les derniers instants du duel… Mange debout… touché malgré tout… hésitation à aller l’sout’nir… que dalle, il reste sur ses guiboles d’lui même, c’est l’Rey… qu’il porte sur ses épaules tout l’poids d’une mort et d’un rang qu’il vient d’poser par un geste… c’est l’Rey…

Corps sur l’sol nappé d’carmin… l’homme est à terre… r’gard qui fixe son visage… pense à c’qu’on lui a conté et à c’qu’il a ret’nu… qu’il s’pose là où il veut en paix et qu’ses idées perdurent quelqu’part… regrets d’absence d’échanges ou d’paroles mais rien n’y aurait fait, d’après la légende… le Gris part et laisse des sanglots éparpillés par endroit… tristesse à ses côtés… si… non, pas d’si, il fallait…tous deux l’ont souhaité… c’est arrivé… l’instant exigeait vainqueur et vaincu, il a pitance obtenue… s’avance… sort d’sa besace goutte de prune emportée d’valence qu’il fait couler sur le sol, au bord du cadavre avant d’en boire goulée…

S’écarte et écoute le Rrom manier mots et questions… provoquer… r’connaitre la fierté du peuple, d’ses hommes… la langue et leur franc parler… qu’il apprécie… ils savent voir la raison et les possibilités qui s’offrent à eux en toutes occasions… êtres libres, ils sont… mais miséreux, situations non évidentes, instables, sur le fil du rasoir… sans cesse menacés… cran en exposition… qu’il suive son ch’min’ment…

Et l’Mange de s’dévoiler enfin… paroles et réflexions qui s’entrechoquent et qui s’imposent… positionn’ment affirmé, vision donnée… juste et honnête… pour toute légitimité il offre espoir et envie… délivrance et intérêt… l’av’nir… il convainc et montre sa détermination… mouv’ments d’lèvres, approuve d’la trogne et lâche un
vive le Rey !! spontané…

Elder… Elder… toujours aussi fougueuse et dressée face à… impétueuse… électron libre vir’voltant et inconscient… jette un œil rieur vers l’Mange entouré, vers la Zahra aux p’tits soins… détourne l’regard, s’faufile dans la foule et rattrape en quelques pas la Luciole, gourde toujours en paluche… aucun espoir d’convaincre, juste lui faire parvenir quelques mots avant qu’son esprit s’attise de haine et s’mette à divaguer vers du n’importe quoi…

A côté d’elle… sans un geste… autant pas lui filer de suite d’raisons pour qu’elle sorte ses armes et montre ses talents… mètres avalés côte à côte à chercher ses yeux… avant d’s’arrêter… en rogne la donzelle… ça va être frisquet…


Elder… t’es Luciole, tu suis ton Châtelain, peu importe qu’il ait du sang sur les pognes… r’garde les tiennes et crache sur celui ici qui n’en a pas… ils ont choisi, les deux… libres de l’faire c’duel et d’combattre… et d’mourir… mouv’ment d’caboche vers la place grouillante encore de monde et d’piaill’ments….
Pour la Cour… t’crois qu’ceux qui sont écrasés par la violence et la force choisissent que’qu’chose… ceux qui sont enl’vés et exploités dans les mines, harem ou bordels? Ils subissent, ferment leurs becs et continuent d’vivre dans la misère et la peur… l’reste crève la dalle… et ça t’satisfait… comme beaucoup tu m’diras… pour eux, laisse lui une chance d’montrer c’qu’il veut, qui il est… c’est pas par une mort qu’on affirme sa présence, tu l’sais autant qu’moi… certains obstacles sont justes inévitables…

R’prise de souffle… il s’requinque en alcool…

J’sais qu’t’en as rien à battre de c’que j’te raconte… autant juste qu’on s’retrouve pas face à face…

Sourire lancé… gourdasse offerte… pensées qui ch’vauchent… de c’qu’il sait, y’a des liens qui s’raient dommage de briser…
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Kallias
De bien belles paroles, qui firent presque éclater de rire le Rrom, mais c'en était décidement trop tragique. Le gamin n'avait pas apprécié sa sortie de l'ombre, tant mieux. Qui il était ? Il ne prit pas la peine de lever son capuchon alors qu'il se redressait, doutant que certains reconnaissent en lui un lointain souvenir de la Cour. Sa réponse fut donc celle-ci.

Kun me som ?
Me som o dandredo, me som o sata, me som o basremaskro Rrom.
Me som dzido kate, ti, kasfur, me som tiro mestari.


Le gamin avait osé évoqué Hébus, et ça non plus n'était pas pour lui plaire. Selon lui, il était inconcevable de comparer le Reï troll à l'opiomane autoritaire.

Rakreben ap Hébus ? Hébus kaj ferligo ar kinego.
Tu, melalo raklo ! Tikno kinego fun miro but !


Dans sa colère, le Rrom doutait que sa grammaire fut exacte, mais seuls ces mots avaient assez de puissance pour laisser échapper son humeur.

Je pensais que les discours hypocrites et les paroles sans lendemain n'étaient oeuvres que des gens à l'extérieur de la Cour, je me suis trompé.
Je me suis trompé aussi il y a longtemps, comme toi. Mais j'ai constaté mon erreur assez vite pour disparaitre et me faire oublier.


Oui en effet, la même erreur. Il avait tué un homme pour rien, en défendant sa légitimité à la "couronne". Ridicule que tout ce gachis, mais le Scorpion s'en était rendu compte, lui.

Je parle d'un temps que tu n'as pas du connaitre, ou alors tu as la mémoire trop courte, sale gosse que tu es. J'ai eu par le passé l'occasion de chevaucher avec Hébus, Lycius, le Masque, et tant d'autres qui auraient honte de voir un raklo dans ton genre prétendre au règne.

Souvenir de la compagnie d'Hébus, et de ses illustres compagnons d'aventure. Aventure qui était pourtant mort-née, malheureusement.
Il fixa Mange-Rats de nouveau, le foudroyant de ses yeux noirs, et cracha à ses pieds, où une dague avait été plantée. Il fit alors une révérence, pompeusement exécutée.


Latcho drom, gamin. A défaut d'un reï, la cour a au moins trouvé un bouffon !

Et en s'éloignant, c'est son rire qui fut le plus audible, alors qu'il se dirigeait vers le campement manouche.
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