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Info:
Un des quartiers nord de Niort

[RP] Quartier de la Nuitel

--Rotrude
    Quartier de la Nuitel


1- Échoppe de tisserand vide
2- caserne des chardons noirs
3- Maison d'Alphy
4- Maison et Boulangerie de Vince03
5- Maison de Fayom,de Cibeline
27- Moulin d'Alphy
28- Échoppe de tisserand vide
29- Boulangerie de Lys
30- Boucherie "Aux tranches sanglantes" de Fayom , de Cibeline et de Kalyse
31- Échoppe de tisserand vide
32- Maison d'Anastazya
44- Maison de vide
45- Maison de Candyce
46- Maison de Kalyse
47- Maison vide
48- Échoppe de tisserand vide
49- Échoppe de tisserand vide
50- Maison vide
51- Maison de Johnston
53- Maison de Valentina_dafirenze
54- Maison d'Arator
55- Boulangerie vide
56- Boucherie de Lisou0509

Topic ouvert à tous les habitants du quartier et à leurs visiteurs, n'hésitez pas, en précisant au début de votre réponse l'endroit où vous êtes.
--Rotrude
[Direction la maison de Cibeline au n°5]
Rotrude pour se rendre au lavoir qui se trouvait légèrement en dehors des remparts plus au sud avait traversé le quartier de la Nuitel, espérant y voir peut-être Cibeline et ses enfants.

Elle savait que cette dernière se rendait parfois au lavoir avec eux et elles auraient pu s'y rendre ensemble. Elle regarda rapidement au numéro 5 mais pas âme qui vive n'était dans les rues et la maison avait l'air trop calme pour qu'il y ait quelqu'un. Trop timide pour toquer à la porte de l'ancienne mairesse, elle reprit donc son périple direction le lavoir.
Alphy
[Passage de la tour nord-ouest]

Venant du chemin de terre à l'extérieur du rempart, Alphy avait un peu allongé le pas pour rejoindre la tour extrême nord-ouest, les gardes la laissèrent passer, quand elle se présenta comme Niortaise, cachant légèrement son visage en remontant le col de sa cape de fortune.

"Bon voilà... Ici, je vais essayer de trouver un endroit discret..." pensa-t-elle

Elle arpenta les rues, revenant sur ses pas et découvrit une ancienne meunerie à l'abandon. Le moulin avait besoin d'un peu de travail mais le bâtiment avait l'air sain et sec... Elle avait passé sa main sur les vieilles pierres en bas des murs, elle pourrait y mettre ses sacs de farine à l'abri...

"Hum, je pense avoir trouvé au moins un toit pour cette nuit... et vu la tâche qu'il me reste à faire pour remettre le tout en route, ça me suffira pour l'instant"

[27 Moulin d'Alphy]

Elle y travailla jours et nuits, la tâche lui permettait d'oublier ses soucis. Elle avait fait sa demande discrètement en mairie pour obtenir le titre de propriété et on lui avait parlé d'une petite maison libre non loin... Elle avait remercié, prit les papiers mais verrait plus tard pour la maison.

"Je dois d'abord tout remettre en ordre ici, obtenir une bonne farine que je vendrai histoire d'avoir un peu d'écus d'avance, ensuite, je verrai pour mon projet. La maison attendra"

Jours et nuits on entendit le marteau, la scie travailler. Elle se déplaçait à la nuit tombée pour aller chercher ses matériaux et restait enfermée le reste du temps. Bientôt, la meule de pierre put à nouveau broyer du blé et elle en fut très fière...

"Ainsi, je ne dois rien à personne... je serai chez moi et personne ne pourra me dire ce qu'il convient d'y faire ou pas"

Épuisée cette nuit là, elle s'était endormie dans un coin, ou une litière de paille lui servait de matelas, enroulée dans sa couverture.
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Alphy
[27 Moulin d'Alphy]

Elle avait emprunté un chariot à bras au bléïculteur et bientôt les sacs de grains dorés s'entassaient dans la meunerie... bien au sec...

Sur le marché, elle avait croisé quelques gamins qui avaient dans un panier une portée de petits chats, pas même sevrés... Alphy regarda les petits tous de couleur différente et se dit qu'ils n'auraient aucune chance séparés de leur mère. Elle fit alors un pact avec les enfants... lui confier toute la portée et la mère. Ainsi les petits grandiraient, s'adapteraient à la meunerie et d'ici quelques temps les enfants pourraient revenir chercher la chatte qui ronronnait pour l'instant dans les bras d'un deux. Les petits seraient de parfaits chasseurs de souris, protégeant ainsi tout son affaire.

Les enfants étaient ravis de l'arrangement, ils portèrent le panier et virent installer, les chats dans un coin sombre mais à l'abri du vent. Ces derniers se mirent à explorer sous l'oeil attentif de la mère.

Les enfants en firent autant, impressionnés par la meule de pierre.

Alphy qui avait maintenant le blé, enleva la cale de bois qui bloquait le mécanisme, tourna un peu les rouages de bois et bientôt l'on entendit l'eau couler sous le bâtiment et la meule se mit à tourner.

Attention.. surtout n'y mettez pas les mains... elles seraient broyées. Elle leur montra son travail, répondant aux questions et cette présence enfantine rendit sa journée moins morose. Bientôt ce seraient les chats qui de leurs cascades pourraient la faire sourire mais pour l'instant, ils étaient retournés tous au panier où le sommeil du juste contre le ventre réconfortant de leur mère, les avait trouvés.

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Messires
[27 Moulin d'Alphy]

Bien qu'il s'était reposer le brun était dans un état zombifique et blanc comme un linge. La fraîcheur matinale se faisait ressentir. C'était engourdi par le froid et le regard vide qu'il se renda chez Alphy...ou plutôt à sa cabane. Ne fut-il pas surpris et effondré s'imaginant le pire ayant retrouver la maison de bois détruite par le feu !
C'est donc les yeux pleins de larmes qu'il s'appuya le dos contre le mur d'un moulin fraîchement rénové.

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Membre du Comité Des Fêtes Poitevins
Rédacteur en chef de la gazette poitevine
Marié à la douce Helana
Heureux papa de deux magnifiques petites filles : Chloé et Sophie

http://i39.tinypic.com/16a62h2.png
--Boutchoux_compagnie
[27 Moulin d'Alphy]
Les enfants trouvaient à toute heure du jour et parfois même de la nuit tombée l'excuse de venir voir les chats pour venir voir la meunière et l'aider à mettre en sac la farine. Ils passaient leur temps libre à faire des petits tas bien réguliers de farine bien fine pour ensuite les mettre en sac. Alphy ne les obligeait à rien et du coup, il prenait plaisir à venir "travailler" avec elle.

Un jour l'un d'eux qui jouait avec un des chatons demanda à la meunière :


Dis Alphy... pourquoi tu restes ici dans ton moulin ? Pourquoi tu ne vas pas dormir dans ta maison ? et pourquoi tu fais toujours attention quand tu rentres et tu sors d'ici ? Tu as peur de qui ? de la police ou des brigands.

Pour lui, c'était naturel de poser tant de questions et la réponse d'Alphy fut naturelle aussi, il en fut rassuré, elle n'était pas une brigande et c'était juste une histoire de grands et d'amoureux.

Berk... t'as raison, tu es bien ici, on va te protéger... Dit-il tout fier.

Alors quand il vit un homme qu'il ne connaissait pas ce matin là, à l'air malade qui rodait dans le coin, il fit signe à ses copains et alla directement lui demander :

Bonjour ? Z'allez bien ? Vous faîtes quoi ici ? Pour les malades c'est pas là, c'est plus loin là bas...
Messires
Il s'était arrêté là pour se reposer et réfléchir. Non, elle n'avait pas pu mourrir c'est pas vrai... Mais où était-elle ?

Un garçon l'arracha de ses pensées.


Aller bien ? Moi ? Ça fait longtemps que ça va plus mon grand surtout que je suis tout jeune... Et j'ai pas besoin de me soigner. Je cherche la femme que j'aime.

Je ne sais même pas pourquoi je t'ai dis tout ça. Sûrement parce que je veux la retrouver...

Il marqua une pause et dit à voix haute :

T'es où ma belle ? Alphy... non c'est pas vrai t'es pas morte...

Puis il reprit la route, en trainant les pieds et sans rien dire,
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Membre du Comité Des Fêtes Poitevins
Rédacteur en chef de la gazette poitevine
Marié à la douce Helana
Heureux papa de deux magnifiques petites filles : Chloé et Sophie

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--Boutchoux_compagnie
[27 Moulin d'Alphy]
Il avait eu du nez aujourd'hui car dans les paroles de l'homme, il avait entendu le prénom de "sa meunière". Il s'était fait une promesse et hésita un instant à voir l'homme si mal mais, une promesse c'est une promesse...

Y'a pas d'femme ici, y'a pas de morte non plus heureusement, y'a que des mamans et des papas et des enfants comme nous... Et nous, on joue avec les petits chats là... qui se cachent dans le moulin. Mais ils sont tout petits et ils ont peur des étrangers, j'peux pas vous les montrer...

Et sans autre forme de politesse, voilà le gamin repartit jouer avec ses copains mine de rien... espérant que l'homme ne chercherait pas à en savoir plus, sinon... ça risquait de se compliquer, ils le feraient tourner en bourrique dans le quartier s'il le fallait, jusqu'à épuisement et vu l'état... Un regard en coin pour voir ce qu'il faisait justement.
Alphy
[Juste avant le printemps 27 Moulin d'Alphy]

Elle s'émerveillait à voir les chatons grandirent et devenir de plus en plus audacieux et n'avait pas conscience que les enfants venant chaque jour, faisaient en sorte que personne ne sache qui se cachait derrière les portes de la meunerie.

Elle commençait à reprendre le goût de la vie routinière, le soleil faisant des merveilles sur la nature. Aux perce-neiges, les primevères vinrent bientôt par leur couleur tendre voler la vedette de ce pré-printemps. Petit à petit, la farine se vendant bien, Alphy avait réussi à mettre quelques écus de côté. Elle avait aussi repris des forces en mangeant mieux et le bâtiment bien sec avait enfin été salutaire pour son dos.

Oubliée la petite cabane de bois humide, où le vent s'engouffrait cet hiver. Oubliés les rumeurs, les non-dits que les gens bien pensant s'étaient permis sur elle. La seule chose qu'elle n'oubliait pas c'était la raison qui la retenait encore à Niort. Elle avait réussi à avoir des nouvelles, une amie entrevue rapidement en taverne lui avait dit qu'il était sorti du dispensaire et qu'il était enfin remis. Le temps finirait de le soigner en tout cas pour le corps, quant à l'esprit... elle ne savait pas dans quel état il pouvait être.

Ne voulant plus être la cause ou la raison, elle avait de toutes façons pris sa décision et ce matin là, elle voulait voir la petite maison qui lui avait été cédé avant de mettre son projet très rapidement en route.

[3 Chez Alphy]

Elle poussa le petit portillon de bois, accompagnée de deux fillettes qui l'aidèrent à repousser les herbes folles, mit la clé dans la serrure et ouvrit en grand la porte de la maisonnette... Un nuage de poussière s'en dégagea et après avoir toussé toutes les trois, Alphy regarda ses aides d'un air entendu... Chacune prit un coin de la pièce principale, elles ouvrirent toutes les ouvertures pour y faire entrer de l'air frais et se mirent au grand ménage...

Après plusieurs heures, on put enfin y voir plus clair. Dehors s'amoncelait des meubles en piteux état, inutile, ils serviraient de bois de chauffage.

Les mains sur les hanches, Alphy regarda fièrement son chez elle. Elle y serait bien, le jour où elle reviendrait... Elle confia les clés à une des fillettes, lui faisant promettre de venir une fois par semaine pour ouvrir.

Les garçons eurent la responsabilité quant à eux de faire attention au moulin et aux chats. Sa couverture en ballot sur l'épaule la voilà prête pour une nouvelle aventure... le temps que... le temps qu'il faudra...

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Erinne
[ancienne maison de Nath]

Elle s'avança dans la rue détaillant chaque maison. A la description qu'on lui en avait fait elle la trouva. Une petite maison qui ressemblait bien à l'esprit de sa soeur: petite, simple, discrète, sans grande prétention. Une maison qui avait bien vécue, mais qui était abandonnée maintenant. Tout les volets étaient fermés. Par endroit des fissures étaient apparu. La maison transpirait la tristesse.

Elle réalisait en la regardant combien sa soeur avait du souffrir d’être loin d'elles. Combien sa vie avait été faite d' errance et de douleur avant de se finir ici, seule sans personne pour la soutenir. Le mystère restait sur sa disparition. Elle qui attendait des réponse n'en obtiendrait pas durant se séjour.Elle la regarda un moment sentant un flot de souvenir l'envahir, les larmes montèrent subitement. Elle sera la poing, les refoulant. La vie était bien cruelle parfois. Elle avait eu son lot de malheur. Elle était la pour tirer un trait définitif sur le passé. Sentant ses ongle s'enfoncé dans sa paume elle relâcha la pression. A quoi bon pleurer et pensé au passé.

Elle s'approcha se moquant bien qu'on la remarque. Elle tenta d'ouvrir la porte mais celle ci était fermé a clé. Elle fit le tour et trouva une porte sur l'arrière. Elle tenta de l'ouvrir et ne fut pas surprise que la porte cède à sa poussé dans un affreux grincement. Elle entra et fit un rapide et prudent tour des différente pièces.

La poussière et les araignées avait repris leur droit sur la demeure. Elle sourit en voyant fuir les petites bêtes. Elle avait du en poussé des cries la soeurette. Mais elles avaient pas du lui résister longtemps. Elle était une fée du logis, toujours la première à aider leur mère, quand elle, elle se cachait dans la forge de leur père.

Après avoir ouvert les volet pour obtenir un peu de lumière elle fit un tri rapide des affaires restantes. Ce qu'elle cherchait n'était pas la. L'avait elle gardé sur elle. Avait elle été enterré avec sa dague? Elle ne le saurait sans doute jamais. Elle récupéra les livres et grimoires qui restaient, en fit une petite pile, c'est la seule chose qui était récupérable, la seule chose qui n'avait pas souffert des affres du temps.

Après un dernier regard elle referma la maison. Elle s'éloigna portant les maigre bien, les dernière chose qui la rattachait a son passé. Elle se retourna après avoir fait quelque pas. Son visage couvert de poussière était baignée de larme, laissant de grands sillons sur ses joues, elle les sentait même pas. Une dernière pensée et elle tourna les talons définitivement. Plus jamais elle ne reviendrait. Sa soeurette pourrait reposé en paix auprès des siens.

Un poids venait de tombé de ses épaules. Son coeur battait plus librement. La vie lui souriait, elle avait bien l’intention d'en profiter pleinement.
Alphy
[De passage discrètement 27 Moulin d'Alphy]

Elle avait dû repasser par Niort pour continuer son voyage car même si un mois s'était écoulé depuis son départ, cette si longue absence lui parue trop courte encore pour savoir quoi faire...

Elle s'était surprise depuis le début de sa route à reprendre goût à l'aventure, découvrir, connaître les gens autour d'elle sans avoir peur du quand dira-t-on, sans aller contre ses convictions les plus sincères.

En passant devant le dispensaire, la Maison des Métiers de Niort, devant le terrain de sa petite cabane pourtant elle ne regrettait pas ce qu'elle avait vécu ici. Ses amitiés, ses tendres penchants, ses taquineries et même les baisers reçus avec passion et rendus parfois étaient pur plaisir. Elle avait tout fait avec son cœur, sans calculer, sans jouer. Seuls les bons souvenirs restaient.

Pourtant à ce jour devant sa grange, elle en était presque au même point qu'à son départ sauf que son corps s'était renforcé, la mer et la route l'avaient fortifiée, suffisamment pensait-elle pour revenir ici quelques jours. Elle avait un ange-gardien avec elle et comptait bien sur sa force, son humour et son amitié pour être assez courageuse. Pour l'instant, elle lui avait indiqué sa maison, où il pourrait s'installer après avoir visité un peu Niort et ses Niortaises avait-il ajouté.

Pour se rassurer en attendant, elle se promit de reprendre la route mais avec une réponse raisonnable ou non, elle n'en savait encore rien.

Pour le moment, en ouvrant la porte de bois de la meunerie, elle cherchait ses points de repère et surtout s'il y avait trace des chats laissés en partant...


Petits, petits... est-ce que les enfants se sont bien occupés de vous tous ?

Le panier était toujours là, il avait apparemment subi quelques assauts de griffes et de dents et une soucoupe d'eau était pleine. Elle sourit, ils avaient tenu leur promesse...

Elle s'installa dans son coin, sur la paillasse de paille s'enroula dans sa couverture après avoir tiré la porte et s’endormit profondément. Le soir elle ferait tourner son moulin car le blé s'était entassé bien au sec pendant son départ.

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Alphy
[27 Moulin d'Alphy]

Deux jours déjà qu'elle avait rejoint "son" Niort et deux jours qu'elle ne vendait pas sa farine, alors elle avait laissé son moulin au repos et ne s'occupait que de son champ et d'une bonne cueillette au verger.

Au petit jour, le petit chaton, le seul qui avait osé bravé la grange depuis son retour, se retrouvait pelotonner contre elle. Il manquait de tendresse ce petit là et elle ne se privait pas de lui en donner. Compensation auraient dit certains, peut-être... sûrement même mais bon, c'était ainsi, elle s'était décidée à ne pas faire de vent à son retour, rester discrète et laisser faire le destin.

Ils auraient pu repartir avec le blondinet sur la route très vite en fait, mais déjà, elle ne voulait pas le priver de la découverte du village, ensuite de profiter du verger et des rencontres qu'il pourrait y faire et puis, elle allait s'isoler dans quelques jours au monastère, ainsi Sglurp ne serait pas trop loin de La Rochelle, s'il décidait d'y faire un aller-retour.

Elle espérait revenir en pleine forme de sa retraite, en silence, c'est cela qui l'inquiétait le plus. Elle pourrait peut-être écrire, laisser les mots sur le vélin comme pour poser ses idées, les laisser s'aligner un à un, sans se retenir.

Un œil ce matin sur sa maisonnée un peu plus loin, pas de trace de son ami... Hum... il doit profiter de la vie, il a raison, il n'a pas de compte à me rendre mais ses taquineries me manquent un peu quand même pensa-t-elle.

Le trajet vers le verger, la faisait passer devant la Maison des Métiers de Niort, vers le centre du village, le dispensaire, instinctivement, elle baissait la tête, rasait les murs, pressait le pas sachant pertinemment qu'elle ne pourrait éviter très longtemps son tendre chef ni les "bons" penseurs qui l'avaient jugée.

En cette fin d'après-midi, elle n'avait rencontré que Lilly sur un arbre perché dans le verger et elle espérait qu'elle garderait pour elle les retrouvailles. Elle posa son panier, contente d'elle et alluma un bon feu pour mettre de l'eau à chauffer. Un grand baquet de bois, lui servait pour sa toilette et elle s'était décidé à en faire bon usage, repensant au bain dans l'auge des chevaux de Urp, elle sourit et se trempa avec délice dans l'eau juste chaude, se frottant avec le bout de savon parfumé à la rose, seul luxe qu'elle se permettait.

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Sglurp
Depuis ces deux jours, Sglurp erre dans les ruelles de ce village qu'il a plusieurs fois traversé par le passé. Mais il ne s'y est jamais vraiment attardé, si ce n'est dans les tavernes.

Pour cette fois, il fait tout l'inverse : il n'a pas mis un pied dans les rades de la ville mais préfère y arpenter les rues et dormir dans le verger.

Il ne s'est guère montré bien bavard et sa partenaire de voyage a dû le trouver bien ennuyeux. Ou énigmatique, ce qu'aiment les femmes. Il ne tardera pas à le savoir puisqu'il a décidé d'aller la retrouver un petit peu, histoire de tailler la bavaette.

Il n'a pas encore enquêté sur ce qui a poussé Alf à fuir son village. Il est, à vrai dire, pris dans ses pensées. Pourquoi lui, est-il parti de la Rochelle alors qu'elle venait d'y revenir ???

Parce qu'il est trop fier le Blondinet et qu'il déteste les niaiseries sentimentales. Et qu'au nom de cette fierté, il préfère renoncer à ce que dictent ses sentiments.

Il lui semble bien être passé devant le moulin de la Brunette, mais il n'y croise pas un chat. Enfin si, précisément, il en croise un, pas bien vieux à en croire sa taille. Mais Sglurp ne miaulant pas couramment, se lasse rapidement de cette compagnie.

À tout hasard, il se risque à frapper puissamment à la porte du moulin. Il attend un moment.
Rien ne se passe.
Il frappe à nouveau, un peu plus fort.
Un passant s'engage dans la rue. Si personne n'ouvre la porte avant qu'il l'ait traversée, le Blondinet s'en retournera vers le verger, où il a élu "domicile".
Alphy
A la vue de l’eau dans le baquet, le chaton ne demande pas son reste et s’esquive par un trou dans le bas de la porte en bois non sans avoir auparavant montré son désagrément par quelques râlements et fêulements bruyants…

C’est qu’il a du tempérament ce petit là… Il me plaît bien, peut-être que je l’emmènerai dans la suite de mon voyage quoique le pauvre, serait pas très heureux sûrement à être trimbalé dans un sac et je vais tout de même pas l’attacher pour le traîner. Non, il restera là, c’est mieux pour lui.

Elle en était là de ses pensées quand elle entendit du bruit, la tête dans l’eau à ce moment là, elle pense que c’est le chat qui revient… Mais, qu'est-ce qu'il me fait lui.

Oh Canaille !!! Je sais que tu avais la grange pour toi tout seul mais quand même… Je suis là maintenant, un peu de calme…

Un second bruit plus fort. Mince c’est quelqu’un…

Euh oui ? Qui est-ce ? Moi qui voulait prendre du temps pour moi…

Elle se lève précipitamment pour attraper le drap qui doit la sécher, s’entortille dans la hâte, trop vite sûrement, se prend les pieds de dedans et s’affale de tout son long tout près du baquet dans un grand cri….

OHHHHHHh … Aïïïïïeeeeeee !!!!! Ses cheveux trempés balaient la poussière, son coude ayant amorti la chute est râpé à sang et douloureux mais elle pense toujours à la porte et crie à nouveau un peu sonné tout de même…

Ca va… Je… je vais bien… Elle passe sa main dans ses cheveux pour les relever et appuie sur son coude pour arrêter le sang, toujours assise à terre, enroulée dans le drap.
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Sglurp
Le passant va disparaitre et Sglurp faire demi-tour quand soudain... Un bruit sourd suivi d'un "Ca va… Je… je vais bien…"

Le Blondinet rit. Il a compris qu'il s'est passé quelque chose d'assez drôle derrière cette porte.

_Ça va ! Ne vous pressez pas, ce n'est que moi, Urp de Sous la Barque à La Rochelle.
J'espère qu'il n'y a rien de cassé.

Il attend son hôtesse, se demandant dans quel état il va la trouver.

_Je n'imaginais pas vous faire cet effet... J'avais oublié à quel point ma présence pouvait faire chavirer... pas que les cœurs, visiblement

Il ricane bêtement. Puis reprend.


_Vous pouvez venir jusqu'à moi ? Ou faut-il que j'enfonce cette porte ?
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